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Journal d'Hiroshima. 6 août-30 septembre 1945

Extraits

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Histoire régionale

L'Alsace annexée 1940-1945

Cet ouvrage résulte de plus de 20 ans de recherches menées dans les archives tant publiques que privées, en France comme en Allemagne. L'importante documentation ainsi rassemblée, confrontée à des témoignages récoltés auprès des anciens qui ont vécu cet événement, permet de livrer aux lecteurs une vision globale de la politique nazie en Alsace

03/2022

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Art du XXe siècle

Plein soleil. Collioure 1945-1985

L'après-guerre ouvre une période heureuse et prospère pour Collioure qui attire alors à elle des artistes désireux de renouer avec le plaisir de la création et une certaine insouciance. Pendant un peu plus de 20 ans, Collioure, à l'instar d'autres villages de la côte méditerranéenne, construit sa légende. Ce Collioure, joyeux et festif, vibre autour de quelques personnalités fortes. Willy Mucha, René Pous, Balbino Giner aimantent autour d'eux artistes mais aussi stars du show-biz se mêlant dans une ambiance où le travail n'exclut pas la fête. On va à Collioure autant pour voir que pour être vu. Les derniers feux de la cité des peintres brillent alors de tout leur éclat avant que ne s'opère la mutation de cette côte en aire de loisirs sous la pression de l'héliotropisme et de l'aménagement touristique. En 1968, dans un immense feu de joie brûlent les barques de Collioure pour libérer la plage et faire de la place au tourisme naissant. Le port de pêche devient station balnéaire, l'authenticité se mue en folklore et les artistes désertent la ville. En 1985, l'installation du musée au sein de la villa Pams muséalise cette histoire désormais devenue patrimoine. Un monde en chasse un autre.

06/2024

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questions militaires

SAS, les indomptables 1941-1945

Le Special Air Service est aujourd'hui une des forces spéciales les plus prestigieuses au monde, mais saviez-vous que son histoire commence en Egypte en 1941 ? A l'image de la série à succès Rogue Heroes, ce livre retrace l'épopée de ces combattants d'exception qui resteront toujours fidèles à leur devise quoi qu'il leur en coûte : qui ose gagne !

06/2023

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Histoire internationale

Mineurs de charbon à Auschwitz. Jawischowitz 15 août 1942-18 janvier 1945

L'effort de guerre allemand nécessite une augmentation de l'extraction dans les mines de charbon, dont celle de Jawischowitz, à Auschwitz. Sélectionnés pour leur vigueur relative, environ 6000 déportés venus de toute l'Europe vont travailler dans cette mine du 15 août 1942 au 18 janvier 1945. Parmi eux, 3800, les plus fragiles, meurent sur place d'épuisement. D'autres, à bout de forces, victimes des coups des kapos, de la dénutrition, du froid, de la maladie, d'accidents, sont gazés. La question primordiale, pour Henri Krasucki, l'un de ces jeunes Juifs résistants devenus mineurs, est de préserver la dignité, le respect de soi-même, pouvoir se regarder dans les yeux des autres, vouloir vivre, bien sûr, mais pas à n'importe quel prix. Ce document est fondé sur 47 témoignages de déportés, lesquels, au-delà de la pitié et de l'indignation, de l'admiration et du respect qu'ils provoquent, sont examinés avec humanité et rigueur. Ces archives permettent d'approcher la complexité du travail et de la vie de ces mineurs malgré eux.

08/2014

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Lycée

Moi, Ota, rivière d'Hiroshima

Carrés classiques, la collection avec des vrais " plus " pédagogiques pour insuffler une dynamique à l'étude des oeuvres de référence. Ou comment faire d'une rivière le terrible témoin du drame atomique. 6 août 1945 : un avion américain largue une bombe sur la petite ville tranquille d'Hiroshima. Un éclair, une explosion, un silence de mort. Dans ce texte théâtral, la poésie s'invite, à travers la voix de la rivière Ota, pour évoquer le drame absolu et l'anéantissement programmé de toute une population. Une oeuvre qui colle aux programmes de 3e et de Lycée Passerelles possibles avec l'Histoire en collège Une oeuvre à la notoriété avérée : Prix Ado des lycéens en 2017 En complément : Le dossier sur l'oeuvre Les thèmes clés et les enjeux de cette pièce Des textes échos complémentaires pour approfondir ces thèmes Des pages "Vers le Bac" : des sujets de dissertation, des points de méthode et des outils pour préparer l'oral

01/2023

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Lecture 6-9 ans

Les mille oiseaux d'Hiroshima

Sadako aime courir aussi vite que le vent, le goût de la barbe à papa et les feux d'artifice. Mais Sadako est née à Hiroshima. Une ville ravagée par la guerre. Une ville ravagée par la bombe. Et Sadako a ce qu'on appelle la "maladie de la bombe". Alors, tous les jours, elle plie des oiseaux en papier. Car, selon une vieille croyance, elle sera guérie par les dieux si elle en fabrique mille.

