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Mariève Penouel

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Poches Littérature internation

La reine des souris

Il fit bouillir notre certificat de mariage dans la bouilloire en disant qu'il ne travaillerait pas dans un cimetière le restant de sa vie uniquement pour nourrir les enfants de Mars et, finalement, il partit pendant que j'étais descendue faire des courses, lui acheter de la salade et du café. Dans un modeste appartement poussiéreux rempli de livres et de babioles vit un couple de latinistes légèrement hors du temps. Quand la femme tombe enceinte de jumeaux, le mari l'abandonne et elle doit élever seule ses deux enfants, dans le plus grand dénuement. Rien que de très banal. Mais ajoutez à cela un mélange de vos cauchemars les plus sombres. Un croque-mort, le cadavre d'une femme naine aux airs de leprechaun, un orgue hanté, des enfants-monstres, une narratrice-louve assoiffée de sang, dévoreuse de pigeons, de rats et de bébés. Les épouvantails disposés à chaque tournant de cette nouvelle ont de quoi donner le frisson. Ce qui frappe encore davantage, c'est le naturel déconcertant avec lequel Camilla Grudova les brandit, à la manière dont on raconterait les épisodes d'un rêve dès le réveil. Un récit, en fin de compte, d'une implacable simplicité : celui d'une femme aliénée par le couple, le travail et la maternité, de celle qui enfant se rêvait Reine des souris et qui, mariée à un "homme idéal" sentant les fleurs pourries et la pierre froide, est devenue mère, autant dire bête féroce aux désirs infanticides, loup-garou qui trouvera son salut, comme de juste, dans l'écriture. On ressort avec un rire nerveux de ce court texte qui transforme le réel en fantastique, l'horrible en drôle, et vice-versa.

10/2020

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Littérature étrangère

L'ange d'Ayala

Londres, en pleine ère victorienne. Ayala et sa soeur Lucy, orphelines sans le sou, sont adoptées par le frère et la soeur de leur défunte mère. Ayala, belle et séduisante, part vivre chez sa tante, mariée à un riche banquier, tandis que Lucy, moins jolie, s'installe chez son oncle, modeste employé de l'Amirauté. La beauté et le succès d'Ayala auprès des hommes suscitent rapidement la jalousie de sa tante et de ses cousines. A quoi Lady Tringle ajouta une condition qui était de pouvoir choisir. Pour la santé de ses nerfs, les affaires de goût avaient une importance cruciale ! Elle déclara aussitôt qu'elle voulait à tout prix Ayala et ce fut donc décidé. La jeune fille était déjà plus que familiarisée avec les splendides appartements des Tringle et sa tante avait le sentiment qu'elle en serait un des charmes. Sa longue chevelure noire était d'ores et déjà considérée comme l'une des plus ravissantes de Londres. Ayala chantait comme si la Nature avait voulu faire d'elle un des oiseaux du ciel. Elle avait naguère passé trois mois à Paris et le français lui était venu sans même y penser. Son père lui avait enseigné les rudiments de son art et les flatteurs avaient déjà commencé à dire qu'elle était née pour être la seule et unique grande artiste peintre du monde. Ses mains, ses pieds, ses formes étaient parfaits. Bien qu'elle n'eût encore que dix-neuf ans, Londres avait déjà commencé à parler d'Ayala Dormer. Alors, bien sûr, Lady Tringle choisit Ayala, sans songer sur le moment que ses propres filles risquaient de souffrir de la comparaison avec leur cousine.

03/2013

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Religion

Marie de Magdala, femme. Une approche

Pauvre Marie-Madeleine toujours en pleurs de ses péchés ou compatissante du Crucifié ; et plus pitoyable encore si elle fut mariée au Christ, selon le Da Vinci Code. Ici comme là, quelle triste méprise ! Comment va-t-on s'y prendre pour approcher la vérité de cette femme et de son amour ? Le chantier est riche et complexe. II y a d'abord et avant tout, les données de sa culture biblique - l'heureux et l'austère de sa Tradition : ce qu'elle pouvait faire, ne pas faire, tout ce que ça signifiait. Il y a les jours de Jésus de Nazareth : ses paroles, ses gestes, son comportement... ce qu'il résume lui-même : " Nous avons joué de la flûte et vous n'avez pas dansé ". Il y a les changements considérables, sur les 40 à 70 ans, entre ces jours de Jésus et l'écriture des évangiles, lesquels sont la seule source parlant de cette femme (exceptées quelques données apocryphes). A l'entre-deux, très instructives, il y a les lettres de Paul qui disent le contexte d'époque et excluent cette femme. En résumé : Jésus de Nazareth et Marie de Magdala étaient bibliques, tandis qu'un demi-siècle après, les évangiles ont déjà l'air de catéchèse d'Église : il convenait que les femmes y soient pieusement rangées, spécialement une femme aimante. Il s'agit donc de reprendre toutes les pièces du dossier et patiemment, avec attention bienveillante, mais avec intelligence critique, examiner tous les éléments qui permettent d'approcher, au plus probable, ce qu'a pu être cette femme aimante et aimée de Jésus. On ne le saura jamais, mais rien que cet effort, cette approche, donne déjà tellement de saveur et de goût au plus heureux du message des évangiles.

10/2010

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Littérature française

Brut

Milieu du XXIe siècle. A l'écart des grands continents minés par la violence et la pollution, la Norvège remet chaque année le prix Nobel de la Paix. Comme en retour, l'ONU classe ce petit royaume au premier rang du développement humain, offrant la vie dont tous ont toujours rêvé : opulente, juste, pacifique, dans une démocratie à taille humaine, en symbiose avec la nature. A quelques mois des élections générales, tandis que Katrin, ancienne mannequin mariée à un riche homme d'affaires, vit comme un coq en pâte à Oslo, sa fille Sigrid atterrit à Ekofisk, la plus ancienne plate-forme de la mer du Nord. Tel est le rituel offert par la Banque centrale aux jeunes diplômés recrutés pour gérer le bon millier de milliards d'euros de la cagnotte nationale. Car le secret de la plénitude norvégienne est le pétrole et sa gestion austère dans un Fonds éthique, afin d'échapper à la dilapidation et à la corruption. Rivalisant de bonnes intentions, le royaume a même transformé une partie du Nigeria en paradis de l'agriculture biologique. Le parrain de Sigrid, Kurt Jensen, grand constructeur de barrages, ne croit pas à tant de bonté et rêve de finir sa brillante carrière au comité qui remet le Nobel. Mais il va se heurter aux intérêts du parti populiste qui promet d'enfin distribuer la manne, et aux turpitudes sous-marines de l'Etat-pétrolier. Il va aussi croiser la route de Geir Lund, un ancien plongeur qui a participé à la construction des premières plates-formes off shore en mer du Nord. A travers Geir, c’est la légende noire d’un âge industriel révolu qui refait surface, tandis qu’on s'en prend aux immigrés et que des jeunes meurent, atteints d’un mal mystérieux.

