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Architecture

Architecture française dans le monde. Edition bilingue français-anglais

Publié sous l'égide de l'association des Architectes français à l'export (AFEX), ce livre bilingue français-anglais donne à voir une quarantaine de réalisations dans le monde dont les architectes sont français. La sélection des oeuvres présentées provient du Grand Prix AFEX dont le jury distingue régulièrement une dizaine de réalisations (bâtiments ou ouvrages d'art). Publié sous l'égide de l'association des Architectes français à l'export (AFEX), ce livre bilingue français-anglais donne à voir une quarantaine de réalisations dans le monde dont les architectes sont français. Dans la lignée d'Ailleurs. Architectes français à l'export, paru en 2016 aux Editions de la Découverte, il tente d'apporter une réponse à la question : comment caractériser la culture architecturale française quand elle s'exprime ailleurs que dans l'Hexagone ? La sélection des oeuvres présentées provient du Grand Prix AFEX dont le jury distingue régulièrement une dizaine de réalisations (bâtiments ou ouvrages d'art) parmi lesquelles un Grand Prix et des Prix spéciaux. L'introduction met en avant quelques-unes des manières de construire spécifiques aux architectes français quand ils interviennent ailleurs que dans leurs pays d'origine. La sélection des Grands Prix 2018, 2020, 2021 et 2023 est ensuite présentée dans ce livre selon cinq chapitres : Afrique, Amériques, Asie, Chine et Europe. Jean Nouvel, Christian de Portzamparc et Marc Mimram ayant chacun reçu un Prix spécial du jury pour l'ensemble de leur oeuvre, leurs travaux font l'objet d'une présentation particulière. Le livre se termine par un panorama en images des actions de l'AFEX. Le chapitre consacré à l'Afrique s'ouvre sur le Musée dédié au grand couturier Yves Saint Laurent à Marrakech. Dans les Amériques, on découvre un immeuble de bureaux à Buenos Aires réalisé par l'équipe d'Architecture Studio. Viennent ensuite l'Asie et l'extraordinaire Louvre Abu Dhabi des Ateliers Jean Nouvel. Le chapitre sur la Chine présente l'étonnant centre culturel de Suzhou, enveloppé dans un ruban, construit par Christian de Portzamparc. L'Europe, enfin, met en exergue le pont sur le Danube de Marc Mimram. Le livre contient aussi des réalisations à toutes échelles, depuis un tout petit pavillon dans l'Arizona ou une chambre de paysage dans le désert du Néguev jusqu'à une tour à Beyrouth, en passant par un musée à Lhassa, un lycée à Rabat ou une gare TGV à Kenitra.

10/2023

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Littérature française

Fresque et Mosaïque

Au détour d'un des instantanés qui composent ce livre, l'auteur, citant Heine qui dépeignait ainsi Fourier, parle de sa "pauvreté providentielle" d'écrivain, qui, paradoxalement, "enrichit" sa vie, en lui permettant de ne pas manquer les fugitives années d'enfance de ses deux filles. Pourrait-on trouver un exemple plus concentré et plus éloquent de l'esprit de l'ouvrage de Xavier Bazot ?? Oui ? : à chaque page, voire à chaque phrase, tant son écriture ramassée, circulaire et comme lovée sur elle-même, réalise l'union de la partie et du tout, du transitoire et du durable. Visiblement réalisés sur une durée très longue, une vingtaine d'années, et autobiographiques, ces coups de sonde aléatoires auxquels la prose confère leur nécessité, restituent à des intervalles variables et sans respect de la chronologie la vie de famille de l'auteur, de sa compagne "Mina", d'"Armance" et de "Lamiel", dans un appartement d'un vieil immeuble parisien quasi abandonné. La venue au monde de l'aînée donne le point de départ, un déménagement forcé amène la fin. Entre ces deux pôles, Xavier Bazot aura eu le temps d'enregistrer les curiosités du devenir de ses filles, d'écorner quelques normes du fonctionnement familial, conjugal, amical et social, et d'épingler les paradoxes et les inconstances de certains "caractères", à commencer par le sien. Difficile de voir à quel point un voile de fiction brouille la réalité - qu'importe ?? Invention ou vécu, cette prose tendue, segmentée, minutieuse et parfois précieuse recrée son objet, évoquant une main délicate qui inspecte un tiroir recoin après recoin jusqu'à l'avoir vidé soigneusement, exhaustivement de son contenu. Scènes de la vie conjugale, tableaux parisiens, apophtegmes, anecdotes, historiettes, récits de rêves, dits d'enfants, autoportraits en écrivain : une seule et même voix, tendre quoiqu'en sourdine, distante mais jamais détachée, hautement individuelle donc intempestive, voire subversive, dépouillée de tout lieu commun, informe cette réjouissante variété d'observations. "Je suis capable de véritables élans du coeur, envers des personnes que je ne connais pas, avec lesquelles je vis dans une authentique fraternité, dont je me sens l'exact contemporain, tels Osamu Dazai, Jean Rhys, Robert Walser..." Avec ce livre, Xavier Bazot s'incarne lui aussi dans son écriture, et lui donne un sensible surcroît de présence.

08/2021

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Jardinage

L'humeur paysagère

Quatre-vingt-dix jardins visités ou revisités, à Paris et en Ile-de-France, précédés de la remémoration d'une douzaine de paysages fondateurs ! Ceux-ci formant comme un voyage dans le passé depuis les jardins potagers d'une enfance ballottée entre la ville et la Bretagne, jusqu'aux grands paysages de l'Himalaya et du Japon en passant par les jardins italiens. L'ensemble est très éclectique. Les divers genres de jardins conçus depuis la Renaissance s'y trouvent tous présents, dans un choix personnel mais permettant de dresser un panorama des styles comme des idées. On peut suivre, dans un va-et-vient constant entre des lieux d'époques différentes, la relation changeante des hommes à la nature, pendant un peu plus de cinq siècles. Des parcs de châteaux, "classiques" ou "paysagers", à Fontainebleau, Chantilly, Versailles, Meudon, Sceaux, Saint-Cloud, Bagatelle, Ferrières, Boulogne..., des lieux uniques laissés par des hommes uniques, Chateaubriand ou Albert Kahn..., arpentés ou associés à des hommes aussi divers que Louis Franchet d'Espèrey et Karl Marx, Ingmar Bergman et Gaspar David Friedrich, Casanova et Sacha Guitry, des parcs et squares de Paris créés au XIXe siècle et tout le bazar du XXe, élégants jardins des années trente et cités-jardins, potagers de banlieue et "espaces verts" de grands ensembles..., jusqu'aux territoires végétaux les plus actuels, friches et coulées vertes dans les interstices ou jardins "partagés" dans les dents creuses de la ville. Aujourd'hui, on jardine à tout va pour se rassurer face à l'angoisse écologique. On fait semblant de sauver la planète en cultivant des carottes au pied de son immeuble. On programme de grands parcs urbains pour essayer d'être ensemble malgré une société du chacun pour soi. On fabrique des zones "naturelles" pour préserver des essences ou faire des classes de biologie pour citoyens ignorants. Ca part dans tous les sens, toutes les fonctions, toutes les formes. On s'y perd à coup sûr en essayant de résumer les cent dernières années sous une étiquette, comme on avait pu le faire pour les siècles précédents. Mais en mélangeant les époques, on fait de belles promenades, le corps et l'esprit surpris sans cesse par le côtoiement de l'héritage et de l'inclassable, et par la possibilité de penser notre époque en pensant ce qu'on a sous les yeux, que le constat soit tour à tour celui de la jubilation ou de l'accablement.

