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Littérature française

Gaspard au pays des Soviets

... Pour financer le voyage, La Démesure eut l'idée géniale de créer un nouvel impôt local qui serait prélevé sur la culture des topinambours. Il l'appela : TAXE TOPINE Ou "Taxe en vue de développer l'amitié indéfectible entre les peuples et de soutenir la recherche sur les productions naturelles susceptibles de fermentation et de distillation" ... Cette taxe, illégitimement revendiquée par les plus grands économistes internationaux, était destinée, en fait, à financer un jumelage entre un petit village d'Auvergne et un autre village, tout aussi microscopique, Golonivo en Russie. Pour beaucoup de participants à cette aventure ce sera le premier grand grand voyage en avion. Passé cette épreuve, le séjour, agrémenté de visites déconcertantes et inoubliables, va créer entre les deux communautés, malgré un froid glacial, des liens indissolubles. Mais ce jumelage va se terminer de façon totalement inattendue puisque le Curé du village, membre de la délégation auvergnate, va tomber amoureux de la plus grande chanteuse russe de tous les temps : La Prima donna Alla Pougatcheva ! Dans ce petit livre, écrit sur le ton humoristique et célébrant toujours son Livradois natal, Philippe Russias a voulu retrouver les personnages hauts en couleur de son premier roman La maison du Gagarine pour les transporter loin de chez eux, dans un bain russe ou dans un char d'assaut T34.

07/2012

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Littérature Italienne

Q. L'oeil de Carafa

Anno Domini 1555 : soulèvements contre les empires, révolte contre la papauté, rebellions paysannes, hérésies... Dans cette Europe en pleine fermentation, un même espoir unit le rêve communautaire de Thomas Müntzer et les visions des anabaptistes : celui d'ouvrir une brèche dans l'alliance diabolique qui unit tous les Grands de ce monde, les rois, les papes et les " nouveaux " chrétiens de Luther. Au centre de toutes ces batailles et insurrections, dans cette foule d'illuminés, d'usurpateurs et d'esprits éclairés, un capitaine aux mille noms, ex-étudiant en théologie, et son ennemi, Q, oeil et espion du Grand Inquisiteur, le futur pape Carafa, se livrent un combat sans merci dans lequel tous les coups sont permis. De l'Allemagne à l'Italie, en passant par la Hollande et la Suisse, les deux antagonistes se poursuivent pour se retrouver à Venise, porte de l'Orient, et dévoiler enfin l'énigme de leur identité. Le talent des quatre auteurs mystérieusement dissimulés derrière le pseudonyme de Luther Blissett a été reconnu par d'innombrables lecteurs, qui ont fait de ce livre un nouveau classique du roman historique d'aventures. Publié dans 30 pays, ce fut le dernier acte de ce collectif subversif qui a disparu de la scène littéraire pour renaître sous le nom de Wu Ming, " sans nom ", en chinois mandarin. Préface inédite de Wu Ming. Traduit de l'italien par Nathalie Bauer.

06/2021

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Récits de voyage

Les Empires de l'Indus. L'histoire d'un fleuve

Tour à tour victimes, durant les soixante dernières années, de la violence de dictateurs militaires, puis enragés ou trompés par la manipulation de la religion par l'Etat, les Pakistanais sont maintenant terrorisés par la "guerre au terrorisme" menée par l'Occident. Pourtant le Pakistan ne se résume pas à la somme de ses généraux et de ses jihadistes. La vallée de l'Indus a connu une fermentation politique, religieuse et littéraire ininterrompue, qui se compte en millénaires ; une histoire que les Pakistanais partagent avec les Indiens et les Tibétains. Ces chroniques, ces souvenirs et ces mythes enchevêtrés, constituent l'héritage des peuples qui vivent aujourd'hui dans la vallée de l'Indus. Ce livre raconte un périple, une remontée géographique et historique, de la bouche à la source, de la naissance du Pakistan à Karachi à celle du fleuve au Tibet, des millions d'années auparavant. Au cours de son histoire, l'Indus aura porté plus de noms que ses habitants n'auront supporté de dictateurs. Le fleuve a conféré une logique à mes explorations ; il est au coeur de ce livre parce qu'il pénètre la vie des peuples qui résident sur ses rives à la manière d'un charme. Des déserts du Sind aux montagnes du Tibet, l'Indus est révéré par des paysans et honoré par des poètes ; plus qu'aux prêtres ou aux politiciens, c'est à l'Indus que va leur vénération.