08/2011

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Religion

SAINTE JEANNE DE FRANCE. La reine servante de Marie

La Reine servante... ! Puissante antinomie dont Françoise Bouchard fait usage a point nommé pour nous raconter la vie authentique d'une femme aussi prestigieuse qu'humiliée ! Fille "de petite taille et contrefaite des épaules" de Louis XI, mariée dès 12 ans à Louis XII dont elle fut l'épouse mal-aimée, puis répudiée à l'issue d'un procès infamant, Jeanne de Valois a marqué doublement l'Histoire : celle du royaume de France dont elle fut la reine éphémère, et celle de l'Église dont elle fut l'humble servante, troquant son titre de Jeanne de France pour celui de Jeanne Marienne, traduisant ainsi tout son attachement à la Vierge Marie. Fondatrice de l'Ordre de l'Annonciade, Jeanne voulut vivre la pauvreté du Povorello dans la joie : belle religion que celle-là qui veut que chacun voyant une moniale voit Marie vivant encore en ce monde ! Fondé sur les "dix plaisirs" de Marie, cet ordre de la paix et des joyeuses louanges, de l'amour tendre et attentionné, connaît à nouveau un rayonnement formidable, après avoir terriblement souffert des persécutions révolutionnaires. Il est vrai que cette règle de vie a tout pour "séduire" les âmes généreuses : celles qui par vocation font le choix radical d'une vie consacrée, comme celles qui, engagées dans la vie laïque, désirent les rejoindre sur ce chemin marial du Plaisir de Dieu en partageant leur spiritualité. Avec une telle règle de vie, Jeanne nous fait un cadeau royal : nous offrir de vivre, dans l'intimité du Christ, à la manière de Sa Mère ! Puisse ce livre contribuer à donner une impulsion nouvelle à l'un des plus beaux fleurons de nos ordres monastiques, l'Ordre de la Vierge Marie !

01/2000

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Romans de terroir

Le jeune amour

" Pour une certaine raison, il est assez content. Il a un béguin, qui lui tient chaud au cœur, bien que peu avouable. Il aime une femme mariée. rêve d'elle toutes les nuits et ne l'oublie pas le jour. Certains soirs, il songe à sa belle et à la mort. Les Russes ont la bombe atomique depuis un an, la guerre vient d'éclater en Corée. Elle risque de devenir mondiale et de s'achever sous un déluge de feu qui n'épargnera personne. Il se dit, et il n'est pas le seul, qu'il aimerait bien connaître l'amour avant d'être changé en fumée. " 1950, Saint-Veillant, Dordogne. Gil Jallas, beau garçon de dix-sept ans, a l'esprit et les sens aiguisés. Il rêve d'entrer à l'université et de devenir un grand écrivain. Las, la réalité n'est pas un rêve. En guise d'écriture, sitôt décrochée la première partie de son bac, c'est à celle de la perception qu'il va devoir s'atteler. Plongé au cœur des rumeurs et des secrets inavouables du bourg qu'attise encore la mémoire de la guerre toute proche, le futur romancier met au jour les vérités humaines pas toujours reluisantes. La découverte des femmes, les belles comme les moins belles, se révèle le plus sûr remède pour oublier les noirs et les gris de l'existence... Se retournant sur une longue vie de romancier, Michel Jeury nous offre là un roman d'initiation autant qu'un roman de mémoire, habité encore par la fraîcheur de sa propre jeunesse. Un hymne tendre et lucide aux enchantements de la vie malgré l'éternelle et terrible folie des hommes.

04/2006

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Histoire internationale

L'exception tunisienne. Variations sur un mythe

Noces en paroles (Zarma, Niger) se veut l'écho d'une expérience ethnopoétique : celle de performances, de paroles en actes. La société zarma du Niger nous offre un exemple privilégié de ces moments forts qui construisent et rythment la vie communautaire – ici, le mariage –, moments où s'instaure la pratique d'une production littéraire qui nourrit le rituel et en éclaire le sens. La célébration d'un mariage est ici reconstituée en combinant des performances enregistrées lors de la participation à des noces, de 1999 à 2015 dans la capitale, Niamey, ou en milieu rural. Ce mariage est celui d'un homme polygame appartenant à l'aristocratie zarma, car c'est dans ce cadre que se multiplient les occasions d'entendre les éloges et les épopées, les joutes verbales d'insultes et autres chants. Le lecteur sera alors une sorte de participant idéal, présent à la fois auprès de chacun des époux et qui assisterait à tous ces moments-clés, y compris ceux dont les protagonistes sont pourtant absents ; ce qu'aucun participant ne peut faire lors d'un même mariage. Sont ici présentés chants de femmes proches de la mariée, échanges rituels entre pères classificatoires des époux, bénédictions, éloges, appels d'ancêtres, ainsi qu'une épopée et un récit de distraction énoncés par un griot généalogiste et historien. Sandra Bornand, anthropologue et linguiste, est chargée de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (USPC INALCO CNRS UMR 8135 LLACAN Langage, Langues et Cultures d'Afrique Noire). Ses nombreuses missions sur le terrain depuis 1994, d'abord en tant que doctorante, puis en tant que chercheuse, lui ont assuré une connaissance approfondie de la société et de la langue zarma.

09/2018

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Littérature française

Les structures du mal

Alors qu'il dresse le bilan mitigé pour ne pas dire morose de 44 ans d'existence, Paul reçoit la lettre d'un vieil ami, Henri Berg, qu'il n'a pas vu depuis de nombreuses années. Cet homme, psychanalyste érudit qui fut pour lui à la fois un complice et un mentor est malade. Cloué sur un lit d'hôpital, il attend la mort. Dans cette lettre, il confie un lourd secret à son jeune ami, un drame lié à la guerre d'Algérie qui n'a jamais cessé de le hanter et dont il n'a parlé à personne. Paul décide alors d'aller voir Henri Berg. Le narrateur retrouve ainsi Virginie Berg, la fille de son ami qui fut la passion amoureuse de sa jeunesse. Elle est désormais mariée avec deux enfants. La visite au malade se double d'un voyage dans le temps pour Paul. Ce dernier tente d'apaiser Henri Berg, tourmenté par son secret. En vain. Car Berg n'a pas tout dit. Quelques semaines après cette visite, Paul reçoit une nouvelle lettre signée Berg. Elle lui révèle les étonnantes conséquences de son premier secret, un autre drame, presqu'une autre vie dont la famille ignore tout. Paul devient en quelque sorte le dépositaire de l'existence de son ami. Il sait quels événements tragiques se dissimulent derrière cette vie en apparence réussie et harmonieuse. Il comprend que les structures du mal sont complexes et reposent sur des ramifications infinies, que leur enchevêtrement crée parfois un édifice fragile, un semblant de bonheur. Devra-t-il en parler ? Essayer de dire à Virginie la vérité sur son père ? Peut-on parler d'un homme sans en trahir la mémoire ? Est-il possible d'échapper un jour à la culpabilité ? Une dernière lettre venue d'Espagne viendra apaiser Paul.

