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Eugénie Derumigny

Extraits

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Romans historiques

Un jour nouveau se lève sur les grandes plaines

Une fresque romanesque brillante où souffle le vent de l'Histoire. A travers le destin d'une jeune Française partie en mission d'évangélisation en territoire indien, ce roman nous emporte dans les Grandes Plaines de l'Amérique, celle des pionniers en quête d'une vie meilleure, à l'aube de la Guerre de Sécession. Issue d'une famille de bourgeois étriqués et rejetée par sa mère, Eugénie de Choisel prend le voile à 20 ans autant par vocation que par soif d'ailleurs, et devient soeur Judith. Grâce àson parrain le père Fournerie, elle réalise son rêve en l'accompagnant en mission d'évangélisation dans l'Ouest américain. Alors qu'elle embarque pour le Nouveau Monde, elle rencontre, parmi le flot des migrants fuyant la misère, Julian Eckermann, un Allemand qui éveille en elle des sentiments nouveaux et interdits. Lui-même est attiré par cette jeune femme à la beauté lumineuse. Arrivée à La Nouvelle-Orléans, la novice se heurte brutalement au monde esclavagiste et vit les premiers soubresauts de la guerre de Sécession. A Saint-Louis, elle croise de nouveau la route de Julian Eckermann. Sa foi et sa force de caractère l'aident à garder la tête froide devant cet homme qui la trouble tant. Une fois de plus, leurs routes se séparent. Au printemps 1861, les missionnaires s'installent au Kansas, en territoire Osage, où la religieuse est en charge de la scolarisation des enfants. Mais des raids de miliciens sécessionnistes plongent les missionnaires au coeur de la guerre qui vient d'éclater. Soeur Judith ne sort pas indemne de ce conflit qui lui enlève son parrain. S'estimant abandonnée de Dieu, elle rejette sa foi avec violence et s'engage comme aide-soignante dans les troupes confédérées d'Ulysse Grant. Contre toute attente, elle retrouve Julian Eckermann lors de la sanglante bataille de Vicksburg qui mettra un terme à la guerre de Sécession. La jeune femme sera-t-elle capable, cette fois, d'écouter son coeur ?

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Sciences historiques

Panthéonistas. Elles pour nous, nous pour elles

Depuis la Révolution française, les panthéonisations ont suscité réflexions, débats et polémiques. Qui mérite réellement de la nation ? Pour ce choix cornélien très politique, la patrie s'est montrée, depuis deux cents ans, parcimonieuse. A ce jour, soixante-quinze grands hommes ont été distingués individuellement. Parmi eux quatre femmes, l'une, Madame Berthelot, accompagne son mari, l'autre, Marie Curie, est accompagnée de son époux, quant à Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion, elles sont accompagnées de deux cavaliers au principe de la parité. Ce sursaut de mixité est louable mais sonne en fuite constante quand trois femmes sont honorées pour soixante-et-onze hommes. Rendre visibles en nombre les femmes d'exception est nécessaire à notre société pour battre en brèche l'idée, cultivée à l'envi, d'une pénurie de candidates. Il est temps, à défaut de réussir à ouvrir en grand les portes de bronze, de faire rayonner au plus haut les noms de celles ayant contribué au développement des valeurs de la république et de la démocratie. Parmi elles, Geneviève, Héloïse, Christine de Pizan, Marguerite de Navarre, Olympe de Gouges, Manon Roland, Sophie Germain, Eugénie Niboyet, Flora Tristan, George Sand, Jeanne Deroin, Marguerite Boucicaut, Rachel, Julie-Victoire Daubié, Maria Deraismes, Louise Michel, Madeleine Bres, Sophie Lumina, Sarah Bernhardt, Hubertine Auclert, Séverine, Marguerite Durand, Louise Weiss, Rose Valland, Paulette Nardal, Joséphine Baker, Maryse Hilsz, Simone de Beauvoir, Charlotte Delbo et Silvia Monfort montrent la voie par leur engagement dans la vie artistique, politique ou sociale. En quête de liberté et d'égalité, elles sont des prétendantes de taille. Ces pages, loin d'être exhaustives, sont un univers de possibles proposés aux bonnes volontés. Suscitons réflexion, curiosité et fierté. Il restera aux plus audacieux à prendre la plume et à envoyer un bulletin à nos représentants afin de solliciter que les noms des Panthéonistas soient gravés en lettres d'or sur les murs extérieurs du trop lisse Panthéon. A vous de voter !

03/2017

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Critique littéraire

Memoranda

Les Lettres à Trebutien, assurément l'une des plus belles corresondances du XIXe siècle, avaient été très tôt envisagées par Barbey lui-même comme devant faire l'objet d'une publication. Il n'était pas loin d'y voir son chef-d'oeuvre. Outre l'information incomparable qu'elles nous offrent sur le travail au jour le jour du critique et du romancier, ses fréquentations, ses opinions, goûts et dégoûts, ses luttes pour s'imposer, ses ambitions et ses doutes, sa vie sentimentale, ses projets, elles nous régalent d'une fête de style d'autant plus opulente que, toutes censures levées et dans le déshabillé de l'intime, l'épistolier s'ébroue en parfaite liberté. Ton, geste, Barbey à chaque phrase surgit intégral, de pied en cap, et nous "fait présence" intensément, comme disait sa chère Eugénie de Guérin. A quoi s'ajoute un fascinant document psychologique sur une amitié flamboyante, mais très complexe et vite déséquilibrée : un exilé solaire (ou se voulant tel) et conquérant se répand en protestations d'affection hyperboliques cachant mal qu'il exploite un partenaire taillable et corvéable à merci, voué à contempler de loin, avec des sentiments mêlés d'admiration sincère et d'inavouable jalousie, la trajectoire astrale à laquelle il a beaucoup contribué, tout en sachant qu'il n'existera que par les rayons qu'elle aura fait tomber sur lui. Et la postérité a confirmé ces craintes : Trebutien, dont les réponses sont perdues, n'est plus pour nous aujourd'hui que le destinataire muet des lettres de Barbey. C'est injuste assurément, car cet orientaliste et médiéviste érudit, sans parler de ses exceptionnelles qualités de dévouement, méritait d'exister par lui-même, mais tel était son destin : être le clair de lune de plus brillant que lui. Ces nouvelles lettres où sont abordés de nombreux sujets importants comme la pulbication de Madame Bovary et des Fleurs du Mal, les morts de Béranger et de Custine, ne sont pas moins intenses que celles déjà connues, mais permettent d'approfondir cette relation complexe.