01/2015

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Enseignement primaire

Histoires à écrire cycle 3. Une mystérieuse disparition : album + guide pédagogique cycle 3, avec 1 CD-ROM

Un album sans texte de la collection Histoires à écrire pour donner l'envie à vos élèves de cycle 3 d'écrire, de construire des récits et de devenir auteur. e de l'histoire... Une paisible retraitée rentre des courses. Dans son immeuble propret, tout est calme... jusqu'à ce qu'elle ouvre la porte de son appartement. Vitre brisée, taches de sang, mystérieuse disparition. Les évènements se précipitent. La police arrive sur les lieux. L'inspecteur mène l'enquête... Le titre "Une mystérieuse disparition cycle 3" a pour objectif d'accompagner les élèves et leur enseignant. e dans une aventure : écrire une histoire, avec plaisir et fierté partagés. Au cours de ce projet d'écriture, les élèves travailleront selon différentes modalités avec le support de fiches ressources (extraits de littérature jeunesse, cadres de réflexion pour la planification de l'histoire), de fiches outils (notions de grammaire et d'orthographe nécessaires, lexique complet de l'histoire), de fiches mémo et de fiches d'aide à l'écriture pour les élèves qui ont besoin d'être soutenus par l'apport d'un lexique restreint. L'oral aura toute sa place dans la planification, l'explicitation des stratégies d'écriture, mais aussi dans les retours sur l'écrit. La conception des séances et les propositions de correction visent l'efficacité, en conciliant progrès des élèves et temps de correction réaliste. L'accent est mis sur la vigilance orthographique dès le premier jet. La collaboration est centrale afin de faire de la classe une communauté d'auteurs, dans laquelle la critique constructive est encouragée pour progresser. La collection Histoires à écrire est conçue sur une idée originale d'Elsa Bouteville Matériel : Un album collectif de 32 pages grand format sans texte. Un guide pédagogique avec des exemples de productions et des fiches élèves. Des ressources numériques sur le CD-Rom, avec toutes les fiches et les pages de l'album à projeter ou à imprimer. Il est possible de saisir les textes des élèves sur les pages de l'album pour générer un album individuel ou collectif. Configurations requises PC : Windows 7, 8, 10 - Mac : IOS 10. 6, 10. 7, 10. 8, 10. 9, 10. 10, 10. 11, 10. 12, 10. 13, 10. 14 - Linux : Ubuntu 16. 04 - 64 bits Acrobat Reader - Internet Explorer, Firefox, Chrome, Safari, Opera toutes versions - Flash Player 11

05/2019

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Littérature française

Joyeux animaux de la misère Tome 1

"Une mégalopole intercontinentale et multiclimatique constituée de sept mégapoles dont l'une au moins est en guerre. Vaisseaux spatiaux, drones occupent l'espace céleste. En bas, animaux, monstres, fous de "dieu". En bordure d'un district "chaud" de l'une de ces sept mégapoles, de climat chaud, à proximité de grands ports et de grands chantiers, et dans un reste d'immeuble (rez-de-chaussée, escalier, deux étages), un bordel mené par un maître jeune qui l'a hérité de son père, et qui se pique. Trois putains y traitent un tout-venant de travailleurs - époux souvent trompés, pères prolifiques -, de fugitifs, d'échappés d'asiles, de meurtriers : deux mâles, un "père", son "fils", Rosario, une femelle en chambre à l'étage et qui ne sort jamais - un chien la garde. Les deux mâles sont renforcés, en cas d'affluence, d'un "appoint", époux abandonné avec enfants ; la femelle est le but sexuel mais il faut passer par l'un des mâles, le tarif comprend les deux prises. Vie domestique ordinaire dedans, et au dehors immédiat : toilette, à l'étage, des putains, leur exposition, en bas, à l'entrée contre le mur (la montre), prises disputées, conflit "père"/"fils", saillies de putains à putains d'autres bordels pour renouvellement des cheptels. Aventures extérieures, surtout pour Rosario dont la "mère" survit dans un abattage mi-urbain mi rustique, climat humide, très lointain dans la mégalopole. Il la visite à intervalles réguliers : le trajet d'aller, en camionnette ou fourgon locaux d'abord puis en bahut intercontinental, dure plus d'une journée, de nuit à nuit, la visite, quelques heures à l'aube, où, entre autres, la mère reprise le mowey, court vêtement, toujours redecousu, du "fils". La fiction avance sous forme de comédie, crue et enjouée, de dialogues, de jactances, de "direct" sur l'action en cours. J'ai écrit ce texte, de langue aisée, d'une seule traite et toutes affaires cessantes, comme exercice de détente dans le cours de la rédaction d'une ouvre plus longue, Géhenne, à paraître prochainement : son emportement, son allégresse se ressentent, je l'espère, de cette exclusive heureuse. Le monde qui s'y fait jour n'est ni à désirer ni à rejeter : il existe aussi, en morceaux séparés par la distance, dans l'humanité actuelle; et je ne suis ni le premier ni le dernier à vouloir et savoir tirer connaissance, beauté et bonté de ce qui peut nous paraître le plus sordide, voire le plus révoltant, à nous tels que nous sommes faits". Pierre Guyotat.

03/2014

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Jardinage

Terrasses. Un art de vivre en plein ciel

Cultiver son jardin dans le ciel de Paris ? Se baigner dans sa piscine en terrasse au cœur de la ville ? Dîner dans l'ombre des camélias à un battement d'ailes de Saint-Germain-des-Prés ? Ce rêve est pour certains une réalité quotidienne. Ces jardins cachés, ces salons de verdure, on les devine de la rue en apercevant sur le toit d'un immeuble le feuillage d'un érable ou l'éclatante floraison d'un rosier soustrait à sa campagne. Alexandra d'Arnoux et Bruno de Laubadère nous offrent le privilège d'entrer à leur suite dans ces appartements que prolongent de surprenantes coursives fleuries de glycines ou qui s'ouvrent par un escalier dérobé sur le vaste espace d'un toit transformé en potager. Souvent confiées à des paysagistes de renom, ces terrasses parmi les plus belles témoignent aussi d'une vraie capacité de métamorphose, qu'elles soient conçues selon l'esprit d'une déambulation à l'italienne ou offertes au génie d'un grand créateur. Sur de superbes photographies de Deidi von Schaewen, c'est un visage inconnu de la capitale qu'il nous est donné d'admirer. Les unes ressemblent à des ateliers d'artistes à ciel ouvert, les autres réservent de vastes espaces propices à la méditation, toutes offrent des points de vue étonnants sur la capitale. Chacun a pu découvrir un Paris différent lors des spectaculaires visites e la Tour Eiffel, de l'Arche de la Défense du Centre Pompidou, rien qui puisse cependant se comparer aux escales poétiques qu'offrent ces secrètes terrasses où la ville se met autrement en scène. Elles appartiennent à des personnalités connues telles que Christian Duc, Andrée Putman, Jean-Pierre Raynaud, Yves de la Tour d'Auvergne ou Maurice Rheims, elles sont confiées à des paysagistes renommés : Alain-Charles, Robert Bazelaire, Louis Benech, Pascal Cribier, Camille Muller, Russel Page, Olivia Putman, Alain Richert, Christiane Rivault, elles illustrent chacune à sa manière la fantaisie et l'ingéniosité qui permettent de hisser au sommet d'un toit l'arbre dont on disputera les fruits aux oiseaux, ou d'installer dans un coin d'ombre une jungle paisible où rien ne trouble le repos. Alexandra d'Arnoux et Bruno de Laubadère nous avaient ouvert dans un précédent livre les jardins secrets de Paris. Avec Deidi von Schaewen, ils nous convient ici à un véritable voyage dans l'étonnant monde suspendu des terrasses, les unes jouant les ponts de navires, les autres abritant une cabane dans leur nacelle, toutes protégeant jalousement leurs charmes.

