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Dingo dealer

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Littérature érotique et sentim

True Love Never Ends

Simon rencontre Sarah à l'âge de 7 ans. Dès lors, il n'a d'yeux que pour elle. C'est alors qu'il décide de faire un pacte avec lui-même : devenir l'homme qu'elle mérite, et la conquérir coûte que coûte. Adolescent, il parvient à ses fins mais malheureusement, il est encore bien immature et ce n'est pas sans conséquences... ils passent tous les deux à autre chose. Simon s'en mordra les doigts... longtemps. Un jour pourtant, des années plus tard, il la recroise par hasard à l'hôpital où il emmène sa fille suite à une banale chute. Est-ce là sa deuxième chance ? Ou le passé aura-t-il raison de leur amour une bonne fois pour toutes ? Découvrez-le dans cette romance entre amour de jeunesse et obsession, entre passion d'une vie et coeurs brisés... Mon cerveau n'est de toute manière pas à sa capacité maximale. Je suis bien trop perturbé par sa présence pour réfléchir convenablement. Mon sang a migré dans une autre partie de mon corps. Tout mon être est conscient de chaque contact avec son corps. Mes terminaisons nerveuses s'affolent au moindre de ses mouvements. Je n'ose pas bouger. Mon regard reste focalisé sur le film, qu'au final, je ne suis même pas. Les images bougent devant mes rétines, les sons arrivent jusqu'à mes oreilles, mais mon cerveau n'imprime rien. Pour lui, il n'y a que Sarah qui est présente. Je ne rêve que d'une chose : poser mes lèvres sur les siennes, mes mains dans les siennes, son corps collé au mien. Bref, vous aurez compris : je me fous de la télé. Quand elle boit, une goutte s'échappe de sa bouche pour dévaler sur sa mâchoire, continue sa course dans son cou, avant qu'elle ne l'essuie avec son doigt. Ledit doigt termine dans sa bouche. A aucun moment, je ne l'ai lâchée des yeux. Je l'ai suivie dans toute sa course sur la peau de Sarah. Je n'ai jamais vu de spectacle aussi érotique. Et pourtant, il ne s'agit que d'une simple goutte de jus de fruits".

11/2020

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Critique littéraire

L'appropriation. L'interprétation de l'altérité et l'inscription du soi

Premier volume de sémiotique consacré à la notion d'appropriation, ce recueil d'articles relève d'un projet unitaire visant à explorer les tensions entre les parcours d'appropriation des patrimoines linguistiques et textuels, les marques d'appropriation qu'on projette sur l'environnement culturel et la recherche de se rendre "propre" à ce dernier afin de respecter l'identité des objets et les témoignages des sujets. Ainsi, l'appropriation peut nous révéler les contradictions entre introjection de l'héritage culturel et sa mise à distance critique, entre les risques d'abuser et les soucis de respecter l'altérité. De telles contradictions reçoivent à la fois des solutions imparfaites selon les époques et les cultures (des incorporations ou des thésaurisations) et des formats temporels spécifiques visant à décaler ou à accélérer l'assimilation (du caractère progressif de la familiarisation à l'irruption ponctuelle de l'expropriation). L'appropriation trouve an ancrage spécifique dans les sciences du langage : du parcours d'interprétation jusqu'à la traduction, de l'apprentissage des langues à la créativité discursive, des formes polyphoniques de l'énonciation au plagiat. Le lecteur pourra trouver plusieurs réseaux de questions qui traversent de manière souterraine ou explicite tous les articles : (1) l'imbrication entre interprétation et appropriation qui affecte épistémologiquement ou méthodologiquement l'approche des textes et des supports (S. Badir, B. Bachimont, P. Sadoulet) ; (2) les dynamiques culturelles qui traitent nécessairement les valeurs à travers des processus de transpositions sémiotiques (J. Bonaccorsi, O. Le Citent, N. Simon-Péron) ; (3) l'analyse de ce qui est propre à l'appropriation en tant que classe de pratiques et de ce dont l'appropriation hérite à partir d'une conceptualisation du propre (D. Bertrand. J.-F. Bordron, M. Colas-Blaise) ; (4) la dimension collective de l'appropriation qui demande une surveillance critique et un accompagnement vers des formes de réappropriation (M. Deni, F. Provenzano, J.Thiburce) ; (5) La dimension polémologique de l'appropriation, où les tentations d'homologation culturelle trouvent des réponses qui visent soit la reconstruction d'une tradition alternative, soit l'exercice éthique d'une émancipation individuelle (J. Aldama, P.Basso Fossali, N. Issa) ; (6) les formes de réappropriation qui pénètrent les identités des sujets et des objets concernées.. au point de garantir le passage d'un dispositif à l'expérience sensible ou d'un statut culturel à une forme de consommation (A. Beyaert-Geslin, J. Fontanille, A. Moutat).

01/2019

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Littérature française

L'Idéal et la Cause 2 - Eveil

Dans Pénombre, nous avons assisité à l'accession au pouvoir de Pedro. Dans "Eveil" Pedro se heurte à des difficultés, certes inhérentes à son poste, mais aussi dues aux règles de la communauté. Pedro veut continuer à organiser la Cause et opère des constructions. Autour de lui un groupe se forme, se presse et s'affaire bien décidé à faire aboutir ses projets. Il y a la vaillante Fina au coeur si tendre, le dévoué Miguel, le fougueux Luciano, le fidèle et courageux Carlos, le rigoureux Enrico, le sage Mateo et le sincère Diego en qui Pedro semble se reconnaitre. A ces amis s'ajouteront d'autres surprenants autant attachés aux valeurs de la Cause que conquis par les projets économiques de Pedro. L'initiation de Pedro continue. Par de nombreux rebondissements celui-ci, sans cesse confronté à des épreuves, doit les surmonter pour réussir l'instauration des concepts de la Cause. Pedro découvre ainsi que les vrais ennemis de la communauté se trouvent en son sein. En effet, alimenté par la haine et la jalousie, l'idéal révolutionnaire, que Ramon semble défendre, sert uniquement à satisfaire son inextinguible soif de pouvoir. Aussi, nombreux sont les procédés qui lui permettent, sous des apparences anecdotiques, d'amener autrui à se soumettre pour son profit exclusif. L'action de Pedro est contestée. Son comportement mesuré est-il bien adapté ? Ne pèche-t-il pas par excès de confiance ? Les exactions opérées par Ramon et sa bande doivent être démontées. Les agressions et les actes de barbarie se multiplient. Pedro doit réagir. Les agissements et les comportements de chacun des personnages sont authentiques. Ceux-ci campés et brossés sont reconnaissables, depuis celui qui veut le pouvoir ; entouré de ses fidèles qui le soutiennent par intérêt, par crédulité ou par peur ; jusqu'à ceux qui tentent de s'opposer. Dans un rythme épique les scènes poignantes se succèdent, les sentiments évoluent et se déchirent, emportés dans la quête haletante d'un monde meilleur.

12/2013

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Musique, danse

Jesus Elvis junkie blues

Que l'on n'attende pas de ce JESUS ELVIS JUNKIE BLUES une aimable hagiographie collectant les faits à la manière d'un universitaire critique-rock. Ici est un récit sauvage, punk et romantique, innervé par une écriture brûlante, dont le fil conducteur d'électricité, l'affection vasculaire, serait GG Allin, ce diable d'homme, de sa naissance à sa mort. Merle Leonce Bone y raconte cette vie indocile, à sa façon. Le lecteur, en état second, doit s'attendre, au rythme des dérives, à emprunter des portes, basculer et voyager à travers des visions, des anecdotes au factuel chirurgical, des géographies inquiétantes, où l'on y croise tant des figures tutélaires, Nick Cave, Kid Congo Powers, Rowland S. Howard, Blixa Bargeld, Theo Hakola ou Lydia Lunch, à la même enseigne, épique, que des maudits, artisans orfèvres de ce radical underground. Que l'on n'espère pas de ce JESUS ELVIS JUNKIE BLUES qu'il se fasse tour-opérateur, guide touristique sur les sentiers balisés d'une Histoire officielle morte, pourrie sous le botox. Ici est un hommage vibrant à la part la plus sombre, musique du Diable sous Haute Dépendance Stooges, Birthday Party, Scientists, Gun Club & Cramps, d'un certain Rock'n'roll possédé, tapi dans l'ombre, celui des caves, des cryptes, des garages, des marécages et des backrooms. Fruit de trente années d'une passion indéfectible, obsessionnelle, à dénicher des tubercules, creepy, sleaze & swamp, rares, Merle Leonce Bone y conte, néo-dada expressionniste, les scènes musicales de ceux qui, de la fin des années 70 aux années 80 et 90, à Melbourne, Berlin, Adelaide, Sydney, San Diego, Philadelphie, Prague ou Boston, ont dévoué leur vie et leur âme à l'hybridation dangereuse du blues, du rock urbain, de l'art brut, de la shooteuse et du voodoo. Ce qu'est aussi ce Livre d'essence Monstre : un cri de guerre esthétique conspuant l'hygiénisme bigot, consumériste, ambiant.

