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Histoire de France

Le sillon des Français en Algérie

En 1954, Jean-Louis Bardois a 10 ans. Il ne fêtera pas ses 18 ans dans son pays natal... L'école Volta d'Alger, les louveteaux, les scouts, le temps des chagrins terribles : "Dien Bien Phu est tombé", Orléansville dévastée par le tremblement de terre, les meurtres de la Toussaint 1954, puis Bône à l'été 1955 avec ses voitures calcinées lors de sauvages embuscades, suivies des bombes meurtrières dans Alger (cette ville si belle qu'il est inimaginable de penser devoir la quitter un jour), le lycée EF Gautier, l'Agelca (association des élèves et lycées et collèges), dirigée par Jacques Rozeau, son journal Le Bahut, vendu avec enthousiasme aux belles heures de l'espérance de mai 1958 : drames, violences, parjures, exils deviennent les repères de l'adolescence... Et après ? Après, ce sont cinquante ans de silence d'un peuple banni du souvenir, victime muée en coupable, enseveli sous le sarcophage d'une Histoire-fable, inventée par de très provisoires vainqueurs... Alors, ce livre se veut une des clefs du sarcophage : de l'Antiquité à la Régence turque, de la Conquête française qui allait délimiter le territoire devenu Algérie jusqu'aux différentes étapes de la présence de la France, l'aménagement du pays et ses gouvernances, la société de l'Algérie au seuil de la rébellion, les épisodes conflictuels qui aboutissent à la sécession, les acteurs de la politique française de l'époque, leurs interventions et leurs discours replacés, enfin, dans leur contexte et leur chronologie... Le regard de l'auteur, aussi scrupuleux qu'accessible, est comme un sommaire, un classeur pour situer dans le temps le chemin parcouru par les Français d'Algérie et l'abondante littérature rapportant ces épisodes.

11/2013

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Littérature française

Deux enfances à la campagne. Une enfance en Touraine et dans le pays berrichon, Une enfance dans le Perche sarthois

Années trente à quarante, en Touraine : une enfant d'ouvrier dans un quotidien difficile qui va s'assombrir un peu plus dans la tourmente de la guerre. Par la force des choses, à vingt-trois ans, Annie Massé deviendra chef de famille. Elle ne peut compter que sur elle-même pour affronter toutes les corvées de la maison. Malgré tout, la solidarité des voisins existe bel et bien... Le souvenir d'une réunion de famille, d'une odeur de pomme qui mûrit, d'un bouquet de lilas qui embaume la pièce suffit à son bonheur. Années cinquante, le Perche sarthois, un enfant de paysan dans un monde en pleine mutation. La campagne s'industrialisait, le paysan devenait tributaire des banques, des subventions de la politique agricole commune. Le citadin se moquait, jalousait ces culs-terreux qui vivaient au grand air et bénéficiaient d'aides à tout-va. Cela ne facilitait pas les relations quand on était coincé sur la terre et qu'on enviait les camarades de la ville vivant dans le confort. Ils deviendront néanmoins des défenseurs de la nature. Quarante ans plus tard, Daniel Esnault se souvient. Il relate la fierté du sang paysan qui coule dans ses veines et aussi, parfois, la honte de son milieu d'origine qui le repliait alors sur lui-même. Daniel Esnault est un amoureux du terroir. Il a déjà écrit la mémoire de la ferme où il est né, La promesse dans la cabane, et la vie des ouvriers de la fonderie de son village natal, Goules noires et paysans. Ce dernier ouvrage a obtenu le prix littéraire 2008 des Ecrivains-ruraux. Défenseur de la sauvegarde du patrimoine des Anciens, sollicité pour mettre en valeur une mémoire familiale, il fait un récit vrai montrant le courage d'un enfant dans la tourmente de la Deuxième Guerre mondiale.

10/2011

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BD tout public

Moi, fou

Angel Molinos, docteur en psychologie et écrivain raté, basé à Vitoria comme le héros de Moi, assassin, travaille pour l'Observatoire des Troubles Mentaux (OTRAMENT), centre de recherche affilié aux Laboratoires Pfizin de Houston, qui suit l'évolution des maladies mentales et teste de nouvelles molécules sur des cobayes humains. Sa mission est d'identifier de nouveaux profils "pathologisables" afin d'aider Pfizin à élargir sa pharmacopée. Les nuits d'Angel sont hantées de cauchemars. De retour dans son village natal, que des rumeurs d'homosexualité l'ont forcé à quitter à l'âge 16 ans, il retrouve son père atteint d'Alzheimer et renoue avec l'homme, devenu moine, qui l'a initié à l'homoérotisme. Il comprend que son métier est lié à ce trauma : il crée des catégories d' "anormalité mentale" pour se venger de l'étiquette homosexuelle qui a bouleversé sa vie. Rentré à Vitoria, il décide de rallier la cause d'un collègue qui prétend dénoncer les pratiques d'OTRAMENT. Mais le lanceur d'alerte a disparu, et Angel trouve devant sa porte la main coupée de ce dernier. Ses employeurs auraient-ils décidé de se débarrasser de lui ? L'inventeur de fausses folies serait-il en train de devenir fou ? Cette histoire de Big Pharma découpant nos vies et nos psychés pour optimiser ses profits pourrait se dérouler partout, mais ses tonalités politiques ajoutent un volet au portrait sans fard de l'Espagne contemporaine qu'Altarriba trace de livre en livre. Et la mystérieuse ville basque de Vitoria, au centre de sa "Trilogie du Moi" , devient pour lui ce que Dublin fut pour Joyce ou Providence pour Lovecraft, le lieu mythique d'où sourdent toutes les peurs, toutes les hantises qui habitent ses héros.

10/2018

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Policiers

Sème la mort. Une enquête de Mathieu Gange

A la suite de l'épisode douloureux de L'Abbaye Blanche, le lieutenant Gange s'est séparé de sa femme. Pour conserver la garde alternée de leur fille, il a quitté son Jura natal pour s'installer à Etampes. Mais cette ancienne ville royale du sud de l'Essonne symbolise l'échec de son couple, et il a du mal à s'y investir. Dans son nouveau commissariat, on le surnomme "l'autiste des montagnes". Un quadruple meurtre secoue alors la ville. Arrêté avec un couteau à la main et du sang sur ses vêtements, un ado de 14 ans se mure dans le silence avant d'être interné en hôpital psychiatrique. Gange, aux affaires courantes, reste en retrait. En arrêtant un jeune qui sème le trouble dans les rues, il croise la route de sa mère, femme de pouvoir séduisante, prête à tout pour protéger son fils. Une femme d'influence que personne, à Etampes, n'ose vraiment contredire... Survient alors un cinquième crime sauvage. Dans une ville qu'il apprend à aimer peu à peu, autour d'une enquête mêlant agriculture bio, pouvoir des puissants, mais aussi l'éducation des enfants, Gange se retrouve sur les traces d'un dangereux psychopathe. Sans se douter un instant qu'il met les siens en danger... Avec Sème la mort, Laurent Malot situe son intrigue dans le grenier céréalier de la France, en pleine Beauce, pour interroger nos aspirations et nos résistances au changement, à travers le prisme des lobbies surpuissants de l'agriculture conventionnelle. Semer la mort ou semer la vie... c'est une façon de penser le monde et de préparer l'avenir de nos enfants. Un polar résolument noir, ancré dans le réel et son époque, où l'on retrouve l'humour féroce et l'intégrité de Gange, le flic de L'Abbaye blanche…