01/2016

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Monographies

Château Rosa Bonheur. By Thomery

Cette monographie riche de nombreuses illustrations et photographies présente l'exceptionnelle demeure de Rosa Bonheur, la plus brillante et célèbre peintre du XIXème siècle. A Thomery, aux confins de la forêt de Fontainebleau, l'artiste s'y est installée en 1860 grâce au produit de son art. Ce "château" pourvu d'un grand parc abritera jusqu'à sa mort les très nombreux animaux qui lui servaient de modèles, vit passer l'impératrice Eugénie, Buffalo Bill etc. Labellisé "Maison des illustres", cette belle demeure conserve abrite encore aujourd'hui ses collections et son atelier. Le Château Rosa Bonheur, la demeure d'une artiste exceptionnelleRosa Bonheur appartient à la catégorie des femmes d'élite. Elle une des rares femmes à avoir percé dans le monde de la peinture au XIXème siècle. Née à Bordeaux dans une famille d'artistes, elle devient parisienne dès ses 7 ans et commence à vire de son art dès l'âge de 14 ans. Et à l'occasion d'un salon, sa virtuosité fut remarquée et rapidement sa renommée grandit en France et dans les pays anglo-saxons. C'est grâce au produit de son travail qu'elle put acquérir le château de By, à Thomery dès 1860 alors qu'elle n'a que 38 ans. Elle y restera jusqu'à sa mort en 1899. Le livre permet de découvrir l'origine de cette propriété avant de présenter son hôte illustre qui en devint propriétaire. La vie au château s'égrène ainsi avec ses joies et ses peines au milieu d'une ménagerie considérable. Rosa y vit avec ses chiens mais aussi de nombreux animaux sauvages qui lui servent de modèles. Ce livre est à la fois une monographie et un guide accessible à tous. Richement illustré, il donne à voir et à comprendre pour découvrir le lieu où Rosa Bonheur déploya ses exceptionnelles qualités de peintre pendant 40 ans. Des chapitres courts sont largement enrichis d'images et de cadres didactiques abordant un thème précis.

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Second Empire

Napoléon III. La modernité inachevée, 1 CD audio MP3

Un portrait renouvelé de celui qui fut à la fois le premier président de la République et le dernier monarque à avoir régné sur la France. Victime de sa légende noire, Napoléon III a longtemps été le plus méconnu et le plus mal-aimé de nos souverains. Tout juste cent cinquante ans après sa mort, l'ouvrage de Thierry Lentz revient sur cette période décisive de 1848 à 1870, où la France entre véritablement dans la modernité. A l'aide de sources inédites, conservées à la BnF et aux Archives nationales, en s'appuyant sur les mémoires de militaires et de ministers ainsi que sur les riches archives de la famille impériale, il brosse un portrait à rebrousse-poil de l'empereur, évoquant tour à tour son enfance marquée par l'exil et la défaite de son oncle Napoléon Ier, sa jeunesse aventureuse, l'élaboration de sa pensée politique, sa marche vers le pouvoir, son bilan intérieur et sa politique étrangère. L'ouvrage est servi par une iconographie somptueuse, mettant en avant quelques-uns des trésors du patrimoine national, tels les manuscrits de Victor Hugo, d'Emile Zola, les sublimes gravures du Monde illustré ou les premières photographies de Gustave Le Gray ou de Disdéri, qui donnent à voir les visages de l'impératrice Eugénie, du prince impérial et des autres acteurs du règne. Ces oeuvres, dont certaines proviennent des collections privées de Napoléon III ou de son entourage, témoignent des expositions universelles, des grands travaux parisiens du préfet Haussmann, des voyages et des fêtes officielles, mais aussi des conflits majeurs du règne, comme la guerre de Crimée et l'expédition du Mexique, sans oublier la défaite de Sedan et l'exil de la famille impériale. Tout l'art de Thierry Lentz, biographe chevronné et spécialiste incontesté des Bonaparte, consiste à faire dialoguer un texte solidement documenté avec des images rares, en offrant, en neuf chapitres parfaitement équilibrés, un panorama complet et synthétique du règne de Napoléon III, revenant sur ses réussites aussi bien que sur ses échecs.

01/2024

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Littérature française

Chef [EDITION EN GROS CARACTERES

Les Promesses, trois étoiles au Guide et une clientèle venue de Singapour, Dubaï ou San Francisco. Un succès retentissant confirmé par le sacre du patron, Paul Renoir, 62 ans, tout juste élu "meilleur chef du monde" par ses pairs. Jusqu'à ce lundi matin, où l'on découvre son corps et le fusil de chasse avec lequel il a mis fin à ses jours. Stupeur. Le monde de la gastronomie est en deuil. Pourquoi ce cuisinier exceptionnel a-t-il choisi d'en finir ? Juste avant sa mort, une équipe de Netflix était venue tourner un portrait de Renoir. Souvenirs de famille, origine de sa vocation, étapes de son ascension : son récit cache peut-être le secret de son suicide. A moins qu'il ne faille le chercher dans la bataille qui fait rage autour de son héritage. Entre sa veuve, Natalia, le sous-chef Christophe, son fils Mathias et Albinoni, le concurrent sans scrupule, les tensions s'exacerbent. Confrontés au décès soudain de l'ogre, prétendants au trône, conspirations et joute des egos vont se révéler. Chef, c'est aussi l'histoire de la cuisine française depuis la Seconde Guerre mondiale. Paul a tout appris de sa grand-mère, une amie d'Eugénie Brazier, l'emblématique "mère lyonnaise" . Les femmes ont inventé la gastronomie, avant que les hommes ne se l'approprient et ne la rendent célèbre. Aux côtés des Bocuse, Loiseau ou Ducasse, Paul Renoir accompagne la naissance de la Nouvelle Cuisine dans les années 1970, prémisses à la starisation actuelle des chefs. Premier grand roman consacré à la cuisine française, Chef peint l'exigence d'un monde macho, violent, où la drogue, l'alcool et le sexe sont souvent les seuls moyens de tenir. En contrepoint, il donne à voir la complicité des brigades et la conscience d'exercer un métier d'artisan et de passion. Un livre de chair et de sang et le portrait d'hommes simples, acharnés à réinventer la magie, la beauté, l'excellence.

