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Emmanuel Merle, Max Partezana

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Résistance

Emmanuel d'Astier, la conversion d'un résistant

Journaliste issu de l'aristocratie catholique et conservatrice, sympathisant de l'Action française, auteur dans les années 1930 d'articles antisémites et antirépublicains, Emmanuel d'Astier de La Vigerie, dit d'Astier (1900-1969), fonde en 1940 l'une des premières organisations de résistance à l'occupation nazie. Á l'avant-garde de l'antivichysme sous l'Occupation, figure de l'aile gauche radicale de la Résistance, il poursuit après la Libération une carrière parlementaire placée sous le signe du compagnonnage de route avec le parti communiste. Comment expliquer la métamorphose politique de cet ancien maurassien devenu gaulliste, puis antigaulliste, avant de s'allier au parti de la classe ouvrière ? Pour résoudre l'énigme que pose ce parcours singulier, Aurélien Raynaud entre dans la fabrique sociale d'Emmanuel d'Astier. Entre temps long biographique et temps court de l'expérience, il ouvre la boîte noire de cet engagement résistant, interrogeant les multiples façons dont histoires individuelles et histoires collectives se percutent.

02/2022

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Musique, danse

Emmanuel Gat. Cet espace où danse la musique

S'appuyer sur une pièce d'une chorégraphe pour mieux cerner les questions et les références de ces artistes qui parlent peu de leur univers. Croiser les regards et les écritures, en mêlant des critiques de danse, des auteurs plus éloignés du monde de la danse, des poètes. Voilà les objectifs de cette collection, dirigée par le critique de danse et journaliste Philippe Verrièle. Venu à la danse sur le tard, à 23 ans, après un atelier d'amateur, Emanuel Gat a rattrapé le temps perdu. Deux ans après, il débutait sa carrière de chorégraphe indépendant ! Depuis la fondation de sa compagnie, en 2004, il enchaîne les créations, du Sacre du Printemps (2004) à Goldlandberg (2013) en passant par K626 (2006), Silent Ballet (2008) ou Sunny (2016) qui se réfère à la fameuse chanson de Bobby Hebb... Manière de souligner que, toujours, l'oeuvre du chorégraphe vient examiner la musique, toute la musique. Et sa récente création, Story Water (2018), n'a pas hésité à se mesurer au monument Boulez ! On appréciera l'éclectisme. Mais, après Cage, Cunningham et toute l'aventure de la danse contemporaine, comment s'intéresser à la musique ? Personne ne doute aujourd'hui que la musique est un art suffisamment important pour ne pas avoir besoin de la danse pour exister... Et les difficultés des chorégraphes à se faire reconnaître comme auteur d'oeuvres à l'image des compositeurs devrait dissuader de retourner voir du côté de la musique. Sinon que ces considérations et les précautions n'appartiennent pas au caractère d'Emanuel Gat, lequel fait de la matière musicale l'un de ses sujets. D'une façon tout-à-fait originale : le corps du danseur devenant une manière d'espace pour la musique !

02/2019

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Littérature française

Joseph-Emmanuel le Nazoréen. Le verbe éternel incarné

En l'an I de l'ère du poisson, ce que l'on appelle actuellement "Israël" était en territoire divisé : la Palestine, la Judée, la Galilée, la Phénicie, etc. Rome avait conquis ces régions, installé son armée, établi ses lois. Les tribus des régions précitées avaient leurs propres règles, leur religion, leurs rites. Les chefs des tribus se disputaient leurs petits pouvoirs, les religieux extrémistes, comme le font toutes les églises maintenant, imposaient leurs désirs au nom de Dieu. Pouvoir, contre-pouvoir, éternelle bataille. La tribu la plus renommée était celle de la maison de David, descendant d'Abraham. A sa tête régnait Anne, mariée à Joachim. De lui, elle eut comme première née Marie, que l'on consacra au Temple, jusqu'au jour où le prophète annonça que sa place était auprès de Joseph par un mariage. Marie, Joseph, que sait-on d'eux ? De leurs enfants, de leur famille ? Quelles seraient les raisons par la lumière d'avoir choisi des personnalités suffisamment élevées pour porter la responsabilité de faire naître un être exceptionnel dont on nous dit beaucoup, et dont on ne sait rien... Depuis des siècles, on invoque ces hommes et ces femmes qui furent avant tout des "humains" avec leurs lots de souffrances, de joies, de politique, de solitude, de trahisons, d'amour, d'interrogations... Mais, car il y a un mais... Si ce roman n'en était pas un ?

