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Terre plurielle. Maryam, une mémoire déracinée 1954-1964 L'instant où une enfant devient adolescente dans l'Algérie en guerre

Extraits

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Acteurs

Romy Schneider

Romy Schneider, de son vrai nom Rosemarie Magdalena Albach, est une actrice allemande qui a pris la nationalité française par la suite. Née à Vienne en pleine seconde guerre mondiale, Romy Schneider grandit en Allemagne. Avant de percer à l'écran, la jeune femme étudie à l'Ecole de dessin de mode de Cologne afin de devenir décoratrice ou illustratrice de livres pour enfants. Cependant, celle-ci se rêve actrice. Son fantasme se réalise en 1953, année où l'actrice se fait repérer dans Les Lilas Blancs. Très photogénique et talentueuse, Romy Schneider se révèle aux yeux du grand public surtout avec la série de film, Sissi (1955-1957). A partir de cette époque, Romy Schneider devient une icône du cinéma inspirant les plus grands réalisateurs de Clouzot à Orson Welles, en passant par Sautet ou Miller. De plus, sa relation sulfureuse avec Alain Delon contribue à faire de l'actrice une personnalité marquante de l'histoire du cinéma français. Mais la vie de Romy Schneider n'est pas rose. Entre alcool, calmants et dépression, la jeune femme enchaîne les déboires. En 1981, son fils, alors âgé de 14 ans, décède. Un an après, c'est Romy Schneider qui est retrouvée morte. Suicide ou mort naturelle, le mystère reste entier autour de cette légende tragique. L'actrice comptabilise plus d'une cinquantaine de films dont Kitty à la conquête du monde (1956), Un petit coin de paradis (1958), Le procès (1962), L'Enfer (inachevé, 1964), La Piscine (1968), L'important c'est d'aimer (1974) ou encore La Passante du Sans-Souci (1982) font partie des oeuvres majeures de sa filmographie.

10/2022

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Première guerre mondiale

L'appel de la guerre. Des adolescents au combat, 1914-1918

La version poche du travail pionnier de l'historienne Manon Pignot, lauréate du Prix Augustin Thierry des Rendez-vous de l'histoire de Blois et du Prix Pierre Lafue. Christian Sarton du Jonchay, Ernest Wrentmore, Marina Yurlova, Rudolf Höss, Jack Cornwell... Ces jeunes Français, Américain, Russe, Allemand ou Anglais sont nés entre 1899 et 1904 ; ce sont des combattants juvéniles, dont l'historienne Manon Pignot est allée chercher la trace dans les archives d'Europe et d'Amérique du Nord. Bien souvent camouflés, du fait du caractère illicite de leur engagement au sein des armées régulières, trouver ces " ado-combattants " relève du jeu de piste, tant les sources sont parcellaires, dissimulées. L'auteure interroge les raisons comme les modalités de l'engagement de ces adolescents, les obstacles aussi qu'ils ont dû surmonter et la manière, s'ils ont survécu, dont cette expérience de guerre les a marqués. Patriotisme, transgression et filiation, désir d'aventure et désir de guerre... C'est une histoire délicate à écrire, tant elle touche à nos conceptions contemporaines de l'enfance et de l'adolescence. Avec ce travail pionnier, Manon Pignot s'attaque à un angle mort de l'historiographie contemporaine.

12/2023

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Histoire de France

L'appel de la guerre. Des adolescents au combat, 1914-1918

Christian Sarton du Jonchay, Ernest Wrentmore, Marina Yurlova, Rudolf Höss, Jack Cornwell... Ces jeunes Français, Américain, Russe, Allemand ou Anglais sont nés entre 1899 et 1904 ; ce sont des combattants juvéniles, dont l'historienne Manon Pignot est allée chercher la trace dans les archives d'Europe et d'Amérique du Nord. Bien souvent camouflés, du fait du caractère illicite de leur engagement au sein des armées régulières, trouver ces "ado-combattants" relève du jeu de piste, tant les sources sont parcellaires, dissimulées. L'auteure interroge les raisons comme les modalités de l'engagement de ces adolescents, les obstacles aussi qu'ils ont dû surmonter et la manière, s'ils ont survécu, dont cette expérience de guerre les a marqués. Patriotisme, transgression et filiation, désir d'aventure et désir de guerre... C'est une histoire délicate à écrire, tant elle touche à nos conceptions contemporaines de l'enfance et de l'adolescence. Avec ce travail pionnier, Manon Pignot s'attaque à un angle mort de l'historiographie contemporaine.

