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Littérature française

A quoi tu penses ?

Un livre amusant, profond et poétique sur les rapports complexes entre les humains et les animaux Ma chatte Artdéco m'observe de son regard si pénétrant. J'ai toujours eu une envie folle de savoir ce qui se passait dans ces têtes hirsutes, couvertes de plumes, de poils, de cuir, d'écailles... derrière ces yeux étonnés, parfois inquiets... Une idée m'a traversé l'esprit, je vais donner ma langue au chat. On a coutume de dire, à propos des animaux : " Il ne leur manque que la parole. " Je vais la leur donner, la parole, et organiser un micro-trottoir zoologique pour découvrir leurs joies, leurs peines, leurs émotions et leurs sentiments. J'ai déjà réussi à faire parler une vache, la Noiraude, et un oiseau, Antivol. Alors, pourquoi pas les autres animaux ? J. -L. F. Dans ce livre inattendu et surprenant, Jean-Louis Fournier interroge les animaux. Leurs réponses n'épargnent pas l'espèce humaine. Un pauvre crocodile pleure en pensant à sa mère et " à tous les gros salauds qui se promènent avec sur eux des morceaux de sa peau, un portefeuille dans la poche ". La chatte Artdéco philosophe : " L'homme n'est-il pas capable de tuer terre et mer ? " L'huître reproche aux hommes de lui mettre du citron dans les yeux. Quant à l'hirondelle, elle raille les gros : " Avez-vous déjà vu des oiseaux obèses ? " La biche admire la patience et le talent des photographes animaliers, prend la pose et au moment du clic se sauve, car elle est taquine ! Le résultat est surprenant, souvent poétique, d'une touchante justesse. Il faut dire que sous la vigilance quotidienne de sa chatte Artdéco, Jean-Louis Fournier n'a pas droit à l'erreur ! Une odyssée instructive chez nos amis pas si bêtes que cela !

10/2021

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Dessin

Hokusai. Le fou de dessin, Edition de luxe

Hokusaï : La vague bleue couronnée d'écume qui s'élève monstrueuse au large du mont Fuji, le célèbre volcan magnifié et réinventé par l'artiste dans toutes les nuances des points de vue, des saisons et de la peinture, les ponts bizarres, les cascades du Japon, les contorsions, les costumes, les gestes, les respirations des hommes, des femmes, des paysans, des citadins, des guerriers des artisans, les chevaux qui s'élancent, les oiseaux, les insectes, les poissons presque vivants sur le tissu où ils sont peints, les innombrables dessins d'imagination ou les croquis saisis sur le vif de la Manga, ce recueil de faits et de formes vus ou improvisés au fil des jours... Avec cette oeuvre de plus de 30 000 dessins et peintures, Hokusaï (1760 - 1849) a été l'artiste le plus prolifique, le plus varié et sans conteste le plus créateur de l'ancien Japon. Génie universel pour tout ce qui était dessin et peinture en son temps, il a pratiqué tous les genres de l'ukiyo-e, les "images du monde flottant" comme se plaisaient à dire ses contemporains pour parler de leurs plaisirs et de leur quotidien. L'ouvrage retrace la carrière de cet enfant d'un district populaire de l'ancien Tokyo qui s'appelait alors Edo, et l'atmosphère si particulière de cette grande ville et de la vie japonaise quand le Japon, fermé aux étrangers, développait en vase clos une culture puissamment originale. Devenu l'un des grands maîtres de l'estampe, le "fou de dessin" comme il s'appelait lui-même, a été redécouvert par les Impressionnistes et par les esthètes de la fin du XIXe siècle. Il est resté depuis l'une des plus grandes et, par sa personnalité, l'une des plus attachantes figures de l'art universel.

10/2023

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Cuisine

La cuisine vegan de Mérida. Menus élégants et audacieux d'une cuisine rebelle

La tradition des repas conviviaux, réunissant famille et amis, a considérablement évolué au cours des dernières années. La popularité croissante des clubs gastronomiques et de: repas à thème expriment un souhait grandissant de faire sortie les repas "maison" des sentiers battus. Les cuisines temporaires et les dîners secrets (dont les adresses sont jalousement gardées) remodèlent eux aussi la coutume des repas au restaurant. Mais comment les vegans trouvent-ils leur compte dans ce joyeux renouveau gastronomique? La cuisine vegan de Mérida est un recueil de recettes vegans originales et délicieuses tirées de l'imagination et du talent de Mérida Anderson, cheffe des VSS (Vegan Secret Supper), un club gastronomique qu'elle a animé à Vancouver, Montréal et New York. Aux VSS, Mérida a créé de fantastiques plats vegans qui démontrent que les produits d'origine animale sont loin d'être indispensables à la préparation de menus sophistiqués et souvent spectaculaires. En insistant sur la planification des repas et sur l'emploi de produits de saison, elle offre aujourd'hui aux lecteurs tous les outils nécessaires à l'élaboration de plats sains et somptueux, à partager sans façon entre amis, en tête-à-tête romantique ou lors d'un repas de fête regroupant vingt personnes. Les recettes de ce livre haut en couleurs comprennent parmi tant d'autres la bisque de pois cassés à la crème coco et menthe, le chou-fleur en friture légère au taboulé de quinoa rouge, les galettes de patate douce et de noix à la réduction de betteraves rouges et au vinaigre balsamique, sans oublies le cake au chocolat à la glace menthe - avocat. Le monde culinaire unique de Mérida et ses savoureuses idées inspirerons sans aucun doute vos propres dîners secrets vegans.

06/2014

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Critique littéraire

François Mauriac : journaliste 1948-1958. Lectures et culture. Mise en scène du siècle et de ses métamorphoses

L'oeuvre littéraire de François Mauriac publiée dans les journaux et les magazines forme une immense somme d'écrits s'échelonnant de 1910 à 1970, débordant de toutes parts le seul Bloc-notes auquel la mémoire collective a coutume de la réduire. Aussi, pour éviter la dispersion, cette étude s'est-elle fixé une limite dans le temps, 1948-1958, sans bien entendu s'interdire les retours en arrière non plus que les coups d'oeil au-delà. Ce choix temporel obéit à une double logique. D'une part, correspondant à la IVe République, cette décennie fait paraître François Mauriac dans son double rôle, celui du résistant antistalinien s'exprimant dans les éditoriaux du Figaro, celui du militant de la décolonisation se manifestant dans le Bloc-notes de l'Express. D'autre part, elle a la vertu majeure de coïncider avec l'éveil intellectuel et politique de l'auteur de cet ouvrage, en sorte que ce parcours est pour lui une redécouverte et non une découverte. Tout au long de sa prime adolescence, de son adolescence et de sa jeunesse, la voix de François Mauriac lui aura été présente. Voix multiple. Ce qui surgit au fil des pages, c'est toute une époque, familière aux plus anciens, inconnue de ceux que leur âge protège contre les souvenirs trop antiques, une époque pleine de tourmentes et de polémiques, tumultueuse et souvent tragique. La défaite de l'Allemagne hitlérienne n'est pas si loin, la menace soviétique sur l'Europe est palpable, la guerre d'Indochine à peine terminée celle d'Algérie commence, l'Etat se défait. Mais les Arts et Lettres continuent d'exercer leur empire. Dans ce paysage, traversé de tempêtes, François Mauriac va son chemin, l'oeil aux aguets, la plume à la main, la foi et l'espérance du salut au coeur. La vie culturelle occupe le présent ouvrage.