02/2011

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Jardinage

Le guide terre vivante - composts & paillages. Recyclez vos biodéchets pour nourrir la terre

Rien ne se jette, tout se transforme ! LE guide des "bonnes pratiques" pour valoriser efficacement tous les biodéchets de la maison et du jardin. Un guide des "bonnes pratiques" pour valoriser efficacement tous les biodéchets de la maison et du jardin (déchets de cuisine, produits de la tonte, de la taille, litières de toilettes sèches...). Rien ne se jette, tout se transforme... La nouvelle édition d'un ouvrage considéré comme la bible du compostage et du paillage ! Le guide de réemploi de tous les déchets domestiques (de la maison et du jardin). Tous les déchets de la cuisine, les vieux papiers, mais aussi les tontes d'herbes, le bois et les feuilles mortes, le broyat des tailles jusqu'aux déchets des toilettes sèches, seron soit compostés soit utilisés en paillis. La nouvelle édition de cet ouvrage initialement paru en 2013 (15000 exemplaires vendus), considéré comme la bible des composteurs, comprendra un nouveau chapitre sur le bokashi (qui n'est pas du compostage à proprement parler, mais une fermentation lactique). Y seront aussi développés quelques autres modes de recyclage des déchets verts. De petites adaptations et des corrections seront apportées au fil du texte, ainsi que de nouvelles photos, plus actuelles. L'organisation du livre sera repensée (on commencera par le paillage). Les chiffres seront actualisés, ainsi que le contexte juridique qui va changer puisque obligation de valoriser tous les déchets organiques à partir de 2023.

03/2022

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Guides gastronomiques

Noma 2.0 : Végétal, forêt, océan

Le restaurant Noma publie son nouveau livre en sortie mondiale, Noma 2. 0 : Végétal, Forêt, Océan. Cet ouvrage célèbre la nouvelle ère du restaurant Noma. Il reflète de page en page le génie créatif de René Redzepi et son équipe de chefs à travers récits et photos inspirants. Ce livre rassemble les plats emblématiques servis au Noma 2. 0 et présente tous les ingrédients et éléments essentiels. En 2017, René Redzepi ferme l'un des restaurants les plus influents du monde. Ouvert à Copenhague en 2003, Noma était un pionnier de la "Nouvelle Cuisine Nordique" , élu "Meilleur restaurant au monde" à quatre reprises. En février 2018, un lieu complètement réinventé voit le jour, dans un autre quartier de Copenhague : Noma 2. 0. Le nouveau restaurant puise son inspiration dans les voyages autour du monde de René Redzepi, tout en étant très attaché aux ingrédients locaux et à la fermentation (processus indissociable du Noma). Le tout est guidé par un très grand respect de la saisonnalité. Aussi est-ce au gré des saisons que le menu évolue : le Végétal au printemps/été, la Forêt en automne, l'Océan en hiver. Dans Noma 2. 0, René Redzepi présente aux lecteurs les photos et récits de près de 200 plats phares. Le livre s'articule autour des trois saisons et met en lumière les menus des quatre dernières années. Il lève le voile sur certains des plats qui ont surpris, régalé, bousculé et oeuvrent à créer une expérience gastronomique inédite. Il célèbre également l'effort collectif de tous les chefs, agriculteurs, cueilleurs, artisans, architectes, designers qui ont contribué à la nouvelle incarnation du restaurant.

11/2022

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Histoire de la gastronomie

Cuisine et spiritualité. Récits de chefs, moines, cueilleuses et bouddhistes zen

" Quand la salle à manger s'est éteinte, j'ai redécouvert le pouvoir de la cuisine en tant que langage " , raconte Daniel Humm, un des plus grands chefs du monde. La pandémie, mais aussi la crise climatique et de manière générale, la faillite de notre système agroalimentaire ont incité de nombreux cuisiniers - de Massimo Bottura à Alain Ducasse - à repenser leur métier et la manière dont nous nous nourrissons. En tendant l'oreille, nous pourrions entendre le murmure d'une tomate et s'en inspirer, d'après le Japonais Toshio Tanahashi, surnommé the Veg Whisperer et consultant d'enseignes étoilées ; aussi puissant que délicieux, le rituel du thé au lotus serait un symbole de l'éveil de notre conscience, selon la nonne-philosophe et cuisinière coréenne Jeong Kwan... Ainsi la cuisine se transforme en un langage universel qui relie, à travers de nombreux rites, les hommes à la nature, les vivants à l'au-delà, le passé à l'avenir, des cultures que tout semble opposer. A travers des pratiques comme la cueillette sauvage, la méditation, la fermentation ou le baru gongyang, ce repas rituel des bouddhistes zen coréens ; en passant de Paris à Séoul, de New York au Jura suisse ; d'une fricassée de shiitakés légèrement caramélisés à un sorbet vert émeraude aux feuilles de poivre sansho, ce livre nous fait pénétrer dans les cuisines de plusieurs figures culinaires et spirituelles, d'hier et d'aujourd'hui, ces ambassadeurs qui se sont donné pour mission de redonner un sens à notre alimentation. Nourrir le ventre ainsi que l'âme, allier engagement et don de soi.

