Recherche

Prolongations

Extraits

ActuaLitté

Religion

Recherches sur le bouddhisme khmer. Tome 3, Le Don de soi-même

"Depuis l'extinction du Bienheureux, le bouddhisme n'est plus la religion du Bouddha, mais celle des bouddhistes. Le noble enseignement, transmis jusqu'à nous seulement par des versions postérieures au temps où il fut prêché, a été l'objet, au cours d'une histoire de vingt-cinq siècles dont on n'a que des fragments, d'interprétations nombreuses qui sont nécessairement, sinon légitimement, sinon légitimement, autant d'orthodoxies. Les recherches sur la parole originale, à travers les différents canons, ou seulement à travers le canon theravadin qui est la source la plus ancienne, la mieux connue et la plus intéressante peut-être de ce point de vue, sont une chose. Les recherches sur le bouddhisme, autre chose : elles impliquent dans les faits le rejet d'une authenticité purement bouddhique. On s'aperçoit, en effet, que les divergences doctrinales, en dehors d'apports franchement étrangers, trouvent généralement leur mesure dans le champ plus vaste des études indiennes. Ainsi, l'unité, la référence, devient dans bien des cas la communauté hindouiste qui a engendré le bouddhisme et l'a fait se développer selon sa propre richesse à elle... " Sommaire Avant-propos Introduction Chapitre premier Le Pansukul au Cambodge, en Thaïlande, au Laos Le clergé officiel Veillée mortuaire Incinération Transfert des ossements Anniversaire de décès, fête des mânes et Nouvel An Offrandes diverses La tradition non-réformée Veillée mortuaire Offrande des chairs Abandon du cadavre Exhumation Incinération Transfert des ossements Fête des mânes et Nouvel An Expulsion du mal Prolongation de la vie Chak Mahapansukul Comparaison entre les deux traditions Chapitre II Le Chak Mahapansukul et les textes khmers A - Traduction de TK457 B - Traduction de TK8 C - Traduction de TL374-VI Chapitre III L'Ajjhattikadan Mahapansukul et les Vertus Occultes du Pansukul Le Chak Les treize évocations de l'Horrible Le don de soi-même Conclusion Le Pansukul : un rite funéraire Le Pansukul : une hérésie cingalaise ? Le Pansukul : un sacrifice initiatique Notes additionnelles Le Pansukul en Birmanie Appendice Texte en translittération Bibliographie Liste des abréviations Liste des documents utilisés Bibliographie des ouvrages cités Liste des stances et prières mentionnées Liste des formules mentionnées Index Reproduction des documents originaux Photos Table des photos Table des matières

01/1981

ActuaLitté

Football

180'Chrono . France Allemagne 1982

Romans, pièces de théâtre, films, chansons, livres, BD, séries télé... Jamais un match n'a laissé une telle empreinte dans l'imaginaire collectif, dans la culture, dans la mémoire des Franc?ais. Jamais, non plus, un match n'a suscité une telle émotion, une telle détresse parfois, chez ceux qui l'ont vécu, marquant durablement toute une génération de supporters. Il faut dire que tout, dans la dramaturgie de cette demi-finale du Mondial 1982, fut exceptionnel. Il y a le contexte, bien su?r : l'équipe de France n'avait jamais atteint un tel niveau depuis 1958, son " carré magique " et son animation offensive suscitaient l'admiration du monde entier. Il y a l'adversaire, évidemment : l'Allemagne, l'ennemi héréditaire... Mais au-delà, le match lui-même fut un époustouflant enchaînement de moments d'anthologie, balayant toute la gamme des sentiments : l'injustice avec l'agression de Schumacher sur Battiston à la 56e minute, la frayeur quand celui-ci sort sur une civière, secoué de spasmes, l'émotion lorsque Michel Platini lui prend la main ; la révolte, menée sabre au clair par des Bleus ultra-dominateurs ; le choc lorsque la frappe d'Amoros s'écrase sur la barre à la toute dernière minute ; la joie après le but de Trésor en prolongations, l'euphorie après celui de Giresse : la France mène alors 3-1, la porte de la finale semble grande ouverte ; et puis l'inquiétude au moment où Rummenigge, blessé, fait son entrée, le tourment après que ce même Rummenigge eut réduit le score, l'accablement après l'égalisation de Hrubesch ; enfin, le cauchemar après la séance de tirs au but (une première dans l'histoire de la Coupe du monde) et les échecs de Didier Six et Maxime Bossis... Et la nuit qui tombe sur Séville et sur tous les supporters franc?ais. Alors oui, ce match fait partie de la légende du football, et chacun croit en connaître le déroulement par coeur. Mais il n'a encore jamais été raconté de cette fac?on, à la première personne, par les acteurs eux-mêmes : Karl Olive donne la parole aux joueurs (Platini, Giresse, Battiston, Soler, Trésor, Rocheteau...) et à tous ceux qui, journalistes ou staff, ont vécu en première ligne le "match du siècle" et le décrivent de l'intérieur, tel qu'ils l'ont vécu sur la pelouse, sur le banc, en tribune ou dans le vestiaire, minute par minute, à la manière d'un épisode de 24 heures chrono... Un document exceptionnel, un regard inédit sur un match qui fait l'objet d'un véritable culte.

