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Thrillers

Dog Island. Mémoires de l'île aux morts

Sur Dog Island, les secrets sont bien gardés : " Personne n'entre, personne ne sort ", comme dit la devise au-dessus du mémorial érigé autrefois sur " l'île aux morts ". Dog Island : une île sanctuaire, à moins de dix-huit kilomètres de Manhattan. De la Guerre de Sécession à 1940, elle a servi de pénitencier à ciel ouvert. Potter's Field, l'immense plaine qui occupe un tiers de l'île est devenu le plus grand cimetière d'Amérique, où un million de personnes ont été ensevelies : les prisonniers confédérés, puis tous les morts anonymes et les indigents des hôpitaux et des asiles de l'état de New-York. Au début de la Guerre Froide, Dog Island a accueilli les rampes de missiles anti-aériens destinés à protéger New-York. Mais pourquoi l'armée de l'air garde-t-elle des hommes sur l'île alors que l'ancienne base nucléaire est fermée depuis des décennies ? Pourquoi de discrets transbordeurs continuent-ils de décharger des dizaines de cercueils venus du continent ? Odosh'a, la vieille Indienne fantôme qui, selon la légende, hantait Dog Island après le génocide des indiens Algonquiens, est-elle vraiment de retour ? Qui sont ces " 77 vauriens " dont parlent Nick et Leo, les enfants des deux derniers militaires chargés de surveiller les lieux ? Et surtout, qu'a vu Tania Greene, cette jeune artiste en résidence sur Dog Island, de suffisamment terrifiant pour la décider à mettre fin à ses jours ? C'est peut-être dans les passés obscurs de l'île qu'il faut chercher l'explication des étranges événements qui se succèdent aujourd'hui sur Dog Island. Deux détectives de la police de New-York, les lieutenants Kitman et Jaworski, débarquent avec la ferme intention de démêler le vrai du faux. Un thriller à huis-clos, dans une Amérique de l'après-Trump et post-covid, un hommage contemporain aux grands romans claustrophobes d'Agatha Christie, du Meurtre de Roger Ackroyd aux Dix Petits Nègres...

06/2021

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Romans policiers

Intrigue à Brégançon

Pénélope, la fameuse enquêtrice-conservatrice du Mobilier national, reçoit pour mission de moderniser le fort de Brégançon. Elle y est rejointe par son éternel amoureux, Wandrille, le pigiste qu'elle entraîne dans le plus improbable rôle d'adjoint au cours de ses enquêtes. On leur annonce l'arrivée d'un chef d'Etat étranger, opéré à l'hôpital de Nice, qui doit passer une semaine de convalescence. Ce qui s'annonçait comme un séjour paisible se transforme en une rocambolesque aventure. Quel mystérieux lien peut-t-il y avoir entre le paisible fort servant de résidence d'été aux présidents de la République française et la Résistance ? Une guide-conférencière amie de la mère de Pénélope passionne les visiteurs en racontant les parties de pétanque qui s'y jouaient entre le couple Pompidou et Françoise Sagan, mais aussi comment, à la fin de la guerre, un certain capitaine de Leusse, résistant à la tête d'un petit groupe d'hommes, a pris ce bastion aux Allemands. Et c'est cette inoffensive savante que l'on retrouve poignardée dans la cour intérieure d'un lieu parfaitement clos relié à la côte par une digue très surveillée ! Le suspect ? Wandrille, qu'un détail stupide semble accuser. Pour le défendre, Pénélope va s'intéresser aux secrets du fort. De quelle infirmation cruciale la guide était-elle la dépositaire ? Pourquoi le général de Gaulle a-t-il voulu doter la présidence de cette résidence balnéaire - où il était impossible de se baigner - et où lui-même ne résida qu'une nuit ? A quoi sert réellement le fort de Brégançon ? Pour écrire ce roman, Adrien Goetz a reçu l'autorisation exceptionnelle de visiter l'intégralité du fort, des appartements privés du président aux caves creusées dans le rocher. Il a eu accès aux très discrets entrepôts où, aux environs de Paris, sont conservées les pièces du Mobilier national qui en proviennent. Il a parlé aux descendants du capitaine de Leusse. Une aventure de Pénélope où se mêlent histoire de l'art et grande Histoire.

04/2023

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Dictionnaires divers

Dictionnaire des expressions idiomatiques courantes en français, anglais et allemand

Les expressions idiomatiques et les locutions adverbiales donnent de la couleur et de la saveur à une langue. Elles représentent l'aspect le plus fascinant et enrichissant dans l'apprentissage d'une langue étrangère. Elles sont le reflet d'une manière de penser unique, propre à une communauté linguistique et c'est ce côté unique qui les rend difficiles à traduire d'une langue étrangère à l'autre. Traduites mot à mot dans une autre langue étrangère, elles risquent de perdre leur sens, car elles ont un rapport très étroit avec la culture véhiculée par la langue dont elles font partie. Il y a une forte corrélation entre langue et culture. Les expressions idiomatiques sont comme le miroir de pensée et de vie d'un peuple. Chaque langue exprime la réalité selon sa manière de voir les choses. Ce dictionnaire ne se veut pas exhaustif, loin de là. Il se limite aux expressions et locutions les plus courantes, encore utilisées dans le langage de tous les jours. Cette liste d'expressions n'existe qu'à titre de banque. Ce n'est pas un chapitre clos dans le développement des langues, nous sommes conscients que de nouvelles expressions naissent chaque jour, que ce soit chez les marins, les pilotes, les techniciens, les étudiants, les artisans. Les expressions idiomatiques et locutions gagnent à être utilisées stratégiquement , elles expriment un état d'esprit du locuteur qui, avec un minimum de mots, atteint un effet maximum. Les expressions et locutions contenues dans cet ouvrage peuvent être utilisées dans n'importe quel contexte ou milieu social sans risque de choquer l'interlocuteur. Le dictionnaire s'adresse aux lycéens, aux étudiants ainsi qu'aux adultes souhaitant aborder l'étude d'une langue étrangère sous un autre aspect et par là enrichir leurs connaissances du français, de l'anglais ou de l'allemand. Nous remercions par avance celles et ceux qui nous feront part d'éventuelles remarques ou suggestions susceptibles d'améliorer la qualité de l'étude.

07/2023

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Philosophie

La démocratie radicale. Lire John Dewey

A son tour, le public français découvre l'importance philosophique et politique de l'ouvre de John Dewey (1859-1952). Convaincu que les évolutions que le libéralisme a connues, et surtout celles qui lui semblaient à venir, sont susceptibles d'être modifiées en profondeur, Dewey en appelle à l'"intelligence sociale " : comprendre les sources et les ressources du changement, c'est refuser d'abdiquer devant les tâches qui sont les nôtres en tant qu'êtres humains et de consacrer définitivement un ordre du monde de plus en plus clos et insupportable. Défenseur de la démocratie radicale, opposé au communisme sur la question des moyens, dans leur relation avec les fins, de la démocratie et de la violence, il pointe les processus à la faveur desquels les pensées émancipatrices se convertissent assez communément dans l'histoire en entraves au changement et à l'émancipation, notamment du fait des rapports qui se nouent entre des idées et des intérêts. Dans toutes ses analyses, l'émancipation est un maître mot ; il renvoie à une philosophie de l'enquête et de l'expérience qui en éclaire les processus, en dénoue les entraves ; il attribue à l'intelligence et à la connaissance un rôle social que les sciences du même nom doivent assumer grâce à une fonction critique qui ne se confond pas avec la dimension d'expertise qu'elles tendent à remplir en particulier dans nos démocraties qui ont substitué les fonctions de l'expert aux vertus de l'enquête et de la libre discussion, vidant ainsi la fonction politique de son contenu. La radicalisation du libéralisme comme la radicalisation de la démocratie se condense en une maxime : les moyens propres au fonctionnement des sociétés démocratiques, délibératives et participatives, doivent être à la mesure et à l'image de leurs fins. En même temps que cet ouvrage paraissent dans la collection "Bibliothèque de philosophie" les Ecrits politiques de John Dewey.