02/2012

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Cinéastes, réalisateurs

Les carnets. Tome 3, Mai 1981 - juillet 1986

René Allio a, durant toute sa vie d'adulte, tenu des carnets qui lui servaient à faire le point sur son travail de peintre, de créateur de costumes et de décors de théâtre, de scénographe, de scénariste, de cinéaste. Dans des pages remarquablement écrites, il ?xe, pour lui-même au début, ses espoirs, di?cultés et bonheurs rencontrés dans le processus créatif, son expérience sensible et critique des oeuvres d'autres artistes, sa lecture d'événements sociaux et politiques qui le questionnent et le marquent, mais aussi — quoiqu'un peu plus rarement — les moments forts de sa vie privée. Ce journal o?re aussi un panorama passionnant des courants de pensée, des écoles et théories qui naissent et disparaissent en ces années de contestation, des cinéastes, acteurs et metteurs en scène connus et moins connus, en un mot un tableau de tout ce qui a vu le jour au cinéma, au théâtre et dans les musées, à Paris mais aussi dans d'autres pays, durant ces décennies si fécondes, si mouvementées que furent les années soixante à quatre-vingt-dix. Allio se révèle, dans ces carnets qui n'étaient pas, au départ, destinés à la publication, un remarquable essayiste, en outre philosophe, historien, esthète et théoricien. Il livre ses impressions, ses ré?exions, aussi bien sur ses lectures que sur les événements politiques contemporains, sur l'histoire et le passé, sur les personnalités auxquelles il fut confronté, sur ses espoirs, ses projets, ses réussites et ses échecs. Ce troisième volume couvre la période de mai 1981 à juillet 1986. Comme pour le précédent, c'est Annette Guillaumin qui assure la transcription et l'historienne Myriam Tsikounas qui rédige l'appareil critique.

10/2021

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Romans graphiques

Gatsby le magnifique

Une adaptation en roman graphique magnifiquement illustrée du classique américain de F. Scott Fitzgerald, mettant en scène Jay Gatsby, un homme riche et mystérieux, et son amour pour la belle Daisy Buchanan au rythme de fêtes somptueuses à Long Island en 1920. Une adaptation en roman graphique magnifiquement illustrée du classique américain bien-aimé de F. Scott Fitzgerald. Gatsby le Magnifique est son troisième roman, l'aboutissement suprême de sa carrière. L'histoire du riche et mystérieux Jay Gatsby et de son amour pour la belle Daisy Buchanan, des fêtes somptueuses à Long Island y sont décrites dans ce conte délicieusement conçu dans l'Amérique des années 1920. Publié pour la première fois en 1925, l'ère du jazz par excellence, ce roman a été acclamé par plusieurs générations de lecteurs et est maintenant réinventé : Gatsby, Nick, Daisy, Tom, East et West Egg y sont racontés dans des illustrations luxuriantes et romantiques par l'artiste Aya Morton, et le texte cristallin de Fitzgerald a été adapté par Fred Fordham, déjà auteur des adaptations de Ne tirez sur l'oiseau moqueur et Le Meilleur des Mondes. Ls nouveaux lecteurs, comme les fans de longue date de Gatsby, seront enchantés par la beauté nostalgique de cette nouvelle vision. Jay Gatsby, Nick Carraway et Tom Buchanan apparaissent en costumes trois pièces lorsqu'ils sont en ville ou assistent à une fête, et en short de tennis lorsqu'ils passent un après-midi tranquille sur leurs vastes propriétés. Daisy Buchanan et Jordan Baker, en perles et longues robes moulantes, passent leurs journées avec du vin à la main. L'oeil d'Aya Morton pour la mode et la décoration intérieure aide le lecteur à s'immerger complètement dans l'époque, tandis que la refonte du texte original par Fordham reflète une profonde intimité avec l'oeuvre de Fitzgerald.

10/2022

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Art sacré

Trésors inconnus du Vatican. Cérémonial et liturgie

Vie quotidienne au Vatican, vie quotidienne de la papauté hier et aujourd'hui à travers les objets et les costumes. Ce qui se passe derrières les murailles du Vatican a de tout temps intrigué les visiteurs et les touristes de Rome. En décrivant et en montrant les objets qui entourent le pape, en présentant les hommes qui s'en servent ou qui s'en revêtent, le présent ouvrage permet d'appréhender de l'intérieur l'histoire du siège apostolique et sa réalité profonde dans ce qu'ils ont de spectaculaire mais aussi d'intime. Qu'ils soient précieux ou très simples, les objets conservés à la sacristie pontificale ou dans d'autres lieux du Vatican, révèlent la réalité profonde de la mission et du charisme du pape. Aujourd'hui comme hier, cette mission a besoin de visibilité, on ne peut pas célébrer ni vivre sans matériel, sans signe distinctif. Le Vatican renferme des trésors d'art sacré, fruit du travail d'artistes, connus ou anonymes. Certains de ces trésors devenus historiques sont conservés comme tels, d'autres participent encore aujourd'hui à la vie quotidienne du vicaire du Christ et ont été confectionnés avec maestria par des artistes contemporains. Ce n'est pas un livre de plus sur le Vatican et ses richesses ni un ouvrage ethnologique sur un monde disparu, c'est un livre décrivant le patrimoine liturgique et cérémoniel de la papauté. Ce patrimoine indissociable de la mission du pape dépasse par sa dimension culturelle et artistique les limites de la catholicité pour devenir un patrimoine au service de l'humanité. Le présent ouvrage, sous forme de dictionnaire, est une réédition de l'ouvrage paru en 2001. Mis à jour et largement complété (augmentation des textes d'environ 15 % et du corpus des illustrations de 200 clichés soit 800 illustrations).

10/2021

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Littérature française

Et si le poisson rouge grimpait aux arbres

"Vous n'êtes pas apte à vivre en société." Considérée comme asociale en raison d'un franc-parler sans filtre même s'il est parfois justifié, Estelle ne cesse de multiplier les impairs par manque de tact. Sceptique face à la mode du "développement personnel", cette quinquagénaire au cynisme et au second degré assumés déstabilise la majorité des personnes qui croisent son chemin. Syndrome du hérisson ? Mythomane avérée ? Femme libre ? Elle jongle de façon mystérieuse entre ces costumes et un passé obscur. Convaincue des capacités d'Estelle et prise de remords quant à son licenciement, Margot, son ancienne DRH, lui propose le poste de la dernière chance. Débute alors une improbable carrière dans le conseil politique en tant qu'employée municipale à la mairie de Largenac. Une expérience qui la mènera de surprise en surprise, à côtoyer un agent d'accueil angoissé, un maire au bout du rouleau, un médecin du travail approximatif, un directeur général des services aigri, une habitante quasi centenaire aux jardinières fleuries de cannabis et bien d'autres individus hauts en couleur... Estelle apprend alors à manoeuvrer entre plusieurs personnalités, certaines attachantes, d'autres horripilantes. Et si, au milieu de toutes les situations cocasses vécues dans son nouvel environnement professionnel, elle puisait le meilleur de chacun ? Et si elle en profitait pour atténuer ses douleurs passées et réapprendre à se mêler aux autres ? Einstein disait que si l'on voulait faire monter un poisson rouge à un arbre, on le prendrait pour un imbécile. Mais peut-être que, parfois, nous jugeons trop hâtivement les gens par rapport à ce qu'ils nous montrent d'eux. Peut-être que certains, que nous penserions incapables de faire quelque chose, pourraient nous surprendre.

