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Histoire de France

Jeanne d'Arc. D'après ses témoins, les historiens... et quelques autres

Ce livre se fonde sur les témoignages et documents d'époque (dont les minutes des procès de condamnation et de réhabilitation) ainsi que sur les appréciations et commentaires de nombreux historiens. Avec eux, nous chercherons à comprendre le "mystère" de Jeanne d'Arc, le sens de la mission dont elle s'est dite investie. Après avoir donné, de la jeune paysanne lorraine, une image vivante et vraie, nous la suivrons, depuis Domrémy et Vaucouleurs, dans son épopée, jusqu'à sa capture à Compiègne. Nous la verrons ensuite, seule sans autre appui que celui de ses "voix", face à des dizaines de prêtres hostiles, jusqu'au martyre final. Devenue figure symbolique majeure de l'histoire de France, Jeanne d'Arc n'appartient à aucun parti ; elle les domine tous et c'est là son véritable miracle" (Maurice Barrès).

06/2012

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Sciences historiques

Pourquoi la France ? Des historiens américains racontent leur passion pour l'Hexagone

Pourquoi et comment des historiens américains en sont-ils venus à faire de la France leur sujet de recherche ? Seize d'entre eux se livrent ici à un exercice d'ego-histoire : parcours personnels et itinéraires professionnels défilent, dessinant un portrait surprenant de la France et une analyse contrastée des relations franco-américaines. Sans complaisance, parfois avec humour, chacun explore à sa manière le rapport très singulier de l'histoire américaine avec l'objet "France". On peut lire Pourquoi la France ? de deux manières : comme un récit polyphonique tout à l'honneur de notre pays, qui brosse le tableau de cinquante années de vie intellectuelle et politique ; ou comme une réflexion profonde sur le métier d'historien. Il n'est pas interdit de combiner les deux.

09/2007

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Ethnologie

Histoires nationales et/ou identités ethniques. Un dilemme pour les historiens africains ?

L'ensemble des réflexions réunies dans le présent ouvrage est l'écho du colloque international tenu en avril 2004, en prélude à la publication des deux tomes du volume II, portant sur la période coloniale dans la collection Histoire des Togolais, aux éditions Presses de l'Université de Lomé (UL). Le premier volume est paru en 1997 et porte sur : Les origines à 1884. Il s'agit pour l'équipe composée essentiellement des enseignants-chercheurs togolais de porter sur la place publique les débats et la démarche méthodologique qui les ont conduits, durant pratiquement vingt années, à revisiter l'histoire de leur pays, une minuscule nation en devenir de l'Afrique de l'Ouest. Minuscule du point de vue de sa superficie, le Togo, de par sa diversité ethnique, offre un cadre idéal de laboratoire pour poser, explorer et comprendre les difficultés de l'écriture d'une histoire nationale dans un espace territorial caractérisé par la cohabitation de plusieurs groupes ethniques voire de micro-nations prompts chacun à affirmer son identité. Sont ici présentés les leçons de cette expérience et les échanges qui eurent lieu entre l'équipe d'historiens togolais et leurs homologues historiens d'Afrique et d'Europe, conviés à cette rencontre.

09/2010

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Beaux arts

André Chastel, portrait d'un historien de l'art (1912-1990). De sources en témoignages

Comment faire découvrir aux nouvelles générations cet historien de l'art exceptionnel que fut André Chastel ? Grâce aux voix d'une vingtaine de témoins, un portrait vivant et contrasté de ce chantre du patrimoine français s'offre aux lecteurs. Leurs souvenirs, leurs jugements parfois sévères ont été recueillis pour le Comité d'histoire et confrontés à ses propres confidences, à la correspondance qu'il a entretenue avec des savants du monde entier. Ces témoignages, joints à la consultation d'archives écrites souvent inédites, sont une belle démonstration de la pertinence des archives sonores utilisées avec méthode par le Comité d'histoire depuis plus de vingt ans pour établir l'histoire de ceux et de celles qui ont contribué à faire vivre le ministère de la Culture. André Chastel, interlocuteur d'André Malraux et de Jack Lang, fut une autorité reconnue tant aux Monuments historiques qu'aux Secteurs sauvegardés. Il s'illustra par sa volonté d'innovation en cette période des Trente Glorieuses, au cours de laquelle il suffisait de vouloir pour faire, comme le fait remarquer Florence Descamps. Avec sa forte personnalité de journaliste au Monde, de professeur à la Sorbonne et au Collège de France, André Chastel fut l'inventeur de l'Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, l'animateur de nombreuses associations professionnelles. Il a permis ainsi à l'histoire de l'art de sortir d'une période de marasme — si bien décrite par Pierre Vaisse en prologue à cet ouvrage — et de conquérir une existence à pan entière entre érudition et littérature.