01/2016

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Littérature française (poches)

Le sud

Dans une Provence que le Père confond avec l'Amérique au point d'appeler sa fille Virginie, dans une époque qui est la nôtre mais qu'il refuse, au point d'élever ses enfants dans le culte des Indiens d'il y a plus d'un siècle, un étrange drame se joue : le Père campagnard, fidèle à son bogey attelé de la jument Indiana, en proie à l'obsession d'arrêter le temps, de figer le temps dans une éternité exotique, hostile non seulement aux voitures, au progrès, mais à la vie dans son dynamisme même ; la Fille, Virginie, qui a choisi de s'arracher à l'envo-tement et de fréquenter la ville, l'université, le monde moderne ; le Fils enfin, cadet de Virginie, déchiré entre une fidélité impossible au Père et une attirance impudique vers sa soeur, ne se résolvant à vivre ni dans un attachement morbide au passé ni dans un lien incestueux avec le présent. Qu'arrivera-t-il ? Le Père terrien réussira-t-il à retenir son fils dans les mirages du Paradis terrestre ? Virginie réussira-t-elle à faire de son frère un adulte ? Yves Berger évoque ici, dans un langage d'une poésie entièrement nouvelle, le passage déchirant de l'enfance à l'âge d'homme. Mais le thème, déjà si riche de résonances, se développe sur d'autres plans : l'opposition de la campagne et de la ville, de la terre-mère et de la femme-soeur, du monde clos et du monde ouvert, de la stagnation et du mouvement. Où est la " vraie vie " ? Dans une participation active, mais impure et tourmentée, à l'existence ? Ou dans la contemplation du temps perdu ? Yves Berger se garde de répondre : c'est au lecteur d'interroger longuement le secret de ces trois êtres, qui s'aiment, se fuient et se retrouvent au terme de leur aventure intérieure.

08/1971

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Terrorisme

Hyper-Héros. L'histoire de l'homme à la casquette

Après les best-sellers Le Code d'Esther et le Secret de la Ménorah, Yohan Perez vous livre une enquête inattendue sur l'attentat de l'Hyper Cacher, avec un témoignage inédit, accompagné pour cette nouvelle aventure de Camille Salomon, autrice engagée de romans jeunesse. Le 9 janvier 2015 en début d'après-midi, soit deux jours après le drame tragique de l'attentat contre Charlie Hebdo qui a mis la France en émoi, un terroriste de la même sphère djihadiste que les frères Kouachi rentre dans un supermarché cacher, porte de Vincennes, pour y commettre l'irréparable. Son but ultime : assassiner le plus de personnes possibles... Quatre hommes perdront la vie : Yohan Cohen, 20 ans, Philippe Braham, 45 ans, François-Michel Saada, 64 ans, Yoav Hattab, 21 ans. Le 20 janvier, Lassana Bathily, sera hissé au rang de héros national et naturalisé français pour acte de bravoure, pour avoir sauvé des otages. Il sera surnommé par la presse "Le héros de la Porte de Vincennes" . En parallèle, une rumeur avec des vidéos et des photos à l'appui circulera sur les réseaux sociaux, concernant l'étrange comportement d'un homme portant une casquette, qui sera très vite soupçonné, d'après une thèse complotiste, d'être un complice du terroriste. Et si cet homme était celui qui avait permis de mettre fin à cette prise d'otages en sauvant de nombreuses vies ? Et si cet homme était le vrai héros de cette journée ? Etes-vous prêts à vivre ces moments en immersion dans le huis clos de l'Hyper Cacher ? Alors suivez nous ! Grâce au témoignage inédit de l'homme à la casquette, ce héros de l'ombre et à l'analyse de quatre éminents intellectuels, nous tenterons de comprendre comment se forge l'esprit des héros. Avec la participation de Mariacha Drai, Raphaël Enthoven, Boris Cyrulnik et du Rabbin Merovah Zerbib.

12/2021

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Littérature étrangère

Adieu, miss Julie Logan. Un conte d'hiver

Par un hiver rigoureux, en Ecosse, à la frontière des Highlands et des Lowlands, le pasteur Adam Yestreen, nouveau venu dans la congrégation presbytérienne, décide de tenir un journal intime pour rompre avec la monotonie de cette austère région du glen barré par la neige. Son prédécesseur l'avait pourtant mis en garde contre la présence de spectres, et dans la vallée circulent des légendes sur les "Etrangers", hommes et femmes venus d'ailleurs, présences fantomatiques que les habitants, bernés, prennent pour les leurs. Au moment où commence le journal, des événements étranges frappent la communauté : Joana accouche avec l'aide d'une mystérieuse inconnue ; Christily, la fière servante d'Adam, paraît folle ; quant au révérend, il tombe sous le charme d'une certaine Miss Julie Logan, qui n'est peut-être qu'un être chimérique, une créature des limbes issue de son imaginaire ou de l'inconscient de son pays natal... Vingt-cinq ans après cette période trouble, Adam Yestreen, marié et beaucoup plus expérimenté, feuillette son ancien journal intime, portant un regard empreint de regrets sur sa jeunesse enfuie et sur le jeune homme incrédule qu'il a été. Inédite en France, cette nouvelle de James Matthew Barrie est le dernier de ses textes romanesques publié. S'y égrènent les thèmes emblématiques de l'univers de l'auteur de Peter Pan : l'ambiguïté du rêve, le pouvoir de l'imaginaire, le monde secret et clos de la jeunesse. Un conte d'hiver fantastique, délicatement angoissant, qui a la couleur de la nostalgie chère à l'âme du poète. La seule prête à accueillir ces revenants et ces might have been, comme les échos du royaume perdu d'Ecosse, de ses ballades et autres légendes. Dans une traduction qui sait nous faire goûter au plus haut point l'art de Barrie et l'étoffe de sa langue, on avance en suivant "une ligne de sorcière" dans la blancheur silencieuse de ce Never Never Land, ultime trésor laissé à la postérité.

10/2012

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Histoire de France

Chouan et espion du roi

En 1793, la Convention décrète la "levée en masse". L'Ouest se soulève. De nombreux paysans s'équipent d'armes de fortune et commencent à organiser la résistance à ceux qu'ils appellent les "Bleus". Parmi ces hommes qui refusent de combattre pour la République et entendent rester fidèles au roi, se trouve Michel Moulin, fils d'artisan : très vite, se révélant habile meneur d'hommes et fin connaisseur de son bocage natal, celui que ses compagnons d'armes surnomment Michelot devient l'homme de confiance de Louis de Frotté, jeune général de l'Armée catholique et royale de Normandie. Les Mémoires de Michelot Moulin, publiés en 1893 et jamais réédités jusqu'à aujourd'hui, décrivent dans un style alerte l'organisation de la chouannerie, l'âpreté des combats et les délicates relations humaines au sein de ce monde clos. Après l'exécution de Louis de Frotté, tandis qu'il tente de réintégrer la vie civile, Moulin est arrêté et emprisonné au fort de Joux, en Franche-Comté, d'où il s'évade dans des conditions rocambolesques. Puis il parcourt l'Europe pour échapper à la police impériale et trouve refuge à Londres. Là, il découvre un autre monde, celui de l'émigration et de ses royalistes intransigeants. Et c'est à Londres que va commencer pour lui une nouvelle vie, celle d'espion au service du roi : envoyé en France pour préparer le retour des Bourbons, il livre ainsi un témoignage de première main sur les milieux interlopes des passeurs, des réseaux plus ou moins fiables, entre gendarmes, policiers et gardes-côtes. Le récit de Michelot Moulin est original à plusieurs titres : il est rare d'avoir, sur la guerre civile qui a ensanglanté les années 1790, le témoignage d'un homme sorti du rang ; il est également peu fréquent qu'un roturier, adhérant à la cause royaliste, nous livre ses impressions, parfois amères, sur le milieu de l'émigration ; il est enfin précieux d'avoir en un même récit, sur plus de vingt ans, les différents visages de la contre-Révolution.