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Histoire littéraire

La guerre, le livre et l'enfant (1914-1918)

Enfants du front ou de l'arrière, les jeunes ont été témoins et acteurs de la Grande Guerre. L'abondante littérature qui leur était destinée (cahiers d'écoliers, correspondance, cartes postales, livres d'or des morts, carnets de guerre, affiches, manuels scolaires, romans, albums, périodiques) permet de faire revivre, cent ans plus tard, cette période troublée. La Première Guerre mondiale intervient à l'issue d'un long XIXe siècle qui a modifié la place de l'enfant dans la société française. Plus rare, l'enfant devient le centre et le capital affectif et social d'une famille de plus en plus nucléaire. Sa scolarisation tend à devenir primordiale. La République y pourvoit et l'école permet à la fois d'inventer la petite enfance et de repousser la limite de l'entrée dans le monde du travail. Cependant, loin d'être préservés du conflit par les adultes, les enfants deviennent "un enjeu caché de la guerre, " pour reprendre Stéphane Audoin-Rouzeau. Cette époque est également marquée par l'avènement, à partir de la décennie 1860, d'une première culture de masse, fondée sur une culture de l'imprimé. Conjuguée à l'intérêt nouveau porté à l'enfant, la diffusion massive du support imprimé encourage l'éclosion d'une littérature de jeunesse qui sera mobilisée dans une guerre qu'un certain nombre d'historiens décrivent comme "totale" . 14-18 est donc le moment par excellence où le livre peut servir de passeur entre un événement factuel dans sa brutalité, "la guerre" , et une catégorie culturelle en pleine mutation, "l'enfance" .

09/2021

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Littérature française

Adieu millénaire, bonjour. Volume II: 1964 – 1966 Horizon adolescence

Didier JP Bernard n'a pas onze ans lorsqu'il fait la dure connaissance de la vie de pensionnaire. Larmes, sarcasmes, injustices le blessent mais parfois rires et moments comiques remontent un peu son moral. A la maison, sa famille ne ressent pas toujours sa détresse. A la ferme, l'incroyable aventure des animaux en société se poursuit près des humains. Là aussi, les évènements joyeux ou tristes se succèdent. Un fabuleux trésor oublié depuis des siècles viendra pimenter la vie rurale des "spéciaux" ...

04/2023

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Histoire de France

La guerre d'Algérie. 1954-2004 , la fin de l'amnésie

Il faut, dit-on, deux générations à la mémoire collective pour digérer un passé douloureux. Cinquante ans après le déclenchement de l'insurrection algérienne, le 1er novembre 1954, le moment paraît enfin venu de mettre un terme à une amnésie qui a trop longtemps duré. Tel est le défi qu'ont relevé Mohammed Harbi et Benjamin Stora en rassemblant certains des meilleurs spécialistes de la question pour une mise à plat dépassionnée, objective, de ce qui reste notre dernier grand drame national. Vingt-cinq historiens, toutes générations, toutes nationalités, toutes origines confondues, font donc ici le point sur la connaissance historique de la guerre d'Algérie. Privilégiant une approche thématique plutôt que chronologique, centrée sur les acteurs et le travail de mémoire, ils brossent un panorama aussi complet que possible du conflit algérien. Sans sacrifier au relativisme, la politique doit aujourd'hui céder le pas à la critique historique : c'est en ce sens que cet ouvrage est appelé à faire date, en permettant de regarder le passé en face, de cesser de le mythifier ou de s'en détourner, pour simplement le comprendre.

03/2004

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Histoire de France

Algériens en France. 1954-1962 : la guerre, l'exil, la vie

La première histoire d'un pan méconnu de la guerre d'Algérie : celle de l'immigration algérienne en France, illustrée par près de 200 documents d'archives, photographies, peintures, objets personnels, lettres et dessins en couleurs. L'immigration algérienne en France double entre 1954 et 1962, au moment où la France et l'Algérie s'affrontent dans une guerre sanglante. Aborder l'histoire de cette population pendant cette période si particulière, c'est toucher à son paradoxe le plus saillant et décrypter les relations et liens complexes entre cette immigration et la société française de l'époque. Pour écrire cette histoire, les meilleurs spécialistes appuient leurs analyses sur les témoignages de combattants pour l'indépendance comme de travailleurs immigrés "ordinaires". De Marseille à Longwy, du bidonville de Nanterre aux cafés lyonnais, des organisations politiques au cabaret, cet ouvrage richement illustré propose une plongée dans la vie quotidienne de ces hommes_et femmes, souvent "invisibles", dont l'histoire est la nôtre.