03/2021

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Littérature française

Coeurs et visages. Un roman d'Emmanuel Bove

Grand moment ! Ce soir André Poitou reçoit le ruban ! La Légion d'honneur ! Et c'est l'occasion d'un grand banquet, où il recevra amis - de circonstance et célébrités - modestes. Poitou est chausseur ; parvenu au faîte de son existence laborieuse, l'industriel du soulier reçoit sa juste récompense. Tout est en place, le dîner sera parfait, les mesquineries sont prêtes, tout à côté des jalousies, des rancoeurs et des bassesses ; d'ailleurs on a même réussi à faire venir un sénateur et le président du syndicat des bottiers ! Cet ouvrage date des années 30 mais est pourtant encore très actuel ! Un banquet est donné en l'honneur d'André Poitou industriel heureux qui reçoit la Légion d'honneur. Ils sont tous là ses amis , sa famille , ses employés , les vagues connaissances et mêm quelques curieux et on assite alors sous la plume d'Emmanuel Bove a un déballage de la bassesse humaine. La jalousie , la méchanceté , l'hypocrisie il ne manque rien ! Savoureux portrait de groupe où personne n'est parfait mais cache si bien son jeu. Petit livre savoureux, superbement écrit dans un français impeccable, ce court roman d'une centaine de pages est un réel plaisir de lecture. En impitoyable taxidermiste des sentiments humains, Emmanuel Bove épingle sur la nappe blanche du banquet de ce roman la bourgeoisie industrieuse de son début de siècle comme l'aurait fait Flaubert. Incontournable.

02/2023

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Actualité politique France

Osons l'engagement ! Lettre ouverte à Emmanuel Macron

L'engagement est partout, exemplaire mais trop souvent solitaire, délaissé depuis si longtemps par nombre de politiques alors que les associations, fondations, syndicats, collectivités locales et autres corps intermédiaires oeuvrent chaque jour au plus près des réalités les plus concrètes du terrain. Gardant espoir en un rapprochement salvateur entre élus et citoyens à travers l'engagement des hommes et femmes de bonne volonté, cette lettre ouverte au président Emmanuel Macron interroge et encourage plus que jamais la promesse présidentielle d'une "réconciliation" assise en partie sur les corps intermédiaires, premiers outils du collectif mais aussi derniers filets de secours de notre démocratie menacée par l'anomie, l'indifférence et l'addition délétère des colères. Cet hymne à l'engagement doit nous permettre d'affronter tous nos enjeux ; ceux-ci rendent urgent et surtout possible de rassembler les Français autour d'une méthode associant en ! n chacun à la destinée collective de notre pays. Donnons de nouveaux buts à l'action commune, osons l'engagement !

05/2021

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Littérature française

Le merle bleu

Le merle bleu est un drôle d'oiseau. Solitaire, migrateur discret du pourtour méditerranéen, vivant à l'écart dans des paysages de pierres et de ruines, il possède néanmoins un chant capable d'émouvoir et de ravir les cœurs les plus secs. Ceux de M. René et de Mme Clô, par exemple, un couple d'ornithologues âgés, repliés dans leur paisible et monotone retraite d'Uzès et qui ont fait de l'étude de cet oiseau la dernière passion de leur existence. Survient le merle bleu, en l'occurrence un jeune homme venu d'ailleurs, un migrateur lui aussi. Il dit s'appeler Alain, être écrivain. Il s'installe dans leur nid et dans leur vie. Il les change, il change à leur contact. Et c'est ainsi que le professeur désabusé, l'impérieuse bourgeoise de province et le séduisant inconnu découvrent à tour de rôle le bonheur d'être ce qu'ils n'avaient jamais été.