06/2018

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Bouddhisme

Carnets d'un moine errant

De l'Institut Pasteur à l'Himalaya auprès des maîtres spirituels, les Carnets de Matthieu Ricard racontent une vie de moine errant, sans attache matérielle ou géographique, toujours en chemin vers la liberté intérieure et le bien d'autrui. Matthieu Ricard est né en 1967, à l'âge de 21 ans, à Darjeeling, en Inde. Son père spirituel est Kangyour Rinpoché, un grand maître tibétain qui l'émerveille par son extraordinaire qualité d'être. Cinq ans plus tard, alors chercheur en génétique à l'institut Pasteur, promis à un bel avenir, Matthieu Ricard abandonne tout pour vivre dans l'Himalaya. Un choix décisif dont il se félicite chaque jour depuis cinquante ans. Sa première vie, partagée entre la ville et la campagne, avait fait de lui un jeune homme aimant la nature et la musique classique, curieux de spiritualité et de percer les mystères de la biologie moléculaire. Sa deuxième vie le conduit sur le chemin de l'Eveil, dans les pas de ses maîtres, exemples de cohérence entre leurs paroles et leurs actes. Il partage ainsi pendant douze ans le quotidien de Dilgo Khyentsé Rinpoché, maître admiré du Dalai ? -lama, source inépuisable d'inspiration. Pendant trois décennies, la vie à la fois simple et extraordinaire de Matthieu Ricard alterne retraites méditatives dans des lieux les plus inaccessibles et voyages fascinants au Bhoutan, au Népal et au Tibet. Puis, en 1997, Le Moine et le Philosophe, coécrit avec son père, le philosophe Jean-Franc ? ois Revel, paraît. Son succès international inattendu plonge le paisible moine dans un maelstrom d'interviews et de conférences à travers le monde. De livre en livre, il met alors son travail d'auteur et ses talents de photographe au service de son message d'amour altruiste. Ses Carnets racontent une vie de moine errant, sans attache matérielle ou géographique, toujours en chemin vers la liberté intérieure et le bien d'autrui. Matthieu Ricard reverse l'intégralité de ses revenus - droits d'auteur de tous ses livres, photographies et conférences - à l'association humanitaire Karuna-Shechen.

10/2021

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Sociologie

Les espagnols au mexique

L 'oeuvre de Domokos Teleki (1773-1798), intellectuel et aristocrate hongrois, juriste, membre de sociétés scientifiques, décédé à l 'âge de vingt-cinq ans, est peu connue en dehors de la Hongrie. Son principal manus­crit, Les Espagnols au Mexique, est paru la première fois en hongrois en 2019. L 'ouvrage, écrit vers la fin du 18e siècle, pose des ques­tions relatives à la tolérance religieuse et aux questions nationales. L 'auteur de la pièce, protestant, était hongrois mais vivait à l 'inté­rieur de l 'Empire austro-hongrois, territoire pluriethnique. Le texte de la tragédie écrite par Domokos Teleki sur la confrontation histo­rique des habitants indigènes de l 'Amérique Centrale et des conquérants chrétiens du 16e siècle pose donc des questions qui ne sont pas étrangères à son statut. Il rédige sa pièce en 1791, au moment où les débats sur l 'esclavage agitent fortement le paysage intel­lectuel français. L 'écrivain connaissait un grand nombre de textes des auteurs des Lumières, entre autres l 'Histoire philosophique de Raynal. La Révolution française joue un rôle non négligeable dans le développement du mouvement indépen­dantiste hongrois de l 'époque mené par ceux que l 'on a désignés sous le terme de jacobins hongrois. Sans doute peut-on établir un lien entre la création de pièces antiesclavagistes en Hongrie et le sentiment nationaliste hongrois en lutte contre l 'Empire autrichien. Les Autrichiens seraient en quelque sorte des colons prenant possession de terres qui ne leur appartiennent pas. Teleki appartient à une famille qui a soutenu la cause des protes­tants dans l 'Empire des Habsbourg de culture catholique. Le procès établi contre la cruauté des catholiques dans la pièce reflète la culture protestante de son auteur. La pièce se termine par la condamnation à mort des chefs indiens. Elle illustre ainsi la violence et la cruauté des conquérants mais aussi, par le biais de l 'Espagnol Diego de Thoro, la possibilité d'un dialogue entre les civilisations.

01/2023

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Design

L'Arc en Seine

Ce livre est avant tout un hommage au partenaire, à l'ami et au compagnon de toute une vie. Hommage aussi aux trente-sept années de notre galerie et à tous les merveilleux créateurs des années 1920-1930, dont nous avons eu la chance de croiser les oeuvres. " Le projet de ce livre racontant notre parcours et nos choix artistiques s'est imposé à nous lorsque la galerie a fêté ses trente ans en 2014. Cependant, le désir de partager notre histoire - commencé par un trio, la bienveillante Catherine Boutonnet - a été mis de côté face au tourbillon de la vie, des salons et de la rénovation de la galerie réinstallée sur cour. Quand enfin le temps s'est présenté, hélas, Christian nous avait quitté, privant l'Arc en Seine de son inestimable présence. Ce livre est avant tout un hommage au partenaire, à l'ami et au compagnon de toute une vie. Hommage aussi aux trente-sept années de notre galerie et à tous les merveilleux créateurs des années 1920-1930, dont nous avons eu la chance de croiser les oeuvres. Pierre Chareau et la Maison de verre, pur joyaux d'architecture, Robert Malle-Stevens et la villa Cavrois, René Lalique et sa somptueuse table aux oranges, Jean-Michel Frank, décorateur mythique, Alberto Giacometti créant des objets uniques en plâtre, bronze ou terre cuite, Diego Giacometti, poète du mobilier, Christian Bérard, l'ami des amis, le respectable Paul Dupré-Lafon, Jean Dunand laqueur d'exception, Eugène Printz, amateur de bois rares, Maurice Marinot, l'homme du verre, Georges Jouve et Lucie Rie, céramistes délicats, Eileen Gray la magicienne, sans oublier la Biennale de Paris, Tefaf Maastricht, Tefaf New-York et The salon New-York. " Ce livre retrace l'histoire d'une si belle passion française, celle vécue par Rafael Ortiz et Christian Boutonnet dans la galerie L'Arc en Seine, durant près de 40 années

10/2023

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Rock

Les Beatles. De l’histoire au mythe

George Harrison, John Lennon, Paul McCartney, Ringo Starr : les quatre Beatles apparaissent, avec le recul du temps, comme le groupe de musique populaire le plus célèbre et le plus influent du XXe siècle. Il n'occupe pourtant le devant de la scène qu'une dizaine d'années, incarnant presqu'à lui seul la décennie 1960-1970. Beaucoup d'auteurs se sont penchés sur le phénomène depuis plus d'un demi-siècle, sans toujours parvenir à en comprendre tous les ressorts et toutes les dynamiques. Cette nouvelle biographie des Beatles n'est évidemment pas la seule disponible, mais elle est, paradoxalement, l'une des toutes premières écrites par un historien. Renouveler le genre biographique appliqué aux vedettes populaires, et singulièrement aux Beatles, est l'un des objectifs principaux de ce livre, mais ce n'est pas le seul. Le récit cherche à se situer au plus près d'une certaine vérité des sources et à replacer la carrière des Beatles dans le contexte politique, social et culturel des années 1950 et 1960. Les aspects techniques (son, image) et les composantes musicologiques demeurent aussi essentiels à la compréhension d'un succès d'une dimension planétaire. Il s'agit, par ailleurs, d'envisager l'itinéraire du groupe sur la longue durée de leur historicité. Le souvenir, encore très présent, de cette épopée contribue à consolider la légende dorée des Swinging Sixties, tout comme le mythe des Fabulous Four. Une histoire qui ne se réduit pas à la période glorieuse des Beatles, de 1963 à 1970, mais qui se déploie dans un espace-temps beaucoup plus large, des années 1940 aux premières décennies du XXIe siècle. Bertrand Lemonnier, agrégé de l'Université et docteur en histoire, est professeur honoraire de chaire supérieure. Il a publié plusieurs ouvrages sur l'histoire contemporaine de la Grande-Bretagne et divers articles sur le rock. Il est également l'auteur d'une étude sur Les Postes et la Commune de Paris, une guerre des communicationsde 1871 à nos jours, L'Harmattan (2022).

