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Charlananas & chantilly

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Monographies

EUGÈNE DELACROIX. CARNETS DE VOYAGE AU MAGHREB ET EN ANDALOUSIE

De janvier a juin 1832, le peintre accompagna la mission diplomatique mene e par le comte Charles de Mornay aupre s du sultan marocain Moulay Abd er-Rahman. Au fil de son pe riple, il inscrivait, dans des carnets, des notes de taille es qui rendaient compte de ses expe riences, des croquis et dessins qui rappelaient ce qu'il avait vu. Il puisa dans ce voyage un re pertoire de the mes "exotiques" qui vont inspirer sa peinture tout le restant de sa carrie re : femmes d'Afrique du Nord dans leur quotidien, sce nes de chasses, de combats de fauves, de cavaliers... SPE CIFICATIONS 6 carnets de dessin Sept carnets passe rent dans la vente posthume de l'atelier du peintre en 1864 : six sont aujourd'hui identifie s, dont deux retrouve s en 2018. Ils comptent parmi les plus belles re alisations de Delacroix et le plus remarquable te moignage d'une grande oeuvre en gene se. Le pre sent fac-simile des e ditions Citadelles & Mazenod comprend les reproductions inte grales aux formats originels des six carnets connus (trois conserve s au muse e du Louvre, un au muse e Conde de Chantilly, un aux Muse es du Qatar, le dernier en mains prive es). Le livre de commentaires richement illustre et re dige par Miche le Hannoosh relate le contexte politique de ce voyage et son importance de cisive sur la pense e et l'art de Delacroix.

11/2023

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Histoire de France

Le Sang du Prince. Vie et mort du duc d'Enghien

Le 20 mars 1804, à quatre heures du matin, dans les fossés du château de Vincennes, sur ordre du général Bonaparte, seize balles tirées par seize gendarmes d'élite foudroient un jeune homme de trente et un ans, le duc d'Enghien, dernier des Condé. Sa faute ? Etre prince du sang royal de France. C'est au prix de ce sang-là que le consul Bonaparte va devenir l'empereur Napoléon. Pour retrouver les traces de ce personnage, Florence de Baudus a visité les lieux où le prince est mort et ceux où il a vécu. A Chantilly, dans le château des Condé, elle a marché sur ses pas, dépouillé une correspondance abondante et des journaux manuscrits, pour la plupart jamais encore publiés. Dans le somptueux château de Sychrov, en Bohême, comme dans la modeste maison d'Ettenheim sur les bords du Rhin, dernière demeure du prince, elle a cherché le souvenir de ses amours avec la princesse Charlotte de Rohan-Rochefort... S'interdisant tout jugement politique, elle s'est attachée à rendre vivante la personnalité de ce duc Va-de-bon-coeur, séduisant, courageux, intelligent, et donc trop dangereux pour qu'un Bonaparte ambitieux le laissât en vie. Auteur de plusieurs ouvrages, Florence de Baudus se passionne pour les noeuds familiaux de la petite et de la grande Histoire, en particulier dans les périodes confuses où les fidélités sont mises à mal, comme ici la Révolution française et ses conséquences.

06/2015

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Décoration

Dior et ses décorateurs. Victor Grandpierre, Georges Geffroy et le New Look

Figure incontournable du monde de la mode et inventeur du New look, Christian Dior a su donner aux silhouettes féminines une élégance nouvelle dans le Paris morose de l'après-guerre. Deux décorateurs rayonnent autour du couturier : Georges Geffroy et Victor Grandpierre. Le premier a préparé l'entrée du styliste dans le monde de la haute couture, tandis que le second a imaginé les couleurs et le vocabulaire de la marque Dior. S'inspirant des arts décoratifs du XVIIIe siècle français, de la période Empire et de la Belle époque, ils ont créé des intérieurs luxueux et modernes pour le créateur et nombre de personnalités internationales. Influencés par l'art de la scène et de la mode, ces maîtres du style proposent une décoration opulente, personnalisée et fonctionnelle répondant aux exigences de l'époque. Grâce à leur savoir-faire précieux et à leur respect des traditions artisanales, ces trois grandes figures ont marqué la destinée de la haute couture et de la décoration d'intérieur. De la maison Dior - sise 30, avenue Montaigne - à la bastide provençale du couturier en passant par l'appartement d'Hélène et Marcel Rochas, celui de Gloria Guinness ou encore la demeure des Rothschild à Chantilly, cette histoire racontée avec passion et érudition par Maureen Footer nous dévoile l'amour de Christian Dior et de ses décorateurs pour l'art de vivre à la française et son rayonnement esthétique.