08/1999

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Littérature étrangère

Le merle bleu

Aucun de nous ne savait exactement où nous allions et Dragan nous avait seulement dit de prendre des tenues décontractées et d'avoir l'air aussi négligé que possible, parce que selon lui les gens du groupe précédent étaient trop bien mis. Les Anglais s'étaient plaints qu'ils n'avaient pas vraiment l'air de réfugiés. La semaine précédente, Dragan avait fait à ma mère leur portrait au téléphone : "Ils avaient l'air de s'être habillés pour une noce !" J'imaginais mes vaniteuses compatriotes dans les vêtements à la mode italienne emportés de chez elles à la hâte, rouge à lèvres et ombre à paupières impeccables en guise d'armure. Tout naturellement, les Anglais s'étaient attendus à quelque chose d'un peu plus dans le "genre" réfugiés : une population en souffrance, les épreuves lisibles sur les visages, les vêtements déchirés et froissés, les yeux des enfants rougis à force de pleurer. Dragan slalomait dans la foule pour inspecter de près la tenue de chacun, coincer un bout de chemise, de jupe ou de pantalon entre deux doigts et frotter, afi n d'éprouver leur qualité, une grimace de dégoût sur le visage. Il apparaissait que nous étions bien loin d'être dans la norme. Mais la devise tacite de ces mères bosniaques était : "Si nous devons devenir des réfugiées, ne donnez pas notre misère en spectacle, laissez-nous au moins avoir belle allure", et je pouvais les comprendre. Ce n'était pas facile de passer sans transition à l'état de refugié.

05/2018

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Livres 3 ans et +

Merlin le merle

C'est la fête au bigarreau, la course à la griotte et pour Merlin le Merle, qui sautille de branche en branche, une belle occasion d'inviter son ami Henri le Canari...

06/2017

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Littérature française

Ma mère à l'envers

"Un gros collier forçat habille son cou frêle et plissé, un cadeau de sa maman dont elle ne saurait se défaire. Les mamans antillaises se faisaient un devoir de travailler dur pour gagner ce collier si spécifique à offrir à leurs filles : un pied de nez à une époque bien reculée qui a du mal à s'effacer". Née en Martinique, Janny Brival passe l'essentiel de sa vie en France. Ses études de langues l'invitent à effectuer de nombreux voyages à l'étranger, notamment en Afrique et dans les Caraïbes. L'auteure se passionne pour la littérature hispano-américaine africaine, la poésie, la décoration mais également la musique et la danse. Elle a publié un premier ouvrage, Famille je vous hais-me, aux Editions Nestor.

01/2021

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Littérature française

Brèves histoires de ma mère

" quand nous passions à table elle titubait déjà, toujours une portion pour deux, prends, j'ai pas faim ce soir, mon amour, pas très faim disait-elle, juste soif, c'était tous les jours la même chose, comment faire une histoire avec ça ai-je souvent songé [...], elle s'était mise à boire dès midi, bientôt dès son lever, je la trouvais ivre morte en rentrant, je la portais dans sa chambre, la déshabillais, son beau corps blanc devenu fade et mou, flétri, je la couchais dans son lit, lui parlais, la caressais, l'embrassais, ma petite maman, je laissais ouverte la porte de sa chambre, puis elle est morte, un après-midi en rentrant, morte, à présent livrée aux vers, je ne la reverrai plus, ma mère est morte je suis libre me souviens-je pourtant m'être dit alors, voilà l'histoire, ". Mère et fils, le couple se dissout, se reforme sans cesse, mêlant innocence et perversité, désir et mépris. Ici, manipulatrice et séductrice, obscène et dévoreuse, là, pauvre femme vieillie ; c'est une mère mourante et toujours en vie, une mère aux avatars imprévisibles, modelée selon les fantasmes du fils. Elle est aussi le monde singulier de Vlad, avec ses villes, ses rivières, ses vallées, ses cimetières, ses nuits... Mère et monde, elle est son passé et son présent, son lieu et son histoire, ce par quoi il vit et ce dont il doit se défaire.

01/2003

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Cinéma

Le Rêve de ma mère

" ... J'attrape la corde lisse, je lâche le trapèze. Je ne sais pas que c'est la dernière fois que je risque ma vie, là-haut, à quinze mètres de hauteur, sans sécurité. J'enroule ma jambe autour de la corde, je commence à glisser... Dans quelques semaines, je rencontrerai un homme. Je glisse le long de la corde, un extatique sourire aux lèvres... Nous vivrons, travaillerons ensemble, il me convaincra de faire des enfants. Je glisse encore le long de la corde, je touche le sol, je salue... La somnambule a atterri. Il était grand temps que je descende sur terre. " Anny Duperey Dans son livre Le Voile noir, Anny Duperey raconte qu'elle avait presque 9 ans lorsqu'elle trouva ses parents morts, tous deux asphyxiés dans leur salle de bains. Quels avaient été les rêves de sa jeune mère, presque inconnue et si tôt disparue ? Comment nos morts vivent-ils en nous ? La puissance de leurs rêves inaccomplis peut-elle nous influencer obscurément, et mener notre vie sans même que l'on s'en rende compte ?