10/2023

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BD tout public

Le Printemps des quais

Fils d’ouvrier, Séraphin "Paul" Carpita habitait le quartier St Jean de Marseille. Les sirènes des bateaux avaient retenti à l’unisson pour saluer la victoire du Front populaire, comme un grand cri de joie ! Sous le régime de Vichy, Paul était entré dans la résistance, c'est-à-dire, à ce moment-là, au parti communiste. C'est à la Libération qu’on lui a offert sa première caméra ; il l'a naturellement mise à disposition de ses idées : filmer les manifestations pour la paix, de Berlin à Stockholm, filmer les gens ordinaires, filmer la vie. Et puis un jour, il a réalisé un "vrai" film, avec une histoire et des acteurs : le Rendez-vous des quais. Pour montrer aux gens ce que les actualités ne montraient pas : le départ des soldats pour l’Indochine, l’occupation du port par les CRS, les manifestations durement réprimées, les grévistes. La misère des ouvriers contraints de reprendre le travail. Il a fallu filmer caché, agir avec audace, se débrouiller pour trouver de la pellicule ou des costumes, compter sur les copains… Mr Pagnol leur avait même prêté son studio. Et tout ça dans un esprit si fraternel ! Mais quand le film fut fini, les RG ont débarqué et confisqué les bobines. Le PC l’avait lâché, le cinéma français l’avait lâché, lui et tous ceux qui croyaient à la possibilité d’une vie meilleure. Le film fut interdit de diffusion durant 35 ans. Paul a repris son métier d’instituteur et celui de cinéaste, sans renier ses idées, dans une autre résistance. Le film, retrouvé dans les caves de la cinémathèque française, a été réhabilité en 1990. Il fut alors salué par la critique comme "le chaînon manquant entre Jean Renoir et la Nouvelle Vague".

01/2014

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Droit

Tabellionages au Moyen Age en Normandie. Un notariat à découvrir

Le tabellionage est à la France du Nord ce que le notariat est au Sud. Ce sont des notaires et ce ne sont pas des notaires. Dans le midi, la signature du notaire suffit. Les tabellions doivent eux faire valider les actes qu'ils enregistrent par l'autorité judiciaire dont ils dépendent. Les deux faces de la justice, la gracieuse et la contentieuse restent étroitement liées. Dans certaines régions, ces actes ont été conservés dès le XIVe siècle dans des centaines de registres, en Normandie, en Bourgogne, dans l'Orléanais ou le Dunois. Les historiens disposent là d'une source exceptionnelle, qui va leur permettre de pénétrer dans la vie des familles, éclairer la vie économique, les pratiques religieuses, le rôle de la femme ou les décalages entre la pratique et les coutumes. Le tabellionage normand présente cependant des caractères particuliers, il ne contient guère de testament, ni d'inventaire après décès ; il sépare le meuble et l'immeuble ; et il oublie souvent de conserver le premier. Les recherches rassemblées ici éclairent les modes de tarification, les raisons qui ont poussé à mettre en registre, le comportement des élites urbaines, le rôle des tabellions dans l'administration fiscale, ou la manière dont ils contournent le poids de la très originale coutume normande. On a voulu fournir au lecteur un guide d'exploration et d'utilisation des tabellionages. Les villes de Caen, Rouen, Alençon, Neufchâtel, Louviers ou Vernon, seront tour à tour abordées. Il a semblé important aussi d'élargir ces recherches d'une part à la période postmédiévale, d'autre part à une autre terre à registres, les pays de Loire. La Normandie n'est pas seule dans cette histoire.

11/2014

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Critique littéraire

Les espaces intimes féminins dans la littérature maghrébine d'expression française

Le choix de traiter des espaces intimes de la féminité dans la littérature maghrébine de langue française s'est imposé au vu des changements historiques de grande envergure qui se sont produits ces dernières années au sein des sociétés maghrébines, et dans le monde arabe en général, avec l'avènement de ce qu'on a coutume d'appeler maintenant "le printemps arabe". Ces profondes mutations nécessitent une étude du statut de la femme dans ces sociétés, tel qu'il se manifeste dans la production littéraire. Ce volume se propose de faire le point sur le statut de la femme au Maghreb, tel qu'il est métaphorisé dans le système littéraire ; certaines thématiques reviennent comme un leitmotiv dans la majorité des essais, témoignant ainsi de leur centralité et de leur pertinence, chaque contribution apportant un éclairage différent sur la question et oeuvrant à une mise au point susceptible d'élaborer une synthèse des modélisations diverses et plurielles de la femme en tant que sujet et objet narratif, et donc discursif', de cette même littérature. Ce n'est pas pur hasard, mis à part les essais sur Ben Jelloun et Zaoui et quelques références à d'autres écrivains-hommes de renom, comme Dib, Feraoun, Boudjedra, si tout le volume manifeste, principalement, les expressions variées de l'écriture féminine d'origine maghrébine, qui connaît un grand essor ces dernières années, autant au Maghreb que sur le territoire français. Ces romancières oeuvrent, non seulement à la réappropriation de la parole féminine, mais aussi à un redressement historique, puisque la part de la femme dans les mouvements et guerres de libération avait été occultée par les hégémonies installées dans ces pays au lendemain de la colonisation.

11/2014

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Théâtre

Petit lexique amoureux du théâtre

T comme Trac : Le trac c'est cette sensation diffuse qui vous envahit le bas-ventre lorsque la représentation s'approche avec ces gros sabots de salle qui se remplit. C'est une solitude de derrière le velours, personne ne peut plus rien pour vous, alors vous faites le tour de tout plusieurs fois, à commencer par le texte que vous savez pourtant depuis longtemps. Vous vous le récitez en italienne, très vite, en marchant dans les décors, le tour des loges pour serrer des mains moites, étreindre des corps en instance de costumes, taper des épaules, des paumes, faire des clins d'oeil, des sourires qui peinent à décoller vers la décontraction. Vous faites le tour de vos accessoires: oui, le mouchoir est bien dans la poche, oui, la lettre aussi. Oui, tout est là et vous le savez mais vous savez aussi que vous allez encore le vérifier au moins trois fois pendant le quart d'heure qui vous sépare de l'appel d'air. Certains s'isolent, moi je papillonne en espérant un jour faire comme eux, rester au calme dans ma loge et écouter de la musique adéquate, regarder la photo de mes enfants et de ma femme et leur sourire lorsque le régisseur annonce le début du spectacle. Mais je n'y arrive pas. Pardon. J'ai peur. Et personne ne me rassurera, surtout pas les gens que j'aime. Ma peur me rend sauvage et blessé, mais mes blessures, je les choisis et je ne les échangerais pour aucun confort. Le trac c'est ENFIN. Le trac c'est tant pis ou tant mieux. Le trac c'est maintenant et c'est bon que ce soit maintenant. Le trac vous raccroche à l'enfance et à son ignorance dans un monde tellement savant. C'est être définitivement puceau.