06/2015

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Résistance

Une Française libre. Journal 1939-1945

Une jeune fille passe son bac à la veille du 18 juin 1940 et décide d'aller rejoindre de Gaulle à Londres. La voici engagée à dix-neuf ans dans le Corps féminin des Forces françaises libres. Cinq années de guerre, dont quatre sous le Blitz, années pendant lesquelles elle tient scrupuleusement son journal intime ¿ ici publié tel qu'il a été écrit, sous la seule dictée de l'instant. Autour d'elle, des hommes et des femmes s'aperçoivent que "résister" ne va jamais de soi. Elle-même observe, découvre le monde des adultes. Elle fait face avec les moyens de son âge, mais surtout avec la force de son caractère ¿et celle de son regard. Car d'emblée, elle a pris le parti le plus exigeant : celui de la lucidité. Naïve parfois, impudique par souci de ne pas tricher, clairvoyante surtout, Tereska Torrès livre la chronique d'un moment-clé de l'aventure de ce siècle. Un classique parmi les témoignages sur la dernière guerre.

03/2022

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Histoire de France

Algérie, 20 août 1955. Insurrection, répression, massacres

Que s'est-il exactement passé en Algérie, le 20 août 1955, quand, à midi précis, des soldats de l'Armée de libération nationale, branche armée du FLN, appuyés par la population, ont attaqué simultanément les agglomérations situées dans le quadrilatère délimité par Collo, Philippeville, Guelma et Constantine ?Y a-t-il eu, comme on le dit, un massacre généralisé perpétré par les Algériens ? Et que sait-on réellement des semaines suivantes, où la répression et les représailles se soldèrent par la mort de milliers de civils algériens ? Croisant des archives incontestables avec le témoignage des survivants des deux bords, Claire Mauss-Copeaux éclaire d'un jour nouveau cet événement qui fut l'un des plus marquants de la guerre d'Algérie.

09/2013

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Histoire internationale

Une femme à Berlin. Journal 20 avril-22 juin 1945

La jeune Berlinoise qui a rédigé ce journal, du 20 avril 1945 - les Soviétiques sont aux portes - jusqu'au 22 juin, a voulu rester anonyme, lors de la première publication du livre en 1954, et après. À la lecture de son témoignage, on comprend pourquoi. Sur un ton d'objectivité presque froide, ou alors sarcastique, toujours précis, parfois poignant, parfois comique, c'est la vie quotidienne dans un immeuble quasi en ruine, habité par des femmes de tout âge, des hommes qui se cachent : vie misérable, dans la peur, le froid, la saleté et la faim, scandée par les bombardements d'abord, sous une occupation brutale ensuite. S'ajoutent alors les viols, la honte, la banalisation de l'effroi. C'est la véracité sans fard et sans phrases qui fait la valeur de ce récit terrible, c'est aussi la lucidité du regard porté sur un Berlin tétanisé par la défaite. Et la plume de l'auteur anonyme rend admirablement ce mélange de dignité, de cynisme et d'humour qui lui a permis, sans doute, de survivre.

01/2008

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Critique littéraire

Correspondance 1946-1954

D'origine arménienne, créateur de la Turkish Oil Company et grand homme d'affaires, Calouste Gulbenkian rencontra Alexis Leger, alors directeur de cabinet d'Aristide Briand (1925). Gulbenkian avait une des fortunes les plus colossales de son temps et une collection de peinture reconnue mondialement. En France, il se partageait entre un hôtel particulier avenue d'Iéna surmonté d'une terrasse avec volière d'oiseaux et un parc au-dessus de Deauville, Les Enclos, où il projetait de construire une maison. La correspondance entre l'homme d'affaires et le poète diplomate, archivée à la Fondation Calouste Gulbenkian de Lisbonne, commence après l'exil aux États-Unis de celui-ci et se termine un an avant la mort de Gulbenkian (1946-1954). Elle est composée de 52 lettres d'Alexis Leger (surnommé Douglas), longues et denses, et de 37 lettres de Calouste Gulbenkian (surnommé aussi Douglas.). Devinant les difficultés morales et financières d'Alexis Leger, le milliardaire et philanthrope lui proposa une allocation régulière, en échange de quoi il obtiendrait de la part de l'ancien diplomate des informations régulières sur la situation politique internationale vue des États-Unis. La conversation entre les deux hommes entrelace deux thèmes principaux : les préoccupations liées, en pleine guerre froide, aux menaces d'une éventuelle troisième guerre mondiale ; les projets d'aménagement du parc des Enclos. On découvre donc deux visages nouveaux de Saint-John Perse : un diplomate aux visions planétaires, marqué par son expérience personnelle du désastre de l'entrée en guerre et informé aux sources américaines ; un paysagiste, connaisseur en terre et climat normands et expert en botanique. Le ton amical de la conversation permet des évocations plus intimes, en particulier chez ces deux hypocondriaques, les préoccupations de santé, le deuil et la tristesse de l'éloignement. La publication de cette passionnante correspondance, totalement inédite, a été possible grâce à l'autorisation et à la générosité de la Fondation Calouste Gulbenkian.

