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Samuel Mamias

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Soufisme

Journal Histoire du Soufisme 8. KHALWA : Soufisme et retraite - Sufism and Seclusion

I SOUFISME ET RETRAITE - SUFISM AND SECLUSION M. Baha TANMAN. La cellule de retraite (halvethâne/khalwatkhâna) : spécificités architecturales et fonctions mystiques (traduit du turc par Thierry ZARCONE). Ibn 'ARABI. Sur la notion de khalwah. Le Vide primordial et la retraite cellulaire (Traduction de Michel VALSAN, présentation de Denis GRIL). Nelly AMRI. La khalwa au Maghreb oriental du IVe/Xe siècle au Xe/XVIe : quelques remarques sur la pratique, ses lieux et sa diffusion. Rachida CHIH. La retraite cellulaire comme méthode d'éducation spirituelle des disciples dans les voies soufies. Thierry ZARCONE. Seclusion (halvet) in Ottoman Sufism : from hollow trees to convent cells. Stéphane A. DUDOIGNON. Khalwat ou exil intérieur ? La poésie soufie du tadjikistan soviétique et ses relectures actuelles. Sara KUEHN. Buddhists, Turks and trees : notes on the practice of khalwa among the early Khalvatiyya. Gianfranco BRIA. La pratique de la halvet dans les milieux soufis albanais en Albanie et au Kosovo. Zaïm KHENCHELAOUI. Essai sur les origines de la khalwa, esseulement de Dieu, esseulement de l'homme. Marie-Paule HILLE. La retraite cellulaire de Ma Qixi : naissance d'un saint et d'une communauté religieuse dans le nord-ouest de la Chine à l'aune du XXe siècle. II. MISCELLANEA Samuel VERLEY. The hills of Khidr in the Black Sea region (Turkey) : local legends, Sufi architecture and rituals Mehran AFSHARI. La "feuille de rêve" dans le rituel des Qalandars : autour d'une parole de Shams-i Tabrizî (traduit du persan par Mojane Membrado). BAI Haiti / Bakhtiyar ISMAILOV. Un manuscrit inédit sur les soufis du Xinjiang au XXe siècle : le Tâ'rîkh Khâtirât (traduit du chinois par Paul Miazga et Marie-Paule Hille).

09/2023

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Beaux arts

Le Siècle d'or hollandais

Les historiens de l'art ont l'habitude d'utiliser l'expression de "siècle d'or hollandais" (gouden eeuw) pour qualifier la civilisation néerlandaise du XVIIe siècle et, plus spécifiquement encore, l'art de cette période. Ce livre entend repenser cette notion en proposant d'analyser la manière dont elle a été définie, pensée et décrite au XVIIe siècle, par les Hollandais eux-mêmes, comme par leurs contemporains. Cet "âge d'or" est un moment historique marqué par de profonds bouleversements : alors que les guerres et les rivalités politiques traversent le siècle, la dissipation des tensions religieuses en fait une terre d'accueil et de tolérance ; les Provinces-Unies assoient fermement leur hégémonie économique et commerciale, fondée notamment sur les échanges coloniaux. Savants, poètes, philosophes et artistes forgent, chacun à leur manière, les représentations naturalistes ou idéalisées de ces transformations. Appréhender la société néerlandaise du XVIIe siècle à travers la grande variété de leurs créations rend compte de l'identité plurielle d'une nation en devenir. Tout en suivant le fil chronologique de l'histoire, des débuts de la guerre de Quatre-Vingts Ans jusqu'aux premières années du XVIIIe siècle, les principales théories et pratiques artistiques du siècle d'or sont ici exposées, sans tenter de reconstruire a posteriori une unité factice. Des oeuvres de Paul Bril à Adriaen Coorte en passant par Aelbert Cuyp, Gerard Dou, Gerard van Honthorst, Samuel van Hoogstraten, Gabriel Metsu..., sans oublier les incontournables Rembrandt, Vermeer et Hals, plus de 350 artistes et près de 600 oeuvres commentées accompagnent cette synthèse érudite et accessible, qui offre un éclairage renouvelé sur cette période phare de l'histoire de l'art.

09/2019

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Romans historiques

L'an prochain à Grenade

Grenade, 31 décembre 1066 : 5000 Juifs sont massacrés en une nuit par une foule musulmane en furie. Parmi les morts, Samuel Ibn Kaprun, chef des armées du vizir, premier ministre, receveur des impôts, pourvoyeur d'esclaves, grand poète et... Juif. Echappent à la tuerie, sa jeune fille Gâlâh et Halim, son amant musulman vite assassiné par les brigades intégristes. Mémoire vivante de son peuple, Gâlâh traverse les siècles. On la retrouve à Séville, à Lisbonne, à Oran, à Constantinople, à Venise, à Treblinka, à Sarajevo, à New-York, à Grenade à nouveau, bien des siècles plus tard, à Paris enfin, devant une école juive, un matin de septembre 2012, où l'attend un tueur prénommé Iblis, nom qui dans le Coran désigne le Diable. L'An prochain à Grenade est un roman d'amour, qui raconte l'idylle entre une jeune femme juive et un poète musulman. Un roman épique, où résonnent les guerres, les pogroms, les soulèvements populaires. Un roman littéraire, qui par son souffle, s'inscrit dans la lignée du Dernier des Justes et de la Mémoire d'Abraham. Un roman politique, car la nuit noire de 1066 résonne d'une façon étrangement actuelle. Un conte philosophique enfin, qui débouche sur une interrogation essentielle : pourquoi l'antisémitisme, pourquoi l'intolérance, pourquoi la haine ? Ce livre fort donne à lire une indispensable méditation sur l'extrême difficulté (impossibilité ?) à faire cohabiter les croyances religieuses, sur le désenchantement d'un monde où les mots de fraternité et de tolérance ont perdu tout sens. Quelle histoire, sinon celle subie par la jeune Gâlâh - mémoire vivante du peuple juif - résume à ce point la noirceur de l'humanité ?

01/2014

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Philosophie

La guerre des civilisations. La culture de la peur, Tome 2

Il n'y a pas de " guerre des civilisations " - du moins pas au sens où celle-ci devrait supposer, comme le pensait Samuel Huntington, un affrontement qui tiendrait à l'" essence " qu'on attribue à chacune d'elles au regard d'une compréhension toujours partielle et partiale, instrumentale et caricaturale de ce qu'on imagine les caractériser. Et pourtant, l'hypothèse d'une impossible coexistence entre des communautés se reconnaissant des " appartenances différentes " ne cesse de revenir sur le devant de la scène et se prête aux manipulations politiques les plus hasardeuses - comme l'est, en France par exemple, l'existence d'un " ministère de l'Identité nationale et de l'Immigration ". Il faut donc en reprendre la réfutation : il n'y a pas d'hostilité (d'essence) entre les civilisations, mais il y a la lutte nécessaire que chacune d'elles mène, en tant que processus, contre la vie pulsionnelle des individus qui se réclament de l'une ou l'autre d'entre elles. Et ce qui se produit alors, c'est la constitution diversifiée des surmoi, dont cette lutte fait son arme principale - et, partout dans le monde, la concurrence des forces politiques, idéologiques et religieuses qui en ont pris le contrôle pour exercer et conserver leur emprise sur la vie. C'est de ces forces que vient le danger, c'est elles qui doivent être contrées. Mais de quel poids pèsent les discours qui se contentent d'en appeler au " dialogue des civilisations " ? Suffit-il d'exiger que les différences soient " tolérées " pour endiguer la violence ? Et si tel n'est pas le cas, comment penser un au-delà de la tolérance ?