03/2022

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Photographie

Deauville photographié par Patrick Braoudé

La première impression lorsqu'on découvre le travail photographique de Patrick Braoudé est la surprise. Est-on vraiment en face d'une photographie ? Beaucoup l'interrogent sur ce qu'ils voient. Est ce une peinture qui est ensuite photographiée ? Est ce une photographie sur laquelle ont été déposées des couches de peinture ? Certains sont sûrs de voir des traces de pinceaux dans les vagues, dans l'écume. Pourtant il n'y a pas de travail de pinceaux. Seule la faible vitesse d'obturation choisie sur l'appareil photographique associée au flou provoqué par la tenue de l'appareil dans la main, sans trépied, construit cette vision particulière. Patrick Braoudé s'amuse à jouer de cette ambigüité. Il nous présente des photos floues avec un fort aspect pictural, sans retouche, aux couleurs saturées, qui s'amusent à donner l'illusion de tableaux, sur un mode "impressionniste" tout en conservant l'instantané de la photographie...des effets obtenus à la prise de vue, sans travail d'ordinateur... Ce flou leur donne une touche d'intemporalité. Un travail qui procure une certaine sensation de bien-être. Le littoral devient délicat, presque surpris dans son intimité. Chaque pixel est comme un coup de pinceau impressionniste. "De l'Impressionnisme Numérique" a dit avec amitié Claude Lelouch lors de la première exposition de Deauville... Ce sont des photographies simples du bonheur au quotidien. Comme un désir du photographe d'être le témoin de ces scènes de plages normandes. Comme un hommage à Eugène Boudin, peintre témoin de la naissance de la mode des bains de mer et de la création de Deauville, qui peignait les scènes de plage de Trouville et Deauville. Eugène Boudin a immortalisé les estivants de la bourgeoisie et de la noblesse parisienne en représentant les mondanités et les élégantes. Aujourd'hui, les plages normandes se remplissent, l'été mais aussi les beaux week-ends, d'une population avide des plaisirs de la plage, population bigarrée, multiple, à la fois bourgeoise et populaire, une représentation fidèle de la population de la France actuelle que Patrick Braoudé peint à son tour avec son appareil photo. Comme cinéaste qui aime regarder ses contemporains, il aime prendre du temps à observer la plage : groupes d'amis se retrouvant pour un moment d'amitié, familles en quête de détente, couples d'amoureux venus s'isoler, solitaires en réflexion... Ses photos sont des instantanés de ces vies "espionnées". Des personnages souvent de dos, parfois masqués, ou en contre-jour, des êtres flous, des ombres chinoises, des "fantômes", parfois même juste des tâches de couleurs... pour que chacun s'y reconnaisse. Avec cette lumière particulière de la Normandie qui donne à la mer ses teintes étonnantes, du gris vert au bleu de Prusse, au sable ce jaune d'une douceur rare, aux parasols et accessoires de plage colorés leur éclat ensoleillé... Ce n'est pas étonnant que les peintres impressionnistes se soient donnés rendez-vous sur les plages de Normandie. Patrick Braoudé nous présente ainsi quelques photos de son Trouville et de son Deauville... comme le story-board d'un de ses films.

07/2020

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Photographie

Trouville photographié par Patrick Braoudé

La première impression lorsqu'on découvre le travail photographique de Patrick Braoudé est la surprise. Est-on vraiment en face d'une photographie ? Beaucoup l'interrogent sur ce qu'ils voient. Est ce une peinture qui est ensuite photographiée ? Est ce une photographie sur laquelle ont été déposées des couches de peinture ? Certains sont sûrs de voir des traces de pinceaux dans les vagues, dans l'écume. Pourtant il n'y a pas de travail de pinceaux. Seule la faible vitesse d'obturation choisie sur l'appareil photographique associée au flou provoqué par la tenue de l'appareil dans la main, sans trépied, construit cette vision particulière. Patrick Braoudé s'amuse à jouer de cette ambigüité. Il nous présente des photos floues avec un fort aspect pictural, sans retouche, aux couleurs saturées, qui s'amusent à donner l'illusion de tableaux, sur un mode "impressionniste " tout en conservant l'instantané de la photographie...des effets obtenus à la prise de vue, sans travail d'ordinateur... Ce flou leur donne une touche d'intemporalité. Un travail qui procure une certaine sensation de bien-être. Le littoral devient délicat, presque surpris dans son intimité. Chaque pixel est comme un coup de pinceau impressionniste. "De l'Impressionnisme Numérique" a dit avec amitié Claude Lelouch lors de la première exposition de Deauville... Ce sont des photographies simples du bonheur au quotidien. Comme un désir du photographe d'être le témoin de ces scènes de plages normandes. Comme un hommage à Eugène Boudin, peintre témoin de la naissance de la mode des bains de mer et de la création de Deauville, qui peignait les scènes de plage de Trouville et Deauville. Eugène Boudin a immortalisé les estivants de la bourgeoisie et de la noblesse parisienne en représentant les mondanités et les élégantes. Aujourd'hui, les plages normandes se remplissent, l'été mais aussi les beaux week-ends, d'une population avide des plaisirs de la plage, population bigarrée, multiple, à la fois bourgeoise et populaire, une représentation fidèle de la population de la France actuelle que Patrick Braoudé peint à son tour avec son appareil photo. Comme cinéaste qui aime regarder ses contemporains, il aime prendre du temps à observer la plage : groupes d'amis se retrouvant pour un moment d'amitié, familles en quête de détente, couples d'amoureux venus s'isoler, solitaires en réflexion... Ses photos sont des instantanés de ces vies " espionnées ". Des personnages souvent de dos, parfois masqués, ou en contre-jour, des êtres flous, des ombres chinoises, des "fantômes", parfois même juste des tâches de couleurs... pour que chacun s'y reconnaisse. Avec cette lumière particulière de la Normandie qui donne à la mer ses teintes étonnantes, du gris vert au bleu de Prusse, au sable ce jaune d'une douceur rare, aux parasols et accessoires de plage colorés leur éclat ensoleillé... Ce n'est pas étonnant que les peintres impressionnistes se soient donnés rendez-vous sur les plages de Normandie. Patrick Braoudé nous présente ainsi quelques photos de son Trouville et de son Deauville... comme le story-board d'un de ses films.

07/2020

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Beaux arts

La maison de la culture de Firminy

Le livre - [4e de couverture] : "La Maison de la culture n'est pas une fin en soi. Le but véritable, c'est l'accès de la population à la musique, aux arts plastiques, au théâtre ou aux joies littéraires. C'est l'insertion dans notre monde moderne et sa compréhension, c'est le développement de tout ce qui rend plus homme" . Association de gestion de la Maison de la culture et de la jeunesse de Firminy, rapport moral (année 1968). Edifiés par Le Corbusier entre 1961 et 1965, la Maison de la culture de Firminy s'insère, avec l'église Saint-Pierre et le stade voisins, dans le "centre de re-création du corps et de l'esprit" dessiné par l'archtecte à la demande du maire de la ville, Eugène Claudius-Petit. Classé "monument historique" en 1984, ce bâtiment rectangulaire de cent douze mètres de long, avec sa toiture de béton reposant sur des câbles, fait depuis 2010 l'objet d'une importante restauration. Tout à la fois monographie historique et architecturale, chronique du chantier et guide de visiste, le présent ouvrage, par le texte et l'image, invite à découvrir ce chef-d'oeuvre du patrimoine du XXe siècle. Préface : En faisant appel, dès 1955, à Le Corbusier, alors au sommet de sa gloire internationale, Eugène Claudius-Petit, ce fils de cheminot devenu ministre de la Reconstruction dans l'immédiat après-guerre, s'apprêtait à faire à la ville dont il était le maire le plus précieux des legs. Sous son impulsion, "Firminy la noire" était en passe de devenir "Firminy-Vert" , en même temps que l'un des hauts lieux de l'architecture du XXe siècle, admiré à ce titre dans le monde entier. La Maison de la culture, seul bâtiment que l'architecte put voir presque terminé avant son décès, est l'incarnation de ce succès, sanctionné dès 1984 par la reconnaissance d'un classement parmi les monuments historiques, en attendant, peut-être, que l'UNESCO consacre à son tour l'oeuvre du grand architecte, au sein de laquelle cet édifice tient une place majeure. Firminy est aussi célèbre dans la vie culturelle de notre nation pour être un des rares sites où s'est incarnée en un seul lieu une double vision de la culture, la "Maison des jeunes" voulue par Claudius-Petit s'intégrant progressivement, en cours de chantier, au grand programme malrucien des "Maisons de la culture" . A ce titre, elle a bénéficié de subsides de l'Etat dès sa construction ; et c'est tout naturellement que l'Etat en a, cinquante ans plus tard, accompagné la restauration. En 2009, favorisé par la politique du Plan de relance, un grand chantier s'est ouvert, sous la maîtrise d'ouvrage de la Ville, la maîtrise d'oeuvre de l'architecte en chef des monuments historiques Jean-François Grange-Chavanis et le contrôle scientifique et technique de la DRAC Rhône-Alpes. L'Etat a cofinancé cette vaste entreprise, fidèle à son engagement historique aux côtés de ce monument majeur, emblématique d'un patrimoine rhônalpin qu'il faut entretenir et faire vivre, car il est notre bien commu