06/2024

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Aventure

Legio patria nostra Tome 3 : Tierras calientes

A la rencontre de leur destin. Algérie, 1863. Casimir Laï, l'orphelin des rues devenu légionnaire, découvre que le Maure, l'assassin de son ami Dino, s'est lui aussi engagé dans la Légion sous une fausse identité. Alors que la Légion embarque enfin pour aller se battre au Mexique, il doit surveiller ses arrières, craignant que l'ancien criminel veuille se venger. Au bout de 48 jours d'une traversée éprouvante, leur navire accoste enfin à Vera Cruz. Et ils découvrent l'horreur. Le Vomito Negro, la fièvre jaune, tue les soldats français plus efficacement que les balles des Mexicains. Irina et Zélie risquent leur vie à soigner les malades dans des camps de fortune. Le capitaine Danjou et ses hommes veulent se battre. Mais méprisés par le commandement, ils sont cantonnés à des missions de surveillance de la route qui relie Vera Cruz à la ville de Puebla où se déroulent les combats. Lorsqu'un convoi est organisé pour acheminer des armes et de l'or jusqu'à Puebla, c'est à Danjou que l'on confie la mission de reconnaître la route. Les chemins sont tout sauf sûrs, les guérilleros attaquent et pillent sans vergogne, la chaleur et l'humidité épuisent les hommes et les bêtes. Quant à la compagnie, elle a un traitre dans ses rangs et elle ne le sait pas encore. Alors que la compagnie arrive au hameau de Cameron, l'armée mexicaine attaque. Pris en tenaille, Danjou n'a pas d'autre choix que de se replier dans les ruines de l'hacienda, espérant tenir suffisamment longtemps pour donner l'alerte et empêcher l'attaque du convoi. 3000 hommes les entourent et ils ne sont que 60. Ils n'ont aucune chance de s'en sortir. Le combat de Cameron commence.

04/2023

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Policiers

Les Yeux fumés

Au centre, il y a Philippe. Philippe qui vit dans une cité et passe ses journées à traîner, fumer et piquer des bières au centre commercial. Philippe, entouré d'une mère qui le déteste ouvertement, d'un père effacé qui a renoncé depuis longtemps et d'un frère aussi beau que bête. A côté, il y a Bruno, son pote baroudeur et destroy. Bruno qui raconte qu'il a fait le tour du monde, a connu les plus belles femmes, qu'il n'est là que de passage, avant son prochain voyage. Autour, il y a Gros Riton, P'tit Louis, Mme Piccini, La Vieille, Flora avec ses seins d'enfant et Anne, la plus moche des moches. Et puis il y a les canards du parc qui s'étouffent avec des bouts de plastique, les grues et les murs qui tiennent avec les dealers, les gamins qui crient trop fort aux pieds des barres d'immeubles. Les petites violences du quotidien n'atteignent pas Philippe, tant qu'il y a de la bière et les histoires de Bruno pour inventer un autre horizon que celui des tours de béton. Jusqu'à ce qu'un drame vienne pulvériser son équilibre de papier et déclenche la bombe à retardement... Avec Les Yeux fumés, Nathalie Sauvagnac donne voix aux oubliés de cette France périphérique et raconte l'errance jusqu'à la perdition, l'impossible passage à l'âge adulte. Dans la sélection des 10 romans et polars préférés de Télérama en 2019. " Voilà un bijou de roman noir. Du noir serré, sans esbroufe ni fioritures. Un polar urbain qui distille une tension crescendo, mine de rien, plongeant le lecteur dans une atmosphère singulièrement oppressante. " Delphine Peras, L'Express " Du noir bien serré, bouleversant d'humanité, qui ne ressemble pas à ce qu'on lit d'habitude. " Christine Ferniot et Michel Abescat, Le Cercle polar, Télérama "Un beau roman noir". Claire Devarrieux, Libération "Il se dégage des Yeux fumés une sorte de poésie noire à la beauté âpre". Michel Abescat, France Inter "Un récit poignant sur l'ultra mortelle solitude". François Lestavel, Paris Match "Un roman crépusculaire sur les cités de banlieue". Philippe Blanchet, Rolling Stone " Nathalie Sauvagnac parvient à nous accrocher tout en nous révulsant constamment. " Jean-Marie Wynants, Le Soir "Le regard est à la fois impliqué et drôle, exempt de misérabilisme comme de moquerie". Hubert Prolongeau, Marianne " Avec une plume incisive, Nathalie Sauvagnac signe un premier roman puissant sur la désillusion. " Héloïse Goy, Télé 7 jours "Les Yeux fumés nous saisit grâce à son grand supplément d'âme". Hubert Artus, LiRE

09/2019

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Critique littéraire

La France. Chroniques

Quand Guillaume Erner m'a appelé pour me proposer d'écrire une chronique quotidienne dans "Les Matins" de France Culture, j'ai dû raccrocher en catastrophe ma fille menaçait d'avaler un Playmobil. On s'est cependant rappelés très vite, et quelques jours plus tard, je lisais à l'antenne ma première chronique. Jamais texte n'avait été relu avec autant de soin, de minutie et de délicatesse — et prononcé de façon plus hachée, avec une bouche trop sèche et un coeur trop rapide. On ne réalise pas, avant d'avoir à parler dans un micro, à quel point trois minutes peuvent être longues. Et à quel point, aussi, on les aimera passionnément. J'étais censé, à l'origine, passer la dernière semaine d'août à dévaler les Alpes du col de la Croix-de-Fer à Nice en passant par I'Izoard. Aucun regret, évidemment, et d'ailleurs les sensations seraient très similaires, notamment quand je m'adonnerais à l'un de mes exercices favoris, la description de paysages l'écriture d'une chronique prend à peu près le temps qu'il faut pour escalader un col. Tout le jeu, je crois, c'est de varier les perspectives tout en tenant solidement son itinéraire — le principe de la route en lacets, avant la grande descente du direct. On ne sait jamais, au début, ce qu'on va dire. On sent, pourtant, dès la première phrase, si cela sera facile ou difficile, fluide ou interloqué. C'est comme une toute petite onde, au début, qui va progressivement grandir, ou se rapetisser — les deux phénomènes sont inquiétants à leur manière. C'est là tout le charme de l'exercice ne jamais savoir ce qu'on dira, ni comment on le dira. Tenter quelque chose, et puis recommencer — lier son écriture au cycle infini des jours. Ecrire comme on se réveille ou comme on s'endort c'est un privilège rare. Est-ce pour cela que j'ai voulu donner à ces chroniques une forme un peu universelle, et tenter de passer d'un ressenti personnel à une définition collective du temps — passer de la chronique quotidienne à la chronique du temps ? En cherchant, pour ce recueil, une entrée assez large pour compiler le plus de chroniques possible sous une thématique commune, j'ai découvert que ce dont j'avais parlé le plus souvent, c'était de cet universel si particulier et si problématique qu'on appelle la France la France et ses paysages, la France et ses particularismes innombrables, la France et ses passions politiques — la France, de l'élection d'Emmanuel Macron au mouvement des Gilets jaunes. Aurélien Bellanger

05/2019

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Thrillers

Point de non-retour suivi de Chasse à mort

Helen, avant Helen Grace : 2 nouvelles inédites par l'auteur d'Am Stram Gram Point de non-retour Quand Jodie est accueillie dans son troisième foyer, elle n'a que quinze ans. Elle espère secrètement que les choses seront différentes. Qu'elle sera en sécurité. Qu'on s'occupera d'elle. Mais Jodie n'a plus personne pour la protéger. Elle doit se défendre. Elle doit changer. Jodie Haynes est poursuivie par une terrible histoire familiale, fortement médiatisée : sa soeur Marianne a assassiné leurs parents deux ans plus tôt. En arrivant dans son nouveau centre d'accueil, comme les fois précédentes, Jodie est confrontée aux regards plein de jugement des autres, enfants et adultes. Et le lieu est loin d'être un havre de paix pour les orphelins qui y habitent : violence, coups bas et agressivité règnent en maître. Quel secret cache ce sinistre foyer ? Alors que Jodie tente de comprendre, les jeunes filles se mettent à disparaître les unes après les autres. Jodie ne pourra enfin refaire sa vie que lorsqu'elle laissera son passé derrière elle et qu'elle changera de nom... Chasse à mort Helen Grace, 18 ans, sort tout juste de l'école de police et se fait engager dans le Hampshire, alors que sa soeur est en prison. Jeune et femme dans un commissariat pleins d'hommes et de machos, le choc est rude pour Helen. Surtout lorsque, sous les apparences d'un banal accident, un homme noir meurt, écrasé par un camion. La jeune enquêtrice vient rapidement à soupçonner un meurtre, car la victime porte des traces de scarifications tribales et des marques de tortures. Mais ses collègues et supérieurs refusent d'entendre sa version. Mais Helen Grace est bien décidée à faire la lumière sur cette affaire, et elle découvre bientôt une ferme qui emploie des immigrants et dont le propriétaire ne cache pas son mépris de l'enquête. L'endroit cache des travailleurs enfermés dans des cellules, enchaînés et entassés comme des esclaves. Et le plus grand obstacle d'Helen dans cette enquête va être son statut de femme dans un monde d'hommes. PRESSE : " Un page-turner qui fait froid dans le dos " The Times " L'inspecteur Helen Grace est une héroïne vraiment rafraîchissante... Arlidge tisse une tapisserie qui frissonne jusqu'à l'os. " Daily Mail " L'inspecteur-détective Helen Grace est l'une des plus grandes héroïnes de ces dernières années. " Jeffery Deaver " Helen Grace est l'un des détectives les plus fascinants de la littérature policière. " Publishers Weekly

