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Ambatomanga, le silence et la douleur

Extraits

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Psychologie, psychanalyse

La couleur de la résilience

Préfacé par Marcel Rufo, ce témoignage poignant évolue de l'hôpital à la résilience. "Les épreuves nous font grandir. Elles permettent de se révéler, de s'affirmer et de se découvrir aussi". Le récit d'Arnaud commence alors qu'âgé d'à peine 13 ans, il comprend qu'il est malade et que sa vie s'apprête à prendre un tournant très différent de celle des autres enfants. Il entame un long parcours au contact des médecins, se renferme sur lui-même, et vit dans la destruction et la peur. Puis progressivement, son monde change. Des rencontres le font évoluer. D'autres patients notamment, qui deviennent des amis. Puis des personnages forts, comme Marcel Rufo. Alors qu'il vit à l'hôpital, il décide d'écrire une pièce de théâtre pour rendre hommage à ces soutiens inattendus. La pièce est écrite et les années passent. Huit ans plus tard, le texte est découvert et déferle sur les réseaux sociaux. 6 millions de personnes sont touchées. Le texte le dépasse. Cette résilience l'emporte, et lui permet de fonder sa première start-up. Une entreprise qui fête aujourd'hui ses 3 ans et compte une équipe de presque 20 collaborateurs. La créativité et la lumière sont venues faire face à la noirceur de la maladie et de la solitude qui l'enlaçaient quand il était plus jeune. La Couleur de la résilience raconte cette évolution au travers de la voix d'Arnaud et de celles de témoins qui ont souhaité transmettre leur regard.

08/2020

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Littérature française

La recherche de la couleur

C'est chez Dayen que j'avais ressenti les premiers signes d'une déprise, d'un départ - j'ignorais alors qu'il serait précédé de beaucoup d'autres. Un accablement, une aversion soudaine pour le décor, le décor humain j'entends, car il y avait un piano. Qu'est-ce que mon corps - autrement dit ce qu'il me restait de ma vie - faisait là ? » Qui est François Novel ? Un homme qui vit d'écrire, un homme libre, qui entend bien le rester. Un événement dramatique va amplifier son sentiment d'exil, sa distance face au « décor humain ». Et quel décor ! Un faux ami, une chanteuse toxique, des figurants grotesques ou malfaisants. Tout un théâtre de cruautés et de vanités transcendé par l'irruption de personnages bouleversants. Car pour qui cherche la couleur dans un monde transparent, l'aventure se rencontre au coin de la rue. Voyage intérieur et tableau d'une époque, La recherche de la couleur fait éclater tous les cadres.

08/2012

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Policiers

La couleur de la peau

Comme beaucoup de Péruviens, Alberto Coiro est venu chercher du travail à Santiago du Chili, et lorsqu'il disparaît brutalement Heredia, le détective privé mélancolique et désabusé, se laisse persuader de partir à sa recherche. Il explore l'univers des vagabonds et des chiffonniers qui, la nuit, envahissent la ville. Il découvre les réseaux de jeux clandestins, les salles de billard, le trafic de cocaïne et tout un monde glauque. Mais il croise aussi le sourire de la jolie Violeta. Flanqué de ses complices habituels, son chat Simenon qui lui donne des conseils philosophiques, Seron le flic à la retraite, Anselmo le kiosquier turfiste et Campbell le journaliste, il nous plonge dans le Santiago de l'émigration et du racisme. Avec une intrigue bien menée dans une ville à la fois banale et fantastique, Diaz-Eterovic prouve qu'il est un auteur de romans noirs avec lequel il faut compter.

04/2013

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Encyclopédies de poche

La force de la douceur

"Le pouvoir de la douceur insuffle de l'inspiration dans notre vie. Ces mots m'ont donné de la force tant dans ma lutte en faveur de la paix et contre la guerre que dans ma vie sentimentale. Ce recueil vous guidera vers les objectifs que vous souhaitez réellement atteindre."