02/2013

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Sciences historiques

Billom 1941-1943

Les résistants les plus actifs de l'Armée secrète et le Premier Corps franc d'Auvergne opéraient sur l'ensemble de l'Auvergne. Face à eux, les services de renseignement et de sécurité nazis, commandés par Hugo Geissler, exerçaient leur répression à une échelle interrégionale. Les criminels de guerre sont comme les criminels de droit commun. Ils ont un mode opératoire particulier. Enquêter sur Billom (Puy-de-Dôme) peut permettre de comprendre les rafles de Murat (Cantal), mais aussi celles de Saint-Maurice (Puy-de-Dôme) ou d'ailleurs. Il est nécessaire d'enquêter et de travailler sur une grande échelle, en décloisonnant et en reliant les faits. La préparation et les enquêtes sur ce livre ont été une véritable aventure pleine de pistes suivies, de découvertes et de rebondissements. Ainsi apparaissent au grand jour des visages et des histoires de personnes dont on ignorait pratiquement tout, qui n'avaient rien dit à leurs proches, dont les noms étaient manquants, mal orthographiés ou sobrement gravés sur la pierre.

12/2013

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Ouvrages généraux

Toulouse 1940-1944

Jean Estèbe s'est appuyé sur une documentation largement inédite comprenant quelques sources allemandes surprenantes et des rapports clandestins de la Résistance pour étudier, sous des optiques variées, l'histoire de Toulouse au temps de Vichy et de l'occupation. Il évoque la vie quotidienne des Toulousains, l'évolution de l'opinion publique, le comportement de l'administration, de la presse, de l'Eglise, de la police et des acteurs économiques, l'activité de la Résistance, des partis collaborationnistes, de la Milice et de la Gestapo, et enfin le climat conflictuel de la Libération. Au passage, l'auteur égratigne certaines idées reçues et présente des perspectives nouvelles. Ce sont quatre ans de la vie d'une grande ville de la zone libre, d'une ville qui, par conséquent, à la différence de Bordeaux, sa voisine, n'a été occupée par les Allemands qu'à partir de novembre 1942. Ce ne fut naturellement pas sans incidence sur l'évolution des mentalités, des attitudes et des conditions d'existence.

02/2022

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Résistance

Résistantes. 1940-1944

Coédition Gallimard/Ministère des Armées

09/2021

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Correspondance

Correspondance 1941-1944

Paris, 1941 : "la température est gravement malade" , ironise Jean Tardieu avec les termes imposés par la censure dans les cartes interzones. A Francis Ponge, exilé au sud de la ligne de démarcation, il raconte à mots couverts son quotidien fébrile, tiraillé entre poésie et ravitaillement. Dans cette insolite correspondance, provoquée par le désordre de la guerre, émaillée d'allusions à décrypter, on peut lire le détail de leur travail poétique et leurs stratégies éditoriales, tout comme le désarroi affectif, les incertitudes professionnelles ou les privations matérielles. On peut aussi déchiffrer entre les lignes les positions politiques et tâcher de reconstituer ce qui est tu des activités clandestines. Les deux poètes sont alors engagés dans des expérimentations décisives pour leur oeuvre à venir, tandis que le paysage éditorial est bouleversé du nord au sud par l'occupation allemande. A travers leurs lettres, ce sont ainsi les réseaux parisiens et lyonnais de la littérature en guerre qui se donnent à voir. D. H.

