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Rachid Sguini

Extraits

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Littérature française

Les macchabées de la mer rouge

Les macchabées de la mer rouge, premier roman policier de Djibouti, est une nouveauté dans le paysage littéraire de ce pays de la Corne d'Afrique. Truffé des faits sociaux, cette histoire riche en rebondissements captive le lecteur jusqu'à la dernière phrase. Ce roman, c'est aussi la naissance d'une légende Djiboutienne, l'inspecteur Mahad.

07/2016

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Littérature française

Les acacias d'été. Une enquête de l'inspecteur Mahad

Les acacias d'été est le second roman policier de Rachid Hachi. Les enquêtes de l'inspecteur Mahad se perpétue donc comme une saga qui s'annonce passionnante. C'est histoire est en soi une suite logique de celle du Sibéria. Mahad, Hidig, le duo dorénavant célèbre du monde Djiboutien s'acharne à résoudre une énigme beaucoup plus compliqué : une affaire qui a pour nom de code Les acacias d'été.

07/2016

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Littérature française

Destins brisés - Ou la chute des Shabaabs

Nous connaissons la guerre sous différentes qualifications : la guerre d'un pays contre un autre, la guerre civile où toute une nation se ligue contre un gouvernement en place, la guerre d'une ethnie à une autre, la guerre sainte. Mais comment définir celle qui sévit en Somalie sinon d'absurde ? Aucun gouvernement n'est à combattre puisqu'ils défilent comme des étoiles filantes. Aucune autre religion n'existe si ce n'est l'islam. Aucune autre ethnie ne vit là à part les Somalis. Aucune autre langue n'y est parlée. Pourquoi s'entretuer alors jusqu'à faire disparaître la notion même de société ? Si la fiction de Noureddine Farah avait souvent pour cadre la Somalie prospère et bien portante d'une autre époque, Rachid Hachi a lui choisit de nous décrire cette Somalie actuelle qui se déchire sur la place publique. A travers différents "destins brisés" , le romancier nous fait avec beaucoup de pudeur le compte rendu du quotidien de ce qui reste d'un peuple. Ici, il n'est plus question de cette Somalie appelée autrefois "perle de l'océan Indien" .

10/2017

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Littérature française

Le pacte du Silence. Le drame de l'immigration clandestine

Le pacte du silence est un roman, mais c'est aussi une plongée dans ce que ne disent pas les journaux et ne montrent pas les écrans de télé. Car tout est vrai, même le pire, l'inimaginable, l'insupportable. Deux jeunes hommes issus de milieux différents se lancent dans cet exil prometteur de tant de richesses et de jours meilleurs. Ils affrontent la loi des passeurs, leurs méthodes où l'humanité n'a pas sa place, et le pacte du silence au nom duquel rien ne se sait, rien ne se dit, surtout pas la terrible réalité. Les héros sont condamnés, qu'ils restent ou qu'ils partent. Mais pour cent qui partent, combien arrivent ?? Tout commence dans les tribus en plein désert, ou au coeur des villes. Le sentiment de ne pas avoir d'avenir, l'idée qu'ailleurs, en Europe, tout est possible pour ceux qui auront eu le courage de tenter le tahrib, le grand voyage, loin du khat omniprésent et des palabres sans fin. Puis il faut trouver des passeurs, ruser, payer, souffrir, pour que le voyage ne se termine pas dans les sables brûlants ou au fond d'une mer cruelle. Qui vivra, qui mourra ?? La loterie du tahrid en décidera...

07/2016

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Policiers

Flic ou caillera

Octobre 2005, deux adolescents trouvent la mort accidentellement alors qu'ils sont poursuivis par la police. Aussitôt, les cités s'enflamment et la colère de toute une génération explose. Mehdi Bassi vit à Saint-Denis, ville exsangue sous la coupe du clan Bensama, les caïds locaux de la drogue. Artiste-graffeur, il connaît la cité comme sa poche et travaille comme coursier à l'Agence du médicament pour aider sa famille. Alors que la cité s'embrase, Mehdi va croiser la route de Najet Iker. Cette jeune femme flic qui semble perpétuellement en colère n'en finit pas de se battre avec ses origines. Et tandis que l'un essaie d'échapper au puissant clan Bensama, l'autre voudrait les faire tomber une bonne fois pour toutes.