01/2013

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Sciences politiques

La mondialisation, l'Occcident et le Congo-Kinshasa

L'auteur rêve de la création d'un Congo nouveau, libéré, uni, puissant, prospère et capable d'assumer son rôle naturel de leader que lui confèrent sa position géographique, sa démographie, son envergure et ses potentialités à exploiter. Emile Bongeli est un fin observateur de l'évolution du monde qu'il se représente comme une jungle dans laquelle les humains puissants se nourrissent d'autres humains faibles. Nous nous retrouvons ici dans l'univers artistique de La Fontaine. Les USA, ayant bien médité cette vérité, ont mis sur pied des mécanismes subtils, inconnus, ayant pour mission de les hisser au-dessus de toutes les nations afin de mieux imposer leur diktat. Même les puissantes nations qui les y avaient accompagnés ne viennent que de découvrir, apparemment à l'impromptu, la supercherie de leur puissant allié. Aujourd'hui, elles ne savent où donner de la tête. Mais certains pays comme la Chine, l'Inde, le Pakistan et quelques autres, ayant tourné le dos aux principes philosophiques et économiques de la grande école occidentale, ont fait contrepoids à ces superpuissances. On les appelle aujourd'hui pays émergents. Tout l'Occident est à genoux devant une Chine financièrement puissante et sourde au diktat qui l'appelle à l'alignement. Tous ces pays prospèrent et ont obligé le G8 à se transformer en G20. Toutefois, l'Afrique (dont le Congo) est restée fidèle à cette école de l'Occident. Cette dernière continue à élaborer des néologismes lui permettant de s'épuiser dans la détermination du sexe des anges pendant qu'eux avancent. Ils nous poussent à réfléchir à l'intérieur d'un espace clos dont seuls leurs maîtres connaissent déjà les termes de départ et d'arrivée. Cette stratégie maintient l'Afrique dans le sous-développement et la faim. Emile Bongeli appelle les Congolais au réveil de la conscience et à la sortie de ce bourbier.

08/2011

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Théâtre

Théâtre-bouffe

" Tout le monde sait que les comédies ne sont faites que pour être jouées et je ne conseille de lire celles-ci qu'aux personnes qui ont des yeux pour découvrir dans la lecture tout le jeu du théâtre. " Molière. Résumé de Transit : Un huis clos surréaliste. Un aéroport de province piège des passagers en partance pour une île paradisiaque. Durant cette escale interminable, les voyageurs acculés finissent par craquer... Partiront-ils un jour vers l'avenir meilleur qui leur a été promis ? Résumé de Bambille, le surineur de Romorantin : Le monde carcéral a ses codes, mais la nouvelle Alcatraz est l'emprisonnement de l'individu par l'image, celle de l'assassin. Louis Bambille est accusé d'avoir égorgé toute une famille de Romorantin. La presse s'en empare. Il devient un monstre fascinant. Il est adulé, choyé, aimé, adoré. Tout l'entourage le pousse à avouer ce merveilleux crime. Mais Louis Bambille nie... Résumé de L, Comme, oiseau : C'est l'histoire d'un homme né avec une aile à la place de son bras droit. Il va traverser le siècle le plus noir, celui qui a engendré deux guerres mondiales et deux formes terribles de totalitarisme. Peut-être est-il né pour délivrer un message à l'humanité ? On ne sait pas, mais on constate que tout le monde veut se l'approprier, fasciné par cette anomalie... naturelle. Résumé de Le primerissimo : Le Primerissimo" est un hommage que l'auteur rend au théâtre itinérant italien qu'il a connu au cours de ses études au pays de Pirandello. Une compagnie où, sauf un Belge, tout le monde est membre de la même famille. Le chef (il Capo) est un la grande vedette. Une sorte de soleil. Le Primerissimo" se veut une comédie où l'amour, la haine; la trahison, la fierté forment un melting-pot. Seul sentiment commun: la passion pour le théâtre. ?? ?? ?? ?? 1

06/2011

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Histoire de France

Les passions intellectuelles. Désir de gloire (1735-1751) ; Exigence de dignité (1751-1762) ; Volonté de pouvoir (1762-1778)

Dans cette fresque, Elisabeth Badinter, observatrice de l'évolution des moeurs et des mentalités, éclaire de façon inédite la société des Lumières, cette "tribu" intellectuelle qui inaugure les Temps modernes, ses grandeurs et ses faiblesses. Les savants et philosophes qui jusque-là constituaient la République des Lettres travaillaient le plus souvent en vase clos. Assujettis aux institutions, ils n'échangeaient qu'entre eux et pour leur seul profit. Avec l'émergence, au milieu du XVIIIe siècle, d'une opinion publique éclairée et de plus en plus puissante, le pouvoir change de camp. On voit naître chez les intellectuels trois "passions" successives qui suscitent rivalités et surenchères au prix d'affrontements parfois terribles. La première de ces passions est le désir de gloire, et à travers lui l'apparition d'une nouvelle figure incarnée par d'Alembert, codirecteur de l'Encyclopédie avec Diderot : celle du philosophe soucieux de s'imposer comme le meilleur, qui aspire tout à la fois à séduire l'opinion et à s'attirer la reconnaissance de ses pairs. C'est ce même d'Alembert qui introduit une deuxième passion : l'exigence de dignité. Ayant conquis notoriété et autonomie aux yeux de leurs contemporains, les encyclopédistes, conscients du savoir dont ils sont les détenteurs, appellent désormais au respect de leur indépendance et se refusent à toute concession à une autorité extérieure. C'est alors qu'on assiste à la naissance et à l'affirmation de leur troisième grande passion : la volonté de pouvoir, représentée par Voltaire avec un courage qui force l'admiration. Autour de lui se forme un vrai parti politique, le parti des philosophes, qui modèle peu à peu la pensée de la bourgeoisie et prépare l'avènement de la Révolution au nom de la justice, de la liberté et de l'égalité entre les hommes. Dans cette étude de grande ampleur, Elisabeth Badinter fournit autant de clés pour comprendre et décrypter l'histoire d'un monde intellectuel dont l'influence sur celui d'aujourd'hui est loin d'être dissipée.

10/2018

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Faits de société

13 mystères de la Côte

La Côte d'Azur et Monaco ne sont pas seulement riches par le prix des terrains, le patrimoine de leurs résidents et les fortunes abandonnées sur les tapis verts de leurs casinos. Cette région, bénie des dieux, abrite aussi tous les diables de la criminalité. Ceux qui commettent les crimes et ceux qui les protègent. A travers le récit de treize mystérieuses affaires, Roger-Louis Bianchini nous fait ici de stupéfiantes révélations où l'on voit triompher de la vérité une justice sous influence, des policiers corrompus, les liaisons dangereuses unissant mafieux, affairistes et politiques. Il revient ainsi sur la mort de la députée Yann Piat, grâce aux confidences inédites d'un commissaire des RG. Il démonte, pour la première fois, le double complot qui a présidé à la mort d'Edmond Safra, le milliardaire libanais, dans l'incendie de son appartement. Il a enquêté sur la profanation du tombeau de Stefano Casiraghi qui met au jour la tentative de la mafia de récupérer les parts en blanc que celui-ci détenait dans plusieurs sociétés monégasques. Pour cette affaire, comme pour les autres, Roger-Louis Bianchini apporte à chacun de ses récits des éléments inédits rassemblés par des contre-enquêtes riches en scoops et propres à provoquer de nouveaux scandales. Même dans les plus connues, comme celle du " casse du siècle ", où il révèle que Spaggiari n'était pas le " cerveau " ni le chef du gang des égoutiers. Il ne manquait qu'une secte pour compléter le tableau rouge comme le sang et noir comme les romans du même nom. Elle est bien présente dans l'incroyable scénario retenu par la police et la justice après la découverte de deux cadavres dans une luxueuse résidence de Villefranche-sur-Mer, le 10 avril 1991. Le dossier s'est clos sur un meurtre suivi d'un suicide alors qu'il s'agit, en fait, d'un double assassinat rituel. C'est - aussi - l'intérêt de ce livre que de sortir de l'ombre des histoires où elles avaient été soigneusement cachées.