09/2018

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Beaux arts

La famille d'Argenson et les arts

L'ambition de cet ouvrage est d'offrir une synthèse inédite de l'activité d'une grande lignée, la famille d'Argenson, au service des arts. L'originalité du volume tient dans la mise en perspective du fonds exceptionnel que constituent les archives de la famille déposées à la Bibliothèque universitaire de Poitiers avec deux autres fonds, celui de la Bibliothèque de l'Arsenal à Paris et celui des archives de Chantilly. Sans renoncer une vision d'ensemble, les quatorze contributions se concentrent sur l'univers des figures tutélaires des ministres René-Louis et Marc-Pierre d'Argenson et de leurs fils respectifs, Antoine René, marquis de Paulmy et Marc René, marquis de Voyer. Ce sont donc des pans entiers et méconnus de leur activité qui sont ici mis en lumière au gré de leurs correspondances inédites, de leurs collections d'estampes, de cartes géographiques et de partitions musicales jamais étudiées. Leur action en faveur de l'Académie de musique et de la corporation des peintres est redéfinie alors que leur passion pour la demeure est réévaluée. C'est dire l'importance de cette publication pour une meilleure connaissance du mécénat éclairé de cette illustre maison à l'aune des institutions artistiques, de la bibliophilie et de l'architecture. Ces actes résultent de Journées d'études organisées par Véronique Meyer et Marie-Luce Pujalte-Fraysse à l'UFR des sciences humaines et arts de l'université de Poitiers au sein de l'équipe du Criham.

02/2019

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Littérature française

50 ans après, des nouvelles de mai 68

Mai 68 est une période durant laquelle s'est déroulée une série d'événements... etc. etc. Grèves générales, occupations d'usines, révolte de la jeunesse étudiante, De Gaulle vacille, conquêtes sociales, avènement d'une nouvelle société, jouir sans entrave... 50 ans après, presque tout a été dit. Dans le flot des commémorations, les Editions du Caïman offrent une carte blanche à des auteurs très divers afin qu'ils vous racontent un mai 68, vécu ou non. Voici donc "Des nouvelles de Mai 68" où se mêlent témoignages, fictions, humour, anecdotes, histoires vécues ou imaginaires, souvenirs romancés ou transgressés. Vous pensiez tout savoir sur Mai 68 ? Vous réviserez votre jugement en découvrant soeur Emiliana et les Katangais, le débrayage de Jocelyne, les amants de mai, Mika Etchebéhère, la garde- robe de l'Odéon, tonton Marcel, la Simca 1501 de la Banque de France, des CRS et du LSD, Claude - délégué CGT d'Orly Nord, le lycée de Chantilly, les colères de Roger, Mariette l'étudiante de la Sorbon ne, la Coupe Davis 1968, Marie et Daniel sur la route, les souvenirs de Pierre, le commando Camembert, l'abeil le de mai , le footballeur de l'ASSE Rachid Mekhloufi, le tableau Meurtres 10/2 1968, Marie-Lise et sa soeur Jackie, la Fiat- Abarth miniature, Bettenfeld le flic rescapé du Vel d'Hiv ... et que dire du fameux "Mémé", hier agitateur lycéen dans le Jura, aujourd'hui homme politique bien connu, cerise sur le gâteau d'anniversaire !

01/2018

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Littérature française (poches)

Au temps des équipages. Mémoires

Premier volume des mémoires d'Elisabeth de Gramont, Au temps des équipages a paru, pour la première fois, aux éditions Grasset en 1928. L'auteur revient sur son illustre famille, notamment sur son grand-père, proche de Louis-Philippe, puis ministre de Napoléon III. Elle relate son enfance dans un des plus beaux hôtels particuliers du XVIe arrondissement de Paris, les réceptions données par ses parents, où se croisaient les personnes les plus "gratin" de la capitale, comme la duchesse du Luynes et le baron de Rothschild, ses mois d'août à Cannes, avant que les Anglais ne prennent possession la ville. En plus d'être le portrait d'un monde orgueilleux, frivole et exquis, destiné à disparaître bientôt, celui-là même que décrit Marcel Proust dans A La recherche du temps perdu, Au temps des équipages raconte les débuts dans la vie d'une jeune fille passionnée : ses premiers spectacles à l'Opéra Garnier, ses premiers émois littéraires, Vigny, Baudelaire, Shakespeare, son premier voyage à Londres, qu'elle adore et où elle lit, pour la première fois, Le Portrait de Dorian Gray... C'était l'époque où les sabots des chevaux résonnaient au Bois, l'époque où le duc d'Aumale recevait dans son château de Chantilly, où les valets de pied accueillaient encore les convives et montaient la garde aux perrons des maisons. Elisabeth de Gramont nous rouvre les portes de son monde doré.