11/2017

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Littérature étrangère

Mon père et ma mère

C'est l'été 1938 en Europe centrale. Et comme chaque année ils sont là, sur la rive, en villégiature. Il y a Rosa Klein, qui lit dans les lignes de la main. Mais peut-on se fier à ses prédictions ? Et Karl Koenig, l'écrivain. Pourquoi fréquente-t-il les autres vacanciers au lieu de consacrer toute son énergie au roman qu'il est en train d'écrire ? Qui sont vraiment " l'homme à la jambe coupée " et la jeune femme amoureuse que tous les Juifs appellent par l'initiale de son prénom ? Et le père et la mère d'Erwin, l'enfant si sensible à l'anxiété de ceux qui l'entourent ? Dans ce roman magistral publié quelques années avant sa mort, Aharon Appelfeld tisse les questions intimes, littéraires et métaphysiques qui l'ont accompagné toute sa vie. Sous sa plume, ces dernières vacances avant la guerre sont le moment où l'humanité se dévoile dans ses nuances les plus infimes, à l'approche de la catastrophe que tous redoutent sans parvenir à l'envisager.

10/2020

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Littérature française

Souvenirs épars de ma mère

Cent ans après... Comment retrouver trace de ce grand-père "tué à l'ennemi", à vingt-sept ans, un jour d'août 1916 ? Comment dire le vent mauvais de la Première Guerre mondiale qui l'a ballotté de son village réunionnais natal aux abords d'un lac de Macédoine ? "Longtemps je me suis demandé... comment commencer mon ouvrage marroneur, coquelicots et Grand-père-mort-à-la-guerre réunis. Imiter la célèbre phrase de Proust, "Longtemps je me suis couché de bonne heure", pour me porter chance, pour déverrouiller enfin ce fatras de notes, d'esquisses, obstruant ma veine créatrice. Imiter l'écrivain célèbre me semble légitime. Après tout, n'est-ce pas à une recherche du grand-père disparu que je veux me lancer ? Souvenirs de souvenirs pour moi. Souvenirs épars de ma mère."

02/2019

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Littérature française

Dieu, ma mère et moi

Dans ce livre, Franz-Olivier Giesbert qui se dit croyant depuis le jour de sa naissance, raconte sa foi à travers ses expériences, ses voyages, les oeuvres et les personnages qui l’ont marqué, de Saint François d’Assise à la philosophe Simone Weil, sans oublier Julien Green ou Norman Mailer. Ce n’est pas un témoignage ni une profession de foi, mais plutôt un récit très personnel où Franz-Olivier Giesbert construit et déconstruit la petite religion, sur fond de panthéisme, qu’il s’est fabriquée à partir du christianisme, d’abord avec sa mère, catholique et philosophe, puis, avec tous les évènements et toutes les découvertes qui ont rythmé sa vie. Ce livre circule à travers les époques et les oeuvres. Il vous emmène dans un temple de Pagan, en Birmanie, ou à Big Sur, en Californie, jusqu’aux plus belles pages de Giordano Bruno sur le cosmos, ou de Jacques Derrida sur les animaux, en passant par des souvenirs d’enfance ou encore un hymne au végétarisme.

01/2012

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Littérature française

L'ombre de ma mère

Une femme se trouve aux prises avec l'ombre de sa mère disparue, qui la poursuit dans ses moindres faits et gestes, de jour comme de nuit, formant ainsi un double obscur. En cherchant à comprendre les raisons de ce phénomène, elle découvre qu'elle fait partie des Inutiles, un groupe social marginal très restreint. Pour gagner la confiance de cette famille d'appartenance, il lui faudra d'abord se débarrasser de l'ombre de sa mère. Entre les visites nocturnes des fantômes de ses tantes, la rencontre d'un jeune homme Inutile, d'une couturière cacochyme et d'un marin désabusé, elle va tenter de résoudre son épineux problème. Elle apprendra que les mouchoirs ont une âme et servent à effectuer des actes psychomagiques, que les tisanes d'herbes amères ne sont pas une solution efficace, et qu'il faut retourner aux racines pour se délester de son fardeau généalogique. Claudine Londre vit à Paris. L'Ombre de ma mère est son premier roman.