01/2015

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Littérature française

Le chien de Ngouelessou

Je fus mariée de force à l'ami intime de mon père à l'âge de quinze ans. En plus d'être alcoolique, il fumait comme une cheminée. La première nuit des noces, je ne pus fermer l'oeil parce qu'il sentait le bouc et ronflait comme une locomotive. Je le lui fis savoir en manifestant mon dépit. Ce qui me valut une gifle que je qualifie aujourd'hui de baffle, comparée aux tortures et aux humiliations qui allaient suivre au foyer. Coups de poing, coups de pied, viols et menaces de mort, composeront le menu quotidien de ma maltraitance. Le plus grave et je me dois de le fustiger ici et maintenant, c'est la lâcheté de mon entourage. Mes voisins fermaient les yeux, les portes et les fenêtres chaque fois que je subissais ces supplices, prétextant qu'ils ne pouvaient violer notre intimité conjugale. Que dire de ma propre famille, qui me reconduisait dans cet enfer chaque fois que je me réfugiais auprès d'elle ! Nous devons à tous les prix briser ce cycle de la terreur, car nous pâtissons aujourd'hui des sottises de nos ancêtres qui instaurèrent ces usages anciens ayant force de loi et traitant la femme comme un être à part... La femme n'est pas un tam-tam. Elle est une mère, une fille, une soeur, une compagne. C'est elle qui assure la pérennité de l'espèce humaine en engendrant et en portant des bébés dans son ventre pendant neuf mois. C'est à elle et à elle seule que Dieu a donné le pouvoir de donner la vie. A ce titre, elle mérite mieux que la maltraitance, elle mérite de l'attention, de l'amour et un grand honneur.

10/2016

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Littérature française

Entre midi et minuit

Dans la vraie vie, Thierry Radière est professeur d'anglais, comme Mallarmé avant lui. Ce métier offrirait-il une porte dérobée vers la poésie de ce monde ? Il faut le croire, tant Entre midi et minuit est habité par un ailleurs, si proche et si loin, qu'il s'agit d'attraper avant qu'il ne se sauve. Le recueil compte trois parties : "Poèmes totémiques", "Je n'aurais pas pu voir" et "J'avais déjà dit un jour". Les aubes n'y sont pas navrantes. Souvent levé de bon matin, Thierry Radière s'assied à sa table de travail, le laboratoire de ses rêves, cette vigie de fortune. Secrétaire de lui-même, il note choses vues, images entraperçues, épiphanies fugaces, merveilleux nuages. Fuir, làbas fuir ? Pour voyager, inutile de faire ses valises : quand il se met à écrire, de minuscules îles se mettent à flotter un peu partout autour de lui. L'un des poèmes est dédié à Fernando Pessoa, et certaines pages pourraient être tombées du Livre de l'intranquillité. Ici, une femme ouvre une armoire et retrouve sa robe de mariée. Les souvenirs lui montent à la tête. A-t-elle mené la vie qu'elle avait imaginée l'espace d'une soirée, grisée par le champagne ? Chez Thierry Radière, on sourit souvent jaune. Des pères se pendent, d'autres partent, certains essaient d'assurer leur rôle. Entre la nostalgie du soleil et la neige du présent, la mélancolie sert de fil rouge. Dans ces textes intimistes, on parle à voix basse, et coulent les jours. Les lecteurs d'Apollinaire et Jean-Claude Pirotte auront plaisir à découvrir un poète qui aide à s'émerveiller et à rêver, le temps de continuer à mourir en douceur.

03/2021

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Littérature française

Silence radio

1960. Cécile est mariée, vit à Paris et entretient une liaison avec Franck, rencontré en Suisse à l'époque où ils collaboraient à une émission pour la RTS. Depuis, les deux amants se retrouvent régulièrement côté helvète. De chambres d'hôtel en gares de province, leur histoire s'est construite avec les silences de Franck, qui se renferme dès que l'on évoque le passé. Cécile n'insiste plus, continuant de fumer ses Du Maurier et avalant de l'Alka-Seltzer comme de l'eau. Les deux amants vont passer quelques jours dans une station thermale désaffectée avec Richard, un vieil ami de Franck qui est responsable des lieux. Mais Franck ne reste pas longtemps : un article dans le journal, rapportant qu'un corps enseveli sous la neige des années plus tôt vient d'être découvert, semble l'avoir fait fuir. Il ne peut s'agir que de leur ami commun Raymond, disparu lors d'une randonnée alpine avec un collègue de la radio. Mais pourquoi un seul des deux corps a-t-il été retrouvé ? Cela aurait-il un lien avec la façon dont Cécile a rencontré Franck ? Il faut remonter aux temps sombres de la guerre, traverser de nouveau la frontière, et retourner à Paris, sous l'occupation... Au temps où Franck était marié à Perrine, et où tous deux étaient dans la Résistance. Au temps où Franck ne s'appelait pas Franck, mais Nicolas Volodine. C'est guidée par la voix de Richard, alors qu'ils ne sont plus que tous les deux dans la station déserte, que Cécile entreprend ce voyage. Dans une intrigue à rebours, Thierry Dancourt nous transporte du silence enneigé des montagnes suisses à celui, plus inquiétant, d'une radio qui n'émet plus.

04/2021

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Biographies

Souvenirs sur Gustave Flaubert

Tous les lecteurs de la Correspondance de Flaubert connaissent Caroline Commanville, la nièce de l'écrivain, sa "chère Caro" . Fille de la soeur de Flaubert morte quelques jours après l'avoir mise au monde, et délaissée presque aussitôt par son père, elle fut élevée par sa grand-mère et par son oncle. Mariée à 17 ans à un riche négociant de Dieppe, Ernest Commanville, elle resta toujours pour Gustave Flaubert la fille qu'il n'avait jamais eue. La ruine d'Ernest Commanville en 1875 entraîna celle de Flaubert lui-même, qui vendit tous ses biens pour solder les dettes et sauver sa nièce du déshonneur. Après la mort subite de Flaubert en 1880, Caroline devint la dépositaire de tous ses manuscrits. Ce fut elle qui entreprit la première édition de sa Correspondance en 1887. Elle rédigea pour le premier volume de cet ensemble des Souvenirs intimes qui demeurent un témoignage unique sur son oncle. De ce texte souvent cité mais très peu lu, Caroline Commanville, qui était peintre, publia en 1895 à tirage très restreint une édition pour bibliophiles illustrée par ses soins. C'est ce joyau typographique que nous réimprimons en fac-similé à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Flaubert. Ces dessins d'une artiste douée ont le grand mérite de nous conserver le souvenir de Croisset, la propriété de Flaubert rasée en 1882 et dont ne subsiste aujourd'hui qu'un simple pavillon. On y voit la bibliothèque de l'écrivain - son célèbre "gueuloir" - et différents aspects de la maison, ainsi que l'Hôtel-Dieu de Rouen où naquit Flaubert. Le témoignage de Caroline Commanville sur Flaubert est une source essentielle pour la connaissance de sa biographie. La présente réimpression s'accompagne de quelques notes discrètes placées en fin de volume, que le lecteur pourra consulter pour préciser certaines allusions.