01/2021

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Sciences historiques

Robert Schnerb, un historien dans le siècle (1900-1962). Une vie autour d'une thèse

L'histoire d'un homme, l'historien Robert Schnerb, nous fait entrer de plain-pied dans la vie universitaire, celle des historiens en particulier, entre 1930 et 1960, mais aussi dans la vie politique des turbulentes années trente comme dans la bataille idéologique de la guerre froide. On saisit aussi plus intimement ce qu'ont été les années noires pour une famille d'origine juive. Cependant, la biographie de Robert Schnerb met surtout en évidence le drame vécu par cet homme : malgré une thèse très novatrice et reconnue de qualité par les plus grands esprits, et malgré l'importance de son oeuvre notamment le considérable XIXe siècle de l'Histoire générale des civilisations, l'Université ne l'a jamais accueilli en son sein.

09/2011

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Epistémologie

Faux et usage de faux. L'historien face à la question de la crédibilité documentaire

L'exigence de débusquer la forgerie constitue l'une des missions principales incombant à l'historien du texte. Mémorables pour certaines, telle la dénonciation de la Donation de Constantin, de nombreuses révélations en la matière ont marqué l'histoire de la critique documentaire. Or, ce travail réclame d'être toujours poursuivi tant l'inventivité des faussaires est grande, les motivations diverses et les réalisations habiles. Mieux, les pièces produites, lorsque leur fausseté est avérée, présentent un intérêt renouvelé : elles engagent à étudier les motivations et les intentions qui ont présidé à leur création, les modalités de leur diffusion ou leur appropriation parfois dévastatrice. Ainsi la recevabilité longtemps tenue du faux oblige-t-elle à interroger sa part de vraisemblance ainsi que son adéquation avec les connaissances du moment. C'est à cette enquête diversifiée que procède le présent ouvrage. Il privilégie ainsi une réelle variété de cas étudiés (de l'Antiquité à la période moderne, de l'Arménie jusqu'à la Bretagne) et met l'accent sur les enjeux méthodologiques et épistémologiques de cette problématique.

10/2023

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Rwanda

Combattre un génocide. Un historien face à l'extermination des Tutsi du Rwanda (1990-2024)

Face au génocide des Tutsi (1994) et à sa préparation systématique avec la caution de la France (sans intention de s'associer à l'entreprise criminelle du régime allié contre les minorités tutsi et hutu d'opposition), Jean-Pierre Chrétien se dresse contre la catastrophe. Il le fait par une production de connaissance, laquelle est transmise par des conférences, des articles dans la presse, des alertes dans la presse - autant d'écrits décisifs, mais épars et que ce livre décide de réunir, ce qui n'avait jamais été fait. Ce livre est donc un événement alors que les récents travaux (dont le rapport de la Commission Duclert) donnent raison et rendent justice à l'engagement de connaissance de Jean-Pierre Chrétien il y a trente ans.

04/2024

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Sciences historiques

Problèmes d'historiographie ancienne et moderne

D'Hérodote et Thucydide à Vico, Gibbon, Droysen, Fustel de Coulanges et Rostovzeff, Arnaldo Momigliano ne cesse de se demander pourquoi des gens, en tel lieu, à telle époque, écrivent l'histoire comme ils le font, et quelle est la légitimité de ce qu'ils écrivent. Entre les mains de ce maître, l'historiographie est une voie d'approche pour comprendre à la fois le siècle qui a produit l'historien et le siècle dont il traite. Lui-même historien de l'Antiquité, qui en a étudié à peu près toutes les périodes, c'est tout naturellement qu'Arnaldo Momigliano s'est tourné à la fois vers les historiens classiques et vers les historiens du monde moderne qui ont traité du monde classique. Mais il élargit son intérêt à l'historiographie juive, aux influences orientales, aux conflits entre la tradition païenne et le christianisme, aux incidences de la politique sur la manière dont les historiens des Temps modernes ont lu les Anciens, au rôle des "antiquaires" dans l'élaboration de notre connaissance sur Rome et la Grèce, aux transformations, depuis le XVIII ? siècle, de nos représentations de l'Antiquité. C'est en définitive aux répercussions d'ensemble de toute la pensée historique ancienne sur la pensée historique moderne, avec tous les problèmes que pose cette confrontation, que Momigliano a consacré ses essais, dont la réunion constitue actuellement dix volumes en italien.

