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Repenser le médium. Art contemporain et cinéma

Extraits

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Droit

Repenser le Droit public

Les nombreux bouleversements qu'ont connu, depuis la fin de la Première Guerre mondiale, les fondements traditionnels de ce qu'on appelle aujourd'hui tantôt droit public, tantôt droit administratif, tantôt les deux en même temps, conduisent tout penseur de la discipline juridique, telle qu'elle est conçue et aménagée en France, à repenser ce droit qui n'est en réalité qu'un seul et un tout indivisible, le droit public ou publico-administratif. Cette pensée ou repensée du droit public revient en permanence dans le visage du juriste (publiciste) à chaque fois qu'il est frappé d'un nouveau coup de boule, soit sous l'effet du droit posé ou droit positif - celui issu en général de la loi -, soit sous l'effet de la jurisprudence administrative, venant tant du Conseil d'Etat que du Tribunal des conflits, laquelle jurisprudence essaie, tant bien que mal, soit de lutter contre, soit de s'adapter, là encore tant bien que mal, aux différentes vagues de bouleversements. Dans la mesure où les juristes et penseurs du droit public ne semblent pas réaliser ou ne veulent tout simplement pas voir ou admettre la vraie source du tourment permanent que connaît ce droit, cet ouvrage se permet, modestement, de donner pour objectif de repenser les fondements de ce droit à partir des éléments-exemples ou éléments-postulats déjà posés par ses penseurs classiques, pour ne pas dire conservatistes. En effet, il semble que, et cela a déjà été démontré à plusieurs reprises, notamment par Bertrand Seiller, les théories des deux écoles dites de la puissance publique, d'une part, et du service public, d'autre part, si elles nous sont toujours utiles comme point de départ de la pensée du droit public, sont largement dépassées par les bouleversements qui ne cessent de frapper ce droit. Ces bouleversements ont pour origine le droit privé ou, plus exactement, l'intrusion du droit privé dans la sphère du droit public, qu'on croyait pourtant bien solide. Les penseurs du droit public ont bien sûr reconnu que le problème du droit public c'est le droit privé. Mais ils ne l'abordent pas sous cet angle-là. Cet ouvrage va ainsi essayer de l'appréhender. C'est-à-dire démontrer que le droit public est un droit à la merci du droit privé.

03/2013

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Essais

Ecocritiques. Cinéma, audiovisuel, arts

L'analyse du cinéma et de l'audiovisuel peut-elle contribuer au développement de l'écocritique ? Existe-t-il des concepts et des méthodes propres à l'enracinement de ces approches de l'image animée dans la sphère française ? Contribuant à un champ de réflexion nouveau, cet ouvrage balaie un spectre temporel allant du cinéma muet jusqu'aux productions contemporaines. Traversant des univers géographiques, médiatiques et esthétiques contrastés, il apporte un éclairage sur les enjeux théoriques, historiques et formels structurant l'expression, depuis les origines, d'une sensibilité écocritique portée par le cinéma ou suscitée par sa réception. Face aux sombres horizons du xxie siècle, il interroge l'engagement de la fiction, des images documentaires, du cinéma expérimental ou militant. L'ouvrage invite enfin à élargir la focale en considérant le point de vue d'espaces créatifs et narratifs voisins (arts, clip musical, réseaux sociaux). Avec les contributions de : Laurence Allard, Diane Arnaud, Teresa Castro, Gaétan Delabruyère, Elio Della Noce, Charlie Hewison, Patricia Limido, Damien Marguet, Nathalie Mauffrey, Aymeric Pantet, Anastasia Rostan, Barnabé Sauvage, Ysé Sorel Guérin.

05/2023

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Art contemporain

Marges N° 33, automne-hiver 2021 : Art contemporain et institutions

L'idée d'institution artistique évoque des lieux : musées, théâtres, académies... ainsi que des instances de subvention, de transmission ou de patrimonialisation. L'institution est parfois vue comme un instrument de contrainte, lieu de récupération, voire de répression, qui serait opposé à la liberté, à la spontanéité ou à la subversion de l'art. La doxa ajoute souvent que les artistes s'y opposent avant de les intégrer - signe d'une reconnaissance bien méritée ou de la pire des compromissions. Au-delà de ces images, ce numéro de Marges pose la question de la place des institutions dans le fonctionnement de l'art, de leur nécessité et de leurs limites.