05/2021

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Vie chrétienne

L'éveil vocationnel dans les familles

POINTS FORTS Une mère de famille chrétienne s'interroge sur la nature et l'éclosion de la vocation sacerdotale Presse considérable : L'Homme nouveau, Famille chrétienne, La Croix, Le Pèlerin... ARGUMENTAIRE Le jeune Karol baigne dans un univers religieux. On ne peut entrer ni sortir de l'appartement sans passer devant le bénitier, un prie-Dieu dans le salon incite à la prière. Plus tard, le pape Jean-Paul II dira que son foyer a été son premier séminaire. Nos prêtres ont une famille qui les a fait croître, elle fut leur première matrice et l'enjeu familial est donc puissant si nous voulons des futurs prêtres au coeur brûlant d'amour pour Dieu. Ce livre montre la nécessité de cette prise de conscience pour devenir pépiniéristes du Bon Dieu. Avec les parents de saint Jean-Paul II, Karol et Emilia Wojtyla, l'auteur propose un cheminement familial afin de vivre la maxime Dieu premier servi, avec et auprès des enfants. Avec sainte Monique, la règle bénédictine adaptée à la vie familiale et la pédagogie des vertus, avec le livre du père Thierry-Dominique Humbrecht L'Avenir des vocations mais aussi son propre témoignage et celui d'autres parents, l'on trouvera de solides réponses aux questionnements éducatifs dans la perspective de la vocation religieuse. Par ailleurs, cet ouvrage délivre de nombreux conseils en matière d'éveil vocationnel, à destination des paroisses et des diocèses, afin d'éveiller largement les coeurs au service du Seigneur. AUTEUR Ingrid d'Ussel est mariée et mère de six enfants : trois garçons et trois filles. Après S'il te plaît Maman, emmène-moi me confesser et Humanae Vitae questionnée par Proust, elle s'intéresse ici à la question de la vocation religieuse.

04/2023

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Littérature française

Le saut périlleux

Monsieur Brévent, professeur retraité de la Faculté des Lettres de Toulouse, vit en compagnie de sa femme et de sa fille aînée Geneviève. Il possède, aux environs de la ville, une vieille propriété de famille, Notre-Dame, qu'il adore car elle représente à ses yeux non seulement sa propre enfance nourrie de rêves, mais celle de son père, de son grand-père, de son arrière-grand-père avec qui, aux moments de trouble et de tristesse, il poursuit d'irréels entretiens. Depuis des années, pourtant, Madame Brévent et Geneviève, soutenues par Irma, une fille cadette mariée dans l'Est, veulent l'obliger à vendre Notre-Dame. Malgré sa réputation d'homme faible et bon, il refuse. Et le drame éclate : au cours d'une scène, il apprend que Pascale Darriès, sa jeune assistante à la Faculté, morte depuis longtemps et qu'il aimait en secret, lui avait écrit avant sa fin pour l'appeler auprès d'elle. Madame Brévent et Geneviève avaient intercepté la lettre. Alors, Monsieur Brévent décide de tout abandonner derrière lui pour tenter de réaliser, malgré son âge, une existence qu'on a voulu lui voler. Mais ce saut périlleux, est-il possible ? C'est ce que Guillaume Gaulène s'emploie à nous raconter avec un sens aigu du tragique, une passion, une liberté merveilleuse. Car si Monsieur Brévent, au cours de sa fugue sans retour, rencontre une jeune infirme dont l'aspiration vers l'amour semble coïncider avec son propre besoin de sortir de sa solitude, pourra-t-il oublier le fantôme de Pascale Darriès ? Avant de se laisser mourir, Monsieur Brévent s'abandonne à ces deux troublants symboles de la féminité : l'Infirme et la Morte se livreront ainsi, à ses dépens et à mi-chemin du rêve et de la réalité, un combat sans merci.

04/1964

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XVIIIe siècle

Louis XV et Madame de Pompadour

La marquise de Pompadour est née Jeanne-Antoinette Poisson, en 1721. Issue d’une famille de la bourgeoise montante liée au monde de la finance, elle est dotée de toutes les qualités rendant une femme admirable à cette époque. Son père ayant été contraint de s’exiler, elle est élevée par sa mère, sous la protection du fermier général Lenormant de Tournehem. Ce dernier lui offre une éducation particulièrement soignée, qui lui donne le goût des arts et des lettres. En 1741, elle est mariée à Guillaume Lenormant, neveu de son protecteur. Très vite, l’esprit brillant et la beauté de la jeune femme la rendent très populaire au sein de la société parisienne. Elle fréquente les salons et côtoie des intellectuels renommés tels que Voltaire ou Crébillon père. Remarquée par le roi Louis XV en 1745, elle devient sa maîtresse officielle et s’installe à Versailles dans un appartement au-dessus du sien. Louis XV lui offre le domaine de Pompadour, la favorite devient marquise et est officiellement présentée à la Cour. Mais les origines bourgeoises et non nobles lui attirent rapidement les critiques des milieux aristocratiques. Pourtant, elle parvient à faire nommer son frère, le marquis de Marigny, surintendant des Bâtiments du roi. À la Cour, elle s’efforce de distraire le roi, influe quelque peu sur la politique, notamment en ce qui concerne son entourage, et offre sa protection aux artistes, penseurs et écrivains (Boucher, La Tour, Van Loo, Rousseau, Voltaire, Diderot, d’Alembert...). La passion avec le roi se prolongera quelques années, mais au bout de cinq ans, elle s’éteindra peu à peu pour laisser place à l’amitié. Épuisée par une vie très active, elle s’éteint le 15 avril 1764, à l’âge de 42 ans.

10/2011

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Littérature française

Délivrance

Charles, Alsacien de naissance, est issu d'une union entre l'Alsace et le Lot et Garonne. Sa jeunesse va être bousculée entre trois visions plus ou moins réalistes du mot patrie. La première celle de son père, ce Tonneinquais, ancien combattant attaché à sa France, un héros de la Résistance. La seconde celle de sa mère strasbourgeoise garante d'une Alsace traditionnelle. La troisième celle sa tante mariée à un Allemand de Cologne et membre du parti nazi. Son regard d'enfant découvrit cette France profonde, celle des champs de tabac, de la valeur de la terre, mais aussi les fractures au sein de la famille. De cette période où la haine de l'autre se bâtissait, il en fut le témoin, mais également l'acteur. De la photo loisir, il fit son métier. Après plus d'un an comme réfugié, de 1939 à 1940, il retrouva l'Alsace sous la croix gammée. Son père conserva son emploi grâce à son beau-frère. En 1941, Charles devient membre du bataillon de réserve de police de Cologne. Durant toute la guerre il sera photographe auprès des armées. Il intégra l'Einstzatgrouppen B, se transformant en exécuteur mêlant l'image aux tueries. En découvrant l'horreur des ghettos, la haine du juif, il se fit reporter tout en conservant son statut de soldat. En 1943, le voilà Waffen SS, blessé il servit différentes institutions liées à la politique raciale. En 1944 il connut l'enfer des camps et les exécutions suite à l'attentat du 20 juillet de cette même année. Les bombardements furent son quotidien. En 1945, avec la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie, il fit le choix de la fuite. La croix aidant le diable dans sa déroute, il rejoignit l'Espagne. Il ne cherchait pas le pardon encore moins l'oubli, mais simplement la délivrance.