06/2005

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Littérature française (poches)

Raphaël. Pages de la vingtième année

Raphaël, second roman d’amour de Lamartine après Graziella (dont le succès ne se dément pas) garde des zones d’intensité et de mystère qui refont vibrer une grande voix du Romantisme. Raphaël est le nom que Lamartine donne, un peu plus de trente ans après, à l’amant qu’il a été. Pour accroître la confusion entre vérité et fiction, Julie Charles, héroïne du « Lac » qui fut le plus célèbre poème du XIXe siècle français, garde son prénom. Tissu de mensonges, son récit ? Notre double chronologie, en annexe, se charge de mesurer la transposition des faits en fiction. Lamartine reste fidèle ici à la vérité la plus essentielle : que « Tout dise : ils ont aimé » (« Le Lac »). D’avoir baigné dans sa matière lumineuse, d’avoir connu cette grâce douloureuse de la présence et de sa privation, le Lamartine vieillissant qui écrit là son Werther, en reste à jamais extasié. Le paysage lui-même devient habité. La Savoie aura toujours un visage, celui de Julie. Cela suffit à faire un monde, centré sur deux êtres qui vont puiser de l’épaisseur dans leur souffrance. Ce roman court est un poème copieux. Le recueil des Méditations est là, latent. La poésie reste aussi en-dessous, hymne et chant funèbre. Le lac, par exemple, est omniprésent, cadre, spectacle mais aussi musique, espace clos, temps contenu, déroulement d’idylle ; pour les contemporains de Lamartine et pour nous, ce livre est un récit poétique. Rappel d’idylle, glose d’un poème, le roman autobiographique de Raphaël revient sur les lieux du « Lac » et remonte vers l’origine de la poésie lamartinienne : la genèse d’une âme, sa renaissance par l’amour, accompagnent la réinvention intime de la littérature. Cette dernière ne s’élabore pas dans des considérations théoriques, mais dans le saisissement de la vie même. Grâce à cette édition critique, la seule dans le commerce, nous souhaitons redonner vie à ce roman, et aussi à son auteur, dont nous déplorons l’injuste effacement.

06/2011

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Policiers

Quatorze

Un polar haletant et vertigineux 25 avril 2015 sur les hauts plateaux du Tibet. Quatorze compagnons de cordée qui, a priori, ne se connaissent pas, hommes et femmes, en couple ou célibataires, étudiants ou montagnards aguerris, issus des quatre coins de la planète, mus par des motivations toutes plus personnelles et singulières les unes que les autres, se retrouvent pour tenter l'ascension d'un 8 000 les plus mythiques du monde. Un véritable monstre dont l'altitude et les conditions pour y accéder lui ont valu le qualificatif de " death zone ". Tous y ont disparu dans l'épouvantable tremblement de terre de 2015... Cela, un alpiniste solitaire le découvre des mois plus tard en butant sur une GoPro prise dans la glace : 97 pistes dans la boîte noire et des heures d'images sont tout ce qu'il reste de ces 14 alpinistes disparus dans le séisme. 97 pistes qui racontent une histoire autrement plus complexe et criminelle que n'aurait pu le laisser croire la catastrophe naturelle. Quel meilleur décor qu'un 8000, avec les seuls glaciers comme témoins, pour laisser libre cours à la folie, à la vengeance, au mal des montagnes et aux passions humaines ? Il y avait Dix petits nègres dans un train, il y aura désormais quatorze alpinistes à 8 000 avec l'Himalaya comme décor naturel fantastique de ce huis clos à ciel ouvert. Quatorze personnages principaux pour autant de destins. Quatorze tueurs potentiels pour autant de mobiles et un quinzième, le plus impitoyable peut-être, avec le froid, les crevasses, l'altitude et les risques multiples, qu'est la très haute montagne. Un thriller insolite, original, prenant, pour tous les fans du genre et de la montagne avec, en toile de fond, la réalité géopolitique des tensions entre le Tibet et la Chine dans cet Himalaya qui est également une zone frontalière perdue au bout du monde, rarement sous les feux des médias.

02/2018

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Littérature étrangère

La trace

Le road movie mélancolique qui conduit Dale et Hoa sur les routes du désert, au Texas puis au Mexique, semble ne pas avoir de lien avec la première scène du roman, irruption anonyme d'une violence à l'état pur, où l'on assiste à l'agression dans sa salle de bains d'un homme vêtu d'un t-shirt Redskins. Dale fait des recherches sur Ambrose Bierce, l'écrivain mort mystérieusement en 1913 après avoir rejoint la révolution mexicaine. C'est sur ses traces qu'il emmène sa femme, Hoa, plongée dans une profonde dépression suite à la disparition de leur fils. L'angoisse les étouffe dans le huis clos de l'habitacle, les heures s'égrènent difficilement, à peine rythmées par quelques arrêts dans des lieux désolés. Tout va de mal en pis quand leur voiture tombe en panne, les laissant sans eau et sans aucun moyen d'appeler des secours. Sous la plume précise de Forrest Gander, la solitude de ces êtres perdus, aveuglés par leur chagrin, devient palpable. En parallèle de leurs tentatives de s'en sortir, se poursuit un autre fil narratif : le mystérieux agresseur du début fait partie d'une bande de narcotrafiquants. Leur butin est entreposé dans une grotte où Dale a fini par trouver refuge. Et le t-shirt Redskins n'est pas loin... Forrest Gander entrelace de manière fascinante les deux intrigues, rendant plus inquiétante encore, comme à leur insu, l'équipée de Dale et Hoa. Ils ne parviennent pas à déchiffrer les événements dont ils sont les témoins, ne mesurent pas le danger qu'ils courent. Le roman s'achève dans un final incendiaire - dont les protagonistes sortiront vivants, mais profondément transformés. Ce western tragique puise sa source dans la sombre beauté du territoire où il est ancré : âpre, implacable, minéral - admirablement évoqué par un poète géologue qui incarne le désert comme le personnage essentiel de son roman.