03/2010

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Critique littéraire

Beckett

Samuel Beckett, auteur irlandais jusque-là peu connu, est devenu un des plus grands écrivains français dans l'après-coup d'une cure psychanalytique à Londres avec Wilfred R. Bion, qui allait lui-même devenir un des théoriciens les plus originaux de la psychanalyse. Didier Anzieu, psychanalyste qui s'est intéressé au processus créateur, a reconstitué le déroulement de cette cure, son impasse, sa reprise à la fois thérapeutique et littérairement féconde, sous la forme d'une auto-analyse. Il montre que le célèbre soliloque du narrateur beckettien est composé d'associations libres adressées à un psychanalyste fictif. Auto-analyse effectuée par écrit, comme celle de Freud pour ses rêves. Mais l'auto-analyse de Freud explorait le champ de la névrose. Celle de Beckett met au jour des angoisses qui menacent les bases mêmes de la personnalité humaine : le lecteur reçoit ces textes comme le visiteur reçoit les toiles de Francis Bacon, cet autre Irlandais célèbre, comme un coup porté au creux de son âme. À l'instar de Beckett inventant le Nouveau Roman, Anzieu renouvelle l'approche psychanalytique des œuvres. Son ouvrage participe de l'essai, de l'observation clinique, du livre de bord, du pastiche, de la biographie, de l'hommage. Il se présente comme une défense et illustration tantôt de la lecture, tantôt de l'écriture. Ce n'est pas seulement un livre sur Beckett. Ce n'est pas non plus le livre que Beckett n'a pas pu faire sur lui-même. C'est le journal d'un psychanalyste qui compose un livre sur l'auteur qui le fascine depuis près de quarante ans.

01/2004

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Littérature étrangère

Maudits

Jusqu'alors un havre de savoir, paisible autant que réputé, Princeton est encore en ce mois de juin 1905, une communauté anglo-saxonne riche et privilégiée sous tous les rapports. Mais ce matin-là, à l'heure même de son mariage, au pied de l'autel, Annabel Slade, fille et petite-fille d'une des grandes familles des lieux, est enlevée par un homme étrange, vaguement européen, plus ou moins prince et qui, en fait pourrait bien être le Diable en personne. Et Princeton ne sera plus jamais comme avant. L'affaire plonge non seulement les Slade dans la honte et le désespoir, mais elle révèle l'existence d'une série d'événements surnaturels qui, depuis plusieurs semaines, hante les habitants de la ville et ses sinistres landes voisines. Habitants parmi lesquels on compte Grover Cleveland (qui vient juste de terminer son second mandat à la Maison Blanche), Woodrow Wilson, président de l'Université, un individu compliqué obsédé par l'idée du pouvoir, ou encore le jeune socialiste Upton Sinclair et son ami Jack London, sans oublier le plus célèbre des écrivains/buveurs/fumeurs de l'époque, Samuel Clempens-Mark Twain, tous victimes de visions maléfiques. La noirceur règne parmi ces personnages formidables que Josiah, le frère d'Annabel, décidé à la retrouver, va croiser au cours de cette chronique d'une puissante et curieuse malédiction : car le Diable est vraiment entré dans la petite ville et personne n'est épargné... à part le lecteur à qui est offerte avec ces Maudits une fascinante étude des moeurs et de l'histoire politiques des Etats-Unis au xixe siècle.

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Sciences politiques

L'exhumation des dieux. Pour une théorie critique de l'islamisme et du fondamentalisme des "valeurs occidentales" à l'ère du capitalisme de crise

Des attaques contre le magazine satirique Charlie Hebdo à la prise d'otages qui s'en est suivie dans un supermarché juif, en passant par l'assassinat de Samuel Paty, le débat sur l'incompatibilité d'une culture prétendument islamique avec les "valeurs occidentales" et les Lumières s'est à nouveau enflammé au cours de ces dernières années. Le fait qu'au même moment, un large mouvement populiste-raciste de droite s'agite contre une "islamisation de l'Europe" redoutée donne à ce débat un caractère encore plus explosif. La principale thèse de "L'Exhumation des dieux" est que le prétendu choc des civilisations est en fait un conflit identitaire-culturaliste au sein de la société capitaliste mondiale. Cette thématique nouvelle marque un tournant historique où, après la phase néolibérale et son culte prononcé de l'individualisme, le balancier de l'histoire va dans l'autre sens, y compris en Occident, réaffirmant la position dominante des identités collectives qui autrefois avaient accompagné l'histoire de l'instauration du capitalisme. Mais à l'ère du capitalisme de crise ce n'est plus seulement la Nation qui est au coeur du culturalisme contemporain. Le passage de la communauté imaginaire de la Nation aux communautés imaginaires religieuses — le religionisme dans ses diverses formes hindouiste, chrétienne ou islamique — dans la production des identités collectives, marque une nouvelle étape dans la crise de la société de la valeur. A ce titre, les différentes expressions de l'islamisme contemporain ne représentent pas une rechute dans des formes traditionnelles de religiosité, mais une forme très moderne et spécifique de pseudo-religiosité, qui trouve ses causes dans les symptômes de décomposition de la société capitaliste globale.

01/2021

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Ouvrages généraux

Qui a trahi Anne Frank ?. « Le livre reconstituant le puzzle d'une enquête hors norme. » Le Point

"Le livre reconstituant le puzzle d'une enquête hors norme". Le Point L'histoire d'Anne Frank et de son journal est tristement célèbre. Les hypothèses sur l'identité de l'informateur ou de l'informatrice qui révéla sa cachette aux SS ont été aussi nombreuses que peu concluantes. Soixante-dix ans après les faits, une équipe internationale s'est donné pour mission de découvrir la vérité. Scientifiques, historiens, policiers ont reconstitué, minute par minute, les semaines précédant l'arrestation des Frank, à l'aide de milliers de pages d'archives, de l'intelligence artificielle, de tests ADN et d'interviews de témoins directs ou indirects. D'une trentaine de scénarios possibles, ils n'en retiendront finalement qu'un seul. Au-delà de la restitution d'un travail analytique et historique titanesque, Rosemary Sullivan brosse le portrait saisissant d'un Amsterdam au coeur de l'Occupation. Traduit de l'anglais (Canada) par Samuel Todd et Carole Delporte. A propos de l'autrice Rosemary Sullivan est canadienne et autrice d'une quinzaine d'ouvrages. La fille de Staline, traduit en vingt-trois langues, a remporté le prestigieux prix Plutarque de la meilleure biographie en 2016 et a été finaliste des prix PEN/Bograd et National Book Critics Circle ; La villa Air-Bel a été récompensé par le prix de la Société canadienne Yad Vashem pour l'Histoire de l'Holocauste. Elle est professeur émérite à l'université de Toronto et a enseigné au Canada, aux Etats-Unis, en Europe, en Inde et en Amérique latine. " Après une enquête de six ans, le coupable aurait été trouvé, un livre raconte cette histoire rocambolesque. " Le Figaro