05/2005

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Romans noirs

Ordinaire

Il n'y a pas de gens méchants, il n'y a que des gens malheureux... Hervé est un homme ordinaire. Un voisin banal. Un gentil mari sans histoires. Un retraité de soixante-trois ans qui, pour tuer l'ennui, épie les autres depuis sa fenêtre ou erre dans les rues tranquilles d'Alfortville avec son chien, Billy. Et passe peut-être une tête de temps en temps au Perroquet, le bistrot du coin. L'arrivée de nouveaux habitants dans l'immeuble en brise la douce monotonie. Ils sont jeunes, beaux, riches, avec de magnifiques enfants. Ils sont tout ce qu'Hervé n'est pas. Ils ont tout ce qu'il n'a plus. Si sa femme voit là une opportunité de se faire des amis, lui les déteste immédiatement. " Quand devient-on un monstre ? C'est quoi, un monstre ? " Quand on se pose ce genre de questions, c'est qu'il est déjà trop tard. Un premier roman noir magistral, qui brosse le portrait d'un homme ordinaire et de sa descente aux enfers. A propos de l'autrice Scénariste et réalisatrice au sein du duo "Najar & Perrot" , Audrey Najar développe plusieurs projets artistiques pour le théâtre. Elle est également journaliste. "On est tendu à rompre et l'on ne sera pas déçu. [... ] Audrey Najar sait installer un rythme et laisser monter l'angoisse". Libération "Un roman aussi réaliste que déstabilisant. " Cosmopolitan " Un premier roman coup de poing. " L'Obs " Audrey Najar met sa virtuosité de scénariste au service d'une intrigue aux rebondissements maîtrisés. " Les Echos " Dans cette microsociété que constitue une copropriété, Audrey Najar fait apparaître avec une force narrative singulière des personnages pétrifiés à jamais dans leur histoire, leur solitude, leur incapacité à s'assumer en tant qu'absents du collectif, et la souffrance qui en découle. " Livres Hebdo " Le texte est d'une grande puissance dramatique sans jamais forcer le trait. Les mots sont comptés, l'expression sobre, le regard à distance. Sa force vient de sa précision, celle de l'entomologiste qui observe à la loupe un fait divers ordinaire. Et l'érige en tragédie. " France Inter " Dans Ordinaire, la retraite sent le roussi. " Sud Ouest " Avec une tension croissante et palpable jusqu'à la dernière ligne, une écriture aussi percutante qu'harmonieuse et des personnages complexes et attachants, Audrey Najar signe un premier roman noir original et captivant, sur les blessures encore ouvertes et les frustrations trop longtemps contenues. " S le magazine de Sophie Davant, Héloïse Goy

01/2023

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Littérature érotique et sentim

Le Combat de Lily

Lily combat sans cesse pour vaincre les obstacles qui se dressent devant elle. Monsieur Léandre de la Villardière, la quarantaine, gentleman-farmer propriétaire d'un grand domaine où travaille Clémence, sa maman, s'éprend de Lily. Celle-ci, âgée alors de 21 ans, succombe à ses désirs. Eugène, le père de Lily, accusé de viol, est condamné à une lourde peine de prison. Coup de théâtre, un petit homme, surnommé Le Pépé, prétend être le coupable. Eugène rejette l'union hors norme de sa fille avec le " vieil homme ". Et pourtant, le mariage est célébré au Castel, magnifique demeure de Monsieur. Le jour J, Eugène tarde à arriver... Lily est très inquiète. Enfin, il arrive ! Au cours du festin, coup de Trafalgar, le père se tue et s'écroule aux pieds de sa fille chérie. Effondrée, elle rejette Léandre, le déteste et le hait de tout son coeur. Désespéré, Monsieur de la Villardière vend sa propriété et abandonne son village pour s'évader loin, très loin... en Patagonie, où il a l'immense joie de côtoyer le grand, le célèbre chanteur Florent Pagny. Lily, les mois passant, fait la connaissance d'Arthur, un beau et gentil garçon de 22 ans qui adoucit sa vie. C'est un coup de foudre réciproque et, très vite, ils se marient. Le bel Arthur, homme de coeur très généreux, propose à sa belle un " second " mariage à Las Vegas. Lily, enceinte de 7 mois, accouche dans l'avion au beau milieu de l'Atlantique ! Joie et déception... adieu Las Vegas ! Lily achève ses brillantes études et fait ses premiers pas en astronomie. Arthur, quant à lui, exerce la profession de pharmacien où il connaît des déboires à répétition. Un soir, Lily rentre à la maison, sa petite Clémentine sous le bras. Elle court, malgré la pluie qui tombe à torrents et le vent qui souffle en tempête. Elle franchit, toute triomphante, l'escalier de l'immeuble mais elle glisse et s'effondre. La petite Clémentine chute en cascades. La maman ensanglantée, effondrée et désespérée, gagne l'hôpital mais, ne supportant pas cet horrible malheur, elle ouvre une fenêtre du cinquième étage et... Arthur, bouleversé, anéanti, devant l'ampleur du drame, est interné en psychiatrie. En dépit de soins assidus, il ne recouvre pas la mémoire : le passé, tout le passé, il ne connaît plus, plus du tout. Et pourtant, il fera une rencontre surprenante, celle de son infirmière, une magnifique Irlandaise prénommée Laura. Et la vie continue...

09/2020

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Littérature française

Le couvre-feu d'octobre

Judith et Octavio habitent le même immeuble d’un quartier populaire d’Oran. Après son bac, l’été 1955, Octavio part en Métropole suivre des études à la Sorbonne, laissant son amoureuse. Il découvre alors Paris où il fait la connaissance de Denis, un étudiant communiste qui devient un ami ambigu et lui montre un aspect trouble du PC. L’été suivant, Octavio ne rentre pas pour les vacances et Judith déçue se laisse séduire par le grand frère d’Octavio, un jeune flic. Quelques mois après, le policier est muté en Métropole, à la Goutte d’Or. De son côté Octavio rencontre deux membres du FLN : le « Dentiste » et Nordine. Le « Dentiste » est un médecin français, idéologue léniniste radical, froid et partisan de la terreur. Nordine est un jeune ouvrier avec lequel il se lie d’amitié. Le « Dentiste » remarque une grosseur sur le cou d’Octavio et lui conseille de consulter, mais Octavio ne l’écoute pas. L’été 57, alors qu’Octavio est appelé sous les drapeaux, Nordine le cache dans le bidonville de Nanterre. Tandis que son engagement est de plus en plus actif au sein du FLN, il découvre ce microcosme où règne une violence permanente et note l’ambiguïté des Algériens dans cette guerre. En décembre 1960, rattrapé par la maladie et assailli par les doutes, il trahit ses camarades, et se réfugie chez son frère et la femme qui fut son amour d’enfance : Judith. Le frère est souvent absent, occupé par la répression et les ratonnades. Judith et Octavio sont souvent seuls avec Frank, le fils de Judith. Les souvenirs et les désirs non réalisés constituent vite un poids dans leur relation. La nuit du 17 octobre 1961, alors que le grand frère participe à la répression sanglante d’une manifestation d’Algériens, Judith et Octavio se donnent enfin l’un à l’autre. Une courte période d’idylle clandestine accompagne la renaissance d’Octavio avant que celui-ci apprenne qu’il est condamné. Ce texte est celui qu’il laisse avant de mourir. Le couvre-feu d’octobre est un roman prodigieux, puissant, captivant. Il est construit autour d’une tragédie : un amour impossible entre Octavio et Judith, doublée d’un lutte fratricide entre Octavio et son grand frère. Le fond historique sur lequel se déploie l’histoire de ces trois héros révèle un aspect assez méconnu de la guerre d’Algérie, qui ne fut pas seulement algérienne, mais aussi française, se déroulant simultanément sur le territoire métropolitain. Passionnant, lyrique, envoûtant, le premier roman de ce jeune écrivain est un événement.