12/2021

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Littérature française

Indiana. .

Indiana, est le premier roman de George Sand qu'elle écrit entièrement seule, publié sous le pseudonyme masculin "G. Sand" . La présente édition (texte intégral), est établie à partir de la première édition qui paraît en deux volumes, Libraires J. P. Roret et H. Dupuy, à Paris le 20 mai 1832. Lu comme un pamphlet contre le mariage, Indiana (1832) lança la carrière littéraire de l'auteure. Mariée, au sortir de l'adolescence, à un vieux colonel antipathique et autoritaire, Indiana se laisse courtiser par un jeune homme, Raymon de la Ramière, qui n'est qu'un séducteur peu fiable. Tout la disposait pourtant à être sauvée par l'amour. Indiana se trouve prise dans les turpitudes de la passion, car le désir du jeune homme se révèle bientôt d'un appétit plus redoutable encore que la brutalité de son mari repu. Oppressée dans son mariage, Indiana cherche une aventure : celle-ci achèvera de l'opprimer. Faisant partie des roman féministes de George Sand, Indiana (1832), bousculent les conventions sociales et magnifient la révolte des femmes en exposant les sentiments de ses contemporaines, chose exceptionnelle à l'époque et qui divisa aussi bien l'opinion publique que l'élite littéraire. Ce premier roman rencontre un grand succès auprès du public et de la critique dès sa parution, et permet à George Sand d'entamer sa carrière littéraire. "Ceux qui m'ont lu sans prévention comprennent que j'ai écrit Indiana avec le sentiment non raisonné, il est vrai, mais profond et légitime, de l'injustice et de la barbarie des lois qui régissent encore l'existence de la femme dans le mariage, dans la famille et la société". G Sand (préface à la réédition de 1842).

06/2023

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Théâtre

Fréquence Théâtre N° 75, juin 2019 : C'est pas le bon moment ; Classé secret diamant

C'est pas le bon moment (2 hommes - 2 femmes) Le fils cadet de Gustave et de Béa fréquente la fille de Zoé, mariée en secondes noces à Samuel. Gustave est très absorbé par son travail d'autant qu'il espère une promotion. Samuel s'est fait virer de son boulot et envisage de créer sa propre boite. Chacun cultive ses secrets : l'un trompe sa femme dotée d'une rare complaisance, l'autre appréhende la venue du père de sa fille pour qui elle souhaite une vie plus brillante que la sienne, l'autre se réfugie dans le sport... Tous les tracas du quotidien s'accumulent, tels des nuages noirs, sur ces incroyables bobos : revers de fortune, accouchement prématuré, manque d'argent, fils drogué, ex encombrant et pervers... Le quatuor danse sur le volcan de leurs certitudes ; la vie s'écoule, les rancoeurs surgissent au détour d'un seul mot maladroit. Même dans un funérarium, la carapace égoïste des personnages ne se craquèle pas ! Une comédie âpre et violente. On rit franchement mais on sourit jaune. Classé secret diamant (4 hommes - 1 femme) Dans un appartement d'où l'on peut observer l'immeuble d'en face, deux anciens policiers, démissionnés des Renseignements Généraux, Alphonse et Robert, sont en planque pour surveiller les allers-et-venues suspects d'un réseau de prostitution régenté par la mafia albanaise. Délégués par Clara, nouvellement nommée à la Brigade des Moeurs, il leur faut démasquer une certaine Ada et démanteler l'association Le Gogoli derrière laquelle se dissimule le pire des trafics. Secondés par un jeune policier stagiaire, parviendront-ils à accomplir leur mission ? Mais est-ce vraiment une mission ? et pourquoi la jeune recrue parle-t-elle couramment l'albanais ? Un thriller humoristique sur fond d'élection présidentielle avec fausses pistes, corruption à tous les étages, coups de théâtre, trafic d'identité, passés douteux et personnages ambigus. Une sauce policière savoureuse et pimentée.

06/2019

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Littérature étrangère

La Saison du serpent

Lorsque la tragédie vient dévaster sa vie après la mort accidentelle de son mari Joe, Nance fuit sa ville natale du Wisconsin et se crée une nouvelle existence dans l'Ouest. Cette jeune femme est éthologue, une scientifique spécialisée dans les serpents à sonnette. A présent installée à Lewiston, Idaho, dans une maison dominant la Snake River, et mariée à Ned Able, un directeur d'école, Nance se sent enfin en paix. Elle part fréquemment dans la nature sauvage de Hell's Canyon pour y chercher ces reptiles, aimant se confronter aux dangers naturels. En surmontant de tels risques, Nance pense se protéger d'autres malheurs et devenir invincible, croyant qu'on peut surmonter la peur et contrôler les risques en étant préparé, en connaissant son sujet. Un jour qu'elle revient dans leur demeure, Nance ne s'aperçoit pas tout de suite des changements imperceptibles qui s'opèrent en la personne de Ned. C'est à ce moment que sa sœur cadette, Meredith, apparaît en ville pour finalement s'installer. Une autre nature de Ned Able apparaît alors. Il subit des transformations que Nance refuse de reconnaître jusqu'à ce qu'avec l'aide de sa sœur, elle soit amenée à voir ce qui se dissimule sous la peau. Mais rien ne peut laisser présager jusqu'où Ned ira pour contenir ce passé, ni où ses souvenirs effrayants le conduiront lorsqu'il trouvera comment assouvir son obsession. Le climat oppressant qu'organise Claire Davis par son investigation originale dans les ténèbres de l'esprit humain est un coup de force : elle parvient à mettre sur pied un huis clos dans les grands espaces de l'Ouest. Incarcérés dans l'immensité naturelle des montagnes, les personnages sont ballottés entre drame psychologique et thriller. Chaque événement, chaque description d'un élément de la nature ou du détail d'un être, est une chape de plomb à ciel ouvert. L'atmosphère reptilienne de ce roman envoûte les personnages comme le lecteur.

10/2008

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Littérature française

L'amazone. A la recherche de la femme au bord de paupière noir

Assez tôt, elle a voulu partir loin. Assez vite, on ne l'a plus revue. Pendant treize ans, ce fut dans les glaces canadiennes. Depuis dix-huit ans maintenant, c'est dans la touffeur amazonienne, au milieu des Yanomami, sur les bords du rio Marauia, à quatre jours de barque du premier bourg brésilien pourvu d'électricité. Là-bas, il n'y a toujours ni notion d'argent ni de temps, ou de propriété. Là-bas, il y a du partage, du rire, de l'insouciance... Mais aussi des menaces qui s'approchent. A la fois pionnière, institutrice, aide-soignante ou médecin par défaut, elle a enduré la faim, la malaria à vingt-deux reprises, est devenue l'une des leurs, s'est mariée à l'un d'eux, a dû même se cacher plus de cinq ans dans la forêt quand leur relation a été ébruitée. Depuis peu, elle a créé un site de formation pour les préparer à l'affrontement inéluctable, le télescopage de deux civilisations. La nôtre, qui a déjà lourdement frappé le poumon vert de la planète - maladies, déforestation, orpaillage clandestin, endoctrinement religieux ; la leur, à l'état brut, pacifique, vulnérable... Elle, c'est Anne, une Française qu'ils ont surnommée Mamo Kasi Ki lxi, "la femme au bord de paupière noir". Une force, une volonté, une générosité, une guerrière. Alors, j'ai voulu savoir. Petit homme des villes, je suis allé la rejoindre dans le coeur de la forêt primitive où bat le sien, partager un temps sa vie, me renvoyant la mienne au regard d'une autre humanité. Parce que c'est aussi ma soeur. Tour à tour émouvant, drôle ou surprenant, ce récit fait mesurer tout ce que "changer de vie" peut représenter. Une confrontation entre deux mondes, avec ses incompréhensions réciproques, ses envies et ses regrets, en même temps que la découverte de l'un des peuples les plus préservés de la planète.