05/2013

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Littérature étrangère

Rouge Paris

Paris, 1862. Victorine Louise, la narratrice âgée de 17 ans, partage avec son amie Denise (18 ans), une petite chambre près de la place Maubert. Elles vivent dans la plus grande misère et travaillent comme brunisseuses dans un atelier d'argenterie. Un jour, elles remarquent un jeune trentenaire qui les observe avec intérêt. Bientôt, celui qui dit s'appeler Eugène et habiter Gennevilliers les invite au restaurant, entreprenant de les séduire. Denise a déjà donné naissance à un enfant qui vit à la campagne. Mais Victorine Louise, plutôt taiseuse, est toute prête à céder aux charmes d'"Eugène". Un matin, elle décide d'aller retrouver ce mystérieux garçon, qui s'avère être peintre, dans son atelier de la plaine Monceau. Elle sait qu'elle met ainsi fin à sa vie avec Denise, mais elle trouve aussitôt sa place auprès de l'artiste dont elle devient l'amante et le modèle attitré. D'autant plus que le peintre constate avec satisfaction que Victorine Louise possède un oeil assez acéré, que ses remarques peuvent lui être utiles. Louise est heureuse de son travail, de sa chambre de la rue La Bruyère, mais elle sent bien que son statut de modèle est précaire. Elle sait que le peintre est plus attaché à Suzanne, une femme un peu plus âgée qui lui a donné un enfant. Lorsque "E" doit partir assister aux funérailles de son père, Louise se pense abandonnée. C'est pourtant le moment où Alfred Stevens, un ami de "E", lui confie une enveloppe contenant deux mois de salaire. Quelque temps après, "E" lui fait parvenir une lettre accompagnée d'un croquis érotique. A son retour, le peintre fait poser Louise pour un tableau dont l'achèvement, aux dires de l'artiste, est en partie dû au talent du modèle. C'est une révélation pour tous les deux. Derrière ce prénom déguisé, l'on reconnaît rapidement la vie et la trajectoire d'Edouard Manet. Si son nom n'est jamais cité dans le texte, Victorine Louise Meurent a bien été son modèle et la principale figure féminine des deux chefs-d'oeuvre qui firent scandale et installèrent le peintre comme chef de file d'une avant-garde : Olympia et Le Déjeuner sur l'herbe. Combinant habilement faits réels et évènements inventés, Maureen Gibbon fait ici le récit, par la voix de Victorine, des débuts de leur relation amoureuse et artistique, qui voit l'épanouissement à la fois de sa sensualité et de son propre tempérament d'artiste. Olympia, tandis que Victorine, elle-même future peintre, fait aux côtés de Manet l'apprentissage d'une ouverture du regard et d'une passion pour la couleur. A travers le récit très personnel de Victorine, c'est aussi toute une époque-charnière que Maureen Gibbon nous fait revivre au présent : l'essor de la photographie et l'apparition des premières cartes postales érotiques ; les réunions au café Guerbois du groupe de peintres des Batignolles, parfois rejoint par Baudelaire ; et surtout un Paris en pleine révolution haussmannienne, puisque les pérégrinations de Victorine nous emmènent volontiers du vieux Paris populaire (la place Maubert, les Halles, le boulevard du Crime...) aux nouveaux quartiers.

10/2014

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Policiers

Les nouveaux mystères de Paris Tome 1 : Nestor Burma

Léo Malet (1909-1996) figure parmi les initiateurs du roman noir français et explore une veine singulière, alliant roman policier, enquête journalistique à l'américaine et peinture sensible de la capitale. Les Nouveaux Mystères de Paris - titre en hommage au célèbre roman d'Eugène Sue - occupèrent l'auteur de 1954 à 1959 et constituent la clé de voûte de son oeuvre. Son objectif : parcourir un à un chaque arrondissement de Paris pour en restituer le caractère, l'esprit, l'essence. Ainsi le VIIIe arrondissement est-il celui du cinéma, le Xe celui du music-hall, le XIIe celui du vin... Le lecteur découvre, au fil des enquêtes de Nestor Burma, un Paris mystérieux et inquiétant, ce Paris qui révèle les secrets de son présent et dévoile ceux de son histoire. Le détective, épaulé par ses acolytes le commissaire Faroux, l'irremplaçable Hélène et le journaliste Marc Covet, mène ses investigations en poète qui n'oublie jamais la leçon des surréalistes. Pour lui, le quotidien est brodé de replis dans lesquels se nichent mystère et poésie. Dans cette nouvelle édition des Nouveaux Mystères de Paris (I), le lecteur suit épisode après épisode la vie de Nestor Burma. A travers ses aventures, le détective nous emmène du coeur de Paris jusqu'au pont de Tolbiac, où il renoue avec son passé. Chaque roman est précédé d'une introduction qui explique sa place dans l'ensemble de l'œuvre et souligne ses caractéristiques.

11/2006

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Critique littéraire

Les voix du lecteur dans la presse française au XIXe siècle

S'inscrivant dans l'intérêt de la collection "Mediatextes" pour les formes et les fonctions de la presse (reportage, périodique illustré, question du populaire), ce volume propose une réflexion collective sur un aspect de la communication médiatique jusqu'ici peu considéré : la présence des voix des lecteurs, authentiques ou inventées, dans les pages des périodiques au XIXe siècle. L'époque constitue un moment majeur de réorganisation des lectorats, avec l'émergence de l'ère médiatique, l'apparition de nouveaux publics et la structuration d'un espace social initialement surveillé par les autorités. Entre la visibilité d'interlocuteurs-vedettes donnée à certaines personnalités comme Eugène Sue, Alexandre Dumas ou Timothée Trimm et l'invention de genres d'écriture inspirés de la causerie, de la chronique, de la correspondance et du courrier du coeur, les paroles des lecteurs accompagnent significativement les transformations de la presse jusqu'à la Grande Guerre. Les contributions réunies ici explorent ce sujet sous des angles complémentaires, tantôt de manière transversale dans les discours et les thématiques, tantôt grâce à des études de cas choisies pour leur représentativité. L'ensemble met au jour des pratiques professionnelles ou individuelles, trace des repères chronologiques et convoque des méthodes d'analyse utiles pour rendre compte d'un siècle où l'interactivité médiatique, si elle n'est pas encore conceptualisée, initie néanmoins une vision de l'espace public qui prépare activement la culture transmédiatique contemporaine.