08/2012

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Récits de voyage

En descendant les fleuves. Carnets de l'Extrême-Orient russe [EDITION EN GROS CARACTERES

"Le voyage que nous avons effectué pendant l'été 2010 vers l'Extrême-Orient de la Russie répondait à un vieux désir que nous avions l'un et l'autre. Hormis l'attrait que nous éprouvions depuis longtemps pour cette région du monde, à chacun de nous avaient été vantées la sauvagerie et la beauté des paysages autour de l'immense fleuve Lena, qu'il était possible de descendre depuis la ville de Iakoutsk jusqu'à son embouchure dans l'océan Glacial Arctique, bien au nord du cercle polaire. Ce livre est la relation de ce périple. Il débute par l'arrivée à Iakoutsk, la plus grande ville au monde bâtie sur permafrost, et dont les immeubles reposent sur pilotis. Puis la descente du fleuve Lena, qu'aucun pont ne traverse, et dont le lit s'étend parfois sur des dizaines de kilomètres. Les haltes dans des villages abandonnés du monde. Les lectures sur le pont au soleil de minuit. Le débarquement dans l'incroyable ville de Tiksi, sépulcrale, sinistrée, post-soviétique, sur les bords de l'océan Glacial Arctique - Tiksi, interdite aux étrangers jusqu'à la fin de l'URSS. Nos premiers pas dans la toundra. Le retour sur Iakoutsk dans un coucou bringuebalant. Le départ vers Khabarovsk, bien plus au sud, sur le fleuve Amour, juste en face de la Chine. Une journée à Birobidjan, première république juive créée par Staline en 1929, où le yiddish est une des deux langues officielles. Et enfin Vladivostok, au bord du Pacifique, à deux pas de la Corée du Nord, de la Chine et du Japon, Vladivostok-la-grise, dont le nom fait rêver, mais dont l'urbanisme chaotique et l'omniprésence des véhicules à moteur masque parfois la beauté. Que ce soit par la rudesse de leur approche ou par la réalité brute dont ils témoignaient, ces lieux, tout sauf touristiques, ont été un moteur d'écriture puissant. Très vite il nous est apparu essentiel de ne pas composer un livre à deux voix, mais uniquement à deux mains : les textes ont été composés soit par l'un, soit par l'autre, soit par les deux, avec dans ce cas insertion de passages de l'un au milieu du texte de l'autre. Par ailleurs, la voix narrative est toujours la même : un "je" qui recoupe parfois la réalité d'un de nous, parfois celle des deux - un "je" muni de quatre jambes, quatre yeux et quatre oreilles, une chambre d'écho démultipliée". Christian Garcin et Eric Faye Biographie de l'auteur Eric Faye est l'auteur, chez Stock, de romans et de récits de voyage, dont Mes trains de nuit (2005), L'homme sans empreintes (2008), Nagasaki (2010, Grand prix du Roman de l'Académie française) et, chez José Corti, du recueil de récits Je suis le gardien du phare, prix des Deux-Magots en 1998. Christian Garcin est l'auteur de nombreux ouvrages (romans, nouvelles, essais, carnets de voyage...), parmi lesquels Le vol du pigeon voyageur (Gallimard, 2000), La piste mongole (Verdier, 2009) et Des femmes disparaissent (Verdier, 2011).

04/2012

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Poésie

A la source du vivre et du voir. Suivi de Le cinquième livre des macchabées

Plus qu'une autobiographie, ce livre central dans l'oeuvre de Charles Reznikoff est un art poétique. Il y a là une forme de résurgence, ou de permanence de la vie naturelle, une capacité d'émerveillement intacte quoique jamais naïve, presque une innocence dans le regard posé sur la ville. Reznikoff arpente les rues de New York avec le passé en écho, en observateur de cette civilisation nouvelle, effervescente, bâtie sur le souvenir ou le mythe lointain des légendes disparues : aussi bien grecques qu'hébraïques. Cette superposition de la réalité et de la fable donne son épaisseur au poème, qui transcende la réalité sans pourtant jamais s'écarter du réalisme le plus simple, le plus proche. Car ce sont les êtres les plus familiers qui peuplent ces pages, des concierges, des serveurs, des mendiants, des blanchisseurs, tous ceux qui ont un travail - ou une vie - visible à même la rue. Petites scènes de discordes, de discrètes complicités, une famille modeste revenant de la plage, l'histoire d'une lettre d'amour, une dispute conjugale, un mari ivre, des empoignades dans le métro, des infirmières qui sortent du travail au petit matin : nous lisons la chronique d'une époque de crise économique, de migration, de précarité, d'emplois mal payés, de racisme et de ghettos. Et dans ce processus tumultueux et naturel se construit l'image d'un pays, avec des hommes venus de Russie, d'Italie, d'Irlande ou de Hongrie, au milieu des voitures, trams, charrettes à bras, des camions et des chevaux, au fond des quincailleries et des épiceries ouvertes la nuit. L'identité est une chose poreuse et souvent éclatée, qui se définit de façon collective, dans la confrontation d'altérités vivant dans le même espace humain. C'est un livre qui avance vers le passé, et après avoir traversé de son regard d'adulte ce creuset vivant, Reznikoff en vient à se raconter lui-même. L'enfance de quartier en quartier, de Brownsville le ghetto juif, puis Harlem, et enfin Brooklyn à mesure de la modeste ascension sociale des parents. Une croissance dans un univers désordonné, chaotique, coloré, sale et bruyant, fait de solitude, de découvertes, mais aussi de violences antisémites. Les premières lectures à la bibliothèque publique, les camaraderies houleuses, les persécutions enfantines, les vieux immeubles sombres, la vie des grands-parents en Russie, la sagesse juive et les sermons, les études de droit qui auront un impact si important par la suite, la découverte de l'écriture, de la poésie jusqu'à cette décision d'en faire sa vie. Et soudain on oublie qu'on lit un livre, on finit par voir la vie véritable par les yeux d'un petit enfant juif dans les rues de New-York en 1915, dans une intrication totale des souvenirs et du présent. Une vie, unique et ordinaire, déracinée sans cesse, qui a trouvé à croître avec des racines mobiles et a fini par trouver sa liberté dans cette mobilité. Livre en forme de vie, livre qui donne ce sentiment étrange de gagner un ami, et d'assister, dans les dernières pages, après tout et non avant tout, à la naissance d'un poète.

03/2021

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Littérature érotique et sentim

A bout de souffle Tome 3 : Capturée

Un troisième tome pour A bout de souffle : toujours aussi dangereux et charnel " Réfléchis bien, princesse. Car une fois que je t'aurai prise, tu m'appartiendras. Corps et âme. Tout m'appartiendra et je ferai de toi ce que je veux, où je veux, quand je veux. " Silas a été façonné par les blessures de son enfance qui ont fait de lui un homme intransigeant et parfois même dangereux. Il ne fait confiance à personne et s'impose une vie solitaire, convaincu qu'aucune femme ne pourra s'accommoder de son besoin de tout contrôler. Mais le jour où il croise une charmante violoniste dans son immeuble, sa vie bascule. Hayley a tout sacrifié pour exaucer la dernière volonté de son père : intégrer le prestigieux conservatoire de musique de New York. Mais même en multipliant les petits boulots, les loyers new-yorkais ne sont pas à sa portée. Alors qu'elle est sur le point de céder au découragement, Silas décide de la prendre sous son aile. Il est séduit par sa beauté autant que par sa sensibilité, mais pour rien au monde, il ne doit succomber à la tentation... " Maya Banks m'en a fait voir de toutes les couleurs ! Quand ça commence à chauffer, on a déjà le sang en ébullition. Vivement la suite ! " USA Today " Si vous n'avez pas encore découvert cette série, foncez ! Elle est absolument géniale ! " Jaci Burton "A vous faire frémir d'impatience... Ses personnages sont la preuve de la force de l'esprit, et du pouvoir qu'a l'amour de guérir même les blessures les plus profondes". Linda Howard " Un livre qu'on dévore jusqu'à la dernière page. "The Road to Romance "Tout livre de Maya Banks vaut la peine d'être lu". Once Upon a Twilight "Ce roman m'a saisie dès la première page et a refusé de me lâcher jusqu'au dernier mot". Joyfully Reviewed "Assez chaud pour faire transpirer même la plus froide des lectrices". Fresh Fiction "Le sexe est follement torride". Scandalicious Book Reviews "Une lecture vivement recommandée". Fallen Angel Reviews "Un livre excellent qu'on dévore jusqu'au bout". The Road to Romance Mot de l'éditeur : Maya Banks récidive en offrant une troisième histoire à A bout de souffle. Evangeline et Drake laissent la place à Hayley, une jeune femme sans le sou mais déterminée à vivre sa passion pour la musique, et Silas, le frère de Drake, nouveau personnage masculin puissant et protecteur qui cache une part d'ombre. Un vent de fraîcheur souffle sur l'histoire, sans laisser de côté les accents torrides des premiers tomes. Dangereux et violemment sensuel.