11/2009

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Loisirs et jeux

100 % BD. 30 activités pour créer ta bande dessinée

Charles Crayon guide le lecteur tout au long des pages. Objectif : l'accompagner dans la réalisation de sa propre BD. Tout le vocabulaire de la BD et ses secrets de fabrication abordés de façon simple et accessible. Un véritable apprentissage du regard ! Au programme : 1 En avant le projet ! Choisir son histoire, ses personnages (les méchants et les gentils ! ), le format et le style de BD, ce sont les premières questions que doit se poser le lecteur... 2 Dessiner, ce n'est pas compliqué ! Savoir dessiner des personnages humains ou autres, des costumes, des décors : de nombreux exercices pour se faire la main... 3 Cases, strips et compagnie Une fois les techniques de dessin apprises, il va falloir faire rentrer tous ces dessins dans des cases, strip et planches, et commencer sa première oeuvre... 4 Cadrage, plans et bulles Après le dessin, la création du héros et la construction d'une planche, il faut aborder le mouvement, parce que, en BD, le mouvement c'est la vie ! 5 Place au story board ! Le story-board c'est un rapide crayonné de l'ensemble de la BD et c'est beaucoup de travail... 6 Crayonnés, lettrage, et hop ! Couleurs ! Trois étapes fondamentales pour donner vie à sa BD avant de créer sa couverture. 7 Le coin des pros Plein de trucs et astuces de professionnels de la BD. Et en Bonus : un petit tour chez Vincent Caut l'illustrateur du livre, pour voir son atelier. 8 Carterie Un gaufrier pour dessiner des cases comme un pro Des pochoirs pour tracer toutes sortes de bulles Des autocollants colorés pour animer sa BD avec des personnages et des onomatopées Un bandeau pour accorder un prix à sa BD

01/2021

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Psychologie, psychanalyse

Ces morts qui vivent en nous

" Les fantômes existent, et ils ne hantent pas forcément les couloirs des vieux châteaux. J'en ai rencontré. Pendant longtemps, ils n'ont parasité que la tête des autres, pas la mienne. Ma pratique et une incursion dans ma propre psychogénéalogie m'avaient familiarisée avec le fantôme, ce personnage de la métapsychologie psychanalytique qui, lové bien au chaud dans notre crypte intérieure, prend parfois les rênes de notre vie et nous amène à faire et à dire bien des bêtises et des incongruités. Les morts que nous n'avons pas su ou pu enterrer de notre vivant, mais aussi tous ceux que nous lègue notre histoire familiale, nous parlent. Ils s'interposent entre le monde ordinaire et nous, et leur murmure nous distrait au point, parfois, que nous en tombons malades. C'est ce qui m'est arrivé. La mort d'un proche m'a surprise, comme on peut être surpris quand soudain en voiture, sur une route qui file tout droit, on se retrouve au bord d'un précipice et dans l'impossibilité de revenir en arrière parce qu'il n'y a aucun moyen de faire une manœuvre. Il faut laisser la voiture là, partir à pied, alors qu'il fait froid et que la nuit tombe... Le présent livre est né de cette expérience. Il tente de démontrer que, dès les temps les plus anciens, les êtres humains ont eu besoin de mettre en place un cérémonial, d'abord très sommaire puis de plus en plus élaboré, pour établir un distinguo entre morts et vivants. Simple coutume de "sauvages", superstition dépassée par les progrès scientifiques ? (expérience au vrai sens du terme, c'est-à-dire ce qui a été vécu, prouve en tout cas que les morts mal enterrés reviennent souvent sous forme de maladies, d'angoisses, de symptômes divers. "

10/2005

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Littérature française

Les Brasiers

Laurent Ksawiéry est dessinateur industriel dans une grande aciérie du Nord. Mais il a passé son enfance dans un doux village du Sud. C'est dans ce village, après la guerre, que ses parents, David et Mathilde, se sont connus et aimés. David, d'origine polonaise, n'a jamais été reçu dans la famille de Mathilde. Il a été méprisé par le village. Alors il est revenu dans le Nord, à l'usine d'acier, et il y est mort, tombé dans un haut fourneau. Autrefois, en cas d'accident semblable, la coutume était de remettre à la veuve, à la place du corps calciné dont il ne restait rien, un simple lingot de la coulée de métal. Pour David, le procureur et le syndicat ont exigé que l'on arrête l'usine, que l'on perce la tôle et que l'on retrouve quelques ossements. David a eu des obsèques, une tombe au cimetière. Laurent y emmène celle qu'il aime, Claire, une jeune fille qui n'est pas de son milieu, qui est une bourgeoise. Laurent a été profondément marqué par son enfance, par l'usine, le travail, les camarades, le souvenir du destin de son père. Tout cela amènera la rupture de ses fiançailles avec Claire, qui ne peut comprendre le jeune dessinateur. Celle qu'il épousera, plus tard, sera une fille du monde ouvrier. Autant que Laurent, le personnage central du roman est la gigantesque usine, son décor noir et rouge, suie et métal en fusion, ses bruits violents et mélancoliques : sirènes, locomotives, piétinement des foules. Une phrase résume la signification profonde de cette symphonie du travail : "Jusqu'à la fin des temps, ce n'est pas la peine de répéter une autre histoire que celle des humiliés..."

08/1964

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Théâtre

Cripure. Pièce en trois parties

Cripure, de son vrai nom Merlin, est professeur de philosophie dans un lycée de province. Quelques-uns de ses élèves admirent son enseignement et ses ouvrages. Mais il est tourné en dérision par ses collègues et par ses concitoyens qui se moquent de sa grosse tête, de ses membres démesurés, de ses costumes disparates et défraîchis, de son air ahuri. On le méprise également parce qu'il vit avec une grosse servante d'auberge, Maïa, parce qu' il boit trop chez lui et au café. Le drame se situe pendant la guerre de 1917 ; des régiments russe ramenés du front sont cantonnés dans la ville. Le bourdonnement de leurs chants forme avec une multitude d'autres bruits, sirènes, siIflets, etc. une sorte de symphonie accompagnant l'action. En une succession de tableaux on voit Cripure chez lui, au café, à une fête donnée pour décorer une patriote locale, à la gare où un convoi de troupe est en partance. Cripure est amené à frapper l'affreux Nabucet, son voisin d'en face qui a appris à son perroquet à crier de toutes ses forces "Cripure croupit" ou bien "Cripure est f'tu". Il va y avoir un duel. Au cours d'une sorte de veillée d'armes Cripure médite sur la mort, sur le duel, surprend l'émotion sincère de Maïa, renonce à s'enfuir et retrouve sa propre estime. Mais des amis bien intentionnés ont "tout arrangé", et d'accord avec l'offensé il signe une formule de regret. Resté seul, il comprend qu'on vient de lui voler sa dignité retrouvée et il se tue. Cette pièce, adaptée du roman Le Sang noir, en a gardé le sobre réalisme et l'atmosphère générale a quelque chose de mystérieux et de fatal.