09/2015

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Littérature française (poches)

La recherche de la couleur

"Tout était affaire de regard. Ceux à qui il restait des yeux pour voir se passaient très bien de caméras de surveillance. Le spectacle était bestial. Les politiques dansaient sur le fumier. La pensée pendait à des crocs de boucher. Les ouvriers étaient dissous dans l'acide financier. Les enfants cognaient leurs parents. L'amour était l'autre nom de la vanité. L'hystérie avait pris corps. La poésie avait valeur de regret. Le temps, celui qui donnait une chance, une petite chance, au jeu, à la liberté, s'était compressé, réduit à une peau de chagrin. Les jeunes étaient vieux. Les vieux étaient morts. Les morts étaient oubliés. Des colonnes de fantômes défilaient de l'infirmerie psy aux poubelles de la Toile. On fabriquerait bientôt de nouveaux vaccins contre la modestie, la mémoire, le secret. Sur les Champs, Baudelaire m'avait repris en écharpe : "Je demande à tout homme qui pense de me montrer ce qui subsiste de la vie." "Voyage intérieur et tableau d'une époque, La recherche de la couleur jaillit de la palette d'un virtuose." Tout était affaire de regard. Ceux à qui il restait des yeux pour voir se passaient très bien de caméras de surveillance. Le spectacle était bestial. Les politiques dansaient sur le fumier. La pensée pendait à des crocs de boucher. Les ouvriers étaient dissous dans l'acide financier. Les enfants cognaient leurs parents. L'amour était l'autre nom de la vanité. L'hystérie avait pris corps. La poésie avait valeur de regret. Le temps, celui qui donnait une chance, une petite chance, au jeu, à la liberté, s'était compressé, réduit à une peau de chagrin. Les jeunes étaient vieux. Les vieux étaient morts. Les morts étaient oubliés. Des colonnes de fantômes défilaient de l'infirmerie psy aux poubelles de la Toile. On fabriquerait bientôt de nouveaux vaccins contre la modestie, la mémoire, le secret. Sur les Champs, Baudelaire m'avait repris en écharpe : "Je demande à tout homme qui pense de me montrer ce qui subsiste de la vie." "Voyage intérieur et tableau d'une époque, La recherche de la couleur jaillit de la palette d'un virtuose".

08/2015

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

La couleur de la passion

Serena a réussi à pacifier Valéry et à faire taire son démon. Elle a enfin obtenu la puissance intellectuelle dont elle a toujours eu besoin. La prépa n'est plus qu'une formalité tandis que ce professeur qui la méprisait s'est fait soudain très respectueux. Et peut-être un peu plus... Alors que Valéry était là. A croire que le destin s'acharne. A croire que la paix lui sera toujours refusée. La violence est peut-être tout ce qu'elle mérite. "Je m'en fous, je m'en fous. C'est fini, Valéry." Mais comment pourrait-elle dire adieu à son seul allié alors que, plus que jamais, elle a besoin de force ? Pas pour elle, non, pour son ange : Fatoumata. Seul le pouvoir pourra sauver son amie d'enfance. "Je vois certaines choses que tu ignores encore et je sais que tu finiras par revenir vers moi. Bientôt, la puissance te manquera."

04/2021

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Théâtre

Hitler et le silence de Beck

Dans cet ouvrage, je citerai Philipp Schäfer, Georges Bernanos, Paul Allard, William L Shirer... Ces auteurs, journalistes ou historiens de profession m’auront aidé à construire... un essai. Je ne me propose pas de traiter du déroulement de notre dernière Guerre Mondiale, mais d’essayer de comprendre les personnalités des plénipotentiaires qui ont participé à ses négociations. En effet, il existe encore aujourd’hui un danger qui nous a été révélé à Nuremberg : « Avec l’éducation que nous avons reçue, l’idée ne nous serait jamais venue de refuser d’exécuter un ordre ». Pour comprendre ces négociations, nous ne pouvons pas exclure l’influence des éducations des participants. Et à ce sujet, Christian Bernadac, Daniel Cordier, Lucie et Raymond Aubrac seraient d’accord avec Michel Slitinsky pour affirmer : « Faire vivre la mémoire permet de lutter contre l’intolérance et éviter le retour de nouveaux dangers ». L’expression « devoir de mémoire » que nous arrivons à entendre devrait nous interpeller. JJ Rousseau nous propose de comprendre les hommes. Aujourd’hui, nous pouvons redouter une nouvelle émergence des scénarios des années 1936-1939. Il me semble que face à certains événements, l’indifférence est une faveur qu’il est impossible d’accorder à ceux qui pensent pouvoir se le permettre. Quant au premier message à transmettre, il serait celui concernant certaines éducations, qui risquent d’être proposées aux jeunes générations. Alors ! Pourquoi "Hitler et Le silence de Beck" ? Parce qu’il ne faut plus mourir pour Dantzig.