11/2017

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Littérature française

Souvenirs. Tome 2, Raisons de famille

Dans ce lâcher de souvenirs, Jacques Perret bat la campagne sans plus de méthode que pour ses Grands chevaux et dadas. Il paraît s'abandonner au caprice d'une mémoire qui va s'ébrouer dans l'espace et le temps au mépris de leur continuité raisonnable. Sans doute n'a-t-il pas prémédité ce genre d'itinéraire mais il ne rend pas les rênes autant qu'il en a l'air. Le récit commence au 1er août 1914 et l'auteur y reviendra maintes fois en tenue de galopin dans la maison de vacances où la famille a constitué son haut lieu sous l'autorité d'un tendre aïeul. Il se terminera au cimetière militaire où gît le grand frère, tué sur la Somme en 1916. Quoique intermittent c'est le personnage le plus important : une vie brève et bienfaisante, une belle mort et désastreuse. Entre-temps, et quel que soit le sujet évoqué, le septuagénaire et l'enfant se passeront et repasseront la parole pour illustrer maintes scènes et figures dans l'histoire d'une parentèle vivante ou défunte, voire légendaire. On ne saurait exiger, bien sûr, d'un tel récit la gaieté de bout en bout : mais les lecteurs de Jacques Perret le reconnaîtront au moins ici et là dans l'exercice de ses divertissements favoris, petits jeux de parenthèses, facéties de plume, bravades, malices, fougues et jubilations. En fin de compte il nous laisse un témoignage de gentillesse et de gratitude pour son milieu natal : une bourgeoisie fidèle à ses défauts, invétérée dans ses vertus, et se croyant, avec ça, libérale. Ce n'est donc, avouons-le, pas le moment de la renier. Ainsi bardé de raisons de famille, l'auteur consolide à plaisir sa réputation de gentilhomme d'Ancien Régime et voltigeur sentimental.

09/2015

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Littérature étrangère

M-T et l'histoire des merveilles de la forêt

"Crac, voici l'histoire. Vraie ou fausse, qui le sait ? Mais comme c'est une vieille histoire, il faut que tu l'écoutes en croyant qu'elle est vraie, même si elle est fausse. D'accord ? Oui !" Il était une fois un village au fond d'une vallée, dans l'île de Shikoku. C'est là que jadis se sont rassemblés des fuyards, bannis hors de la ville du château. Ils ont fondé, après un long périple, une société autonome de rebelles. La forêt les entoure et, dans la forêt, des forces mystérieuses : les "merveilles". Une rivière capable de détruire une armée entière. Un déluge qui dévaste la terre. Un chef, surnommé le "destructeur", des jeunes femmes appelées les filles de l'île des "pirates", des villageois qui ressemblent aux démons de l'enfer bouddhiste, une géante, des vieillards qui ne savent plus s'ils vivent un rêve ou rêvent leur vie et qui disparaissent dans les nuées au clair de lune et un enfant qui est né avec une malformation qui semble la marque fatale des "merveilles de la forêt". Dans ce roman complexe et magique, Kenzaburô Ôé prend le ton d'un conteur. Il nous raconte, dans un style envoûtant, l'histoire mythique de son village natal, telle que la psalmodiait sa grand-mère. A travers les légendes et les anecdotes venues de son enfance, il tente de tisser le fin réseau de l'histoire et du rêve, autour de ce signe mystérieux : M/T. La nostalgie émerveillée est ici accompagnée d'une réflexion brillante sur la structure des révoltes, sur les sociétés autarciques et sur les mythologies régionales. Et surtout, l'auteur du Jeu du siècle offre à son fils, Hikari, qui est, depuis longtemps, le centre de son oeuvre, un bouleversant témoignage d'amour.

10/1989

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Littérature française

Les souvenirs du vieux Slovène. En Russie avec la Grande Armée - Institut Napoléon N° 5

Entre décembre 1809 et septembre 1813, une population slave nombreuse (environ un million et demi d'individus) - slovènes, croates et serbes -, mélangée à des Italiens et des Allemands, vécue sous la loi française dans le cadre des Provinces Illyriennes napoléoniennes. Peu connues du lecteur français, les Provinces représentent un moment important de l'histoire de ces peuples. Malgré sa brièveté, la domination française devait laisser des traces durables tant dans les institutions que dans les esprits. Placé dans ce contexte historique exceptionnel, le récit d'Andrej Pajk, jeune garçon de vingt ans, fils de paysans slovènes, déroule son décor sur les vastes routes de Lombardie, d'Allemagne, de toutes les provinces - fort nombreuses - qu'il énumère à la fin de sa relation. D'abord Feldwebel dans la Landwehr autrichienne en 1809, il est fait prisonnier par les Français, enrôlé au printemps 1811 dans le premier régiment d'Illyrie avec le grade de sergent et participe à la campagne de Russie, où il subit la terrible défaite, fin 1812. A nouveau prisonnier, des Cosaques cette fois, il ne regagne son village natal que trois ans plus tard, en 1815, après un long séjour forcé en Lituanie. Ce sont donc des faits historiques amplement connus qui forment le décor où prend place l'extraordinaire aventure de cet homme qui, puisant dans une sagesse populaire solidement arrimée à son être, nous donne à voir bien des détails à propos d'une réalité dont on croyait ne plus avoir grand chose à apprendre. Le quotidien d'Andrej Pajk se manifeste dans des circonstances les plus inattendues où seuls le courage de chaque instant et une lucidité sans relâche lui permettent de survivre. Sa relation s'étoffe et acquiert les dimensions d'une véritable leçon de vie.