11/2019

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Littérature française

Un long voyage ou l'empreinte d'une vie Tome 12 : Mort de Louise

UN LONG VOYAGE ou L'empreinte d'une vie est le parcours d'un homme, Louis Bienvenu, qui naît avec le siècle (le 20e) et meurt avec lui. Cet homme n'a jamais attiré l'attention publique sur lui, ni réalisé aucun exploit susceptible de lui valoir la manchette des journaux. Et pourtant ce voyage, tant vers les autres qu'au bout de lui-même, est plus long et plus riche que celui accompli par la plupart de ses contemporains. La soif de ressentir et de comprendre, l'élan vers la poésie et la beauté sous toutes ses formes, et la quête de l'Amour avec un grand A, le filial d'abord, puis celui de l'autre sexe, en sont les fils conducteurs. Les six femmes qu'il a aimées, à commencer par Germaine, sa mère, ponctuent justement les six Epoques chronologiques de cette vaste fresque. Au début de ce 12e tome, fin de la troisième Epoque, les Bienvenu s'émerveillent des commodités de leur nouvel appartement, au 1er étage d'un immeuble bourgeois de la rue de la Py - toujours dans le 20e. Cette promotion sociale va de pair avec les activités politiques de Louis à la SFIO, puis chez les néo-socialistes. Mais, patatras ! il abandonne tout à la suite de son échec à l'élection au Comité central. Il se tourne alors vers Le Midi à Paris, et prend en main son organe mensuel. Mais là encore, constatant qu'un de ses articles a été censuré, il en claque bientôt la porte. Un soir, le couple a la surprise d'une visite impromptue du beau Raymond, cousin de Riffet, qu'ils avaient connu au chef-lieu lors d'une excursion commune à bicyclette. Garçon alors timoré, ce Raymond s'est métamorphosé en un fier et superbe militaire, affecté sur la ligne Maginot. Peu après, Louise, rompant avec ses habitudes, se met à rentrer tard le soir, éveillant les premiers soupçons de Louis. Jusqu'à l'épisode d'une étrange carte postale envoyée par Raymond, qui le pousse à demander à Louise de jurer solennellement de sa fidélité sur sa tête. Elle ne peut s'y résoudre, signant ainsi l'aveu implicite de sa faute. Blessé au plus profond, Louis se réfugie dans la froideur et le silence. Mais sa vindicte s'évanouit quand Louise développe soudainement une grosseur inquiétante au-dessous du genou, stigmate probable d'une ma-ladie coloniale. Commencera alors pour Louis et, dans une moindre mesure, pour sa belle-famille Doller, une lente descente aux enfers qui, d'hôpitaux en hôpitaux, se terminera par la mort de Louise quelques mois plus tard, à l'aube de la seconde guerre mondiale.

02/2018

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Mémoire

Mémoire, vous avez le pouvoir !

Développer sa mémoire, la stimuler, l'entretenir et utiliser tout le potentiel de notre cerveau : c'est ce que propose cet ouvrage mené par un duo de choc, Michel Cymes et Fabien Olicard. Car comme on dit deux cerveaux valent mieux qu'un. Fabien Olicard : Michel, si je te demande combien font 7 x 7 ou 12 x 11. Tu connais forcément la bonne réponse ? Michel Cymes : Ben oui Fabien, 49 et 132. Tu sais, je m'en suis farci des maths à l'école et pas que des tables de multiplication, et je m'en sers régulièrement comme tout le monde. F. O. : Si je te demande maintenant de retenir un code qui n'est ni celui de ta carte bleue ni l'accès à ton immeuble. Disons 7698 ? Moins évident non ? M. C. : Dans ce cas, je vais faire appel à une phrase qui va se référer à mon univers mental pour m'en souvenir. Par exemple, 76 m'évoque le match du Bayern de Munich contre l'A. S. Saint-Etienne à Glasgow en 1976 (tu n'étais même pas né ! ). Quant à 98, cela me rappelle... F. O. : ... la première Coupe du Monde remportée par les Bleus ? M. C. : Bingo ! Et un code de plus dans la mémoire ! F. O. : Et il y a encore de la place... M. C. : Surtout chez moi (je rigole ! ). F. O. : Eh non Michel, pas que, on a tous une extraordinaire capacité de stockage et de tri grâce à notre mémoire... ... Oui, notre mémoire n'a rien à envier aux plus performants disques durs pouvant exister. Le hic ? Nous ne savons pas toujours exploiter cet énorme potentiel... Et pourtant, que vous soyez encore en étude, dans la vie active, que votre charge mentale personnelle déborde ou que simplement vous preniez un peu d'âge, vous avez forcément à gagner en comprenant mieux vos capacités parfois cachées ! Dans cet ouvrage inédit écrit à quatre mains, Michel Cymes et Fabien Olicard nous livrent toutes les clés pour comprendre le fonctionnement de nos différentes mémoires (il n'y en pas qu'une ! ) et apprendre à utiliser, stimuler et entretenir cette belle mécanique pour en faire notre meilleure alliée. De la bonne hygiène de vie pour chouchouter ses neurones (moins de stress, une alimentation cerveau-friendly, de l'activité physique, des relations sociales...) aux techniques de mémorisation simples et efficaces (faire appel à son palais mental, créer des associations ou sa table de rappel...), les pouvoirs extraordinaires de la mémoire sont à la portée de tous. Sommaire express Ma petite fabrique à souvenirs : la mémoire, comment ça marche ; les différents types de mémoire... Fini, les oublis : le mécanisme de l'oubli ; le " capital mémoire " ; comment travailler sa mémoire Une mémoire en bonne santé : la bonne hygiène de vie (sommeil, sport, vie sociale et alimentation...) ; les ennemis de la mémoire (stress, tabac...) ; le point sur les pathologies de la mémoire...

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Littérature étrangère

Et les hippopotames ont bouilli vifs dans leurs piscines

Manhattan, été 1944. Autour de Will, la trentaine, serveur dans un bar, et de Mike, 19 ans, les deux narrateurs du roman, gravite toute une constellation d’amis sans le sou, qui errent dans la chaleur de la ville et font le va-et-vient incessant entre les appartements des uns et des autres, où s’improvisent des soirées improbables. Parmi eux il y a surtout Phil, un gamin de 17 ans à la beauté insolente, qui essaie désespérément d’échapper aux assiduités de Ramsay Allen, dit Al, la quarantaine un peu pathétique, éperdument amoureux de lui depuis ses 13 ans. Partout où va Phil, Al le suit comme son ombre, jamais découragé par les refus du garçon. Pour lui échapper, et par goût de l’aventure, Phil accepte la proposition de son ami Mike : s’embarquer, dès que possible, sur un navire de la marine marchande. L’objectif est d’arriver en France, et de filer vers Paris, la ville des poètes et des artistes qui aura sûrement été libérée d’ici là. Mais le départ tant attendu est chaque jour reporté pour des retards et tracasseries administratives ; et le roman suit la longue attente des deux garçons, leurs errances nocturnes toujours renouvelées, et la tension qui monte avec Al, constamment pendu aux basques de Phil. Alors qu’ils ont un jour enfin trouvé un bateau, ils en sont congédiés au dernier moment. Dépités, ils retrouvent la terre ferme, mais, au petit matin, Phil est introuvable. Il raconte alors à Will puis à Mike que, la veille au soir, excédé par l’insistance d’Al, dans un accès de folie, il l’a tué d’un coup de hachette, avant de jeter son corps au bas d’un immeuble. Le roman se conclut sur la dernière beuverie de Mike et de Phil, qui s’apprête à solliciter l’aide de son oncle haut placé, pour qu’il l’aide à échapper à la justice. Et les hippopotames ont bouilli vifs dans leurs piscines est le premier roman de William Burroughs et Jack Kerouac. Ecrit en collaboration, il se base sur l’histoire vraie d’un de leurs jeunes amis qui, comme Phil, a tué son prétendant. Kerouac et Burroughs, dans la peau de leurs avatars Will Dennison et Mike Ryko, semblent y peaufiner chacun leur style, leur ton, leurs thèmes de prédilection. Burroughs en figure paternelle désabusée, s’occupant de ces jeunes gens irresponsables tout en s’adonnant à ses penchants pour la morphine, Kerouac en jeune homme épris d’aventure, au style faussement familier, en réalité très précis, très écrit. Le charme du roman tient surtout à l’atmosphère légère et grave à la fois de ce New York de l’été 44, peuplé de marins, de soldats en transit, de jeunes gens désoeuvrés, où le temps est suspendu à la fin de la guerre. Dans ces personnages encore indéterminés, animés du désir vague de faire quelque chose, s’embarquer dans une aventure ou écrire un livre – dans ce goût des beuveries et de la marginalité, on retrouve la matrice des oeuvres des deux romanciers de la Beat Generation. Il s’agit d’un document passionnant, qui montre deux écrivains en devenir et évoque un entre-deux qui est à la fois la fin d’un monde et le début d’un autre.