02/2017

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France

Des villages pas comme les autres

Les villages sont l'âme de la France, il en existe des milliers, certains spectaculaires, d'autres charmants, d'autres encore secrets. Dans ce beau livre superbement illustré, nous avons sélectionné pour vous un centaine de villages pas comme les autres qui risquent bien de vous donner envie de partir au vert : des villages méconnus, atypiques, d'une beauté renversante et au caractère bien trempé - des villages, en un mot, uniques. Connaissez-vous ainsi Cliousclat, le village des potiers de la Drôme ? Ou Treignac-sur-Vézère, pépite corrézienne, où ont régulièrement lieu des championnats internationaux de canoë-kayak ? Et si on délaissait les villages surcotés du Vaucluse pour découvrir Saignon, un éblouissant village perché du Luberon encore à l'écart des foules ? Et pas question de n'y passer qu'en coup de vent : pour chacun de ces lieux intemporels, vous trouverez les clefs pour passer un séjour dont vous vous souviendrez, avec nos meilleures adresses cocooning ou gourmandes, et les activités phares des environs.

10/2022

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Histoire de France

Le duc d'Enghien

Enlevé à l'étranger et condamné lors d'un procès inique voulu par Bonaparte, le duc d'Enghien est l'un des personnages mythiques de l'histoire de France. A l'aube du 21 mars 1804, il s'écroule, foudroyé par le feu d'un peloton d'exécution. Le descendant du Grand Condé rêvait de rétablir la monarchie. Il donne, sans le vouloir, un empereur à la France. Le duc d'Enghien n'est pas seulement l'acteur malheureux d'un drame politique. Hussard, il est le général " Va-de- Bon-Cœur " aux talents reconnus par les soldats de l'an II, ses ennemis. De Milan à Coblence, de Vienne à Saint-Pétersbourg, il est l'homme de cour aux mille conquêtes. Touriste intrépide, il parcourt les glaciers et escalade les Alpes. Passionné par les sciences naturelles, ethnologue à l'occasion, amateur de Gluck et de Mozart, il est homme des Lumières, curieux de toutes choses. Politique, il comprend que les changements de la Révolution sont en grande partie irréversibles. Inquiet, parfois jusqu'à l'angoisse, il partage avec les héros de Chateaubriand et de Musset le mal du siècle que seule Charlotte de Rohan-Rochefort sait apaiser. Tout en démêlant les fils d'un destin tragique tissé par la raison d'Etat et la déraison des hommes, Jean-Paul Bertaud nous entraîne à la suite du dernier chevalier de la France des rois, de la douceur de vivre de Chantilly aux fureurs parisiennes du 14 juillet, de Jemmapes à la bataille de Zurich, et des catins de Turin aux isbas russes.

05/2001

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XVIIe siècle

Le Grand Condé. Un exil pour l'honneur

Louis II de Bourbon, passé à la postérité sous le nom de Grand Condé, fut un homme de guerre dont la réputation et le prestige dépassèrent les frontières. Cousin de Louis XIV et prince du sang, il prit les armes contre l'autorité royale pendant la Fronde et passa au service de Philippe IV d'Espagne. Pour cela, il fut déclaré criminel de lèse-majesté par contumace en 1654, déchu de ses titres et privé de ses biens. Après plusieurs années d'exil, il négocia son rétablissement dont les modalités furent précisées dans le traité des Pyrénées. Le jeune Roi Soleil lui pardonna en 1660. A l'origine de cette rupture politique et de cette trahison familiale, il y avait eu une brouille profonde avec Mazarin qui entraîna de lourdes conséquences politiques pour le royaume de France. En racontant de façon inédite la rivalité entre un grand gentilhomme soucieux de son rang et un cardinal-ministre ambitieux prêt à tout pour assurer sa prépondérance politique et sa gloire, Xavier Le Person renouvelle notre connaissance de la période de la Fronde. Xavier Le Person enseigne l'histoire moderne à Sorbonne Université. Membre du Centre Roland Mousnier, spécialiste de l'histoire politique et diplomatique des xvie et xviie siècles, il est l'auteur de "Practiques" et "practiqueurs" . La vie politique à la fin du règne de Henri III (Droz, 2002) et de plusieurs éditions critiques de manuscrits. Crédit de l'illustration : Portrait de Louis de Bourbon, quatrième prince de Condé, surnommé le Grand Condé, par David II Teniers, dit le Jeune, 1653. © RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly)/Michel Urtado.