02/1983

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Histoire internationale

La construction du Brésil. Essais sur l'histoire et l'identité du Brésil

Manuel de Oliveira Lima (1867-1928) est un membre éminent de l'élite cultivée brésilienne : un homme cosmopolite, fils de commerçant portugais, qui oscilla entre Brésil et Portugal avant d'opter clairement pour la brasilianité en 1890. Ce diplomate multiplie en Europe les conférences en français, à l'Académie royale de Belgique, devant le roi, en Sorbonne et, partout, séduit son public. Il publie en outre en français : ce sont précisément ces textes publiés alors en langue française (mais jamais réunis) que l'historien Heráclio do Rêgo édite ici pour la première fois. Oliveira Lima est devenu l'un des historiens fondateurs de l'histoire au Brésil et, d'abord, l'historien de son indépendance. Féru de critique documentaire, échappant aux règles de la solennité académique de l'époque, associant volontiers la science et l'art, introduisant des éléments d'histoire économique et sociale, qualifié d' "historien-sociologue" par Gilberto Freyre. Une introduction qui manquait en français à l'histoire et l'historiographie du Brésil.

05/2023

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Histoire de France

Mai-juin 1940. Défaite française, victoire allemagne, sous l'oeil des historiens étrangers

N°1 aux Etats-Unis, douze millions d'exemplaires vendus dans le monde, les Chasseurs de la Nuit sont de retour. La défaite a été maintes fois analysée, justifiée : mauvaise préparation de l'armée, stratégie purement défensive, réarmement insuffisant, état-major en retard d'une guerre, pacifisme débilitant, impact d'une "cinquième colonne", complot contre la République... Tout cela est vrai. Reste que la plupart des historiens ont tendance à analyser une suite d'événements à la lumière de leurs conséquences visibles. Dès lors, les histoires de la défaite n'ont-elles pas eu tendance à faire le procès de la France des années 1930 à partir du résultat de la confrontation franco-allemande ? L'avantage des historiens étrangers, invités ici, est de poser un regard distancié sur l'histoire française, renouvelant ainsi en partie l'étude de cette période, sur le plan de la stratégie et des opérations militaires comme sur celui de l'environnement de la défaite (rôle de l'Empire, sort des réfugiés, etc.). L'ambition du Centre d'études d'histoire de la Défense, en réunissant ces textes, est de porter à la connaissance du public français ces résultats de la recherche anglo-saxonne et allemande. Leurs conclusions surprendront plus d'un lecteur et mettront à mal bien des idées reçues...

04/2010

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Religion

Au péril des guerres de Religion. Réflexion de deux historiens sur notre temps

A la lueur des événements dramatiques récents, deux historiens se replongent dans l’histoire des Guerres de religion du XVIe siècle pour en tirer des leçons éclairantes. Si les ressorts de Daech et des terroristes cherchent à provoquer une nouvelle forme de guerre de religions, les auteurs refusent fermement tout amalgame, mais aussi toute ambiguïté entre terrorisme et Islam. Loin de tenir les attentats pour des épiphénomènes de l’anticolonialisme, du tiers-mondisme, du racisme, des problèmes de banlieue ou des relations internationales, ils considèrent avec sérieux la dimension eschatologique du projet théologico-politique des assassins. Quelle place accorder encore au rire et à la communication dans un contexte traumatique, tant au 16e siècle qu’au 21e ? Comment enseigner le fait religieux aujourd’hui ?

05/2015

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Non classé

Ne pas finir. Dialogue de deux historiens à propos de L'écharpe rouge

La lecture partagée de L'écharpe rouge d'Yves Bonnefoy, dernière oeuvre - en prose - d'un grand poète, est la source de ce livre. Le dialogue qu'ont conduit les deux auteurs est ne´ d'une double énigme, qui les a doublement intrigués. Ils ont, d'une part, rencontre´ l'énigme d'un ouvrage tout a` la fois testamentaire et inaugural, sans cesse saisi et transporte´ par l'énergie d'un recommencement. D'autre part, parmi les multiples entrées offertes au lecteur par Bonnefoy, ils ont été´ confrontes a` l'énigme d'une enquête menée par un narrateur a` la recherche d'une image qui retiendrait en elle le chiffre d'une vie (et qui rend peut-être compte de l'intimité´ contrariée du poète avec la psychanalyse). Cette enquête, ils l'ont vite découvert, lève sur son passage d'innombrables autres images et d'autres écrits eux mêmes hantés par l'image introuvable. C'était la` se retrouver au coeur du problème de l'image, tel que Bonnefoy n'a cessé´ de le penser et de l'écrire, aussi bien dans son oeuvre poétique que dans ses textes théoriques ou historiques. Autre entrée peut-être plus surprenante, le dialogue a permis de mesurer a` quel point des notions comme celles de présence ou de finitude, si familières a` l'auteur de L'écharpe rouge, s'ouvraient, par leur étonnante fécondité´ historiographique, aux attentes de deux historiens de l'expérience. Réunies autour d'une lecture qui n'est pas seulement celle d'un livre mais d'une oeuvre entière, les deux voix de ce dialogue voudraient aussi inciter qui les lira a` faire l'expérience sans fin des figures de soi autour desquelles s'enroulent les écharpes rouges d'Yves Bonnefoy. Pierre-Antoine Fabre, directeur d'études a` l'EHESS Christian Jouhaux, directeur de recherche émérite au CNRS, directeur d'études a` l'EHESS