10/2021

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Ecrits sur l'art

10 ans de promotion de l’art contemporain en Guadeloupe

Wi'anArt est une manifestation de promotion de l'art contemporain en Guadeloupe, en particulier à destination du jeune public. A travers ce catalogue publié à l'occasion de la 10e édition, nous vous invitons à découvrir ou à redécouvrir les artistes, les créations et les expositions qui jalonnent la manifestation depuis 2012. Ce parcours en images donne une idée saisissante de la vitalité exceptionnelle de la scène artistique en Guadeloupe. De même, à travers les créations des jeunes, nous pouvons mesurer l'avenir prometteur des artistes de demain. Sans flagornerie aucune, rares sont les Régions, en France, qui peuvent prétendre jouir d'une telle richesse artistique. Nous voulons rendre hommage aux artistes qui nous ont accompagnés et nous espérons que ce catalogue contribuera à plus de reconnaissance encore.

06/2022

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Cinéma

Le voyeur et l'halluciné. Au cinéma avec l'op art

Au seuil des années 1960, l'op art surgit et crée bientôt l'émulation. Une foule de graphistes publicitaires, d'arrangeurs de vitrine et de couturiers raflent sa géométrie euphorisante de damiers renflés, rayures, pois sautillants et cibles concentriques, au point de lui prêter parfois un destin décoratif. Mais dans le même temps, un autre art lui prescrit un renouveau profond : le cinéma. Sur quinze ans, les auteurs de films les plus variés, à budget ouvert ou modeste, exploitent sans égal un génie des formes. Par quel magnétisme le cinéma et l'op art sont-ils liés ? Le phénomène ne décrit pas seulement la plus grande récupération artistique du XXe siècle. Il révèle un mariage pathologique, celui du voyeur et de l'halluciné. Le cinéma, animé par une pulsion scopique, un péché d'hybris, a trouvé dans l'op art sa victime consentante : une esthétique hallucinée, apte à sublimer un décor à moindres frais, apte à traduire des états mentaux délirants, ou des visions impossibles. Par lui, le cinéma livre des expériences limites. En quoi rend-il l'op art fascinant ? De quelle modernité lui est-il redevable ? A travers Paris, Londres et Rome, cet ouvrage retrace une histoire de passeurs de l'art - aux névroses accordées.

06/2018

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Cinéma

Le cinéma ? Plus qu'un art !... Ecrits et propos 1925-1959

Cinéaste majeur, quoique son nom soit encore entouré d'une étrange "malédiction", Jean Grémillon (1901-1959) a laissé par ailleurs de nombreux écrits. Ils ont été rédigés tout au long de sa carrière, sous la forme d'articles de presse, d'allocutions, d'exposés, de conférences, de rapports, dont son activité d'auteur de films, ou les fonctions de président de la Cinémathèque française qu'il a longtemps exercées faisaient l'objet - mais aussi les problèmes récurrents du cinéma français ou le devenir même du cinéma. S'y sont ajoutés des interviews et propos occasionnels en relation avec son travail ou inspirés par des questions d'actualité. Ces textes, qui touchent aussi bien à l'esthétique du cinéma qu'à son administration, sa conservation, son économie, à la création cinématographique comme à la vie syndicale, n'ont jamais été réunis en volume jusqu'à ce jour. Au-delà de l'éclairage qu'ils portent sur leur auteur, ses idées et son oeuvre, ils méritent d'être connus aujourd'hui comme autant de jalons de la vie du cinéma en France au cours de cette période charnière qui relie les dernières années du muet à l'après-guerre, jusqu'aux premiers remous de la Nouvelle Vague. Cette édition, établie et présentée par Pierre Lherminier, en propose l'intégralité. Elle comporte en outre un important appareil critique. Elle est préfacée par le cinéaste Paul Vecchiali, fervent depuis toujours de l'oeuvre de Jean Grémillon.

02/2011

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Cinéma

Le cinéma au défi des arts

Cet ouvrage rassemble des études s'efforçant de repenser à nouveaux frais la question des relations entre le cinéma et les arts plastiques. Cette question, vieille comme le cinéma, comporte une multitude d'"entrées", de facettes qui sont dans un premier temps synthétisées, puis explorées à partir de cas particuliers qui permettent de dépasser les généralités d'usage. Entre l'appel d'Aragon de 1918 à voir les avant-gardes s'emparer du cinéma et l'appropriation de plus en plus courante dans les arts actuels des techniques filmiques et du cinéma comme machine, spectacle, modalité temporalisée de la représentation, que s'est-il passé ? Pour qui se trouve, comme Charlot, à claudiquer de part et d'autre d'une frontière d'ailleurs incertaine entre ces deux "champs", la recherche des proximités et des différences s'impose sans cesse à l'esprit, mettant à jour l'inégalité de statut entre les oeuvres et leurs signataires de part et d'autre, mais aussi les continuels transferts, échanges, greffes et rapports de domination réciproque. Presque tous les grands artistes du XXe siècle ont été tentés (Picabia, Klein), ont pratiqué (Léger, Hains, Warhol, Serra, Nauman) ou ont côtoyé le cinéma (Picasso), y compris pour le refuser (Malevitch, Delaunay). Et bon nombre de cinéastes ont cultivé une affinité pictorialiste (Feuillade, Kubrick, Godard). Un curieux chassé-croisé règle bien souvent les rapports des cinéastes et des artistes : les premiers ont voulu très tôt légitimer leur "art" en reprenant à leur compte les valeurs esthétiques dont les artistes entendaient s'affranchir en recourant au contre-exemple du cinéma. De nos jours, les cinéastes indépendants et expérimentaux participent pleinement aux problématiques de l'art contemporain au point d'envisager leur "entrée au musée", et certains artistes opèrent un mouvement inverse en valorisant les attributs du cinéma industriel, son imagerie et es procédés narratifs. Les échanges et les contaminations n'ont donc pas cessé entre deux champs que l'économie continue cependant de séparer : les textes qu'on trouvera ici réunis abordent l'un "au risque" de l'autre.