03/2011

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Histoire internationale

Gaston Barras. Un destin à Crans-Montana et dans le monde

"J'ai hérité du sens commercial de mon grand-père maternel, Ignace-Louis Rey, et surtout de celui de ma mère Josette et de l'entêtement des Barras, de mon père Victorin et de mon grand-père François-Siméon Barras, mais pas seulement..." raconte Gaston Barras qui ajoute : "Ca, c'est l'héritage qui m'a permis de devenir Gaston Barras." Ce livre propose au lecteur de découvrir le destin d'un homme hors du commun, à la fois profondément enraciné dans son Valais natal et dont le rayonnement international est remarquable. Grâce à sa curiosité, à son énergie et surtout à son sens des relations il deviendra l'une des personnalités clés de Crans-Montana au moment où la réputation du Haut-Plateau valaisan est à son zénith. Un parcours exceptionnel marqué par une enfance paysanne, le goût d'apprendre et l'intelligence de savoir tirer profit du développement touristique de Crans-Montana. Il aura une seule ligne de conduite : réaliser des événements et des affaires qui profitent à tous. Il rencontrera des mentors prestigieux et tissera des liens privilégiés avec les grands de ce monde, familles royales, hommes politiques, banquiers, industriels, acteurs et artistes. Il sera aussi un président rassembleur de la commune de Chermignon pendant vingt ans. En Suisse et en Europe, le nom de Gaston Barras est avant tout associé au golf, un jeu qui lui a valu en 2000 le titre de promoteur du sport suisse et qui constitue véritablement le fil conducteur de son existence : caddie enfant, excellent joueur jeune homme, président du Golf-Club Crans-sur-Sierre puis de l'Association suisse de golf et infatigable défenseur de l'European Masters. Anecdotes et souvenirs personnels ponctuent le récit d'une vie qui se lit à la fois comme un roman et un éclairage de l'histoire du Valais contemporain.

12/2019

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Religion

Elhadj Mahmoudou Bâ Fondateur d'Al-Falah. Marabout et combattant contre l'ignorance et l'analphabétisme

Elhadj Mahmoudou Bâ, né en 1908, parti faire le pèlerinage à La Mecque à pied en 1924, après une longue formation religieuse, revint chez lui en Mauritanie dans son village natal de Djeol. Là, il enseigne et interdit la mendicité à ses élèves ; une première dans l'histoire de l'école coranique traditionnelle. Une décision qui permit à ses talibés d'échapper à ce moyen d'enrichissement, exploité à fond par certains marabouts enseignants d'Afrique noire. Comme Abdoul Gadir Kane, premier Almamy de Fouta, et Elhadj Oumar Tall à qui est attribuée la paternité de la voie Tijâne en Afrique de l'Ouest, il a construit écoles et mosquées, islamisé des groupes humains et contribué à l'expansion de l'islam. Mais comme personne avant lui, il a combattu l'ignorance, l'analphabétisme, l'esclavage et toute forme de discrimination raciale, purifié l'islam, et banni les connaissances occultes. Courageux inégalable, Elhadj Mahmoudou Bâ a pu relever d'innombrables défis, face à l'alliance colon/religieux corrompus, qui voyaient sa réforme d'un mauvais oeil, puisque qu'elle portait atteinte à leurs intérêts ; le colon voulait protéger son empire colonial, et le religieux le sien. Mais le militant pour les droits de l'homme s'y opposa. Il s'employait activement à éradiquer l'ignorance par l'enseignement moderne, universaliste, qui éveille, réveille, émancipe, conscientise et donc libère les gens de toute forme d'exploitation, alors que c'est justement par cette ignorance qui en endort, égare et assujettit, que le colon et le religieux voulaient arriver à leur fin. D'où le bras de fer permanent entre les deux antagonistes. En dépit des obstacles plantés sur son chemin, Mahmoudou Bâ réussit à libérer les populations ouest africaines de cette double colonisation rendue possible par l'ignorance qui fut son cheval de bataille.

03/2020

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Littérature française

La Méditerranée traverse mon coeur

" Pour savoir où l'on va, il faut savoir d'où l'on vient. " Née en 1936 à Hussein-Dey, commune voisine d'Alger, Annie a grandi dans une famille pied-noir catholique dont les aïeux se sont installés au Maghreb dès sa conquête. Mais les évènements troublés de cette année contraignent son père à accepter un poste de comptable dans une société minière. La famille doit alors rejoindre une exploitation isolée dans le Constantinois. Annie va y passer les dix premières années de sa vie " coupée du monde ". C'est à leur retour à Hussein-Dey qu'elle découvre progressivement l'étendue de ses liens familiaux, l'importance de l'ancrage de sa famille dans cette commune et la complexité des rapports sociaux. Au moment de son entrée dans la vie active, elle assiste à la fin de la période de colonisation. Tournée vers l'avenir, elle choisit de devenir éducatrice dans les quartiers populaires d'Alger et prend la décision de rester dans son pays natal. Après l'indépendance de l'Algérie, Annie Robin s'investit dans un projet d'éducation populaire pour les jeunes filles. Déçue face à l'évolution négative du pays et privée de ressources, elle repart en France en 1967. Quelques années plus tard, elle participe à la création du premier Centre médicopsycho-pédagogique. Après un nouveau retour en France et à la fin de la décennie noire des années 1990, elle se voit confier le poste de maîtresse de maison du Centre diocésain Les Glycines d'Alger, responsabilité qu'elle assumera jusqu'en 2008. Aujourd'hui en France, elle est bénévole au Secours catholique et a notamment participé en 2016 à l'accueil des migrants dans la région de Pau après le démantèlement de " la jungle " de Calais.

01/2020

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Chanson française

Julien Doré. A fleur de pop

Frédéric Quinonero se penche sur le parcours singulier, tout en paradoxes, de Julien Doré, icône de la pop française. Une biographie à paraître au moment où le chanteur entamera sa nouvelle tournée, qui fait suite au succès de son cinquième album. Itinéraire d'un dandy pop Découvert en 2007 dans le télé-crochet " A la recherche de la Nouvelle Star ", il a immédiatement su imposer sa personnalité atypique auprès du public. Ayant enregistré en quinze ans, cinq albums studio et quatre live, Julien Doré compte à son actif nombre de succès, dont " Les Limites ", " Paris-Seychelles ", " Le Lac ", " Coco Câline ", " La Fièvre " et " Nous " (Victoire du meilleur clip de l'année 2020). Formé aux Beaux-Arts de Nîmes, il a construit une oeuvre personnelle, entre chic et populaire, kitsch et bon goût, avec un sens aigu de l'esthétisme. Julien Doré crée, compose, écrit, réalise lui-même ses pochettes de disque et ses clips, conçoit la scénographie de ses spectacles. S'il délègue, c'est uniquement à des amis et des gens de confiance. Natif d'Alès, ayant passé ses jeunes années entre Lunel et Nîmes où il débute dans la musique en tant que leader des groupes Dig Up Elvis ! et The Jean d'Ormesson's Disco Suicide, Julien Doré est revenu s'installer dans ses terres cévenoles après dix ans de vacarme parisien. Il dit y avoir rééquilibré sa vie d'homme pour nourrir ses chansons. Ses préoccupations écologiques lui ont inspiré des thématiques différentes et une nouvelle voie artistique. Cette biographie offre une plongée dans l'univers " baroque and roll " de ce dandy de la pop française, chanteur solaire volontiers ambigu, se défiant des genres, à la fois grave et loufoque, tendre et ironique, insaisissable et généreux. Et incroyablement attachant.