09/2023

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XVIIe siècle

Le grand Condé. Les secrets d’un héros

Le grand homme du XVIIe siècle, c'est lui. A 21 ans, le Grand Condé (1621-1686) écrase les Espagnols à Rocroi et vole de victoire en victoire. Il est le Cid, idole d'une génération qui se bat pour servir sous ses ordres. C'est aussi un prince malheureux en amour, marié de force à une nièce de Richelieu qu'il a détestée dès le premier jour. Il en aime une autre, la charmante Marthe du Vigean. A Paris, c'est la Fronde. La famille royale s'enfuit à Saint-Germain-en-Laye. Pour la seconde fois, Condé sauve la monarchie en organisant le siège de Paris. Le 18 janvier 1650, Mazarin, jaloux, l'emprisonne au donjon de Vincennes. Il y reste treize mois. A sa libération, exigée par le Parlement, le cardinal part en exil. C'est la seconde Fronde, celle des princes. L'Espagne hérite du héros dont rêvent tous les souverains. En 1661, à la mort de Mazarin, Louis XIV reconnaît son erreur. La conquête de la Franche-Comté en dix-sept jours éblouit le Roi-Soleil. Après ses derniers exploits, le Grand Condé se retire dans son château de Chantilly. Il y défend le Tartuffe de Molière, invite à sa table arrosée de bons vins de Bourgogne libertins et jésuites, philosophes et jansénistes. Béatrix de l'Aulnoit éclaire d'un jour nouveau le duel entre le prince du sang et le Premier ministre italien dont la reine régente, Anne d'Autriche, refuse de se séparer, deux hommes si différents qu'ils finissent par se haïr à mort. S'ils s'étaient entendus, la France se serait épargné bien des malheurs.

10/2023

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Histoire de France

Les princes de Condé. Rebelles, courstisans et mécènes dans la France du grand siècle

Les princes de Condé, cousins des rois Bourbons, appartenaient à une lignée de gentilshommes malcontents, où se perpétuaient l'insubordination et le devoir de résistance au souverain. Coutumiers des prises d'armes spectaculaires, ils s'inclinèrent pourtant, après la Fronde, devant la toute-puissance de Louis XIV. Aussi leur conversion en courtisans parut-elle emblématique du sort d'une haute noblesse tombée tout entière "de révolte en servitude". Au-delà de cette image des grands fauves "domestiqués", Katia Béguin révèle les motifs de la lente conversion des Condé à l'obéissance, entre le ministériat de Richelieu et le crépuscule du Roi-Soleil. A la lumière d'archives inédites, elle réexamine les fondements de la suprématie de cette famille illustre, en un temps où l'affermissement de l'autorité du roi paraît anéantir toute forme d'influence et de prestige rivale de la sienne. Ce livre démonte les ressorts politiques de l'Etat absolu à partir du comportement de ses victimes présumées. Il explique l'énigmatique fronde du Grand Condé, survenue après deux décennies de coopération intéressée des siens avec la monarchie. Il explore les liens de pouvoir et de fidélité qui fédèrent le monde clos des clientèles princières, d'un pôle à l'autre du siècle. Leur stabilité impressionnante, à l'heure où l'emprise du souverain s'étend aux mécanismes de récompense et de promotion, dévoile la raison d'être d'un patronage aristocratique efficace et d'un mécénat dont l'éclatante vitalité, à Chantilly, semble un défi à l'hégémonie de Versailles. La mutation des rebelles en courtisans n'est pas un banal épisode de l'histoire des vaincus ; le destin singulier des princes de Condé au Grand Siècle découvre aussi les coulisses du règne solennel et autoritaire de Louis XIV.