05/2012

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Divers

Le grand vivier. Journal, récolte 2020-2021

La multitude invisible sépare les êtres, restitue chacun à sa réclusion. Jean-Louis Giovannoni travaille depuis toujours sur cette notion de séparation et de réclusion, qui trouve dans ce journal, débuté au printemps 2020, un ancrage dans le réel. Comme si la réalité soudaine à laquelle le monde se trouvait confronté s'ajustait au monde littéraire de Giovannoni. Un journal, mais un journal fragmentaire, morcelé, d'abord tenu au cours des longues journées de confinement, puis continué pendant plus d'un an. Giovannoni depuis toujours essaie l'espace comme on essaie un vêtement. Est-il à la bonne mesure ? Est-on trop serré dedans ? Quelle est notre aisance, notre liberté de mouvement ? Il touche les murs, le plafond, arpente les couloirs en boucle, sort sur son balcon. Petit à petit naît le besoin de repousser l'espace, d'agrandir les murs, il regarde les photographies qui deviennent plus grandes que la réalité, les meubles immobiles, les fantômes qui peuplent les appartements : la vie se renverse, "je ne fais que déplacer de l'immobile en moi" dit-il. Il se met à parler aux objets devenus les seuls compagnons. Il parle même aux pierres, les écoute respirer. Il parle à ses vêtements, il s'installe dans sa penderie. Il parle aux portes qu'il n'ose pas toucher. Bruit de fond de la télévision, ou de pas dans l'immeuble, murmures, légers mouvements de rideaux : chaque son semble s'amplifier à l'oreille alerte, attentive, en attente. A l'écoute des voix du monde qui donnent des nouvelles du large et de la mer qui se déplace dans l'imagination. Il reste de longs moments devant le paysage statique de la rue, à attendre "la compagnie des oiseaux" . Il regarde ce qui change, ce qui se déplace, ce qui disparaît. Il compte les morts. Jour après jour, la ville s'efface à force de ne plus être visible, rue après rue, quartier après quartier. Tout disparaît dans notre dos. Le Grand vivier est le livre de l'air qui circule entre les hommes et les choses arrêtées, et Giovannoni dépeint une humanité prise dans la résine comme les insectes, alors que partout le printemps pousse sa germination. "Peut-être y a-t-il dans l'air des frontières à ne pas dépasser" , dans cette vie entourée de monstres invisibles qui nous dévorent et de fantômes qui nous habitent, brutalement confrontés à notre intériorité, à la porosité de notre corps aux infections, aux maladies qui pullulent et prolifèrent en nous : humanité consommable abandonnée à la voracité de l'invisible. Et quand à nouveau sortir devient possible, que l'on redécouvre la rue, que l'on repousse la limite des quartiers, que l'on retrouve la parole, on retrouve aussi un monde qui s'était habitué à notre absence. Qu'est-ce qui circule dans un monde débarrassé des hommes ? L'air, l'espace laissé vacant, mais l'espace sans hommes n'est pas vide pour autant. Dans l'intervalle on a diminué, on a perdu de soi, on ne sait pas bien quoi. On a beau retrouver l'extérieur, "si on sort, on ne sort pas de soi" . La pandémie est un monde giovannonesque, qui révèle et rassemble toutes les obsessions que l'auteur creuse depuis Les mots sont des vêtements endormis (1983) jusqu'à Sous le seuil (2016) - le rapport à l'espace, le virus incontrôlable des mots, les germinations, les vies exogènes qui grouillent en soi, l'impossibilité de sortir de ses pas. Le Grand vivier est un livre qui se referme comme un requiem, dans un éternel adieu aux morts qu'on ne finit jamais de quitter : "le monde est vide" sans les fantômes.

04/2023

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Manga

Pack Boy's Love n° 34. Avec 5 mangas

Ce pack manga contient : Landlord and Prince (162 pages - Volume : One Shot) : Le propriétaire d'un petit immeuble est bien embêté.Noboru (sans emploi), le gigolo d'une des locataires qui s'est enfuie sans payer ses loyers, a décidé de s'installer dans cet appartement à présent vacant. Voyant qu'il n'a même pas de quoi se nourrir, le maître des lieux décide de lui donner à manger, ce qui lui attire les faveurs du jeune squatteur. Aussi étrange que cela puisse paraître, il n'a pas détesté le baiser que ce dernier lui a donné en guise de remerciements, et il est même allé jusqu'à prendre sa défense alors qu'il était accusé à tort par une voisine. S'il fait tout cela, c'est uniquement car il n'aime pas s'attirer des ennuis inutilement... mais alors, quel est donc ce sentiment ? The bitch cat can't stand curiosity (180 pages - Volume : One Shot) : "Le sexe, c'est du plaisir, mais aussi du profit ! "Kyôsuke, KYO de son nom de scène, est un mannequin à succès qui n'a aucun scrupule à coucher avec ses supérieurs pour obtenir des offres de travail. Un jour, il se fait surprendre en plein acte par un inconnu, et lui propose son corps en échange de son silence, bien décidé à ne plus le revoir ensuite , mais Fujishima, le bel inconnu, a l'air d'avoir une autre idée en tête...Les deux hommes entament une relation physique qui exaspère Kyôsuke tout autant qu'elle le satisfait, mais lorsqu'il est engagé pour un travail et qu'il y retrouve l'homme qui a brisé sa vie, tous ses soucis passent subitement au second plan... Entre problèmes de coeur et vie professionnelle compliquée, Kyôsuke n'a pas fini d'en voir de toutes les couleurs ! Let's pray with the priest (176 pages - Volume : 3 / 6) : Yûji, cadet d'une famille de moines et idole du quartier commerçant, sort en réalité avec Saburô-kun, le troisième fils du marchand de Tofu. Alors que nos deux tourtereaux ne sont toujours pas passés à l'acte, l'association des jeunes du quartier organise son traditionnel voyage. Les choses risquent de très vite s'enflammer à l'auberge ! D'un autre côté, Yocchan et Kenji, le frère de Yûji, en sont restés à leur seul et unique baiser. Comment vont évoluer les choses pour ce couple hors du commun ! ? Greatest Common Denominator (192 pages - Volume : One Shot) : Si ça continue, je serai puceau toute ma vie ! Tacchan est intelligent, il est bon en sport, il est beau, il est classe, et c'est mon petit ami. Hier, quand je suis allé chez lui, on a dîné ensemble, on a pris un bain, et on a fait l'amour... Mais je n'ai pas pu m'empêcher de vouloir le faire au moins trois fois, et maintenant, Tacchan est en colère contre moi ! Mais moi, si on ne le fait pas au moins trois fois, je ne suis pas satisfait !! Après Flower And Bunny, retrouvez Chiaki Kashima dans un nouveau manga drôle et attendrissant ! The Falcon hides his love (178 pages - Volume : One Shot) : D'un côté, Takumi, look effrayant, fort en bagarre, respecté par ses cadets, mais en fait sensible au point de pleurer à la moindre occasion , de l'autre, Natsuki, le "protecteur" attitré de Takumi, toujours là pour l'empêcher de se jeter dans les ennuis.Les deux garçons sont amis d'enfance, et Natsuki est amoureux de Takumi depuis qu'il lui est venu en aide lorsqu'ils étaient petits. Il n'a bien sûr pas l'intention de lui révéler ses sentiments, mais par un étrange concours de circonstances, il se retrouve à voler le premier baiser de Takumi ! Et lorsque l'innocent Takumi, au courant de ses sentiments, lui demande en public de sortir avec lui, son étonnement ne connaît plus de bornes...!