11/2023

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Economie

Bièronomics. L'histoire économique mondiale à travers la bière

Bièronomics couvre l'histoire mondiale à travers le prisme de la bière, examinant le rôle qu'a joué la taxation de la bière et dessinant le paysage dans lequel s'inscrivent des marques notables aussi bien que les tendances et goûts des consommateurs. On parle peu de l'influence exercée par la bière sur le monde et de la myriade de façons dont elle a façonné son cours. Bièronomics couvre l'histoire mondiale à travers le prisme de la bière, dessinant le paysage dans lequel s'inscrivent marques célèbres, tendances et goûts des consommateurs. L'ouvrage se penche sur les événements charnières qui ont fait évoluer le secteur brassicole. Son ingrédient majeur, le houblon, fut utilisé par la Ligue hanséatique pour asseoir sa domination des exportations à Hambourg et à Brême au XVIe siècle. A la fin du XIXe siècle, la fermentation basse donna le jour à la lager industrielle. Au fil du XXe siècle, les innovations techniques en matière d'embouteillage, de réfrigération et de publicité télévisée ouvrirent la voie à la consolidation et à l'accaparement du marché par des macrobrasseries telles qu'Anheuser-Busch aux Etats-Unis et Artois en Belgique. Nous sommes à présent entrés dans l'âge de l'intégration mondiale - la multinationale AB InBev empoche à elle seule 46 % des profits brassicoles mondiaux -, mais une contrerévolution est en marche, fomentée par de petites brasseries artisanales indépendantes, tant aux Etats-Unis et en Belgique qu'ailleurs de par le monde. Bièronomics dévoile ces tendances, révélant pourquoi vous trouvez telles marques et sortes de bière dans les rayons de votre supermarché ou au bar du coin.

02/2019

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Santé, diététique, beauté

Comment se soigner avec le chocolat

Connaissiez-vous le nectar des dieux que les Mayas préparaient avec les fèves de cacao pour les préliminaires du mariage ? Saviez-vous que Cortés, sous Charles V en 1528, découvre le cacao et son importance, mais garde cette découverte pour lui ? Cinquante ans plus tard des cargaisons arrivent en Europe. Connaissiez-vous le cacaotier ? Il peut atteindre 15 mètres de hauteur. Saviez-vous que chez les Mayas, le défunt est accompagné de cacao Pour son voyage vers l'au-delà. Saviez-vous que la "drogue" la plus réclamée, la plus consommée de nos jours, ce n'est pas la cocaïne, ni le cannabis, ni même le tabac ou les alcools. C'est le chocolat ! Connaissez-vous la matière grasse extraite de la pâte de cacao solubilisée ? Connaissez-vous le taux de sodium et de magnésium dans le chocolat ? Peu de sodium et plus de la moitié des besoins quotidiens en magnésium dans 100 g de chocolat noir. Connaissez-vous le chocolat spécial plaisir-bien-être riche en Omega 3 ? Savez-vous qu'un chocolat qui est riche en fibres alimentaires est bon pour réguler votre transit intestinal ? Savez-vous qu'avec un carré d'Omégachoco vous vous libèrerez des addictions communes chaque fois que vous aurez envie de : tabac, alcools forts et même haschisch ? Savez-vous différencier le vrai chocolat du faux ? Savez-vous que 4 carrés d'Omégachoco par jour stimulent votre mémoire, votre coeur, vos réflexes et votre bien-être ? Savez vous que 2 carrés de chocolat noir par jour peuvent réduire votre tension artérielle ? Le professeur Henri Joyeux est chirurgien cancérologue et chirurgien des hôpitaux. Il enseigne à la faculté de médecine de Montpellier. Jean-Claude Berton, maître artisan chocolatier et chercheur depuis 20 ans sur les fermentations, les antioxydants et les omégas 3 a mis au point l'OMEGACHOCO, un chocolat biologique riche en oméga 3 et en fibres.

02/2015

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Religion

L'islam et la croisade. Idéologie et propagande dans les réactions musulmanes aux croisades

Introduction. La Syrie et le Gihâd avant les croisades : De "la terre du gihâd" au gihâd sous-jacent - Le réveil hamdanide - La propagande fâtimide - L'invasion selgûqide. Chap. 1. Premiers tâtonnements (1097-1118) : Le problème et ses difficultés - La peur et la recherche d'un modus vivendi - La réaction piétiste. Chap. 2. L'entrée en scène des souverains (1118-1146) : Traits généraux - Alep : Les années de crise (1118-1125) - Zenki - Les Bürides - Les Fâtimides.
Chap. 3. La Plaque tournante, Nur al-Din (1146-1176) : La signification du changement - Les thèmes : Les thèmes classiques - Thèmes nouveaux : la reconquête et l'unité. - Les moyens et les hommes - Gihâd et orthodoxie - La "propagande extérieure" : Damas - Egypte - Jéziré - Lutte finale et initiatives nouvelles. Chap. 4. L'Apogée, Saladin (1174-1193) : La continuité de l'oeuvre - La campagne pour la réunification : Gihâd - Orthodoxie - La caution du calife - Les répercussions - Propagande des guerres du Sâhil : La fermentation - Les moyens de transmission - Le cadre traditionnel - Controverse théologique et signification de la Croisade.
- Jérusalem et la Terre sainte - Echecs et déceptions. Chap. 5. Détente et opposition (1193-1260) : Coexistence et gihâd - La propagande officielle, prestige et dissimulation : Fidélité à la tradition - Empreinte de la détente - Auto-critique de la dynastie - L'opposition piétiste : Alliance et discorde - L'agitation larvée - Les crises de Jérusalem - Les crises de 1240-1244 - Bilan de l'opposition - La menace mongole.
Chap. 6. Le nouveau Mamlûk (1260-1291) : Les Mamlûks vus par eux-mêmes - 'Ayn Galüt et le gihâd anti-mongol - Liquidation du Sahil - Guerre sainte multiple - Tradition de dynastie et de caste - L'appui religieux - Persécution des minorités - Acre, épilogue ou épisode ? Esquisses pour des recherches futures : La littérature juridique - La littérature épique : "Sirat Delhemma" - "Sirat 'Antar" - "Futuh al-Sâm.