02/2016

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Romans historiques

Avant d'être Belges

Août 1789. La lame de fond générée par la Révolution française provoque des remous jusqu'au coeur des Pays-Bas autrichiens et de la Principauté de Liège. Celle-ci supporte de plus en plus mal l'absolutisme de son prince-évêque, ceux-là sont opprimés par le despotisme centralisateur de Joseph II... Inspiré d'une collection d'archives familiales, ce roman balaie la période 1789-1830, ces quarante années tumultueuses qui ont marqué la gestation de la Belgique. Il est subdivisé en trois parties : - Les Autrichiens – époque de Renier - Les Français – époque de Maximilien - Les Hollandais – époque de Nicolas. De la bataille de Ramillies qui a laissé des traces à la ferme de Morivaulx jusqu'à la révolution brabançonne de 1790, des soulèvements du peuple liégeois jusqu'à la victoire du général Dumouriez à Jemappes, de la déroute de ce dernier à Neerwinden au triomphe de l'impétueux général Jourdan à Fleurus, de l'annexion à la République française à la chute de l'Empire, de l'enfer de Waterloo aux journées de septembre 1830. Comment les populations de l'époque ont-elles vécu ces temps agités ? Dans le cas présent, comment trois générations de fermiers évoluant dans un univers clos, éloigné des villes importantes et des grandes voies de circulation, ont-elles appréhendé ces événements ? De quelle manière ces hommes ont-ils été informés, alors qu'ils ne disposaient d'aucun des moyens de communication que nous connaissons aujourd'hui, si ce n'est de quelques courroies de transmission aléatoires : récits de voyageurs, rumeurs et "on-dit" qui constituaient, pour ainsi dire, les seuls médias de l'époque ? D'éminents historiens ont analysé cette période avec brio. N'étant pas historien, mon propos ne se situait pas à ce niveau. En utilisant un autre angle de vue, j'ai tenté de répondre à ces questions en mettant en scène des "petites gens" dans le cadre de leur vie quotidienne qui fut, inévitablement, bouleversée par les événements dont ils furent les acteurs involontaires ou, à tout le moins, les spectateurs impuissants.

01/2021

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Témoins

Derrière les hauts murs. Témoignage d'un aumônier de prison

"Une petite voix au fond de moi... Avant d'être prêtre, avant même d'être chrétien, essayer d'abord d'être un homme. Un homme qui n'existe pas sans les autres. Tous les autres. Ne pas aimer que certains soient exclus de la rencontre. Car c'est la rencontre qui fait l'homme, le relève ou le tient debout." Ainsi le père Eric Venot-Eiffel explique-t-il son désir d'exercer un ministère d'aumônier auprès des personnes incarcérées. Ce ministère, il va l'exercer pendant 8 ans au sein d'un centre pénitentiaire un peu particulier puisqu'on y trouve principalement des auteurs d'infractions à caractère sexuel. A travers de courts récits dans lesquels il évoque ses rencontres avec des prisonniers, l'auteur s'interroge sur ce dont est faite l'humanité, à commencer par cette fragilité inhérente à l'être humain et qui peut le faire un jour basculer. Même s'il n'oublie pas que ces hommes ont fait du mal à d'autres et laissent derrière eux des victimes, dans ce lieu clos qu'est la prison, l'auteur trouve des frères en humanité.Le talent d'Eric Venot-Eiffel est de témoigner tout en douceur comment les détenus lui ont fait percevoir, le plus souvent à leur insu, qu'il est fondamental pour l'homme de savoir pourquoi il vit et respire : porter des projets, se reposer sur un peu de chaleur humaine, être en paix avec lui-même, sentir que l'on compte pour quelques-uns et que quoiqu'il arrive, chacun a sa place sur cette terre. Une place d'où la dignité n'est pas exclue. Un témoignage fort et pudique sur ce qui se passe de l'autre côté du mur de la prison et sur la manière dont les rencontres avec les détenus viennent nourrir la foi d'un aumônier de prison.

02/2021

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Littérature française

Retrouver Fiona

" Le 12 mai 2013, Fiona, 5 ans, disparaît à Clermont-Ferrand, juste à côté de chez moi. Quatre mois plus tard, sa mère, Cécile Bourgeon, avoue en garde à vue que l'enfant est enterré près d'un lac de la région. Elle accuse son compagnon, Berkane Makhlouf, d'avoir frappé sa fille. Le corps ne sera jamais retrouvé. L'affaire Fiona commence là, suit un procès, puis un autre, un autre et encore un autre. La presse s'en est emparée, la vox populi aussi : le mal accompli n'a pas de sens, on en cherche quand même. Les derniers jours de Fiona font l'objet d'enquêtes, de fantasmes, d'interrogations sans fin. L'affaire m'intrigue d'abord comme n'importe quel Clermontois. Quand l'aveu vient briser l'image de la mère éplorée et la remplace par celle d'une mère soupçonnée de coups et de meurtre, je me sens touchée de façon singulière. Ces vies résonnent avec la mienne. Fascinée, j'assiste aux procès, je prends des notes, puis au fil des séances, je me rends compte que je fais partie de cette histoire. Depuis ma propre survie aux coups que j'ai reçus, depuis mes embarras à être mère, je perçois le processus qui mène à la mort de Fiona. Depuis neuf ans je vis avec ce drame. J'essaie de comprendre les mères, comprendre la violence, comprendre l'enfance vulnérable et le huis clos de vies qui semblent condamnées à souffrir ou à faire souffrir si personne ne vient rompre cette fatalité. Car l'affaire révèle aussi comment le mal échappe autant à ceux qui le jugent qu'à ceux qui le commettent. " Dalie Farah Autour d'un des pires faits-divers de ces dernières années, une enquête littéraire et personnelle qui plonge aux racines de la violence. On ne pourra pas Retrouver Fiona, mais on ne pourra jamais l'oublier.

03/2023

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Vins et savoirs

Si tu veux la paix, prépare le vin. Eloge de la Bourgogne

"Si vis pacem, para vinum" Ces quelques mots figurent dans le Traité d'Arras de 1482. Comment clore une guerre qui met l'Europe à feu et à sang ? En scellant l'amitié nouvelle non pas au fer du tonneau, mais dans un partage civilisé, poétique et puissant. Cadeau fait aux rois et aux reines, transporté en carriole jusqu'à la table des empires réconciliées. Et aujourd'hui en cargo ou par avion... Que l'histoire du vin et de la terre soit aussi puissante que l'histoire des hommes cruels ou malhabiles. Tel est le projet de Laure Gasparotto, nous conter cette terre de passage, de commerce et de rivalité : la Bourgogne. La région qui a inventé le vin, scientifiquement, artistiquement, dans le secret des monastères cistercien, mêlant influences méditerranéennes et continentales. Car depuis le onzième siècle, c'est bien ici qu'ont été développés tous les savoirs, dont sont nés des grands crus aujourd'hui légendaires... et inaccessibles : Romanée-Conti, Corton Charlemagne, Bâtard Montrachet, Charmes Chambertin, Clos de Vougeot. La Bourgogne est un don de la vigne et ses fruits des trésors, élevés par des artisans de la terre et du végétal, des passionnés discrets, qui perpétuent le geste ancestral du vigneron contre les grandes transformations du monde. Ce vignoble classé au patrimoine mondial de l'Unesco, tant décrit par la littérature, ouvert et pourtant bien caché, ne vaut que par sa façon de l'aborder : pieds dans la terre, mains à l'oeuvre, palais à l'affût. Laure Gasparotto, bourguignonne d'adoption et passionnée de vin, nous raconte admirablement son horizon, ses histoires, ses grandes figures comme Lalou Bize Leroy ou Aubert de Vilaine. Ces pages sont l'éloge joyeux et vivant d'un rapport avec le monde : ouverte mais consciente de son histoire, jamais rincée ou appauvrie par une mondialisation galopante comme d'autres régions de vin : la Bourgogne c'est la France.

