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Critique

Marguerite Duras et les Amériques

Cet ouvrage cherche à comprendre ce que représentent les " Amériques " et quels impacts ont eu les voyages effectués (Etats-Unis, Cuba, Montréal) sur l'imaginaire durassien. Il s'agit aussi de mettre en lumière les liens qui se sont tissés et la descendance sur la création américaine contemporaine.

11/2022

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Critique littéraire

Marguerite Duras à contre-jour

Ce livre est l'histoire d'une relation étroite et privilégiée, longue de plus de vingt ans, entre l'écrivain Marguerite Duras et Bernard Sarrut, l'auteur. Ce témoignage singulier vous parle d'abord et surtout de cinéma, et plus précisément du cinéma de Marguerite Duras. Et puis, de manière contiguë, il vous brosse le portrait de cette femme hors du commun dont l'existence s'est construite autour des illustrations de la transgression. Bernard Sarrut raconte comment on vivait à Neauphle-le-Château ou rue Saint-Benoît à Paris. Il évoque les lieux importants, la cuisine ou la chambre de Marguerite. Il dépeint cette cour hétéroclite qui gravitait autour d'elle, où qu'elle soit. Ce texte composé de souvenirs, tels des séquences cinématographiques, met Marguerite Duras en scène : Duras dans sa cuisine, Duras entourée d'homosexuels, elle qui ne l'est pas, Duras en train de tourner Le Navire night, Duras et son public d'admirateurs, Duras et l'amour, Duras avec son fils, Duras et la maladie, Duras au restaurant à Paris, Duras dans le jardin de Neauphle, Duras et la mort. Il expose des images très intimes parfois, mais qui rendent plus présente, à nos veux, cette petite femme sans âge. Bernard Sarrut, en osant dire certains souvenirs que d'autres n'auraient pas révélés, nous entraîne au cœur du secret de cet écrivain, cinéaste, marginale, éblouissante, fascinante. Une femme du XXe siècle, toujours vivante.

12/2004

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Critique littéraire

Marguerite Duras. Passages, croisements, rencontres

Ce volume a pour origine les Rencontres de Cerisy organisées à l'occasion du centenaire de la naissance de l'écrivain et de la publication de ses Oeuvres complètes dans la Pléiade (2014). C'est dans son rayonnement que l'une des plus grandes oeuvres du XXe siècle est ici mise en lumière.

04/2019

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Critique littéraire

Marguerite Duras, passages, croisements, rencontres

Ce volume a pour origine les Rencontres de Cerisy organisées à l'occasion du centenaire de la naissance de l'écrivain et de la publication de ses oeuvres complètes dans la Pléiade (2014). C'est dans son rayonnement que l'une des plus grandes oeuvres du XXe siècle est ici mise en lumière.

04/2019

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12 ans et +

Les déclinaisons de la marguerite

Depuis que leur père est parti, Marguerite et ses frère et soeurs vivent seuls avec leur mère Vivi. La maison est grande, peuplée de coussins douillets et colorés, de rires et de secrets partagés autour de délicieux chocolats chauds agrémentés de guimauves multicolores. Mais pour Marguerite, cette maison est aussi une prison, et Vivi réclame toujours plus d'aide et d'attention de la part de sa fille aînée. Alors quand la prof de latin organise un grand voyage de classe en Italie, Maggie n'hésite pas une seconde. C'est l'occasion rêvée de mettre les voiles et de tenter de se rapprocher enfin du bel Anatole dont elle est secrètement amoureuse depuis la cinquième.

08/2018

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Littérature française

Marguerite ou le pot perdu

Format pocheUne famille ordinaire, une jolie maison spacieuse dans un petit bourg du Loiret et l'histoire commence. Nicolas, 30 ans, qui n'arrive pas vraiment à s'assumer et vit encore avec ses parents. Thierry, patron d'une petite société, un peu volage, souvent en déplacements pour affaires et plus ... Cathy, la mère au foyer, gentille mais qui un jour en a assez de cette vie monotone. Jean, l'oncle de Thierry, quincailler, qui fut autrefois amoureux de Cathy. Et bien sûr, Marguerite, la mère de Thierry qui vit avec le couple et dont Cathy prend soin. Et puis un jour tout cet édifice s'effondre. Personne n'en sortira indemne.