10/2023

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Sciences politiques

Sommes-nous tous des descendants de Kimpa Vita ? Une question aux historiens congolais

Pourquoi les Congolais s'obstinent-ils à ressasser qu'ils sont des descendants de Kimpa Vita, alors que cette dernière n'a rien à voir avec les développements sociopolitiques de l'actuelle République démocratique du Congo ? Cet ouvrage démonte un "mensonge politique" répandu dans la société congolaise au grand mépris de l'histoire ; car il y a un paradoxe à vouloir s'approprier le mérite et les honneurs de ce grand personnage historique, alors qu'on n'appartient à sa descendance ni de près ni de loin. L'héritage de Kimpa Vita n'est pas comme celui du poète grec Homère, dont nombre de cités antiques revendiquaient la citoyenneté à cause de ses prouesses littéraires. Certains Congolais se considèrent sans gêne ni honte comme descendants de cette héroïne Ne-Kongo : une imposture !

03/2021

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Exégèse

Les nouveaux mystères de la Bible. Racontés par des historiens, archéologues, scientifiques, théologiens

Les nouveaux mystères de la Bible racontés par des historiens, archéologues, scientifiques, théologiens. Avec plus de quatre milliards d'exemplaires vendus dans le monde, la Bible fascine et attire, mais que savons-nous réellement à propos de ce livre et de son contenu ? Les découvertes archéologiques et scientifiques les plus récentes éclairent d'un jour nouveau nombre d'épisodes du récit biblique, répondant à certaines questions et en posant de nouvelles. Dans ce livre aussi clair qu'accessible, les plus éminents archéologues, historiens, chercheurs et théologiens partagent avec nous leurs dernières découvertes majeures, et mettent tout leur savoir à notre disposition pour nous aider à percer les énigmes de la Bible. De Moïse recevant les Dix Commandements et les plaçant dans l'Arche d'alliance à la quête du Saint-Graal - la coupe dans laquelle Jésus but lors de la Cène -, des miracles du Christ aux apparitions de la Vierge à Fátima, au Portugal, sans oublier la puissance du roi Salomon ou le Saint-Suaire de Turin, Les Nouveaux Mystères de la Bible nous entraînent dans un voyage captivant aux sources de l'humanité.

11/2022

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Ouvrages généraux et thématiqu

Maîtriser le temps et façonner l'histoire. Les historiens normands au Moyen Age

Orderic Vital, Robert de Torigni, Aimé du Mont-Cassin ou Dudon de Saint-Quentin : tous ces auteurs médiévaux, et d'autres, sont au fondement de notre connaissance de l'histoire de la Normandie au Moyen Age. Mais peut-on vraiment toujours leur faire confiance ? Avec quelles précautions doit-on les aborder ! C'est en plongeant dans les cabinets de travail et en étudiant les sources et les méthodes des auteurs médiévaux que les participants du colloque de Cerisy-la-Salle de 2019 ont proposé de répondre à ces questions. Fruit d'une rencontre internationale, cet ouvrage propose d'explorer l'ensemble des mondes normands (Normandie, files Britanniques, Méditerranée) sur un temps long (Xe-XVe siècle) à travers ceux qui en ont forgé les mythes et écrit l'histoire au Moyen Age.

05/2022

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Histoire des idées politiques