10/2012

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Critique littéraire

Correspondance 1946-1954

D'origine arménienne, créateur de la Turkish Oil Company et grand homme d'affaires, Calouste Gulbenkian rencontra Alexis Leger, alors directeur de cabinet d'Aristide Briand (1925). Gulbenkian avait une des fortunes les plus colossales de son temps et une collection de peinture reconnue mondialement. En France, il se partageait entre un hôtel particulier avenue d'Iéna surmonté d'une terrasse avec volière d'oiseaux et un parc au-dessus de Deauville, Les Enclos, où il projetait de construire une maison. La correspondance entre l'homme d'affaires et le poète diplomate, archivée à la Fondation Calouste Gulbenkian de Lisbonne, commence après l'exil aux États-Unis de celui-ci et se termine un an avant la mort de Gulbenkian (1946-1954). Elle est composée de 52 lettres d'Alexis Leger (surnommé Douglas), longues et denses, et de 37 lettres de Calouste Gulbenkian (surnommé aussi Douglas.). Devinant les difficultés morales et financières d'Alexis Leger, le milliardaire et philanthrope lui proposa une allocation régulière, en échange de quoi il obtiendrait de la part de l'ancien diplomate des informations régulières sur la situation politique internationale vue des États-Unis. La conversation entre les deux hommes entrelace deux thèmes principaux : les préoccupations liées, en pleine guerre froide, aux menaces d'une éventuelle troisième guerre mondiale ; les projets d'aménagement du parc des Enclos. On découvre donc deux visages nouveaux de Saint-John Perse : un diplomate aux visions planétaires, marqué par son expérience personnelle du désastre de l'entrée en guerre et informé aux sources américaines ; un paysagiste, connaisseur en terre et climat normands et expert en botanique. Le ton amical de la conversation permet des évocations plus intimes, en particulier chez ces deux hypocondriaques, les préoccupations de santé, le deuil et la tristesse de l'éloignement. La publication de cette passionnante correspondance, totalement inédite, a été possible grâce à l'autorisation et à la générosité de la Fondation Calouste Gulbenkian.

02/2013

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BD tout public

Algériennes. 1954-1962

La guerre d'Algérie, cette guerre qui n'était pas nommée comme telle, est un événement traumatisant des deux côtés de la Méditerranée. Ce récit raconte la guerre des femmes dans la grande guerre des hommes... Béatrice 50 ans, découvre qu'elle est une "enfant d'appelé" et comprend qu'elle a hérité d'un tabou inconsciemment enfoui : elle interroge sa mère et son père, ancien soldat français en Algérie, brisant un silence de cinquante ans. Elle se met alors en quête de ce passé au travers d'histoires de femmes pendant la guerre d'Algérie : Moudjahidates résistantes, Algériennes victimes d'attentat, Françaises pieds noirs ou à la métropole... Ces histoires, toutes issues de témoignages avérés, s'entrecroisent et se répondent. Elles nous présentent des femmes de tout horizon, portées par des sentiments variés : perte d'un proche, entraide, exil, amour...

01/2018

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Histoire internationale

Economie de l'Algérie coloniale 1830-1954

La violence des événements qui se sont succédés en Algérie de 1830 à 1962 et liés à la colonisation française ont conduit, le plus souvent, à ne traiter de cette histoire que sous les angles militaire et politique. Ce livre couvre le champ économique qui manquait. Il offre de longues séries statistiques qui mettent un point définitif à beaucoup de questions ayant suscité polémiques et discussions. Certes, loin d'être un champ d'investissement économique, l'Algérie, fut, pendant cinquante ans, un champ de guerre. L'objectif premier des armées d'invasion fut d'abord de conquérir des territoires. Ce trait majeur va déterminer décisivement la nature de la colonisation : elle naît terrienne et le demeurera. Au bout de 130 ans d'occupation française, l'économie coloniale demeure essentiellement agricole et exportatrice de produits agricoles. La minorité infime qui prospère ne réinvestit pas ses profits localement dans l'industrie mais accumule des fortunes qui ont fait la légende de ces quelques 6.400 très grands propriétaires colons -- à la date de 1954, occultant la situation pécuniaire ordinaire du million d'autres Européens employés et ouvriers. Si le discours apologétique ordinaire glorifie les oeuvres de la colonisation, il oublie que routes, travaux publics, ports, extraction minière, agriculture, etc., n'ont pu exister que grâce à la force de travail des Algériens, parfois mobilisés gratuitement sous forme de corvée à laquelle un Code de l'Indigénat les a soumis pendant longtemps. Ainsi a pu apparaître cette économie qui, contrairement à ce qu'affirment certains révisionnistes d'aujourd'hui, a été, en réalité, incapable ne serait-ce que de nourrir la population, et qui a abouti au bout de 130 ans à faire de l'Algérie, encore coloniale, un pays importateur, non seulement de produits industriels, mais simplement de vivres.

11/2018

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Histoire de France

Les Grandes Guerres 1914-1945

Le grand basculement de l'été 1914, les horreurs des tranchées et le "front de l'arrière" font comprendre le processus qui conduit à un conflit inédit par son ampleur et sa brutalité : une guerre totale. En 1918, la France émerge, victorieuse mais "malade de la guerre" : profondément affectées, jusque dans leurs structures, l'économie et la démographie ne peuvent être "réparées" aussi rapidement qu'un pont ou une route. La démobilisation culturelle et le retour à la mobilisation politique se déroulent dans une atmosphère de tensions et de modernisation artistique. Alors que la France abandonne, en partie à regret, une politique de puissance en Europe, elle l'exprime avec force sur le terrain colonial. Avant que tout ne retombe dans des crises multiples pour aboutir à la catastrophe de mai-juin 1940 et, avec elle, à la mise à mort des principes républicains. Pour restituer ce "passé qui ne passe pas" , Nicolas Beaupré a su trouver la bonne distance entre passion et parti pris pour rendre intelligibles les enjeux d'une des périodes les plus dramatiques et controversées de l'histoire de France.