11/2012

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Philosophie

Sept études sur Eric Weil

L'oeuvre philosophique d'Eric Weil (1904-1977) est l'une des plus importantes de la seconde moitié du XXe siècle. Oeuvre systématique qui repense l'héritage de la philosophie en fonction du problème radicalement moderne que pose le choix de la violence absolue - dont la réalité hitlérienne est l'exemple -, la Logique de la philosophie (1950) est prolongée par une Philosophie politique (1956), une Philosophie morale (1961), qui explicitent le même problème dans les domaines déterminés de la réalité politique et de la vie morale, et elle se double de la lecture philosophique des philosophes -Hegel et l'Etat (1950), Problèmes kantiens (1963), 2è édition augmentée, 1970) - et de nombreuses études dont quelques-unes sont réunies dans Essais et conférences (1970-71). Co-fondateur de Critique, Eric Weil fut professeur aux Université de Lille (1956-68) et de Nice (1968-74). Un premier colloque sur la pensée d'Eric Weil s'est tenu à l'Ecole Normale Supérieure de Pise, les 7 et 8 novembre 1979. A l'initiative de notre Centre et des Archives de Philosophie, un second colloque aura lieu les 21 et 22 mai 1982, à Chantilly, qui portera sur l'actualité d'Eric Weil. Les membres de l'équipe qui a fondée en 1979 à l'UER de Philosophie de Lille III le Centre Eric Weil ont, pour la plupart, suivi l'enseignement de Weil à Lille et participé à son séminaire dont aujourd'hui, cinq ans après la mort du philosophe, ils entendent encore la leçon. Ces Sept Etudes sur Eric Weil, présentées et discutées lors de rencontres régulières et amicales, prennent la suite de leurs contributions au numéro spécial de 1970 des Archives de Philosophie, au colloque de Pise de 1979, aux Cahiers philosophiques de 1981/82. Ont collaboré à cet ouvrage : Gérard AlmalehAlbert BaraquinLucien BescondMireille DepadtGilbert KirscherJean QuillienJean-François Robinet

01/1982

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Cuisine

Vatel et la naissance de la gastronomie. Recettes du Grand Siècle adaptées par Patrick Rambourg

La signature de Vatel est aujourd'hui connue dans le monde entier. Ce personnage légendaire, qui a excellé dans les arts de la table sous Louis XIV, a eu un destin hors du commun. Né dans une famille de laboureurs du Nord, il entre chez Fouquet comme maître d'hôtel et devient son homme de confiance. Il fait preuve de multiples talents lors de la somptueuse fête de Vaux donnée en l'honneur du roi, trop fastueuse peut-être puisqu'elle achève de discréditer son maître. Dix ans plus tard, alors qu'il est depuis peu au service des princes de Condé, il est l'artisan d'une gigantesque réception dans leur château de Chantilly où tout doit être fait " pour le plus grand monarque du temps ". Il faut nourrir, divertir, loger près de deux mille invités, et cela du jeudi soir au samedi. Vatel ne verra pas la fin de fête. Épuisement nerveux, crainte du déshonneur ? Le vendredi matin, jour maigre, ne voyant pas la marée arriver, il met fin à ses Jours. On l'enterre pendant que la fête continue. Bien que Vatel n'ait jamais été cuisinier, son nom reste associé à la naissance de la grande cuisine française. Son geste final symbolise les exigences d'une époque où la table est un lieu de compétition entre les Grands du royaume. Les goûts changent, de nouveaux produits arrivent, le savoir-faire culinaire s'améliore. Cette recherche du raffinement, conjuguée à des préoccupations diététiques, se reflète dans les traités de cuisine qui expliquent comment concilier les plaisirs du palais et ceux de yeux. Le Grand Siècle marque bien un tournant dans l'histoire de la gastronomie. Une gastronomie souvent proche de la nôtre, comme le montrent les recettes que l'on trouvera dans ce livre.