01/2023

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Cinéma

Busby Berkeley, l'homme qui fixait des vertiges. Deuxième édition

(Deuxième édition de l'ouvrage.) Busby Berkeley, cinéaste hollywoodien auquel on doit des numéros musicaux démentiels, génie obsédé par la forme, les figures kaléidoscopiques filmées en plans zénithaux et les guirlandes de filles, est un pionnier dans bien des domaines. Celui qui n'hésitait pas à crever les plafonds des studios pour donner corps à ses visions vertigineuses a sans nul doute révolutionné le cinéma hollywoodien, et ce dernier n'a de cesse de lui rendre hommage, de Spielberg aux frères Coen. Tout commence à Broadway avec le légendaire créateur des Follies, Florenz Ziegfeld, qui lui trace une voie royale pour Hollywood où il débute chez Samuel Goldwyn, avant de sauver du marasme la Warner, en relançant la comédie musicale avec des classiques comme 42nd Street et Gold Diggers of 1933, derniers soubresauts érotiques d'un pays qui se corsète bientôt dans la censure avec le code Hays. Le livre se divise en deux parties ; la première, biographique, dresse le portrait du Broadway de la fin des années 1920 et de l'Hollywood des années 1930 et vous fait pénétrer dans les coulisses de la comédie musicale, à la rencontre de producteurs (Florenz Ziegfeld, Darryl Zanuck, Louis B. Mayer), d'actrices (Ruby Keeler, Judy Garland, Carole Landis), de figures troubles (Eddie Mannix ou le gangster Arnold Rothstein), de réalisateurs méconnus (Paul Fejos, Robert Florey, Alla Nazimova) et de personnalités diverses (Philip K. Dick, Don Draper, Andy Warhol). Dans un second temps, l'ouvrage aborde l'oeuvre de Busby Berkeley de manière thématique, rappelant sa modernité, sa poésie et son influence. Préface d'Alain Masson

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Cinéma

Busby Berkeley, l'homme qui fixait des vertiges. Deuxième édition

(Deuxième édition de l'ouvrage.) Busby Berkeley, cinéaste hollywoodien auquel on doit des numéros musicaux démentiels, génie obsédé par la forme, les figures kaléidoscopiques filmées en plans zénithaux et les guirlandes de filles, est un pionnier dans bien des domaines. Celui qui n'hésitait pas à crever les plafonds des studios pour donner corps à ses visions vertigineuses a sans nul doute révolutionné le cinéma hollywoodien, et ce dernier n'a de cesse de lui rendre hommage, de Spielberg aux frères Coen. Tout commence à Broadway avec le légendaire créateur des Follies, Florenz Ziegfeld, qui lui trace une voie royale pour Hollywood où il débute chez Samuel Goldwyn, avant de sauver du marasme la Warner, en relançant la comédie musicale avec des classiques comme 42nd Street et Gold Diggers of 1933, derniers soubresauts érotiques d'un pays qui se corsète bientôt dans la censure avec le code Hays. Le livre se divise en deux parties ; la première, biographique, dresse le portrait du Broadway de la fin des années 1920 et de l'Hollywood des années 1930 et vous fait pénétrer dans les coulisses de la comédie musicale, à la rencontre de producteurs (Florenz Ziegfeld, Darryl Zanuck, Louis B. Mayer), d'actrices (Ruby Keeler, Judy Garland, Carole Landis), de figures troubles (Eddie Mannix ou le gangster Arnold Rothstein), de réalisateurs méconnus (Paul Fejos, Robert Florey, Alla Nazimova) et de personnalités diverses (Philip K. Dick, Don Draper, Andy Warhol). Dans un second temps, l'ouvrage aborde l'oeuvre de Busby Berkeley de manière thématique, rappelant sa modernité, sa poésie et son influence. Préface d'Alain Masson

02/2024

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Littérature étrangère

Crève !

"Je suppose que j'étais un sale voyou depuis le début. C'était en regardant crouler cette sale école que j'avais pour la première fois compris combien j'avais de haine en moi, et comme c'était bon de la laisser s'exprimer. Quand les flics réussirent à me faire avouer, après m'avoir bien coincé dans tous mes mensonges, mon père, pendant des semaines, m'avait battu, dans la baignoire, avec de grosses rallonges de fer à repasser. Je dormais dans le garage, entre les poubelles et les rats. L'endroit était si moche qu'il n'y garait même pas sa voiture. Mes parents avaient divorcé juste après que j'avais foutu le feu à l'école. J'étais parti vivre avec ma mère à Aliso, un village de moins de deux kilomètres carrés composé de cubes de ciment délabrés que tout le monde appelait les Boîtes. La "solution finale" que nous avait réservée la ville de Los Angeles : habitations à bon marché avec toute la panoplie, routes de terre battue, cafards format Cadillac, et des milliers de mamas de l'assistance sociale. La population était composée pour deux tiers de Mexicains et pour un tiers de Noirs. Tous les gamins appartenaient à une bande. La règle tacite voulait que tout petit Noir surpris dehors pendant la nuit serve de gibier aux Mexicains. Les flics ne bougeaient pas et rigolaient. Inutile de les appeler. Les bandes de gosses se battaient comme chiens et chats, des crétins s'entre-tuaient... ça n'intéressait pas les flics qui n'auraient eu à défendre, en fait de propriété, que le magasin de liqueurs du coin et les blocs de ciment." James Carr

04/1994

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Littérature érotique et sentim

Fictions gynarchistes. Thérapies gynarchistes ; Losers

Le monde d'aujourd'hui, qui se gynarchise aussi vite qu'il s'autodétruit (sans doute parce que les Femmes ont compris que seule leur suprématie pouvait empêcher ce suicide collectif), voit se multiplier les démarches tendant à renvoyer les mâles aux rôles subalternes auxquels ils sont naturellement dévolus. Ce nouveau mode de vie engendre alors naturellement une recrudescence considérable des pratiques saphiques et les mâles ont parfois quelques difficultés à s'y adapter. Dans "Thérapies gynarchistes", une Association Gynarchiste très active en Aquitaine, s'est engagée dans ce combat et obtient des résultats impressionnants. Par exemple, cette clinique gynécologique se mettant au goût du jour et se réorganisant pour devenir une vraie Clinique de la Femme offrant un véritable service gynarchiste à ses patientes et accueillant même les mâles ayant besoin de conseils ou de rééducation... Mais la disparition d'un jeune gynarchiste, futur père, vient mettre en danger la bonne réputation de l'association et ses chances de réussite. Une policière et son subordonné, lui-même en conflit avec son épouse potentiellement lesbienne, doivent enquêter et tenter de retrouver en vie le disparu. Et chacun d'eux devra donner beaucoup de lui-même... Avec "Losers", roman très noir et violent à ne pas mettre entre les mains de personnes non averties, si les femmes sont clairement les "winners", même celles dont le destin semblait être tracé vers le contraire, les "losers", ce sont bien sûr ici les hommes, à peu près tous. Sauf peut-être le Sergent John Duffee du "Miami Police Department" qui, bien que cocufié par son épouse et sa co-équipière, a suffisamment de flair et d'expérience pour deviner que, sous la cascade de sabotages et de meurtres qui déciment le monde du jeu et les différentes mafias sévissant en Floride, se cache une autre réalité et d'autres coupables que ceux que l'on s'empresse de désigner au public.