03/2019

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Philosophie

Art et photographie. La critique et la crise

En l'espace d'une décennie (1975-1985), deux événements culturels importants vont bouleverser le monde de la photographie, considérée jusque là comme le parent pauvre des arts plastiques. La naissance d'une critique spécialisée dans les quotidiens nationaux est l'occasion de la faire découvrir auprès du public comme une forme d'art à part entière et d'accompagner l'essor qu'elle connaît alors. Parallèlement à cette consécration historique, la création photographique est fortement remise en cause dans les différents genres où elle s'est distinguée, particulièrement dans le reportage. Assaillie de l'intérieur par une photographie dite d'art, elle subit aussi les assauts de l'art contemporain qui la relègue au rang de simple médium. A la naissance de la critique photographique correspond donc un état de crise qui pose de façon tout à fait nouvelle le débat entre Art et Photographie. Universitaire et partie prenante des grands débats qui animent la photographie contemporaine, Robert Pujade explore cette période charnière de l'histoire contemporaine de l'art en dégageant les enjeux historiques, esthétiques et économiques qui lui sont propres.

06/2005

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Esotérisme

L'enfant médium

L'Enfant médium c'est d'abord l'histoire d'un voyage : celui qui a mené un jeune paysan marocain jusqu'aux coulisses de l'Élysée. Avant de devenir Neil Terence, voyant des grands de ce monde, Neil s'est appelé Mohammed, gamin d'Aïtourir, un village perdu à quelques heures de Marrakech. À cinq ans, en courant sur les chemins de son village, Mohammed a été victime d'un accident qui l'a plongé dans un coma d'un an et demi. Brisé, isolé au sein de sa communauté, il a trouvé refuge auprès de Lalla Fatima, une tante magicienne. Initié à un univers qui évoque de manière troublante les sortilèges de l'Antiquité, le jeune enfant a découvert qu'il avait lui aussi le Don. Don de prédire l'avenir, don de lire les cartes du sort, don de guérir par simple imposition des mains. Vivre avec un tel bagage rend solitaire, mais forge les grandes personnalités. Le chemin sera long et difficile, jusqu'au jour où les puissants viendront lui demander conseil. Le récit d'une jeunesse extraordinaire qui nous transporte de Marrakech à la porte Champerret, des beautés archaïques d'une civilisation âpre et sombre à la lumière du Paris bling-bling et nous mène au cœur de la voyance en sondant le cœur du voyant

05/2008

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Cinéma

Figures de l'errance et de l'exil. Cinéma, art et anthropologie

Objet de " culte " naïf ou de mépris douteux, le cinéma de genre et de série B constitue souvent un champ d'expérimentation et de création. En s'inspirant des analyses de Gilles Deleuze et de Félix Guattari sur le concept de minorité, ce livre interroge les opérations de désenclavement et de déterritorialisation mises en oeuvre par le cinéma d'horreur. Il questionne en particulier les enjeux politiques, esthétiques et anthropologiques de la mobilité et du déplacement de plusieurs figures inquiétantes. L'errance et les dérives labyrinthiques sont ainsi au coeur de cette enquête qui clôt une trilogie noire, consacrée aux versants négatifs de la culture : mauvais sommeil (Variations nocturnes, 2008) et mauvaise mort (Des revenants, 2009). Ce sont ici les démarches claudicantes des zombies de Romero, le déracinement chez Pedro Costa, la quête sans but dans Carnival of Souls ou les déambulations sans âme d'un criminel chez Kiyoshi Kurosawa qui retiennent l'attention. Que nous apprennent donc ces mouvements contrariés, ces pas perdus, ces lignes de fuite, qui bouleversent la tradition littéraire de la promenade méditative et malmènent nos rêves d'exotisme ? Conçu également comme un parcours personnel et poétique, ce livre souligne la porosité du cinéma de genre aux arts plastiques, à la littérature et à la philosophie. Freddy Krueger v croise Gérard de Nerval, George Romero Franz Kafka, Jacques Tourneur Gilles Deleuze, ou Stanley Kubrick George Segal.