03/2020

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Santé, diététique, beauté

La vie d'ma mère

Une histoire vraie dans laquelle vous vous reconnaitrez peut-être ? Où j'ai mis des mots en toute simplicité sur des maux très complexes. Dans l'espoir que ce partage vous sera bénéfique à quelque degré que ce soit. Puisse-t-il répondre aux questions que vous vous posez tous et toutes dans cette situation. Il est pour vous, pour vos enfants, votre famille, conjoint, amis... pour toi maman.

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Petits classiques parascolaire

La vie de ma mère !

Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : - Vie littéraire : Autopsie du roman noir, des années 1930 à nos jours - L'écrivain à sa table de travail : La genèse d'un crime - Groupement de textes thématique : A travers les yeux de l'enfance - Groupement de textes stylistique : Le bruissement d'une autre langue - Chronologie : Thierry Jonquet et son temps - Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture Recommandé pour les classes de collège.

09/2007

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Littérature française (poches)

Le corps de ma mère

"On peut tout raconter, ma fille, la cuisine, la guerre, la politique, la fortune ; pas l'intimité d'une famille. Allah a recommandé de tendre un rideau sur tous les secrets, et le premier des secrets s'appelle la femme !" Il aura fallu le déclenchement de la révolution du Jasmin, en Tunisie, pour que la narratrice se décide à écrire sur sa mère, morte trois ans plus tôt. Se remémorant les dernières bribes de confidences maternelles, elle entreprend de percer l'énigme de cette femme bédouine, secrète et dure. S'engage une enquête qui révèle peu à peu la vie de Yamna, bien loin de ce qu'imaginaient ses enfants.

06/2018

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Littérature française

Puisse Dieu maudire ma mère

... Qui était alors réellement cette femme qui me servait de mère ? Une traînée qui se plaisait naguère dans des parties de jambes en l'air ? Je revoyais défiler, toutes les personnes que j'avais eues à qualifier de "bâtardes " mais qui, en réalité ne l'étaient pas, et que le véritable "bâtard ", c'était moi. J'étais le fils du péché, la souillure indésirable... L'auteur dénonce à travers cette oeuvre, certaines dérives sociales alimentées et vivifiées par la méchanceté congénitale de l'être humain ; des comportements hautement inhumains.

10/2020

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Littérature française

Le balcon de ma mère

Une prise de parole intime et intense sur la perte d'un parent, une vision sur comment le vivre et comment se reconstruire après, comment réapprendre à vivre "les premières fois" sans elle, sans lui. C'est un hommage à une reine, une ode à la mémoire de ceux que l'on aime et qui nous quittent, beaucoup, trop tôt. Un ouvrage pour graver dans l'histoire les souvenirs qui, au gré des années, porteront la cicatrice du temps. Un ouvrage pour se rappeler et chérir, un ouvrage pour vivre.

11/2020

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Littérature française

Les pieds de ma mère

Nouvelles singulières de Charlie Barette. D'abord il y a un ton. Des descriptions picturales sous une plume ondoyante côtoient des âmes échouées par la vie jusqu'à leur rédemption. Et derrière ce ton, un questionnement. L'homme est-il prédestiné à son propre destin ? Peut-il changer le cours des choses ? Ou bien est-il soumis à l'acceptation de sa normalité, puisse-t-elle lui coûter ? Dans la chaleur d'un été marseillais, un homme se dresse devant une vengeance. Un huis clos surréaliste où flottent les notes acidulées d'Eric Satie. A la fin de la guerre, un peintre andalou persécuté par les franquistes, retrouve la source de son inspiration sous les traits d'une chanteuse de tango. Une nouvelle comme une apparition imprévue, un atavisme meurtrier, une colère sous la lave. Un vaniteux publicitaire se réveille sous le plus vieux pont de Paris dans un pyjama brodé au milieu des sans-abris. Certaines choses changent, d'autres jamais. Un texte acide sur un monde présomptueux et aveugle. Cinq nouvelles qui serpentent dans les méandres de l'âme humaine, les courbes et les détours qui amènent inéluctablement devant son propre miroir libérateur. L'office fait l'homme. Certains destins dévoilent au contact de la réalité de sombres desseins ou développent une magie sans explication.