La violence politique vue par les historiens du Moyen- à l'Extrême-Orient

Dans l'imaginaire européen subsistent des relents de l'orientalisme dénoncé par Edward Said, avec à la clé une dichotomie implicite entre, d'un côté, un " Moyen-OrientA " volontiers perçu comme le terrain par excellence de la violence politique, voire comme le foyer de fanatismes congénitalement dressés contre toutes les valeurs les plus chères à l'Occident et, de l'autre, un " Extrême-OrientA " où tout ne serait qu'ordre et beauté, luxe, calme et prospérité. Or, ces deuxA représentations opposées relèvent pourtant d'un même type de fantasmagorie dont cet ouvrage, fruit d'un colloque qui s'est tenu en 2022 au Collège de France, se propose de montrer le caractère anhistorique et idéologique. Un premier colloque (juin 2019) avait déjà tenté de montrer l'illusion d'optique et les préconceptions orientalistes qui font encore croire à une Chine " harmonieuse ", à un Japon " esthétique " ou à une Inde " non violente ". A A AA l'inverse, l'Orient arabe apparaît aujourd'hui comme une " terre de sangA " d'où rayonne la violence sous forme de terrorisme dans les autres régions du monde. Les événements récents montrent bien que ce n'est pas une réputation usurpée. Pourtant la violence n'est pas innée dans cette région mais le produit d'une série de facteurs dont la convergence aboutit à la constitution de systèmes autoritaires de plus en plus conservateurs et kleptocratiques, jouant sur l'antiterrorisme pour justifier la répression des oppositions. Or, ce diagnostic porté sur l'Orient " moyenA " n'épargne pas totalement l'Orient " extrême " qui donne à première vue l'impression d'un monde relativement moins agité et plus prospère. A quel prix certains poids lourds de la région, à commencer par la Chine, maintiennent-ils sur leur population, notamment leurs minorités, un semblant d'ordre et de stabilité?

02/2024

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Sciences historiques

Les ruses de l'historien. Essais d'Afrique et d'ailleurs en hommage à Jean Boulègue

Déjouer les arrière-pensées et les silences de la production d'écrits ; interroger les conflits de narration que suscite le recours à l'oralité ; reconnaître les vérités de la mémoire ou surprendre son pouvoir d'occultation ; percer les écrans de censure et de représentation : telles sont les ruses que déploie l'historien dans son travail quotidien. Parce que l'Histoire se joue de ceux qui la reçoivent ou la scrutent, la ruse est une qualité cardinale de l'enquête historienne. Et sa nécessité est peut-être plus grande encore lorsqu'il s'agit de l'histoire de l'Afrique, enrobée de biais, de préjugés et de représentations faussées. Les enquêtes réunies dans ce livre, qui vont de l'Afrique ancienne au monde contemporain, du terrain à la bibliothèque, du document au récit, s'emploient au décryptage du passé, attentives à la variété des sources, aux rapports du pouvoir et de l'écrit, aux formes de la transmission, à l'historiographie. Jean Boulègue, à la mémoire de qui ce livre est dédié, était professeur d'histoire de l'Afrique à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il a laissé, chez tous ses amis, élèves et collègues, le souvenir et le modèle d'une intelligence pénétrante, précise et rusée du passé et du monde.

07/2013

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Histoire ancienne

Les silences de l'historien. Oublis, omissions, effets de censure dans l'historiographie antique et médiévale

Dans l'écriture de l'histoire, les mots ne sont pas seuls porteurs de sens, les silences aussi peuvent être signifiants : personnages oubliés, événements occultés, informations tronquées ou censurées – telles sont les zones aveugles, les non-dits sur lesquels se sont interrogés les auteurs des douze articles composant ce recueil consacré à l'historiographie antique et médiévale, en langues grecque et latine, du Ve siècle av. J.-C. à l'époque des Croisades. L'objectif de cette enquête collective est de mettre en évidence les raisons politiques ou religieuses, éthiques ou esthétiques qui peuvent expliquer ces blancs, dont la détection et l'interprétation sont riches d'intérêt, puisqu'ils contribuent à la construction de l'objet historiographique et participent à l'élaboration du sens – qu'il s'agisse de lacunes imputables au simple désintérêt, à l'ignorance, ou au contraire d'omissions très concertées, obéissant à une stratégie délibérée d'occultation. Le présent volume entend ainsi apporter sa contribution à l'établissement d'une cartographie des savoirs dans les mondes antiques et médiévaux, et offrir une réflexion sur le travail de mémoire et de (re)construction du passé propre à toute entreprise historiographique.

01/2019

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Critique littéraire

Histoire romaine. Livres 50 et 51, Edition bilingue français-grec ancien

L'oeuvre de Dion Cassius, source capitale pour les historiens de la Rome antique, paraît enfin dans la Collection des Universités de France, avec un premier volume contenant les livres 50 et 51, consacrés à la bataille d'Actium, à la campagne d'Egypte et au début du principat d'Auguste. Le témoignage de cet historien, sénateur romain de langue grecque, est unique pour comprendre le passage de la République romaine à l'Empire.

01/1991

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Histoire de l'Eglise

Communio N° 274-275, mars-avril 2021 : L'église cathédrale

La place de l'"église cathédrale" a suivi la montée en puissance du siège épiscopal dans la chrétienté occidentale. Monument axial de la cité pendant des siècles, elle a perdu ce rôle au XIXe siècle, pour devenir objet de patrimoine. Le récent incendie de Notre-Dame de Paris et l'émotion qu'il a suscitée ont conduit à réévaluer le statut de l'église cathédrale : des historiens, des architectes, un historien de l'art contribuent à réviser le dossier.