02/2023

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Témoins

Sainte Marguerite-Marie et moi

Rien ne prédisposait Clémentine, agnostique non baptisée, féministe 2. 0, écolo végétarienne, à enquêter sur sainte Marguerite-Marie Alacoque, mystique du XVII ? siècle, apôtre du Sacré-Coeur. Mais voilà : selon la légende familiale, la religieuse serait une aïeule. Clémentine est enceinte, sa grand-mère bien-aimée perd la mémoire... Il est temps de partir à la recherche de ses racines. Dans ce récit intime, Clémentine nous narre avec un humour aussi bienveillant que ravageur sa découverte du monde catho et nous offre une véritable rencontre, puissante et décalée, avec la voyante de Paray-le-Monial.

04/2023

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12 ans et +

Notre amour sera plus fort que la mort

Soutenu par son épouse Anouchka, François s'est battu pendant de longs mois contre sa leucémie, rien n'est encore gagné, pourtant il voit l'espoir d'entrer en rémission se profiler à l'horizon. Lui l'ex-champion de joute médiévale est autorisé par ses médecins à reprendre sa place parmi ses compagnons d'armes. A partir de ce moment, il va mener parallèlement deux combats, l'un contre ses adversaires dans le but de reconquérir son titre de champion de joute médiévale, l'autre contre "l'ennemi invisible et félon" afin d'entrer en rémission. Arrivera-t-il à gagner ses deux combats ? C'est l'enjeu de ce roman plein d'amour et de passion.

02/2020

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XIXe siècle

La Prophétie des marguerites

Aînée de 6 enfants, Jeannette a grandi dans une ferme près de Clermont-Ferrand. En 1867, elle part travailler à Paris avec Marius qu'elle a rencontré à Riom dans l'hôtel-restaurant où elle travaille comme fille de salle. Ensemble, ils vont découvrir la vie d'ouvriers dans une filature de Vaugirard, les premières grèves et aussi l'Exposition Universelle. Suite au décès accidentel de Marius, Jeannette, sans argent, est arrêtée pour vol et condamnée à 6 mois de prison...

08/2021

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Ouvrages généraux

La pensée a-t-elle un style ? Deleuze, Derrida, Lyotard

Que fait le style à la pensée ? Le livre répond à cette question en proposant une lecture stylistique de textes philosophiques (dont ceux de Deleuze et Guattari, Derrida, Lyotard) qui partagent une fin : renouveler la pensée par leur style. Que nous dit le style d'un philosophe sur sa pensée ? Que fait le style à la pensée ? Ces questions se posent avec une acuité particulière au tournant des années 1970 en France. Sur fond d'une vivacité inédite d'échanges entre littérature, linguistique et philosophie voit le jour un ensemble d'oeuvres philosophiques dont celles de Derrida, Lyotard, Deleuze et Guattari sont exemplaires, qui partagent l'ambition de reconfigurer le logos par leur style. C'est à partir de ce style que l'ouvrage se propose de saisir ce geste philosophique. Invitant à une plongée dans ces oeuvres qu'il analyse d'un point de vue pragmatique, linguistique et rhétorique, il entend ainsi dévoiler en quoi le style comme lieu vif du texte est la condition même d'une réinvention de la philosophie. On voudrait, par ce pas de côté méthodologique et disciplinaire, aider à lire autrement les textes philosophiques.

03/2022

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Philosophie

La mort. Un mot qui empoisonne la vie

La mort n'est pas ce que l'on croit. Parce que nous raisonnons à partir des morts que nous observons, nous ne pouvons pas la connaître. Nous ne serons jamais immortels. La seule immortalité que nous pouvons prendre en considération est celle des atomes qui se sont associés pour nous faire exister. La raison nous a trompés pour assurer son emprise sur la matière et la mort est devenue un enjeu de pouvoir, politique ou religieux, en nous plongeant dans l'angoisse. Tout effort de fuite vers un monde fantasmatique est totalement inutile.