12/1989

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Guides étrangers

INDONESIE

SENSUEL, EXOTIQUE ET INCROYABLEMENT varié, l'archipel d'Indonésie s'étire sur plus de 5000 km le long de l'équateur. Pareilles à de grossiers morceaux de jade sur un fond de velours bleu, ses 13600 îles captent l'imagination des voyageurs depuis des siècles. Evoquant la romance et le parfum de la girofle, l'Indonésie est le plus grand pays du sud-est asiatique. Mais il n'est pas besoin de parcourir de longs trajets pour ressentir la diversité de l'Indonésie. Les plantations de théiers qui recouvrent les pentes des volcans endormis ne sont qu'à quelques heures en voiture des côtes où les prahus prennent la mer comme ils le faisaient il y a des siècles, à l'arrivée des premiers marchands arabes. En parcourant l'Insiders Guide de l'Indonésie, vous découvrirez un pays de contrastes colorés où des villes temples sont les témoins silencieux de la grandeur des civilisations disparues, et où des rites en costumes datant de centaines d'années se déroulent au son distant du vrombissement des avions à réaction. Dans l'Insiders Guide de l'Indonésie, DAVID DE VOSS explore ce vaste archipel depuis les jungles côtières de Bornéo et les canaux hollandais de l'ancienne Batavia jusqu'aux vallées brumeuses d'Iryan Jaya, où des tribus de l'âge de pierre chassaient encore les têtes il y a une génération et subsistent de leurs cultures. Ancien correspondant de Time Magazine et du Los Angeles Times, De Voss a exploré l'Indonésie pendant vingt ans. Il s'est rendu avec des missionnaires au cœur de Bornéo, a escaladé les volcans de Bali et de java, et a longé en bateau la côte du nord de Sulawesi où, une fois par an, des serpents de mer dansent au-dessus de la mer de Célèbes sous la pleine lune.

01/1994

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Actualité médiatique internati

Mariée de force

Cet ouvrage relate le combat d'une jeune femme mariée de force à son cousin pour échapper à son calvaire. Piégée par sa famille, elle s'est retrouvée mariée de force lors de vacances au Maroc. Un mélange de coutume, de religion, de trouble psychologique qui vont lui infliger une épouvantable violence. Battue, violée, séquestrée, je me suis trouvée envahie par la honte et la colère. Le poids du silence a écrasé mon âme, a détruit la moindre parcelle de mon humanité. En me lavant à l'eau de javel pour effacer les traces de ses actes, il a poussé mon âme à quitter mon corps. Personne ne me croyait, ma famille m'a tourné le dos. J'étais cette folle que personne n'écoutait. J'ai dû faire face à un avortement dû au viol de celui qui m'avait abusée : étais-je devenue un monstre comme les membres de ma famille ? La souffrance a envahi mon corps, j'étais comme morte, je devais survire à ce monde de barbare. Ma vie ne valait plus la peine d'être vécue. Ma foi, ma meilleure amie, m'a fait tenir quand je sombrais dans ce monde qui m'appartenait plus. Mon coeur a été brisé par ma famille, mon cousin, j'ai essayé de recoller les petits morceaux de mon coeur, avec l'amour de ma meilleure amie, de ma tendre grand-mère partie, de ma foi, car la religion interdisait cette barbarie. J'ai su me relever, d'affronter les épreuves qui était sur cette route si sombre. Seule contre ma pseudo-famille, j'ai dû me battre contre ces coutumes, je leur ai déclaré la guerre pour retrouver une liberté évanouïe.

10/2022

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Critique

Picasso tout contre Cocteau

Mon premier est espagnol : trapu comme un taureau, peintre précoce et surdoué, il arrive à Paris en 1900. Il y travaille d'arrache-pied, invente des formes nouvelles, s'en lasse vite aussi. Charismatique, il s'entoure de rapins fascinés et de poètes qui chantent ses louanges et font de lui le prophète du mouvement moderne. Il n'a en apparence besoin de personne et impressionne tout le monde. Mon second est français : silhouette d'elfe et talents multiples, il écrit, dessine, coud des costumes et fabrique des décors dès l'enfance. Lui évolue plus lentement et fréquente les salons pour trouver les modèles qui l'aident à s'inventer par imitation. Survient la guerre de 14. Le caméléon de 26 ans comprend que plus rien ne sera comme avant et fait tout pour approcher l'Espagnol de dix ans son aîné. Ainsi Cocteau rencontra Picasso. Ce livre est l'histoire de leur longue amitié. De leur premier rendez-vous en 1915 à la publication de Picasso de 1916 à 1961, l'un des tous derniers livres de l'écrivain, de leur première dispute qui leur servira de schéma directeur (Picasso blesse un Cocteau incapable de ne pas lui pardonner) à la mort de ce dernier en 1963, et de Paris à Vallauris en passant par Rome et la villa Santo-Sospir, Claude Arnaud survole cinquante ans de leurs vies en éclairant les liens intimes qui les unirent. Deux créateurs peuvent-ils oeuvrer ensemble en s'aimant ? Comment un être aussi laconique et cruel que Picasso aurait-il gardé près de lui Cocteau s'il n'avait été ébloui par son intelligence ? En 10 chapitres serrés, menés tambour battant, Claude Arnaud répond avec virtuosité, intelligence et affection, et montre comment l'un l'autre se sont soutenus, nourris, aimés et détestés, avec sincérité.

03/2023

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Littérature française

Textes de jeunesse. Tome 2

Ces pages écrites sans suite, sans ordre, sans style, devront rester ensevelies dans la poussière de mon tiroir et si je me hasarde à les montrer à un petit nombre d'amis ce sera une marque de confiance dont je dois avant tout leur expliquer la pensée. Mettre en présence et en contact la saltimbanque laide, méprisée, édentée, battue par son mari, la saltimbanque jolie, couronnée de fleurs, de parfums et d'amour, les réunir sous le même toit, les faire déchirer par la jalousie jusqu'au dénouement qui doit être bizarre et amer puis ensuite ayant montré toutes ces douleurs cachées, toutes ces plaies fardées par les faux rires et les costumes de parades, après avoir soulevé le manteau de la prostitution et du mensonge, faire demander au lecteur : A qui la faute ? La faute ce n'est certes à aucun des personnages du drame. La faute c'est aux circonstances, aux préjugés, à la société, à la nature qui s'est faite mauvaise mère. Je demanderai ensuite aux généreux philanthropes qui n'ont d'autres preuves du progrès intellectuel que les chemins de fer et les écoles primaires, je leur demanderai à ces heureux savants s'ils ont lu mon conte quel remède ils apporteraient aux maux que je leur ai montrés. Rien n'est-ce pas ? et s'ils trouvaient le mot ils diraient ??? ? ?? . La faute, c'est à cette divinité sombre et mystérieuse qui née avec l'homme subsiste encore après son néant, qui s'aposte à la face de tous les siècles et de tous les empires et qui rit dans sa férocité en voyant la philosophie et les hommes se tordre dans leurs sophismes pour nier son existence tandis qu'elle les presse tous dans sa main de fer comme un géant qui jongle avec des crânes desséchés !