02/2022

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Informatique

Concevez des applications mobiles avec React Native. Développement, publication sur les stores et stratégie marketing, 2e édition

Le framework mobile créé par Facebook A l'origine de React Native, il y a React.js, une bibliothèque JavaScript développée par une équipe d'ingénieurs de Facebook exclusivement pour Facebook. Repris ensuite par Instagram (qui appartient à Facebook), le code source est rendu libre en mars 2013. Début 2015, Facebook annonce React Native, un framework qui se fonde sur les mêmes composants que React.js, adapté au mobile. Le framework offre donc la possibilité de développer de manière native sur iOS, Android et Windows Phone. Contrairement à Ionic, React Native, lui, est compilé. C'est-à-dire que chaque partie de l'interface est conçue sur mesure et s'adapte complètement à la plate-forme. Que vous affichiez un bouton, une zone de texte, une image ou n'importe quoi d'autre, vous allez alors vous servir d'un composant React Native que le framework va se charger lui-même de transformer en composant natif. Cet ouvrage va vous permettre de découvrir et de vous perfectionner en React Native et vous donnera les clés pour monétiser votre application sur les kiosques mobiles d'Apple et de Google. Cette seconde édition tient compte des dernières évolutions de React Native. Etude de cas : développement d'une appli "météo" Tout au long de l'ouvrage, vous serez amené à développer une application multi-plates-formes de prévisions météo. Elle sera créée et enrichie avec des fonctionnalités de plus en plus complexes, entrecoupées par la publication et l'analyse marketing de votre projet. A qui s'adresse ce livre ? Aux développeurs d'applications mobiles qui souhaitent découvrir ou perfectionner leurs connaissances sur React Native. Aux étudiants et amateurs éclairés désirant parfaire leurs acquis sur ce sujet et créer de puissantes applications mobiles. Plus généralement à tous ceux ayant déjà une expérience web et qui souhaitent découvrir le monde du mobile.

11/2019

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Littérature étrangère

Corée des villes, Corée des champs

La boulangerie de New-York (Nouvelle de KIM Yeon-su). J'ai toujours le Nouveau Journal de Gimcheon du 26 mai 1994. On y lit, au début d'un article : "Kim Yeon-su, un natif de Gimcheon âgé de 24 ans, a fait paraître, il y a déjà quelque temps, un poème et une nouvelle dont on a appris l'existence un peu tard." Pour le journaliste que j'ai été, une telle introduction a de quoi éveiller la curiosité du lecteur. Elle sous-entend tout un passé mystérieux. Par la suite, l'article ne précise pas pourquoi ces premiers écrits n'ont été connus qu'"un peu tard", mais en fait, c'est tout bonnement que la nouvelle en avait été communiquée "un peu tard" par papa. Il avait surligné cette phrase au marqueur jaune fluo : "Kim Yeon-su, de la boulangerie-pâtisserie de New York située à côté du poste de police de la gare,..." De temps en temps, il m'envoyait des articles de journaux dont il avait ainsi mis en évidence certains passages et qu'il glissait dans une enveloppe à courrier. C'est en ouvrant l'une d'elles que j'ai découvert une coupure du Chosun Ilbo. Je n'y avais jamais répondu à une interview ou écrit un article. Celui-ci parlait de Yu Miri, la lauréate du prix littéraire Akutagawa. Papa avait surligné son nom en rouge, ainsi que le titre de l'article du critique Hong Sajung : "Une écriture née de l'errance et du désespoir". Dans sa lettre, papa disait : "J'ai confiance en toi. Sois plein d'assurance, ne te décourage pas et suis ta voie. Et puis, de toute façon, c'est comme ça, la vie, non ?". Entre les mots "c'est" et "comme ça", il avait ajouté "bien" dans un crochet qu'il avait tracé au-dessus.

11/2015

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Récits de mer

Ports et rivages. Anthologie

Toute sa vie, André Suarès a nourri un immense amour pour la mer, ses ports et ses rivages, sa beauté et ses mystères. Ni le demi-siècle qu'il passa à Paris, ni son oeuvre abondante vouée aux plus nobles quêtes intellectuelles, esthétiques et spirituelles ne permettent cependant d'en prendre d'emblée conscience. On le sait natif de Marseille, mais auteur d'un hommage aussi tardif quambigu à sa ville natale (Marsiho) ; on lui connaît un voyage breton au début du siècle, à l'origine d'un de ses premiers livres (Le Livre de I'Emeraude), resté toutefois moins célèbre que le Voyage du Condottière - ode à l'Italie et à ses trésors artistiques. La postérité a surtout retenu à vrai dire le portraitiste d'un grand nombre d'écrivains et d'artistes, l'essayiste prolifique courtisé par La Nouvelle Revue française et cent autres revues, le pamphlétaire anti-germaniste, prophète de la tragédie hitlérienne. N'oublions pas trop vite, dans les interstices d'une vie et d'une oeuvre animées par la passion de I'art et la recherche de la grandeur, le Provençal épris d'otium marin loin des mesquineries et de l'agitation de la vie liftéraire parisienne, le fils adoptif des rivages de Cornouaille, le contemplateur sensuel des beautés méditerranéennes. Suarès s'est défini une fois pour toutes comme "homme de la mer avant tout". A. de R. Cette riche anthologie, complétée par des notices et des index a été conçue par Antoine de Rosny, professeur de lettret classiques et membe du comité Suarès. Elle met en lumière une clef de lecture méconnue de l'oeuvre d"André Suarès (1868-1948), l'un des pionniers de La NRF, et constitue une merveilleuse invitation au voyage.

11/2021

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Provence, Alpes, Côte d'Azur

Un été à Cameline

Suite au décès de sa mère, Naïs tourne le dos à sa vie parisienne pour se réinstaller dans son village natal en Provence. Entre culture de la lavande, amitiés retrouvées, chassés croisés amoureux, la fille prodigue saura-t-elle faire face à ses vieux démons et renouer avec le bonheur ? Naïs a quitté sa Provence et sa lavandicultrice de mère pour s'installer à Paris. Elle a aujourd'hui trente-six ans et sa mère vient de mourir. Fille unique, elle hérite de sa propriété. Naïs plaque tout pour se revenir à Caméline, son village perché entre Ventoux et Lubéron. Son ami d'enfance, Gabriel, murailler de son état, vient également de se réinstaller dans la région. Mais les retrouvailles entre Naïs et Gabriel sont difficiles : le jeune homme, sombre et mutique, refuse de renouer tout contact. Au village, d'obscures rumeurs circulent sur son compte. Mais Naïs tisse de nouvelles amitiés : Emilie, qui gère la boutique d'huiles essentielles et qui attend son premier enfant, Arthur, le vacancier belge qui loue le gîte de la propriété... Elle réapprend le travail de la terre aux côtés de Bénédicte, l'ouvrière agricole de sa mère, la récolte de la lavande, la distillation, la confection de savons... Naïs change complètement de vie. Au fil de l'été, le coeur de Naïs est tiraillé entre les sentiments profonds qu'elle éprouve pour Gabriel, et l'attachement sincère qu'elle ressent pour Arthur. Mais quand elle réalise que c'est de l'amitié, et non de l'amour, qui l'unit à Arthur, et qu'elle ouvre son coeur à Gabriel, celui-ci la repousse. Rongé par un secret, par la honte et la culpabilité, Gabriel quitte le village...