10/2021

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Arts divinatoires

Astro Planner. Edition 2022

Un agenda astro ludique, interactif et illustré, pour traverser l'année sous une bonne étoile : un accompagnement astrologique mois après mois, les principaux rendez-vous planétaires et le décryptage du ciel pour tirer le meilleur des énergies de 2022 ! Par l'auteure d'AstroMap. Etymologiquement, " agenda " signifie : ce qui doit être fait... Ca fait rêver non ? Alors cette année, pourquoi ne pas prendre un peu de hauteur ? Plutôt que d'avoir la tête dans le guidon, dans les to-do lists, les taches à noter, les rendez-vous à ne pas manquer... levons les yeux vers les étoiles pour vibrer au rythme des astres ! Auteure d'AstroMap et du podcast " Z comme Zodiaque ", Mathilde Fachan signe ici un agenda pour (ré)apprivoiser l'astrologie au quotidien et suivre jour après jour le mouvement des astres : en décodant chaque mois les énergies en jeu et les messages astrologiques, à la lumière de son thème astral, on peut planifier son année sereinement au diapason des bonnes énergies, et mettre des paillettes dans son quotidien. Un agenda ludique et interactif, illustré par Clémence Gouy, avec au programme : Un découpage de l'année signe par signe, en suivant la progression du Soleil dans le Zodiaque, du Capricorne (janvier) au Sagittaire (décembre), avec un décodage de chaque signe du zodiaque (les " tops et flops ", le mantra, le cadeau d'anniversaire, la playlist). L'énergie du mois : des rituels et des inspirations pour s'approprier l'énergie du mois, et noter les leçons offertes par les signes du Zodiaque (la liste de résolution pour le Capricorne, le bingo des émotions avec les Poissons, tout ce que je n'ai jamais osé avec le Bélier...). Les conseils de la lune : un éclairage mensuel sur les énergies de la Nouvelle Lune et de la Pleine Lune, un tracker lunaire, et des conseils pour mieux en tirer profit. Le message des planètes : un suivi chaque mois des principaux mouvements planétaires avec les rétrogrades (de Mercure, Vénus...) et les transits... et leurs répercussions sur notre thème astral. + un arrêt sur image sur les grands RV planétaires de l'année : conjonction, carrés, éclipses... comment tirer le meilleur de ces évènements astrologiques.

08/2021

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Bouddhisme tibétain

Le vol du Garouda

"Le Garouda désigne la réalisation sublime : l'expérience directe de la nature de l'esprit. (...) Si vous êtes curieux de découvrir ce qui se cache derrière le masque de votre persona, la "personne" que vous essayez si désespérément de comprendre, et si vous voulez savoir qui vous êtes vraiment, mon conseil est d'étudier ce texte et d'intégrer la profonde sagesse qu'il contient ! " Jigmé Khyentsé Rinpoché, dans sa préface au Vol du Garouda "La nature de l'esprit est semblable à un cristal, Translucide, immaculé. Sa nature est vacuité, Son expression est luminosité, Sa compassion est illimitée. Cette nature demeure inaltérée. Nulle souillure du sa ? sara ne l'entache. Depuis toujours, la nature de l'esprit est pur Eveil". Extrait du chant IV, Le Vol du Garouda A l'âge de vingt-six ans, Shabkar Tsogdrouk Rangdreul (1771-1851) composa Le Vol du Garouda alors qu'il était en retraite sur l'île de Tsonying, le "Coeur du Lac" , au milieu du lac Kokonor. Ce recueil, constitué de vingt-trois chants rédigés dans un style à la fois limpide et poétique, fut écrit à l'attention de ses disciples et des pratiquants de son pays natal, la région de Rékong, dans l'Amdo. Au fil du temps, ces chants qui exposent la vue, la méditation et l'action selon la Grande Perfection sont devenus, à l'égal de sa biographie, son oeuvre la plus célèbre et l'un des textes les plus admirés de la littérature tibétaine. En 1985, au Bhoutan, Dilgo Khyentsé Rinpoché (1910-1991), maître parmi les plus éminents du bouddhisme tibétain, enseigna Le Vol du Garouda et en donna un commentaire lumineux, reproduit dans le présent ouvrage, qui en éclaire la quintessence. Ces deux grands maîtres présentent ainsi les étapes cruciales de la compréhension, par l'expérience, de la nature de l'esprit. Il s'agit de la première traduction en français de ces chants et de leur commentaire à partir du tibétain. Le Comité de traduction Padmakara réunissait à cette occasion Matthieu Ricard, Carisse Busquet et Anne Tardy.

07/2022

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Musique, danse

Les Beatles. Quatre garçons dans le siècle

La véritable histoire du plus grand groupe de tous les temps et de son époque Le 10 avril 1970, la nouvelle fait la une de la presse mondiale : Paul McCartney quitte les Beatles. Son départ ne signe pas seulement la séparation du groupe le plus populaire de tous les temps, il marque aussi le terme d'une aventure extraordinaire, celle de quatre adolescents partis des caves de Liverpool pour devenir des musiciens accomplis, incarnations de la soif de liberté qui secoue toute la génération de l'après-guerre. Alors que Let It Be, leur chanson-testament, s'impose comme un dernier succès, McCartney attaque en justice ses trois anciens acolytes. Le rêve est fini. Et pourtant, cinquante ans après, leur légende demeure. She Loves You, Help, Yesterday, Hey Jude, Come Together, Something... Les deux-cents morceaux enregistrés par John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr en l'espace d'à peine huit ans sont toujours vénérés par des millions de fans. Leurs douze albums constituent une discographie aussi intimidante qu'indépassable, source d'inspiration pour tous les musiciens d'aujourd'hui. A travers des documents rares et des entretiens inédits, l'auteur déroule avec un véritable art narratif le fil d'une épopée moins lisse et triomphale que ne laissent paraître les records de vente (plus de deux milliards de disques écoulés depuis 1962). Des débuts erratiques à Liverpool puis à Hambourg jusqu'à l'hystérie de la Beatlemania, des expérimentations sonores de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band aux premières échappées en solitaire, leur destin commun est jalonné de triomphes, mais aussi de deuils douloureux, de désillusions, de controverses, de rancoeurs et même d'échecs retentissants. Derrière la plus belle partition de la pop se dessine enfin une autre histoire, toute aussi fascinante. La culture de masse, le psychédélisme, les paradis artificiels, l'activisme pacifiste... Les phénomènes qu'ils ont traversés ou qu'ils ont contribué à faire émerger ne racontent pas seulement les années soixante, mais dévoilent une révolution sociale et culturelle dont les effets sont toujours perceptibles. Comme le dira justement McCartney : "On n'était pas seulement dans l'air du temps ; on était dans l'esprit du siècle".

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Desserts, pâtisseries

La France des pâtisseries

Un tour de France avec 50 pâtissiers incontourables et 100 recettes Après le succès du " Paris des pâtisseries ", François Blanc ouvre des perspectives en nous offrant un tour de France des pâtissiers qu'il estime être les meilleurs. Les 100 recettes de gâteaux, tartes, entremets, cakes et autres délices sont classées par région puis par ville afin que les gourmands retrouvent rapidement les bonnes adresses et les portraits des pâtissiers qui font parler d'eux partout en France. Un véritable périple pour découvrir 50 pâtissiers incontournables de Bordeaux à Lille en passant par Marseille, Lyon, Nantes, Strasbourg mais aussi Courchevel, Cherbourg, Versailles et St Jean Cap Ferrat Parmi les 100 recettes présentées (dont une dizaine en pas à pas de 12 photos), le lecteur a le plaisir de découvrir des créations pâtissières mais aussi des spécialités régionales réinterprétées avec talent. Gâteau basque, canelé, brioche bressane, bugnes, biscuit de Savoie, tropézienne, kouign Amann, gâteau nantais, gaufre du nord, tarte aux myrtilles ou kouglof ont trouvé de nouveaux auteurs de qualité. Pour ce qui est des créations pâtissières, le panorama est aussi large que celui des personnalités de la France sucrée dont elles sont l'image. Parmi les 50 pâtissiers, il y a les pâtissiers reconnus comme Christophe Felder à Mutzig, Nicolas Bernardé à La Garenne Colombe, Sébastien Bouillet à Lyon ou Vincent Guerlais à Nantes, mais aussi de jeunes talents à découvrir comme les frères Dorner à Lyon, Patrice Ibarboure à Bidart, Valentin Brault à Bordeaux, Mickael Ligey à Annecy ou Jérôme Raffaelli à Marseille. Certaines recettes sont inspirées par des rivages lointains (le Mexique chez Diego Cervantes ou le Japon chez Satomi et Stanley Chan à Bordeaux), d'autres sont portées par des maisons historiques (Meert à Lille, la pâtisserie Lac à Nice et Thierry Bamas à Anglet). D'autres gâteaux encore sont imaginés par des chefs pâtissiers de restaurants étoilés comme Julien Dugourd à Eze ou Sébastien Vauxion à Courchevel (2 étoiles chacun). En tout, 50 adresses et 100 recettes pour ne plus savoir qui du Nord au Sud de la France nous fera le plus saliver.