03/2013

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Poésie

Errances d'encre - A la dérive du marais

Une feuille blanche, innocente, magnifique. Pure... un écrin de neige éternelle. (...) Qu'est-ce qu'une fleur, une herbe, un oiseau ? Une forêt, une rivière, une saison ? Qu'est-ce que l'on rêve d'admirer ces regards éphémères où l'âme se plaît à ranger ce qui lui est beau : plantes, oiseaux, couleurs, femmes, ... instants volés dans la grande besace du temps ? Qu'est-ce que je cherche et que cherchons-nous ? Rien. (...) Longues marches parmi les arbres de la forêt, au fond des vallons, par les sous-bois troués de lumières farceuses. Longues fatigues propices à la survenue de toutes les surprises. Longues rêveries où la vie "sérieuse" dépose ses oripeaux menteurs, où la mémoire déballe des trésors imprévus. L'expression poétique - l'espace, la lumière et les couleurs - est toujours accompagnée de la pensée : elle devient signe et prend forme, et la pensée elle-même se cache derrière : poésie subtile et beauté mystique. Dans cet espace, les couleurs brillent de leur propre éclat, sans emprunter leur luminosité à une source extérieure. Je ne vise pas à représenter le monde tel que je le vois directement autour de moi, dans l'isolement. Dans les pays islamiques, l'art s'est toujours privé d'un naturalisme absolu. Selon la conception religieuse, l'art n'est qu'une méthode pour ennoblir la matière et rendre évidente la Beauté Divine. "Dieu est beau et Il aime la beauté", dit le Prophète Mohamed de l'Islam. Simple et vigoureuse, cette expression d'errances et d'espace s'offre à l'esprit comme un paradis plein de lumière et, surtout, dénuée d'ombres. Dans ces paysages, chaque être est un archétype d'essence subtile, qui ne prend vie que dans l'imaginaire, ce doux sentiment, après trente années d'éloignement. Ainsi, la perception du monde, malgré sa brutalité, s'effectue d'une manière correspondant à une expérience intérieure en rapport avec la lumière extérieure. La lumière et la couleur sont décrites comme la manifestation du monde d'en-haut dans le monde d'en bas. Ce désir d'être libre, de répondre aux exigences profondes de ma personnalité, découlant d'une confiance illimitée dans la variabilité et l'universalité de la vie, me semble tout à fait suffisante. Je me livrais, pur de tout préconçu ou préjugé, à la contemplation de la divinité. Je ne veux pas ligoter l

10/2016

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Sociologie

Nomades Ait Atta - Sur les traces des derniers bergers de l’Atlas

Cet ouvrage est le fruit d'un travail collaboratif et documenté. Il a été élaboré dans l'optique de la publication d'une vision brève sur la connaissance d'un peuple nomade Ait Atta et de la composition des milieux montagnards. Depuis près des millénaires, la transhumance est exercée au Maroc avec une ampleur et dans des conditions telles on ne les retrouve ce degré nulle part ailleurs au pays. Du sud présaharien aux hautes terres de l'Atlas, d'immenses troupeaux se déplaçaient encore vers des pâturages verdoyants. C'était comme un flux et reflux de laine d'une oscillation rythmique des troupeaux et de la caravane de dromadaires de bât. Par groupes de 500, suivant des sentiers d'altitude, les moutons allaient tondant herbe à ras piétinant et lassant la terre. Aujourd'hui, le phénomène peu à peu se transforme ; en un siècle le changement a été si complet que dans certaines régions, les transhumants sont presque entrés dans le domaine de la légende. Il est donc intéressant de se demander comment la transhumance est née dans ce pays, ce qu'elle été, ce qu'elle est, ce qu'elle devient.

10/2017

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Littérature française

Pérégrinations - Recueil de poésie

Le safar est une aussi pérégrination. Pourtant, Rachid Hachi fait clairement la distinction entre les deux. Ce qui n'a pas manqué de m'intriguer quand j'ai parcouru ce recueil pour la première fois. Après plusieurs lectures, j'ai finalement compris cette distinction fort subtile. Rachid Hachi ne nous livre pas seulement sa poésie, il nous enseigne aussi les subtilités de la langue somalie qu'il semble bien maîtriser. Pour l'auteur, le safar correspond au voyage alors que la pérégrination s'approche plus du sahan. Dans l'un et l'autre, l'amour de cette terre safran dégouline de cette poésie vivante. Dr. Abdoulkader Waberi Moumin Manager