02/1968

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Economie

Wilhelm Röpke, l'autre Hayek. Aux origines du néolibéralisme

Aux côtés de Friedrich Hayek, et avant que Milton Friedman n'imprime son empreinte à partir des années 1960, l'économiste allemand Wilhelm Rôpke (1899-1966, installé à Genève après avoir fui le nazisme, a été l'autre grand fondateur du néolibéralisme. Exploitant de nombreuses archives, cet ouvrage recourt aux outils de l'histoire intellectuelle et transnationale pour proposer une autre lecture d'un phénomène trop souvent encore réduit à ses manifestations les plus contemporaines et les plus anglo-saxonnes, alors qu'il plonge ses racines dans la crise des années 1930 et prend forme en Suisse au lendemain immédiat de la Seconde Guerre mondiale. Loin de l'érudition et de l'anecdote, par-delà le souci de redonner son importance à une figure étonnamment délaissée par les chercheurs, la biographie est ici une démarche de contextualisation visant à expliquer le succès d'un intellectuel autant sociologue qu'économiste. Incontournable en Suisse et en Allemagne, très lié aux nouveaux conservateurs américains, pourfendeur du «collectivisme» sous toutes ses formes, préoccupé du sort de l'Amérique latine et de l'Afrique, publiant dans toutes les langues, Wilhelm Rôpke a incarné la variante néolibérale de l'intellectuel engagé. Au-delà de la dénonciation du keynésianisme, de l'interventionnisme et de l'Etatprovidence, ses écrits et ses réseaux permettent de cerner le néolibéralisme comme un regard global sur le monde, comme une philosophie politique et sociale ambivalente dans son rapport à la modernité, comme une mobilisation de combat et d'influence à l'échelle occidentale. L'écho rencontré par Wilhelm Rôpke illustre la renaissance des idées libérales et conservatrices dans la seconde moitié du xxe siècle et le rôle majeur joué dans leur fermentation et leur diffusion par les intellectuels émigrés d'origine germanique.

05/2015

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Cuisine bio, diététique, équil

Cuisiner sans recettes. Guide de résilience alimentaire

Prendre le temps de cuisiner peut parfois paraître laborieux. Horaire chargé, recette compliquée, ingrédient introuvable pour accomplir le plat de tel ou telle chef réputé.e... le prêt-à-manger semble soudain si simple. Et si on apprenait à cuisiner sans recettes ? Véronique Bouchard nous propose de libérer le créateur culinaire qui dort en nous et d'adapter notre alimentation à la saisonnalité et la disponibilité des aliments. Il est temps de reconquérir notre autonomie alimentaire ! Dans un contexte de changements climatiques, d'épuisement des ressources, de risques de pandémie et d'inégalités sociales grandissantes, il devient urgent de réapprendre à consommer, à cuisiner et à conserver les aliments produits localement. Véritable anti-livre de cuisine traditionnel, Cuisiner sans recettes donne tous les conseils et techniques pour développer de bons réflexes culinaires et favoriser notre résilience alimentaire. Au menu : Les grands principes culinaires pour sortir du prêt-à-penser et du prêt-à-manger, et (re)découvrir les vertus de la saisonnalité, du local et du bio ; Les bases d'une saine alimentation, pour le corps et l'environnement ; Des conseils en matière de congélation, de mise en conserve, de lacto-fermentation et de déshydratation ; L'ABC pour faire pain, kombucha, kéfir, pousses et germinations ; Une cartographie du terroir québécois ; Des variations culinaires autour de 27 thèmes : salades, risottos, tartes, croquettes, crêpes, sauces diverses, pesto, potages, végépâté, muffins, pâtes, sautés, etc. Cuisinier sans recettes pourrait bien être votre dernier livre de cuisine ! Véritable ode aux artisan.e.s qui nous nourrissent, ce guide est l'outil idéal pour développer votre confiance et adapter vos repas au rythme des saisons, tout en contribuant à une culture alimentaire plus écologique, solidaire, résiliente et nourrissante.