09/2019

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Critique littéraire

Potlatch (1954-1957)

Les opinions les plus répandues sont exprimées par le troisième cas : vocable vide de sens (Franc-Tireur, Camus, etc.) et le premier cas : espion soviétique (Aspects de la France, Breton, G. Mollet, etc.). Cependant quelques personnes parmi nos correspondants soutiennent hardiment la deuxième éventualité : cadeau somptuaire. Il est donc inutile de s'attarder sur ce problème, aussi embrouillé que tous les problèmes que cette société feint de se poser. Et sur une solution aussi aveuglante que toutes les autres.

10/1996

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Histoire internationale

Dans l'antichambre du pouvoir (1964-2014). Mémoires d'un ingénieur africain

Baba Dioum qui a une expérience professionnelle d'un demi-siècle dans le secteur du développement rural a voulu partager, dans ce livre, ses expériences avec la jeune génération. Il fonde ses analyses sur des pratiques et faits vécus à côté des autorités politiques qu'il a côtoyées. Il a ainsi marqué des repères sur l'approche que les techniciens devraient toujours avoir, chacun dans son domaine, pour mieux servir dans le sens du développement de leurs pays.

12/2015

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Beaux arts

Correspondance 1946-1964

Grâce aux quatre-cent-quarante-huit lettres qui composent la correspondance échangée par Gaston Chaissac et Jean Dubuffet entre 1946 et 1964, on est à même aujourd'hui de prendre la mesure de cette relation sur laquelle on a beaucoup écrit, beaucoup glosé, souvent dans l'ignorance de ce qu'elle avait été réellement. Comment aurait-il pu en être autrement en l'absence de ce corpus, encore incomplet, mais suffisamment riche pour cerner la personnalité de ces deux hommes, en apparence, si dissemblables ? Dubuffet, qui se passionne depuis 1945 pour l'art des fous et des autodidactes, est - au moment où il découvre Chaissac - en pleine élaboration de son concept d'art brut dont il publiera le "manifeste" en 1949. Il se montre aussitôt ébranlé par l'originalité de cet inconnu, rencontré grâce à son ami Jean Paulhan, croyant avoir trouvé en lui un spécimen de l'homme du commun. Chaissac, qui, de sa Vendée conservatrice, lui envoie des lettres et des oeuvres dans lesquelles abondent la trouvaille formelle, le rapprochement imprévu des formes et des mots, l'audace et la spontanéité, a de son côté écrit et publié en 1946 une page sur "La peinture rustique moderne", proche des préoccupations de celui qui va devenir son ami. Dubuffet continuera cependant d'associer Chaissac à l'art brut, lequel se jouera de cette étiquette aussi souvent qu'il s'en agacera, comme le montrent certaines lettres publiées ici. Stratège fin et ombrageux, s'interrogeant sans cesse sur le bien-fondé de ses entreprises, Chaissac est tout sauf un autodidacte et un naïf. Si cette correspondance, véritable dialogue d'homme à homme, de créateur à créateur, souligne les différences d'origine, de formation, de manière de vivre des deux artistes, elle laisse à voir également tout ce qui les réunit. Un même goût pour la transgression, qu'elle soit d'ordre verbal ou pictural, un même rejet de la banalité et du tout-prêt, un même esprit inventif et expérimentateur qui ne trouve à s'épanouir que dans la création.

08/2013

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Algérie

Algérie 1830-1914. Naissance et destin d'une colonie

La France en Algérie... Une histoire longue et douloureuse, dont les conséquences se font encore sentir dans les événements qui touchent les deux pays, liés pour le meilleur et pour le pire depuis près de deux siècles. Mais sait-on vraiment comment tout a commencé ? Du débarquement de l'armée d'Afrique à Sidi Ferruch, en 1830, jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale, l'auteur raconte les étapes de l'établissement de la France en Afrique du Nord. Pour les Algériens d'aujourd'hui, cette période est celle d'une très dure conquête, de la perte de leurs meilleures terres, de l'installation d'un régime oppressif et injuste. Les Français la méconnaissent trop souvent, quand ils n'en rejettent pas les fautes sur les seuls colons. Cependant, en 1914, le système colonial paraît solide, fondé sur une administration efficace, une certaine collaboration des élites musulmanes, le dynamisme des colons et la résignation des paysans algériens. La réalité est plus complexe, l'équilibre plus fragile qu'on ne pense. Analysant la mentalité des hommes qui ont déclenché la conquête et de ceux qui ont résisté, la violence qui se déchaîne des deux côtés, les erreurs manifestes et les bonnes intentions parfois funestes, cet essai montre les résultats des mauvais choix, nés de l'incompétence des dirigeants et de l'ignorance des peuples. Il nous permet de mieux comprendre la force et la complexité des relations qui persistent entre les deux pays. Ces dernières sont étudiées dans un second volume, Algérie 1914-1962. De la Grande Guerre à l'Indépendance.