10/2021

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Littérature islandaise

Mon sous-marin jaune

Un écrivain qui ressemble beaucoup à Jón Kalman Stefánsson aperçoit Paul McCartney dans un parc londonien, en août 2022. L'ancien Beatles est le héros de sa jeunesse, et le narrateur rêve de lui parler. Mais il lui faut d'abord préparer cette conversation, trier ses souvenirs, mettre de l'ordre dans l'écheveau d'émotions et de récits de toute sorte qu'il aimerait partager avec son idole. C'est donc à ce voyage dans le temps que nous invite Mon sous-marin jaune. A commencer par l'histoire d'un jeune garçon quiapprend au détour d'une phrase que sa mère vient de mourir. Quelques mois plus tard, il passe l'été dans la famille de sanouvelle belle-mère. La beauté sauvage des fjords de l'Ouest seraun puissant antidote contre la solitude, le chagrin, et le silence pesant de son père. L'enseignement biblique, au contraire, le met en colère et lui fait comprendre qu'il devra chercher des réponses ailleurs. Beaucoup plus tard, ce sera grâce aux livres piochés à la bibliothèque municipale qu'il commencera à comprendre dans quelle direction il voudrait diriger sa vie... Dans un récit où les lieux et les temporalités cohabitent, entre la Mésopotamie de 5000 av. J. C. , la ville de Keflavik dans les années 1980 et Londres en 2022, nous croisons aussi un chauffeur de taxi fou, un moniteur d'auto-école au coeur fragile, ou encore Ringo Starr transformé en évêque médiéval, et c'est seulement la folie créatrice du romancier qui permet d'en faire son roman le plus audacieux et sans aucun doute aussi le plus ouvertement autobiographique. Ce nouveau roman de Stefánsson nous offre une occasion de saisir la quintessence de toute son oeuvre romanesque. Né en 1963, Jón Kalman Stefánsson est l'auteur d'une oeuvre importante traduite dans le monde entier. Son dernier roman, Ton absence n'est que ténèbres, publié en janvier 2022, a reçu le Prix du Livre étranger France Inter / Le Point 2022. Ses précédents romans, notamment Asta, Entre ciel et terre et D'ailleurs les poissons n'ont pas de pieds, repris en Folio, sont déjà des classiques.

01/2024

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Ethnologie

Recherches d'esthétique transculturelle. Tome 1, Notes d'anthropologie esthétique

Accompagnant la mondialisation économique et l'accélération des mouvements de populations, un dialogue transculturel s'est mis en place, où chaque culture propose de faire exister ses valeurs auprès des autres cultures. Dans ce dialogue, arts et esthétique opposent une résistance au capitalisme mondial, qui tente d'imposer sa réduction à l'économique et à la rentabilité. Ces recherches d'esthétique transculturelle refusent, elles aussi, de réduire l'art et la culture à n'être que des biens de consommation et entendent réactualiser la "valeur esprit" et la créativité qui y est en oeuvre. L'anthropologie contemporaine du langage a découvert qu'une dynamique transculturelle de dialogue était à la source de l'imagination et des arts. Elle nous apprend donc que la créativité est inentamée par la dynamique de concurrence économique et la guerre des cultures que déclenche cette dernière. Encore s'impose-t-il de pouvoir affronter la destruction de la raison imposée par l'absolutisation de l'économique et du politique dans ses effets les plus nocifs : la destruction de l'aisthesis, l'insensibilisation aux phénomènes du monde, d'autrui et de nous-mêmes. Cette confrontation s'est produite de nos jours à travers les tentatives de réflexion des artistes et des créateurs qui se sentaient asphyxiés par des cultures elles-mêmes réduites à des volontés de régulation arbitraire du comportement. L'émancipation de la sensibilité de chacun a été ainsi à nouveau rendue accessible par une émancipation intellectuelle de ces artistes et créateurs à l'égard de ces effets d'anesthésie culturelle. Ce sont ces mouvements d'émancipation esthétique et intellectuelle qui sont retracés ici à travers une analyse des oeuvres de Nietzsche, Artaud, Deleuze, Lyotard, Castoriadis, Flusser, Gehlen et Foucault. Cette reconstruction transculturelle conditionne en effet la réouverture de la sensibilité humaine à ses propres aspirations tout autant qu'à la perception de ce qui l'entrave encore. Nelson Hurtado, Diego Bernal, Laura Moscarelli, Antoine Mérieau, Anne Bouillon, Erica Buck, Charles Feilosa, Mounirou Diallo et Ingrid Arriaga ont mené ces analyses en 2012-2013 dans le séminaire : "Anthropologie et esthétique transculturelles" tenu à l'Université de Paris 8 dans le cadre du Laboratoire d'études et de recherches sur les logiques contemporaines de la philosophie.

12/2013

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Ecrits sur l'art

Là, il y aura oracle.. Pour André Masson

L'art fut une source inépuisable de réflexion et d'écriture pour Bernard Noël, dont le travail sur le regard est essentiel. L'oeuvre d'André Masson a constitué un vivier particulièrement fécond puisqu'il lui a consacré une monographie, un récit-monologue à partir des autoportraits ainsi que de nombreux autres écrits. Ce volume rassemble ses onze textes critiques sur Masson, parus entre 1985 et 2010. L'Atelier contemporain réalise là un projet d'édition que l'auteur avait lui-même en tête dès 1995 et qui n'avait pu voir le jour. Noël considère Masson comme "? un peintre majeur du XXe siècle ? " et "? l'un des très grands dessinateurs de notre temps ? ". Grièvement blessé lors de la Grande Guerre, l'artiste crée dans une urgence vitale pour exprimer son tumulte intime. Bernard Noël compare le geste automatique d'André Masson à un "? sismographe de pulsions internes ? ". Mais cette spontanéité a la particularité d'être nourrie d'une intense recherche intellectuelle. Le peintre entretient ainsi en lui "? un court-circuit constant entre la culture avec ses éclaircies et l'animalité profonde avec ses pulsions obscures. Son graphisme est en quelque sorte l'éclair électrique - la décharge - résultant de ces commotions entretenues et provoquées. ? ". C'est ce que Noël appelle "? la main-cerveau ? " de Masson ? ; elle combine corps organique et corps culturel en réussissant à "? rétablir l'origine de la pensée dans la chair ? ", une démarche qui le touche car elle rejoint la sienne en tant qu'écrivain. Son admiration pour l'artiste s'augmente de ce qu'il fut l'ami de Georges Bataille qui lui est cher. Il consacre d'ailleurs un texte au lien entre ces deux êtres excessifs qui voulaient chacun franchir les limites de leur art en engageant "? tout ce qu'ils savent vers ce qu'ils ne savent pas ? ". Etonnamment, Bernard Noël n'a jamais rencontré André Masson mais par le travail verbal, il parvient à capter son énergie à la fois tellurique et pensive, si bien que Guite et Diego Masson lui écrivent, à propos de l'un de ses textes ? : "? Vous nous faites retrouver l'homme avec une réalité fulgurante. ? "

04/2024

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Rock

Les Beatles. Quatre garçons dans le siècle

La véritable histoire du plus grand groupe de tous les temps. Le 10 avril 1970, la nouvelle fait la une de la presse mondiale : Paul McCartney quitte les Beatles. Son départ ne signe pas seulement la séparation du groupe le plus populaire de tous les temps, il marque aussi le terme d'une aventure extraordinaire, celle de quatre adolescents partis des caves de Liverpool pour devenir des musiciens accomplis, incarnation de la soif de liberté qui secoue toute la génération de l'après-guerre. Alors que Let It Be, leur chanson-testament, s'impose comme un dernier succès, McCartney attaque en justice ses trois anciens acolytes. Le rêve est fini. Et pourtant, cinquante ans après, leur légende demeure. She Loves You, Help ! , Yesterday, Hey Jude, Come Together, Something... Les deux cents morceaux enregistrés par John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr en l'espace d'à peine huit ans sont toujours vénérés par des millions de fans. Leurs douze albums constituent une discographie aussi intimidante qu'indépassable, source d'inspiration pour tous les musiciens d'aujourd'hui. A travers des documents rares et des entretiens inédits, l'auteur déroule avec un véritable art narratif le fil d'une épopée moins lisse et triomphale que ne laissent paraître les records de vente (plus de deux milliards de disques écoulés depuis 1962). Des débuts erratiques à Liverpool puis à Hambourg jusqu'à l'hystérie de la Beatlemania, des expérimentations sonores de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band aux premières échappées en solitaire, leur destin commun est jalonné de triomphes, mais aussi de deuils douloureux, de désillusions, de controverses, de rancoeurs et même d'échecs retentissants. Derrière la plus belle partition de la pop se dessine enfin une autre histoire, tout aussi fascinante. La culture de masse, le psychédélisme, les paradis artificiels, l'activisme pacifiste... Les phénomènes qu'ils ont traversés ou qu'ils ont contribué à faire émerger ne racontent pas seulement les années soixante, mais dévoilent une révolution sociale et culturelle dont les effets sont toujours perceptibles. Comme le dira justement McCartney : " On n'était pas seulement dans l'air du temps ; on était dans l'esprit du siècle ".