02/2021

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Histoire de France

Constant d'Aubigné. Père de Madame de Maintenon

Tout le monde n'a pas la chance - ou la disgrâce - de trouver un biographe de génie. Pour son malheur, Constant d'Aubigné a eu la mauvaise fortune de rencontrer ale sien en la personne de son père qui l'a accablé de sa malédiction en maintes rencontres et singulièrement dans ses Mémoires, où il a voué son fils aux gémonies moins en raison de ses dépotements que pour avoir trahi une cause à laquelle Agrippa d'Aubigné avait consacré le meilleur de son activité au cours de sa longue existence. Le pire est que tous ceux qui se sont depuis intéressés au père de Madame de Maintenon ont adopté la même optique et n'ont voulu voir en lui qu'un abominable renégat. La vérité est moins simple. Certes, Constant d'Aubigné ne saurait passer pour un parangon de vertu. Mais si on le replace dans le contexte où sa vie s'est déroule, on s'aperçoit qu'elle participe du trouble et des désordres où la Noblesse s'est débattue au moment où la Monarchie a commencé à s'affermir et à surmonter la crise déclenchée par les Guerres de Religion. A la lumière de cette évolution, Constant d'Aubigné apparaît alors moins comme le singulier chenapan que son père nous a dépeint et ses autres biographes après lui, que comme un échantillon assez accompli de cette turbulente noblesse du début du XVIIè siècle, toujours en fermentation en attendant d'être matée par Richelieu, puis asservie par Louis XIV, qu'une ironie du sort devait faire le gendre du fils de l'auteur des Tragiques et de l'Histoire Universelle ! Fruit de longues recherches, bénéficiaire de documents ignorés des précédents biographes d'Agrippa d'Aubigné, de son fis et de sa petite-fille, ce livre nous est proposé par un érudit que ses travaux ont depuis longtemps désigné à l'attention des meilleurs spécialistes des XVIè et XVIIè siècles.

01/1971

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Littérature française

En Kabylie

Nos amis d'Alger nous disaient : Aller en Kabylie et au Désert ! y pensez-vous ? Le Sud est en fermentation. Les marabouts fanatiques annoncent partout l'arrivée du Moule-Saâ [Le maître de l'heure. ], qui, venant de l'Ouest, du Maroc, du Gharb, du Mogreb-el-Aksa, doit, avec son yatagan, couper la tête à tous les Roumis [Chrétiens. ]. Réfléchissez que nous sortons du Rhamadhan [Le feu qui purifie. ], et qu'à ce jeûne rigoureux du neuvième mois s'ajoutent les excitations du printemps pour agiter les ferments de haine et de révolte que tout Arabe ou tout Kabyle puise dans le lait de sa mère. Restez donc parmi nous, à Alger la bien gardée, qui, en avril, n'est que parfum et lumière. Où trouverez-vous un ciel plus pur, un air plus doux ? N'allez pas vous jeter dans un coupe-gorge. Mais à ces exhortations de l'amitié prudente, le Général ne répondait que par un dédaigneux sourire. Comment, faible femme, supporteriez-vous les fatigues d'un pareil voyage ? Ignorez-vous que jamais un phaéton, ni même le plus méchant des voiturins, n'a pu gravir les pentes kabyles ? Quelques chevaux ont tenté l'escalade, mais presque tous s'y sont cassé les reins. La route est bonne jusqu'à Tizi-Ouzou, et les cochers d'Alger vous y mèneront. De Tizi-Ouzou au fort National, il y a un chemin très-pittoresque, dit-on, que l'armée du maréchal Randon tailla, en 1857, dans les flancs de la montagne ; mais vous ne pourrez vous y aventurer qu'avec huit ou dix mulets du train. Vous courrez le risque de vous noyer dans le Sébaou, grossi par les torrents d'hiver et qu'il faut passer à gué. Après cela, rien que des escarpements abruptes, des précipices effroyables, où les plus fortes têtes gagnent le vertige, et que les mulets eux-mêmes hésitent à franchir quand il pleut, car il suffit d'une glissade pour s'aller briser en morceaux au fond d'un abîme de mille mètres.

03/2024

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Sciences historiques

La naissance de l'industrie à Paris. Entre sueurs et vapeurs : 1780-1930

Pour devenir capitale industrielle de l'Europe continentale, Paris développe entre 1780 et 1830 deux révolutions techniques. La première, biochimique, se déploie grâce à l'humidité ambiante et à la fermentation des matières organiques qui imbibent le sous-sol et la nappe phréatique : la capitale est la principale productrice de salpêtre et assure ainsi près du tiers des besoins en poudre. Peaux, graisses, os, sang, grains, chiffons, poils, verre, ferraille, cendres, ces matières brutes sont collectées, triées et transformées en atelier pour devenir des matières premières de haute valeur travaillées par le corroyeur, le hongroyeur, le chandelier, l'amidonnier ou le boyaudier, le fondeur, l'étameur, le plombier. Parallèlement à cette révolution artisanale qui tire parti d'un milieu particulièrement riche, une révolution chimique s'enclenche à l'initiative de l'Etat et des scientifiques qui s'impliquent pour rendre le royaume, la république, l'empire, moins dépendants des importations de soude, d'acide, de céruse, de cuivre, de fonte, d'or. Les manufactures - start-up dirions-nous aujourd'hui - prolifèrent dans les proches faubourgs, Grenelle, Vaugirard, La Gare, et aux portes, Saint-Martin, Saint-Denis, Temple, Saint-Antoine, engendrant de nouveaux métiers - blanchisseurs, cérusiers, raffineurs, laveurs de cendres - et de nouveaux produits - colle forte, bleu de Prusse, noir animal, platine, zinc, eau de Javel, soude - qui font du département de la Seine la première technopole. Enfin, dans les années 1820, la mécanique se déploie, comme en Grande-Bretagne. L'atmosphère séquanaise évolue dangereusement. La nappe souterraine est très saline. L'air devient nauséeux. Aux pollutions organiques dégagées par l'artisanat et la putréfaction de matières résiduaires - boues, eaux usées - s'ajoutent les pollutions minérales provenant de l'industrie consommatrice de houille, de la métallurgie et de l'orfèvrerie qui diluent des vapeurs chargées de métaux, de la chapellerie qui exhale du mercure. Les hôpitaux sont débordés ; les citadins rentiers se plaignent ; des épidémies couvent, malgré les mesures prises par la préfecture de Police pour enrayer les maux du progrès. Ambiance noire que quelques lumières éclairent avec peine. Cette histoire saisit l'ambiance ouvrière des arts industriels, elle décape une époque et une économie qu'on croyait bien connaître. C'est une histoire des techniques dans leur milieu.