12/2015

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Non classé

Le Trombinoscope Audasud. Volume 1, juillet 2022, 20 Trombinoscopies

VOICI ESQUISSES EN UN PREMIER VOLUME vingt portraits jubilatoires de personnalités disparues. La plupart sont issues de la culture : poètes, musiciens, artistes, cinéastes, comédiens, architectes... D'autres viennent de la sphère politique, scientifique ou sportive. Elles ont en partage d'être nées à Sète ou adoptées par les Sétoises et les Sétois. Certaines ont connu une influence ou une gloire éphémère, d'autres jouissent d'une éternelle popularité. Elles reposent pour la plupart à Sète, au cimetière Marin ou au cimetière Le Py. Leurs lieux de résidence posthume sont précisés en fin d'ouvrage. Ce premier aréopage répond, page après page, à une volonté éditoriale : opérer une trombinoscopie au plus profond du sujet en entremêlant avec le moins de verbosité possible le bien-sondé et la parodie. Il s'agissait de ne pas éloigner, par de vaines circonlocutions, nos lecteurs d'une vérité reposant sur des faits vérifiables auprès de gardiennes d'immeuble dignes de cette noble tâche, et de ne pas être accusés d'entrevoir ces honorables figures par le petit bout de la nécrolorgnette. De Simone Annibal, chanteuse de music-hall, à Agnès Varda, photographe, cinéaste, féministe et plasticienne, aucune de ces trombines ne peut s'appréhender sans l'ébauche d'un décor qui lui est propre. L'époque, dans laquelle elle évolua et fit valoir ses talents, doit nous être présente à l'esprit afin d'annihiler toute désir de lui crêper le chignon. Ainsi, l'Homo sapiens de la grotte Chauvet, plus communément appelé homme moderne par les primatologues pour une qualité qui le distinguait : pour faire découvrir ses oeuvres à sa concubine, il l'empoignait par les cheveux et la tirait jusqu'aux cimaises fraîchement décorées. Il faut imaginer que cette charmante image d'Epinal ancrée dans notre imaginaire - c'est après tout son rôle - nous vient d'une époque relativement récente, où le phallocrate le disputait au misogyne. Cette discorde a depuis cessé, dès lors que notre homme moderne s'est vu mettre de l'eau dans son patchouli. "La culture locale ne favorisait pas la gent féminine" , m'écrivait un ancien maire à la manière d'un euphémisme, lorsque je lui demandai s'il avait en mémoire une Sétoise anonyme qui mériterait de figurer au Trombinoscope. Par parenthèse, trois siècles et demi après sa naissance, nous attendons que Sète élise une maire, qu'elle se nomme Elise ou Lucette, peu importe. Notre ville a élu, depuis 1685, 110 fils d'Adam, une liste qui fait écho au palmarès du tournoi de la Saint-Louis, depuis son origine en 1846. Nulle épouse, concubine, maîtresse, frangine, mère, belle-mère, grand-mère ou veuve ne semble à ce jour souffrir d'assez de vices et de verrues sur sa profession de foi pour conduire une municipalité singulièrement mâle-faisante. Leurs pieds plantés sur la tintaine publique, leurs bras empoignant la lance de l'ambition et le pavois des quolibets sont pourtant aussi fermes que ceux qui firent la réputation du jouteur Louis Vaillé. Fermons la parenthèse. C'est malgré tout sans avoir graissé la patte du fossoyeur de l'Histoire que nous sommes parvenu à déterrer une poignée de filles d'Eve dignes d'éloges. Que nos lectrices et nos lecteurs, dans un but légitime de parité, n'hésitent pas à nous faire parvenir leurs propres choix, en ayant à l'esprit qu'une épouse et mère modèle ou un cordon bleu ne saurait être suffisant pour la voir figurer dans un prochain volume du Trombinoscope. Enfin, n'ayant jamais caressé le fol espoir d'une précision historique irréfutable, nous tenions à avertir les récipiendaires qu'en intégrant le Trombinoscope, ils déchargent de toute responsabilité l'auteur de leurs lignes. Il se fait certes un peu tard pour attendre de leur part, en remerciement, une caisse de champagne ou une volée de bois vert. Prenons note que l'une comme l'autre nous aurait assurément soûlés de délice. L'éditeur La plateforme à l'arrière de la barque sur laquelle le jouteur se maintient en équilibre. Les noms propres sont rigoureusement authentiques, au risque de voir d'honorables familles peu flattées de découvrir leur patronymie vautrée au sein de tant de turpitudes.

06/2022

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Associations

Associations. Fondations - Congrégations - Fonds de dotation, Edition 2024

Gérez efficacement une association, fondation, congrégation ou fonds de dotation, quelle que soit sa taille, son activité ou ses statuts. Concerne toutes les associations, fondations, congrégations et fonds de dotation quels que soient leur taille, leur activité ou leurs statuts. Etudie le régime juridique, fiscal, social et comptable des associations pour vous donner toutes les clés d'une gestion efficace. Pour toutes les associations, fondations, congrégations, fonds de dotation Ce Mémento s'adresse à toutes les associations, fondations, congrégations, fonds de dotation, quels que soient leur taille, leur statut ou leur activité, et à leurs conseils. Il étudie le régime juridique, fiscal, social et comptable des associations et vous donne une information complète pour : - gérer efficacement une association, - financer son activité (dons, subventions, mécénat, parrainage), - recourir à des bénévoles ou à des salariés sans risque, - maîtriser les charges fiscales, - tenir une comptabilité dans les règles, - effectuer vos démarches simplement, - organiser une manifestation en toute sécurité, - publier un journal... Des dossiers thématiques complètent l'ouvrage : fonds de dotation, mécénat et parrainage (sponsoring), subventions aux associations, statut des bénévoles, filialisation des activités lucratives d'une association, association locataire de locaux privés, fichiers des associations, presse associative, manifestations publiques, Alsace - Moselle, congrégations. Ce Mémento intègre également de nombreux modèles et tableaux récapitulatifs, ainsi que des exemples chiffrés et des illustrations. A jour au 15/03/2023, il intègre les dernières nouveautés : Les nouvelles conditions de délivrance des agréments des associations sportives Les derniers avis du Conseil d'Etat en matière de reconnaissance d'utilité publique des associations et des fondations Le contrôle du financement étranger après la loi Respect des principes de la République Les nouveautés fiscales issues de la loi de finances pour 2023 Les nouvelles règles de déclaration des spectacles pyrotechniques Les nouvelles modalités de mise en oeuvre du volontariat de solidarité international La réforme de la responsabilité des dirigeants associatifs gestionnaires de fonds publics Les nouvelles obligations incombant aux entreprises donatrices et aux organismes bénéficiaires de dons après la loi Respect des principes de la République Le renforcement du contrôle des fonds de dotation Mesures en faveur du pouvoir d'achat : prime de partage de la valeur, monétisation des jours de repos et de RTT, extension du champ de la déduction forfaitaire sur les heures supplémentaires, etc. Le Mémento répond à toutes vos questions : GERER EFFICACEMENT UNE ASSOCIATION > Quels sont les pouvoirs du président ? Du conseil d'administration ? De l'assemblée générale ? > Quelles précautions faut-il prendre avant d'exclure un membre ? > Quels sont les impacts de la loi sur le respect des principes de la République sur l'agrément des associations ? > Quelles démarches doit entreprendre une association lorsqu'elle modifie ses statuts ? Change de dirigeants ? Achète un immeuble ? RECOURIR A DES BENEVOLES OU A DES SALARIES > A quelles conditions peut-on recourir aux équivalences ? > Quel est le montant crédité annuellement sur le compte d'engagement citoyen des bénévoles ? > A quelles conditions une association peut-elle recourir à un contrat aidé ? > Y-a-t-il une condition d'effectif pour recourir au chèque-emploi associatif ? > Le directeur d'une association peut-il licencier un salarié ? > Quelles sont les associations exonérées de versement mobilité ? MAITRISER LA FISCALITE > Comment sont taxés les revenus de valeurs mobilières des associations sans activité lucrative ? > Quand doit-on payer les taxes sur les spectacles ? > A quels éléments une association doit-elle prêter attention pour éviter la remise en cause du caractère non lucratif de son activité ? > Pourquoi et comment procéder à la sectorisation des activités lucratives ? > Dans quelles limites les associations lucratives peuvent-elles reporter leurs déficits ? > Quels sont les dispositifs d'exonération d'IS, de TVA et de CET dont peuvent bénéficier les associations ayant une activité lucrative ? COMPTABILISER DANS LES REGLES > Quelles obligations pour les associations faisant appel à la générosité du public ? Pour les associations du secteur sanitaire et social ? Pour les petites associations ? > Dans quels cas une association doit-elle recourir à un commissaire aux comptes ? Quel est leur rôle ? > Quelles conséquences pour l'association en cas de non-établissement des comptes ? FINANCER SON ACTIVITE > A quelles obligations sont soumises les associations désirant obtenir une subvention depuis la loi Respect des principes de la République ? > Quelles conditions doit remplir une association pour recevoir des dons de particuliers ouvrant droit à réduction d'impôt sur le revenu ? > Quel régime fiscal s'applique aux dons effectués par une entreprise au profit d'organismes d'aide aux personnes en difficulté ? > Quelles sont les obligations déclaratives des associations qui reçoivent des dons ouvrant droit à réduction d'impôt ? > Comment créer un fonds de dotation ? Quel régime fiscal s'applique ? > Les dons à un fonds de dotation redistributeur finançant à la fois des organismes éligibles et des organismes non éligibles au régime du mécénat ouvrent-ils droit à réduction d'impôt ? ORGANISER UNE MANIFESTATION EN TOUTE SECURITE > A quelles obligations sont soumises les associations organisant une manifestation sur la voie publique ? > Quel est le régime fiscal applicable aux manifestations ? > Quelles embauches faut-il déclarer au Guichet unique spectacle occasionnel ?