01/2023

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Littérature française

Le forgeron de la courdieu. Tome 2

Le jour était loin encore ; on venait de sonner "Matines" , et les moines s'étaient rendus à la chapelle. La nuit était froide, claire, brillante, et la forge flamboyait. Tandis que les moines priaient, Dagobert commençait sa besogne quotidienne. Depuis quelque temps, il y avait de l'ouvrage à la forge du couvent. On était à l'approche de la Saint-Hubert. Le prieur-abbé avait coutume de convier à cette fête tous les gentilshommes chasseurs des environs, et il y aurait dans trois jours des chevaux à ferrer. Ce qui faisait que Dagobert s'était levé une heure plus tôt qu'à l'ordinaire, c'est qu'il tenait à terminer une grille en fer forgé que dom Jérôme, le prieur-abbé, voulait faire poser à l'intérieur des bâtiments conventuels, pour séparer une cour d'une autre. Or, il faut vous dire que cela se passait en l'an de grâce mille sept cent quatre-vingts ; que Dagobert était le forgeron du couvent, et que le couvent de la Cour-Dieu, bâti en pleine forêt d'Orléans, renfermait une communauté de moines de l'ordre de Cîteaux. Cependant Dagobert n'était ni moine, ni oblat, ni frère convers. Dagobert était laïque. C'était un garçon de vingt-deux ans, taillé en hercule, d'un visage mâle et hardi, qui n'était pas sans beauté. De même que le royaume de France enclava pendant des siècles un royaume d'une lieue carrée dont le maître et seigneur se nommait le roi d'Yvetot, la puissante communauté qui courbait sous son obédience une demi-douzaine de villages avait, une enclave laïque au milieu de son domaine religieux. Cette enclave, c'était la forge de Dagobert. Le père de Dagobert s'appelait comme son fils, et tous leurs aïeux avaient porté le même nom.

02/2023

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Histoire de la BD

Hs dbd lupano n°25

LUPANO - HS DBD N°25 Date de sortie le 3 novembre L'art du mot... Entamée à l'aube des années 2000, l'oeuvre de Wilfrid Lupano compte aujourd'hui un peu plus de soixante albums, répartis en une quinzaine de séries en cours ou achevées, ainsi qu'une dizaine de one-shots. En vingt ans, ce sont ainsi vingt-cinq dessinateurs, sans compter les coloristes, qui ont donné forme et caractère à ses histoires. Du western désopilant (Little Big Joe, avec Frédéric Campoy, Delcourt) à l'épopée fantastique (Azimut, avec Jean-Baptiste Andréae, Vents d'Ouest), en passant par la fantasy orientaliste (Alim le tanneur, avec Virginie Augustin, Delcourt) ou rurale (Traquemage, avec Relom, Delcourt), le polar (Ma révérence, avec Rodguen, Delcourt), la fable sentimentale (Un océan d'amour, avec Grégory Panaccione, Delcourt) ou encore l'album jeunesse (Le Loup en slip, avec Mayana Itoïz et Paul Cauuet, Dargaud), le pétulant géniteur des Vieux Fourneaux (avec Paul Cauuet, Dargaud) est sur tous les fronts, y compris celui de l'engagement. Nombre de ses livres abordent en effet, par le recours à l'histoire, avec humour ou gravité, des questions de société telles que le racisme, le féminisme et l'écologie, causes parmi d'autres qu'il embrasse au quotidien au moyen des actions menées par le collectif d'artistes qu'il a cofondé, The Ink Link. Erudit ne se prenant pas au sérieux, philanthrope, passeur d'histoires, Wilfrid Lupano se prête pour le nouveau hors-série de dBD au jeu des confidences sur son travail de scénariste. Et, une fois n'est pas coutume, il se laisse aussi pour l'occasion raconter par d'autres, proches, collaborateurs, spécialistes, au fil d'entretiens venant éclairer son oeuvre et explorer son incontestable richesse.

12/2022

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Philosophie

LEVIATHAN. Traité de la matière, de la forme et du pouvoir de la république ecclésiastique et civile

A coup sûr, l'une et l'autre formule sont vraies, qui déclarent : l'une, que l'homme est un dieu pour l'homme, l'autre, que l'homme est un loup pour l'homme. Celle-là est vraie si l'on considère les concitoyens entre eux, celle-ci si l'on considère les cités. Là, l'homme accède à la ressemblance avec Dieu par la justice et la charité, les deux vertus de la paix. Ici, en raison de la dépravation des méchants, même les bons doivent avoir recours, s'ils veulent se défendre, aux deux vertus de la guerre, la force et la ruse, c'est-à-dire à la capacité des fauves. Bien sûr, chacun le conteste à grands cris, chacun se regardant, par une coutume innée, comme dans un miroir, et voyant ses propres actes dans les actes d'autrui, et prenant sa main gauche pour sa main droite, et sa droite, pour sa gauche. Le droit naturel cependant, au nom de la nécessité de se conserver soi-même, ne définit certes pas cela comme un vice. Qu'au cœur d'un homme à la sagesse aussi célèbre que Caton, la haine puisse l'emporter sur le jugement et la passion sur la raison au point de lui faire penser que ce qui est juste pour son peuple c'est cela même qui est injuste lorsque les rois le font, d'autres peut-être pourront s'en étonner. Léviathan, l'œuvre majeure de Thomas Hobbes, a été publiée pour la première fois, en langue anglaise, en 1651. Après plusieurs tentatives inachevées, la première et seule traduction française intégrale, établie par François Tricaud, est parue en 1971 aux éditions Sirey, Cet ouvrage reproduit à l'identique le texte de 1971.

11/1999

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Récits de voyage

Le tour du monde en 72 jours

En plein essor du journalisme embarqué, dépêcher un reporter pour battre le record du tour du monde était une bonne idée. Envoyer une femme en était une meilleure encore. Lorsque Nellie Bly entreprend sa circumnavigation en novembre 1889, elle part entièrement seule, chargée d'un unique sac à main de voyage. Son objectif : battre le record fictif de Phileas Fogg, le héros britannique du roman de Jules Verne, Le Tour du monde en 80 jours. C'est Bly qui l'emporte, et le pari risqué du journal New York World se double de l'incroyable chance de pouvoir financer, mettre en oeuvre et promouvoir un phénomène historique unique. Nellie Bly troque son statut de célébrité naissante du journalisme pour celui d'icône américaine, emblème de l'audace et de l'imagination dans un monde de part en part sillonné par les lignes de bateaux à vapeur et les chemins de fer intercontinentaux. A travers ses 34 900 kilomètres parcourus (sans même une robe de rechange !), l'intrépide Nellie rend soudain le monde plus accessible jusqu'à retrouver Jules Verne à Amiens, inventeur de son concurrent fantôme. Elle arrive en gare d'Amiens le 22 novembre à 16 heures et y est accueillie avec enthousiasme par le célèbre écrivain (qui la trouve jeune, jolie, mince comme " une allumette et d'une physionomie enfantine "). Une iconographie étonnante traduit l'opération publicitaire du quotidien New York World, du jeu de l'oie imprimé pleine page du journal au ticket à découper invitant les lecteurs à deviner, à la seconde près, en combien de temps Bly bouclerait son tour du monde - à la clé, un voyage en Europe. A son retour, on dénombre la somme de 927 433 coupons, le vainqueur, un jeune et séduisant new-yorkais, F. W. Stevens, estime au plus près le temps réel de la révolution de la planète Bly : 72 jours, 6 heures, 11 minutes et 14 secondes. Après 10 jours dans un asile, le succès inouï de cette nouvelle aventure consacre la figure de Nellie Bly comme symbole de la lutte pour l'émancipation des femmes et pionnière du journalisme d'investigation. Costume de voyage - cape, veste bleue à col haut, jupe, long manteau de laine à gros carreaux et mallette de cuir - Nellie Bly boucle en 72 jours une ode à l'audace et à la détermination sans jamais se départir de son impeccable autodérision.