01/2021

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Philosophie

Xavier Zubiri. La solitude sonore Tome 3 (1941-1983)

Les premiers volumes de cette biographie de Xavier Zubiri brossaient un portrait de ce philosophe par vocation, et prêtre malgré lui, qui déjà s'était frotté aux plus grands courants de pensée de l'époque contemporaine. Après la Guerre civile, le tome 3 retrace l'histoire de ses grandes oeuvres, dans une solitude accrue, mais féconde. On retiendra avant tout Naturaleza, Historia, Dios (1943) Sobre la esencia (1962), Inteligencia sentiente (1981-1982), trilogie avec laquelle il conclut son oeuvre. On y trouvera la collaboration de son disciple le Jésuite Ignacio Ellacuria, l'un des Jésuites qui ont initié la théologie de la libération, d'inspiration zubirienne et non marxiste. Ignacio, collaborateur et vulgarisateur de Zubiri, sera assassiné au Salvador en 1990. Il est impressionnant de constater comment un homme qui s'est tenu strictement en marge de l'action politique a pu influencer des hommes engagés en politique, en les libérant de leurs idéologies par la réflexion philosophique : Zain, Aranguren, Marias, Ochoa, Schrödinger, Ruiz-Giménez, gravitent autour de lui, publient en s'inspirant de lui, de ses livres et de ses nombreux cours encore inédits. Quatre générations de philosophes, en activité et futurs philosophes, se réunissent pendant dix ans au Séminaire Zubiri : la génération de 1927, celle de 1940, celle de l'ouverture vers l'Europe, et celle qui succède au 1968 français. Et ensemble, ils collaborent autour du vieux philosophe dans le cadre de la Société des Etudes et des Publications. Un livre qui inspirera aussi bien les séminaires de philosophie que les historiens, et les hispanistes. Celui qui était professeur invité à Fribourg quand Lévinas y étudiait, mériterait d'être connu et étudié en France. Cette biographie situe Zubiri dans un horizon phénoménologique, en dialogue avec Husserl et Heidegger, et toujours attentif aux nouveaux développements scientifiques et théologiques depuis son effort pour décrire le réel de la façon exacte dont il se manifeste dans les actes humains.

09/2013

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Policiers

Le manufacturier

Le 19 novembre 1991, une poignée de paramilitaires serbes massacrent une famille à Erdut, un village de Croatie. Laissé pour mort, un garçonnet échappe aux griffes des tortionnaires, les Lions de Serbie. Un quart-de-siècle plus tard, l'avocate Irena Ilic tente de remonter la piste jusqu'à la tête du commando, le sinistre Dragoljub. Le 1er avril 2017, les cadavres d'une femme et de son bébé sont retrouvés dans la banlieue du Havre, atrocement mutilés. Niché dans le dark Web, un inconnu sous pseudonyme revendique le double meurtre et propose les vidéos de ses crimes à la vente sur son site Internet... Depuis quand sévit-il ? Prêt à transgresser la loi, le capitaine de police Vladimir Radiche s'empare de l'affaire qui sème la panique sur le pays, au risque de voir l'inimaginable s'en échapper. Les deux investigations vont se percuter avec une violence inouïe. L'avocate et le flic ont des intérêts divergents et se livreront une guerre sans merci. Emportés dans l'abîme du terrifiant conflit yougoslave, les enquêteurs évoluent dans un vertige noir, gangrené par la violence et la corruption, où les plus pourris ne sont peut-être pas ceux que l'on croit. Crimes contre l'humanité, meurtres en série, fanatismes religieux, trafics entre mafias sans scrupules, l'étau se resserre au fil des chapitres. Les égouts de l'Histoire finiront par déborder et vomir des monstres, trop vite oubliés. N'ayez pas peur. Oui, il y a tout cela dans Le Manufacturier. Non, il n'y a pas d'autre issue. Mattias Köping, l'auteur des Démoniaques, thriller doublement primé en 2018 et acclamé par le public, libère toute sa puissance dans ce vrai page-turner, addictif et haletant, porté par une atmosphère envoûtante et une écriture ciselée. Programmé pour jouer avec les nerfs des lecteurs les plus aguerris de romans policiers, Mattias Köping confirme son entrée implacable parmi les maîtres du thriller français.

10/2018

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Criminalité

Des femmes dans la mafia. Madones ou marraines ?

Le rôle des femmes au sein de la mafia italienne a longtemps été négligé. Réduites au statut de victimes, sous l'emprise des hommes, reléguées aux tâches domestiques, elles sont une vitrine respectable pour les mafieux, se montrant parfaites, irréprochables, polies et soumises. Difficile d'imaginer ces "madones" respectables mariées à des tueurs sanguinaires. Qui sont réellement ces femmes qui accompagnent leurs maris et leurs fils dans des vies de crimes et de prison ? On découvre ici qu'elles jouent depuis toujours un rôle central au sein des organisations criminelles : celui de garantes de la culture mafieuse. Alors que les hommes sont en cavale ou sous les verrous, elles construisent, entretiennent, transmettent les valeurs mafieuses. Ce sont elles qui, devenues veuves, poussent leurs fils à la "vendetta" . Et ce sont elles qui, de plus en plus, deviennent des chefs. Et pourtant, nombre de ces femmes, jeunes ou moins jeunes, décident un jour, au péril de leur vie, de rompre avec la "famille" , de collaborer avec la justice et de devenir des repentis, pour faire cesser le crime et pour vivre enfin, avec leurs enfants, une vie "normale" . Alors, marraines ou madones ? Pour en juger, voici des portraits de femmes issues de Cosa Nostra, de la 'NDrangheta et de la Camorra. Leurs destins, hors du commun, nous sont contés, pour la plupart à partir de témoignages inédits, obtenus sur le terrain. Réalisatrice franco-italienne, Anne Véron auteur de nombreux reportages sur les mafias italiennes (Canal Plus, Public Sénat, Toute l'histoire, M6) dont Des Femmes dans la mafia, dans lequel elle retrace le parcours de trois femmes qui ont marqué l'histoire de la mafia, deux pour l'avoir renforcée, la troisième pour l'avoir fait vaciller. Journaliste franco-italienne, diplômée en droit européen, Milka Kahn a effectué un service volontaire au sein de l'association anti-mafia Libera Palerme. C'est dans ce cadre qu'elle s'est intéressée à la thématique des femmes dans la mafia.