06/2020

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Littérature française

Dernière visite à ma mère

Un récit bouleversant sur un sujet sensible qui nous concerne tous un jour ou l'autre : l'accompagnement d'un parent en fin de vie. La lettre d'une fille à sa mère. Pendant deux ans et demi, Marie-Sabine Roger a visité sa mère placée en Ehpad, avant qu'elle ne décède, à 94 ans, quelques semaines avant le confinement. Très vite, la vieille dame est rendue incontinente et grabataire, faute de personnel à ses côtés. Les mains n'obéissent plus, la mémoire s'évapore, la dépression s'installe. On l'infantilise, on la médicamente pour qu'elle ne crie plus sa solitude. Bientôt, elle ne sera plus que silence. Jusqu'à la fin, cependant, sa fille cherche à renouer les liens avec cette mère qui fut toujours distante et peu chaleureuse. Elle s'interroge : a-t-elle jamais été aimée par cette femme-enfant capricieuse ? Peut-on se dire ce qu'on ne s'est jamais dit à la fin du jour ? Un sujet universel le grand âge, les conditions d'accueil en Ehpad, les rapports qui s'instaurent Avec les parents dépendants, et en écho notre propre vieillissement : autant de sujets traités ici qui nous touchent directement. Un cri d'alarme " Si vieillir est inéluctable, vieillir mal n'est pas obligé ", conclut Marie-Sabine Roger, qui en appelle dans ce livre humaniste à un accompagnement digne des personnes âgées. Il fallait son écriture à l'os pour rendre l'émotion aussi poignante, et donner toute sa portée à ce récit.

02/2021

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Littérature française

La folie de ma mère

"Cette difficulté à partager le chagrin est le coeur fébrile du roman". Camille Laurens, Le Monde Une femme, devenue adulte, apprend qu'elle est née de père inconnu. Elle mène l'enquête, fouille souvenirs et mensonges maternels. Car chaque parcelle de la vie de cette mère excessive et trouble, professeure de collège libertaire, cache une ombre lourde de sens. Traduire cette mère illisible, la mettre en mots, lui offre une salutaire échappée, celle de la littérature et du sens. Isabelle Flaten est née au milieu du siècle dernier à Strasbourg. Elle a publié plusieurs romans dont le très remarqué Adelphe (prix Ackerman-Charrian 2019). Triste Boomer vient de paraître au Nouvel Attila.

03/2022

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Littérature étrangère

Brèves rencontres avec ma mère

Simone est une enfant adoptée. Elle l'a toujours su et, à l'aube de sa vie d'adulte, elle est heureuse, n'a jamais manifesté le désir de savoir d'où elle vient. Aussi, lorsque sa mère lui annonce que la femme qui l'a mise au monde souhaite la rencontrer, elle refuse tout net. Trop compliqué, trop tard ou trop tôt, enfin pourquoi maintenant ? C'est qu'il y a urgence. Fille d'un rabbin hassidique, Rivka a dû quitter sa famille à la naissance de sa fille, rejetée et honnie pour avoir péché. Pour Simone, qui a grandi dans une atmosphère " laïque ", la rencontre avec Rivka va provoquer de grandes questions d'ordre religieux et culturel.

02/2009

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Littérature française

La Bible de ma mère

De quelle matière, mi volatile, mi inaltérable, sont faites nos existences ? Que reste-t-il de tout ce que nous avons vécu ? Comment notre histoire personnelle rejoint-elle la grande histoire sacrée ? Ces questions - et d'autres - traversent ce récit, centré sur un livre, une Bible Ostervald, dans laquelle ma mère glissait nos archives familiales, les faire-part de naissance, de baptême ou de mariage, les avis de décès, des lettres, des photographies. La main obéissait au hasard, sans doute, mais peut-être qu'une sorte de providence la guidait à son insu, établissant une correspondance mystérieuse entre notre vie et celle d'Israël, des prophètes ou du Christ. Les êtres disparaissent, on referme la porte des maisons aimées, le bruit du monde engloutit une bonne part des souvenirs. Mais quelque chose demeure, qui ne peut pas mourir. C'est cela, la Bible de ma mère, non pas une relique inerte, mais quelque chose d'incroyablement vivant, une espèce d'arche ou de prière, confiée à l'éternel. Emmanuel Godo est poète, auteur de Je n'ai jamais voyagé (Gallimard, 2018), Puisque la vie est rouge (Gallimard, 2020). Essayiste, il s'intéresse au sens spirituel de l'expérience littéraire (Les Passeurs de l'absolu, Artège, 2022).