11/1999

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Histoire de France

Abd El-Kader / Aumale. Identités meurtries

L'Emir Abd El-Kader (1808-1883), le duc d'Aumale (1822-1897) : des images nous viennent, faites de légendes, de mémoire collective, d'oeuvres picturales et photographiques ; ce sont deux figures idéalisées et souvent instrumentalisées. Deux hommes, ennemis sur le champ de bataille, qui ne se sont rencontrés qu'une seule fois et qui connurent chacun la gloire et l'exil ; ils en furent marqués à jamais. Deux guerriers, certes, mais pas seulement. Soumis aux tentations et sollicitations de la politique, ils firent le choix de devenir des humanistes brillants, dépassant le cadre de leur culture respective. En historienne, Thérèse Charles-Vallin n'ignore pas les sources anciennes et nombreuses, mais elle a consulté aussi les ouvrages de jeunes historiens, les études récentes qui permettent d'éclairer, loin des stéréotypes, les personnalités d'Abd El-Kader et d'Aumale et de leur rendre chair et substance. L'analyse "en miroir", spécifique de cette collection, montre que malgré l'époque tourmentée qui fut la leur, il y eut bien alors le jaillissement d'une véritable soif de dialogue entre deux civilisations, deux pays, deux peuples, deux "nations". Les tourments n'ont pas cessé, la soif n'est pas étanchée non plus. Cet ouvrage a le grand mérite de nous le faire profondément ressentir. Les lecteurs de biographies, en particulier les personnes intéressées par les rapports originels de l'Algérie et de la France, verrouillés souvent par une sorte de "prêt à penser le passé" à l'aune du présent, apprécieront de trouver ici une analyse sourcée et documentée, dans un style clair qui ne se perd pas dans les détails, et sait aussi émouvoir. Abd El-Kader et Aumale ont vécu tous les deux 75 ans et la toute dernière acquisition du duc d'Aumale pour ses collections fut un portrait d'Abd El-Kader que les lecteurs de cet ouvrage pourront aller contempler au Musée Condé à Chantilly, certainement avec un regard nouveau.

01/2017

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Théâtre

Le théâtre à Strasbourg de Brant à Voltaire (1512-1781). Pour une histoire culturelle de l'Alsace

La ville de Strasbourg est, au XVIe siècle, une République urbaine et bourgeoise, qui trouve son unité dans la foi luthérienne. Dès le début du XVIIe siècle, la contre-offensive catholique se développe. Elle est dirigée par l'Autriche qui crée l'université de Molsheim et l'actif collège d'Ensisheim. Après 1681, année où Strasbourg est rattachée à la couronne de France, la dualité confessionnelle, linguistique, dynastique (Bourbons et Habsbourg) et culturelle devient la loi générale de la province. Cet ouvrage utilise le théâtre comme outil pour étudier une évolution qui va de l'humanisme préréformé (Sébastien Brant) à la fin de l'Ancien Régime dont l'oeuvre tragique de Voltaire en est la traduction la plus symbolique. Cette période voit, au début du XVIIIe siècle, le remplacement progressif du théâtre des collèges par celui d'acteurs professionnels. Répertoire, lieux des représentations, statut et jeu des acteurs, composition sociologique du public, se modifient du tout au tout. Si la dualité linguistique subsiste, l'incorporation à la culture française est, dès les années 1760-1770, largement évidente. L'étude est fondée sur l'exploitation des archives locales (BNUS, Archives Municipales de Strasbourg), régionales (Fribourg-en-Brisgau), allemandes (Munich) et jésuites françaises (ex.- Chantilly). L'ouvrage reproduit des documents, inédits à une exception près (Brant) et les regroupe en 7 livres et 19 chapitres en en fournissant à chaque fois les introductions et analyses scientifiques nécessaires. La perspective est historique, elle est contextualisée : rivalités entre luthériens et catholiques, la Maison des Bourbons et la dynastie impériale des Habsbourg de Vienne et d'Innsbruck, la chute de Strasbourg (1681) constituant un tournant chronologique décisif. Ce livre est donc une contribution à la vie théâtrale d'Ancien Régime (Strasbourg apparaît comme étant au même niveau que Bordeaux ou Lyon). Il met en évidence la place d'une ville dont il fait saillir les éléments constitutifs d'une biculturalité à fondement linguistique persistant. De ce point de vue, Strasbourg se distingue des deux autres grandes villes de garnison de l'époque, Besançon et Lille, qui sont monolingues et ne présentent pas d'organisation complexe comparable.