03/2022

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Religion jeunesse

La Bible. Grands récits et personnages

25 épisodes de l'Ancien Testament ; 25 épisodes du Nouveau Testament La Création du monde ; ADAM et EVE, le début de l'histoire ; CAÏN et ABEL, les frères ennemis ; NOE, l'homme de l'arc-en-ciel ; BABEL ; ABRAHAM, celui qui marche avec Dieu ; ISAAC et ses deux fils ; JACOB, l'aventurier de Dieu ; JOSEPH, celui à qui tout réussit ; JOSEPH et ses frères, le chemin du pardon ; MOÏSE, l'enfant sauvé des eaux ; RUTH l'étrangère fidèle ; SAMUEL l'enfant appelé par Dieu ; DAVID le champion de Dieu ; SALOMON le roi sage ; Tobit sauvé par l'ange de Dieu ; JOB face au malheur ; ISAÏE le poète de Dieu ; JEREMIE un prophète bien seul ; ESTHER ; OSEE ; JONAS le prophète rebelle MARIE celle qui a répondu oui ; SYMEON ET ANNE éclairés par Dieu ; JEAN celui qui baptise Jésus ; LE DIABLE celui qui tente Jésus ; L'HOMME PARALYSE un nouveau départ ; L'HOMME SOURD ET MUET s'ouvre à la vie ; LA PETITE FILLE DE JAÏRE réveillée de la mort ; LES BEATITUDES pour une joie parfaite ; LA PETITE GRAINE une promesse de bonheur ; L'AMOUR guérit tout ; LE SAMARITAIN au secours de l'homme blessé ; LE MAITRE ET SES SERVITEURS des talents par milliers ; LE PERE ET SES DEUX FILS un amour sans condition ; PIERRE, JACQUES ET JEAN des témoins privilégiés ; "NOTRE PERE" une prière pour Dieu ; ZACHEE celui qui change de vie ; MARTHE ET MARIE deux amies fidèles ; LES MARCHANDS DU TEMPLE se croient tout permis ; UN ROI EQUITABLE malgré les apparences ; LES APÔTRES au service les uns des autres ; L'EUCHARISTIE ; JUDA l'ami qui trompe Jésus ; MARIE MADELEINE passe des larmes à la joie ; THOMAS ne croit que ce qu'il voit ; LES PELERINS D'EMMAUS annoncent la bonne nouvelle

01/2019

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Religion

"Mais que foutait Dieu avant la création ?"

Bien sûr, il y a blasphème à demander avec le dramaturge Samuel Beckett : "mais que foutait Dieu avant la création ?" Pourtant, c'est la question sous-entendue aux "blasphèmes" de Job, dans la Bible. L'église en propose la lecture lorsqu'elle fait prier les moines pour les morts. C'est le cri, l'appel, la plainte de tout être humain. C'est la préface de toute existence, de toute recherche scientifique et, finalement, de toute l'histoire. Se poser des questions révèle la grandeur et la misère de l'homme. Un animal se bat pour survivre. L'homme se demande pourquoi. On peut n'être pas d'accord sur la réponse. Il est au moins possible de s'entraider pour porter en commun les interrogations inévitables. Il ne s'agit pas de savoir si Dieu existe, ce n'est pas la première question. Mais pourquoi j'existe. Qu'est-ce qui a pris à Dieu de créer ? Pourquoi ne s'est-il pas contenté d'être Dieu ? Le bouddhiste et le musulman, le chrétien et le dilettante, l'artiste ou le révolté, le moine ou le débauché se rencontrent ici. Qu'ils s'expriment en creux ou en amitié, en nostalgie ou en paix, en négatif ou en positif, en révolte ou en adoration, l'interrogation est là. Il n'y a pas "d'avant" la création. Dieu est, mais Il n'est pas devant moi comme un autre. J'existe bien cependant, avec ma question et ma liberté devant Lui. "L'Amour n'a pas permis à Dieu de demeurer seul". Celui qui demande à l'amour ses raisons, aime peut-être déjà un peu moins. Reste que certains, poètes, philosophes ou mystiques, ont voulu en savoir un peu plus. Nous aussi.

01/1997

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Littérature étrangère

Mason & Dixon

1786, à Philadelphie. En visite chez sa sœur, le Révérend Cherrycoke entreprend de raconter à ses neveux les aventures de deux astronomes anglais, Charles Mason et Jeremiah Dixon qui, vingt-cinq ans plus tôt, avaient été chargés par la Royal Society d'observer, au Cap, le passage de vénus, avant de se retrouve r embarqués, à partir de 1763, dans une incroyable odyssée au cœur de l'Amérique du Nord, où ils ont pour mission de tracer d'est en ouest une ligne absolument rectiligne de huit mètres de large, qui devra séparer le Maryland et la Pennsylvanie, et ce à la demande de Lord Baltimore et de Thomas Penn, les héritiers respectifs de ces deux provinces. Les deux compères - le mélancolique Mason etle sanguin Dixon, le veuf inconsolable et le coureur de jupons - ne savent pas, bien sûr, que cette ligne portera un jour leurs noms et symbolisera plus tard la funeste frontière entre les États de l'Union et le Sud pro-esclavagiste. Épiés par des conspirateurs de tous bords, surveillés par les indiens ou traqués par l'énigmatique jésuite Zarpazo - le " loup de jésus " ! -, Mason et Dixon vont fréquenter aussi bien George Washington, Benjamin Franklin et Samuel Johnson qu'un homme-castor, un Chinois féru de feng shui, un canard mécanique amoureux d'un cuisinier français, un golem des bois et quelques bizarres croisés... Thomas Pynchon signe là une véritable épopée drôlatique, tourmentée et prodigieusement inventive, truffée de majuscules en hommage à la littérature anglaise du XVIII siècle et baignée par cette étrange brume érotique qui envahit le ciel quand Vénus l'éclaire de sa lueur. Mason & Dixon a été salué à sa sortie comme l'un des sommets du roman contemporain.

01/2001

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Faits de société

Le trou identitaire. Sur la mémoire refoulée des mercenaires de l'Islam

Le 16 octobre 2020, la décapitation de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie dans un collège de banlieue parisienne, a constitué un nouveau cap pour le contentieux terroriste islamiste en France, provoquant une sidération générale. Treize jours plus tard, trois personnes perdaient la vie dans une église à Nice et le Moyen-Orient s'embrasait jusqu'à livrer une guerre d'idées à la France et à son Président, pour blasphème. Ces événements ont confirmé pour l'auteure la nécessité de réhabiliter le coeur de ce que l'idéologie islamiste tend à détruire : le sens des mots, du langage et donc de notre humanité. Ce livre repense la crise de l'expression et du langage que l'idéologie salafo-jihadiste met en lumière depuis son apparition sur le territoire français. A partir de l'analyse de l'expression populaire " J'vous l'jure sur le Coran de la Mecque ", l'auteure dévoile l'existence d'une béance, d'un trou identitaire. Son usage révèle une quête de référencement à une culture mal connue mais également la béance existant entre un individu et sa religion. Face à ce trou, des " entrepreneurs religieux ", qu'ils soient Frères musulmans, salafistes, tablighis ou jihadistes, ont investi le champ laissé par ce qui n'a pas été inscrit dans le récit familial comme national. L'islamisme masque les trous présents dans l'islamité fracturée et mal représentée en France, dans l'arabité encore abimée par le passé colonial, mais témoigne aussi d'un désir d'existence dans un monde ordonnancé par les Autres. A défaut de pouvoir refermer le trou d'un passé meurtri, quelques propositions tentent de dépasser la logique de haine associée à la mémoire du monde arabo-musulman, pour reconstruire un espace où l'histoire et les mots se réconcilient.