11/2017

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Littérature française

Mogadiscio - Préface de M. Ali Moussa Iyé

Muqdisho Muqdisho évoque pour moi toutes ces pièces de théâtre en langue somalie dont je me délectais. Avec ses histoires d'amour et ses malheurs, il y avait toujours une morale ; les chansons de la fameuse troupe Waaberi entonnées par les grandes chanteuses Fadumo Qassim avec sa voix suave, Magool ou encore Khadija Qalanjo pour ne citer que celles-ci. Les chanteurs ne sont pas en reste. Que dire des chants de Samatar Hassan Adam ou Omar Dhuule Ali accompagné de son oud. Tu brillais Muqdisho. Puis la guerre t'a fauchée. Tes enfants ont commencé à s'entretuer, qui pour son clan, qui pour l'appât du gain, qui pour Allah. Et puis il y a celles et ceux qui luttent pour leur survie. Muqdisho "la perle blanche de l'Océan Indien ", tu as perdu de ta superbe. Si Nuruddin Farah raconte si bien ton univers infernal dans son roman " Exils ", aujourd'hui une autre plume écrit ce malheur qui vient te frapper à nouveau de plein fouet. Le monde s'en est ému ! Dans "Sèche tes larmes Mogadiscio ", l'écrivain Rachid Hachi en appelle à ta résistance, à ta résilience comme tu en as toujours été capable et dans "L'enfant de Mogadiscio " c'est un cri d'espérance. Cet espoir qu'incarnait " Mariam digne fille de Xamar ". Tour à tour historiques, tristes, poignants, les poèmes décrivent les conséquences de cette guerre sans fin. Mais l'espoir qu'un jour règne la paix se lit en filigrane dans ce recueil. Qu'enfin cesse cette image de désolation d'une ville jadis florissante. Dr. Djaltou Aboubaker

11/2017

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Littérature française

Sombres intrigues. Roman

Dans une région où les conflits et les guerres interethniques se mêlent aux vices et aux vicissitudes les plus malsaines dans un univers morbide où l'absolutisme triomphe sur les libertés individuelles, se trame une histoire où les rebondissements souvent spiralaires mènent le lecteur dans un engrenage époustouflant à travers lequel ce dernier découvre la véritable culture identitaire d'un peuple assoiffé de pouvoir et de conquête. Ce roman, précédemment publié sous le titre "La Couronne du Négus" trouve un nouveau souffle sous ce titre qui traduit si bien l'esprit de quête du pouvoir qui hante l'histoire.

10/2016

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Littérature française

L'impossible pardon

Une nuit sombre, une rencontre. Le récit d’une vie, partagé autour d’une tasse de thé. Une existence peut être triste et cruelle, parfois presque irréelle. Ici commence le parcours de Kader, sa descente aux enfers vers l’impossible pardon.

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Littérature française

Les routes des larmes - Bribes d’une vie muselée

De l'observation né le chant, mieux encore l'oeuvre. L'écrivain, Rachid Hachi, nous éloigne de cette ville de Djibouti, quasi citadine, perverse par mégarde, monotone par habitude et parfois euphorique par le biais du khat et des boissons alcoolisées. Un livre, bouleversant, intéressant, passionnant, terrifiant et émouvant, décrivant avec tant de détails la fabrique de la violence. Personne n'imagine à quel point cette violence a été pensée, planifiée, coordonnée, médiatisée et organisée par le régime despotique. Ceux qui pensent que la faim, la torture et l'humiliation n'ont jamais existé se trompent ; elles ont été au coeur du système. Le dire et l'écrire, c'est aussi obliger ceux qui ne veulent pas voir cette réalité douloureuse à la regarder en face.

04/2019

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Littérature française

La blessure de l'aube. Récit

Ecrit à la deuxième personne, ce récit permet à l'auteur de restituer les épisodes les plus marquants de la vie d'un enfant jusqu'à l'âge de dix ans. Nous sommes dans un quartier de la Médina du Marrakech des années 60 et du début des années 70. Ces épisodes heureux s'arrêtent au moment où un événement douloureux vient bouleverser la vie de l'enfant.