10/2013

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Cinéma

Roussel et le cinéma

Découverte et louée par les surréalistes, Pauvre du poète et écrivain Raymond Roussel ouvre un pan de la modernité artistique et littéraire à l'orée du vingtième siècle, de Marcel Duchamp à Georges Perec. Etudier les relations entre Roussel et le cinéma relève toutefois d'une gageure. Il n'est pas sûr que l'écrivain soit jamais entré dans une salle de cinéma. Mais les fictions rousselliennes multiplient les références aux jeux d'optique, au dispositif de la projection, aux tableaux vivants. Ses poèmes (La Vue, Nouvelles Impressions d'Afrique) court-circuitent les relations entre le mot et l'image par un usage explosif de la description. Le gala des Impressions d'Afrique est accompagné d'un discours explicatif qui rappelle le cinéma des premiers temps et la présence du bonimenteur. Les scènes de Locus Solus sont autant de boucles narratives, énigmatiques et transparentes, à la manière d'un cinéma vivant. Son oeuvre témoigne merveilleusement de la façon dont les poètes peuvent inventer un cinéma par d'autres moyens, au-delà ou en deçà de son dispositif technologique, reposant parfois sur une certaine idéalité. "Chez moi, l'imagination est tout", dit Roussel.

03/2020

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Essais

Topor et le cinéma

#CNLCinema –  Roland Topor a été dessinateur, écrivain, plasticien, illustrateur, peintre, chroniqueur satiriste, décorateur scénique, marionnettiste, scénariste télévisuel. Or, lui qui se moquait des clivages artistiques a entretenu une méfiance singulière vis-à-vis du cinéma.

Mais comme le génie du dilettantisme tient dans la contradiction, la méfiance ne l'a pas empêché de déployer une vaste activité en lien avec le monde cinématographique. D'abord à travers des commandes publicitaires, puis des projets d'animation, enfin l'adaptation par Roman Polanski de son premier roman.

En parallèle sont apparues des co-scénarisations, quelques seconds rôles et une pléthore de figurations. Activités auxquelles la coréalisation en 1989 d'un film remarqué, quoique encore mal compris, a apporté le point d'orgue. La rencontre de Topor et de l'art cinématographique évoque celle de l'enfance et du jouet...

10/2020

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Essais

Léger et le cinéma

Le peintre Fernand Léger est aussi cinéaste et théoricien du cinéma. Lui qui confessait avoir été tenté d'abandonner la peinture pour le cinéma n'est pas seulement un spectateur passionné et l'interlocuteur d'Epstein puis d'Eisenstein, Il est l'auteur d'un film d'avant-garde, Le Ballet mécanique (1924). Il a collaboré à des films comme décorateur, costumier et affichiste. Il a été le sujet de documentaires. Il a réalisé un sketch dans le film collectif de Hans Richter, Dreams that Money Can Buy (1947) aux côtés de Man Ray, Max Ernst, Alexandre Calder. Il a rédigé des scénarios qui ne virent pas le jour. Il a écrit des articles sur le cinéma. Et dans toute sa démarche artistique la place du cinéma est prégnante, introduisant la question du mouvement. C'est pourquoi il s'est autant intéressé au cinéma d'animation qu'à la prise de vue "réelle". Jusque dans son écriture se repère en effet cette conception qu'on peut appeler, selon la formule d'Eisenstein : cinématique.

06/2021

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Essais

Dotremont et le cinéma

Du surréalisme jusqu'aux activités expérimentales du groupe Cobra, l'oeuvre du poète belge Christian Dotremont n'a cessé de placer le cinéma au coeur d'une entreprise qui croise écriture et peinture. L'oeil magique de la caméra surréaliste lui permet de suppléer aux limitations de la vue humaine, avant de plaider en faveur d'un cinéma expérimental qui ouvre à l'exploration des contrées du "JAMAIS VU", afin de donner à voir l'invisible. Durant les années qui suivront l'aventure de Cobra, Dotremont rédige différents textes et scénarios pour les films de ses amis qui font émerger la tension entre écriture et image, entre une modernité qu'il faut fuir et le voyage vers l'ailleurs. Chacun de ces textes contribue à la genèse poétique du logogramme. Le cinéma avec les Marx Brothers, Chaplin ou Tati constitue pour Dotremont une source d'humour qui traverse sa poésie et dès qu'il se livre devant la caméra, ce sera pour donner corps au mythe de Logogus et faire voir au spectateur la spontanéité graphique et poétique du logogramme en train de se peindre.