06/2023

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Policiers

A poil en civil

Tony Zank, minable malfrat constamment allumé au crack, a perdu quelque chose de très précieux qu'il avait pourtant dissimulé dans une cachette à toute épreuve : sous le matelas de sa mère, pensionnaire d'une maison de retraite dans la petite ville du Haut-Marilyn, au sud-ouest de Pittsburgh. Flanqué de son comparse Mc Cardle (surnommé " le Dino noir " en raison de la couleur de sa peau et de sa ressemblance par ailleurs frappante avec Dean Martin), il n'hésite pas à employer les grands moyens pour récupérer son bien : il suspend la vieille dame par les pieds à la fenêtre jusqu'à ce qu'elle prononce le nom de son infirmière, Tina Podolsky, qui a dû faire main basse sur l'objet en changeant les draps... Tina a bien des soucis : elle vient de se débarrasser de son mari d'une manière suffisamment brutale pour que l'intervention de la police ne puisse être évitée. La police, c'est l'inspecteur Manny Rubert qui, lui, a un problème existentiel : il hait les flics au moins autant qu'il se hait lui-même d'en être un. Une situation impossible quand on a le coup de foudre pour la meurtrière. Et comme si les choses n'étaient pas assez compliquées, Tina confie à l'inspecteur l'objet hallucinant découvert sous le matelas de madame Zank : une photo des testicules du président George W. Bush, sur lesquels est dessiné au marqueur un visage lunaire, un visage qui semble sourire à la bouche de Madame le maire du Haut-Marilyn... Inutile de le dire, pour récupérer un tel cliché ou se l'approprier, tout le monde est prêt à tout. Politiciens, truands, policiers, toubibs véreux, médias, Jerry Stahl tire à vue sur une Amérique en train de perdre les pédales, dans ce roman aussi féroce que réjouissant. Depuis Harry Crews, on n'avait pas vu un univers aussi baroque et survolté, une fable d'une telle noirceur, saluée avec enthousiasme par James Ellroy et Nick Tosches.

05/2005

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Littérature étrangère

Hôtel DF

Frank Henestrosa est journaliste intermittent et poète à ses heures. Surnommé l'Artiste, il se définit lui-même comme " un médiocre et un lâche ". La rédaction d'articles sans intérêt lui ayant néanmoins rapporté la somme de 5000 pesos, il décide de s'offrir quelques jours de vacances à l'hôtel Isabel - un hôtel calme et abordable du centre de Mexico, essentiellement fréquenté par des touristes. Au fil des pages, Henestrosa brosse le portrait mordant des personnages qui peuplent cet hôtel, retraçant leurs rencontres, leurs errances. À ses côtés, nous croisons Stefan Wimer, touriste allemand amateur d'alcool, de cocaïne et de filles brunes ; Laura Gibellini, belle Andalouse (avec qui Frank aura une brève aventure) ; le peintre d'avant-garde Gabriel Sandler et sa jeune cousine Sofía amoureuse de lui (elle sera tuée par des dealers) ; Roberto Davison, acteur sur le déclin, et sa femme, l'ancienne mannequin Gloria Manson ; Miguel Llorente, patron d'une confiserie, et bien d'autres encore qui croisent leurs chemins. Sans oublier les réceptionnistes, les femmes de chambre et quelques malfrats qui se sont glissés parmi eux et ont fait de cet hôtel tranquille leur quartier général. " Les visiteurs étrangers ne perçoivent pas ce qui se passe dans cet endroit. Eux aussi ont été absorbés par le mouvement d'une ville qui dépasse leur imagination. Les délinquants se promènent à leur aise et personne ne peut arrêter leur sourire. Et pourtant on ne cesse d'y survivre. Les pensionnaires de cet hôtel semblent unis par un même malheur. Le DF [District Fédéral, appellation officielle de Mexico] s'est concentré dans un édifice en pierre et de nombreuses vies sont en danger. Le drame croît de façon silencieuse et continue sous le regard de Frank Henestrosa, un homme sans ambition, dépourvu d'opinions et de sujets importants. C'est à lui que revient de raconter l'histoire. De multiples voix se fraient un chemin dans le roman, et si nous prêtons un peu d'attention à ce qui s'y passe, nous nous apercevrons que dans cet hôtel existe aussi une chambre pour chacun de nous. Étrangers, artistes, sicaires, acteurs, hommes sans destin romanesque, tous se sont rassemblés dans l'ombre et la lumière d'une ville que personne ne pourra raconter : le District Fédéral. " Comme le décrit Guillermo Fadanelli, cet hôtel est en quelque sorte un microcosme de la capitale folle et menaçante qu'est Mexico, une ville où le danger rôde à chaque coin de rue, où l'on ne peut jamais être sûr d'avoir la vie sauve. Comme dans ses précédents ouvrages, l'auteur porte un regard désabusé, souvent plein de dérision, sur ses semblables, dressant un constat lucide, cependant dénué de tout jugement moral.

02/2012

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Monographies

Towards the Sun. The Artist - Traveller at the Turn of the Twentieth Century

Bien qu'il y ait eu des monographies sur les artistes voyageurs britanniques du XVIIIème et du début du XIXème siècles, il n'existe aucune enquête de ce que l'écrivain Henry Blackburn décrivait de "voyage artistique" un siècle plus tard. A partir de 1900, le "Grand Touriste" est devenu un globe-trotteur muni d'un appareil photo et, malgré le développement de la photographie instantanée, l'enregistrement visuel immédiat en huile et aquarelle reste le plus répandu. Kenneth McConkey's exciting new book explores the complex reasons for this in a series of chapters that take the reader from southern Europe to north Africa, the Middle East, India and Japan revealing many artist-travellers whose lives and works are scarcely remembered today. He alerts us to a generation of painters, trained in academies and artists' colonies in Europe that acted as crèches for those would go on to explore life and landscape further afi eld. The seeds of wanderlust were sown in student years in places where tuition was conducted in French or German, and models were often Spanish, Italian, or North African. At fi rst the countries of western Europe were explored afresh and cities like Tangier became artists' haunts. Training that prioritized plein air naturalism led to the common belief that a well-schooled young painter should be capable of working anywhere, and in any circumstances. At the height of British Imperial power, and facilitated by engineering and technological advance, the burgeoning tourism and travel industry rippled into the production of specialist goods and services that included a dedicated publishing sector. Essential to this phenomenon, the artist-traveller was often commissioned by London dealers to supply themed exhibitions that coincided with contracts for colour-illustrated books recording those exotic parts of the world that were newly available to the tourist, traveller, explorer, emigrant, or colonial civil servant. These works were not, however, value-neutral, and in some instances, they directly address Orientalism, Imperialism, and the Post-Colonial, in pictures that hybridize, or mimic indigenous ways of life. Behind each there is a range of interesting questions. Does experience live up to expectation ? Is the street more desirable than the ancient ruin or sacred site ? How were older ideas of the 'picturesque' reborn in an age when 'Grand Tours' once confi ned to Italy, now encompassed the globe ? McConkey's wideranging survey hopes to address some of these issues. This richly illustrated book explores key sites visited by artist-travellers and investigates artists including Frank Brangwyn, Mary Cameron, Alfred East, John Lavery, Arthur Melville, Mortimer Menpes, as well as other under-researched British artists. Drawing the strands together, it redefi nes the picturesque, by considering issues of visualization and verisimilitude, dissemination and aesthetic value.