04/2016

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Dessin

Ostende

Ostende, premier volet de la série Derrière, est au premier regard un livre contemplatif, promenade mélancolique et douce dans des paysages des Flandres, empreints de sérénité autant que d'une puissante beauté. Mais à mesure que le temps s'y écoule, le regard - de l'autrice comme des lecteurs - intervient, emplit ou ponctue l'espace laissé par le silence de ces lieux. Les voilà habités d'hypothèses quant à ce que cachent les apparences et l'habitude, habités de désirs, fantasmes, de formes - chair ou abstractions - de corps, de visages, de plages de couleurs, dont on ne sait s'ils sont réels ou imaginaires. Derrière la digue, dans le champ d'à côté, dans une ferme isolée, sur une plage la nuit, des univers secrets se révèlent, petit à petit, par apparitions. Entre autres visions, nous rencontrons Irène, cinquantenaire aux gracieuses flétrissures, qui aime à se dévêtir en milieu naturel, sous le regard de trois hommes en costume cravate. Le regard devient une quête, l'errance contemplative un récit, la peinture une recherche narrative, au-delà de la bande dessinée, au-delà de la série de peintures. Posant des yeux à la fois voyeurs et bienveillants, Ostende cherche à saisir ce qui se passe derrière, sous la surface que nous nous bornons à voir. Dominique Goblet sélectionne des instants, les agence de façon à les faire parler ensemble, par des jeux de questions-réponses, par ajouts et dévoilements successifs. Derrière n'est pas une série sur le temps qui passe, mais un essai, une nouvelle expérimentation avec le temps qui passe, qui emmène toujours plus loin les expérimentations graphiques de Dominique Goblet. La narration ici tient à la façon dont elle oriente le regard, dont elle nous fait cheminer, de la contemplation à la curiosité, de l'étonnement à la grâce, que l'on prenne l'autoroute ou que l'on s'arrête devant une mer étale aux tons chaleureux. Comme dans Chronographie, le temps est acteur du récit, de minimes changements font passer les êtres d'un état à l'autre. Il peut se dilatter, sour la force émanant d'un paysage, ou se contracter lorsqu'un détail, un geste ou un visage témoignent d'une vie entière, réelle ou fantasmée. La démarche artistique elle-même évolue doucement dans Ostende, où bande dessinée et peinture, comme ce que l'on voit et ce que l'on imagine, s'unissent, où réalisme et abstraction se confrontent.

12/2021

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Bricolage et création

Escape games à créer

La pratique de l'escape game ne cesse d'augmenter. Beaucoup de salles ont ouvert leurs portes ces dernières années en France. Sympa ! Mais encore mieux d'imaginer l'un de ces fameux jeux d'évasion et de le réaliser soi-même à la maison. Efficace pour animer un anniversaire ou tout simplement une journée pluvieuse entre copains et copines ! Ce livre propose à ses lecteurs 6 mondes imaginaires, avec un mode d'emploi clé en main et de nombreuses autres pistes. Scénarios, énigmes et accessoires Pour créer un escape game, on commence toujours par le scénario : le premier chapitre est consacré à cette mise en route. On y apprend aussi comment parfaire son costume de maître du jeu. Ensuite, il faut des énigmes ! on en trouvera une vingtaine aussi amusantes à créer qu'à résoudre. Et, comme il n'y a pas d'escape game sans beau décor, on découvrira comment fabriquer de jolies cachettes et proposer de chouettes trésors. Au final, les 4 copains, qui se répartissent les activités, donneront le mode d'emploi pour mettre en scène toutes ces créations et s'échapper des griffes des super-vilains, des sorciers, des pirates, des zombies ou sauver des elfes et des archéologues... Inventivité, fantaisie, débrouille et méthode Avant de se lancer dans l'aventure, les jeunes concepteurs doivent inventer des messages tous plus mystérieux les uns que les autres. Ils apprendront à masquer les informations avec des cartes, des odeurs, des liquides, des colliers, des puzzles, des blasons, des roues, des dés ou des pierres... et à imaginer des cachettes dans des ballons, dans des oeufs, sur des miroirs ou des mouchoirs, dans des boîtes magiques ou des pots repoussants... Action et réaction : une façon de doubler le plaisir ! Pour une convivialité sans équivalent Les jeux d'évasion exigent une solidarité sans faille. Pour s'échapper de situations compliquées, il faut activer ses méninges tous ensemble ! Partage et réflexion sont demandés à chaque participant. Avec frissons et rigolades au programme. Et, quand on les conçoit à la maison, rien n'empêche d'embarquer son (ou sa) meilleur(e) ami(e) dans la confidence. De quoi occuper de longs après-midi pluvieux avant de faire vivre à ses copains et copines de belles aventures. Petite mention spéciale pour les animateurs de centre aéré qui apprécieront eux aussi !

04/2023

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Histoire de France

Bérégovoy. Le dernier secret

Un mois avant sa disparition, le 1er mai 1993, Pierre Bérégovoy remettait à son gendre deux lettres pour annoncer sa volonté de mettre fin à ses jours. La première lui était adressée, l'autre était destinée à François Mitterrand. D'un commun accord, ils déchirèrent celle écrite pour le chef de l'Etat. Quelques semaines plus tard, au bord d'un canal de Nevers, Bérégovoy se tua d'une balle dans la tête, soulevant une immense émotion dans le pays. Dans cet ouvrage, de nombreux témoignages inédits éclairent les dessous d'une véritable descente aux enfers ; et l'on comprend que cette mort fut un acte réfléchi, commis par un homme profondément déprimé. Comptable de sa propre vie, il montra par ce geste une force intérieure méconnue, laquelle lui permit d'ailleurs de troquer, en l'espace d'une vie, sa casquette d'ouvrier et de cheminot contre le costume d'homme d'Etat. Ce livre fournit également l'intégralité des éléments de l'enquête judiciaire sur les causes de la mort de l'ex-Premier ministre, qui tordent le cou à la fable conspirationniste d'un assassinat. Il lève aussi le voile sur une crainte qui a empoisonné la dernière année de la vie de ce fidèle serviteur de François Mitterrand : au-delà de son affaire de prêt accordé par un ami intime du chef de l'Etat, Roger-Patrice Pelat, Bérégovoy conservait un lourd secret, celui des fonds déposés en espèces sur son compte personnel par un autre ami de Mitterrand. A la fin de sa vie, Pierre Bérégovoy fut l'objet d'un harcèlement constant des affairistes dont il goûta, à tort, la compagnie et le soutien souvent intéressé : Bernard Tapie, Samir Traboulsi, Pierre Aïm furent de ceux-là. L'échec historique du Parti socialiste aux élections législatives de 1993 acheva de le convaincre du bilan négatif d'une vie de labeur animée par une ambition dissimulée - la présidence de la République - dont les rares témoins racontent ici comment elle a guidé ses actes. A travers ce destin tragique, c'est toute l'histoire de la gauche française qui se dévoile au lecteur, dans les dérives liées à la pratique du pouvoir, dans ses difficultés à concilier son héritage révolutionnaire et sa volonté de gouverner la France.