05/2019

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Littérature française

Béatrice Bonhomme. Le mot, la mort, l’amour

Ce recueil d'études, ce Festschrift, fête l'oeuvre de Béatrice Bonhomme et en même temps en fait l'analyse critique. Depuis vingt ans Bonhomme nourrit la poésie française de sa contribution d'écrivain, de professeur de lettres à Nice et d'éditrice de la revue Nu(e) où elle accueille les meilleurs poètes de notre temps. Cet ouvrage reflète entre autres les rapports et les correspondances qui relient son travail à celui d'autres artistes, autant visuels que poétiques. Il s'emploie à saisir la créativité multiple du poète architecte et archéologue de la parole et à exalter ce qui, dans son verbe, évoque la fouille et la fresque, le chant orphique et la toile abstraite, la cisaille et la musique syncopée. Il présente un modèle détaillé de la théorie poétique actuelle comme elle s'élabore dans l'oeuvre de Bonhomme. Chaque chapitre cible un des thèmes dominants de son oeuvre poétique. Tout en se servant d'approches diverses, leur trait d'union et point culminant est leur appréciation d'une écriture personnelle et courageuse, traitant sans arrière pensée de l'amour et de l'enfance, des mots et de la mort.

06/2008

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Philosophie

Foi et savoir suivi de Le siècle et le pardon. Entretien avec Michel Wieviorka

Comment penser la religion aujourd'hui, sans rompre avec la tradition philosophique ? Et qu'est-ce que pardonner après la Shoa, si le seul pardon qui vaille consiste à pardonner l'impardonnable ? Si le langage même du pardon s'impose à des cultures qui ne sont ni européennes, ni bibliques ? " Foi et Savoir " et " Le Siècle et le Pardon " (entretien avec Michel Wieviorka) sont deux jalons importants et complémentaires de la réflexion de Jacques Derrida sur les urgences historiques de notre temps de " mondialatinisation ".

02/2001

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Philosophie

Eperons. Les styles de Nietzsche

Femmes, quel titre eût été plus juste et plus résonnant ? Prononcée en 1972, cette conférence fut en effet scandée ou jouée par telles propositions : "la femme sera mon sujet", "il n'y a pas d'être ou d'essence de la femme ou de la différence sexuelle", "la femme n'aura donc pas été mon sujet"... Pour "déchiffrer cette inscription de la femme" l'écriture ne doit plus recevoir ses ordres de la philosophie ou de la littérature.

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Philosophie

Geschlecht. Tome 3 : Sexe, race, nation, humanité

Geschlecht : ce mot allemand, qui a donné son titre générique à une série de quatre études consacrées par Jacques Derrida à la philosophie de Martin Heidegger, est proprement intraduisible en français. C'est que le mot a partie liée tout à la fois avec"sexe","race","nation","humanité". Or, telles sont bien les catégories que Derrida entend explorer dans l'oeuvre de Heidegger. Dans ce troisième volume de la série, c'est avant tout la dimension politico-sexuelle et la notion de patrie qui sont au coeur de l'enquête. Occasion, pour Derrida, de penser une sexualité plus radicale que la binaire, occasion aussi pour lui de dénoncer un nationalisme de nature troublante chez Heidegger – une approche pour le moins ambiguë par rapport à celle du nazisme dont elle prétend pourtant s'écarter. Cette édition donne à lire une étude qui paraissait perdue à jamais. L'équipe de chercheurs qui en a établi le texte fait donc oeuvre intellectuelle et éditoriale majeure. Ce volume III prend désormais place dans la série des Geschlecht : I. Différence sexuelle, différence ontologique (in Psyché, Inventions de l'autre, Galilée, 1987) ; II. La Main de Heidegger (ibid.) ; IV. L'Oreille de Heidegger : philopolémologie (in Politiques de l'amitié, Galilée, 1994).