12/2022

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Littérature grecque

Journées 1925-1944

Le poète Georges Séféris naît en 1900 à Smyrne, dans une famille grecque qui en sera chassée par les Turcs lors de la "grande catastrophe" de 1922 qui marque la fin de l'Hellénisme d'Asie mineure. Dès lors, toute sa vie et dans les pages de ces Journées qu'il consigne à partir de 1925, Séféris tentera de répondre aux contradictions inhérentes à ce qu'est devenue la Grèce : un petit pays dont l'indépendance et l'intégrité territoriale sont sans cesse menacées, mais un pays avec une immense tradition. Comment, en poète qui a choisi d'écrire en grec, redonner une vie littéraire à la langue populaire de son pays, afin de renouer avec la vérité de l'Hellénisme, "caractérisé par l'amour de l'humain et de la justice" ? Comment, alors qu'on gagne sa vie comme fonctionnaire auprès des gouvernements successifs dans une période particulièrement troublée, affronter "l'épreuve inévitable" et ne pas céder au découragement quand on constate chaque jour que les hommes au pouvoir ne sauraient être à la hauteur de cet idéal ? Tout au long de ces pages, nous voyons Séféris vivre l'odyssée d'un perpétuel exilé : en Albanie où il est nommé avant-guerre puis - alors que la Grèce est vaincue, occupée, résistante, en proie à la guerre civile - en Crète, au Caire, en Afrique du Sud, à Jérusalem, à Londres, en Italie. Quelles que soient les circonstances, il mène de front deux existences parallèles : celle de l'homme de bureau - qui joue parfois un rôle de tout premier plan dans les événements historiques qu'il rapporte au jour le jour avec une acuité qui peut évoquer le Victor Hugo de Choses vues - et celle de l'écrivain qui rencontre André Gide, Henry Miller, Lawrence Durrell, commente Solomos ou Cavafis et publie de minces recueils qui permettront à la poésie grecque moderne de rivaliser avec celle de ses maîtres, Paul Valéry ou T. S. Eliot. La hauteur de vues, la lucidité et la probité dont il fait preuve, pendant toutes ces années, font de ce témoignage pour mémoire un monument sans équivalent dans son siècle et son pays d'origine. Et qui justifie d'autant, a posteriori, que lui soit attribué, en octobre 1963, le prix Nobel de littérature, pour la première fois décerné à un écrivain grec.

11/2021

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Philosophie

Correspondance 1949-1975

La correspondance entre Hannah Arendt et Mary McCarthy offre un modèle d'amitié exemplaire entre deux femmes exceptionnelles. Pourtant, leur rencontre était a priori improbable. Née en Allemagne en 1906, l'une était juive, réfugiée aux Etats-Unis en 1940 après avoir fui l'Europe sept ans plus tôt et vivait à New York une vie d'intellectuelle déracinée. L'autre était née à Seattle en 1912 dans une famille catholique et s'était installée dans cette ville en 1936, bien décidée à y faire une carrière de critique et d'écrivain. Entre elles, on va découvrir un dialogue profond dans lequel la romancière s'ouvre aux problèmes de la pensée, tandis que la philosophe se montre passionnée de littérature. Elles partagent leurs enthousiasmes et s'avouent leurs angoisses, parlent beaucoup des amis et médisent des adversaires, se racontent des voyages et des livres, commentent les événements politiques et se protègent mutuellement dans les controverses, comme celle suscitée par le livre d'Arendt sur Eichmann. Pour comprendre cet échange, il faut remonter loin. Dans le New York des années 1930, là où Mary McCarthy s'était initiée à la politique parmi les " boys " de Partisan Review, staliniens, puis trotskistes avant guerre, anti-communistes ensuite le milieu dans lequel elle rencontre Hannah Arendt, au moment où celle-ci publie Les Origines du totalitarisme. L'introduction de Pierre Bouretz raconte cette histoire, met en scène les personnages qui traversent la correspondance et dessine le portrait d'un groupe dans lequel règne la passion des choses intellectuelles, littéraires et politiques.