05/2011

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Suspense

Et derrière nous, le silence

- " Echos " : une collection de romans unitaires, réalistes ou fantastiques, reflet des problématiques politiques et sociales d'hier et d'aujourd'hui. - Thriller psychologique et choral qui donne la parole à trois adolescents, Yüna, Ellie et Jeff, dans la tourmente de la violence intrafamiliale. Je repasse en boucle ce moment, comme un film d'horreur dont on se remémore chaque scène. J'enchaîne les " j'aurais dû " : J'aurais dû courir. J'aurais dû me méfier. J'aurais dû appeler à l'aide. Adieu le harcèlement du collège et les soucis à la maison ! Ellie le sent : aux côtés de sa cousine Lola pour son entrée au lycée, elle sera in-vin-cible. Lumineuse Lola, si pétillante de vie... manipulatrice, aussi. Au coeur de la montagne voisine, le regard de Jeff se pose avec détermination sur Stefan, son grand frère adoré de tous... et un prédateur. Oubliés les liens du sang, Jeff n'a plus qu'un objectif : venger Lou. Collège, liberté... tout ce qui faisait le quotidien n'est plus pour Yüna qu'un souvenir dans cette chambre où son tortionnaire, celui qu'elle appelait " papa ", la retient prisonnière. Au bord du précipice, ces adolescents réduits au silence parviendront-ils à se faire entendre ?

02/2022

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Lecture 9-12 ans

Le souffre-douleur

A la cour, on ne peut ni battre, ni fesser, ni rosser, ni simplement gifler l'affreux et toujours malfaisant jeune prince, surnommé " Petite Peste ", héritier du trône ! C'est interdit ! Alors, on a kidnappé le pauvre orphelin Jemmy et on le retient prisonnier pour qu'il prenne les coups à la place du coupable, et serve ainsi d'exutoire aux foudres paternelles et royales. Rêvant d'évasion, Jemmy se trouve pris dans la propre fugue de Petite Peste, avec qui il va devoir bien malgré lui composer...

10/2018

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Poches Littérature internation

Musique et silence

Le rideau se lève sur le château de Rosenborg où Christian IV, roi de Danemark, accueille un jeune luthiste anglais. Il se nomme Peter Claire et rayonne d'une grâce qui contraste avec les sombres secrets de la cour. Rose Tremain mène la danse avec une fougue qui aurait ravi Alexandre Dumas. Elle a tout vu, tout entendu, découvert la cachette où la reine mère entassait son or, épié les ébats de l'épouse gourgandine, assisté aux massacres des guerres de Religion et braqué sur la Lune le premier télescope. C'était hier, au matin du XVIIè siècle. Plus qu'un roman historique, un drame shakespearien.

03/2009

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Psychologie, psychanalyse

Cerveau et silence

Septembre 2017 : Michel Le Van Quyen se réveille frappé de paralysie. Surmenage, diagnostique-t-on, avant de prescrire un repos absolu. Au début, cette inaction lui pèse, puis la surprise se produit : le silence dans lequel il est plongé lui fait du bien et l'aide à surmonter la maladie. Il décide alors de mener l'enquête. Nous en avions l'intuition, les neurosciences l'expliquent désormais : lorsque nous favorisons le silence acoustique, mais aussi attentionnel, visuel ou méditatif, notre cerveau bascule dans un état très particulier. C'est cette déconnexion qui l'aide à se régénérer, à évacuer les toxines conduisant aux maladies neurodégénératives. Mieux : le silence sous toutes ses formes est bénéfique pour la créativité, la mémorisation, voire la construction de notre "moi". Si les grandes sagesses d'Orient et d'Occident l'ont déjà compris, aujourd'hui la science atteste des stupéfiants pouvoirs du silence : à nous de nous en emparer.