09/2021

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Sciences politiques

Journal. 1952-1964

Maurice Thorez fut le principal dirigeant du Parti communiste français alors que celui-ci occupait une place centrale dans l'échiquier politique. Tombé malade en 1950, il est soigné en URSS et revient en France en 1953. Au cours de cette période, afin de rééduquer son bras droit un temps paralysé, il tient un journal quotidien qu'il poursuit jusqu'à sa mort. Le secrétaire général y évoque autant les rapports de forces internationaux que ses relations personnelles et familiales, le quotidien du petit peuple comme les soubresauts de la vie politique, notamment les débuts de la Ve République et la guerre d'Algérie. Il rend compte de ses nombreuses lectures, apprend le latin, entretient sa maîtrise du russe. Dans ce document de premier ordre pour comprendre la France des années 1950-1960, on croise aussi bien Aragon, Eluard, Mauriac que Khrouchtchev, le général de Gaulle ou Pierre Mendès France. Entre fidélité au grand frère soviétique et passion pour la culture et la langue française, ce journal, édité pour la première fois, éclaire une page essentielle de l'histoire politique tout en offrant un regard singulier sur les évolutions de la société française. Journal édité sous la direction de Jean-Numa Ducange et Jean Vigreux En partenariat avec le journal l'Humanité

08/2020

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Littérature française

Une guerre d'Algérie

Parcours d'un sous-lieutenant appelé, opposé à la guerre d'Algérie. Après avoir tenté et presque réussi à échapper à cette guerre, il se retrouve dans un Régiment de Tirailleurs Algériens, responsable d'une section qu'il adopte et qui l'adopte. Il tentera de faire sentir à ces anciens d'Indochine, professionnels de la guerre, qu'il existe peut-être autre chose dans la vie que ce qu'on leur appris : obéir et tuer. Les soucis liés à un endettement familial qu'il a entrepris de résorber accapare une grande partie de son énergie. Ce sera néanmoins le début d'un long cheminement, une sorte de compagnonnage non verbal entre ces Algériens et ce jeune Français, parcours qui débouchera sur une belle fraternité et qui permettra à ces guerriers de découvrir l'autre et le respect... C'est en tout cas ce qu'en a pensé notre incorrigible optimiste. Hélas, au fil des mois, le délitement des consciences chez les appelés français dont il n'avait pas la charge, le conduiront à un désespoir dont il ne se libèrera que de nombreuses années après son retour à la vie civile.

11/2014

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Histoire de France

Français par le crime, j'accuse ! Algérie, 1954 - 1962

Les politiques savaient. Les viols, la torture, les exécutions sommaires, Guy Mollet, président du Conseil, savait ; Robert Lacoste, ministre de l'Algérie, savait ; Max Lejeune, secrétaire d'Etat aux forces armées, savait ; les radicaux Bourgés-Maunoury et Félix Gaillard, président du Conseil en 1957-1958, savaient. L'opposition le savait aussi. Et la classe politique française ? La majorité de la droite politique reconnaissait en de Gaulle son " sauveur ", reconstituant après 1962 un consensus politique autour de sa personne pour faire oublier son attitude en faveur de l'Algérie française. Une certaine partie de la gauche également reconsidéra son histoire puisqu'elle avait approuvé les pouvoirs spéciaux en mars 1956, disposition envoyant le contingent en Algérie. Jusqu'en 1960, la gauche française était pour la paix ". Elle ne se prononça pour l'indépendance que tardivement, et reconstruisit elle aussi un récit mythologique de l'indépendance algérienne, peut-être pour faire oublier sa position antérieure. Le ministre de la Justice François Mitterrand savait. Je ne suis ni dupe ni aveugle ni soumis. C'est pour cela qu'avec sérénité j'apporte un double et terrifiant témoignage : celui de ma mère et de moi-même.

04/2011

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Littérature française

Mémoires de guerre d'une enfant du siècle

Le soir, au coucher, une surveillante distribuait du sirop aux filles qui toussaient… et aussi à celles qui faisaient semblant de tousser ce qui était pour nous une sucrerie. Puis un jour nous entendîmes le grondement d’avions qui passaient en grand fracas au-dessus de la propriété. Des escouades entières. Dans l’innocence de nos jeunes années, nous admirions ce passage, nous précipitant aux fenêtres pour profiter du spectacle offert malgré les cris de réprobation de la surveillante. Puis un soir, au dortoir, alors que nous étions encore éveillées, la Mère Supérieure nous annonça que la guerre était déclarée. La guerre ? ? La guerre ? ? Elle nous précisa que c’était la guerre avec l’Allemagne qui venait d’être déclarée, mais que le conflit ne serait pas long, et que la communauté était protégée. Elle nous annonça cependant que le pensionnat serait fermé et que nous serions évacuées vers le sud, au-delà de la ligne de démarcation. La France était coupée en deux…