02/2007

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Entre deux guerres

La révolution comme horizon. Syndicalistes révolutionnaires, communistes et libertaires en Anjou (1914-1923)

A rebours de l'idée selon laquelle le communisme français aurait été une "greffe" effectuée sur le mouvement ouvrier français à la suite de la révolution russe de 1917, ce livre montre au comment, au niveau local, comme au niveau national ou international, des hommes et des femmes ont réagi aux horreurs de la guerre de 1914 et aux injustices sociales pour tenter de donner une traduction politique, à la fois révolutionnaire et institutionnelle, à leurs aspirations à une autre société. L'auteur nous conduit dans les arcanes d'une convergence, qui a conduit des militant·es aux traditions différentes, habitués à se disputer, à se rapprocher, et à fonder un parti, le Parti communiste, tout en continuant à se disputer. Il s'agissait de réaffirmer les bases d'un socialisme révolutionnaire et internationaliste mis à mal par les renoncements et les ralliements à l'Union sacrée d'août 1914. Une telle convergence radicale dans le cours d'un conflit mondial et d'une révolution sociale à portée universelle ne pouvait, paradoxalement, que mener à une fracture durable du mouvement ouvrier. Si le congrès de Tours, qui consacre la scission entre Parti socialiste-SFIO et Parti communiste, en est l'expression la plus visible, elle n'est pas, et de loin, la seule. C'est à ce processus de fermentation-formation de ce nouveau parti que s'attache ce livre. La période étudiée commence par l'entrée en guerre en août ? 1914. Viennent ensuite les années ? 1919-1920, traversées par des grèves porteuses de grandes espérances sociales et par le débat autour de l'adhésion des syndicats ou du Parti socialiste à l'Internationale communiste. Le livre se termine à la veille de l'année 1924, qui correspond à la fois à la mort de Lénine, aux débuts de la mise au pas russe du Parti communiste, aux premières purges en son sein et à la reconnaissance de l'URSS par la France. Enfin, et c'est l'originalité de ce livre, l'auteur explore les débuts du Parti communiste en Anjou dans la période qui précède la stalinisation, c'est-à-dire la caporalisation du PCF et de la CGTU. Une plongée dans les conséquences politiques, sociales et culturelles de la Première Guerre mondiale sur le mouvement ouvrier angevin, dans une région secouée par les grèves et la guerre scolaire.

11/2022

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Philosophie

D'Alembert. Une vie d'intellectuel au siècle des Lumières

Fils naturel d'une nonne libertine, condamné au sort des enfants trouvés, Jean Le Rond dit d'Alembert acquiert très jeune la réputation de plus grand géomètre d'Europe ; esprit facétieux, il enchante les salons par ses saillies burlesques et ses dons d'imitateur. Mais c'est la littérature qui fait de lui la grande figure du siècle des Lumières. Le " Discours préliminaire " de l'Encyclopédie, entreprise dont il assure la direction avec Diderot, lui vaut une gloire comparable à celle de Voltaire et l'amitié des " despotes éclairés ", Catherine de Russie, Frédéric le Grand, qui tentent même de l'attirer chez eux. Après avoir investi les salons parisiens et les académies, d'Alembert devint le fédérateur du " parti philosophique ", soutint avec ardeur la lutte contre les dévots s'engagea sur tous les fronts et dans toutes les querelles qui opposaient les gens de lettres et souvent leur valaient les foudres de l'autorité. Peu apprécié à la cour, il avait aussi des ennemis dans son propre camp. Ceux-ci réprouvaient ses idées radicales, ceux-là enviaient la position acquise par ses seuls mérites qui lui donnait le magistère sur le monde des sciences et des lettres, la quasi-totalité de ses pairs lui rendaient justice, mais ceux qu'il avait blessés lui vouaient une haine féroce, le qualifiaient d'usurpateur et le condamnaient pour son charlatanisme supposé : sa prétendue supériorité en géométrie lui aurait valu son triomphe dans la littérature, alors que sa renommée d'homme de lettres en aurait imposé aux mathématiciens... On lui reprochait aussi son despotisme et son esprit vindicatif. Ce dernier reproche était parfois justifié ; mais si d'Alembert intrigua parfois, ce fut pour la cause, celle des Lumières, et nullement par ambition ou intérêt. Discret sur sa vie intime, il connut une passion publique qui ne s'éteignit qu'avec lui. Le couple d'Alembert-Julie de Lespinasse compte au nombre des idylles qui n'ont pas encore révélé tous leurs secrets. Au-delà des querelles, il reste son œuvre : inséparable du caractère de l'homme partagé entre ironie et fureur, elle a suscité générosité et passion partisane et reste, à côté de celle de Voltaire, la manifestation la plus éloquente, le procès-verbal le plus explicite de l'exceptionnelle fermentation intellectuelle d'un siècle qui a voulu s'aventurer hors des territoires connus et labourer les terres vierges que son optimisme disputait aux fanatismes et au fatalisme.