03/2018

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Philosophie

L'ordre naturel et essentiel des sociétés politiques

L'ordre naturel et essentiel des sociétés politiques parut en 1767, avec la mention Londres et Paris, en 2 volumes (tome I, chapitres 1 à XXIV, 353 pages, tome 11, chapitres XXV à XLIV, 547 pages), avec une table détaillée pour chacun. Louvrage fut l'objet d'un compte rendu analytique développé dans le Journal des Savants de 1767. Dès 1768, Dupont de Nemours publie deux nouvelles éditions de L'ordre naturel (in 18' et in 4°) sans privilège, à Londres et à Paris (voir Louis-Philippe May, Le Mercier de La Rivière (1719-1801) : Aux origines de la science économique, CNRS, 1975 ; cf Revue Corpus, 2001, n° 39, dossier et bibliographie sur les Physiocrates). En 1846, l'ouvrage est repris dans le recueil d'Eugène Daire, qui regroupe des écrits de Quesnay, Dupont de Nemours, Le Mercier de La Rivière, l'abbé Baudeau, Le Trosne, sous le titre : La Physiocratie (Guillaumin, 1846 ; Slatkine reprint 1971). En 1910 enfin, L'ordre naturel fut réédité par Edgar Depitre dans la collection du Corpus des économistes, qui reproduit l'édition originale en un volume de 405 pages (P. Geuthner, 1910). Nous avons repris ce dernier, en vérifiant sa conformité avec l'édition de 1767 sur les deux volumes conservés à la Bibliothèque de l'Institut (cote L 25 c). Nous avons conservé l'orthographe et la ponctuation de l'auteur sauf dans quelques rares cas d'erreurs manifestes.

03/2001

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Religion

LE SUTRA DU LOTUS. Suivi du livre des sens innombrables et du Livre de la contemplation de Sage-Universel

Le Sûtra du Lotus est sans aucun doute l'un des textes fondamentaux du Mahâyâna. Depuis plus de quinze siècles, dans la version de Kumârajîva, il scandé la pratique des bouddhistes de l'Extrême-Orient et permis à des millions d'entre eux d'approfondir le message du Bouddha. Ce livre canonique connaît actuellement une renaissance impressionnante en Chine, en Corée, voire au Vieêt-Nam. Au Japon, il a joui d'une ferveur ininterrompue : les plus croyants continuent à en réciter des passages chaque jour et des mouvements religieux ne cessent de le diffuser pour en faire la Bible du bouddhisme. Grandiose fresque, le Sûtra du Lotus apparaît comme une mise en scène, à l'échelle cosmique, de la prédication du Bouddha, illustrée de paraboles décrivant les différentes étapes qui mènent à l'Eveil. Au cours des âges, poètes et artistes en ont exploré et transposé les innombrables images. Ses virtualités philosophiques, dont le sens peut paraître aujourd'hui obscur, furent mises en valeur par des commentateurs issus de tous les courants du bouddhisme. Le Sûtra du Lotus, dont l'original sanscrit a été magistralement traduit au XIXe siècle par Eugène Burnouf, fut propagé à travers toute l'Asie dans la version en chinois classique qu'en fit Kumârâjiva au Ve siècle. C'est cette dernière qui est présentée pour la première fois en français, avec ses deux traditionnels sûtra d'accompagnement. Le Livre des sens innombrables et Le Livre de la contemplation du Sage-universel.

08/1997

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Policiers

Le lieutenant-colonel Caron. Colmar, 1822

Un colonel impérial assassiné dans une auberge parisienne. Son secrétaire particulier, originaire de Basse-Terre, agréable et brillant, mais empli de mystère. Un officier à la retraite, le lieutenant-colonel Caron, manigançant autour de la prison de Colmar où sont enfermés les conjurés du complot de Belfort. Un ex-officier d'ordonnance, Jean-Baptiste Dumoulin, enfilant le costume de Mentor auprès de l'un des bâtards de Napoléon, Charles Léon, âgé de seize ans, avec le rêve d'une destinée à la hauteur de son illustre sang. Louise, une orpheline arrachée à une compagnie de voleurs du Quartier latin et confiée à l'éducation sévère d'un couvent. Les préoccupations ne manquent guère pour Eugène Chenard, inspecteur de police, rue de Jérusalem. Surtout qu'après sept ans de règne, Louis XVIII est toujours malmené, à la Chambre des députés et au dehors par le parti libéral et son guide naturel, le général Lafayette, le vieil étendard de 1789. Mais ce roi mal-aimé parait surtout menacé par la Charbonnerie, cette armée de l'ombre à l'effectif infini et aux pensées régicides. La France, serait-elle à deux doigts de vivre une nouvelle révolution ? Le rebondissement de multiples situations, le foisonnement de personnages où se détachent d'attachants portraits, la présence permanente de l'Histoire, font de "Le lieutenant-colonel Caron" un grand roman d'aventure et d'amour, mais aussi une belle leçon de la période de la Restauration (1815-1830).

05/2019

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Policiers

Les Nouveaux Mystères de Marseille Tome 12 : L'affaire de la Soubeyranne

Où peut vous mener un souvenir d'enfance ! Lors d'une sortie familiale avec Cécile et les enfants, Adèle et Thomas, Raoul Signoret se casse les dents sur une double énigme. Les grottes Loubière, sur les hauteurs de Marseille, près du village de Château-Gombert, abritent des trésors géologiques ; mais l'entrée en est condamnée depuis des années, après la découverte du cadavre profané d'une fillette. Si les grottes sont murées, comment se peut-il que le ciment soit encore frais ? Qui a pénétré récemment dans la caverne interdite ? Et pour quelle raison a-t-on voulu dissimuler les traces d'effraction ? Raoul n'entend pas en rester là. Mais la découverte promet d'être macabre. Derrière le mur gisent les corps de deux enfants. Lorsque l'ivrogne Delclos, oncle de la fillette assassinée voici onze ans, se pend après s'être accusé du double meurtre, le mystère s'épaissit. Toujours aidé de son oncle, Eugène Baruteau, commissaire central, et grâce à la perspicacité de Cécile, Raoul Signoret va remonter la piste d'un sordide trafic d'enfants qui va le conduire jusque devant les grilles d'une riche propriété au coeur du massif de l'Etoile. Il se passe d'étranges choses derrière les hauts murs de La Soubeyranne : des taureaux luttent à mort contre des tigres, des enfants disparaissent, et, pour mettre fin à leurs souffrances, certaines femmes sont prêtes à commettre l'impensable.