03/2018

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Littérature française

Mariage d'outre-tombe

Rachid Hachi, écrivain et poète prolifique djiboutien, a su imaginer une histoire de passion entre deux êtres, avec tous les obstacles opposants des clans, des ethnies, des religions, de grands peuples africains ! Une description sans excès du Djibouti actuel, ses soucis, ses faiblesses structurelles. Il a rajouté une séparation dramatique, donnant ainsi une justification à Dieu et aux règles morales de la société contemporaine djiboutienne actuelle, mais avec un défi final, prolongé au-delà de la mort... Une belle histoire d'amour où tout est impossible et qui pourrait devenir l'équivalent d'un Roméo et Juliette africain au nom de la passion, la vraie celle qui franchit tous les obstacles en son nom. Une histoire poignante ouvrant pudiquement la confrontation de plusieurs coutumes dans un Djibouti avec un pied dans l'Afrique des ethnies et dans une modernité qui se cherche... Pierre St Vincent Ecrivain et poète français

10/2017

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Poésie

Berger des maux - Les vers de sang

Il n'est plus à démontrer que la poésie est la forme d'expression artistique la plus riche et la plus populaire dans nos contrées. Dans Berger des maux, Rachid Hachi s'est saisi des mots et des formes pour exprimer la révolte plus que les lamentations avec la poésie. Ce langage métaphorique, Rachid Hachi s'en est saisi pour décrire une réalité désolante en puisant dans les malheurs de notre continent, dans les travers de la société djiboutienne. Dès le premier poème, le ton est donné. L'Afrique la tant convoitée ! Les richesses dont elle regorge sont la cause de tous ses malheurs. Mais l'espoir n'est pas perdu, l'Afrique brillera un jour. L'Afrique chantée par ses enfants "Le poète [d'Afrique noire] avait une mission de libération, et il n'était alors pas question de pérorer sur la rose, d'admirer le ciel bleu : l'art pour l'art étant considéré comme une gageure" avait dit Alain Mabanckou dans la préface de l'anthologie "Six poètes d'Afrique francophone" . Ce poème de l'auteur Rachid Hachi s'inscrit dans cette lignée. Dans "Porte de Lamentations" , la légende des abîmes du Goubet fréquentés par des démons qui tireraient vers les profondeurs tous les audacieux osant s'y aventurer constitue la toile de fond de la désolation, de la déception. Mais un sursaut de colère et voici l'envie de rédemption. Tout au long de la lecture de ces poèmes, nous sommes tour à tour entre tristesse, colère et puis envie d'expiation. Bref, c'est l'espoir qui est chanté en filigrane.

02/2018

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Littérature française

Les contes du Khamsine - Histoires brûlantes comme le sable

La nuit, à la lumière de ma lampe à pétrole, le génie sort enfin de sa cachette. Le voilà qui s'étire sur les pages froissées et m'entraîne avec lui loin de la misère de Balbala. Pendant des heures, je vole, accroché à ses épaules, je survole des pays qui me sont inconnus. Je me remplis les yeux de verdure, de beaux bâtiments étincelants sous un soleil clément. Plongé dans cet univers féerique, j'entends ma mère dire : "Rachid, il est temps de dormir, demain tu vas à l'école" .

06/2018

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Poésie

Alger-Paris et vice versa - Poésie

Un recueil de poésie qui met en valeur la richesse morale, la gentillesse, la largesse d'esprit des gens droit dans différents endroits, la sagesse, le don de soi, l'amour, la tendresse et l'espérance en un monde meilleur avec des mots tantôt rebelles, tantôt apaises.

08/2018

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Littérature française

Le mystère de la chambre 13 - Une enquête de l’inspecteur Mahad – Tome I

Le mystère de la chambre 13 vient compléter la saga policière de l'inspecteur Mahad. Dans Les macchabées de la mer rouge, Les acacias d'été et L'homme au chapeau rouge, ce policier djiboutien a dénoué habilement toutes les énigmes. Pourtant, cette affaire lui tient tête. Personne n'a été tuée ? ; il n'y a donc pas de cadavres. Un homme venu du Canada disparaît à Djibouti. Il laisse derrière lui, dans une chambre de l'hôtel Alia, sa valise et ses papiers. Sahal revient d'un long exil de vingt ans. Plus trouble encore, un frère à lui, Barré, a disparu dans cette capitale dans les serres chaudes du khamsine. Une légende familiale prétend que les enfants de cette lignée sont maudits. Arrivés à un certain âge, les rooxaan affamés les rendent fous. Ils prennent alors la route et errent dans en brousse jusqu'à mort s'ensuive. Mais pour Mahad, une légende pareille pour-rait cacher un drame familial beaucoup plus sournois. Elle peut cacher un crime.