04/2023

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Littérature française

Bleu Ballerine

Un roman puissant et surprenant. Un huis-clos exceptionnel. " A l'heure de mourir, que m'est-il arrivé ? Où en suis-je restée ? Le pas assuré, vous avancez vers moi. Une affaire importante occupe votre esprit, votre regard incertain erre dans l'herbe. S'agit-il de moi ? Ne m'oubliez pas, je vous attends. (...) A moins que... Ma vue se trouble... A moins que vous ne marchiez ainsi éternellement dans mon paysage ? S'il vous plaît, pensez simplement à me dire l'heure de notre rencontre, oui... à quelle heure comptez-vous me revenir ? " Perle à 103 ans et formule un dernier désir, une ultime faveur : revoir Meng, son premier amour et mourir. Elle entame une correspondance à sens unique. A ses côtés, il y a Madeleine, vingt ans, d'origine malienne, peu instruite, qui l'assiste. S'entremêlent deux féminités, deux générations, deux cultures, deux langages, deux religions, deux danses, deux mouvements... Pour Perle, c'est impératif, il faut écrire la dernière lettre, danser la dernière valse. Ecrire, c'est aimer ; aimer, c'est danser. Dépassée par le monde moderne, Perl souhaite sa mort et la craint tout autant. Madeleine finit par aimer Perle dont elle redoute la mort, et son avenir au-delà d'elle. A l'approche de sa mort, Madeleine rec ? oit une merveilleuse lec ? on à laquelle elle résiste puis accepte de se donner : lec ? on d'amour, de littérature, de danse et de sexualité. L'agonie de Perle permet le miracle : l'énergie de l'amour transmis. Quelle est la langue intime de l'amour ? Qu'est-ce qu'être une femme aimée, qui désire et est désirée ? Qui le sait ? Perle au bord de la mort, décharnée ? Madeleine, jeune femme perdue et abîmée ? Au travers de Perle se raconte en filigrane, dans un style où forme et fond s'imbriquent en une danse prodigieuse, une confidence universelle sur le féminin.

05/2023

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Théologie

Nouvelles contributions à un chistianisme d'avenir. Journée d'études du 30 septembre 2023

Cet ouvrage fait suite à la journée d'études du 30 septembre 2023. Cent trente personnes ont pris part au programme qui a mis en valeur les nouvelles recherches et hypothèses dans les domaines de l'exégèse et d'une doctrine chrétienne pour notre temps. Jacques Musset a présenté Jésus comme un prophète, en insistant sur sa parfaite humanité. Jésus n'était pas le fils de Dieu, au sens ontologique du concile de Nicée. Son message et sa pratique nous ont révélé un Dieu d'amour qui accompagne les humains. Jean-Pol Gallez est revenu, lui, sur l'oeuvre de Joseph Moingt, en mettant en relief le fil rouge du théologien jésuite : l'Evangile est une puissante invitation à l'humanisation. De son côté, José Arregi s'est attelé à proposer de nouvelles représentations de Dieu, au-delà des conceptions théistes encore en vigueur. Sa pensée nous a entraînés dans l'histoire du Cosmos et la profondeur de la conscience. L'après-midi a commencé par la transmission, en visioconférence depuis Montréal, d'un message de Bruno Mori. Il s'est poursuivi avec une intervention de Paul Blanquart sur le questionnement : "Jésus est-il prophète ou Messie ? ". Puis Paul Fleuret a parlé de la Bible comme paroles d'humains parlant de Dieu. Ce qu'a poursuivi Odile Ponton, animatrice de groupes Bible et autrice d'un important volume de commentaires bibliques. Gilles Castelnau a clos les interventions en nous racontant l'histoire de l'aide libérale du protestantisme français. Tout au long des séances, la prise de parole des participants a relancé la discussion. Cet ensemble de contributions vient enrichir le débat autour de l'avenir de la voie chrétienne. A une époque où " le christianisme traditionnel est à l'agonie ", comme l'écrit John Shelby Spong en entrée de son Quatrième évangile, ce livre nous offre ainsi sa part de repères et de raisons d'espérer.

02/2024

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Science-fiction

Le Feu de Dieu

Franx a prévu le cataclysme planétaire qui détruira une grande partie de l'humanité. À l'aide de trois autres familles, il a réalisé une arche dans un coin perdu du Périgord, un domaine appelé le Feu de Dieu prévu pour une autonomie totale de sept ou huit ans, afin de passer les années difficiles. Mais les familles se sont lassées, disputées, et ont abandonné le projet l'une après l'autre. L'histoire commence quand Franx, à Paris pour quelques jours et apprend que ses amis les plus fidèles viennent à leur tour de quitter le Feu de Dieu, y laissant seuls sa femme et ses deux enfants. Seuls ? Pas tout à fait : Jim, un parasite, s'est incrusté dans la communauté et ne semble pas décidé à en partir. Quand le cataclysme se déclenche sous ses yeux à Paris, Franx comprend tout et décide derentrer immédiatement chez lui. Il entame alors son périple dans un pays dévasté, une obscurité perpétuelle et un froid de plus en plus intense. Au sortir de Paris, une femme mourante lui confie sa petite fille muette qui semble autiste mais n'est peut-être pas étrangère aux visions et aux perceptions étranges de Franx. À deux, ils vont entreprendre l'impossible voyage vers le Périgord, peinant à pieds dans des ténèbres perpétuelles. Pendant ce temps, dans le Feu de Dieu, Alice et les enfants transforment l'arche en bunker autarcique dont Jim se croit bientôt le maître. Prenant sur leur terrain les grands du scénario catastrophe, Bordage conduit son roman à un rythme et dans un suspense impitoyables. D'un côté, la fuite solitaire à travers une France dévastée et des ténèbres gelées, de l'autre le huit-clos claustral d'une femme et deux ados terrorisés, aux prises avec un psychotique paranoïaque. Le lecteur suit, halluciné, cette quête pour la survie dont il sortira, comme les personnages du roman, transformé, pacifié et grandi. Merci Monsieur Bordage et, nous, heureux lecteurs, transformons ce cadeau en succès de librairie !

03/2009

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Critique littéraire

Pierre Loti

Il y a cent ans, après avoir définitivement clos son journal intime tenu toute sa vie durant, Pierre Loti (1850-1923) publiait chez Calmann-Lévy un remarquable récit autobiographique de l'adolescence : Prime jeunesse. Cent ans plus tard, chez le même éditeur, Alain Quella-Villéger, qui entend redonner à l'homme et à l'oeuvre une seconde jeunesse, nous livre ici, non pas le roman d'une vie, mais une vie de roman ! Une existence fascinante, bercée entre tentation des ailleurs et besoin de refuge, entre conformisme et transgression, tant l'homme apparaît fantasque, inattendu, désinvolte, révolté, hédoniste jusqu'à l'excès, goinfre et gouffre à la fois ; mille vies n'auraient jamais pu l'assouvir. Il édifie à Rochefort une maison-palais exotique. Un véritable roman-photo le montre tour à tour spahi, Albanais, acrobate de cirque, bédouin sur dromadaire, à dos d'éléphant en Inde ou fumant le narghilé en Turquie, mandarin à Pékin, joueur de pelote basque, pêcheur breton, Osiris, soldat des tranchées en 14-18 ou bien encore presque nu... Voici la figure singulière d'un officier de Marine anticolonialiste et grand ami de l'Islam devenu académicien français à 42 ans, bourgeois quasiment bigame et ami des têtes couronnées autant que des matelots athlétiques. On a trop souvent réduit à l'exotisme le plus kitsch celui qui fut l'un des écrivains "engagés" du début du XXe siècle et dont on ne cesse de découvrir aujourd'hui la savoureuse modernité. Et une oeuvre dont la magie, d'Aziyadé à Pêcheur d'Islande, de Madame Chrysanthème à Ramuntcho, opère encore, celle d'un inclassable écrivain-voyageur, remarquable dessinateur et photographe, qui nous emmène de l'île de Pâques à Istanbul, de la Terre sainte à la Patagonie, de Pékin à New York, de Tahiti au Sénégal, de la vallée du Nil à celle du Gange. Sacha Guitry écrivit qu' "on devrait mentir en racontant la vie de Pierre Loti, on devrait dire aux jeunes gens : vivait jadis un écrivain que l'on admirait tellement dans son pays qu'une escadre l'accompagnait quand il faisait le tour du monde" ...