03/2015

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Calendriers et agendas

Agenda. Edition 2021

Inspiré des portfolios décoratifs Art nouveau qui présentent des planches aux couleurs vives et aux motifs variés, l'agenda 2021 de la Bibliothèque nationale de France se réinvente. Plus petit, plus raffiné, il offre au fil des mois des compositions originales et audacieuses autour du thème de l'animal dans la décoration. " De la variété dans les modèles, de la variété dans les couleurs, de la variété dans les formes " L'envolée colorée des colombes, des écureuils dissimulés dans le feuillage, des cacatoès rieurs... : l'agenda 2021 de la Bibliothèque nationale de France tire son iconographie de L'Animal dans la décoration de Maurice Pillard-Verneuil, élève d'Eugène Grasset, pilier de l'Art nouveau en France. Ouvrage salué en 1897 comme novateur et audacieux car il ne se limite pas, dans ses compositions, aux animaux consacrés de la décoration jugés " aimables ", tels que le paon ou le cygne, parce qu'ils n'ont pas " de trop gros yeux, un trop gros bec, de trop grosses pattes ; [... ] qu'il[s] ne rappelle[nt] rien de rampant, de visqueux ou de ces choses qui sautent ou courent vite avec beaucoup de pattes ! Horreur !! ". Ainsi l'agenda fait-il place aux brochets, aux chèvres, aux lézards et grenouilles, aux escargots ou même aux chauves-souris, ces animaux généralement bannis des arts ornementaux, pour renouer ! avec les mystères et la beauté du monde animal à travers une stylisation ornementale particulièrement raffinée.

10/2020

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Littérature française

Les atticistes

Né en 1930, Amédée Lucien Astrafolli va devenir, très jeune, une figure originale des lettres françaises. Il s’illustre dans la défense de l’atticisme (idéal littéraire et linguistique qui se réfère à l’élégance, au goût de la juste mesure et à la sobriété des grands écrivains attiques), face aux assauts des « asianistes », ces barbares prêts à brader les attraits raffinés de la rhétorique classique contre une illusion de modernité. Face à lui, Astrafolli va trouver une jeune sémiologue féministe et révolutionnaire, Marie-Albane de Courtembat, pasionaria des barricades soixante-huitardes, avec qui il va croiser le fer. Un troisième personnage, Julien Tertre, plus jeune que les deux précédents, va s’interposer entre ces deux passionnés : il représente une génération éprise de concret, désireuse de rendre compte de choses plus essentielles à partir de la réalité, tâche pour laquelle les outils du cinéma lui paraissent mieux adaptés que ceux de la littérature… Eugène Green brosse le tableau d’un demi-siècle de luttes idéologiques, de parti pris parfois fumeux, de querelles intellectuelles ou mondaines, dont la jeunesse actuelle tend à se défaire. On retrouve ici les préoccupations d’un écrivain toujours à contre-courant : amour presque mystique de la langue française (venant d’un natif de Barbarie, cela ne manque pas d’être touchant), recherche de l’épure et de la dimension spirituelle dans l’art… Un roman satirique, brillant, inclassable.

10/2012

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Policiers

Baraque de foire

Une madame loyale nous présente la cérémonie télévisuelle des Art and Business Awards, soit le sacre du capitalisme et de l'art. Quoi de mieux que le mensonge du marketing pour cacher l'injustice et la violence ? Mais si lors du show des programmes européens et capitales culturelles, les technocrates et les PDG maîtrisent leurs rôles à la perfection, il n'en est pas de même au quotidien, de l'autre côté, dans le monde "réel". Là, les gens s'affrontent, résistent, délirent aux fanfares des propagandes. La valse de l'Etat et du libre marché s'accélère, et malheur à celui qui voudrait changer de tempo... L'auteur mêle la grande Histoire à la petite : la maîtresse et ses élèves dans une salle de classe ; le mercenaire blanc et le barman "nègre" au zinc d'un bar africain ; le recruteur et la candidate lors d'un entretien d'embauche ; une entreprise de sécurité qui investit la sphère culturelle... Différentes scènes qui s'enchaînent et se répondent comme autant de manèges dans la grande foire politique. Un texte drôle et cinglant qui prend source dans des événements historiques et contemporains : Jérémy Beschon a travaillé à partir d'articles et d'archives pour éclairer la lutte que nous devons mener dans les sociétés modernes, écrits par Benoit Eugène, Jean Pierre Faguer, Philippe Geneste, Bendy Glu, Xavier Renou, Michèle Tobia Chadeisson et François-Xavier Verschave et que l'on trouvera à la fin du livre.

07/2013

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Religion

Jean de Saint Samson

"Le saint aveugle, clair flambeau de la réforme carmélitaine de Touraine", voilà comment le père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus décrit Jean de Saint-Samson dans Je veux voir Dieu. La sainteté reconnaît la sainteté ! Comment exprimer ma découverte devant l'Epithalame, le petit cantique spirituel que Jean de Saint-Samson a dicté, sans doute au soir de sa vie, à Rennes ? Cinquante courts chapitres lui suffisent pour décrire la relation d'amour entre l'être humain et le Christ-Epoux. Quelle brièveté, quelle densité et quelle précision des mots pour dire de façon équilibrée et saisissante l'indicible, pour manifester avec retenue et vérité ce qui demeure secret, pour dévoiler avec finesse et amplitude ce qui se déroule entre l'homme et Dieu follement épris "l'un de l'autre, l'un en l'autre" ! Y transparaît le regard perçant de l'auteur sur Jésus, regard plein d'"admiration débordante" pour son indicible amour sauveur avec lequel il descend jusqu'à sa créature afin de l'élever, afin de l'épouser.Y affleure aussi l'émerveillement de l'auteur pour l'Eucharistie, qu'il appelle "sacrement de l'amour". L'abbé .lausions a judicieusement choisi d'ouvrir son livre par un extrait tiré de l'Epithalame. Qu'il soit remercié de nous livrer un portrait si attachant de Jean de Saint-Samson qui pourrait ainsi devenir un ami pour beaucoup. +Pierre d'Ornellas, Archevêque de Rennes

11/2014

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Littérature étrangère

La divine colère

" Je ne tairai rien de ce qui est arrivé à Kéru. Voici dimanche, et, comme tous les dimanches, il flotte désormais dans l'air une atmosphère qui pue la catastrophe. Il y a dans les rues désertées des dimanches une ambiance morbide qui m'insupporte tant elle évoque un manque, un absent, une fêlure. Est-ce à cause du dimanche de la finale de football ? Le soleil avait pourtant inondé la ville, comme une riposte contre l'orage de la veille. Le temps lumineux annonçait trompeusement l'apothéose. " Chronique de tempétueuses, bouleversantes et rieuses années sportives, voici, après La transmission, le deuxième volet des souvenirs d'Eugène Ebodé, au ras d'un gazon de feu et au cœur des joutes footballistiques du Pays des Crevettes et d'ailleurs. Hommes, femmes, amours et haines rabelaisiennes se retrouvent autour du ballon rond, des joueurs, des dirigeants de club et des supporters. Utopie magique ou réalisme ironique ? La divine colère transporte avec charme et étourdit, surprend et informe le néophyte comme le spectateur averti des arcanes du foot. L'envie d'éclairer le jeu, de le rapprocher de ceux qui n'en connaissent ni les règles ni les rites, rend au football sa dimension populaire et planétaire. Mais l'auteur exprime aussi sa colère contre les appétits de trophée et de victoire. Ils peuvent en effet conduire au sacrifice de vies humaines lorsque passions et excès transforment un stade en crachoir et en cratère de tous les exutoires.