04/2021

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Critique

Le passé sous les yeux. Chateaubriand et l'écriture de l'histoire

Chateaubriand a développé tout au long de sa vie une écriture plurielle de l'histoire, largement inspirée de nombreux travaux d'historiens dont il fut le lecteur et le contemporain. Bien qu'il ait prétendu tardivement ne pas " être historien ", il a été à la fois un penseur majeur de l'histoire et un observateur critique des sciences historiques en France. Ce livre off re une analyse de la situation particulière de l'écrivain en contexte. Apartir d'une étude détaillée de ses oeuvres (essais, voyages, épopées, pamphlets et mémoires), Jacob Lachat explore les multiples formes que revêt l'idée d'histoire chez Chateaubriand, mais aussi les enjeux esthétiques, politiques et épistémologiques qui ont nourri, durant la première moitié du XIXe siècle, la plupart des réfl exions sur les modes de représentation du passé et l'attestation de la vérité historique. Ce faisant, il interroge le regard que l'auteur porte sur les historiens de son temps. Parce que Chateaubriand a souvent exprimé son tiraillement entre des modèles historiographiques anciens et modernes, sa conception de l'histoire permet de jeter un éclairage oblique sur une période charnière qui connaît l'émergence de nouvelles façons de penser le rôle de l'historien et les contours du savoir historique.

05/2023

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Histoire internationale

La représentation du sujet noir dans l'historiographie colombienne. Le cas de Carthagène des Indes (1811-1815)

Quelle est l'image de la population noire dans le récit historique des Indépendances en Amérique latine et comment cette image a-t-elle été construite ? Cet essai montre, à partir du cas colombien, quelle représentation des Noirs a été fabriquée par ses historiens du XXe siècle, et interroge la contextualisation des discours historiques, la relation entre récit historique et parcours de l'historien, et les conséquences des discours historiques dans l'ordre du politique comme des représentations socio-raciales.

02/2015

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Ouvrages généraux

Après l’Abolition. Les fantômes noirs de l’esclavage

Suivant cette intuition forte, l'historien Kris Manjapra examine dans un essai important comment les esclaves africains ont été dépossédés par les mouvements mêmes qui étaient censés les libérer. Selon lui, en se préoccupant seulement de la question des abolitions et non de leur mise en oeuvre, les historiens ne racontent que la moitié de l'histoire. Grâce à un travail de première main, l'auteur analyse les politiques établies en Europe et aux Amériques, qui dédommagent les planteurs plutôt que les affranchis ou, comme en Haïti, qui imposent le fardeau de la dette pour prix de la liberté. L'historien insiste sur la façon dont les esclaves, loin de rester passifs, ont pris en main leur destinée et travaillé à leur propre libération. La question si sensible des réparations est au coeur de ce livre en quête de justice.

01/2023

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Histoire de France

Ogun s'en va-t-en guerre 1936-1946. Mémoire de jeunesse & quelques précisions de l'historien

Un curieux dialogue s'instaure entre un petit garçon demeurant en Guadeloupe et un historien, OGUN, encore lui mais plus vieux de quelques décennies. La guerre sévit en Europe et en Asie, au Pacifique, tandis que les U-Boote croisent en mer des Caraïbes, au large des îles de l'arc oriental : Guadeloupe, Dominique, Martinique, Sainte-Lucie, Saint-Vincent... et que les sous-mariniers allemands se nourrissent d'ignames pakala... OGUN, cet enfant profondément marqué par la guerre, raconte ce qui se passe autour de lui de 1936 à 1946. Il parle de ses parents, de sa grand-mère de Sainte-Anne, de son grand-père et de ses oncles journalistes à Pointe-à-Pitre, de son parrain Duquesne GUSTAVE, ingénieur, opposant farouche au régime de Vichy. Les propos de l'historien, en contrepoint, complètent et précisent l'évocation de ces personnages qui apparaissent durant cette période de guerre : Lénis BLANCHE, poète, philosophe et journaliste, Henri JEAN-LOUIS Jeune dit BAGHIO'O, magistrat à la retraite, Rosan GIRARD, le maire du Moule, les gouverneurs SORIN et BERTAUT, Clovis BEAUREGARD et Rémi NAINSOUTA qui participent aux travaux de la Commission des Caraïbes... L'enfant et l'historien, la guerre terminée, s'unissent pour analyser et déplorer, preuves à l'appui, la volonté gouvernementale et le contexte international qui ont conduit, à l'Assemblée nationale, au rapport d'Aimé CESAIRE et à l'adoption de la loi d'Assimilation du 19 mars 1946.