11/2007

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Religion

Saint Robert Bellarmin. (1542-1621) Le défenseur de la foi

" Depuis l'ouvrage du Père James Brodrick, paru en 1963, c'est-à-dire depuis plus de quarante ans, je ne pense pas que nos bibliothèques aient été encombrées par de nouvelles biographies de saint Robert Bellarmin. Celle que vous allez lire est donc la bienvenue. Jeune homme intelligent et pieux, Robert Bellarmin eut l'occasion de développer l'une et l'autre qualité dans la Compagnie de Jésus. Son contemporain, saint Pierre Fourier, lui-même ancien élève des jésuites à l'Université de Pont-à-Mousson, portait ce jugement que l'on peut appliquer à notre saint : " Vous ne sauriez croire combien de force et d'énergie a la parole d'un Père de la Compagnie, chaque mot est une prédication ". Son influence intellectuelle et spirituelle fut profonde auprès de ses frères : ne fut-il pas le Père spirituel de saint Louis de Gonzague ? Il est impressionnant d'aller se recueillir près de leurs tombes, si proches l'une de l'autre, dans l'Église romaine de Saint Ignace. Professeur éminent, il eut à affronter les doctrines nouvelles de la réforme protestante : les quatre chapitres consacrés à son imposant ouvrage sur les Controverses vous permettront de pénétrer sans trop de difficultés dans les multiples sujets théologiques âprement discutés à cette époque de grande fermentation intellectuelle, où les perspectives œcuméniques d'aujourd'hui n'étaient pas encore ouvertes ! Vous serez aussi intéressés par l'étude de la célèbre affaire Galilée. Aimé Richardt a l'excellente idée de publier intégralement en annexe le discours du Cardinal Poupard qui mit fin, en 1992, à l'enquête scientifique menée à la demande de Jean-Paul II, et le discours du Pape sur les relations entre la science et la foi, prononcé à cette occasion devant l'Académie pontificale des sciences. Grâce au travail minutieux d'Aimé Richardt, Bellarmin nous apparaît comme un grand serviteur de l'Église aux XVI-XVIIe siècles : l'Europe, alors, était bien tourmentée. Bellarmin s'impliqua dans les affaires d'Angleterre et de France. Il travailla jusqu'au bout à apaiser les différends entre les tendances théologiques du moment. A travers toutes les péripéties de sa longue existence, il sut garder l'amour des pauvres et le souci de la vie spirituelle de ses contemporains. En cette année où l'Église célèbre les cent cinquante ans du dogme de l'Immaculée Conception, il n'est pas sans intérêt de rappeler qu'il fut, aux côtés du Pape Paul V un partisan de la définition de ce privilège de la Vierge Marie. "

11/2004

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Histoire de France

Les visions de la vie de cour dans la littérature française du Moyen Age

Les conceptions relatives la vie de cour traduites par les crivains de France (en langue franaise et en langue latine) sous la dynastie des premiers Valois (1328-1498) constituent un thme littraire d'une importance primordiale. Elles attestent deux attitudes l'attitude procuriale et l'attitude anticuriale et tmoignent de deux mentalits. La mentalit mdivale, travers laquelle se manifestent la fois de l'attrait ou du mpris pour la vie de cour, rvle de la part des gens de lettres une croyance confiante au progrs moral de l'homme. l'oppos, la mentalit humaniste verse dans un pessimisme assez constant qui dnie, au moins thoriquement, toute valeur l'existence curiale et qui prne un comportement de repli sur soi fond sur l'exaltation de la libert individuelle et sur le culte du moi renforc par la pratique des belles-lettres. Jusqu'ici, les historiens des mentalits avaient nglig les aspects essentiels de la littrature mdivale favorable au destin des gens de cour. Aussi, une part importante de ce livre est rserve l'tude des crivains qui plaident la cause des milieux curiaux, en gnral des hommes de lettres professionnels, et qui exaltent les valeurs intellectuelles et esthtiques vcues par l'aristocratie ou qui fournissent des justifications morales l'existence mondaine. Sduite par les idaux traditionnels de la chevalerie et de la courtoisie, la noblesse de cour va progressivement changer de statut : le vassal, li au dpart son suzerain par un lien personnel, se mue bientt en homme de cour. Puis, la fin du XVe sicle, quand l'aristocratie sera dpouille de ses prrogatives, apparat le courtisan, ou membre (souvent roturier) de la suite du prince appel dfendre par des moyens quelquefois peu avouables la faveur qu'il a conquise. Au-del des aspects moraux de la censure de cour, assez bien mis en lumire jusqu'ici, le prsent ouvrage s'attache considrer les perspectives sociales de cette critique. Si la personne royale est gnralement pargne par les blmes des bourgeois ou du peuple, la noblesse et le clerg voient leurs comportements dnoncs avec une sourcilleuse svrit. Dans l'ensemble, les auteurs inspirs par la mentalit mdivale manifestent une conviction dtermine dans un possible amendement des esprits. A l'inverse, prenant appui sur le sentiment personnel de la satietas curiae, la critique humaniste de la vie en cour montre moins de confiance dans le perfectionnement moral des tres et comprend un caractre individualiste affirm. Inspir par l'Italie, renforc par des ractions nationalistes l'oeuvre de Ptarque, ce mouvement intellectuel revt souvent les atours d'un jeu littraire : les plus virulents contempteurs de la vie curiale sont aussi des membres de chancellerie trs fidles leur matre... L'tude des visions de la vie de cour atteste la grande richesse de la pense littraire au XIVe et au XV sicle. Cette poque nourrit une grande fermentation intellectuelle et, travers deux mentalits assez contradictoires, illustre l'ternelle grandeur de l'homme.