03/2019

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Autres collections (9 à 12 ans

Le poids de la couleur rose

Le poids de la couleur rose, c'est celui de la féminité et de tout de ce que la société associe à ce concept. A peine sorties de l'enfance, les jeunes filles ploient sous cette pesanteur et ces codes souvent plus schizophrènes et liberticides qu'épanouissants. Alors que Rosalie traverse le parc, elle se fait aborder par 3 garçons. La rencontre tourne vite au harcèlement à caractère sexuel. C ? a va la marquer profondément à un moment où son corps est en train de changer sans qu'elle maîtrise quoi que ce soit. En fait, tout dans sa vie commence à changer : sa meilleure amie Anna qui ne parle plus que de garc ? ons, la pression des adultes qui l'entourent, sa poitrine qui se développe et tout ce qui va avec. Pour Rosalie, c'est difficile à accepter, elle n'est pas prête à subir tout ce qu'impliquent ces changements, l'entrée dans l'ado- lescence (encore moins dans le corps d'une femme). Ce roman raconte les petites étapes de cette transition, celles qui sont douces et agréables, comme la rencontre avec Mattéo, et celles qui sont plus effrayantes et intimidantes, comme l'achat d'un premier soutien-gorge, ou la fuite face aux trois garc ? ons qui la harcèlent.

09/2021

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Livres 3 ans et +

Le grand livre de la couleur

Un grand livre poétique, pédagogique et interactif, avec des pages transparentes, pour le plaisir de découvrir simplement les couleurs, leurs nuances et leurs mélanges.

10/2004

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Aquarelle

Le grand guide de la couleur

La couleur est l'un des paramètres les plus difficiles à maîtriser en peinture, particulièrement en aquarelle. Il faut connaître les techniques de dilution et les bons mélanges, mais la clé est avant tout de ressentir les émotions liées aux couleurs appliquées. Dans cet ouvrage, Julie Collins, coloriste passionnée, vous aide à comprendre le fonctionnement et les interactions des couleurs grâce à une approche très visuelle composée de nuanciers, de cercles chromatiques, ainsi que de nombreux exercices pratiques. Pour chaque projet d'inspiration (oiseaux, coquillages, fleurs) à reproduire en pas-à-pas, elle indique les références précises des teintes à utiliser et délivre ses meilleures astuces professionnelles pour vous constituer une vaste palette. Grâce à ce guide complet, vous apprendrez à manier avec fluidité une infinité de couleurs au bout de votre pinceau !

10/2022

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Littérature étrangère

Douleur

Dix ans après avoir été blessée dans un attentat, Iris semble avoir surmonté le traumatisme. Malgré des douleurs persistantes, des problèmes avec ses enfants et un mariage de plus en plus fragile, la directrice d'école ambitieuse et la mère de famille engagée qu'elle est s'efforce de prouver qu'elle contrôle la situation. Tout bascule cependant le jour où elle reconnaît, sous les traits d'un médecin qu'elle consulte, Ethan, son premier amour, qui l'avait brutalement quittée lorsqu'elle avait dix-sept ans. Dans un vertige sensuel et existentiel, Iris éprouve alors la tentation de faire revivre cette passion qu'elle croyait éteinte : et si une seconde chance se présentait à elle ? Ce roman aussi puissant que subtil dévoile les séquelles que le passé peut laisser sur les corps et les esprits, tout en interrogeant notre capacité à faire des choix, au moment même où la vie nous renvoie à l'essentiel.