11/2015

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Beaux arts

Delacroix étude sur un Christ en croix

L'auteur de cette étude, Zachary C. Xintaras, est convaincu que Le Christ en croix sur panneau qu'il a vu dans une collection privée est celui cité par Eugène Delacroix dans une liste manuscrite trouvée dans un cahier de voyage en Afrique (Chantilly, Musée Condé, MS 300, folio 161). A. Robaut le mentionne dans son inventaire au n°1699 sans référence à sa source le datant de 1840 et précisant qu'il appartenait à M. Dumas père. Tout ceci est inexact, comme le prouve l'ensemble des documents recueillis qui seront dévoilés dans cet ouvrage. Le tableau ne figure dans aucun inventaire des oeuvres de Delacroix. Dans cette étude, après un descriptif du panneau retrouvé, l'auteur trace l'historique du sujet et indique les points communs et les modifications par rapport au tableau de Rubens Le Christ en croix - Recommandant sa mère à St Jean. Ce tableau perdu nous est connu grâce à la gravure de Jacob Neeffs. L'auteur examine aussi 19 détails qui caractérisent l'oeuvre et découvre un phénomène unique dans l'Histoire de la Peinture concernant la représentation du Christ sur la croix. Il s'agit du fait que l'artiste montre le Christ vivant avec corps entaché de sang. Pour commettre cet anachronisme et le répéter quatre fois Delacroix a certainement été influencé par le Christ en croix sculpté par son ami Auguste Préault (cf. Journal, Plon, 1996, p. 132). Une autre caractéristique, unique je crois chez Delacroix à son époque, est sa pratique de mettre un "clair" sur le bout de nez. Dans notre panneau, il le répète cinq fois. Le tableau retrouvé présente le Christ avec un corps éblouissant de lumière et agonisant sur la croix. Depuis sa première peinture religieuse (Le Christ devant Caïphe, 1818) jusqu'à sa dernière (Tobie et l'Ange, 1863), Delacroix a peint plus de 150 pièces religieuses sans compter 50 projets inexécutés. C'est dans la Bible qu'il a trouvé une mine inépuisable de sujets pour stimuler son imagination (cf. Journal, p. 75). Dans un prochain livre l'auteur présentera ses réflexions concernant Delacroix et la Religion. Au terme de cette longue recherche, il n'hésite pas à nommer Delacroix peintre - prédicateur, vocation à laquelle il a cru dans sa jeunesse. (cf.Journal, p.427)

11/2017

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Jardinage

L'humeur paysagère

Quatre-vingt-dix jardins visités ou revisités, à Paris et en Ile-de-France, précédés de la remémoration d'une douzaine de paysages fondateurs ! Ceux-ci formant comme un voyage dans le passé depuis les jardins potagers d'une enfance ballottée entre la ville et la Bretagne, jusqu'aux grands paysages de l'Himalaya et du Japon en passant par les jardins italiens. L'ensemble est très éclectique. Les divers genres de jardins conçus depuis la Renaissance s'y trouvent tous présents, dans un choix personnel mais permettant de dresser un panorama des styles comme des idées. On peut suivre, dans un va-et-vient constant entre des lieux d'époques différentes, la relation changeante des hommes à la nature, pendant un peu plus de cinq siècles. Des parcs de châteaux, "classiques" ou "paysagers", à Fontainebleau, Chantilly, Versailles, Meudon, Sceaux, Saint-Cloud, Bagatelle, Ferrières, Boulogne..., des lieux uniques laissés par des hommes uniques, Chateaubriand ou Albert Kahn..., arpentés ou associés à des hommes aussi divers que Louis Franchet d'Espèrey et Karl Marx, Ingmar Bergman et Gaspar David Friedrich, Casanova et Sacha Guitry, des parcs et squares de Paris créés au XIXe siècle et tout le bazar du XXe, élégants jardins des années trente et cités-jardins, potagers de banlieue et "espaces verts" de grands ensembles..., jusqu'aux territoires végétaux les plus actuels, friches et coulées vertes dans les interstices ou jardins "partagés" dans les dents creuses de la ville. Aujourd'hui, on jardine à tout va pour se rassurer face à l'angoisse écologique. On fait semblant de sauver la planète en cultivant des carottes au pied de son immeuble. On programme de grands parcs urbains pour essayer d'être ensemble malgré une société du chacun pour soi. On fabrique des zones "naturelles" pour préserver des essences ou faire des classes de biologie pour citoyens ignorants. Ca part dans tous les sens, toutes les fonctions, toutes les formes. On s'y perd à coup sûr en essayant de résumer les cent dernières années sous une étiquette, comme on avait pu le faire pour les siècles précédents. Mais en mélangeant les époques, on fait de belles promenades, le corps et l'esprit surpris sans cesse par le côtoiement de l'héritage et de l'inclassable, et par la possibilité de penser notre époque en pensant ce qu'on a sous les yeux, que le constat soit tour à tour celui de la jubilation ou de l'accablement.

01/2015