10/2009

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Critique littéraire

Correspondance. 1905-1944

On connaît les propos de Max Jacob : les amis ne se choisissent pas, ils se " polarisent ", et de leur amitié, comme d'un baptême, naît un homme nouveau. Ecrire à un ami est donc un acte de création continuée et une communion avec l'autre, dans la présence réelle des feuillets de papier. Les mots crépitent sur la page, et l'écriture, substitut de la voix, émet des ondes qui se propagent Dieu sait jusqu'où. Le Laboratoire central, Odeur de poésie, Les Etoiles dans l'encrier... Ces titres empruntés à des recueils de Max Jacob et d'André Salmon s'appliqueraient tout aussi bien à leur correspondance. Avec une indifférence complète aux hiérarchies admises, ils y parlent de tout et sur tous les tons : de Dieu, de la guerre, du dernier prix Goncourt, de l'air du temps à Paris, à Quimper ou à Saint-Benoît. Les potins, les faits divers sont transmués par une alchimie poétique dont chacun détient la formule. Les clins d'oeil, les jeux de mots à double ou triple entente, les pastiches et les parodies constituent le fond de ces échanges. Les termes les plus pauvres entrent dans la ronde des sons, des rythmes, et les soucis de la vie quotidienne voisinent avec les considérations esthétiques ou les professions de foi. C'est ainsi que deux hommes, infiniment complexes, qui se connaissent à merveille, échangent moins des confidences que des signes de complicité, sous les yeux du lecteur ébahi et perplexe.

05/2009

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Critique littéraire

Correspondance 1915-1975

En août 1914, Henri Hoppenot fait son entrée au Bureau de la presse du ministère des Affaires Etrangères. Alexis Léger, reçu au concours, est déjà dans la place. Quand ils entrent au ministère, s'y trouvent déjà les diplomates écrivains, Giraudoux, Morand, Claudel. Pendant plus de soixante ans, Alexis Léger et Henri Hoppenot se côtoyèrent, s'éloignèrent au gré des postes, firent à nouveau route ensemble au Quai d'Orsay et se retrouvèrent sur le continent américain. Leur correspondance retrace leur parcours diplomatique et témoigne d'une amitié née dans les bureaux parisiens du ministère et qui se prolongea bien au-delà. L'existence de ces deux hommes traverse l'histoire du XXe siècle. Leur correspondance nous fait pénétrer dans leur intimité, et se fait l'écho de leurs questionnements et engagements politiques. On y voit aussi comment la campagne entreprise par les amis américains de Léger pour le prix Nobel est relayée du côté français. Le journal d'Hélène Hoppenot procure un éclairage utile à cette correspondance. Témoin privilégié, diariste inlassable, elle relate, d'un regard critique et d'une plume acérée, les aléas de la carrière diplomatique, la vie politique, littéraire et artistique du XXe siècle. Elle note, en particulier, les différentes rencontres avec Alexis Léger, raconte par le détail les rapports que les deux hommes entretenaient dans leur travail, dans l'intimité de réunions amicales, à leur domicile ou chez des amis. Nous découvrons, au fil du temps, un autre visage de cette amitié de plus de soixante ans.

10/2009

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Critique littéraire

Correspondance . 1942-1975

De 1942 jusqu'à la mort de Saint John Perse en 1975, Alain Bosquet et Saint-John Perse n'ont pas cessé de correspondre. C'est à peu près la totalité de cette correspondance (117 lettres retranscrites) qui est publiée dans le présent ouvrage. Saint-John Perse " travaille ", crayon en main, sur les lettres qui lui sont adressées, avant d'y répondre, anxieux pour la vie publique de son œuvre, préoccupé par la question de ses manuscrits perdus. La mise au point du volume Seghers est au cœur de l'intérêt que présente cette correspondance. Pour Saint John Perse, l'essai d'Alain Bosquet sera chargé de représenter une orthodoxie dans la lecture de ses œuvres, et cette correspondance le montre clairement. Le Paris littéraire d'après-guerre est en arrière-fond. Il est question de Valery Larbaud, de Jean Paulhan, de Marcel Arland, de Roger Caillois, de Cioran. Fin 1959, profitant d'un séjour de Saint John Perse à Paris, Alain Bosquet organise une petite réunion avec de jeunes poètes : Yves Bonnefoy, Pierre Emmanuel, Luc Estang, Robert Sabatier, Charles Le Quintrec. Mais ce qui caractérise le plus ces lettres, c'est la fidélité absolue qu'a eue Alain Bosquet à son admiration pour le poète qu'est Saint-John Perse et pour sa poésie. La notoriété de Saint-John Perse est en partie redevable à Alain Bosquet, qui, à sa génération, a été, avec Roger Caillois et Pierre Guerre, son premier soutien.

10/2004

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Philosophie

Correspondance. 1949-1975

En juin 1949, Ernst Jünger et Martin Heidegger, ces deux représentants majeurs de la pensée et de la littérature allemande, s'engagent dans un dialogue qui ne prendra fin qu'en 1975, peu avant la mort de Heidegger. Dans une Allemagne en ruines, l'auteur du Travailleur et celui d'Etre et Temps confrontent leurs deux approches, fort différentes, d'un problème crucial : comment triompher du nihilisme dont le règne dévastateur vient de se manifester sans fard à travers deux terribles guerres mondiales et la menace encore omniprésente du totalitarisme ? Sensible au concret, cette correspondance n'ignore pas non plus les événements graves ou menus de la vie quotidienne, projetant un éclairage intimiste et neuf sur les relations amicales entre les deux hommes. En marge de deux oeuvres exigeantes et complexes, ces lettres constituent, à leur façon, une séduisante propédeutique avant d'entamer une lecture plus approfondie.