01/2013

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Littérature étrangère

Amour & autres tracas

Un regard subtil sur la nature des relations humaines, les inquiétudes de l'amour, maladresses et malentendus, effusions et alarmes - comme s'il fallait se faire un petit peu mal pour mieux apprécier son bonheur... Quatre romans tout de délicatesse et d'humour, qui font ressembler la vie aux films en super-8. Une vie merveilleuse (1978). Guido et Vincent sont cousins et amis d'enfance. A ces trentenaires de la bonne société new-yorkaise, nantis d'un métier qui leur plaît et d'amis souriants, il ne manque que la femme de leurs rêves. Ils la rencontrent au même moment, l'un en la personne de l'élégante Holly, raffinée et secrète ; l'autre, de Mitsy, descendante d'immigrés russes, la rebelle jamais rassurée. Et les ennuis commencent... Une épouse presque parfaite (1982). Un soir de vernissage, Polly Solo-Miller rencontre Lincoln Bennett, un peintre à moitié ermite dont elle tombe aussitôt amoureuse. Malheureusement, Polly est mariée, aime toujours son mari, bichonne ses deux bambins comme personne, et, surtout, descend d'une famille où ces choses-là ne se conçoivent pas. Famille, tracas et Cie (1993) Jane Louise, juive new-yorkaise de 40 ans, vient d'épouser Teddy, issu d'une grande famille de la Nouvelle-Angleterre. Mais un mariage heureux, un mari charmant et un travail créatif ne mettent pas à l'abri des questions existentielles. Et quand, côté famille, Teddy et Jane Louise frôlent le désastre, il y a, dieu merci, les amis... Frank et Billy (1986). "A l'occasion d'un cocktail, Francis Clemens fut présenté à une spécialiste du capitalisme médiéval dont il avait apprécié les articles. Elle s'appelait Joséphine Delielle, et on la surnommait Billy. Il ne s'en était pas du tout rendu compte sur le moment, mais il était aussitôt tombé amoureux d'elle..." A son tour, Billy va se laisser séduire par Francis "Frank" Clemens. Seul problème : Frank est marié et Billy aussi !

09/2012

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Littérature étrangère

Amour de pierre

Grazyna est une intellectuelle journaliste de formation et traductrice. Elle est mariée à Wojciech grand reporter à la Gazeta. C'est un homme simple, passionné, autant stimulé par la paix que par les balles. Au total 53 voyages dans les zones à risques du monde. Ils ont une cinquantaine d'années, deux enfants, rêvent de voyages en Inde, au Tibet et partagent un amour fusionnel. Mais voilà Grazyna ne supporte plus la séparation d'avec son mari et les menaces qu'il encourt, elle subit un véritable stress post-traumatique, au point d'être internée pour dépression. Le récit commence dans la clinique psychiatrique où elle a été admise. Dans un parc, elle va se confier à un autre malade, Lucien, qui lui a assassiné le mari de sa fille. Ce livre est d'abord un mystère. Comment Grazyna en est-elle arrivée là et pourquoi Lucien est-il devenue un meurtrier. Leurs échanges permettent de découvrir leurs vies respectives et surtout l'histoire de cet amour de pierre. Dans une langue simple enroulée comme une vague, l'auteur excelle à montrer l'impact du réel et du quotidien sur une vie de couple. Qu'est-ce qui unit ? L'attention ? La douceur ? L'appartement ? Ce qui sépare aussi : l'angoisse, l'absence. Comment peut-on vivre avec un homme qui risque de mourir plusieurs fois par an ? Cette sensation insupportable est au coeur du livre. Possession et dépossession du réel. Voilà ce qui conduit à la dépression. A travers les yeux de Grazyna, on découvre la vie d'un grand reporter de guerre comme elle n'a jamais été racontée. La Tchétchénie, L'Afghanistan, les périples d'un Ulysse racontés par Pénélope. C'est un récit d'une puissance singulière et d'une humanité bouleversante. Un roman d'amour universel qui a été un best-seller en Pologne, n°1 des ventes.

08/2014

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Religion

La grande Conchita. Tome 2, Ecrits spirituels de Concepcion Cabrera de Armida (février-avril 1894)

Voici le second volume des écrits de Conchita Cabrera de Armida (1862-1937). Elle a maintenant trente-deux ans. Mariée depuis dix ans avec Francisco de Armida, elle a cinq enfants. Cela fait deux ans que, sur l'ordre de son directeur spirituel, le Père jésuite catalan Alberto Cuzco Mir, elle rédige son journal. Elle y consigne soigneusement tous les événements de sa vie spirituelle, en oubliant le plus souvent d'indiquer les dates, comme si elle vivait déjà dans l'éternité avec Celui auquel, quelques mois auparavant, elle a consacré sa vie totalement, dans des fiançailles spirituelles (23 janvier 1894), dont le lecteur aura lu le récit dans le précédent volume. Conchita est maintenant mûre pour recevoir sa mission. Que de choses vont se passer en si peu de temps, trois mois à peine entre février et avril 1894: vision de la Croix de l'Apostolat dans l'église de la Compagnie de Jésus, et de l'œuvre qui en portera le nom et sera destinée aux laïcs; annonce de deux fondations contemplatives, celle de l'Oasis qui sera instituée pour le repos du Cœur de Jésus, et celle d'une congrégation d'hommes. Elle reçoit de plus en plus de locutions intérieures de la part de Jésus et l'on perçoit déjà le fruit de cette intimité avec Dieu, qui loin d'être une expérience douillette de repli sur soi va, au contraire, produire des fruits pour l'Eglise universelle. Nous suivons ainsi l'histoire d'amour de Conchita avec Dieu, et le récit de son ascension vers le mariage spirituel. Introduites, présentées et commentées par le père Juan Guttierrez Gonzales, responsable de la cause à Rome et traduites par Dominique Reyre, voici des pages brûlantes, vibrantes d'une humanité douloureuse et déchirée, écartelée entre ciel et terre, des pages tour à tour baignées de larmes, et rayonnantes de joie et d'allégresse...