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Philosophie

L'aventure humaine. La philosophie prospective de Gaston Berger

Lorsque le président Léopold Sédar Senghor décida de donner à la seconde université du Sénégal, à Saint-Louis. le nom de Gaston Berger. il ne le fit pas seulement parce que celui-ci était natif de cette ville et d'origine sénégalaise par sa grand-mère, mais surtout parce qu'il reconnaissait dans la pensée du philosophe la conception d'un avenir ouvert qu'il souhaitait pour son pays. L'attitude prospective est en effet, dans la définition qu'en donne Gaston Berger, à partir d'une lecture méticuleuse de la phénoménologie de Husserl dont il est un éminent introducteur en France, la reconnaissance de l'exigence humaine universelle d'émancipation, c'est à dire de valeur. "Etre prospectif u c'est répondre à cette exigence en en renouvelant sans cesse la réflexion, le vocabulaire et les images. Ce renouvellement est création et il est l'oeuvre des poètes, des philosophes, des artistes. tout autant que celle des inventeurs et des ingénieurs. Car, nous dit Gaston Berger "Toute culture est prospective". Mais être prospectif c'est plus précisément. à partir d'une exploration rigoureuse du présent, penser, agir, connaître, décider à partir de l'avenir. Ce qui commande de se détourner du mythe d'un temps linéaire et aliénant qui invite à ne construire que des futurs sans avenir. Or le présent n'est autre que le témoignage de la présence humaine au monde. Cette présence est mouvement. Elle s'inscrit dans "un monde mobile et sans cesse renouvelé où il faut inventer sa propre vie". En cela consiste l'aventure humaine qui est aventure de l'humanité universelle de l'humain et quête d'une sagesse d'agir non pas seulement pour l'avenir mais à partir de lui.

03/2019

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Littérature française

La garde-robe

Vera vient de mourir. Elle avait fui sa famille quand elle était jeune, et deux nièces sont chargées de vider le dressing de cette tante qu'elles n'ont pas connue. De vêtement en vêtement, de tailleur en écharpe et d'écharpe en robe du soir, chaque pièce de la garde-robe de Vera raconte un épisode de sa vie. Chanteuse de variétés dans les années 1970 ayant connu un grand succès puis l'oubli, elle épouse un riche industriel dont les nièces vont découvrir le secret, un secret que Vera a protégé jusqu'à la mort de son mari. Elle-même transporte la blessure de son enfance sans rien pardonner à son milieu d'origine. L'armure des vêtements se fend parfois : quand un réalisateur l'approche pour les besoins d'un film sur les corons de son village natal, les images reviennent, les sens vibrent, et la peau se fait plus tendre. En reliant les pointillés que forment les habits de Vera, Sébastien Ministru reconstruit la biographie d'une femme qui a traversé les époques, fière, blessée, combative et ne regardant jamais un passé que ses nièces découvrent avec bien des surprises. Elle avait fait de l'élégance un rempart contre la violence du monde. Au fur et à mesure que les siens surgissent de son vestiaire, les faits se redessinent, et se précise l'itinéraire de celle qui avait tout fait pour renoncer à ses origines. Puisque aussi bien elle était "partie sans dire au revoir à son père et à son frère qui, partenaires dans la monstruosité des hommes, lui avaient fait mal sans réussir à la blesser. " Elle a porté sa souffrance comme ses vêtements, avec grâce. Un personnage de femme dans la lignée des grands personnages féminins de Tennessee Williams.

10/2021

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Thaïlande

Thaïlande

Première fois au "pays des hommes libres" ? Ne manquez aucune de ses pépites, des khlongs de Bangkok, la Venise de l'Orient, à Ko Samui en passant par Chiang Mai, la "Rose du Nord" et les villages montagnards du Triangle d'Or, grâce à nos pages "Incontournables" et "Itinéraires". Vous voyagez en famille ? Envie d'explorer palais royaux, grottes sanctuaires et wat dorés ou de partir en trek dans la nature luxuriante ? De contempler les plus beaux spots marins de la planète ou de dorloter vos chakras sur une plage paradisiaque ? Cap sur nos sélections "En voilà des idées" pour un séjour selon vos envies. Et entre les visites ? Consultez nos "Carnets d'adresses" pour sillonner un joyau du patrimoine mondial à vélo (magique au petit matin), vivre la vie de fermier (bio) thaï, vous déplacer en rod daeng (taxi collectif), goûter la cuisine de rue, arpenter un marché flottant, longer en train la rivière Kwai avant de siroter un thé glacé sur un lit de toile suspendu au-dessus de l'eau, vous restaurer dans une maison sur pilotis d'un village de pêcheurs ou au beau milieu d'une plantation, embarquer pour aller voir les lucioles... Envie de séjourner "autrement" ? Suivez les conseils des habitants avec qui vous avez "Rendez-vous" : qu'ils soient cheffe étoilée, responsable d'une ferme perlière, fondateur d'un Coconut Museum oeuvrant pour la préservation des cocoteraies ou véritable "Hero of Asia" militant pour la cause animale, tous ont eu à coeur de partager leurs lieux de prédilection. NOTRE AUTEUR Arkanae Sawangkamol, qui a longtemps travaillé pour l'office de tourisme national, séjourne régulièrement dans son pays natal où il aime avant tout s'éloigner des sentiers battus, dans le centre mais aussi dans le nord...

10/2023

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Vie des saints

Varia Sancti Martini. Témoignage du culte de saint Martin dans sa ville natale

Projet de recueil d'études présenté par M. Ferenc Tóth Szombathely (Sabaria ou à l'époque romaine, Steinamanger en allemand) est une ville moyenne dans la partie occidentale de la Hongrie. Sa réputation vient du fait que saint Martin de Tours, le futur Apôtre de la Gaule et l'un des plus populaires saints y naquit vers 317. La tradition locale a soigneusement gardé le souvenir de ce personnage emblématique de la fin de l'Antiquité. Déjà au Moyen Age la ville devint un centre du culte de Saint Martin. A la place de sa naissance une église fut élevée et consacré à son nom. La fête patronale, la Saint-Martin, jour férié depuis 1092 dans toute la Hongrie, était certainement la plus grande commémoration locale. En 1635 le roi Ferdinand III accorda à la ville une lettre patente selon laquelle Szombathely était exemptée de toute imposition royale. A partir de 1777, la date de la fondation de l'évêché à Szombathely sous l'influence de l'impératrice MarieThérèse, le culte de ce saint fut accentué. Tout le diocèse fut placé sous son patronage. La nouvelle cathédrale, le palais épiscopal et le séminaire sont remplis de représentations artistiques sur les thèmes de la vie de Saint-Martin. La fête patronale, le 11 novembre, devint un événement populaire avec des célébrations spéciales, des fêtes laïques et avec ses plats spéciaux comme l'incontournable oie rôtie de la Saint-Martin. Ce projet de livre se propose de réunir des articles consacrés au culte de saint Martin dans son pays natal, à travers des documents d'histoire, des objets archéologiques ou récits de voyage. Ces études, permettent aux lecteurs français de comprendre l'importance du culte de ce saint européen dans l'histoire hongroise locale.