06/2021

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Essais

Dylan et le cinéma

#CNLCinema –Tout au long de sa carrière, Bob Dylan, prix Nobel de littérature, a entretenu une relation étroite avec le cinéma, tant du point de vue du documentaire que de la fiction. Dylan a été filmé lors de ses concerts, dans sa vie privée, pendant ses tournées, mais le chanteur et poète a également travaillé comme acteur dans certains longs métrages. Il est, aussi, l'auteur/réalisateur de Renaldo & Clara, un film de quatre heures qui a été un échec commercial, mais qui est fondamental pour comprendre la relation de Dylan avec l'image et la poésie de la contreculture beatnik. La relation de Dylan avec le cinéma a été utile pour créer certains aspects de sa mythologie personnelle.

10/2021

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Essais

Audiberti et le cinéma

Depuis sa ville natale d'Antibes, Audiberti est un amoureux du "mur du fond" tendu en plein air. Il y associe le rire, la poésie, l'épopée, et entre en contact avec Victor Francen qui incarne Napoléon à l'écran. Ses nombreux écrits font référence au cinéma, à ses salles comme aux films qui l'ont marqué. Dramaturge reconnu et romancier au style baroque, Audiberti, journaliste de profession, a beaucoup écrit sur le 7e art, depuis Comoedia jusqu'à La Parisienne, en passant par les Cahiers du cinéma ; des commentaires outrepassant le simple compte-rendu. François Truffaut est tenté de mettre en scène ses romans, sans succès. Jean-Luc Godard s'en inspire. Audiberti trouve enfin avec Jacques Baratier un réalisateur capable de se mesurer avec son flot stylistique ; il réalisera La Poupée, étrange cas d'un roman devenu film puis pièce de théâtre.

10/2023

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Cinéma

Duchamp et le cinéma

Marcel Duchamp a transformé les formes de l'art moderne avec des oeuvres emblématiques comme Nu descendant un escalier ou Fontaine. Entre deux voyages, l'invention de ready-mades ou l'abandon de la peinture, celui qui aura fait de son emploi du temps une oeuvre d'art, a encore le désir d'aller au cinéma. Car Duchamp est un spectateur assidu. Comme la plupart de ses contemporains, il aime Charlot. Mais sait-on que l'auteur du Grand verre est également un acteur et un cinéaste, un bricoleur de formes cinématographiques et un inventeur d'une poésie de cinéma, notamment grâce à la figure de Rrose Sélavy, véritable star cinématographique de l'univers duchampien ? Au fil d'une existence voyageuse entre la France et les Etats-Unis, Duchamp multiplie les rencontres, les jeux d'influences et les expériences avec le cinéma. Ses amitiés avec Francis Picabia, Man Ray, Hans Richter ou Henri-Pierre Roché, permettent de découvrir la traversée d'un siècle duchampien artistique et cinématographique, nous conduisant de Chaplin à Truffaut en passant par ses oeuvres cinématographiques : auteur d'Anémie cinéma, acteur d'Entr'acte et de nombreux autres films, jusqu'aux images d'Andy Warhol. Ce que Duchamp sait faire mieux que quiconque, c'est de faire tourner le cinéma, y compris en rond.

08/2018

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Cinéma

Et vogue le cinéma

"E la nave va" (Et vogue le navire), de Frederico Fellini, emmenait en croisière à la veille de la Première Guerre mondiale, à l'occasion des funérailles d'une cantatrice célèbre, toute une faune un peu décadente, des naufragés serbes et un rhinocéros. Le paquebot, comme la vieille Europe, glissait sur une mer d'huile mais lourde de menaces, comme le calme avant la tempête. Le réalisateur italien n'est certes pas le seul a avoir lancé ses caméras à l'assaut du monde de la mer, des marins et des mariniers, des croisières et des frégates. "Titanic" de James Cameron, "Les révoltés du Bounty" ou "Les dents de la mer" et auparavant les adaptations des grands romans populaires comme Moby Dick ou Vingt mille lieues sous les mers, hantent nos imaginaires. Le bateau y est vecteur de conquête, bâtiment de guerre, moyen de découverte, espace d'apprentissage, terrain d'aventure, lieu de vie où les destins humains se nouent et se dénouent. Les auteurs, Patrick Brion et Georges Di Lallo s'ingénient à croiser deux inventions technologiques majeures : le bateau et le cinéma. Après avoir exploré, dans deux volumes précédents, des centaines de films qui mettaient en scène le train, les voici qui se plongent avec la même méthode dans le monde fascinant de la Royale et du Grand bleu.