06/2022

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Littérature française

Les larmes de ma mère

Pourquoi cette mère, avec le cadet de ses fils, marque-t-elle autant de différences ? Et pourquoi des larmes le jour de l'accouchement ? Ce troisième fils, elle le vante et elle le persécute, elle le distingue et elle le tourmente. Devenu adulte, le dernier fils reconstitue son enfance grâce aux objets qu'il voit ou découvre dans l'appartement parental. Et si les objets se mettaient à parler ? Et si les objets détenaient la clé de l'énigme ? Grâce à une écriture précise, tendue, ce livre où se succèdent des épisodes cocasses et dramatiques, révèle l'intime en évitant l'écueil du sentimentalisme. Les mots sont à leur place sans jamais forcer et le lecteur voit son imagination croître au fil de ces récits d'enfance qui ne manqueront pas de résonner dans sa propre histoire.

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Littérature française

Ma mère, une femme extraordinaire

Quand une famille ne prend pas le temps de se réunir pour partager ensemble des moments de vie, il ne reste à ses membres qu'une intimité propre et forcée, dans laquelle se cacher et ruminer ses préjugés sur les autres... A travers cet ouvrage autobiographique, Marcelline Boya Messina cherche à renouer ces liens délités et à retrouver les chemins de vie de chaque acteur de sa famille, afin de laisser une trace pour la postérité, notamment celle de sa mère, une femme dont le caractère exceptionnel aura marqué les esprits. L'émotion, palpable, traverse ces pages, tant l'auteure y glisse avec pudeur toute une tendresse longtemps voilée.

02/2022

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Littérature française

Ma vie de mère célibataire

La vie n'est pas toujours facile, surtout quand on se retrouve à élever seule ses enfants. C'est dans un témoignage à coeur ouvert que moi, jeune maman célibataire, je vous livre mon expérience et je vous fais part des conseils qui m'ont aidé à m'en sortir et qui m'ont permis de connaître l'épanouissement et la plénitude que j'ai tant cherchés. Le bonheur est à portée de main, et c'est à vous de le saisir avant qu'il ne vous échappe !

01/2021

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Poésie

Les mains de ma mère

Entre terre, mer et ciel, une remontée aux sources de l'enfance et du poème Il y a une mère qui plie un mouchoir dans l'armoire. Il y a un homme qui déplie ce mouchoir, et le voilà qui remonte la route des souvenirs. Il y a un enfant qui court sur la plage, apprivoise les oiseaux, joue avec les vagues et cueille ses rêves à la pointe des phares. Il est là, entre terre et ciel. Il interroge les nuages. Il écoute chanter le vent. Se souvient de ces hommes rudes qui refusèrent la guerre. Se souvient de ces inconnus qui ne sont pas des étrangers. Respire l'orange. Dépose la buée sur la vitre du jour. Il cherche l'amour, la vie. Alors vient le poème, alors vient l'image. Il y a un père, qui déplie sa main pour y nicher celle de l'enfant. Et nous les regardons s'éloigner : qu'ils longent le rivage ou cheminent dans le champ de blé, les voici ensemble pour toujours.

10/2019

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Littérature néerlandaise

La langue de ma mère

La Langue de ma mère de Tom Lanoye est un hommage bouleversant et poignant d'un fils à sa mère. Suite à un AVC, Josée souffre d'une aphasie. Désormais son seul combat est de lutter pour essayer d'émettre quelques syllabes. - Hospitalisée suite à une attaque cérébrale, Josée, la mère de l'auteur, perd l'usage de la parole. Elle souffre d'une aphasie, une perte presque totale de la capacité de s'exprimer. Désormais, elle émet des sons inintelligibles traduisant son désespoir et sa colère d'être incomprise. Ancienne bouchère à Saint-Nicolas, comédienne dans une troupe de théâtre amateur, elle était pourtant connue pour son sens de la repartie et son caractère bien trempé. La langue était son instrument principal, désormais son seul combat est de lutter pour essayer d'émettre quelques syllabes. - A travers ce récit, Tom Lanoye rend hommage à sa mère, une femme forte et inspirante, il se remémore son enfance tout en étant confronté à l'insoutenable, la maladie, le silence et la mort.

08/2021