11/2006

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Littérature étrangère

Le moine aux yeux verts

Ce roman foisonnant nous plonge dans la Mongolie au moment de la Seconde Guerre mondiale. Le pays a préféré la férule des Bolcheviks aux ambitions chinoises, mais la situation est tendue entre le pouvoir et les religieux. Dans un des grands monastères de Mongolie, le jeune Baasan se prépare à devenir lama, tout comme ses frères. Quand Sendmaa - qui est non seulement la fille d'un des amis de son père mais aussi une descendante directe de Genghis Khan - arrive au monastère pour aider à broder un bouddha géant destiné à une grande cérémonie, les deux jeunes gens tombent amoureux. Baasan veut renoncer à sa vocation afin de pouvoir épouser la jeune fille, mais son maître spirituel lui demande de rester quelques mois de plus : la révélation du neuvième Bogd - un des chefs spirituels du lamaïsme à côté du Dalaï-lama - est proche et il a encore besoin de lui dans cette période si particulière. Une autre jeune femme, Chulunjii, elle aussi amoureuse de Baasan, profite de ce délai pour intriguer contre Sendmaa. Son plan réussit, et Sendmaa sera mariée contre son gré au frère aîné de Baasan. Mais cette tragédie personnelle n'est que le prélude à d'autres violences qui s'abattent sur la région. Les révolutionnaires arrêtent tous les lamas, pillent et brûlent les monastères. Le père de Baasan est tué, Baasan est envoyé dans un camp de travaux forcés tandis qu'un nombre considérable de ses condisciples sont tués. Baasan participe aux grands travaux de la capitale mongole, il survivra tant bien que mal, tout comme Sendmaa... A la fin de la guerre, la vie reprend son cours, mais c'est seulement des années plus tard qu'on découvrira le charnier de tous les lamas sauvagement assassinés pendant ces années noires de la Mongolie... Le roman d'Oyungerel Tsedevdamba et Jeffrey L. Falt évoque, dans la grande tradition romanesque, le destin d'un pays oublié de tous ou presque.

11/2017

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Littérature étrangère

Intempéries

En 2020, le féminisme est Vintage ! Dix ans après L'Invitation à la valse, Olivia a divorcé, mûri, quand son chemin recroise celui de son premier amour. Cèderont-ils à leur passion commune ? Dans ce second volet des aventures d'Olivia Curtis, l'émotion, l'invitation à l'amour, les vertiges de la liberté sont toujours là, mais avec une tonalité plus grave, plus profonde. En effet, pourquoi faire tant d'histoires ? Une petite fêlure, un malentendu regrettable, oublié maintenant. Il ne faut rien exagérer. Avec une douce insistance, il répétait : - ; Nos gentils petits déjeuners, ils me manqueraient, savez-vous... Et à moi donc ! Ils étaient charmants. - ; Et nos promenades... Ah ! oui, nos promenades... elles étaient charmantes. Pourquoi pas un déjeuner, une promenade, par-ci, par-là, discrètement, quand il en aurait envie ? Tout cela était charmant. Londres, 1930. Dans le train qui la ramène chez ses parents, Olivia Curtis reconnaît immédiatement Rollo Spencer, frère de sa camarade d'enfance Marigold, mais elle hésite à lui adresser la parole. Le riche fils de Lord Spencer a épousé la brillante Nicole, elle-même s'est mariée avec Ivor puis l'a quitté en dépit de la réprobation muette des siens et vit maintenant seule à Londres dans une situation financière précaire. C'est Rollo qui fait les premiers pas, qui renoue avec entrain les liens d'autrefois - ; et Olivia se laisse reprendre par la fascination qu'exerçait naguère sur elle la famille Spencer. Alors que Rollo souhaite la revoir, alors qu'il dit l'aimer, comment pourrait-elle résister ? Elle sait bien pourtant que rien d'autre n'est possible entre eux que la clandestinité, les coups de téléphone en cachette, les chambres d'hôtels anonymes... Malgré tout ça, elle se lance. Avec lucidité mais avec aussi cet espoir fou de voir ses rêves de jeunesse se réaliser et l'amour s'offrir à elle.

10/2020

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Littérature étrangère

Pas dans le cul aujourd'hui. Lettre à Egon Bondy

Tiré d'un poème de l'auteure, ce titre souligne à la fois la charge érotique du texte et la rébellion extraordinaire d'une femme face à l'ambiance étouffante qui règne en Tchécoslovaquie d'après-guerre. Probablement écrite en 1962, cette lettre est un véritable manifeste pour la liberté individuelle. Dans les années qui précèdent le Printemps de Prague, Jana Cerná livrait dans cette lettre à Egon Bondy sa volonté de révolutionner les codes de conduite, de rechercher de nouveaux "possibles" dans la vie privée, les rapports sentimentaux et la sexualité. En refusant de se soumettre à la primauté masculine, elle affirme aussi son souhait d'une sexualité non séparée des sentiments et de l'activité intellectuelle. Une femme libre. Dotée d'une personnalité hors du commun, Jana Cerná fascinait son entourage par sa vitalité et son audace. Plusieurs fois mariée et mère de 5 enfants, elle n'a exercé que des emplois occasionnels tels que femme de ménage, contrôleuse de tramway etc. Marginalité et rejet de tout conformisme social, langagier ou politique semblent avoir été ses maîtres mots. Cette lettre débarrassée de toutes conventions, au ton libre et spontané, est d'une étonnante modernité. L'underground praguois. Jana Cerná fréquente Egon Bondy, auteur mythique en Tchéquie, spécialiste des philosophies orientales, mais aussi auteur des textes des Plastic People of the Universe, le groupe de rock symbole de la rébellion des années 70. Tous deux font partie de la culture clandestine de Prague avec Bohumil Hrabal, l'un des plus importants écrivains tchèques de la seconde moitié du XXe siècle. Ils ont publié leurs écrits sous forme de Samizdat (système de circulation clandestine d'écrits dissidents en URSS et dans les pays du bloc de l'Est) jusqu'à la chute du communisme. Jana Cerná collaborera à différentes publications de cette mouvance, sous divers pseudonymes (Gala Mallarmé, Sarah Silberstein) ainsi que sous son nom de Jana Krejcarova.

08/2014

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Fantasy

Gamjani. Les pouvoirs de Feu

Une jeune femme se réveille amnésique et complètement nue dans une forêt de l'Oregon et c'est le début des problèmes pour India, notre héroïne un brin décalée. Elle va devoir découvrir qui elle est et d'où elle vient pour pouvoir survivre dans ce monde auquel elle n'entend rien... Cela va passer par la maîtrise de son Gamjani, une énergie transmise de génération en génération, qui met en lumière les aptitudes de son porteur, car oui, India est une sorcière. Quoi de plus normal après tout ! D'un autre côté, se dessine le monde d'Edonia, plus brut, où les seigneurs de guerre et la violence règnent en maître. L'ombre d'un Drac, créature mythique et sanguinaire, plane au-dessus de la tête de l'impitoyable Baldrik, seigneur d'Hardaven, rendu fou par la disparition de la femme qu'il aimait. Il va alors charger le mystérieux et ténébreux Dedjin, pisteur hors pair, de traquer et capturer le Drac avant qu'il ne sombre du côté obscur et ne déchaîne des forces incontrôlables... Mais quel est le lien entre ces deux histoires et ces deux univers ? Vous le découvrirez en plongeant dans ce récit, où l'humour piquant, le sexe et un peu de violence parfois gratuite rythmeront un voyage mêlant aventure et urban fantasy. Embarquez dans l'univers de la magie et des pouvoirs des Gamjani ! L'auteure est une jeune femme aux multiples facettes qui signe ici son tout premier roman fantastique. Derrière la norme d'une femme mariée à son amour de lycée (son Joker) et mère de deux enfants, se dissimule une wicca qui fait vivre par ses mots ce monde imaginaire dans lequel elle aimait se perdre étant ado. Cette dualité et son attirance pour l'univers de la magie font alors de son quotidien un savoureux mélange de folie et d'humour, d'ombre et de lumière.