12/2003

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Photographie

Journey man

" Je suis de la génération des années cinquante, j'ai cru à cette idée du photographe "engagé" que m'avait inspirée le travail de Lewis Hine comme W. Eugene Smith. J'ai cru que nos photos pouvaient faire une différence, qu'elles pouvaient corriger les torts et les injustices, qu'il suffisait d'exposer la vérité pour rectifier le mal. " Durant quarante années, Thomas Haley a arpenté le monde avec ses boîtiers argentiques puis numériques en bandoulière. Ce fut les Philippines en 1983, la catastrophe de Bhopal en 1984, la guerre civile au Soudan en 1986, la Corée et Panama en 1988, la Chine en 1989, la chute du bloc de l'Est dans la décennie 1990, le Rwanda en 1994 et la guerre de Bosnie, les guerres du Golfe et la campagne de Lionel Jospin, les Etats-Unis, Jérusalem, l'intifada, les printemps arabes. Autant de billets d'avion que d'images déclenchées sous l'oeil sensible de cet artiste photographe. Tom a vécu les grandes années de l'agence Sipa avec son créateur mythique Goksin Sipahioglu, une époque où la photographie de presse était attendue sur toutes les tables des rédactions mondiales. Et puis... aujourd'hui où la planète a pour slogan Snapo ergo sum ("je snapshote, donc je suis"), il décide de nous livrer ce travail avec beaucoup de recul qui mêle son histoire de famille à la grande Histoire.

09/2017

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Beaux arts

Deux soeurs. Yvonne et Christine Rouart, les muses de l'impressionnisme

Tout le monde connaît les sœurs Rouart... sans pourtant les connaître : peintes par Renoir, au piano, elles sont aussi mythiques que les Danseuses de Degas ou les Tournesols de Van Gogh. Leurs visages sont des icônes de l'Impressionnisme.Filles du peintre et collectionneur Henry Lerolle, les belles Yvonne et Christine ont grandi au milieu d'artistes de génie. Renoir, Degas, mais aussi Debussy, Ernest Chausson, ou encore Claudel, Gide et Mallarmé étaient des familiers, toujours enclins à peindre ces deux jeunes filles modèles, à les photographier, à jouer du piano avec elles.C'est Degas, le peintre préféré de leur père, qui a l'idée de les marier aux frères Eugène et Louis Rouart, les fils de son ami, le collectionneur Henri Rouart.Issues d'un milieu libéral, elles allaient se heurter au caractère impétueux et sombres des deux énergumènes, pourtant venus comme elles d'une famille éprise d'art, jusqu'à la folie.Elles avaient tout pour être heureuses... L'amour sera leur grande blessure. Leurs mariages, par des chemins détournés, les conduiront de l'insouciance au désenchantement. Jusqu'à la tragédie.Derrière les lourds rideaux de ces hôtels particuliers fréquentés par tant d'artistes exceptionnels, ou dans les ateliers des peintres, c'est tout un univers qui renaît avec ses passions et des drames, ses secrets et ses ombres. Ce monde, Dominique Bona le fait revivre dans cette biographie foisonnante, à travers l'aventure de deux sœurs au destin brisé.

02/2012

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Littérature francophone

Place des Erables Tome 6 : Le nouveau rendez-vous du quartier

Dans les années 1960, autour de la Place des Erables, des commerces comme le magasin de variétés de monsieur Méthot et le salon de coiffure d'Agathe Langevin sont emblématiques d'une vie de quartier typiquement montréalaise. Ce dernier tome est un rendez-vous à ne pas manquer avec toutes les familles du coin ! Dans le voisinage, la vie suit son cours, apportant son lot de bonheurs autant que de défis. Eugène vit difficilement sa convalescence auprès d'une Roberte pourtant attentionnée ; Daniel songe à son avenir et jongle avec des enjeux familiaux parfois inquiétants, surtout en ce qui concerne sa petite Christine ; Agathe voit son fils sombrer dans une vie qu'elle ne peut ni comprendre ni accepter. De son côté, Arthur n'en peut plus de se languir de sa belle Anna qui s'attarde à Paris. Il tentera de savoir une fois pour toutes de quoi leur futur ensemble sera fait. La mère de Valentin Lamoureux, toujours aussi envahissante et méprisante, continue d'empoisonner la vie de Mado... sa relation avec son fiancé est-elle en danger ? Rita, quant à elle, doit s'adapter tant bien que mal à certaines réalités qui influent sur ses perspectives d'avenir avec Mario. Comme quoi la vie n'est pas qu'un long fleuve tranquille ! Un vent de changement et de renouveau souffle cependant à la Place des Erables : un projet impliquera bientôt plusieurs membres de cette petite communauté tissée bien serrée...

12/2022

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Romans historiques

Céline coupé en deux

Comment un même homme peut-il avoir deux vies tout en étant le même personnage ? Louis-Ferdinand Céline séduit les communistes avec Voyage au bout de la nuit, livre révolutionnaire, dit-on. Il porte beau dans les années 1930 avec des vestes de tweed et une faconde convaincante, fait l'éloge de Zola tout en lisant frénétiquement Léon Bloy. Céline n'est pas trépané. Il n'est pas forcément le docteur des pauvres. Il cache son argent au fond d'un jardin danois et fait croire qu'il est poursuivi par la police sur les toits de Copenhague. Au détour des années 1936 et 1937, pour des raisons que l'auteur rapporte par des témoignages réels ou qu'il imagine, Céline, en tenue de clochard, sombre dans les idées noires. Céline coupé en deux ! Deux vies pour un même homme. Le voyeur de lesbiennes, dragueur à la volée, devient un monogame mortifié. Celui qui ne supporte pas les Boches veut faire l'Europe avec les Allemands. Précurseur, visionnaire ? Un peu cinglé tout de même, mais génial. Eugène Saccomano scénarise l'hallucinante traversée de l'Allemagne, Siegmaringen avec Pétain et Laval, et la pisseuse de Dresde. Céline vit dans ce livre des aventures délirantes, vraies ou non, dans des hôtels de Chicago, sur le pont du Gard ou à Vienne, chez les disciples de Freud. Et ailleurs, bien sûr. Céline coupé en deux est un roman fou, donc passionnant.