01/2016

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Géopolitique

Un historien des relations internationales dans la Cité. Mélanges offerts à Sylvain Schirmann par ses anciens élèves...

Professeur des Universités en histoire des relations internationals contemporaines à l'Université Paul Verlaine de Metz puis à Sciences Po Strasbourg, Sylvain Schirmann a marqué, par son enseignement, des générations d'étudiants : ceux, bien sûr, de la faculté d'histoire de Metz, de l'Institut des hautes études européennes et de l'Institut d'études politiques de Strasbourg, mais aussi ceux de l'Ecole nationale d'administration ou de l'Université du Luxembourg, ainsi que les élèves des deux campus - de Bruges et de Natolin - du Collège d'Europe. Tous ont été frappés par le charisme, la clarté et la force de conviction de Sylvain Schirmann. Tous ont été impressionnés par sa capacité à traiter de thèmes très variés, révélateurs de sa curiosité intellectuelle comme de son refus de se limiter à ses sujets de prédilection. Tous ont été sensibles à sa façon de problématiser ses cours et, dans le même mouvement, d'en décrypter les lignes de force. Tous ont été convaincus par sa lecture fine et saillante des relations internationales, par ses démonstrations, fondées sur de vastes lectures et une magistrale connaissance des sources d'archives. Tous ont eu la certitude de suivre les cours d'un grand prof ! Au moment même où Sylvain Schirmann fait valoir ses droits à la retraite, ses anciens thésards ont voulu lui rendre hommage à travers ce volume collectif investissant des thèmes qui lui sont chers. La quinzaine de contributions réunies ici s'ouvre sur l'itinéraire de cet historien passionné, rappelée par Marie-Thérèse Bitsch. Suivent des articles qui s'articulent autour de quatre grands axes : le rôle et l'action des syndicats en France et en Allemagne ; les voies multiples de la coopération et de la construction européennes ; les relations de l'Europe communautaire avec ses voisins proches ; enfin, le role des confrontations, des émotions et des mentalités collectives dans les relations internationales.

10/2022

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Beaux arts

Argan et Chastel. L'historien de l'art, savant et politique, Textes en français et en italien

Le savant peut-il s'engager en politique ? Giulio Carlo Argan (1909-1992) et André Chastel (1912-1990) en étaient convaincus. Dans l'Europe ravagée de l'après-guerre, ils comprirent que le patrimoine artistique ne survivrait qu'au prix d'une politique volontariste, soutenue par l'opinion publique éclairée. C'est pour porter ce combat qu'ils consentirent à descendre dans l'arène publique, Argon comme maire de Rome et sénateur et Chastel avec sa fameuse tribune dans Le Monde. Les textes réunis id sont issus du colloque accueilli à Rome en mars 2012 par la Villa Médicis et l'Accademia dei Lincei. Inscrits dans le sillage de Max Weber, ils explorent un aspect méconnu du rôle politique joué par les historiens de l'art au cours du XXe siècle. Outre Argan et Chastel, l'évocation de Venturi, Malraux, Ragghianti, Picon, Zeri, Girard et Spadolini, a fait ressurgir cette période où l'art occupait une place centrale dans le débat public. Loin d'apparaître comme un supplément d'âme relevant du divertissement, la culture artistique était alors considérée comme l'une des conditions de la pensée, éclairant la compréhension sensible du monde, la conscience critique et, in fine, l'exercice de la citoyenneté. Aujourd'hui en quête d'un nouveau souffle, notre politique culturelle peut certainement s'inspirer du combat mené par ces savants. Elle retrouvera ainsi le fil de ce qui, naguère, désignait l'olium, le "riposo attivo" des Anciens. Il permettait aux hommes libres d'établir avec la connaissance et l'art, une relation empreinte de patience, de profondeur, de gratuité, de contemplation, où la recherche du plaisir s'accordait avec la construction de soi. Dans une époque qui parait entièrement dédiée au technicisme, à l'économie et à l'immédiateté, h démocratisation de l'accès au savoir sur l'art, notamment grâce à l'éducation, offre donc une résistance précieuse. Exhumer l'atium peut nous aider à redonner sens à la culture en sollicitant des valeurs inséparables de la conscience humaine comme de la démocratie. La publication de ces actes a reçu le soutien de l'Institut national d'histoire de l'art, de l'EPHE (Histara EA 4115) ainsi que de l'Académie de France à Rome.