10/2018

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Philosophie

Le parjure et le pardon. Volume 1, Séminaire (1997-1998)

Jacques Derrida déploie ici les éléments d'une réflexion profondément originale sur l'inconditionnalité du pardon, une notion qui ne saurait être confondue avec l'excuse, l'amnistie, la prescription ou la grâce. Si le pardon est hérité de diverses traditions (judéo-chrétienne, coranique et grecque), il ne leur est pas réductible : il excède les modalités du "comprendre", de la mémoire et de l'oubli, d'un certain travail de deuil aussi. Hétérogène à la phénoménalité, à la théâtralisation, voire au langage verbal lui-même, il suspend, comme une "violente tempête" (Benjamin), l'histoire, le droit et le politique. Inconditionnel, le pardon fait l'épreuve de l'impossible : c'est pourquoi il doit rester exceptionnel, sans calcul ni finalité, à l'écart de tout échange et de toute transaction. La trajectoire ainsi dessinée par Derrida tout au long de ce passionnant séminaire passe parla lecture des ouvrages de Jankélévitch sur le pardon et l'imprescriptibilité, de Kant sur le droit de grâce, des textes bibliques et grecs, d'oeuvres littéraires (Shakespeare, Kierkegaard, Baudelaire, Kafka, Rousseau et Augustin), ainsi que par l'analyse de scènes d'aveu et de repentir telles qu'elles se sont multipliées dans l'espace public, en France et ailleurs, à la fin des années quatre-vingt-dix.

11/2019

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Beaux arts

Atlan grand format. De la couleur à la lettre

Le moment est venu d'élaborer un nouveau langage, d'inventer des formes, de créer des objets, de faire surgir un univers de lignes et de couleurs qui n'emprunte pas à la littérature, qui ne ressemble pas à ce qu'on appelle la réalité, mais qui constitue, par lui même, une réalité.Pouvons-nous contraindre des formes inédites à exister concrètement ? L'expression purement plastique est-elle possible ? J'ai écrit dans la revue américaine Continuity que l'important, pour un peintre, ce n'était pas la vision de la réalité, mais bien plutôt la réalité de la vision. L'imagination plastique peut créer des formes qui, pour être mystérieuses ou inédites, n'en sont pas moins tout aussi réelles et concrètes.

10/2001

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Philosophie

Heidegger et la question. De l'esprit, Différence sexuelle, différence ontologique (Geschlecht I), La main de Heidegger (Geschlecht II)

" Je parlerai du revenant, de la flamme et des cendres." Du nazisme encore, et de celui de Heidegger, il est ici question: parce que là, peut-être, est la question. La " liberté de l'esprit " contre l'inhumanité des mots en -isme (nazisme, fascisme, totalitarisme, matérialisme, etc.): prétention d'alors, prétention encore quand il en va du destin de l'Europe. Heidegger, en 1933, délaisse les guillemets dont il entourait auparavant le mot "esprit ". Dans le concert des grands "esprits" européens (Valéry, Husserl), Heidegger chante l'esprit et le feu. Ce retour de flamme, passé étrangement inaperçu, anime l'échange avec la tradition philosophique, morale et religieuse. Peut-on, doit-on l'interrompre? II en va élu Bien et du Mal. Ces questions rencontrent les inflexions de la démarche de Heidegger: la question de la question, finalement gagée sur l'acquiescement qui la précède, découvre le Oui qui l'engage. Et la question devient : à quoi, à qui dit-on oui? A De l'esprit, Heidegger et la question (1987), nous avons jugé opportun d'associer ici deux autres textes, légèrement antérieurs mais étroitement apparentés : Différence sexuelle, différence ontologique (Geschlecht I, 1983), La Main de Heiddeger (Geschlecht Il, 1985).

10/2010

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Philosophie

La vie la mort. Séminaire (1975-1976)

La vie la mort est l'un des séminaires les plus féconds de Jacques Derrida. En jeu : penser la vie et la mort en vertu d'une logique qui ne poserait pas la mort comme l'opposé de la vie. La pureté de la vie n'est-elle pas, par essence, contaminée par la possibilité même de la mort puisque seul un vivant peut mourir ? interroge d'emblée le philosophe. En renversant la perspective classique, Derrida entreprend d'enseigner à ses étudiants que c'est la mort, au contraire, qui rend la vie possible. En quatorze séances érudites et palpitantes délivrées au cours de l'année 1975-1976, Derrida déconstruit l'opposition traditionnelle entre la vie et la mort à travers des lectures multiples et délibérément pluridisciplinaires, élaborant sa pensée aussi bien au contact de la philosophie (Hegel, Nietzsche, Heidegger) et de l'épistémologie des sciences (Georges Canguilhem), que dans la confrontation à la génétique contemporaine (François Jacob) et à la psychanalyse (catégories freudiennes de pulsions de vie et de mort).