09/2019

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Littérature étrangère

Meïr Ezofowicz

Avec le roman d'Eliza Orzeszkowa nous pénétrons dans Szybow, une bourgade juive de Biélorussie, telle que cette grande dame des lettres polonaises a pu la voir à la fin du XIXe siècle : univers clos, fermé sur lui-même, éloigné de tout centre urbain important, où souffle pourtant le grand vent de l'Histoire et où les passions se déchaînent. Deux familles rivales dominent et animent depuis des siècles la vie de la communauté : celle des Ezofowicz, riches négociants, et celle des Todros, rabbins originaires d'Espagne ; la première représentant l'ouverture au monde et à la modernité, la seconde le rigorisme religieux et la clôture. Meïr, le plus jeune des Ezofowicz - dont le prénom signifie en hébreu " celui qui illumine " -, est celui que le destin choisit pour être le prophète de la sagesse nouvelle. Il sera amené à lire à la face du peuple, et à ses risques et périls, le fameux " écrit de Michel ", texte inspiré par des enseignements de Maïmonide et rédigé au XVIe siècle par son ancêtre Michel Ezofowicz, figure historique célèbre pour avoir reçu du roi Sigismond Ier le titre de " chevalier d'or ". Son action provoque un scandale. Excommunié par Todros, Meïr entraîne dans son malheur Golda, la jeune fille caraïte qui l'aime d'un amour pur et désintéressé. Solitaire, il s'en ira de par le monde proclamer les idées de Michel. De la trame romanesque surgit, dans toute sa richesse et son authenticité, la vie d'un " shtetel " avec ses institutions minutieusement décrites, ses textes liturgiques, son rituel religieux, jusqu'aux moindres faits et gestes de la vie de tous les jours - costumes, repas, moeurs... Cette oeuvre, qui occupe une place exceptionnelle dans la littérature polonaise, connut un rayonnement extraordinaire dès sa parution en 1878. Traduite en yiddish, français, lituanien, russe, tchèque et allemand, elle fit l'objet de plusieurs rééditions dans chacune de ces langues entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle. La jeunesse juive, qui s'est enflammée à l'époque pour le roman d'Orzeszkowa, devait exprimer l'idéal d'un nouveau type de juif libéré de la fatalité de l'Exil, dans ces deux mouvements de sécularisation que sont le sionisme et le bundisme.

11/1983

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Littérature étrangère

LE MENTEUR

" Quel est le sens de l'existence ? oui, on peut s'offrir toutes sortes d'explications et de dogmes tout faits. Mais à quoi bon ? Aussi absurde que cela paraisse, tout se passe comme si le mal et la destruction étaient les vrais principes de l'existence. Attends un peu ! il me fallait un baiser, il me le fallait. Qu'allons-nous devenir, Rigmor ? Bon, qu'est-ce que j'ai dit ? Non, le mal n'est pas le seul principe de l'existence. Tout royaume divisé contre lui-même sera dévasté. Si le mal régnait sans partage, alors il se retournerait contre lui-même et provoquerait sa propre chute. oui, le bien existe ! Des actions d'une indéchiffrable bonté existent ! Oui, il y en a. Chaleur, pureté et lumière ! Tout cela existe chez les hommes. Ma belle, j'ai envie de te déshabiller. oui, j'en ai envie. je me sens si fort maintenant. Mais ce ne sont pas tes vêtements que je veux ôter. Ni tes années. Ce sont tes doutes, tes répulsions, tes erreurs, le gâchis de ta vie, c'est ta crainte des êtres humains. J'ai près de moi en ce moment une femme délicate et bonne, une femme adorable, toi, telle que tu es vraiment. Elle s'est blottie de toutes ses forces contre moi en pleurant. je me suis senti déconcerté. - Pardonne-moi, dis-je, mes paroles sont comme le vent, toujours présent et déjà enfui. " Prisonnier des glaces de l'hiver sur une petite île danoise où il exerce les fonctions d'instituteur et de diacre, Johannes Vig, pédagogue passionné et grand chasseur de gibier à plumes, vit, pendant les derniers jours de la débâcle, les idylles et les drames d'un monde clos. Au fil d'un journal qu'il destine à un confident symbolique, Johannes est à la fois le témoin ironique et tendre des aventures sentimentales d'Annemari, " la rose de l'île de Sand ", et le " menteur " désabusé qui esquive sans cesse la vérité sur son inclination pour Annemari et son attirance pour l'énigmatique Rigmor. Connaîtra-t-il enfin le bonheur ou sera-t-il, comme le dit la vieille ballade, celui qui a tiré " la male chance " ?

04/1999

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Fantasy

Les cendres du serpent-monde

Une aventure intrigante au coeur d'une jungle mystérieuse, où les dangers ne se trouvent pas là où on le croit... Contrebandier, Erik roule sa bosse sur une île tropicale, colonisée depuis deux siècles par son peuple. Ses petites combines connaissent un revers quand il déplaît au chef de la pègre locale. Il rencontre alors Silas, un historien du continent, qui souhaite étudier le mode de vie des indigènes. A ses yeux, Erik serait un guide parfait : il a passé deux ans dans la jungle parmi les natifs, appelés "natiis". Erik accepte de le mener dans le village où il a vécu, l'occasion pour lui de quitter la ville tout en se remplissant les poches. Mais revenir dans la jungle est toutefois une épreuve pour lui : en plus de lutter contre la pluie, la chaleur, la fatigue, il bataille contre les souvenirs de son frère et de ses amis, morts dans la forêt par sa faute il y a plusieurs années. Commence alors, pour Erik, Silas et son fils, une longue aventure au coeur de la jungle sauvage, à la découverte des natiis, mais aussi d'eux-mêmes... 4ème de couverture : Arrivé sur l'île tropicale de Cahor dans l'espoir de faire fortune, Erik survit tant bien que mal de petites combines. Lorsqu'un historien lui demande de le guider dans la jungle à la rencontre des natiis, le peuple autochtone refoulé loin des côtes depuis que les colons ont envahi l'île, il saute sur l'occasion d'un bon salaire. Mais au milieu des lianes, des souvenirs qu'il pensait enfouis au plus profond de lui-même resurgissent... Alors que le fragile équilibre entre les peuples menace de se briser, Erik découvre que le but de l'expédition n'est pas celui qu'il croyait. Il va devoir faire un choix entre ce que lui dicte le peu d'intégrité qu'il lui reste et l'appât du gain... Un huis clos immersif au coeur d'une jungle dangereuse, qui embarque les personnages au plus profond d'eux-mêmes en les confrontant à leurs secrets les plus sombres.

01/2021

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Exégèse

Paul, le travail et l'argent. Des domaines futiles ?

Les réalités pécuniaires ont, depuis les origines, une place quotidienne dans la vie des Eglises, qu'il s'agisse de l'entretien de leurs ministres, du financement d'opérations caritatives ou de projets d'évangélisation. Ces activités, on le sait, engendrent des conflits qui montrent combien la dimension éthique et affective apparaît bien vite, avec les reproches d'exploitation, de gaspillage ou d'incompétence dans la gestion des dons reçus. Car, sur le plan caritatif, les sommes recueillies ont le plus souvent leur origine dans la générosité de personnes parfois tiraillées entre, d'une part, le devoir de gratuité, selon l'adage " ce qui est donné est donné " et, d'autre part, la préoccupation légitime de la juste destination des dons. Paul a connu ces expériences, partagées à travers le bassin méditerranéen dans lequel il vivait. Or, l'Apôtre, et lui seul dans le Nouveau Testament, se confie sur les problèmes matériels et financiers qu'il rencontre. Si la belle Lettre de Jacques traite avec vigueur les rapports de justice qu'implique l'utilisation de l'argent, Paul, lui, sans négliger les impératifs éthiques, se place cependant sur un autre plan, et selon une politique subtile. Ni pour son travail manuel ni pour son rapport à l'argent, l'Apôtre n'invente de nouvelles pratiques ou de nouvelles techniques. Il tient du judaïsme son sens positif du travail mais s'inspire des réseaux de solidarité de l'Empire et du tribut du Temple pour la mise en oeuvre de la grande collecte. Paul se coule donc dans les usages de son époque et de sa culture, dans la mesure où ils correspondent aux orientations de l'Evangile qu'il porte. De ce point de vue, même sans dessein prémédité, il pose les bases de futures doctrines sociales, en s'opposant à des habitudes culturelles qui consacrent ou entretiennent l'égocentrisme, l'avidité et les inégalités. Par ses propres engagements, il témoigne que sans se confronter aux réalités économiques, l'Evangile reste une idéologie ; sans les valeurs évangéliques de gratuité et de réciprocité qui ont pour enseigne lumineuse le mot agapè, les réalités économiques risquent l'asphyxie dans l'huis-clos du donnant-donnant.