01/2010

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Théâtre

Conversations (1975-1995)

Les textes rassemblés dans ce volume ne sont pas des interviews à vocation ponctuelle de communication dans l'instant, mais des conversations de Heiner Müller avec des collègues et amis, hommes de théâtre et universitaires de RFA et de RDA. Ces conversations éclairent sa démarche de pensée et accompagnent la publication de ses pièces, de l'année 1975, période à la quelle débute sa reconnaissance internationale aux Etats-Unis, en RFA et en France, jusqu'à sa mort en 1995. Deux événements ponctuent ce recueil. Le premier est d'ordre biographique. II s'agit d'un séjour que Heiner Müller, écrivain d'Allemagne de l'Est qui avait été exclu de l'Union des Ecrivains en 1961 et qui était à la fois reconnu et marginalisé dans son pays, fit "miraculeusement" aux Etats-Unis en 1975-76. Le second concerne l'histoire européenne. H s'agit de la chute du mur de Berlin en 1989, suivie de la réunification allemande en 1990. Ces deux événements, de nature différente, sont reliés par un autre, à certains égards prémonitoire, auquel Heiner Müller fut confronté à son retour des Etats-Unis : la déchéance de citoyenneté est-allemande du chanteur et auteur de cabaret Wolf Biermann, qui fut le premier symptôme de la crise qui allait s'amplifier dans la RDA des années 1980. Ce recueil de conversations a vocation à montrer comment l'oeuvre de Heiner Müller, dans la seconde moitié du XXe siècle, est le pendant de l'oeuvre de Brecht dans la première moitié de ce même siècle et, à certains égards, la déconstruit.

02/2019

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Critique littéraire

Entretiens (1949-1975)

Ces entretiens, pour la plupart inédits en français, et édités par Maria Grazia Chiarcossi pour le public hexagonal, offrent un complément indispensable à la découverte de l'un des artistes majeurs du siècle passé et dont la profondeur de réflexion nous est devenue désormais indispensable, vitale. On retrouvera les thèmes essentiels chers au poète italien, qui partent des recherches menées sur la langue et le style pour aboutir à la défense poétique de l'humanité ravagée par le néocapitalisme. On y lira aussi des réflexions sur marxisme et christianisme, sur son enfance, sur la révolte des étudiants de 1968 vue comme lutte interne à la bourgeoisie, sur son engagement communiste et humaniste, sur les ravages du développementisme au détriment du progrès.

02/2019

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Philosophie

Correspondance 1925-1935

Theodor W. Adorno n'a que vingt-deux ans lorsqu'il part pour Vienne, en 1925, y suivre l'enseignement d'Alban Berg. Élève du compositeur pendant quelque six mois, il en devient presque aussitôt l'ami, puis le correspondant fidèle, au cours d'échanges épistolaires qui se poursuivront jusqu'à la mort, en décembre 1935, de celui qu'il n'a cessé d'appeler son " maître ". Leur correspondance, que leurs rencontres interrompent seulement à deux reprises, noue le récit de leur vie et celui de la vie musicale d'une époque. Aux menus événements du quotidien qui sont, pour Adorno, ses démêlés avec l'Université, ses voyages en Italie, son activité de plus en plus engagée dans la presse musicale en faveur de l'avant-garde, malgré son désir constant de composer, et, pour Berg, ses problèmes de santé, son succès inattendu et grandissant, la découverte de la voiture et de la radio, se mêlent comptes rendus de concerts, annonces d'articles, descriptions de compositions en cours, récits de lectures et propos théoriques sur l'atonalité et la technique dodécaphonique. Témoignage vivant d'une amitié nourrie de lectures, de dialogues incessants et d'entraide, toujours plus étroite en dépit de l'exil d'Adorno en Angleterre et de la mise au ban de l'œuvre musicale de Berg, ces quelque cent quarante lettres retracent en même temps un chapitre essentiel de l'histoire de la musique et de l'école de Vienne.