02/2017

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Poésie

Douleur

Holan est né à Prague en 1905. Il a connu la fondation de la Tchécoslovaquie, l'occupation hitlérienne, la libération par l'Armée rouge, le régime soviétique. Il renonce alors à l'idéologie communiste et se retire du monde pour se consacrer à l'écriture. Après une interdiction de publication pendant près de vingt ans, l'horizon s'ouvre à partir de 1964 : Une nuit avec Hamlet est traduit dans une dizaine de langues et publié chez Gallimard (préfacé par Aragon), il reçoit le Grand Prix d'Etat, il est même pressenti pour le prix Nobel. Mais ces appels du monde ne suffisent pas à rompre sa solitude et il meurt en ermite en 1980. Cet "enfoncement en lui-même" est pleinement voulu : Holan est le poète de l'espace intérieur. Il est comme "le gardien de la maximalité du coeur" (Dominique Grandmont) : "Un tel amour / que tu n'as pas assez du monde, ne serait-ce que pour un pas". ("Il y a"). A la conscience, il préfère l'intuition. Au vivre, l'être. Aux mots, "un poème si simple et si limpide (...) qu'il ne puisse qu'être invisible" ("Témérité"). C'est là cette "dette" envers lui que se reconnaît Bouvier, qui signe la préface du présent recueil : "Cette impossibilité à dire absolument la création, cette marche nocturne et tâtonnante vers un point d'eau que la fugacité, la précarité mais aussi la lourdeur de la condition humaine nous interdisent à tout jamais d'atteindre, est sans doute le plus grand cadeau qu'un vivant puisse faire à son semblable". Douleur et Une nuit avec Hamlet sont les deux grandes oeuvres de Holan, découvertes par les lecteurs francophones surtout grâce au traducteur Dominique Grandmont, lui-même poète, et qui disait de lui : "Sa parole n'était que la partie émergée de son silence, son brasier intérieur". Dans sa préface à Une nuit avec Hamlet, Aragon lui rend à son tour un vibrant hommage : "Il est le plus haut des arbres de la forêt tchèque, celui qui est le plus près de l'orage, et ses yeux reflètent naturellement les éclairs" . Car cette oeuvre réputée sombre est pourtant fulgurante et souvent tout simplement lumineuse. Et surtout, empreinte d'un amour (complexe) de la poésie dont Holan fait, pour ainsi dire, son manifeste : "... car la poésie ne consent à nous parler qu'à une condition, à la seule mais inexorable condition de l'aimer. Je ne dis pas cela dans le vide : On ne peut rien faire sans amour. Sans amour, on ne peut même pas mourir". (Sur la poésie, 1940). Avec notre recueil Douleur, publié pour la première fois en 1967 par Pierre Jean Oswald et réédité chez Metropolis en 1994 grâce à l'intervention de Nicolas Bouvier, c'est une poésie de la sobriété, qui ne cède pas au moindre artifice, qui ne se veut même pas littéraire : "C'est ce qui n'est que poésie qui tue la poésie" ("Et de nouveau"). Une poésie qui ne demande qu'à s'invisibiliser pour rejoindre le monde, dans son impression la plus brute, la moins médiatisée possible. Cette disparition, ce tremblement de légèreté, pour reprendre les mots de Nicolas Bouvier, Holan en fait l'acte poétique par excellence. Que la forme poétique de ses textes ne fait que préparer, et dont ils ne donnent, comme par une infinie humilité qui n'est rien de moins que leur titre de noblesse, pas plus que le titre : "Même le poème le plus long du monde / n'en reste qu'au titre et la fin manque" ("L'automne à Vsenory").

03/2024

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Littérature française

Douleur

Vieille compagne des humains, la douleur s'invite à tout instant, souvent sans raison apparente. Elle me visita il y a quelques mois et me fit perdre pied totalement pendant près de trois semaines. Trois semaines sans pensée, comme perdu dans des eaux noires, jusqu'à ce qu'un premier rai de soleil parvienne à percer et me montre qu'au-delà du mal la santé continue d'exister. L'amour de soi et l'amour de l'autre sont des guides précieux. La méditation, la pratique du zen, le stoïcisme, la distanciation sans fuite ni dans le passé, ni dans l'avenir, la pleine conscience de soi en sont d'autres dont il suffit de suivre le fil pour se retrouver, non sans la douleur, mais à côté d'elle, en la remettant à sa place, se permettant d'être autre chose, et bien plus, qu'un corps souffrant. Elle m'a beaucoup appris.

12/2015

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Littérature étrangère

La douceur de vivre

Emmanuel de Coulanges, cousin de Mme de Sévigné, dont sa femme disait : "C'est toujours son plaisir qui le gouverne et il est heureux : en faut-il davantage ? " ; David Hume, trouvant dans le détachement la valeur cardinale de son existence ; le président de Brosses, tout à la joie d'arracher à Voltaire le prix de quatorze moules de bois ; l'abbé Morellet passant la moitié de sa vie dans un "curieux ménage" avec Mme Helvétius ; Edward Gibbon, être extraordinairement sphérique, auquel tout semble acquis d'avance ; James Boswell, fainéant, snob et amateur de boisson, que rien ne peut inhiber ; Horace Walpole, vieux garçon accompli, en qui le XVIII ? siècle atteint un incomparable degré de raffinement ; Mme de Lieven, expression anachronique du même art de vivre, qui trouve une reconnaissance inattendue auprès de M. Guizot... Huit personnages de ce XVIII ? siècle qui fut l'un des lieux privilégiés de Lytton Strachey ; huit échos de cette douceur de vivre qui, selon un mot célèbre de Talleyrand, ne s'incarna dans l'Ancien Régime que pour disparaître avec lui.