08/2019

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Ethnologie

Oeuvres

"Chaque fois qu'un homme a fait triompher la dignité de l'esprit, chaque fois qu'un homme a dit non à une tentative d'asservissement de son semblable, je me suis senti solidaire de son acte." Frantz Fanon, Peau noire, masques blancs. Frantz Fanon, né à la Martinique en 1925, mort à Washington en 1961, psychiatre et militant anticolonialiste, a laissé une oeuvre qui, un demi-siècle plus tard, conserve une étonnante actualité et connaît un rayonnement croissant, dans le monde entier. Médecin-chef à l'hôpital psychiatrique de Blida (Algérie) à partir de 1953, il est confronté aux effets de la situation de "déshumanisation systématisée" dont sont victimes les "indigènes". Ce qui le conduit très vite à rejoindre le combat du Front de libération nationale qui a engagé en novembre 1954 la "guerre de libération" de l'Algérie. Deux ans plus tard, il démissionne de son poste et rejoint le FLN à Tunis, où il collabore au journal El Moudjahid, avant d'être emporté, le 6 décembre 1961, par une leucémie à l'âge de trente-six ans. Sa trajectoire fulgurante est marquée par la publication de trois livres majeurs : Peau noire, masques blancs (Seuil, 1952), L'An V de la révolution algérienne (Maspero, 1959), Les Damnés de la terre (Maspero, 1961). Et en 1964, François Maspero publie un recueil de certains de ses textes politiques, sous le titre Pour la révolution africaine. Ce sont ces quatre ouvrages que réunit ce volume, complété par une préface de l'historien Achille Mbembe et une introduction de la philosophe Magali Bessone.

10/2011

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Histoire de France

La guerre d'Algérie. Tome 2, 1957-1962, L'heure des colonels, Les feux du désespoir

1er novembre 1954 : flambée de violence en Algérie. Un mouvement insurrectionnel concerté vient, pour la première fois depuis le débarquement de 1830, de s'attaquer à la forteresse de la colonisation française ! Yves Courrière, grand reporter, commence à " couvrir " la guerre d'Algérie. Dès 1967, il entreprend d'en raconter les différents épisodes. Du déclenchement du conflit, en 1954, aux années 57 où le conflit armé est à son apogée, des années 58, au cœur de la guérilla, aux accords d'Evian le 19 mars 1962, il nous fait découvrir, avec la force d'un récit puisé aussi sur le terrain, le véritable rôle, le vrai visage d'hommes qui ont marqué l'histoire de cette guerre fratricide. En 1966, Yves Courrière a reçu le prix Albert-Londres du meilleur reportage, et il a été couronné en 1970 par l'Académie française. L'accueil réservé à l'ouvrage par le public et la critique (un million d'exemplaires vendus) a été enthousiaste. Sa Guerre d'Algérie reste la référence indispensable à tous ceux qui s'intéressent à ces pages tragiques de notre histoire. A l'origine publiée en quatre volumes aux éditions Fayard, cette immense fresque est désormais regroupée en deux tomes. Le premier volume parcourt les années 1954 à 1957, le deuxième concerne les années 1957 à 1962.

11/2001

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Sciences historiques

Les kamikazés japonais dans la guerre du Pacifique (1944-1945)

En octobre 1944, cela fait déjà deux ans que le Japon se trouve sur la défensive aussi bien sur terre que sur mer. Les défaites, puis bientôt les désastres se succèdent sans que cependant les militaires qui contrôlent le pouvoir à Tokyo, ne cherchent à y mettre fin en proposant aux Alliés une reddition. Au contraire, au fur et à mesure que les batailles sont perdues, le Japon se crispe dans une résistance toujours plus acharnée où tous les moyens sont bons pour ralentir la marche en avant de l'adversaire. La guerre du Pacifique, de par son immensité géographique, se transforme en une formidable équation logistique que le Japon ne peut résoudre. Dévasté, sans ressources, à bout de souffle, le pays cherche encore par tous les moyens à se battre. Cette autodestruction passe notamment par la création du corps de kamikazés, ces pilotes de l'armée de l'air puis de terre qui devaient se précipiter avec leurs avions chargés d'une bombe sur les navires ennemis dont rien jusque-là n'avait pu entamer la remontée vers les îles de l'archipel. Ultime recours contre l'écrasante suprématie de l'ennemi. Sacrifier sa jeunesse, voilà où en est arrivé le Japon militariste.