04/2004

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Histoire de France

De Rouen à Auschwitz. Les Juifs du "Grand Rouen" et la Shoah, 9 juin 1940 - 30 août 1944

L'histoire des juifs de l'agglomération rouennaise, pendant la seconde guerre mondiale, est présentée à travers ceux qui l'ont vécue, persécutés par les mesures antijuives allemandes et françaises. D'abord recensés, mis à l'écart de la société, puis expulsés du monde professionnel et économique, ils sont déportés, loin de chez eux, afin d'être assassinés à l'abri des regards. Leur crime : être nés juifs. Nous connaissons leurs identité, âge, profession, situation familiale, adresse, ce qui permet de leur donner une seconde vie et de les replacer dans l'espace urbain. Six d'entre eux survivent à la déportation dans les camps d'Auschwitz et reviennent à Rouen. Depuis 1979, Denise Holstein, arrêtée une seconde fois et déportée avec les orphelins du centre UGIF de Louveciennes, est la seule survivante.

11/2014

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Sciences historiques

Jeunes résistants en Loire-Atlantique

En remettant officiellement à la Ville de Nantes la Croix de compagnon de la Libération, le 14 janvier 1945, le général De Gaulle salue l'engagement de la ville dans la lutte pour la Libération. Plus que le nombre de Résistants, infime rapporté à la population, les événements qui s'y sont déroulés font de Nantes et plus largement du département l'un des carrefours de la Résistance : qu'il s'agisse de la mobilisation des étudiants le 11 Novembre 1940, de la première liaison radio entre la France occupée et Londres la nuit de Noël 1940, de la première exécution massive d'otages en octobre 1941, des procès et des exécutions en série de militants communistes en 1943, de la mobilisation des maquisards en juin 1944 ou de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire en mai 1945 qui marque la fin de la guerre en Europe. Les jeunes y ont pris toute leur place. Dans tout le département, comme d'ailleurs dans d'autres régions de France occupée, de 1940 à 1945, des hommes et des femmes, certains à peine sortis de l'adolescence, ont refusé le joug hitlérien et pétainiste : ils sont des centaines à l'avoir payé de leur vie, fusillés, massacrés dans une cave ou une forêt, morts exténués ou bien exécutés dans un camp de concentration. Les plus jeunes avaient 15 ou 16 ans, tels Claude Leguiader fusillé alors que son oncle était en train de mourir en camp, ou Francis Guibert mort à Sandbostel en mai 1945. Le Nazairien André Le Moal, otage fusillé en octobre 1941, avait 17 ans, tout comme Robert Geffriaud, abattu en forêt de Saffré le 28 juin 1944. Et comment ne pas rappeler le sacrifice de toutes ces jeunes Nantaises déportées à Ravensbrück.

05/2014

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Histoire de France

1944-1945. Le triomphe de la liberté

1944 : Roosevelt et Churchill mettent en place le débarquement des troupes anglo-américaines sur les côtes normandes prévu le 6 juin 1944. De Gaulle, maintenu à l'écart, rêve de fouler le sol français libéré par son peuple et de rendre à la France sa souveraineté. Prises en étau par les forces alliées, les puissances de l'Axe capitulent les unes après les autres. En France, la violence monte, barbare, sanglante. La Résistance s'unit et s'organise, les maquisards des Glières et du Vercors se sacrifient, alors que miliciens, collaborateurs et soldats allemands, en représailles, massacrent des innocents. Hitler, qui échappe à un attentat fomenté par son propre camp en juillet 1944, et malgré la débandade de ses troupes, croit encore à la victoire ; mais, devant l'entrée des Russes à Berlin, il se suicide d'une balle dans la tête, laissant une semaine plus tard ses généraux signer la reddition sans condition de l'Allemagne le 8 mai 1945. Dans le Pacifique, les combats sont acharnés. Pour faire plier les Japonais, l'état-major américain utilise l'arme atomique : sur Hiroshima, le 6 août 1945, et sur Nagasaki, le 9 août. Le 2 septembre, les Japonais ont capitulé, l'armistice est signée. 1945 : au prix de dizaines de millions de morts, la paix est revenue, la liberté a triomphé. Un nouveau monde est à construire.