12/1992

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Techniques artistiques

Utilisation de la couleur

Pour créer des toiles vivantes et réussies, il est nécessaire d'avoir percé les secrets de la couleur. A travers plusieurs chapitres synthétiques, l'objectif de cet ouvrage est : D'affûter son regard pour bien comprendre les couleurs, De découvrir ce qui se cache derrière le cercle chromatique, De comprendre les relations entre couleurs, ambiance, température, ainsi que les notions de teinte, de valeur et de saturation, De cerner l'effet des couleurs sur l'ambiance d'une oeuvre, D'apprendre à composer la bonne palette pour réussir ses créations. Grâce à des notions accessibles et à de nombreux exemples concrets, ce livre permet de libérer l'artiste qui sommeille en chaque lecteur !

10/2019

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Littérature française

Capitale de la douceur

La capitale de la douceur existe. C'est une petite île de la Méditerranée où l'on peut vivre nu. Quelque chose de notre rapport au monde, de notre vulnérabilité et de notre grandeur se joue sur cette portion de terre. Sophie Fontanel a écrit le roman d'une révolution par la douceur, dont nous avons infiniment besoin. En vers. C'est un endroit que l'on peut situer précisément sur une carte. Une île, peut-être un peu moins connue que ses voisines de Port-Cros et Porquerolles, portant le beau nom de Levant. C'est un endroit où l'on peut vivre nu, mais seulement sur 5% du sol, les 95% restants étant occupés par l'armée... Quand elle débarque dans ce décor de rêve, l'héroïne de cette histoire ne peut imaginer qu'elle va y vivre une révélation. Celui qui l'a invitée l'accueille avec à peine un paréo, car ici la nudité est la norme. Elle comprend dès le lendemain, en retirant à son tour ses habits sur une plage, que lorsqu'on est nu, sans protection, désarmé, on est obligé de s'en remettre à la douceur du monde. Et que ce n'est qu'un début, car il reste encore beaucoup de couches à retirer, jusqu'au coeur, à la douceur absolue... Dans la chambre à l'hôtel, Capitale de la douleur, de Paul Eluard. Douceur, violence... Les deux se font face évidemment. Pourquoi la violence a-t-elle lieu ? Comment y répondre ? Rien qu'en se mettant nue, elle est confrontée à son histoire, traversée un jour par la plus grande violence. Dans sa chair. Et par l'histoire de sa famille, bouleversée par la guerre. De plus, c'est une petite île, mais elle contient le monde entier. D'autres, autour de notre héroïne, sont venus là pour réparer la violence qu'ils ont subie. Ou commise. Et à travers eux surgissent les événements et conflits qui agitent notre époque. Un être de plus en plus doux, dans un monde de plus en plus violent Même avant d'arriver ici je pensais c'est ce que je deviens

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Littérature française

La couleur de Noël

Ca vous dit un calendrier de l'avent pas comme les autres ? C'est ce que vous proposent Aurore, Croco et Bouledogue dans " La couleur de Noël " : trois personnages pour trois histoires sur vingt-cinq jours, du 1 au 25 décembre. Vous voyagerez à travers la France et l'Australie, sous fond de fêtes de Noël, mais d'une façon que vous n'avez pas l'habitude de voir. Oubliez les films de Noël romantiques, là, c'est d'un tout autre calibre. Plaisir à vous de lire chaque jour un bout d'histoire, ou pour les plus impatients toute l'histoire d'un coup ! Ces trois personnages vous réservent des surprises, n'est-ce pas ? " Un changement, je vous le garantis ! Bonne fête à tous ! " - Aurore " Laissez-moi tranquille et vous passerez le meilleur Noël de votre vie ! " - Croco " Venez en Australie ! Vous verrez, il n'y a pas meilleur bouffe que chez nous. C'est garanti ou remboursé ! Enfin remboursé ? Heu... Non, c'est uniquement garanti, on n'a pas les moyens pour rembourser ! Ah ! Bonnes fêtes de fin d'année dans la chaleur australienne ! " - Bouledogue

11/2022

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Littérature française

Capitale de la douceur

La capitale de la douceur existe. C'est une petite île de la Méditerranée. A côté de ses voisines de Port-Cros et Porquerolles, l'île du Levant est un endroit où l'on peut vivre nu (grâce à un arrêté préfectoral). Mais seulement sur 5% du territoire, les 95% restants étant occupés par l'armée qui teste ici ses missiles... La douceur a-t-elle encore sa place dans notre monde ? Peut-elle résister à la violence qui nous entoure ? Dans ce décor prédestiné, où le hasard l'a menée, l'héroïne de ce roman ôte bien plus que ses vêtements, elle se met véritablement à nu. En sept jours, d'une rencontre à l'autre, elle va revivre les moments de son existence où s'est joué son rapport à la violence. Et comprendre que le pouvoir de la douceur est illimité.