04/2019

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Autres

Hospitalité. Tome 1, Séminaire (1995-1996)

Qu'appelle-t-on un étranger ? Comment l'accueille-t-on ? Comment le refoule-t-on ? Quelle différence entre un autre et un étranger ? Qu'est-ce qu'une invitation, une visite, une visitation ? Comment la notion de l'étranger s'inscrit-elle dans la langue ? Quelle est son histoire européenne, et d'abord grecque ou latine ? Comment se distribue-t-elle dans les espaces de la parenté, de l'ethnie, de la Cité, de l'Etat, de la nation ? Comment analyser aujourd'hui, notamment en France et en Europe, la pertinence et les enjeux de l'opposition ami/ennemi ? Compte tenu de mutations technologiques (par exemple dans la structure et la vitesse de la communication), qu'en est-il des frontières, de la citoyenneté, des droits dits du sol ou du sang, des populations déplacées ou déportées, de l'immigration, de l'exil ou de l'asile, de l'intégration ou de l'assimilation (républicaine ou démocratique), de la xénophobie ou du racisme ? Ces questions sont travaillées par Jacques Derrida à travers des lectures croisées de grands textes classiques (de la Bible, de Sophocle ou de Platon - et surtout du fameux article de Kant sur le droit cosmopolitique à l'hospitalité universelle dans Vers la paix perpétuelle) et modernes (de Heidegger, de Benveniste sur l'ipséité ou sur le rapport hospes/hostis, d'Arendt sur le déclin de l'Etat-nation, de Roberte ce soir de Klossowski), mais aussi à propos de débats en cours au sujet de l'immigration ou du droit d'asile en France et en Europe. La réflexion préliminaire de Derrida dans cette première année de son séminaire " Hospitalité " est structurée par la distinction rigoureuse, quoique sans opposition, entre deux logiques hétérogènes qui risquent toujours de se pervertir l'une l'autre : celle d'une hospitalité stricte et conventionnelle (toujours finie, conditionnelle et subordonnée à la maîtrise du chez soi ou de l'ipséité) et l'idée d'une hospitalité inconditionnellement ouverte à l'arrivant. Séminaire établi par Pascale-Anne Brault et Peggy Kamuf.

11/2021

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Philosophie

Marges de la philosophie

"Ample jusqu'à se croire interminable, un discours qui s'est appelé philosophie - le seul sans doute qui n'ait jamais entendu recevoir son nom que de lui-même et n'ait cessé de s'en murmurer de tout près l'initiale - a toujours, y compris la sienne, voulu dire la limite. Dans la familiarité des langues dites (instituées) par lui naturelles, celles qui lui furent élémentaires, ce discours a toujours tenu à s'assurer la maîtrise de la limite (peras, limes, Grenze). Il l'a reconnue, conçue, posée, déclinée selon tous les modes possibles ; et dès lors du même coup, pour en mieux disposer, transgressée. Il fallait que sa propre limite ne lui restât pas étrangère. Il s'en est donc approprié le concept, il a cru dominer la marge de son volume et penser son autre...", J. D. Introduits par les descriptions d'un Tympan, inédits ou repris dans une nouvelle version, dix textes s'enchaînent ici pour élaborer ou déplacer ces questions, en interrogeant tour à tour Saussure et Rousseau, Kant, Hegel, Nietzsche, Husserl et Heidegger, Valéry, Austin ou Benveniste, etc. Selon une certaine désorientation active et méthodique, ils déploient aussi la recherche engagée dans La voix et le phénomène, L'écriture et la différence, De la grammatologie, La dissémination. Ils réaffirment, contre les facilités et régressions de l'idéologie dominante, la nécessité d'une déconstruction rigoureuse et générative.