08/2018

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Histoire internationale

L'Algérie au XVIe siècle. Histoire et réalité

Cet ouvrage clair et richement documenté retrace l'extraordinaire épopée de la naissance et de la montée en puissance de l'état d'Alger face à l'empire des Habsbourg et à la monarchie française. Dès l'origine, son régime d'allure républicaine et son organisation sociale égalitaire et ouverte attiraient l'attention ; les observateurs étaient frappés par "l'esprit démocratique et l'absence de hiérarchie sociale qui caractérisait Alger" (Sir Godfrey Fisher) ; pour d'autres c'était "l'endroit sur terre où tout était possible, endroit où l'esclave ou le défavorisé pouvait atteindre la fortune et le pouvoir militaire et politique jusqu'à un niveau absolument impensable dans sa société d'origine" (Mercedes García Arenal). Cette réputation se répandit et très tôt des milliers d'Européens vinrent volontairement se faire Algériens en se convertissant à l'islam. C'est la vie et les combats des hommes et des femmes de ce peuple que ce livre raconte. Il aborde aussi les relations franco-algériennes, passionnelles, faites d'alliances et de conflits, instaurées dès cette époque ; il permet enfin au grand public et aux spécialistes de prendre connaissance de certaines données historiques obstinément occultées ou déformées par l'historiographie dominante occidentale.

10/2017

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Littérature française

Une courtisane aux péripéties à l'eau d'ortie

Ce roman est un roman vivace, vivant écrit par un homme en colére. Connu pour avoir vomi ses vérités sur l'incarcération des cadres gestionnaires au temps de la purge initiée par des forces pas si occultes que cela, RACHID HARBI Kabyle-Algérien a pris cette fois sa plume pour aile, tâter les douleurs sociétaires. Ancien cadre de l'eniem emprisonné en 1996, deux fois acquitté, il a réglé ses comptes avec le pouvoir et le systéme judiciaire à travers des écrits journalistiques et deux livres parus il ya quelques années. A soixante sept ans, attendri peut etre, il vient de publier un récit qui narre l'histoire singuliére, mais pas du tout ordinaire, d'une jeune algérienne moyenne éprise de vie tout simplement une jeune fille martyrisée et qui à l'aide de son seul " karma ", a fini par sortir la téte de l'eau. Chebha personnage de cet ouvrage, prénom d'emprunt, a bel et bien éxisté. Cette histoire est bien réelle. C'est celle de l'éclosion d'une fillette de son extinction puis de sa résurrection. Violée par le deuxième mari de sa mére qui s'avérera étre son géniteur à l'age de trois ans. Déchirée donc par le doigt de son pére, elle survit au choc, se soulève et se porte avec la douleur accrochée à ses haillons, pour aller courageusement affronter le monde et l'école algérienne. Elle en sort bachelière devient universitaire. Un jour, elle découvre que ferroudja sa mére couche avec un amant dans un garage égaré dans les bois. Le traumatisme la féle, elle se met à boire, à fréquenter les bouges et les cabarets. Elle découvre l'argent et le luxe. Chebha est d'une beauté lumineuse. Elle devient méme la femelle d'un prince Quatari et d'une vice consul étranger. Elle vend surtout son corp tous les soirs notamment lorsqu'elle va chez el houaria la madame claude algérienne, entremetteuse de son état. La fiction se méle à la réalité lorsque Pédro, un ibérique en tombe amoureux. Il la sort de la nasse et lui rend sa dignité. La vraie chebha éxiste, elle est aujourd'hui mére de famille, propriétaire d'un superbe commerce et d'une très belle villa sur les hauteurs de la corniche oranaise. La chebha du roman livre sous la plume de l'auteur toute cette détresse et ses insanités que subit la femme algérienne au quotidien.

11/2015

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Théâtre

Le marchand

Le Crieur Public : Voici les dernières recommandations que notre Très Vénérable Messager m'a chargé de vous communiquer : Règle n°1 : il est interdit de penser. Notre Vénérable estime que ce n'est pas compatible avec l'adoration que vous devez continuer à lui témoigner. C'est une perversion de l'esprit et le vôtre doit être au service des nouvelles lois de la cité, pour le bien de tous et la prospérité de notre nouvelle communauté. La règle n°2 est aussi importante à retenir que la précédente : nul homme et nulle femme ne pourront s'exprimer librement et à l'encontre des règles de conduite de notre cité. La liberté d'opinion est un droit à condition d'y inscrire la sainte parole de notre Très Saint et Vénérable Messager. Règle n°3 : il est interdit de se distraire autrement que par les moyens qu'Il a fixés. Il vous recommande la prière, priez pour que votre salut soit assuré ; Il vous recommande l'abstinence de tous les plaisirs, abstenez-vous pour que son plaisir soit assuré. Règle n°4 : il est interdit de rêver, même quand vous dormez, le rêve développe l'imagination et pervertit votre âme qui a besoin d'être purifiée....