09/2021

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Poésie anthologies

Un thé chez la souris. Trois siècles de poésie russe pour les enfants

Les éditions Circé avaient publié au tout début du millénaire une anthologie de dix auteurs du vingtième siècle s'étant illustrés dans un genre qui n'a cessé de connaître une faveur exceptionnelle en Russie : la poésie spécialement écrite pour les enfants. Le nouveau livre élargit considérablement ce choix afin de donner une vision d'ensemble, un panorama aussi vaste que possible, allant de la fin du dix-huitième siècle, sans omettre le folklore enfantin, jusqu'à l'époque actuelle, soit près de soixante-dix poètes dont la plupart demeurent inconnus en francophonie. La préface et les notices en fin de volume permettent par ailleurs de mieux les situer dans le contexte historique et littéraire du pays. Une place centrale revient aux années 1920 et 1930 et à l'époque du dégel, après la mort de Staline, qui connurent une efflorescence particulière de la poésie enfantine, laquelle servait notamment de refuge à des auteurs qui, tels Daniil Harms, Alexandre Vvédenski, Guenrikh Sapguir ou Oleg Grigoriev, faute de pouvoir publier leurs poèmes pour adultes, trouvaient ici le moyen d'aborder les réalités de l'époque, tant "l'univers enfantin est au coeur même des choses par sa naïveté primordiale" , où l'humour rejoint le jeu décapant du son et du sens. On put voir en outre des poètes déjà réputés - Marina Tsvétaïéva, Ossip Mandelstam, Sergueï Essénine, Véra Inber, Vladimir Maïakovski et d'autres - participer à l'élaboration d'un continent inédit qui avait pour organisateur et architecte remarquable Samuel Marchak. La période postsoviétique, malgré certains aléas et difficultés, semble vouloir donner un nouveau souffle à la poésie pour les enfants, notamment avec un apport accru des voix féminines, présentes tout au long du vingtième siècle.

05/2022

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Science-fiction

Solaris N° 205, Hiver 2018

Le numéro d'hiver 2018 de Solaris débute par la nouvelle qui s'est méritée le prix Joël-Champetier (deuxième édition), " Le Contrat d'Antonov-201 " de Feldrik Rivat. Cet auteur belge qui a publié six romans aux éditions de L'Homme sans nom, propose une incursion unique dans le monde des mystérieux Cuprifères qui hantent Paris-Capitale. De son côté, l'auteur Hugues Lictevout pose la question : quelle influence possède " La Force des Huit " sur les communications entre les colonies ? Il faut lire sa nouvelle de science-fiction pour découvrir la réponse pour le moins surprenante... " Ici ou là-bas ", de Jérémie Bourdages-Duclot, vous glissera dans l'esprit d'un personnage qui se réveille à différentes époques, dans différents lieux, sans son consentement. Où est-il ? Quand est-il ? Et vous, parviendrez-vous à retrouver votre chemin ? Tu dors, Chercheuse des Songes, et moi, Veilleur de Vague, je ne dors pas. Intriguant, n'est-ce pas ? C'est ainsi que débute la nouvelle " L'Orthographe de la crique " de Julien Chauffour. " Les Réalités aléatoires " de Samuel Lapierre, une discussions qui a pourtant commencé de banière bien banale... alors pourquoi en est-on rendu là ? Et nous terminons le numéro d'hiver avec " Mise à jour " d'Enola Deil... Gageons qu'après la lecture, vous ne verrez plus jamais les quatre cavaliers de l'apocalypse du même oeil ! Du côte des articles, Mario Tessier, futurible, nous éclaire sur " Omni, l'étrange et scandaleuse histoire d'une revue " fondée par nul autre que Bob Guccione, également éditeur de la célèbre revue érotique Penthouse. Qui a dit que la science-fiction n'était pas sexy ? Pour terminer ce numéro d'hiver en beauté, notre équipe de critiques spécialisés vous propose de nombreuses suggestions de lecture (pour réchauffer votre imaginaire en plein coeur de l'hiver !)

04/2018

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Ouvrages généraux

Comprendre la psychose avec Henri Maldiney. L'anthropologie philosophique et ses implications dans la pratique psychiatrique

Résolument, patiemment, le philosophe Henri Maldiney (1912-2013) a bâti une oeuvre singulière et transdisciplinaire dont l'un des maîtres-mots est celui de "rencontre" . Loin de désigner le théâtre d'une improbable intersection entre des disciplines constituées, la rencontre est au contraire, selon Maldiney, instituante et sa philosophie reflète ce phénomène. Qu'il y soit question de la pensée grecque ou de l'idéalisme allemand, de peinture ou d'architecture, de poétique ou de linguistique, ces disciplines sont toujours évoquées à l'état naissant. Il n'en va pas autrement pour la psychanalyse et la psychiatrie. Dans le domaine psychiatrique, le nom de Maldiney est attaché au développement de la Daseinsanalyse - improprement traduite parfois par analyse existentielle - telle qu'elle a été pensée et pratiquée par Ludwig Binswanger (1881-1966) et Roland Kuhn (1912 2005). Il est également attaché à la Schicksalsanalyse - l'analyse du destin - promue par le psychiatre d'origine hongroise, Léopold Szondi (1893-1986). La conjonction de l'existence et du destin n'est pas une nouvelle version du mariage de la carpe et du lapin, mais l'indication d'une question : en deçà de ou par-delà l'opposition entre la liberté et la contrainte, que signifie, pour un homme, qu'il soit bien portant ou malade, "se destiner" ? En s'exposant au caractère offensif de cette question, les psychanalystes, psychiatres et philosophes dont les communications sont ici réunies attestent de l'intérêt que constitue pour leurs disciplines une pensée philosophique qui sut toujours se maintenir en départ, c'est-à-dire se rendre présente. Les auteurs : Camille Abettan, Pierre-Marie Charazac, Jean-Marc Chavarot, Joël Clerget, Colette Combe, Yannick Courtel, Françoise Dastur, Eliane Escoubas, Frédéric Jacquet, Fernando Landazuri, Marc Ledoux, Jean-Philippe Pierron, Bernard Rigaud, André Sauge et Samuel Thoma.

08/2021

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Ecrits sur l'art

Sousveillance. L'œil du contre-pouvoir

A l'heure où s'instaure une banalisation de la surveillance, les technologies numériques semblent parfois mises au service d'une politique "antisociale" . La recrudescence des dispositifs de contrôle post-attentats du 11 septembre 2001, l'instauration controversée des lois dites de "sécurité globale" , mais aussi l'injonction au confinement ou au couvre-feu suite à l'irruption de la pandémie de covid-19, ont constitué autant de mesures liberticides qui mettent à mal les droits fondamentaux et la vie privée. Sous couvert d'une vigilance partagée, présentée comme un facteur d'amélioration de la vie sociale, les états ont adopté des technologies de plus en plus intrusives : vidéosurveillance, dataveillance, drones, biométrie, géolocalisation, puces RFID, etc. Dans ce contexte, des artistes et des associations citoyennes s'associent pour développer des contre-feu, reprendre le contrôle ou renverser les rôles de surveillants/surveillés. Est-il possible de restituer et garantir une démocratie de la surveillance ? Les citoyens peuvent- ils exercer en ce sens un droit de sousveillance ? L'art peut-il avoir ici un rôle à jouer ? Angles morts, camouflage, obfuscation, contre-visualités : cet ouvrage propose l'examen de tactiques ou ruses avec l'oeil du pouvoir, doublement esthétiques et politiques, au croisement de l'art et de l'activisme citoyen. A la frontière des "surveillance studies" , en prenant appui sur les oeuvres de différents artistes internationaux - Hito Steyerl (Allemagne), Forensic Architecture (Royaume-Uni, Israël), Paolo Cirio (Italie), Thierry Fournier, Samuel Bianchini, Antoine d'Agata, Eléonore Weber (France) - il s'agit d'interroger le rôle technopolitique des "images opératoires" et les pratiques de sousveillance ou de contre-visualité inventées par l'art comme alternative et contre-pouvoir aux machines de vision.