06/2023

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Sociologie urbaine

L'impasse. Scènes de l'urbanisme ordinaire

Elsa Vivant choisit le recours à la fiction pour rendre compte des conditions de travail des urbanistes, leur lien avec ce qu'ils produisent, les difficultés liées aux spécificités de leurs conditions d'exercice. A travers leurs trajectoires, le récit circule entre plusieurs situations sociologiques s'appuyant sur la documentation de l'enquête et assumant la subjectivité. Les expériences renouvelées d'explicitation de l'urbanisme, de sa diversité et de son intérêt sont à l'origine de l'écriture de Chroniques d'un urbanisme ordinaire. La compréhension des conditions de travail des urbanistes, leur lien avec ce qu'ils produisent, les difficultés liées aux spécificités de leurs conditions d'exercice (relations aux élus, transformations permanentes du contexte administrativo-politique, poids des contraintes techniques, financières et normatives, injonctions contradictoires entre les valeurs et convictions individuelles et les conditions d'exercice...) éclaire d'un nouveau jour les modes de ce que l'on appelle désormais la fabrique urbaine (la fabrique renvoyant implicitement au travail industriel). En quoi la fragmentation croissante de l'activité de l'urbaniste, par le recours à des prestataires et des sous-traitants, fragilise-t-elle les professionnels eux-mêmes et l'objet de leur intervention par la dilution des responsabilités et les pertes de mémoire sur le territoire et les projets ? La multiplication des acteurs de l'aménagement participe d'une division des tâches et des responsabilités concourant à faire de l'activité de coordination l'essentiel du quotidien des urbanistes. Elsa Vivant choisit le recours à la fiction s'appuyant sur la documentation de l'enquête et assumant la subjectivité des enquêtés et de l'enquêteur. Dans ces chroniques d'un urbanisme ordinaire, on croise une chercheuse en sciences sociales étudiant les enjeux de la création d'un équipement récréatif en lien avec la réalisation d'une station de métro dans un quartier en renouvellement urbain. On la suit dans des réunions, visites de terrain, observations des démolitions. On lit les matériaux d'archives qu'elle a récoltés. On rencontre les professionnels impliqués à différentes échelles, chacun représentant un enjeu et une catégorie d'acteur. On dérive vers d'autres problématiques relatives à la complexité des opérations de rénovation urbaine, des questions qui ne sont pas posées, des rapports avec les habitants. On partage le sentiment d'impuissance de certains professionnels débordés par les injonctions contradictoires. Comment en sortir ? On trouve des échappatoires, dans la mise à distance, l'expérimentation, l'expression artistique, la solidarité. Les personnages sont conçus comme des idéaux-types. Ceux-ci sont forgés à partir de l'analyse de plus de cinquante entretiens auprès de professionnels de l'urbanisme au cours desquels ils ont exprimé leur enthousiasme et leurs doutes face aux orientations politiques de leurs interventions et à la perte de sens. Le choix d'une écriture fictionnelle qui se lit comme un roman rend compte de la subjectivité des professionnels face à leur travail : impliqués dans la production de la ville en tant qu'acteurs mais, en tant qu'habitants, ils sont eux-mêmes soumis à la réalité du changement urbain, culturel et social. A travers leurs trajectoires, le récit circule entre plusieurs situations sociologiques : la rénovation urbaine, la dégradation des copropriétés, la création d'une infrastructure, la densification pavillonnaire, les politiques d'embellissement des espaces publics, l'accompagnement de la décroissance dans les bourgs ruraux... L'auteure a fait le choix d'un montage de fragments et de formes où le récit suit plusieurs intrigues parallèles. Elle reprend des documents d'archives de façon à assumer la dimension poétique de ces écrits professionnels et rendre visible leur portée politique : la publicité pour une copropriété qui s'est rapidement dégradée, le mode d'emploi d'un bâtiment public à " haute qualité environnementale et énergie positive " ou la lettre ouverte d'un maire à la suite de la tentative de suicide d'un agent sur son lieu de travail. Les jargons professionnels et hermétiques sont mis en scène dans les séquences de " Comité de Pilotage ", où un chef de projet est le récitant d'un monologue dont le sens est d'autant plus abstrait que personne ne l'écoute, chacun plongé dans son smartphone et perdu dans ses pensées. Un récit parallèle, le journal d'enquête, décrit les situations observées et les compare avec celles vécues dans le monde de la recherche, où des contraintes similaires pèsent sur le travail. Commencé en 2015, ce projet a été traversé par les attentats parisiens. Leur place dans ce récit tient aux questionnements qu'ils soulèvent pour l'urbanisme. Ce monde professionnel est représentatif des milieux sociaux les plus blessés (jeunes urbains diplômés), d'autant plus que le nord-est parisien concentre une part importante des agences d'architecture et d'urbanisme. L'épilogue de la poursuite policière des terroristes, un assaut militaire dans un immeuble dégradé d'une ville populaire de banlieue, a exposé les pratiques des marchands de sommeil et la lenteur des procédures judiciaires à leur encontre. Pour reprendre les propos de certains enquêtés, ces attentats et la radicalisation religieuse dont ils sont le signe les amènent à s'interroger sur les cadres de pensée de l'urbanisme, se demandant si, notamment dans le cadre de la rénovation urbaine, ils ne se sont pas trompés, s'ils n'ont pas laissé de côté des questions importantes, si, professionnellement, ils n'ont pas leur part de responsabilité. Aucun n'a de réponse mais beaucoup s'interrogent. Les personnages, les enquêtés, et la chercheuse traversent une même réalité, celle d'un moment du monde où dominent la stupéfaction, le doute, l'incompréhension, un sentiment d'impuissance.

10/2021