01/2013

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Musique, danse

Quand des hommes et des femmes oeuvrent avec le jazz. Chroniques du Moulin du Broukay

Le Moulin du Broukay est un lieu situé aux confins des frontières allemande, hollandaise et belge, entre Liège, Maastricht, Aix-la-Chapelle, là où les grandes guerres s'embrasèrent, avec Eben Emael, porte d'entrée des armées nazies. Ce lieu symbolique, où a été érigée la Tour de la Paix, a accueilli de nombreux protagonistes de la Seconde Guerre mondiale. Il s'appelait Jimmy. En 1944, il débarquait en Normandie avec des milliers de soldats américains. Ils avaient dans la tête les mots de délivrance, de liberté. Jimmy avait emporté avec lui, de sa Louisiane, les lumières du Mississipi, les aspirations des Noirs du Sud. Son camp avait pris place au Broukay. D'autres s'appelaient Albert, Joseph, ou Eugène, revenant de déportation en Allemagne nazie avec leur jeunesse blessée, pour rebâtir un nouveau monde. Ensuite, il y a vingt ans, aux feux de Saint Jean, le jazz réunissait des citoyens et bâtisseurs d'impossible avec des milliers d'espérances individuelles et collectives. Aujourd'hui encore et plus que jamais, des hommes et des femmes continuent de "jazzer" et de travailler en ce lieu, avec leurs idéaux de justice et d'émancipation, leur soif de liberté et leur passion pour la musique, tout particulièrement le jazz tzigane ou manouche. Ils s'appellent Sarah, Steph, Catherine ou Yves. C'est la chronique romancée de la vie de tous ces gens que ce livre raconte.

05/2017

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Genres et mouvements

Transalpina, n 26/2023. les mysteres urbains en italie vol. ii : les reecritures du xx? siecle

Etrange histoire que celle des mystères urbains : un genre littéraire qui rencontre un succès extraordinaire au XIXe siècle, à partir de la publication du texte fondateur, Les Mystères de Paris d'Eugène Sue (1842-1843), et qu'on délaisse complètement par la suite, si bien que certains critiques ont pu, sans trop d'hésitations, le déclarer mort et enterré. Mais en est-il vraiment ainsi ? En réalité, il n'est pas impossible de repérer des traces "posthumes" des mystères urbains, des cas de "survivance" même, pourvu que l'on se munisse d'une certaine ouverture d'esprit et d'un regard perçant. La littérature italienne du XXe siècle, sur laquelle porte ce numéro de Transalpina, montre qu'un oubli apparent peut dissimuler une latence féconde : de Massimo Bontempelli et Alberto Savinio à Anna Maria Ortese et jusqu'à Roberto Saviano, d'Italo Calvino à Paolo Zanotti, d'Emilio De Rossignoli à Umberto Eco en passant par Gianfranco Manfredi, pour descendre, au fur et à mesure, vers les créations contemporaines du dessinateur Elfo (Giancarlo Ascari) et de la romancière de science-fiction Nicoletta Vallorani, sans oublier l'écrivain qui, plus que tout autre, semble vouloir faire revivre dans son oeuvre la grande saison des mystères du XIXe siècle, Dino Buzzati, nombreux sont les auteurs – et les artistes – qui se sont inspirés des maîtres, étrangers et italiens, de ce genre, pour écrire l'épopée des bas-fonds de la littérature contemporaine.

09/2023

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XIXe siècle

Delacroix et le duel romantique

En partenariat avec le musée Delacroix, l'exposition du musée Girodet à Montargis présente une partie du corpus artistique réuni autour du poème du " Giaour " de Lord Byron à l'occasion de l'exposition " Un duel romantique, le Giaour de Lord Byron par Delacroix " (Paris, musée Delacroix, 19 mai - 23 août 2021), en conjuguant le propos avec le coeur de ses collections. La Révolte du Caire d'Anne-Louis Girodet (1810), distinguée par Stendhal pour être belle dans le détail et désastreuse dans son effet d'ensemble offre des fragments de bataille, des récits isolés dans la suite d'une grande épopée, quelques lignes dans une page d'histoire qui furent l'objet de copies et attirèrent l'attention de la jeune génération romantique. La représentation d'une anecdote au sein de la grande Histoire, d'individus au sein d'une mêlée, un focus sur des détails font glisser la représentation de la violence guerrière généralisée d'une nation vers un duel intime et personnel. A ce titre, l'inspiration que tire Eugène Delacroix de la poésie de Lord Byron est exemplaire, sinon essentielle. Ses illustrations du Giaour sont emblématiques du duel décliné dans toute ces formes qui devient métaphore de l'opposition entre le familier et l'inconnu et souligne l'affrontement entre des convictions, la raison et la passion, l'attrait et la répulsion, jusqu'à glisser à l'image de la lutte intérieure.

10/2021

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Archives, paléographie

Chartistes en Asie. Science historique et patrimoine au lointain (XIXe-XXIe siècle)

Depuis sa création en 1821, l'Ecole des chartes, vouée à la formation des conservateurs d'archives, de bibliothèques et de musées, a entretenu avec l'Asie un rapport singulier. Favorisé par la présence coloniale en Indochine et en Inde, il a également été nourri par les curiosités de ses anciens élèves (chercheurs, diplomates, administrateurs, archivistes). La création de l'Ecole française d'Extrême-Orient (EFEO) par le chartiste Louis Finot à la fin du XIXe siècle a symbolisé la force d'attraction du continent asiatique et de la richesse de ses cultures sur cet établissement de formation et de recherche original. Les quinze contributions de ce volume richement illustré s'attachent à reparcourir cette aventure intellectuelle commencée dès l'époque de l'indianiste et philologue Eugène Burnouf, issu de la première promotion de l'Ecole des chartes. Diverses figures chartistes illustrent la diversité des approches disciplinaires unies par une méthode commune où la critique des sources prime, du consul explorateur Charles-Eudes Bonin à Georges Bataille. L'Indochine a constitué le laboratoire le plus fécond de la rencontre entre les Chartes et l'EFEO, faite d'édition, de collecte et de conservation de sources écrites et monumentales. L'histoire récente a enfin reconfiguré le dialogue original de ces deux institutions avec l'Asie autour de nouveaux enjeux et de nouvelles ambitions dont témoignent en particulier l'attention mutuelle accordée au patrimoine archivistique.

07/2021

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Marché de l'art, Argus

Histoires extraordinaires de l'art à l'hôtel Drouot. De Vermeer à Louise Bourgeois

On oublie souvent qu'au XIX ? siècle et jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, Paris était l'épicentre planétaire de la vie artistique. Le coeur battant du négoce de tableaux se situait alors à l'hôtel Drouot et dans ses diverses annexes, à la fois caverne d'Ali Baba de la création ancienne et moderne et lieu de brassage social hors du commun. On y vendait de la peinture contemporaine, des Degas, des Picasso et autres Picabia. On y tirait des maîtres anciens de l'oubli, comme ce fut le cas pour Vermeer. On y croisait dans un brassage turbulent, non seulement des visionnaires de l'art, mais aussi des filles à marier, des demi-mondaines ou des petits marchands. On y manipulait sans vergogne les cotations, nouant ainsi le destin de maîtres qui appartiennent aujourd'hui à la postérité. A travers dix récits extraordinaires, Judith Benhamou dévoile des pans méconnus de l'art et du marché de l'art. Nombreux sont les grands personnages dont la trajectoire est passée par Drouot : d'Antoine van Dyck à Louise Bourgeois, d'Eugène Delacroix à Vincent van Gogh, de Paul Eluard à Marcel Duchamp, cet ouvrage propose un voyage sans tabous au pays des petites histoires de la grande histoire de l'art, illustré de chefs-d'oeuvre qui ont un jour été proposés à l'encan dans les salles rouges de l'hôtel des ventes.

10/2023