07/2021

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Thèmes photo

Skyline. Edition bilingue français-anglais

En 1978, le livre Skyline de Franco Fontana contribua à ouvrir la voie à la nouvelle photographie italienne par son radicalisme et son approche typiquement photographique. Ce fut aussi le premier livre des éditions Punto e Virgola fondées par Luigi Ghirri à Modena, un sacré label où se retrouvèrent avec lui à peu près tous les photographes importants de sa génération (Basilico, Jodice, Chiaramonte, Guidi, Salbitani, etc) dans un voyage qui les révéla tous au grand public. Le livre publié simultanément en France par Contrejour connut un énorme succès et fut réédité deux fois dans la même année. Cet ouvrage de quatre-vingts pages, très simplement fabriqué, sans prétention graphique excessive, présentant une photographie par page fut l'aboutissement d'une oeuvre en pleine maturité, affranchie de tous les tics en vogue dans les photo clubs, la publicité ou le photojournalisme conventionnel. Skyline ne faisait l'éloge d'aucune ville, ne vantait nulle production locale, il s'agissait d'un travail clos sur lui-même. Partant du réel tangible, en l'occurrence ici le paysage, et les lignes d'horizon, il excluait tous les éléments inutiles pour préserver l'essentiel, l'exaltation des formes et des couleurs. Fontana mit en code ses paysages familiers aussi bien que les étendues inconnues de telle façon que les signes, l'espace, la forme et la couleur devinrent les seuls éléments de l'image même lorsqu'il circulait à vive allure sur l'autoroute. Avec Skyline, quelques mois avant le fameux livre Kodachrome de Luigi Ghirri et six ans avant Viaggio in Italia, Franco Fontana fut le premier à questionner les possibilités linguistiques du procédé couleur et les caractéristiques esthétiques de la photographie en réinterprétant personnellement le monde qui l'entourait tout en entamant une relecture du paysage italien. Ce livre reprend l'édition et la couverture souple originale italienne autant dans son format que dans la présentation et le nombre de photographies comme l'avaient mis en page Paola et Luigi Ghirri. Afin d'améliorer la qualité, la photogravure a été refaite en partant des diapositives. Le tirage est limité à 500 exemplaires. L'exposition Franco Fontana se tiendra à la galerie Polka en septembre et octobre 2023

09/2023

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BD tout public

Une île à la mer

Quand Jean-Marc Marq, l'homme d'affaires, rencontre Jérôme Petitpas, le poète, on se dit rapidement que ces deux-là ne vont pas avoir forcément grand-chose à se dire. Oui mais voilà, la rencontre a lieu sur une minuscule île déserte où tous deux sont naufragés... Jérôme Petitpas est là depuis plusieurs années, tous ses compagnons d'infortune se sont noyés ou ont été mangés par les requins. Jean-Marc Marq vient juste de rejoindre l'île à la nage. Pour le paraphraser, on peut dire que "la journée commence plutôt mal". C'est une aventure probablement palpitante qui commence sur quelques mètres carrés de sable agrémentés d'un unique palmier... Une île à la mer, nouvelle perle de l'hilarant Nicolas Poupon se présente comme un huis-clos opposant deux conceptions antagonistes du monde, où deux personnes, que tout semble opposer, sont obligées de composer ensemble face à l'hostilité du lieu et des événements. Ça s'appelle la coopération, c'est paraît-il l'une des caractéristiques de l'espèce humaine, reste à savoir si ça marche... Le récit a été pré-publié dans la revue Aaarg ! L'auteur Né en 1972 d'un père et d'une mère, Nicolas Poupon fête dès 1973 son premier anniversaire. Par la suite, il déçoit un peu et ne fait plus rien d'intéressant jusqu'à ses 19 ans. A cet âge, lui vient la grande pensée de sa vie : "Tant qu'à rien faire, autant faire quelque chose". Il choisit le dessin. Très vite il rêve d'art, mais finit par échouer lamentablement dans le monde de la Bande Dessinée. Après une première partie de carrière glorieusement intime, il cède aux sirènes du capitalisme mondialisé, et tente de signer avec tous les gros éditeurs qui croisent son chemin. Il y parvient parfois. Quarantaine oblige, il se rêve à nouveau rebelle et indépendant, et dans une crise de délire romantico-adolescent sonne à la porte des éditions 6 Pieds Sous Terre, "pour créer ensemble". Bien connues pour leur caractère social et leurs ouvres de charité, celles-ci décident de satisfaire cette envie pressante et de sortir en février 2017 : Une île à la mer, entretenant le malheureux dans l'illusion de sa jeunesse perdue.

02/2017

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Histoire internationale

Budapest 56. Les douze jours qui ébranlèrent l'empire soviétique

L'automne 1956 restera dans l'histoire le moment où la guerre froide a basculé : " le début de la fin de l'empire soviétique ", selon l'expression restée célèbre de Richard Nixon. Les événements de Hongrie, baptisés " révolution " par les Hongrois et " menées contre-révolutionnaires " par les occupants soviétiques, commencèrent le 23 octobre par des manifestations d'étudiants réclamant plus de liberté. En quelques heures ils furent rejoints par des centaines de milliers de Hongrois de toutes origines, qui déboulonnèrent la statue de Staline aux cris de " Russes dehors ! ". L'armée hongroise refusa de rétablir l'ordre, laissant les troupes de Moscou, peu nombreuses et mal équipées, tenter de réprimer le mouvement, ce qui ne fit que l'amplifier. Moscou, pris au dépourvu, dut accepter de confier au modéré Imre Nagy le soin de former un nouveau gouvernement. Déstabilisé, en proie à des dissensions internes, le Kremlin sembla opter pour la non-intervention et retira ses troupes alors que les prisonniers politiques étaient libérés dans la liesse. Pendant quelques jours, une atmosphère de fête régna à Budapest. A l'aube du 4 novembre, les troupes russes firent demi-tour à la frontière et, renforcées par des bataillons de choc surarmés, envahirent la Hongrie. Elles écrasèrent l'insurrection dans le sang, sous le regard impuissant ou indifférent du monde libre, et singulièrement de Washington, qui avait pourtant incité en sous-main les Hongrois à la révolte. Budapest 56 est l'histoire de ce rêve brisé, tel qu'il fut vécu dans les rues de Budapest, dans les états-majors, dans le huis clos des cabinets ministériels et des instances politiques en Hongrie mais aussi à Moscou, où se joua de fait le sort du peuple hongrois, et à Washington. Victor Sebestyen a reconstitué les moments forts de ces douze jours et les raconte avec une vivacité, une précision et un sens du détail dignes du journaliste qu'il est, sans jamais les isoler de la vue d'ensemble et de l'analyse politique propres à l'historien qu'il est devenu. Cinquante ans après ces événements tragiques, voici le livre qu'attendaient tous les passionnés d'histoire contemporaine sur ce moment charnière du XXe siècle.

09/2006