09/2023

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BD tout public

Jour J Tome 4 : Octobre noir. 1917 : les anarchistes français au coeur de la révolution russe

LE CONCEPT : Et si l'Histoire avait pris un cap différent de celui que nous connais-sons? Et si les Russes avaient réussi à marcher sur la Lune avant les Américains? Et si l'épicentre de la guerre froide s'était trouvé à Paris et non à Berlin? Et si l'attentat de Dallas avait eu lieu en 1973 et non en 1963? Et si l'Allemagne avait gagné la Première Guerre mondiale? Et si l'imagination avait pris le pouvoir en mai 68? Et si les anarchistes avaient renversé le tsar Nicolas II en 1917? Tous ces récits, fondés sur des faits historiques et des hypothèses réalistes, nous amènent à découvrir les conséquences de ce jour où tout a basculé: le Jour J. L'ALBUM : 12 septembre 1914. L'Allemagne remporte la décisive bataille de la Marne en appliquant jusqu'au bout le plan d'invasion Schlieffen. Le 24 décembre, le kaiser réveillonne sur les Champs-Elysées et le 9 janvier 1915, le président français Poincaré signe l'armistice. Refusant la capitulation, le Tigre Clemenceau, épaulé par ses anciennes brigades mobiles, quitte la France. Avec l'appui de la flotte française, il gagne Alger et lance un appel à la résistance. LE HEROS : Samuel Blondin. Brillant commissaire à l'époque des brigades du Tigre, Blondin fut parmi les premiers à suivre Clemenceau en exil. En ce mois de juin 1917, il se voit confier par son mentor radical la plus étrange mission de sa carrière: organiser l'évasion d'un célèbre anarchiste français, détenu dans le plus grand secret au château d'If, au large de Marseille, puis l'escorter jusqu'en Russie afin d'assassiner le tsar Nicolas II...

11/2010

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Rythmes scolaires et environne

Comment la culture vient aux enfants : repenser les médiations

Cet ouvrage est issu d'une recherche collective financée par le ministère de la Culture (département des études, de la prospective, des statistiques et de la documentation), et réalisée par une équipe de chercheuses et chercheurs sous la direction de Florence Eloy : Stéphane Bonnéry, Samuel Coavoux, Rémi Deslyper, Frédérique Giraud, Tomas Legon, Muriel Mille et Véronique Soulé. Comment la culture vient-elle aux enfants ? Les discours sur la transmission culturelle relèvent souvent de deux registres antagonistes. Les enfants sont tantôt dépeints comme les victimes des industries culturelles, supposées à l'origine d'une aliénation d'autant plus grande que le jeune âge de ce public le priverait de défenses cognitives, tantôt comme des consommateurs de biens culturels autonomes et libres. A l'ère numérique, cette polarisation des discours est plus forte que jamais. Pour ouvrir le débat, cet ouvrage s'intéresse aux nombreux processus de médiation qui s'exercent tout au long de la chaîne allant des producteurs culturels jusqu'aux enfants. Pour mieux les identifier, il prend le parti de faire dialoguer des offres culturelles très différentes, de la série télévisée à succès à l'édition jeunesse en passant par les musées, les théâtres pour jeune public, les orchestres d'enfants et les actions des cinémas art et essai. L'enquête souligne que ces processus de médiation dépassent largement le champ de la médiation culturelle institutionnelle et existent également au sein des industries culturelles ainsi que dans les familles et les groupes de pairs. Elle révèle en outre les réappropriations et ajustements permanents que les enfants effectuent par rapport aux cadrages qui leur sont proposés par les différents médiateurs. Ce faisant, elle questionne la pertinence de frontières considérées parfois comme infranchissables, notamment entre champs marchand et non marchand, pour mettre en perspective le processus de médiation qui se produit dans tous les cas.

01/2022

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Histoire internationale

L'impensable rencontre. Chroniques des "Sauvages" de l'Amérique du Nord (récits des premiers contacts)

Au temps des "découvertes" et de l'exploration du monde, navigateurs et voyageurs européens rencontrent des peuples aux moeurs déboussolantes. Certains suscitent leur admiration. Ils en décrivent avec bonheur l'hospitalité, la générosité, l'élégance, la douceur... D'autres en revanche les horrifient : ils sont oisifs, malpropres, agressifs, se mangent entre eux, pratiquent la torture, ont une sexualité débridée... Au Nouveau Monde, continent "imprévu", qui ne figurait sur aucune carte, les visiteurs venus d'Europe s'avouent particulièrement troublés. La radicale étrangeté de ceux qu'ils nomment "Indiens" par erreur, les conduit à se demander s'il s'agit là de vrais humains. A moins qu'ils ne soient des démons ? Ou encore des rescapés de l'Age d'Or ? Le "Bon Sauvage" ne serait-il pas finalement un "affreux Barbare" ? Ces ambiguïtés s'expriment dans de nombreux textes hauts en couleurs, chroniques vécues de ces premiers regards : carnets de voyage, rapports d'expédition, ethnographies sommaires, relevés topographiques et naturalistes... Une même relation de voyage ou de terrain peut exprimer l'attirance, la répulsion, la réprobation indignée des moeurs "indigènes", sans perdre de vue les richesses sonnantes et trébuchantes dont ces êtres étranges semblent détenteurs. Rapacité, mais aussi malaise, flottement, impuissance à traverser l'océan de la différence...Un choix de textes qui permet de saisir les sociétés indiennes quasi intactes, à la veille d'une destruction de très grande ampleur, ainsi que la perplexité des Européens en Amérique du Nord, confrontés pendant quatre siècles d'expansion à diverses populations de ",Sauvages", ainsi qu'on les appelait encore, il y a peu. De Christophe Colomb et Samuel de Champlain à George Catlin et Edward S Curtis, c'est à un formidable voyage dans l'histoire de l'Amérique et de celle des mondes indiens que nous convie Marie-Hélène Fraïssé.