10/2016

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Cinéma

Colette et le cinéma

Qui se souvenait qu'au temps dit muet, Colette avait été une pionnière et une initiatrice, dont Louis Delluc saluait la lucidité ? Qui connaissait encore son " Petit manuel de l'aspirant scénariste ", écrit en 1918 d'une plume allègre et féroce ? Ces textes épars témoignent d'une fraîcheur et d'une alacrité qui imposaient leur redécouverte. Colette avait été l'amie de Musidora et de Marguerite Moreno, l'admiratrice clairvoyante de Hayakawa, de Marlène, de Mickey Rooney et de Mae West, l'observatrice passionnée de l'univers des figurants et de " l'envers du cinéma ". Colette s'est fortement impliquée dans le cinéma de son temps. Allant jusqu'à composer les sous-titres français de Jeunes filles en uniforme. Ecrivant d'alertes dialogues pour le Lac aux Dames de Marc Allégret, avec le concours inattendu d'André Gide, et un scénario complet, pour Max Ophuls, Divine. Adaptant enfin elle-même la Gigi qu'elle venait de publier, pour un filin dont les échos se sont prolongés jusqu'à nos Jours. Sont réunis clans cet ouvrage tous les textes que Colette a consacrés au cinéma : dialogues, critiques, chroniques, Interviews, pendant près de quarante ans.

11/2004

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Cinéma

Canudo et le cinéma

Ricciotto Canudo est connu comme le missionnaire du " septième art ". Ce poète italien arrivé à Paris au début du XXe siècle, ami d'Apollinaire et animateur de cercles d'avant-garde, découvre vite les potentialités esthétiques du cinéma et, au fil du temps, engage une bataille culturelle pour sa légitimation artistique. Cette bataille s'interrompt brusquement en 1923, avec sa disparition pré- maturée, mais elle a légué d'importantes conquêtes : grâce à lui, en effet, le cinéma est devenu plus familier au monde intellectuel. Ce résultat est dû à ses talents d'organisateur (il fonde le Club des amis du septième art) aussi bien qu'aux nombreux écrits qu'il a publiés, qui continuent à être lus et qui sont au centre de ce livre.

03/2018

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Critique

Borges et le cinéma

Jorge Luis Borges s'est toujours intéressé au cinéma. Entre 1931 et 1944, il publie plusieurs notes sur des films, principalement dans la revue Sur, et participe à l'écriture du scénario (avec un autre maître de la littérature argentine, Adolfo Bioy Casares) de deux réalisations importantes de Hugo Santiago, Invasión (1969) et Les Autres (1974), des films portés par le "réalisme magique" propre aux deux écrivains. Par ailleurs, dans le prologue à Histoire universelle de l'infamie (1935), Borges affirme que ses premières tentatives de fiction dérivaient du cinéma de Josef von Sternberg. Plus généralement, il s'agira de voir comment Borges aurait trouvé la forme de narration littéraire qui lui est propre en méditant, entre autres, sur la spécificité de la narration cinématographique.

01/2024

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Esotérisme

Hitler, médium de satan

Biographie Adolph Hitler est né le 20 avril 1889 en Autriche, jeunesse difficile à Vienne, fréquente des sociétés occultes, dont les membres ne cesseront de le soutenir. Comment expliquer qu'il soit monté si vite et si haut ? De quelle force était-il investi pour rassurer tous les pouvoirs existants : de la Wehrmacht aux grands patrons, des ouvriers aux intellectuels ? Comment expliquer cet incoyable destin, cette fascination qu'il exerçait sur les foules ? Existe-til une providence satanique ? Pour Jean Prieur, les forces en présence lors de la seconde guerre se situaient autant dans le ciel métaphysique que dans celui des bombardiers. Car l'histoire n'est que l'autre nom de l'éternelle bataille des Fils des Ténèbres contre les Fils de la lumière.

06/2022

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Littérature française

Ma vie de médium

Joëlle Pfeiffer sait le rôle qui lui est échu : être le pont qui relie le monde visible et l'autre subtil. Elle raconte son histoire, son cheminement de mère endeuillée vers des expériences troublantes. Parsemé de messages livrés par Hélène Myran, conteuse médiumnique lors de séances de channeling, son témoignage est un guide pour accompagner chacun sur le chemin qui est le sien.

07/2022

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Esotérisme

Je suis une médium

La vie de Camille Hérault a toujours été liée au monde de l'invisible. Sa vie d'enfant médium l'a confrontée à beaucoup de phénomènes et d'apparitions : visions, messages de l'au-delà, attaques causées par des entités négatives, manifestations d'esprits demandant de l'aide, souvenirs de ses vies antérieures... Elle a fait le choix de vous raconter cette partie de son histoire afin que ceux ou celles qui, comme elle, se posent des questions puissent mieux appréhender cet univers.