04/2021

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Romans historiques

Le calvaire de Guignicourt. Trente mois sous les obus français

Septembre 1914 : La bataille des frontières perdue, les troupes françaises se replient jusqu’à la Marne, puis les Allemands, bousculés par Joffre et Gallieni, reculent mais se stabilisent sur l’Aisne grâce aux renforts libérés par la reddition de Maubeuge. Guignicourt, village natal sur la rive droite de l’Aisne, où Hélène Camus Farge et son fils Pierre âgé de 6 mois se sont repliés après la mobilisation du mari, va rester sur le front, mais dans les lignes allemandes, pendant 30 mois. Les canons français sont sur l’autre rive. Après une introduction de Pierre Camus, son fils, situant les évènements et les actions militaires, on lit le journal d’Hélène que l’on suit du 1er septembre 1914 au 4 mars 1917 où elle relate sa vie sous l’occupation allemande et les obus français. Hélène raconte l’arrogance de l’occupant, les bombardements, les maisons qui s’écroulent, les nuits cloîtrés dans la cave avec son fils. Sa vie est rythmée par la mort et les enterrements. Pierre grandit dans cette ambiance de terreur. Jeune et belle femme dans cet univers d’hommes sans femme, Hélène doit être sans cesse sur la défensive. Coupée de la France et sans nouvelles de son mari, elle s’inquiète infiniment. Elle est évacuée de force vers la Belgique en 1917. Le style est simple. L’écriture laconique d’Hélène est révélatrice de son effroi. On se met à la place de cette femme qui vit l’horreur. Au long des pages, ses phrases s’étoffent, se délient. Froide au départ, elle commence à se livrer. Ce changement dans l’écriture nous permet de l’humaniser et de nous attacher à elle.

01/2016

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Ouvrages généraux et thématiqu

Anne d'Autriche. Reine de France "au rang des plus grands rois"

Le premier portrait intime de celle qui " méritait d'être mise au rang des plus grands rois " (Louis XIV). Lorsqu'elle est nommée régente du royaume de France à la mort de son époux, Louis XIII, en 1643, Anne d'Autriche se retrouve confrontée à des crises majeures sur le plan international (la France et l'Espagne, son pays d'origine, sont en guerre depuis 1635, ainsi qu'à des conflits internes : la Fronde voit les nobles et les parlementaires remettre en cause l'autorité royale dès 1648. Avec le concours de Jules Mazarin, son principal ministre, elle parvient à surmonter ces obstacles. Mais qui est vraiment Anne d'Autriche ? Un second rôle confiné derrière le tout-puissant cardinal, comme on l'a trop souvent prétendu ? Ou au contraire la reine maîtresse d'un pouvoir pourtant ébranlé ? Et surtout, quelle femme se cache derrière la reine ? Faut-il donner du crédit à ceux qui l'ont décrite comme une personne frivole et légère ? Plutôt qu'une énième biographie, le talentueux Jean-François Solnon propose ici une approche inédite centrée sur 20 dates-clés de la vie d'Anne d'Autriche. Tels des faisceaux, elles font revivre la veuve de Louis XIII en éclairant son intimité, son caractère et sa psychologie. Car que sait-on de la jeune espagnole arrachée à son pays natal et sa famille aimante dès ses 14 ans ? Comment a-t-elle vécu son union avec un époux qui l'a délaissée pendant près de trente ans ? Quelle mère a-t-elle été pour le jeune Louis XIV, dont on n'attendait plus la naissance après vingt-trois années d'infertilité ? D'une plume vivante et enlevée, l'historien nous offre ici le premier portrait de l'enfant, l'épouse, la reine, la mère, en un mot, la femme d'Etat que fut Anne d'Autriche.

01/2022

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Romans de terroir

Une Femme dans la mélée

Auréolé de son titre de champion du monde universitaire, Michel Marney ne cède pas aux sollicitations des plus prestigieux clubs de rugby. Il rejoint tout simplement l’équipe de son village natal dans les Landes… En effet, il s’attache à rendre les gens heureux autour de lui, à commencer par les gamins qu’il entraîne. Lors d’une escapade à Paris pour assister à un match du Tournoi des Six Nations, ses compères le jettent dans les bras de la première fille qui passe et prennent le large. Cette mauvaise plaisanterie provoque sa rencontre avec Fabienne, danseuse sur les plateaux de télévision, qui est tombée entre les griffes d’un agent douteux. Sans hésitation, Michel lui tend la main pour la sortir de cet infernal piège. En quelques heures, elle lâche tout et s’enfuit avec lui au royaume des bruyères, des genêts et des pins. Dès leur arrivée, la rumeur se propage allègrement. Si Fabienne devient rapidement la cible des villageois, son passé tumultueux la rattrape tout aussi vite. Quant à l’enfant du pays, il n’échappera pas à la vindicte générale. Mais rien ni personne ne le fera bifurquer du nouvel itinéraire qu’il a enfin décidé de suivre. Il reprend les activités de sylviculteur de son père et s’investit auprès des jeunes du village, dont l’avenir est sans perspective. Michel le sait bien : dans la vie, comme sur un terrain, il faut savoir se montrer humble individuellement pour libérer une force collective. Après le succès du Gardien des abeilles, Jean-Paul Froustey nous tisse, dans un cadre sublime, une intrigue surprenante qui se déroule sur le rythme effréné des matchs de rugby avec leurs incroyables moments de bravoure, de générosité et de vérité !

10/2013

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Histoire internationale

Dans les pas du Petit Timonier. La Chine, vingt ans après Deng Xiaoping

Deng Xiaoping, dit le Petit Timonier par opposition à Mao, fut l'un des chefs d'Etat les plus influents et les plus secrets du XXe siècle. Orateur sans grand charisme, il s'est gardé du culte de la personnalité, n'a laissé aucun écrit, peu d'entretiens, juste quelques discours peu marquants et des poèmes assez médiocres. Pourtant, dans le paysage chinois, il a gravé une stupéfiante saga qui se poursuit plus de quinze ans après sa mort. Pour comprendre l'homme, son génie, sa violence, pour prendre la mesure de l'incroyable révolution qu'il a initiée, il faut faire un voyage, celui qu'il a lui-même effectué à la toute fin de sa vie. En 1992, à 89 ans, le patriarche fit une tournée historique à travers les "zones économiques spéciales" ouvrant le pays aux investissements étrangers et au capitalisme. Ce dernier voyage allait à jamais changer l'Empire et ses sujets. Sur les traces du Petit Timonier, au fur et à mesure des escales, se dessinent d'autres voyages : celui qui l'amena de son Sichuan natal à la France, la Longue Marche, les exils loin de Pékin pendant la révolution culturelle... Vingt ans après, les Chinois rencontrés sur le chemin, riches ou pauvres, gagnants ou perdants des années Deng, ne savent pas toujours ce qu'ils lui doivent. Mais tous - l'ancien rocker devenu businessman, le médecin à la retraite bénévole auprès de ceux qui ne peuvent s'offrir l'hôpital public, l'inventeur du tonneau à la française ou encore le peintre de la Joconde - sont les témoins de ce qui restera comme la plus grande aventure de la fin du millénaire : la naissance de la Chine moderne.