11/2015

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Littérature française

Testaments du ciel

Testaments du ciel ou confessions dans le ciel devrais-je dire ? Dans Testaments du ciel l'auteur Rachid Hachi a réussi avec prouesse à dépeindre Djibouti avec exactitude dans ses moindres ruelles en faisant ainsi de cette ville un personnage à elle seule, à brosser une jeune génération Djiboutienne dans toute sa complexité entre tradition et modernité, leurs ambitions et leurs désillusions sur fond d'un vol de la compagnie nationale Air Djibouti qui vient de reprendre son envol. Le livre se lit d'une traite. Les confessions des principaux personnages, acte de désespoir deviennent une délivrance au fil des pages. Djaltou Aboubaker

03/2017

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Sociologie

Migration internationale africaine

Aujourd'hui, les caractéristiques des migrations ne sont plus exactement les mêmes. Elles sont dorénavant spontanées. Les situations socio-économiques sont les principales responsables des migrations. En Afrique particulièrement, l'exode rural, le chômage des diplômés, l'instabilité politique et l'absence de la sécurité dans une grande partie des pays africains représentent les principales raisons de vouloir émigrer. Par ailleurs, l'Afrique montre aujourd'hui ses richesses naturelles, humaines, et même économiques, étant donné l'importance que l'en donne, à travers les différents projets d'investissements, les partenariats et les échanges scientifiques... D'une source de main-d'oeuvre, l'Afrique est devenue une force économique et un espace d'accueil des capitaux, d'investissements et d'offres d'emplois, et le continent se lance vers un avenir prometteur et un futur riche en termes de mouvements humains et économiques.

12/2016

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Littérature française (poches)

La répudiation

Un jeune Algérien raconte à son amante étrangère les péripéties hallucinées de son histoire parquée par la répudiation de sa mère. Ce roman met à nu la société traditionnelle où la sexualité débridée, la superstition et l'hypocrisie forment la trame romanesque -transcendée par une écriture flamboyante- d'une enfance saccagée. Prix des Enfants Terribles 1970.

11/1981

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Littérature française

Mon nerf

" N'ayant ,jamais réussi à conclure mon péché de chair. je ne devrais pas avoir à craindre d'être léché par les flamme, de l'enfer. Dans les toilettes à l'abri des regards, isolé, enfermé à double tour. mon père assis sur la cuvette se mettra à pleurer. Si ses sanglots avaient eu les propriétés du Formol, j'aurais pu être conservé dans leur bain et me la couler douce... Je ferai le topo à ma langue de vipère dans l'espoir qu'elle ne dérape, ne fourche en ma défaveur. Si elle venait à se mettre en conduite automatique, elle m'enverrait pour un millénaire au purgatoire... Dans ma chambre froide, l'idée de servir de charbon ardent au 666 me ferait presque un remue-ménage dans mes entrailles. Maman aurait sans doute aimé me conserver dans un iceberg loin de l'appétit féroce des vers qui apprécieront ma tendre viande. "

01/2004

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Littérature française

Viscéral

" Les premiers rayons du soleil enflamment une cité immense, la plus cramée du territoire gaulois. Inaugurée il y a trente ans, elle n'a pas d'appellation contrôlée, pas de label, pas de millésime. Ici, les rats portent des combinaisons en Téflon. Les cafards font du smurf sur le dos des mollards. Les pits sniffent des rails de coke avant de chiquer des têtards. Le béton a de l'herpès soigné au Kàrcher, les barbelés le sida, et la Déclaration universelle des droits de l'homme est une blague qui circule sous le manteau." Viscéral: Rachid Djaïdani renoue avec l'univers qui a fait le succès de Boumkœur, son premier roman. La banlieue a changé, la violence s'est radicalisée, l'exclusion a gagné du terrain. Dans sa cité, Lies trace sa voie, entre les cours de boxe qu'il donne aux gosses du quartier et le taxiphone dont il s'occupe. Une annonce pour un casting, la rencontre avec Shéhérazade, belle brune magnétique, vont bousculer son quotidien. Mais de l'idylle à l'enfer, il n'y a qu'un pas: autour de Lies et de sa princesse, les lascars rôdent, la cité se referme.