11/2021

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Mémoire

Mémoire : vous avez le pouvoir ! : tout comprendre pour mieux s'entraîner et la développer

Développer sa mémoire, la stimuler, l'entretenir et utiliser tout le potentiel de notre cerveau : c'est ce que propose cet ouvrage mené par un duo de choc, Michel Cymes et Fabien Olicard. Car comme on dit deux cerveaux valent mieux qu'un. Fabien Olicard : Michel, si je te demande combien font 7 x 7 ou 12 x 11. Tu connais forcément la bonne réponse ? Michel Cymes : Ben oui Fabien, 49 et 132. Tu sais, je m'en suis farci des maths à l'école et pas que des tables de multiplication, et je m'en sers régulièrement comme tout le monde. F. O. : Si je te demande maintenant de retenir un code qui n'est ni celui de ta carte bleue ni l'accès à ton immeuble. Disons 7698 ? Moins évident non ? M. C. : Dans ce cas, je vais faire appel à une phrase qui va se référer à mon univers mental pour m'en souvenir. Par exemple, 76 m'évoque le match du Bayern de Munich contre l'A. S. Saint-Etienne à Glasgow en 1976 (tu n'étais même pas né ! ). Quant à 98, cela me rappelle... F. O. : ... la première Coupe du Monde remportée par les Bleus ? M. C. : Bingo ! Et un code de plus dans la mémoire ! F. O. : Et il y a encore de la place... M. C. : Surtout chez moi (je rigole ! ). F. O. : Eh non Michel, pas que, on a tous une extraordinaire mémoire... Oui, notre mémoire est prodigieuse, mais ne savons pas toujours exploiter cet énorme potentiel... Et pourtant, que vous soyez encore en étude, dans la vie active, que votre charge mentale personnelle déborde ou que simplement vous preniez un peu d'âge, vous avez forcément à gagner en comprenant mieux vos capacités parfois cachées ! Dans cet ouvrage inédit écrit à quatre mains, Michel Cymes et Fabien Olicard nous livrent toutes les clés pour comprendre le fonctionnement de notre mémoire (comment on retient ? pourquoi on oublie ? ), apprendre à s'en servir efficacement, la stimuler et en prendre soin au quotidien. De la bonne hygiène de vie pour entretenir ses neurones (moins de stress, une alimentation cerveau-friendly, de l'activité physique, des relations sociales...) aux techniques de mémorisation simples et efficaces, vous avez le pouvoir de développer tout le potentiel de votre mémoire. Ne l'oubliez jamais !

08/2023

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Critique littéraire

Le dernier amour de Kafka. La vie de Dora Diamant

Dora Diamant (ou Dymant) a été la seule compagne de Franz Kafka. Ils se sont rencontrés en 1923, un an avant sa mort, sur une plage de la Baltique. Elle a vingt-cinq ans. Il en a quarante. D'une famille juive polonaise, elle fuit sa famille et se rend à Berlin, capitale de la modernité du vingtième siècle, pour y vivre en compagnie de Kafka, de petits métiers et de bénévolat au Foyer juif des Réfugiés. À Berlin en 1923, en pleine crise économique, Kafka continue à écrire et semble parvenu au bonheur. Mais son état de santé s'aggrave et l'oblige à passer les derniers mois de sa vie dans un sanatorium. Par les yeux de Dora, se découvre un Kafka intime, doté d'une extrême humanité et d'un sens de la justice, d'humour et d'un grand talent d'acteur. " Je suis la femme de Franz Kafka " affirme celle qui, après la mort de l'écrivain survenue le 3 juin 1934, construit sa vie autour des valeurs qu'il lui a léguées : l'amour des lettres et de la littérature, de l'humanisme et du judaïsme. Dora a été réfugiée toute sa vie. Elle adhéra au Parti communiste et, après l'arrivée d'Hitler au pouvoir, fuit l'Allemagne nazie pour l'Union soviétique, chercha ensuite à gagner la Suisse, avant de devoir fuir de nouveau en Angleterre où elle fut incarcérée en tant qu'Allemande. Elle partit ensuite en Palestine, dans un kibboutz, avant de revenir à Londres. A Paris, elle rencontra Jean-Louis Barrault et lui donna des conseils pour mettre en scène Le Procès, et fréquenta les milieux littéraires pour y promouvoir l'œuvre de Kafka. Elle mourut misérablement à Londres, en 1952, inhumée dans une sépulture anonyme. Ce n'est qu'en 1999, avec l'aide des chercheurs et des associations intéressées à l'œuvre de Kafka, qu'elle eut droit à une plaque funéraire sur sa tombe. Issu d'un travail de recherches monumental qui a nécessité, pendant plus de vingt ans, de voyager à travers le monde, d'interroger les archives de Berlin, de Vienne, de Prague, de Jérusalem, de Russie, le livre de Kathi Diamant a reçu le prix de la meilleure biographie de l'année à San Diego en 2004.

10/2006

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Art mural, graffitis, tags

Le mur (2019-2022). 74 performances d'artistes urbains

Voilà dix-neuf ans que le M. U. R. est apparu sur un panneau publicitaire du 11e arrondissement de Paris, dix-neuf ans que des street artists de France et du monde se relayent pour y proposer une nouvelle performance deux fois par mois, dix-neuf ans que l'association se développe dans les villes de France et de Belgique. Depuis 2019, malgré les confinements et couvre-feu successifs, le M. U. R. n'a jamais cessé son activité et à aucun moment n'a pensé à baisser les bras. Aux racines de cette ténacité, on retrouve la conviction qui guidait les deux fondateurs de l'association, Jean Faucheur et Thomas Schmitt : faire vivre le street art sur les seize mètres carrés de ce panneau publicitaire, entretenir un lieu où vit une contre-culture bigarrée, incontrolable, toujours recréée. Cette troisième collaboration du M. U. R. et des éditions Hermann livre les prestations des 74 artistes qui ont participé à cette aventure du street art entre 2019 et le premier trimestre de 2022. Autant d'oeuvres saisissantes, autant de tons de voix : couleurs enjouées, visages graves, scènes hallucinées ; toutes les sensibilités y trouveront leur compte. Ces créations font aussi office de porte-voix à des artistes inquiets des inégalités de genre, de la crise climatique, du sort des animaux et du bien-être des enfants. Un ouvrage kaléidoscopique qui inscrit sur papier des oeuvres éphémères à garder en mémoire et près du coeur. 100TAUR/2flui/Abys/Ador/Alessia et Betan/Alias Ipin/Ardif/Arnaud Liard/Asu/Blancbec/Bom. K/Brez/Cannibal Letters and Dante/Claire Courdavault/Danny Rumbl/Dawal/Delicious Brain/Der/Dino Vodoo/Does/Dyva/El Xupet Negre/Ender/Erell/Fafi/Fonki/Goddog/Halfstudio/Hayley Welsh/Homey et Timotée Li/Jean Jérôme/Jean Rooble/Jonone/Lek/Logan Hickes/L'Outsider/Kogaone/Kraken/Marko 93/Mat et Zekky/Matt_tieu/Mist/Mohamed L'Ghacham/Mono Gonzalez/Murmure/Nesta/Nubian/Onie Jackson/Parvati/Perrine Honoré/Petite Poissone/Piotr/Quentin DMR/Ratur/ReaOne/Reso/RNST/Romain Froquet/Rouge/Ruben Carrasco/Scaf/Sitou Matt/Softtwix/Soten/Steek/Swed Oner/Swiz/Tempo Nok/Théo Vallier/Toqué frères/Veks Van Hillik/War ! /Zdey

11/2022

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Grandes réalisations

Talleyrand en son château de Valençay

" Je veux que vous ayez une belle terre, que vous y receviez brillamment le corps diplomatique, les étrangers marquants... " Napoléon Bonaparte à Talleyrand " Je veux que vous ayez une belle terre, que vous y receviez brillamment le corps diplomatique, les étrangers marquants... " Napoléon Bonaparte à Talleyrand A l'orée du XVIe siècle, le Val de Loire se couvre de fastueux châteaux Renaissance, fruits d'une émulation entre grands commis de l'Etat. Valençay est élevé dans la lignée de cette fièvre bâtisseuse pour la famille d'Estampes. Le blanc donjon, achevé avec le siècle, en exprime la puissance par sa monumentale modernité et l'originalité de son décor. La Grande Mademoiselle le visitant en 1653 crût " entrer dans une demeure enchantée ". Quand George Sand le décrit comme " l'un des lieux les plus beaux de la terre ", le château a bénéficié de la fortune et de la gloire du prince des diplomates, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord. L'ex-évêque d'Autun, alors ministre des Relations extérieures du Consulat l'achète en 1803, commande à ses architectes d'importants travaux d'aménagement, le meuble dans le style Empire, y crée une galerie d'ancêtres et ponctue le parc de nombreuses fabriques ou " folies ". C'est là que dans le contexte de la guerre d'Espagne, Napoléon le compromet vis-à-vis de l'Europe en lui intimant l'ordre de transformer Valençay en prison dorée pour l'héritier de la couronne. Le futur Ferdinand VII y reste de 1808 à 1813, s'y ennuie malgré le charmant théâtre à l'italienne construit pour l'occuper, mais n'en voudra pas à son geôlier puisqu'il lui offrira son portait. Au gré des changements de régimes, le Diable boiteux, qui en a servi neuf, reste attaché à son coin de Berry sur lequel règne la duchesse de Dino, sa nièce et maîtresse, jusqu'à sa mort en 1834. Les façades illustrent la manière dont les architectes mettent en oeuvre les ordres d'architecture Antique depuis la première Renaissance jusqu'au XVIIIe siècle. Les allées du parc, redessinées à l'anglaise conduisent les pas des visiteurs à travers cinquante hectares de paysages variés, aménagés pour la promenade de la cour d'Espagne en exil à Valençay.