09/2013

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Littérature française

J'existe à peine

Alexandre Sénéchal est un forain, admirateur de Fregoli. Jusqu'à un tragique accident au cours d'une représentation, il recréait, avec sa troupe, des faits divers, sanglants et frappants de préférence, pour la plus grande satisfaction du public. Lâché par tous après le drame, il se réfugie dans son Nord natal, où il est attendu par Julius, le curé qui l'a pris sous son aile lorsqu'il était un môme maltraité par ses parents adoptifs – aujourd'hui décédés. De retour sur les lieux de son enfance, il est rattrapé par son passé. Julius lui annonce qu'il lui révélera l'identité de sa mère une fois montés les deux spectacles promis – notamment celui retraçant la visite d'Elizabeth II dans l'usine de Lainière sur le point de fermer. Il rencontre à cette occasion la belle Marion, héritière de la filature. Alex tombe immédiatement sous le charme, mais sait l'union impossible. Il se console avec Léonore, elle aussi, amochée par la vie. Pour l'aider à faire le deuil de son père, Alex décide de mettre en scène l'événement déclencheur du drame - un vol de liquidités dans le tramway. Ils découvrent montant leur production que l'accident était en réalité un complot… Parallèlement, Alex se décide enfin à rendre visite à sa mère, sans se douter des terribles révélations sur son adoption qui vont s'en suivre.   Affranchi des entraves du passé, Alex arrivera-t-il enfin à vivre sa propre vie et ne plus se cacher derrière les nombreux masques qu'il a jusqu'alors arborés ?   Michel Quint avec ses mots drus et drôles joue des niveaux de langues et des patois. Il laisse planer le danger sur son texte et fait surgir des histoires riches des couleurs et des saveurs du nord.

09/2014

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Histoire internationale

Colombier-le-Vieux : chemins sacrés et peintures rupestres

La commune de Colombier-le-Vieux illustre jusqu'à la caricature, l'inanité de la croyance selon laquelle le nord du département de l'Ardèche serait un désert archéologique. Car rien n'est plus contraire à la réalité. La présence prégnante de Bel, dieu celte du soleil, inaugure une quête exploratoire qui conduit à des chemins sacrés. Officiants et fidèles déambulaient en brandissant des pierres votives. Parmi les mégalithes, observatoires, dolmens et menhirs, ces derniers parfois géants, répondent à l'appel. Ils nous entraînent au fin fond de la préhistoire. En outre, alors que les anthropologues peinent à en reconstituer l'allure et le faciès, des portraits d'Hommes de Neandertal se trouvent pérennisés dans la pierre. Une éternité plus tard, il en est de même de Celtes. Des animaux marins tendent à montrer que ces nomades, habitués à l'errance, retournaient au pays natal situé sur les rives de l'Océan, et en revenaient. Animaux sauvages et domestiques animent aussi des fresques colorées. Plus surprenant encore, des animaux exotiques attestent de leur retour après la dernière glaciation. Enfin, des figures de marchands égyptiens et phéniciens renvoient aux textes de l'Antiquité, selon lesquels ils fréquentaient le couloir rhodanien. Illustré de magnifiques photographies, cet ouvrage est le quatrième d'une série consacrée aux trésors mégalithiques, dont l'originalité surprend. Explorateur, archéologue et historien, Bertrand Le Tourneau porte un regard neuf sur nos lointaines origines. Le tome 1 de sa Nouvelle Histoire des Celtes : de l'Altaï à l'Occident, des millénaires d'Histoire, en témoigne aussi : cette saga ne se réduit pas aux épisodes tardifs de l'âge du fer. Président de l'association Mémoire Vive, il se propose de faire connaître le patrimoine du pays compris entre le Doux et l'Eyrieux.

06/2014

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Littérature étrangère

Wave

"La mousse s'est transformée en vagues. Des vagues qui bondissaient par-dessus le récif, à l'autre bout de la plage. Ca n'était pas normal. La mer ne venait jamais aussi près. Les vagues ne se brisaient pas, elles ne s'affaissaient pas. Plus près. L'eau brune et grise. Brune ou grise. Des vagues par-dessus les conifères et qui se rapprochaient de notre chambre. Toutes ces vagues maintenant, chargeant, barattant. Soudain folles et furieuses. Soudain menaçantes." Le matin du 26 décembre 2004, un tsunami frappe l'Océan indien. Sonali Deraniyagala, en vacances au Sri Lanka, son pays natal, en réchappe miraculeusement. Mais, de sa famille, elle est la seule. La vague lui a pris ses parents, son mari et ses deux petits garçons. Wave raconte l'histoire de ce jour, où elle a tout perdu, et de tous ceux qui ont suivi. Les mois, les années lorsque l'insupportable déchirement du souvenir succède aux premiers moments d'horreur. La matière de ce livre, c'est la peine impalpable, indescriptible de la narratrice. Sonali Deraniyagala réussit un récit poétique, sans concession et incroyablement digne sur comment survivre à l'inimaginable. "Probablement l'un des ouvrages les plus émouvants écrits sur le deuil." The Guardian. "Je n'ai pas pleuré en lisant Wave. J'ai cru que mon coeur allait s'arrêter de battre... Un livre inoubliable, impitoyable mais également, comme par défi, inondé de lumière. Extraordinaire." The New York Times Book Review. "Inoubliable... C'est un miracle que Deraniyagala ait survécu. Le fait qu'elle ait pu écrire de tels mémoires, ramenant ceux qu'elle aime à la vie de telle sorte qu'on entend leur respiration à chaque page, est également un miracle." Vanity Fair.