04/2022

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Spiritisme

Ma vie de médium

30 ans d'expériences paranormales. 30 ans d'aventures en tout genre. Entre les maisons hantées, les esprits, l'écriture automatique ou encore mes dons de guérison, je vous dévoile tout en détail et sans tabou. Je vous invite donc à découvrir, à travers mon expérience, ce côté mystérieux et fascinant du paranormal qui pourra peut-être changer votre vision de l'au-delà pour toujours. Véronique BOSSERT est née en 1969 à Mulhouse avec des dons de médium. Cette Alsacienne passionnée de paranormal signe ici son premier ouvrage tiré de son expérience.

03/2023

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Santé, diététique, beauté

Medical medium. La thyroïde

Si vous luttez contre un problème de santé chronique, sachez que vous n'êtes pas seul — vous faites partie des millions de personnes confrontées à ces symptômes mystérieux, que la médecine commence à peine à relier aux maladies thyroïdiennes. Et comme beaucoup, vous réclamez la vérité. Nous attendons depuis plus d'un siècle que la médecine nous offre des solutions aux problèmes thyroïdiens. En vain. Même les avis les plus récents de spécialistes ne permettent pas de savoir ce qui se cache réellement derrière ces affections. La thyroïdite de Hashimoto n'est pas une attaque du corps contre lui-même. Le cancer de la thyroïde dissimule bien plus que ce que nous avoue la médecine. L'ablation de la thyroïde ne constitue pas une fin... Anthony William lève ainsi le voile sur les mystères entourant ces affections, en révélant nombre de diagnostics erronés et en détaillant clairement leur origine : le "virus thyroïdie et de nombreux conseils pour le contrer.

03/2019

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Esthétique

La destructivité en oeuvres. Essai sur l'art syrien contemporain

Onze oeuvres de Syrie. Oui, mais que peut l'art dans un pays détruit ? Presque rien, hélas... Cet essai se raccroche à ce presque décisif qui se refuse pourtant au rien. L'espoir révolutionnaire évanoui, le peuple vivant au milieu des décombres et hanté par les disparus, il a incombé aux artistes de penser ce monde inédit et d'esquisser l'esthétique d'un monde qui s'effondre. Assumant l'ampleur de la catastrophe, quand tout semble devenu impossible, c'est munis des outils rudimentaires du peintre, du sculpteur ou du vidéaste qu'ils ont créé de nouveaux positionnements face au destructeur et vis-à-vis de ceux sur qui s'acharne sa destruction. Dégradation chimérique, art de la contre-esquisse, art de la collapside, de la pan-obscurité, discrétion ab-cène, tragique ultime, confrontation au don et au deuil impossibles, refus de l'abjection, l'événement esthétique se constitue en événement éthique, et laisse émerger un réel qui se désidentifie de la logique destructive dominante. Dans cette traversée que propose l'ouvrage, l'art syrien contemporain devient ainsi, dix ans après le début de la révolution, de la contre-révolution et de la guerre, un lieu de réflexions philosophiques. Les cinq premières oeuvres se rapportent au destructeur tout puissant. Trois portraits du tyran indestructible sont l'occasion de penser la figure paradoxale du potentat de la fin, à la fois définitif et vain, qui ne construit pas un empire ni conduit l'histoire à cheval, mais précipite le monde vers sa disparition, et s'y précipite avec lui. Une quatrième oeuvre répond à l'impossibilité de se prémunir des objets destructifs en domestiquant les obus qui ont envahi le monde, dans une tentative d'en différer la fin. La cinquième conduit à repenser la figure impossible du sauveur dans un tel contexte. L'ouvrage s'arrête ensuite devant une seconde série de six oeuvres qui traitent du réel du point de vue de ceux qui subissent la destruction, se confrontant ainsi à l'impossibilité d'y offrir une réponse adéquate. Dans des configurations de plus en plus restreintes du monde, quelle posture peut-elle encore être créée face au supplicié, au résistant vaincu, à l'agonisant, au cadavre, à ses restes et, ultimement, au disparu ? Et ces oeuvres, que donnent-elles à penser de la destruction devenu principe généralisé, autrement dit destructivité en oeuvre ?