05/2023

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Humour

Les cahiers d'Esther Tome 7 : Histoires de mes 16 ans

Pouviez-vous imaginer Esther bravant l'interdiction de ses parents pour aller en soirée ? Libre dans les rues de Paris à l'heure du déjeuner ? Dans ce nouvel album des Cahiers d'Esther, on découvre une nouvelle Esther : la lycéenne ! Dans ce nouvel album, on découvre une nouvelle Esther : la lycéenne ! Pouviez-vous imaginer Esther bravant l'interdiction de ses parents pour aller en soirée ? Libre dans les rues de Paris à l'heure du déjeuner ? Hé oui, Esther est en seconde. Les cours sont souvent en demi jauge, COVID oblige. Les garçons sont de plus en plus intrigants, certains " fument de la drogue " et d'autres même sont " dealers ", c'est à dire qu'ils en revendent. . . Mais ils sont toujours très cons, ça c'est sûr. Esther se pose de plus en plus de questions. Pourquoi les garçons sont-ils autant fascinés par l'attitude criminelle? Pourquoi les insultes dégradantes sont féminines? Pourquoi y a-t-il des racailles même dans les petits patelins bretons? Qui s'occupe du problème majeur que représentent les garçons pour les filles, en fait? Et puis un jour, le vaccin contre le Covid finit par arriver, mais est-il bien sûr? Ses copines en doutent. . . Et si tout cela n'était qu'un grand complot? Comment savoir ce qui est vrai ou pas? Esther doit choisir ses " spécialités " pour la première. Il faut penser à son orientation, à son futur métier. Mais euh, on est vraiment obligé de travailler plus tard en fait? Et pourquoi il faut se décider maintenant? Esther grandit, elle va traverser la France seule en train, et c'est toute une odyssée, un chemin initiatique qui s'ouvre à elle, une métaphore de la vie adulte qui l'attend. Ou alors, peut-être que c'est juste une grosse galère? C'est ça avoir 16 ans ! LA SÉRIE La série Les Cahiers d'Esther a été initiée par Riad Sattouf en 2015 avec une idée un peu folle : se faire le porte-voix d'une jeune fille d'aujourd'hui pour assister, année après année, à ses transformations, et montrer l'évolution de notre société à travers ses yeux. Chaque semaine, la jeune fille anonyme qui se cache derrière Esther se confie à Riad Sattouf. Elle lui raconte son quotidien, ses états d'âme, sa vision du monde. Riad Sattouf les met ensuite en mots et en images pour composer une planche de bande dessinée, prépubliée dans L'Obs. Les planches correspondantes à une année scolaire sont réunies en albums. Histoires d'enfants pas forcément pour les enfants, témoignage sur notre époque. Le lecteur embarque pour un voyage quelque peu agité : suivre, pendant neuf ans, les métamorphoses d'une enfant en adulte. La série Les Cahiers d'Esther est adaptée par Riad Sattouf en dessin animé. Les trois premières saisons ont été diffusées sur Canal+ et sont disponibles sur YouTube. Prix Max und Moritz 2018, Prix de bande dessinée le plus ancien et le plus prestigieux du monde germanophone

06/2022

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Guides de France

Balades à vélo autour de Grenoble. 2e édition

Des centaines de kilomètres de balades et une campagne à quelques tours de roues de la ville pour toute la famille. Envie d'un bol d'air, besoin d'exercice ? Seul, en famille ou entre amis, rien de tel qu'une balade à vélo pour garder la forme et s'évader. Cheminer sur les bords de l'Isère ou du Drac, flâner dans " les Iles ", se hisser sur les balcons, dévaler les pentes, quel plaisir de rouler autour de Grenoble. 50 itinéraires et des dizaines de variantes pour se balader sans souci à vélo et/ou à VTC (Vélo Tout Chemin) au départ de Grenoble ! Le réseau des pistes cyclables est tel que l'on peut s'échapper du coeur de la ville en quelques minutes. Passés les classiques incontournables, l'auteur a concocté des circuits empruntant le plus possible les petites routes, peu fréquentées. De la petite balade avec les plus jeunes aux premières ascensions (accessibles au plus grand nombre), il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux. Avis aux lecteurs - Balade 29 : suite à un glissement de terrain, la route est coupée entre les jalons [3] et [4] peu après le croisement direction Les Jayères. Juste avant les barrières interdisant le passage, il est possible de descendre à gauche par le chemin de Garretière et retrouver l'itinéraire rue du Vercors entre les jalons [4] et [5]. Le chemin de Garretière est touefois très raide, maîtrisez votre vitesse. - Travaux sur le pont de l'A48 : la voie sur berge en rive droite de l'Isère est fermée entre le pont d'Oxford et le pont barrage. Cela concerne les balades 32 à 35. - Balade 32 : [... ] Déboucher sur la PC le long de l'Isère avant un pont métallique [3]. Suivre la PC à droite jusqu'au barrage. Le traverser. Prendre à gauche la PC dir. Grenoble sur environ 3, 7 km. Ne pas passer sous le pont. Juste avant celui-ci, prendre à droite puis à gauche de manière à l'emprunter pour franchir le Drac [4]. Suivre cette PC jusqu'au pont d'Oxford. Passer sous le pont et remonter à droite pour le franchir et retrouver à droite la PC [5] en rive droite de l'Isère, déboucher sur le quai de France, la Porte de France se situe à une centaine de mètres à gauche. - Balade 33 : le retour depuis le barrage sur l'Isère se fera par l'itinéraire emprunté à l'aller, ou par l'itinéraire 32 en sens inverse à partir du jalon [2] (pont métallique) - Balades 34 et 35 : il est conseillé de sortir de Grenoble directement par la rive gauche de l'Isère (quai Claude-Bernard, puis quai de la Graille) ou de partir rive droite et de regagner la rive gauche en traversant le pont d'Oxford.

04/2018

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Littérature française

L'enfant du dehors Tome 1 : La tragédie

Ce livre est l’histoire vraie d’un vagabond qui vous emmènera des plaines des Flandres à une cabane perdue dans la forêt de Shoshone, au cœur du parc du Yellowstone, en passant par l’horreur des guerres (Afghanistan et ex-Yougoslavie). C’est une ode à la Nature, mais certainement pas à l’Homme. Vous y croiserez des ours, des loups, des élans, des pumas, des Indiens Navajos à Las Vegas, des Comanches à Grenoble et des Apaches à Monument Valley, des commandos de montagne, des spartiates au Kosovo, des prêtres commandants de camps de concentration en Croatie et des Navy Seals à San Diego. Frankenstein, Jonathan Livingston le Goéland et les Tontons Flingueurs seront aussi de la fête. L’auteur vous parlera de la décadence d’une civilisation et de l’avènement d’un nouveau monde libertaire, parce qu’il a foi en l’humanité, même si nombre de ses chapitres montre le contraire. Nous nous projetterons dans un monde post-anarchiste, pas un monde idéal, mais pratico-pratique. Vous y apprendrez comment il a lutté contre des groupuscules néo-nazis et des Black Blocs. Nous ferons la connaissance d’Alex Honnold, l’un des meilleurs grimpeurs du monde en solo à Yosemite National Park, mais aussi de « l’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » de Guillaume Nery, l’apnéiste, de Huntington dans les jardins de la maison d’Hemingway et de Tony Hsieh dans un Walmart, le boss charismatique de Zappos, une entreprise libérée de cinq mille personnes. Nous marcherons au sein des 63 parcs nationaux aux États-Unis, accompagnés de Thoreau, de John Muir et du romantique Everett Ruess. Nous participerons à la cérémonie de l’animal Totem dans un lieu sacré à Monument Valley. Nous croiserons la mort à de nombreuses reprises et l’allégorie de la résurrection. Il en laissera l’idée de "Recreational Philosophy" comme source d’inspiration pour nos vies. Nous apprendrons comment les rivières peuvent être sources de noétique, avec la pêche à la mouche, et de mort avec les sanglants flash flood. Nous nous interrogerons entre autres sur la liberté, le libre-arbitre, le déterminisme, la joie en philosophie, le bonheur, le verbiage des donneurs de leçons, la souffrance, la pitié, le libertarisme, le chamanisme… La vie de l’auteur est une excuse pour réenchanter Nietzsche, Dostoïevski, Schopenhauer, Spinoza et bien d’autres. Ce sera l’occasion aussi de comprendre comment il a tué Michel Onfray.

01/2020