02/2023

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Littérature française

La Ligne de couleur

1887. La peintre noire américaine Lafanu Brown est prise pour cible lors d'une émeute dans les rues de Rome. Sauvée in extremis par un anarchiste, elle commence à tisser des liens avec ce dernier qui la demande bientôt en mariage. En préambule à sa réponse, Lafanu décide de lui raconter sa vie. Celle d'une jeune fille née aux Etats-Unis de père Haïtien et de mère indienne. Encore enfant, elle devient la protégée d'une femme fortunée qui entend faire d'elle une icône du mouvement abolitionniste alors que frémissent les tensions qui conduiront à la guerre de Sécession. Mais pour Lafanu, du village dans lequel elle grandit aux rues de Rome en passant par les ports négriers ou les salons de l'aristocratie londonienne, une seule quête importe. Celle que ses pinceaux tentent d'imprimer sur la toile, celle des couleurs qui diront avec justesse son identité et lui permettront de gagner son indépendance. Dans cette fresque foisonnante, la romancière italo-somalienne Igiaba Scego nous livre le portrait d'une artiste affirmant sa liberté dans la tourmente de l'Histoire. Tissant habilement les liens entre passé et présent, La Ligne de couleur raconte les combats des femmes pour l'indépendance, la création et la liberté.

09/2022

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Notions

Mythanalyse de la couleur

Ce livre fait suite aux Couleurs de l'Occident : De la Préhistoire au XXIe siècle, paru en 2019, qui portait sur une analyse sociologique des systèmes et des codes de couleurs des sociétés occidentales en relation avec l'évolution de leurs structures et de leurs idéologies. Tandis que ce premier volume évoquait le contrôle social du langage des couleurs par les pouvoirs religieux, politiques, économiques, le second aborde le pôle opposé, l'irrationalité irréductible des couleurs qui relève des mythes et des imaginaires sociaux, ceux que les pouvoirs tentent de réduire à des codes institués, mais qui leur échappent et sont célébrées dans les mystères initiatiques, les médecines douces, la poésie et les arts, nos révoltes, nos subjectivités, jusqu'à devenir des marqueurs de nos différences individuelles. On s'est toujours évertué à expliquer les couleurs. Les chromatologues scientifiques s'acharnèrent à les échantillonner, numéroter, mesurer selon d'innombrables paramètres, et à les géométriser en cercles, triangles, cônes, sphères et autres solides, voire en système planétaire. Les artistes les explorèrent selon leurs effets inconscients, leur musique, leur seule puissance visuelle, leur magie. Les médecines douces les traitèrent comme des énergies corporelles. Les modes vestimentaires, le design, les cosmétiques en exploitèrent les symboliques irrationnelles. Elles sont apparemment devenues la liberté de notre regard, de l'artiste, de l'anarchiste, et même des psychotropes. Mais elles ont toujours été et demeurent aujourd'hui les couleurs de nos mythes et en suivent donc les codes, qui varient avec eux selon les sociétés et les époques.

03/2023

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Notions

Puissance de la douceur

La douceur est une énigme. Incluse dans un double mouvement d'accueil et de don, elle apparaît à la lisière des passages que naissance et mort signent. Parce qu'elle a ses degrés d'intensité, parce qu'elle a une force symbolique et un pouvoir de transformation sur les êtres et les choses, elle est une puissance. En écoutant ceux qui viennent me confier leur détresse, je l'ai entendue traverser chaque expérience vécue. En méditant son rapport au monde, il apparaît que son intelligence porte la vie, la sauve et l'accroît. Préface inédite de Catherine Malabou

05/2022

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Médicaments

Libérons-nous de la douleur. Les nouvelles techniques pour sortir du scandale de la douleur et du tout-médicament