11/1972

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Philosophie

Séminaire la peine de mort. Tome 1, 1999-2000

Le présent volume édite la première des deux années du séminaire que Jacques Derrida consacra au sujet de la peine de mort (en 1999-2000 et 2000-2001). Présenté intégralement dans le cadre du programme "Philosophie et épistémologie" à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, à Paris, ce séminaire a aussi fait l'objet d'un enseignement aux Etats-Unis. Il précède immédiatement celui consacré à "La bête et le souverain" (2001-2003), déjà publié. Il relève de l'ensemble commencé en 1997-1998 sous le titre "Le parjure et le pardon", qui appartient lui-même à un ensemble plus long, "Questions de responsabilité", initié en 1989 et finalisé en 2003 avec la dernière année d'enseignement de Jacques Derrida. Voici le résumé qu'en donnait Jacques Derrida dans l'Annuaire de l'EHESS 1999-2000 : "La problématique engagée sous ce titre "Le parjure et le pardon" au cours des deux années passées nous a conduits à privilégier cette fois la grande question de la peine de mort. C'était nécessaire au moins dans la mesure où la peine dite capitale met en jeu, dans l'imminence d'une sanction irréversible, avec ce qui paraît tenu pour l'impardonnable, les concepts de souveraineté (de l'Etat ou du chef d'Etat - droit de vie et de mort sur le citoyen), de droit de grâce, etc. Nous avons étudié la peine de mort, de façon au moins préliminaire, aussi bien à partir de grands exemples paradigmatiques (Socrate, Jésus, Hallâj, Jeanne d'Arc) que de textes canoniques, de la Bible à Camus ou à Badinter, en passant par Beccaria, Locke, Kant, Hugo - à qui nous avons consacré de nombreuses séances -, Genet, etc., et surtout de textes juridiques d'après la Seconde Guerre mondiale. Un grand nombre de conventions internationales recommandent en effet la fin des châtiments cruels et des tortures, dont la peine de mort, sans jamais en faire obligation aux Etats dont la souveraineté devait être respectée. Nous nous sommes intéressés aux mouvements abolitionnistes, à leur logique et à leur rhétorique, et surtout aux Etats-Unis dont l'histoire récente, voire très actuelle, a requis de nombreuses analyses - notamment depuis la décision de la Cour suprême qui, en 1972, jugea inconstitutionnelle l'application de la peine de mort ("cruel and unusual punishment"), jusqu'à la reprise amplifiée et spectaculaire des exécutions depuis 1977, etc. Nous avons accordé beaucoup d'attention à l'exception des Etats-Unis. Trois concepts problématiques ont dominé notre questionnement à travers les textes et les exemples étudiés : la souveraineté, l'exception et la cruauté. Autre question conductrice : pourquoi l'abolitionnisme ou la condamnation de la peine de mort, dans son principe même, n'ont-ils (presque) jamais, à ce jour, trouvé une place proprement philosophique dans l'architectonique d'un grand discours philosophique en tant que tel ? Comment interpréter ce fait hautement signifiant ?"

10/2012

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Philosophie

La vérité en peinture

Disons que, pour m'en tenir au cadre, à la limite, j'écris ici quatre fois autour de la peinture. Quatre fois, dira-t-on autour de la peinture, donc dans les parages qu'on s'autorise, c'est toute l'histoire, à contenir comme les entours ou les abords de l'œuvre : cadre, passe-partout, titre, signature, musée, archive, discours, marché, bref partout où on légifère en marquant la limite, celle de la couleur même. Du droit à la peinture, voilà le titre ambitieux auquel j'aurais voulu accorder ce livre, son trajet autant que son objet, leur trait commun, qui n'est autre, ni un ni indivible, que le trait lui-même. JD.

10/2010

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Philosophie

Le parjure et le pardon. Volume 2, Séminaire (1998-1999)