05/2021

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Philosophie

Esthétique de la rencontre. L'énigme de l'art contemporain

Qu'est-ce qui fait que quelque chose se passe devant une oeuvre — ou qu'il ne se passe rien ? A la croisée de la philosophie et de l'histoire de l'art, ce livre part sur la piste de nos relations à l'art contemporain, et aux oeuvres d'art en général. Et d'abord, une énigme : pourquoi avons-nous souvent l'impression, à l'occasion d'expositions d'art contemporain, que les oeuvres sont indisponibles ? Comme si elles n'étaient pas là pour être appréciées, rencontrées. Comment expliquer ces rencontres manquées, autrement que par une inculture du visiteur ou une décadence de l'art contemporain ? Cet échec de communication est ici élucidé à travers une généalogie des contraintes qui pèsent conjointement sur la création contemporaine et sa réception. Mais à l'inverse, comment comprendre ce qui a lieu, quand il se passe quelque chose, lorsqu'on est saisi par un livre, dévoré vif par un tableau, déplié par une mélodie — simultanément foudroyé et reconstruit par la rencontre avec une oeuvre ? Baptiste Morizot et Estelle Zhong Mengual enquêtent sur le pouvoir de l'art à nous transformer et à se constituer en un lieu privilégié de rencontres individuantes : celles qui nous font.

10/2018

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Critique littéraire

Moderne / contemporain. Art et littérature des années 1960 à nos jours

Parce qu'à partir de la fin des années 1950 Fluxus, le post-dadaïsme, l'art minimal et l'art conceptuel ont mis en crise le modernisme défendu par Clement Greenberg et conduit à la "dé-définition" de l'art diagnostiquée en 1972 par Harold Rosenberg, l'art "contemporain", indifférent au purisme du médium, à l'autonomie de l'oeuvre et à tout essentialisme esthétique, est aujourd'hui assez nettement distingué de l'art moderne. L'opposition du contemporain et du moderne en littérature va beaucoup moins de soi. Dans le discours critique, les deux termes entretiennent des relations ambivalentes, à la fois problématiques et peu problématisées, signe que l'imaginaire de la littérature reste aujourd'hui largement moderniste, attaché à la spécificité du médium textuel comme à une définition essentialisée du littéraire héritée du Romantisme. Une littérature "contemporaine" au sens que l'adjectif prend en art existe pourtant, aussi ancienne que l'art contemporain lui-même. C'est une littérature elle aussi "dé-définie", ayant renoncé à l'absolu du Livre et au primat de l'écriture, une littérature intermédiale, numérique, exposée ou performée, in praesentia et potentiellement collective. Mais elle reste confidentielle dans le champ littéraire, là où l'art contemporain attire un public élargi. Pourquoi cette disparité? Un retour sur l'art et la littérature des six dernières décennies permet ici d'observer les interférences et les cloisonnements d'un domaine à l'autre, les parallélismes et les décalages de leurs temporalités respectives, aussi bien que les ambiguïtés du transfert récent des notions de minimalisme, de littéralité et de conceptualisme du vocabulaire de l'art à celui de la critique littéraire.

09/2019

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Esotérisme

Révélations et confidences d'une médium

Bernadette Klein, médium et peintre inspirée a hérité d'un don familial qu'elle a choisi de mettre au service des autres. Elle consacre sa vie au développement et à l'enseignement spirituel, donne des conférences et exerce ses facultés psychiques dans le cadre de séances privées. Elle anime également des ateliers inspirés par ses propres expériences qui visent à développer l'intuition des participants et à amplifier leurs perceptions psychiques et médiumniques. Elle est la fondatrice de l'école : "Le chemin vers Soi". Développement personnel et spirituel. Dès sa plus tendre enfance, elle était consciente de l'existence des esprits et d'un monde parallèle. Elle pouvait les voir, les entendre, et leur parler. Née à Strasbourg, Bernadette, durant son enfance se sentait très seule. Ses dons médiumniques ne lui rendaient pas la vie facile. Elle se refusa à reconnaître ses dons jusqu'au suicide de sa mère. Le traumatisme amplifia ses aptitudes médiumniques quelle a chi apprendre à maîtriser. L'enseignement spirituel l'a fait grandir et lui a permis d'acquérir des bases fondamentales et solides. C'est ce chemin initiatique quelle a choisi qui lui donne un autre regard sur nos messages de vie, et qu'elle transmet lors d'une consultation ou d'un séminaire. L'auteur nous livre pour la toute première fois, ses expériences avec l'au-delà. Elle nous dévoile, la rencontre et les connexions avec ses guides, sa complicité avec le monde spirituel, certaines de ses visions, des récits lors de ses communications avec les défunts, ainsi que des témoignages. Vous trouverez grâce cet ouvrage très complet, bon nombre de réponses à vos questions en ce qui concerne le domaine fascinant des perceptions extra-ordinaires. Vous prendrez conscience de la subtilité des messages que nous offre la vie et l'importance de la survie de l'âme après notre mort terrestre.

02/2019