11/2018

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Humour

Quelques meneurs d'hommes

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), La grande panique (1966, 1994), Information-consommation (1968), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme, volupté (1987), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

06/2002

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Histoire de France

Pacification en Algérie. 1956-1958

"Je quittai Hong Kong en février 1956 (...) J'étais fatigué du monde des renseignements, j'avais raté la guerre en Indochine, je pensais en savoir assez sur les insurrections et je voulais tester certaines de mes théories." Dans Pacification en Algérie, ouvrage inédit en France, le lieutenant-colonel David Galula, théoricien majeur élevé au rang de "Clausewitz de la contre-insurrection" par les stratèges américains, raconte sa conquête, par petites touches, des populations de Kabylie, préalable indispensable à la destruction des organisations politico-administratives du FLN. La vie de David Galula, décédé en 1967 à l'âge de 48 ans, fut selon son biographe canadien Alain Cohen "brève mais extraordinaire". Né en 1919 à Sfax (Tunisie), dans une importante famille de la communauté juive, diplômé de Saint-Cyr en 1940, il est rayé des cadres l'année suivante en application des lois de Vichy portant sur le statut des Juifs. Réintégré en 1943, il participe aux combats qui l'emmènent jusqu'au coeur de l'Allemagne. Suivront onze années passées à observer les insurrections communistes en Chine, en Malaisie, aux Philippines, mais aussi dans les Balkans. De cette expérience unique naissent les principes qui vont le guider en Algérie pour pacifier avec succès sa zone de Kabylie, foyer historique de la rébellion depuis la conquête de 1830. Un récit subtil et un témoignage indispensable sur ce conflit.

04/2016

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Littérature française

Une nouvelle vie. La sérénité : Tome I

L'auteur est enfin officier d'active, il a 34 ans et entre 20 ans et 22 ans de carrière possible. Il va pouvoir entretenir son épouse et ses quatre enfants sans s'inquiéter de savoir s'il va ou non pouvoir rester dans l'armée et ne pas être comme en 1964, la masse variable et éjectable du ministre de la défenses. Il mène alors la vie d'un officier avec ses mutations et ses différents emplois. Il fait son temps de commandement de capitaine, puis passe adjoint au bureau travaux à la légion à Canjuers, puis adjoint au chef des services techniques d'un régiment blindé et enfin il devient chef des services techniques d'un régiment du génie à Epernay. En 1984, il passe chef de bataillon et dirige les services techniques du régiment de légion installé à Laudun l'Ardoise, mais c'est une autre histoire objet du tome 2. Il est né le 18 juin 1939 en Algérie. De 1939 à 1954, c'est une vie heureuse dans une Algérie tranquille. En 1954 la vie devient difficile entre les bombes et les attentats. Il entre en novembre 1959 à l'école militaire d'infanterie de Cherchell d'où il sort aspirant et devient chef de harka dans le constantinois. Rendu à la vie civile en janvier 1962 il survit et rejoint la métropole en juillet 1962 comme rapatrié avec sa future épouse. C'est la galère, l'attente et la recherche, enfin il signe un contrat d'officier de réserve en situation d'activité (ORSA) comme lieutenant dans l'infanterie. Il passe dans le génie comme ORSA et finalement il est activé en 1973. C'est ensuite une vie apaisée avec ses mutations et ses emplois variés. Au bout de 36 ans de service, il termine comme lieutenant-colonel, chef de corps du Centre Mobilisateur n° 27 de Tarascon. Il entre en faculté pour devenir, au bout de 7 ans d'études, docteur en "Histoire militaire et études de défense" de l'université Paul Valéry de Montpellier. Il est veuf et habite Avignon à côté de ses enfants.

02/2021

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Histoire de France

666 thèses et mémoires en langue française sur la guerre d'Algérie 1954-1962. Soutenus devant les universités françaises et étrangères de 1960 à 2011

Cet essai bibliographique recense des thèses et mémoires universitaires ayant pour sujet la guerre d'Algérie alias la guerre d'indépendance algérienne (1954-1962), ainsi que les thèmes qui lui sont associés. Ces travaux sont consultables dans les bibliothèques universitaires des villes de soutenance, ou dans les institutions qui en dépendent. Cette liste ne prétend pas être exhaustive car le dépôt des mémoires n'est pas obligatoire comme pour les thèses. La connaissance historique de ce conflit tant sur le plan militaire que civil et politique a bien progressé. A partir de ce relevé bibliographique, on pourra constater les directions prises par la recherche universitaire sur ce sujet dans les années 1960-2011 et mesurer ce qu'il reste à faire sur des voies inexplorées. Car avec ses zones d'ombre, sa présence dans la mémoire collective et son retentissement sur la vie de la France jusqu'à nos jours, la guerre d'Algérie n'a pas fini de susciter des études.