10/2014

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Littérature française

Une fille

Une fille raconte le passage d'une adolescente à la vie adulte, entre un père qu'elle rencontre sporadiquement et une mère mélancolique. La jeune fille vit chez sa mère, entourée d'une soeur et d'une grand-mère fantasque, et, lorsque surgit le père, un Don Juan anarchiste et flambeur, l'aventure est à son comble : c'est ainsi qu'elle se retrouve un soir aux prises avec un vieil écrivain entreprenant ou croise dans un hôtel new-yorkais une amante excédée. Car son père est Maurice Girodias (fondateur des éditions du Chêne en 1941, de Olympia Press en 1955, a publié Lolita de Vladimir Nabokov, les oeuvres de Henry Miller, Samuel Beckett, Georges Bataille, Jean Genet, et des romans pornographiques qui lui ont valu moult procès). Tous ces gens sont célèbres et l'époque est au libertinage, dans ce milieu-là. L'adolescente comprend qu'elle ne peut guère compter que sur elle-même. Elle entreprend un voyage aux Etats-Unis, qui se transforme en un véritable parcours initiatique au terme duquel elle perd sa virginité sur une plage et sous la tente d'un déserteur, qui préfère l'amour à la guerre. La guerre du Vietnam en l'occurrence. Mai 68 n'est pas loin, Juliette devenue femme se révolte. Juliette Kahane a publié des récits de voyage et des portraits de ville avant de se consacrer à l'écriture de fiction. Mais dans ce nouveau livre, Une fille, la fiction est évincée au profit d'une quête de la "vérité". Vérité de sa propre construction, vérité d'un père qui fut longtemps pour elle un douloureux mystère et dont elle fait un magnifique portrait, vérité d'une époque en plein bouleversement politique et social qu'elle dépeint avec beaucoup d'humour.

01/2015

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Sciences politiques

Les relations américano-saoudiennes depuis la fin de la guerre froide. L'alliance stratégique à l'épreuve des cultures

Ce livre fournit, à bien des égards, quelques clés importantes de lecture pour comprendre l'actualité internationale et la géopolitique des relations internationales au Moyen-Orient. Il met en scène deux grands pays, en l'occurrence les Etats-Unis d'Amérique et le royaume wahhabite d'Arabie saoudite, chacun résolument engagé dans la conquête des zones d'influence, ce qui les rend mutuellement vulnérables et dépendants. Le livre tente en effet, à la lumière des thèses de Samuel Huntington sur les conflits post-guerre froide, d'appréhender les places de l'alliance et des cultures dans les relations américano-saoudiennes. Tout en examinant les rapports politico-stratégiques liant les deux pays sur fond d'intérêt économique et de lutte croisée contre les nouveaux djihadistes, dont une bonne partie est constituée de Saoudiens, l'auteur s'attelle à mettre en évidence les contradictions qui sous-tendent les rapports entre ces deux univers et leurs perspectives à court et moyen termes. Faisant au-delà une analyse pointue sur la reconfiguration des relations internationales au Moyen-Orient, au regard de la reformulation des modes d'adhésion idéologique et des mutations des formes d'expansion des impérialismes américain et saoudien, l'auteur s'est honorablement illustré, autant dans la théorisation conceptuelle des relations internationales que dans la pratique de la diplomatie au ministère des Relations extérieures du Cameroun. Il est un homme de culture, ou plutôt des cultures, tant et si bien qu'il s'en accommode au point de faire de l'éloge de la diversité et du pluralisme culturels un ferment de son engagement laïque, au sens de dialogue et d'ouverture à toute forme de religiosité. Son livre est une contribution importante à la compréhension de la géopolitique du Moyen-Orient et de la complexité de l'actualité des relations internationales.

09/2011

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Philosophie

L'épistémologie historique. Histoire et méthodes

Qu'est-ce que l'"épistémologie historique" ? A cette question ce volume répond en esquissant le portrait d'un Janus bifrons, dont l'une des faces est tournée vers le "style français" traditionnel en histoire des sciences et l'autre vers les avancées épistémologiques anglo-saxonnes les plus contemporaines. Quels sont les échanges, les continuités et décalages, les convergences et divergences entre des philosophes ou historiens des sciences aussi divers que Gaston Bachelard, Georges Canguilhem, Michel Foucault, Ian Hacking, Hans- Jorg Rheinberger, Peter Galison ou Lorraine Daston ? De même que l'on peut distinguer différentes époques et versions de l'épistémologie historique et de l'historical epistemology, de même les "méthodes" mobilisées dans des contextes scientifiques particuliers sont très diverses. Ce volume vise à réfléchir plus avant, à partir de l'étude de cas précis, sur les modalités selon lesquelles des objets et des concepts émergent historiquement à l'intérieur des diverses sciences. Les objets mathématiques ont-ils une histoire ? Comment des sujets humains sont-ils devenus les objets d'une science de l'observation ? Le traitement statistique des données est-il la seule issue possible pour les sciences médicales ? En donnant ces exemples, parmi d'autres, des possibilités d'interactions entre sciences, philosophie et histoire, ce volume veut montrer que l'épistémologie historique n'est pas un "livre de recettes" méthodologiques, mais bien plutôt un champ de questionnement ouvert : la flexibilité de l'épistémologie historique lui permet de répondre à bon nombre des défis posés par la philosophie des sciences contemporaine. Ont collaboré à cet ouvrage : Audrey Benoit, Nicola Bertoldi, Jean-François Braunstein, Mathieu Corteel, François Delaporte, Juan Luis Gastaldi, Martin Herrnstadt, Gerardo lenna, Laurent Loison, Fiorenza Lupi, Ivan Moya Diez, Eugenio Petrovich, Sandra Pravica, Daniel R. Rodri- guez-Navas, Laurens Schlicht, Jonathan Sholl, Samuel Talcott, Ferhat Taylan, Matteo Vagelli, Gabriele Vissio

10/2019

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Histoire de France

Journal de Guerre (31 juillet 1914 – 23 mai 1916)

René Johannan Samuel Lisbonne est né à Paris le 6 octobre 1881. Son père meurt alors qu'il n'a que 5 ans. A la fin de ses études, son oncle l'emploi dans sa maison d'édition, spécialisée en philosophie : la "Librairie Félix Alcan" qui deviendra, en 1910, "Librairie F. Alcan - R. Lisbonne" . Son catalogue, riche de 20. 000 titres, compte parmi ses auteurs Henri Bergson, Emile Durkheim, Gabriel Monod, Pierre Janet... C'est l'une des quatre maisons d'édition qui rejoint les Presses universitaires de France (PUF) en 1934. René Lisbonne y sera directeur de collection jusqu'en 1939, date à laquelle la loi lui interdit d'exercer parce que juif. Il épouse le 18 octobre 1911 Marthe Netter (1892-1940), fille du professeur Arnold Netter. Un enfant naîtra de cette union : Jean Lisbonne né en 1912. Pendant la Première Guerre mondiale, il commande avec le grade de capitaine le 5e Bataillon du 254e R. I. Fait prisonnier par les allemands à Cumières en 1916, il passera sa captivité à Reisen in Posen (Possnan - Pologne). Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est de nouveau mobilisé. En 1940, il entre en résistance et rejoint le réseau Marco Polo, en Auvergne, où il est chargé du regroupement et de l'acheminement clandestins des belges et des hollandais pour rallier les Forces combattantes alliées. Arrêté par la Wehrmacht le 19 mars 1943 à Châteauneuf les bains, il est interné au mitard de la "mal coiffée" à Moulins, puis à Fresnes. Il sera ensuite déporté au camp de concentration Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin) où son gardien, le SS Ehrmanntraut, le battra à mort avant de lâcher ses chiens sur lui. René Lisbonne meurt le 28 juillet 1943.

03/2018