Lombalgie, névralgies, endométriose, arthrose... La douleur est, en France, la première cause de consultation chez le médecin. Sa forme chronique touche 14 millions de nos concitoyens, et parmi eux, 70 % se considèrent insuffisamment soulagés. La crise des opioïdes et l'avènement du cannabis thérapeutique ont été abondamment relayés dans les médias tandis que les nouveaux modes de traitement non médicamenteux ¿ comme la méditation, l'hypnose, les thérapies cognitives ou encore la musicothérapie, aujourd'hui scientifiquement validées et pourvoyeuses d' "effets très désirables" ¿ demeurent largement ignorés. La neuromodulation (stimulation électrique de la peau, des nerfs, de la moelle épinière et du cerveau) offre également des ressources thérapeutiques inédites, mais malheureusement peu connues ou non remboursées. Pourquoi souffre-t-on encore dans notre pays et pourquoi va-t-on souffrir de plus en plus ? Pourquoi ce fléau est autant médical que social ? Pourquoi la morphine pose-t-elle d'inquiétants problèmes de santé publique ? Comment expliquer l'engouement démesuré pour le cannabis ? Comment se fait-il qu'aucun antalgique n'ai été découvert depuis trente ans ? Quels sont les bienfaits des thérapies non médicamenteuses ? Comment peut-on prévenir la douleur ? Avec une grande clarté, le Dr Marc Lévêque¿répond à ces interrogations, expose le fonctionnement des médicaments et de ces nouvelles techniques sur l'organisme, contribue à ce débat de société crucial et dévoile les solutions non médicamenteuses qui, dorénavant, s'offrent à tous ceux qui souffrent.

03/2022

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Décoration

Annoncer la couleur

Avec son titre manifeste, "Annoncer la couleur" se donne pour la part la plus inventive du compagnonnage d'Ernest Pignon-Ernest et d'André Velter, chaque page faisant ici oeuvre commune par la mise en résonance directe de mots calligraphiés et d'un dessin. Une pratique poétique fusionnelle inédite qui, à sa manière, tend à détraquer adages, maximes et sentences en usant de l'action concertée d'un énoncé et d'une image.

03/2019

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Littérature française (poches)

La huitième couleur

Il est torero parce qu'il est vêtu de lumière. Alors, la peur s'avance et vient se loger dans un pli, au creux de l'aine, sous le ventre, ou dans la gorge.

06/2015

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Littérature étrangère

La Couleur pourpre

Dans la grande tradition du roman sudiste, La Couleur pourpre, qui dénonce l'oppression raciale et sexuelle dont furent victimes les femmes noires, a fait date. Celie et Nettie sont deux soeurs séparées à l'adolescence mais liées par un amour indéfectible que ne terniront ni les brimades ni le mépris, ni les guerres ni l'absence. Celie, mariée enfant à un homme violent, ne reçoit pas les lettres que lui adresse Nettie, devenue missionnaire en Afrique, car son mari les subtilise. Ignorant l'adresse de sa soeur, elle-même envoie ses lettres au Bon Dieu. Une correspondance sans espoir de réponse. Une correspondance qui sauvera les deux femmes du désespoir. Lauréat du prix Pulitzer et de l'American Book Award en 1983, La Couleur pourpre a été adapté au cinéma en 1984 par Steven Spielberg.

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Poésie

La couleur pure

Et le poète, avec la matière noire des mots, secoue de ses éclats la blancheur de la page, s'efforce lui aussi de ranimer le vide. Dans ce nouveau recueil, Paul Guillon (d)écrit la vie, notre existence. Des paysages d'Italie, des ambiances de famille, des regards tournés vers l'Infini. Et il y a les mots. Les mots pour partager ce qui a été vu, ou ressenti. Des mots comme des qualités des choses : impressions, odeurs, couleurs, saisies, comme fixées dans le langage. Mieux que la prose, la poésie dit l'envers du monde. Non pas sa face cachée, mais le rapport premier qu'il nous permet d'entretenir avec lui - rapport poétique, qui restitue dans "la matière noire des mots" ou les blancs de la page l'expérience d'un jour sous la couleur pure de l'écriture. Pour repousser le vide. Sur cette plage publique minuscule coincée entre deux hôtels fermés une femme allaite son enfant, accroupie. Le lait vital est invisible. L'homme qui fume à ses côtés regarde les volutes d'écume s'épandre devant lui sur le sable mouillé. Les yeux baissés, je les admire à leur insu, sans mots pour écrire mon poème. Les blancs qui l'animent sont là. Paul Guillon est professeur au collège Stanislas à Paris et auteur de trois recueils de poésie aux éditions Ad Solem.

05/2019