Jacques Derrida poursuit dans le second volume de son séminaire sa réflexion sur l'inconditionnalité du pardon, une notion qui ne saurait être confondue avec l'excuse, l'amnistie, la prescription ou la grâce. Si le pardon est hérité de diverses traditions (judéo-chrétienne, coranique et grecque), il ne leur est pas réductible : il excède les modalités du " comprendre ", de la mémoire et de l'oubli, d'un certain travail de deuil aussi. Hétérogène à la phénoménalité, à la théâtralisation, voire au langage verbal lui-même, il suspend, comme une " violente tempête ", l'histoire, le droit et le politique. Inconditionnel, le pardon fait l'épreuve de l'impossible : c'est pourquoi il doit rester exceptionnel, sans calcul ni finalité, à l'écart de tout échange et de toute transaction. Se déplaçant du contexte européen d'après-guerre à l'Afrique du Sud et aux Etats-Unis, la dimension politique du pardon prend, au cours de cette seconde année du séminaire, un relief particulier alors que Jacques Derrida analyse la théâtralité des scènes de repentance en faisant comparaître successivement Hegel, Nelson Mandela, Desmond Tutu et Bill Clinton - sans oublier la portée singulière de la parole des femmes. La trajectoire esquissée en 1998-1999 passe ainsi par la lecture de La Cité de Dieu de saint Augustin, des textes de Hegel sur le pardon, de certaines Lectures talmudiques de Levinas, de différents écrits de Mandela et de Tutu au sujet de la Commission Vérité et Réconciliation, notamment, ainsi que par l'analyse de scènes d'actualité - d'aveu ou de repentir - telles qu'elles se sont multipliées dans l'espace public, en France, en Afrique du Sud, au Chili et aux Etats-Unis, en particulier sous la présidence de Bill Clinton au sujet de l'esclavage, de la politique américaine en Amérique latine, ou encore du " Monicagate ". Le texte de ce séminaire a été établi par Ginette Michaud, Nicholas Cotton et Rodrigo Therezo.

11/2020

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Philosophie

De la grammatologie

Ce livre est donc voué à la bizarrerie. Mais c'est qu'à accorder tout son soin à l'écriture, il la soumet à une réévaluation radicale. Et les voies sont nécessairement extravagantes lorsqu'il importe d'excéder, pour en penser la possibilité, ce qui se donne pour la logique elle-même : celle qui doit déterminer les rapports de la parole et de l'écriture en se rassurant dans l'évidence du sens commun, dans les catégories de " représentation " ou d' " image ", dans l'opposition du dedans et du dehors, du plus et du moins, de l'essence et de l'apparence, de l'originaire et du dérivé. Analysant les investissements dont notre culture a chargé le signe écrit, Jacques Derrida en démontre aussi les effets les plus actuels et parfois les plus inaperçus. Cela n'est possible que par un déplacement systématique des concepts : on ne saurait en effet répondre à la question " qu'est-ce que l'écriture ? " par un appel de style " phénoménologique " à quelque expérience sauvage, immédiate, spontanée. L'interprétation occidentale de l'écriture commande tous les champs de l'expérience, de la pratique et du savoir, et jusqu'à la forme ultime de la question (" qu'est-ce que ? ") qu'on croit pouvoir libérer de cette prise. L'histoire de cette interprétation n'est pas celle d'un préjugé déterminé, d'une erreur localisée, d'une limite accidentelle. Elle forme une structure finie mais nécessaire dans le mouvement qui se trouve ici reconnu sous le nom de différence.

04/1997

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Derrida

Eperons. Les styles de Nietzsche

"La question du style, c'est toujours l'examen, le pesant d'un objet pointu. Parfois seulement d'une plume. Mais aussi bien d'un stylet, voire d'un poignard". Dans cet ouvrage issu d'une conférence prononcée en juillet 1972 lors d'un colloque à Cerisy sur le thème "Nietzsche aujourd'hui ? ", Derrida cherche à saisir le style du philosophe, qu'il rapproche d'un éperon. En décryptant ce style, tranchant et menaçant, que Nietzsche le premier qualifie d'"éperonnant", Derrida analyse les provocations nietzschéennes et relance l'interprétation philosophique autour de cet auteur et de sa langue, dans un essai illustré tout en finesse par François Loubrieu.