04/2008

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Sociologie

Gay New York. Volume 1, 1890-1940

" On croit souvent que les gays, jusqu'aux années 1960, ont vécu cachés, isolés les uns des autres, ostracisés par la société, et honteux d'être ce qu'ils étaient. C'est avec les années 1970 qu'ils seraient " sortis du placard ", et apparus au grand jour pour revendiquer une place dans la société. Rien n'est plus faux, comme le montre l'extraordinaire voyage auquel nous convie George Chauncey dans l'histoire gay des années 1890-1940 à New York. Invisibles, les gays ? Au contraire. Ils s'affichaient par centaines, parfois par milliers, dans les grands bals travestis de Greenwich Village ou de Harlem, et les journaux publiaient volontiers photos et dessins des costumes les plus extravagants. Ils draguaient dans les rues et dans les parcs, se rencontraient dans les établissements de bains, se mêlaient ouvertement aux autres clients de nombreux bars et restaurants. Ils publiaient des romans à thèmes gays et lesbiens. Ils avaient leurs manières à eux de s'habiller, de parler, de se reconnaître dans les environnements hostiles. Bref, les gays avaient créé un vaste monde gay à l'intérieur de la ville, avec sa géographie, ses codes, ses traditions, sa culture. Exhumant d'étonnants documents d'archives - rapport des inspecteurs de police, dossiers des ligues morales, journaux à scandale, dessins humoristiques, journaux intimes, correspondances -, interrogeant des témoins de l'époque, relisant les articles de la presse populaire, George Chauncey restitue les modes de vie de ces hommes qui, malgré la réprobation sociale et une répression à peine imaginable aujourd'hui, réussirent à affirmer leur présence dans la ville avant qu'une chape de plomb, à la fin des années 1930, ne les renvoie à l'invisibilité. Il ne faut pas hésiter à le dire : Gay New York est l'un des plus grands livres jamais écrits sur l'histoire contemporaine de l'homosexualité, de la sexualité en général, de la vie urbaine, et de la résistance opposée par les " déviants " aux injonctions de l'ordre social. " Didier Eribon.

11/2003

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Policiers

Tu ne verras plus

Seul sur la péniche de sa compagne Elisa, le capitaine de police Félix Dutrey broie du noir. Un soir, il reçoit la visite de sa collègue Magali, qui lui raconte une curieuse histoire. Des Peaux-Rouges costumés de pied en cap s'en sont pris aux passagers du petit train touristique de Toulouse pour les dévaliser. L'un des passagers semble avoir été agressé de manière particulièrement violente, au point qu'il a succombé à une crise cardiaque. Quant aux portefeuilles volés, ils ont été retrouvés dans une poubelle, intacts. Comme si le vol n'était pas le vrai mobile de l'attaque. Peu après, c'est Félix qui est confronté à une affaire encore plus insolite. Au départ, un mort dans une rue en cul-de-sac dans la banlieue de Toulouse. Une fois sur les lieux, le capitaine comprend qu'il ne s'agit pas d'un cadavre ordinaire. D'abord parce que la scène du crime est " polluée " par des poussières, poils et substances chimiques diverses. Nous sommes dans l'atelier d'un taxidermiste et son propriétaire, Francis Aubignac, est aussi mort que les animaux qu'il naturalisait. Le corps présente une trace de piqûre à la saignée du bras, mais le plus sidérant, ce sont les yeux... Pascal Dessaint renoue avec les enquêtes de Félix Dutrey dans ce roman qui met en scène les personnages familiers de ses précédents livres : le légiste fantasque Eusèbe Cathala, le commissaire Moncollin amoureux fou des chevaux, les collègues Magali et Marc... Au fil des histoires, Félix se complexifie, prend de l'ampleur, et se révèle de plus en plus attachant. Pascal Dessaint lui prête une plume toujours aussi juste pour parler de la cruauté des hommes, de la loyauté et de la trahison, et de l'ambiguïté de certains engagements. Errance toulousaine autant que voyage au fond des âmes, Tu ne verras plus fait entendre cette voix si particulière que l'on avait découverte avec Du bruit sous le silence.

03/2008

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Policiers

Guerre sale

Florian Vidal, avocat spécialisé dans les contrats d’armement et les relations franco-africaines, a été assassiné de manière effroyable : brûlé vif aux abords d’une piscine, un pneu enflammé autour du cou, les mains menottées. C’est l’Afrique en plein coeur de Colombes, patron. Les connaisseurs appellent ça le supplice du Père Lebrun. Une technique en vogue à Haïti du temps des tontons macoutes. La coutume est sans doute née à Soweto où elle était, entre autres, la punition favorite pour les voleurs. Vous connaissez le cri de révolte de l’anti-apartheid radical ? « Avec nos boîtes d'allumettes et nos pneus enflammés, nous libérerons ce pays. » L’une des phrases favorites de Winnie Mandela. Or, cinq ans auparavant, Toussaint Kidjo, l’assistant de Lola, de père français et de mère congolaise, avait été assassiné de la même façon. C’est ce meurtre, jamais élucidé, qui avait conduit Lola à anticiper sa retraite. Florian Vidal travaillait pour Richard Gratien, maillon fondamental de la Françafrique pour le secteur de l’armement. Redoutable et froid, Mister Africa, souvent dans le collimateur de la justice française, s’était pris d’affection pour Florian qu’il avait engagé comme chauffeur. Par la suite, il en avait fait un avocat réputé et riche et, avec les années, son fils adoptif. Pour Lola le lien entre les deux affaires ne fait aucun doute. Elle reprend alors son enquête mais empiète terriblement sur le travail du commandant en charge de l’affaire, fort sensible en raison des milieux qu’elle touche : la finance, la politique, les affaires étrangères, Sacha Duguin, ancien amant de son amie Ingrid avec qui il continue d’entretenir des rapports houleux… Lola doit se rendre à l’évidence, seule elle ne pourra rien, l’ennemi est plus puissant qu’il en a l’air. Dans ce contexte difficile, quel rôle notre duo va-t-il bien pouvoir jouer ?

01/2011