05/2013

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Histoire internationale

Moi, Führer des wallons ! Léon Degrelle et la collaboration Outre-Rhin : Septembre 1944 - Mai 1945

En septembre 1944, tous ceux qui avaient quelque raison de craindre la Justice ou la colère de la population cherchèrent refuge et sécurité outre-Rhin. Après un premier livre traitant de la Légion Wallonie et de son Chef, Léon Degrelle, Eddy De Bruyne développe, dans ce deuxième volet, les soubresauts de la collaboration francophone en exil sur le sol allemand après la retraite de l'occupant en septembre 1944. Sur quels appuis les exilés pouvaient-ils compter ? Quels étaient les espoirs, les déceptions ? Comment certains, lucides du sort qui leur serait réservé lors du retour réussirent-ils à effacer à jamais leurs traces ? Comment de très jeunes membres des Jeunesse Légionnaires se retrouvèrent-ils embrigadés dans la Division Wallonie au même titre que leurs pères ? Et, que penser de tous ces « débrouillards », prêts à tout sauf à monter au front et qui, tant bien que mal, d'aucuns dans les services du Bureau Central d'Évacuation dans le Hanovre, d'autres dans les services policiers allemands, voire d'espionnage ou de presse, essayèrent de tirer leur épingle du jeu ? Reste l'inévitable SS-Obersturmbannführer - Volksführer der Wallonen, Léon Degrelle ! Et, après la débâcle.. ? Quelles relations le Chef entretenait-il depuis Madrid avec ses anciens compagnons d'armes réunis dans une très discrète fraternelle d'ex-combattants wallons du Front de l'Est ? Autant de questions auxquelles répond cet ouvrage.

11/2012

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Sciences historiques

Journal d'une institutrice en montagne. 1936-1945

Pierrette Coltice a vingt ans lorsqu'en 1936 elle est nommée institutrice dans un village de montagne, en Haute-Savoie. Commence une vraie histoire d'amour entre elle et ses élèves, des petits, garçons et filles. Que pèsent alors le logement rustique, les hivers terribles, l'éloignement, les longues journées de travail face au courage, à l'enthousiasme et à la débrouillardise d'une jeune fille prête à tous les dévouements pour entraîner dans son envol les enfants qui lui sont confiés... et parfois leurs parents ? Car en ce temps-là, la régente n'est pas chargée seulement de délier les petits doigts et le cerveau des enfants, de les éveiller à la morale et à la propreté comme aux mystères de la nature : auprès de la communauté villageoise elle fait aussi office d'assistante sociale, d'infirmière - voire de médecin. Pierrette Coltive s'adapte en souriant à un monde nouveau pour elle, pauvre et âpre, mais chaleureux et illuminé par la beauté de la montagne. Hélas ! les années de bonheur seront brèves. Vient la guerre. Elle a assombri les jeunes années de Pierrette Coltice, née en 1916. Vingt ans plus tard, elle rôde à la porte de l'école, autour de sa nichée d'élèves. En 1939, la maîtresse doit quitter le clair pays d'en haut... D'autres enfants entreront dans sa vie, d'autres écoles, mais rien, jamais, ne lui fera oublier le "cher village aux gentianes" de sa jeunesse.

11/2018

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Littérature française

Oeuvres complètes. Romans Tome 10 (1942-1947)

Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Eve, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Ce volume contient Adam et Eve, Derborence, Le Garçon savoyard et Si le soleil ne revenait pas ; l'édition d'Adam et Eve est accompagnée de deux documents. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions d'Adam et Eve (préoriginale dans La NRF, 1932, 1933, 1941), les cinq versions de Derborence (1934, 1936 - chez Grasset et à la Guilde du livre -, 1941, 1944), les quatre versions du Garçon savoyard (préoriginale dans Vendredi, 1936, 1937, 1941) et les cinq versions de Si le soleil ne revenait pas (1937, 1938, 1939, 1940, 1941), qu'un logiciel permet de comparer.

08/2013

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Sciences historiques

Un capitaine oublié... Jacques Germain, Légion étrangère

Fils de militaire, jeune et héroïque chef de char à 18 ans en juin 1940, puis capitaine FFI et remarquable chef du réseau de résistance OCM de Montreuil-sur-Mer dans le Pas-de-Calais en 1943-1944, Jacques Germain s'engageait ensuite dans une carrière d'officier de cavalerie. Un premier séjour en Indochine au 4e régiment de Dragons portés, au début des opérations militaires contre le vietminh en 1948, fut suivi de deux autres périodes de combat en Indochine. En janvier 1951, il s'engagea dans la Légion étrangère au 1er REC, puis au ler BEP. Il commanda ce bataillon du 24 juillet à fin octobre 1954 en le reconstituant. Le 1er BEP devint ensuite le prestigieux 1er REP. Cet officier droit, particulièrement courageux, déterminé, excellent stratège, aimé de ses hommes et estimé des chefs, aux brillants états de service, titulaire de nombreuses décorations et citations, promis à une carrière d'officier supérieur, devait décéder tragiquement en Algérie en octobre 1955 à 34 ans.

12/2019