04/2023

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Derrida

Donner le temps. Tome 2

" Donner, est-ce possible ? ". C'est la question que pose Jacques Derrida dans Donner le temps. 1. La fausse monnaie (1991). Un don ne peut jamais s'annoncer comme tel. Dès lors qu'il engage dans le cercle de l'échange économique et de la dette, le don semble s'annuler dans l'équivalence symbolique qui l'aura toujours réduit à l'objet d'un calcul, d'une ruse qui prétend donner généreusement mais non sans attendre quelque récompense en retour. Un don, s'il y en a, ne peut jamais se faire présent, c'est-à-dire qu'il ne peut jamais se présenter ni pour le donataire ni pour le donateur. Pour donner - si une telle chose est possible - il faudrait, peut-être, renoncer au présent. Indiqué comme un premier tome, Donner le temps en promettait clairement un second à venir. Le présent volume fournit les éléments de cette pièce manquante en donnant à lire les neuf dernières séances du séminaire donné par Jacques Derrida à l'Ecole normale supérieure en 1978-1979 sous le titre "Donner - le temps". Après être passé par des lectures de Baudelaire, Mauss, Benveniste, Lévi-Strauss et Lacan, Jacques Derrida tourne son attention vers la présence subtile mais décisive du don chez Heidegger, lisant des textes qui sont parmi les plus riches et les plus énigmatiques de son corpus, dont L'Origine de l'oeuvre d'art, La Chose, Etre et Temps et, surtout, Temps et Etre. Suivant la trace de l'expression allemande "es gibt" ("il y a", plus littéralement "ça donne") dans la pensée heideggérienne, Derrida donne à penser quelque "chose" qui n'est pas (une chose) mais qu'il y a, ainsi qu'un donner encore plus originaire que le temps et l'être.

04/2021

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Derrida

Hospitalité. Tome 2, Séminaire (1996-1997)

Jacques Derrida poursuivit pendant plusieurs années un cycle de recherches sur les enjeux actuels (philosophique, éthique, juridique ou politique) du concept de responsabilité. Après avoir privilégié, à titre de fil conducteur, les thèmes du secret et du témoignage, il a élaboré une problématique de l'étranger. Qu'appelle-t-on "un étranger" ? Comment l'accueille-t-on ? Comment le refoule-t-on ? Quelle différence entre un autre et un étranger ? Qu'est-ce qu'une invitation, une visite, une "visitation" ? Ces questions et d'autres semblables ont conduit Jacques Derrida dans cette deuxième année de son séminaire sur l'hospitalité à cheminer assez longuement dans une problématique judaïque de l'hospitalité, se laissant alors guider par des textes bibliques, parfois interprétés par Emmanuel Levinas, puis dans une problématique arabomusulmane sur le seuil de laquelle il étudie l'oeuvre de Louis Massignon et son discours sur la tradition de l'hospitalité abrahamique. La lecture de ces deux grands corpus se rassemble à un moment donné autour du concept et du mot de "substitution" . La "substitution" occupe au centre de ces deux pensées une place décisive et énigmatique, justement quant à l'accueil et à l'hospitalité. Jacques Derrida en étudie à la fois les filiations et la "logique" . Le texte de ce séminaire a été établi par Pascale-Anne Brault et Peggy Kamuf.

11/2022

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Derrida

Penser, c'est dire non

Durant l'année scolaire 1960-1961, Jacques Derrida, alors assistant en philosophie générale et logique à La Sorbonne, entreprend une lecture de la phrase d'Alain, "Penser, c'est dire non". Ce cours magistral en quatre séances donne déjà à lire les marques d'une écriture déconstructrice à venir. Il s'inscrit aussi dans une pensée du "oui non", de ce qu'est fondamentalement la pensée, et de ce qu'elle dit quand elle dit oui, non. Des questions qui servent de points d'appui pédagogiques récurrents à Derrida dans les années 1960 – décennie de pensée effervescente en France. A la lecture de cette présente édition, ces questions apparaissent aussi comme ayant toujours déjà été fondamentales à la pensée derridienne. Elles gardent aujourd'hui toute leur pertinence, à une époque où il est souvent difficile de dire la différence entre pensée et croyance. Entièrement inédit et rédigé à la main par Derrida pendant la guerre d'indépendance de son pays de naissance, l'Algérie, Penser, c'est dire non est le fruit d'un défi éditorial de plusieurs années qui donne lieu aujourd'hui à la publication d'un des textes les plus anciens du corpus derridien paru à ce jour.

06/2022

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Lettres classiques

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07/2022