02/2007

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Drames personnels

Il a tué ma mère

Rachid n'a jamais vu ses parents heureux. Jamais. Leur vie dans le Sud de la France n'était que disputes et cris. Jusqu'au jour où, alors que le petit garçon a seulement 5 ans, l'impensable se produit : sa mère est assassinée par son mari de 22 coups de couteau. La vie de Rachid bascule dans un cauchemar. Avec ses frères, il est placé dans un foyer, puis dans sa famille en Algérie. Derrière les portes closes d'un lieu censé être sûr, le petit Rachid est régulièrement maltraité, battu et humilié. L'absence de sa mère est une autre souffrance permanente et il grandit dévoré par la colère. Dans ce livre, il raconte ce drame et ses conséquences. Car lorsqu'il y a un féminicide, c'est toute la famille qui est brisée. Aujourd'hui, après bien des errances, Rachid s'est reconstruit et a enfin trouvé un sens à sa vie en portant haut et fort la voix des victimes réduites au silence par la violence des hommes.

03/2022

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Romans policiers

Les Anges s'habillent en caillera

"Une fresque sombre et violente, calquée sur le parcours du Marseillais, jeune malfrat de Saint-Denis, et racontée dans la langue imagée de la cité". LE PARISIEN "On m'appelle le Marseillais. Je sors de 18 mois de taule. J'ai des trucs à régler : me refaire une santé, faire payer celui qui m'a balancé et reprendre le contrôle dans ma cité. Pour ça, il me faut du fric, toujours plus de fric. Griller le code d'une carte, attendre la bonne victime, c'est tout un art et ça s'apprend. Les flics ne sont jamais loin mais sur mon territoire, je contrôle". Ce roman incandescent a reçu le prix "Le Parisien/Aujourd'hui en France" 2011. Né en 1973, Rachid Santaki est un écrivain engagé. Il a publié une dizaine de romans policiers. Egalement scénariste, il est connu pour avoir créé et développé le concept de "La Dictée Géante" , désormais sur France-Culture. Dernier titre paru : Laisse pas traîner ton fils (Points, 2021).

03/2022

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Littérature francophone

Qui a tué le muezzin ?

Le roman, sur fond du meurtre d'un muezzin survenu dans un village du fin fond de l'Algérie, met en scène l'émoi d'une société écartelée entre l'archaïsme et la modernité, l'aspiration à la liberté et les pesanteurs politiques. Une grand-mère anxieuse et bouleversée par le fait divers, un prof de dessin qui a une idée bien à lui sur l'identité du meurtrier, un officier de l'armée qui craint que ce meurtre ne nuise à sa carrière, un ancien élève d'une école coranique devenu athée et libertin ; autant de personnages peuplent cette histoire qui interroge la religion musulmane, pointe du doigt certains de ses tropismes et porte une réflexion sur les dogmes qui la rigidifient sous prétexte de la préserver.

04/2021

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Littérature française

Printemps

Teldj a trente ans, ancienne championne olympique, elle enseigne la littérature érotique arabe à l'université, sans cacher pour cela son attirance pour les femmes. Traumatisée par un viol subi enfant et peu de temps après par l'assassinat de sa mère pendant la décennie noire à la fin du siècle dernier, Teldj assiste lucide et horrifiée à l'émergence de l'obscurantisme et de la sauvagerie islamistes dans tout le Moyen-Orient à la faveur du prétendu printemps arabe. Elle établit un parallèle entre les émeutes de 1988 qui ont mené l'Algérie à la guerre civile, et les révoltes arabes de 2011, dont l'échec flagrant a remis le pouvoir aux intégristes face à l'incompréhension et à l'impuissance des Occidentaux : un mauvais remake du scénario algérien des années 90. A travers ce roman puissant et âpre, plein de remous et de fureurs, c'est tout un siècle dévasté par les guerres et malmené par le progrès (1914-2014) que Teldj passe au fil de l'Histoire et de sa falsification ; avec beaucoup d'exaltation et de chagrin, Rachid Boudjedra pousse un cri d'alarme et de révolte.

04/2014