01/2023

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Littérature française

Amours

AMOURS. "L'amour est là où il ne devrait pas être, au deuxième étage de cette maison cossue, protégé par la pierre de tuffeau et ses ardoises trop bien alignées, protégé par cette pensée bourgeoise qui jusque-là les contraignaient et qui, maintenant, leur offre un écrin." Nous sommes en 1908. Léonor de Récondo choisit le huis clos d'une maison pour écrire un éblouissant roman sur l'épanouissement du sentiment amoureux le plus pur - et le plus inattendu. Victoire est mariée depuis cinq ans avec Anselme de Boisvaillant. Rien ne destinait cette jeune fille de son temps, précipitée dans un mariage arrangé avec un riche notaire et que les choses du sexe plongent dans l'effarement, à prendre en mains sa destinée. Surtout pas son trouble face à l'inévitable question de l'enfant qui ne vient pas. Sa détermination se montre pourtant sans faille lorsque la petite bonne de dix-sept ans, Céleste, tombe enceinte : cet enfant sera celui du couple, l'héritier Boisvaillant tant attendu. Comme elle l'a déjà fait dans le passé, la maison aux murs épais s'apprête à enfouir le secret de famille. Mais Victoire ne sait comment s'y prendre avec le nourrisson. Personne n'a le droit d'y toucher et Anselme est prié de s'installer sur un lit de camp dans son étude. Le petit Adrien dépérit dans le couffin glissé sous le piano dont sa mère, qui a bien du mal à s'inventer dans ce rôle, martèle inlassablement les touches. Céleste comprend ce qui se joue là, et décide de porter secours à l'enfant à qui elle a donné le jour. Quand une nuit Victoire s'éveille seule, ses pas la conduisent vers la chambre du deuxième étage... Léonor de Récondo fait alors exploser les cadres de la conformité bourgeoise pour toucher à l'éclosion du désir, la prise de conscience de son propre corps, la ferveur et la pureté d'un sentiment qui balayera tout. Grand roman d'amour, ce livre est aussi celui de l'émancipation féminine.

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Histoire et Philosophiesophie

Correspondance de Johannes Hevelius French; Latin. Tome III. Correspondance avec Pierre des Noyers, secrétaire de la Reine de Pologne, 1646-1686

Pierre des Noyers (1607-1693) fut le secrétaire et le confident de la princesse Marie de Gonzague-Nevers (1618-1667), mariée à Ladislas IV de Pologne. En accompagnant la Reine en Pologne, il rencontre l'astronome Hevelius à Dantzig. S'ensuit une longue correspondance (1646-1686) qui ne prend fin qu'à la mort d'Hevelius en janvier 1687. Elève de Roberval, connu de Mersenne et de Jean-Baptiste Morin, des Noyers est un homme de science qui introduit en Pologne les machines à calcul de Pascal, scrute les astres à la lunette, suit la querelle du vide (1647) et s'applique à faire de l'astrologie une science exacte. Sans croire à celle-ci, Hevelius partage son souci de la précision. Leur correspondance est très riche d'informations sur la circulation des découvertes, des observations et des ouvrages. Pierre des Noyers est aussi un ami très utile pour Hevelius de par sa proximité avec la cour de Pologne et ses liens avec les nombreux Italiens qui la fréquentent, notamment l'ingénieur Tito Livio Burattini, mais aussi de par ses échanges hebdomadaires avec Ismaël Boulliau. Savant de l'âge baroque aux curiosités multiples, son monde est celui de la cour savante de Varsovie, fascinée par l'astrologie, la médecine chimique, les savoirs occultes. Janséniste de conviction, il introduit en Pologne les Provinciales de Pascal et fait connaître en France les vampires. Avec les thermomètres de Florence, il réalise les premiers relevés météorologiques systématiques en Pologne. Il y a aussi patiemment construit un ‘parti français' et l'on sait qu'Hevelius, pensionné par Louis XIV, a représenté les intérêts de la France à Dantzig où il a occupé des fonctions consulaires. Cette correspondance permet de découvrir le quotidien d'Hevelius? : soucis d'argent, problèmes avec l'acheminement du courrier, jalousies et rivalités académiques, difficultés de se tenir informé. Ami fidèle et dévoué, Pierre des Noyers a aidé Hevelius au lendemain de l'incendie qui a détruit son observatoire (1679).

08/2020

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Romans historiques

Les soeurs de soie

" Quelle histoire vivante et bien documentée ! C'est une description exquise du Vietnam colonial à l'aube d'une nouvelle ère ; je pouvais sentir l'humidité et le doux parfum des frangipaniers. . . L'écriture de Dinah Jefferies est incroyablement pleine de suspense et ne recule pas devant les dures réalités de la guerre. J'ai frémi avec Nicole jusqu'à la toute dernière page.  " Lucinda Riley Dans l'Indochine française des années 1950, Nicole, mi-française, mi-vietnamienne, vit dans l'ombre de sa soeur aînée, Sylvie. Lorsque celle-ci hérite de l'entreprise familiale de soie, Nicole se voit confier la petite boutique de soie abandonnée dans le quartier vietnamien de Hanoi qui regorge de rebelles militants. Nicole prend alors conscience de la corruption du régime colonial, et l'implication de sa propre famille la choque profondément. . . Tran, un insurgé vietnamien notoire, semble offrir une échappatoire parfaite à ses problèmes, tandis que Mark, un charmant commerçant américain, est l'homme dont elle a toujours rêvé. Déchirée entre ces deux mondes, Nicole devra trouver sa voie sans savoir à qui elle peut se fier. Le nouveau récit captivant et inoubliable de l'autrice best-seller de La Mariée de Ceylan. " Une histoire captivante, un décor exotique et richement imaginé, une rivalité entre deux soeurs, une belle histoire d'amour, je n'ai pas pu le poser.  " Julia Gregson " Préparez-vous à être emporté par ce livre merveilleux. Je n'ai pas pu le poser et j'en ai aimé chaque page. Dinah Jefferies a un don remarquable pour évoquer une autre époque et un autre lieu avec des descriptions luxuriantes, pleines de puissance et d'intensité. J'ai été totalement captivée par l'histoire passionnée et dangereuse de Nicole, qui se bat pour trouver sa place dans la tourmente du Vietnam des années 1950, déchirée entre la loyauté et l'amour. Plein de rebondissements et de surprises, mais avec une pointe de noirceur, ce livre est une histoire passionnante, exaltante, extraordinaire et magnifiquement écrite. J'ai adoré. À lire absolument ! " Kate Furnivall