08/2014

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BD tout public

Les Terrestres

Pour Raphaelle Macaron, l'effondrement, c'est soit de la science-fiction, soit ce que ses parents lui ont raconte ? de la guerre au Liban, son pays natal. Pour Noe ? l Mame`re, l'effondrement, ce sont les oiseaux qui ne chantent plus et le pe ? trole dont il faudra biento^t se passer. Pour les lecteurs de Pablo Servigne et autres chantres de la collapsologie, ce sont des the ? ories se ? rieuses qui incitent a` changer de vie maintenant, avant qu'il ne soit trop tard. Ensemble, le moustachu le plus ce ? le`bre de la galaxie verte et la jeune artiste prennent la route, a` la rencontre des e ? claireurs du monde d'apre`s. Installe ? s dans des oasis, ils ont fait du combat pour la plane`te un mode de vie. Raphaelle est sceptique face a` ces partisans du retour a` la terre que Noe ? l connai^t bien : "Vais-je assister a` la fin du monde ? " "La fin d'un monde", lui re ? pond celui qui, toute sa vie, a milite ? pour une e ? cologie humaniste. Illustratrice libanaise installe ? e a` Paris, elle signe avec Les Terrestres son premier album. Elle participe depuis des anne ? es au collectif Samandal qui a obtenu en 2019 a` Angoule^me le Fauve de la BD alternative. Elle collabore avec des institutions mondialement connues telles que le New York Times ou Amnesty International. Apre`s une carrie`re de journaliste de te ? le ? vision, il est surtout connu comme responsable politique (de ? pute ? -maire de Be`gles jusqu'en 2017 et candidat e ? cologiste ayant obtenu le meilleur score a` l'e ? lection pre ? sidentielle, en 2002). Retraite ? , il continue d'e^tre une voix e ? coute ? e parmi les de ? fenseurs de l'e ? cologie.

09/2020

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Littérature étrangère

Sincères condoléances

Alors qu'il regarde un reportage sur la guerre en Irak, Allan apprend la mort de son père, qu'il n'a pas revu depuis des années. Et pour cause. Dans ses romans et ses pièces à succès, l'écrivain qu'il est devenu n'a cessé d'instruire contre ce père honni un procès à charge. Feignant d'abord l'indifférence, il se décide à envoyer une couronne pour l'enterrement : touchée par son sommaire Sincères condoléances, sa mère l'appelle et obtient de lui qu'il revienne enfin la voir. Il convainc sa sœur Sanne, restée traumatisée par le cauchemar familial, de l'accompagner. Les voici en route vers le village du Sud Jütland, théâtre des secrets et des turpitudes de leur enfance. Il n'est pas certain, avec ce retour au pays natal, qu'Allan parvienne à tirer un trait sur son passé : rien de ce qu'il découvre n'est conforme à ses attentes. Sa mère, si douce et résignée, affiche un soulagement frisant l'indécence : elle n'a qu'une hâte, déménager dans une maison moderne et confortable, et brûler les affaires de son mari. Dans les papiers du vieux laitier, Allan retrouve toutes les coupures de presse le concernant. Son père l'aurait-il aimé ? Cet homme abominable, qui aurait perversement manipulé sa famille, aurait-il été lui-même une victime ? Et, au fond, de quoi est-il réellement mort ? Au fil d'une enquête où l'incrédulité rivalise avec la consternation, le burlesque des situations avec le désespoir, se dessine le portrait d'une femme qui figurerait en bonne place au panthéon des mères manipulatrices et dénaturées. Le ton est grinçant, l'intrigue palpitante, et le constat sur la perversité des familles sans appel.

03/2011

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Théâtre

Mehmet Ulusoy. Un théâtre interculturel

Mehmet Ulusov (1942-2005), acteur et metteur en scène turc, fonde en 1972, en France, le Théâtre de Liberté. Sa troupe multiculturelle, sans lieu fixe. crée des spectacles-montages. politiques et poétiques, qui frappent par leur nouveauté, leur audace et les pratiques interculturelles qu'ils développent, en combinant des éléments textuels, gestuels, plastiques et musicaux. Exilé, Mehmet. comme on l'appelait alors, s'est senti libre de jouer avec sa propre culture, à Paris comme plus tard à Fort-de-France, dans la rue comme dans la Cour d'honneur à Avignon. Travaillant avec des comédiens de diverses origines, il a fait interagir les différences. sans chercher à les faire fusionner. Il a ouvert sur la scène des lieux novateurs de collaboration et de contestation, des espaces hybrides. et a compris le métissage culturel comme une mosaïque de composantes. Avec des spectacles comme Le Nuage amoureux et Équateur funambule, on a pu associer son nom à celui de grands poètes du XXe siècle : Nâzim Hikmet et Aimé Césaire dont il a donné à voir les oeuvres (Paysages humains. Cahier d'un retour au pays natal), faisant " théâtre de tout " - des contes comme des discours. Mehmet Ulusoy a su combiner les acquis du grand théâtre européen (B Brecht. G Strehler, A Vitez...) et les trésors des formes du théâtre populaire turc qu'il a découvertes en Anatolie. projetant sur la scène une " étrangéisation festive ". Il a introduit sur le plateau des masques-assemblages, des objets bruts que le jeu de ses comédiens-narrateurs, libres et inventifs, détournait et métamorphosait en cascades. Ce livre, qui rassemble études et témoignages, revient sur cette expérience unique d'un théâtre engagé. plein de vitalité joyeuse, qui doit parler aux acteurs d'aujourd'hui.

05/2010

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Littérature française

Kayro Jacobi, juste avant l'oubli

Certes, Kayro avait peur d'être à son tour arrêté, dépossédé, chassé de son pays natal. Mais il n'avait rien abandonné de ses rêves, égoïstes et magnifiques, qui faisaient son tourment et, un jour possiblement, feraient sa gloire. Pouvait-il vivre sous un ciel étranger ? Pouvait-il créer dans une culture différente de la sienne ? Il ne le pouvait pas. Il aimait trop son pays, plus peut-être que ceux qui lui déniaient le droit d'y vivre. Il ne partirait pas. Il était d'une résistance peu ordinaire. Il trouverait le moyen de rester. Cette conviction se changeait en certitude. Il s'y accrochait comme à une ancre qui le maintiendrait en place, pendant longtemps... le temps qu'il faudrait pour faire au cinéma égyptien ce que les pyramides étaient aux siècles. Tout commence dans les studios de la Kayro Films, lorsque le producteur et réalisateur juif égyptien Kayro Jacobi s'alarme d'un article dénonçant l'omnipotence et la décadence des cinéastes " étrangers " dont les films pervertissent le véritable visage de l'Egypte. Nasser vient d'arriver au pouvoir. Les studios produisent toujours leurs flopées de comédies musicales et de mélodrames lascifs, libres un temps encore de toute censure puritaine. Le cinéma égyptien est alors le phare du cinéma oriental, sa Mecque, son Hollywood, et Kayro en est l'enfant chéri. Il est, à trente-cinq ans, le roi du cinéma populaire de son pays, reconnu par ses pairs, courtisé par les étoiles du grand écran, follement aimé des femmes et cible toute désignée de la presse xénophobe. Attaqué et humilié, Kayro le magnifique entre en résistance. Dans ce roman jubilatoire où culmine son art de la tragi-comédie, Paula Jacques ressuscite les riches heures du cinéma égyptien et poursuit son exploration de la comédie des passions humaines.

03/2010