04/1994

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Beaux arts

New-York : 1945-1965. Art, architecture, design, danse, théâtre, musique

Histoire complète et très illustrée de l'émergence de New York comme capitale culturelle du monde après la Seconde Guerre mondiale, racontée avec brio par trois spécialistes réputés dans leurs domaines respectifs : Annie Cohen-Solal (arts plastiques), Paul Goldberger (architecture et design) et Robert Gottlieb (arts du spectacle). Comment New York a émergé après la guerre en tant que capitale du monde dans tous les secteurs de la création arts, architecture, design, musique, théâtre et danse. Les années entre 1945 et 1965 sont une période d'échanges fructueux et intenses entre poètes et critiques, artistes et marchands d'art, musiciens, danseurs et chorégraphes, architectes et designers. Annie Cohen-Solal, a signé de nombreux best-sellers, dont une biographie de Jean-Paul Sartre et une du marchand d'art Leo Castelli qui fait revivre la fermentation artistique de cette époque : les légendaires galeries, les critiques et les collectionneurs influents, et les artistes eux-mêmes, depuis les expressionnistes abstraits Pollock, Rothko et de Kooning jusqu'à Johns, Rauschenberg et Warhol. Paul Goldberger, ancien critique d'architecture pour le New York Times et le New Yorker, nous guide à travers les chefs-d'œuvre modernistes qui renouvellent le paysage new-yorkais : la Lever House de Gordon Bunshaft, le Seagram Building de Mies van der Rohe, le siège des Nations Unies de Le Corbusier et Wallace Harrison, le restaurant Four Seasons de Philip Johnson et son pavillon de l'Etat de New York à l'Exposition universelle de 1964, le Guggenheim Museum de Frank Lloyd Wright, le Terminal TWA d'Eero Saarinen à l'aéroport d'Idlewild, et, naturellement, le Lincoln Center la réponse de New York aux grandes plazzas du monde. Il nous conduit aussi dans les magasins, bureaux et appartements raffinés de l'époque, évoque le mobilier dessiné par les icônes du modernisme, de Charles et Ray Eames à Florence Knoll et George Nelson, et il nous présente les réalisations des grands publicitaires de l'époque, celles que l'on voit dans la série télévisée Mad Men. Il conclut le chapitre en retraçant la bataille philosophique qui s'est jouée entre les urbanistes qui souhaitaient tout raser pour reconstruire à neuf (le camp de Robert Moses) et les partisans de la préservation du patrimoine et de l'authenticité des vieux quartiers (le camp de Jane Jacobs). Robert Gottlieb, ancien rédacteur en chef du New Yorker et membre du conseil d'administration du New York City Ballet, aujourd'hui critique de danse pour New York Observer, nous invite au théâtre, à Broadway et off Broadway, pour nous faire revivre la grande époque de la comédie musicale, du Carousel au Roi et moi, de My Fair Lady à West Side Story, ainsi que les pièces intenses de Williams, Albee et Miller, et les productions très novatrices de Shakespeare in the Park de Joseph Papp. Il nous entraîne dans les clubs de jazz de Harlem et de la 52e Rue pour rencontrer Miles Davis, Charlie Parker, Billie Holiday et Dizzy Gillespie ; sur les scènes de l'univers de la danse, où George Balanchine et le New York City Ballet ont révolutionné le ballet et où Martha Graham, Merce Cunningham, José Limón, Paul Taylor et Alwin Nikolais enthousiasmaient le public avec cette nouveauté américaine qu'a été la danse moderne. Il nous accompagne enfin dans les cabarets et night-clubs légendaires le Blue Angel et le Café Society Downtown, le Latin Quarter et Copacabana où des vedettes aussi diverses que Pearl Bailey, Barbra Streisand, Mike Nichols et Elaine May, Harry Belafonte, Carol Burnett et Woody Allen ont fait leurs débuts. Et quand les expositions d'art, les pièces de théâtre, les revues et les spectacles de danse ont baissé le rideau, Mr Gottlieb nous invite à finir la soirée au Stork Club ou au El Morocco. Richement illustré de centaines de tableaux, dessins, photographies, plans, affiches et autres documents de l'époque, New York Mid-Century est une évocation stimulante d'une période remarquablement féconde dans l'histoire de la ville. Le style et l'esthétique de cette époque connaissent d'ailleurs actuellement un grand renouveau.

10/2014