12/2012

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Histoire de France

Ces guerres qui ne devaient pas éclater (1870, 1914, 1939)

1870, 1914, 1939. Trois guerres nées de l'égoïsme, du chauvinisme et de la lâcheté, trois guerres qui n'auraient pas dû éclater. Napoléon III et ses conseillers ont déclaré la première alors qu'ils avaient toutes raisons de ne pas le faire. Si l'on efface leur erreur, l'histoire du XXe siècle aurait été différente. Malgré cette faute majeure, la probabilité des deux guerres mondiales qui ont suivi restait faible. Un rideau de troupes, à Sarajevo, suffisait à empêcher l'attentat contre l'Archiduc François-Ferdinand à l'origine de la guerre de 1914. Guillaume II aurait sauvé la paix s'il était rentré de manoeuvres navales un jour plus tôt... En 1933, les nazis, minoritaires, ne pouvaient accéder au pouvoir; on le leur a offert. Et leur régime se serait sans doute effondré si l'armée française, en 1936, était entrée dans la zone rhénane pour en préserver la neutralité. L'issue des conflits était tout aussi incertaine. De 1914 à 1918, le front occidental a manqué d'être rompu quatre fois par les Allemands. En 1941, ceux-ci ont été à deux doigts de prendre Moscou. Ils auraient été les premiers à disposer de la bombe atomique si Hitler s'y était intéressé. Le Japon pouvait inverser le sens de l'histoire en attaquant l'Union soviétique de concert avec le Reich, au lieu de s'en prendre aux Américains, adversaires bien trop puissants. Cet ouvrage est le livre des occasions perdues, des tournants manqués et des décisions absurdes. 1870, 1914, 1939 : une poignée d'hommes seulement a écrit cette suite de mélodies pour un carnage.

03/2014

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Histoire de France

1914-1919 Un monde en guerre

En 1914 débutait la première guerre industrielle et technologique de l'histoire de l'humanité, la première guerre totale et planétaire mettant en présence plus de 66 millions d'hommes, issus de nations et d'ethnies du monde entier. Si l'armistice du 11 novembre 1918 y mettait fin, la première guerre mondiale ne s'arrêta officiellement que le 28 juin 1919, avec la signature du traité de Versailles. Richement illustré et documenté, cet ouvrage offre une vision originale de ces cinq années de conflit puisqu'il dépasse largement les champs de bataille européens. Gilles Vauclair revient sur l'implication des nations indépendantes, de leurs colonies et des pays satellites. Il explique également le rôle ambigu des Neutres, dont, pour certains, la neutralité s'arrêtait au seuil de leurs intérêts. Ainsi, au fil des pages, se dessine le rôle de chaque pays dans ce monde en guerre.

02/2020

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Histoire de France

"Les grandes vacances" d' un gosse de 20 ans en Algerie. 1957 - 1958 - 1959

Ce livre n 'est pas un récit historique des, faits de guerre ou des exploits de bravoure. Il a pour mission, tout simplement, de décrire la vie que des gosses de vingt ans ont eu à subir pendant de longs mois. Deux ans et demi passés dans une guerre qui aurait sans doute pu être réglée plus rapidement par des négociations plutôt que des effusions de sang. Le jeune Armand est revenu sain et sauf de cette guerre qui lui laissera à jamais des souvenirs indélébiles. Il dit par fois même " avoir honte d'avoir eu la chance d'en revenir ", vis-à-vis de ses camarades tués. Armand Guillot a souhaité, à travers cet ouvrage, retracer le plus sincèrement possible les 850 jours passés au sein du Premier Régiment de Chasseurs Parachutistes en Algérie. Une période de sa vie qu'il a vécue à travers les épreuves difficiles de la guerre. Une période qu'il a malgré tout su affronter grâce à l'amitié sans faille de ses camarades de combat, à la confiance et à la solidarité qui unissaient tous ces soldats. Le livre est préfacé par le colonel Coustaux, ancien commandant du premier Régiment des Chasseurs Parachutistes, dans lequel le jeune Armand Guillot accomplissait son service militaire. Il en décrit l'ambiance qui s 'en dégage : " j 'atteste de la valeur historique et humaine de ce récit, tout à fait remarquable par la sincérité du texte et par le nombre, la qualité et la diversité des photographies ".

11/2010

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Histoire de France

Regards sur l'Indochine. 1945-1954

Entre 1945 et 1954, le Service cinématographique des armées puis le Service presse information couvrent la guerre d'Indochine. Leurs opérateurs, dont Pierre Schoendoerffer et Raoul Coutard (plus tard, talentueux directeur de la photographie de la Nouvelle Vague), saisissent le conflit, dans des conditions souvent extrêmes. Leurs reportages servent bien sûr la propagande de l'armée française. Mais ces jeunes photographes portent également un regard plus personnel sur les régions qu'ils découvrent. Leurs objectifs s'attardent sur les rizières et les travaux des champs, les gestes des artisans et des pêcheurs, les minorités, les ruines d'Angkor ou de Hué, les fêtes du "retournement" des eaux à Phnom Penh ou du Nouvel An à Hanoi, la vie coloniale à Saigon. Cet ouvrage met en valeur la qualité artistique et documentaire de leurs photographies. Un témoignage fort et rare sur les trois pays de l'Indochine française (Vietnam, Cambodge et Laos) au moment où l'Histoire bascule. Choisies et commentées par Hugues Tertrais, les photographies, pour la plupart inédites, sont issues du fonds Indochine de l'ECPAD.

10/2015