03/2014

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Littérature francophone

XIXe siècle. Les oeuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. Partie 2

XIXe siècle. Les oeuvres et les hommes. T. 2 / par J. Barbey d'Aurevilly Date de l'édition originale : 1860-1902 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Histoire contemporaine

Jules Puech. Sur les traces de Flora Tristan

On a vite oublié que, quatre ans avant Marx, une femme avait poussé le cri de ralliement : "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous". Jules Puech, intellectuel pacifiste et internationaliste, fut en quelque sorte "le découvreur" de Flora Tristan, en contribuant à re-diffuser, dans le cadre de l'histoire ouvrière, la pensée de cette pionnière et inventrice du socialisme féministe. Cette double biographie croise les destins de l'historien Jules Puech (1879-1957) et de Flora Tristan (1803-1844), dont il fut le premier biographe. Máire Cross suit les étapes de la carrière d'historien de Jules Puech, depuis son doctorat sur Proudhon et le mouvement ouvrier internationaliste jusqu'à la découverte d'archives de la militante et la publication de sa biographie en 1925. Le récit du long "compagnonnage" de Jules Puech avec Flora Tristan repose sur de nombreuses archives inédites de la famille Puech, en particulier l'abondante correspondance de l'historien avec ses proches. L'ouvrage jette un pont entre différentes générations de militants et d'historiens et nous permet de mieux comprendre la complexité des activités militantes dans les trois mouvements, toujours en évolution, que sont le féminisme, le pacifisme et le socialisme.

01/2023

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Sciences historiques

Femmes et pouvoirs. Flux et reflux de l'émancipation féminine depuis un siècle

L'égalité des sexes est inscrite dans les principes et dans les lois. Les femmes ont conquis des droits, se sont taillé leur place dans les mondes des sciences et des arts, de l'éducation, de l'administration, de la politique et des affaires. Il est vrai que l'historien constate des progrès notoires, mais il observe aussi la fragilité des acquis. Les pionnières restent souvent seules et incomprises. Les mentalités évoluent lentement. Les préjugés s'effondrent moins vite que les empires. Et ainsi, la longue marche des femmes pour être reconnues dans la société est toujours inachevée, toujours à reprendre. Or, ce labeur sans cesse repris intéresse à plus d'un titre l'historien : parce qu'il fait partie de l'histoire des idées, que le sort de la moitié de l'humanité ne peut échapper au regard critique. Mais aussi parce que les revendications féministes inscrivent un nouvel intérêt dans la façon d'écrire l'histoire, par une contestation de l'historiographie dominante masculine. C'est précisément pour s'ouvrir davantage à cette réflexion qu'un groupe d'historiens a pris l'initiative de convoquer des spécialistes de disciplines variées, historiens, juristes, sociologues, théologiens, femmes et hommes d'horizons philosophiques différents, pour étudier la place des femmes dans la société depuis un siècle et, plus spécifiquement, pour analyser la place des femmes face aux pouvoirs.

01/1992

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Critique littéraire

Les origines tragiques de l'érudition. Une histoire de la note en bas de page

Le texte persuade, les notes prouvent. Telle est, pour la tradition, la double dimension de l'écriture de l'histoire. Mais qui donc a inventé la note en bas de page ? A la fois forme littéraire du savoir et déchet qui déforme le récit romanesque de l'historien, la note en bas de page raconte souvent l'autobiographie refoulée des savants. En retraçant l'évolution de la note ne bas de page, Anthony Grafton veut comprendre le destin de l'érudition moderne en proposant une histoire générale des savoirs écrits. Il veut découvrir où, quand et pourquoi les historiens ont adopté la forme spécifique d'architecture narrative qui est la leur aujourd'hui. Arme des pédants, plaie des étudiants, bête noire des " nouveaux " historiens émancipés, la note en bas de page apparaît dans ce livre comme une ressource propre, riche d'une histoire surprenante. Avec humour, Anthony Grafton montre combien les bas de page racontent les laboratoires occultes du savoir. Il propose ainsi une encyclopédie de l'incongru autant qu'une satire de la bêtise moderne. Ensuite, plus gravement, l'auteur s'interroge les moyens de faire preuve de la vérité en histoire, et donc sur la fausseté possible des affirmations de l'historien : on assiste alors, par notes interposées, à la guerre des sources et à la revanche des archives. Parmi les héros de cette histoire : Athanasius Kircher, Pierre Bayle, Edward Gibbon, les philosophes Hume, Kant, Hegel, et Léopold von Ranke, le brillant historien allemand, souvent crédité, à tort, d'être l'inventeur de la note érudite moderne. Truffé d'intrigues, d'indices et de révélations inattendues, ce livre introduit à l'analyse intellectuelle des " bas de page ", une histoire qui fut souvent reléguée dans les arrière-cours et les arrière-pensées de l'histoire littéraire de l'esprit humain.

07/1998