06/2022

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance 1908-1953. "Braises ardentes, semences de feu"

De 1908, année de la " conversion " de Louis Massignon (1883-1962), à 1953, deux ans avant la mort de Paul Claudel (1868-1955), les deux hommes ont échangé une belle et profonde correspondance, qui touche aux choses essentielles de l'esprit, du coeur et de l'âme, pour l'un comme pour l'autre indissociables. Une partie de ces lettres, celles de la première période (1908-1915) avait déjà été publiée en 1973. Il était cependant regrettable de voir cette correspondance arbitrairement interrompue, et, de surcroît, amputée, du fait de nombreuses coupures, de son intérêt intime et puissamment spirituel. Toutes les lettres retrouvées sont ici restituées dans leur intégralité, mettant au jour la " passion " intérieure de Massignon, être calciné, et la sagesse parfois quelque peu interloquée de son aîné, toujours patiente et compatissante, sauf quand le poison de la politique vint, dans les derniers temps, gravement affecter sans pourtant la ruiner une amitié fondée sur une confiance absolue et de douloureuses confidences. Mais même la politique est ici, à sa manière, une sphère du spirituel. Le face-à-face épistolaire de Claudel et Massignon, c'est aussi celui du poète et de l'érudit, le premier cherchant à s'instruire dans le domaine de l'orientalisme, le second lui livrant, pêle-mêle mais dans une étonnante cohérence intérieure, le résultat de ses recherches, ses méditations, ses innombrables pérégrinations savantes qui étaient autant de pèlerinages, ses lieux de prédilection et tout le réseau des " intersignes " qui assurent l'unité de ces curieuses expériences. Ils se rencontrent dans l'acceptation commune d'une vie réglée par la prière, la liturgie, la direction et les exercices spirituels ; la " coopérative de prières " fondée par Claudel, et qui trouvera une prolongation spécifique dans la " Badaliya " de Massignon, les réunit autour de la haute figure sacerdotale de l'abbé Fontaine, qui fut le dernier confesseur de Huysmans. Une commune piété mariale nourrit leurs échanges, mais aussi leurs oeuvres et le subtil système analogique qui les régit. Enfin, nous assistons ici au dialogue de deux vrais écrivains, dont l'un n'a plus à faire ses preuves, tandis que l'autre s'impose par la densité elliptique et l'étrangeté rythmique d'une phrase poreuse à l'influence d'une longue familiarité avec le " lyrisme saccadé, condensé, disruptif " des langues sémitiques, et surtout de l'arabe.

03/2012

ActuaLitté

Photographie

DRAMAGRAPHIES Acte II

L'entracte aura été de courte durée, juste le temps pour Michel Lagarde d'aller chasser les papillons fagoté comme un chasseur de grands fauves, de partager une grotte avec les Cro-Magnon des Eyzies afin de goûter aux délices de la peau de bête à même la peau d'idiot, d'encore prendre le train pour s'en venir peindre un soi- disant chef-d'oeuvre à Etretat, de s'auto-assassiner en duel, de foutre le bordel dans les meetings, de s'en aller compter fleurette dans les bals de campagne pour finalement demander en mariage une belle qu'il n'osera pas nous montrer (dommage ! ), ou de s'étou er lors d'un mémorable banquet que déjà retentissaient les trois coups. Boum boum boum, à vos hallebardes, revoilà Lagarde ! Peut-être un peu camé, mais pas calmé du tout. Je vous l'avoue, ce type est un doux dingue. Il faut reconnaître que son ambition de vouloir représenter à lui seul la folie humaine en prenant à son compte les mille expressions et situations qui font de l'homme un drôle de zèbre est à la fois singulière et remarquablement courageuse. Une telle réussite, servie par tant de facilités à jouer au con, malgré son talent d'acteur évident, pose cependant la question de savoir si un tel métier serait possible sans quelques prédispositions naturelles. Dans cette sereine prolongation de l'inné par l'acquis, Michel Lagarde a de suite compris que le spectateur ne demande qu'à rêver, et que c'est un jeu d'enfant pour un habile illusionniste de l'embarquer où bon lui semble. C'est ainsi qu'il bousculera la réalité, la tourneboulera et la malmènera en mentant plus qu'e rontément à longueur d'oeuvres et de jours. Il s'amuse tant à ce jeu qu'il n'est pas besoin de tendre l'oreille pour l'entendre jouir derrière la cloison. Nos bons sentiments spontanés ne peuvent que fondre en sympathie pour ce type malin se donnant des allures de paumé, pour ce pauvre bougre n'ayant de cesse de se tromper d'époque comme son Don Quichotte de comédie autant que de pacotille, tirant à coups de bombarde sur de bien ino ensifs moulins qui n'ont plus lieu d'être en cette époque où les éoliennes poussent comme des champignons... Jusque dans la mer.

04/2019

ActuaLitté

Code du travail

Code du travail. Annoté. Commenté en ligne, Edition 2023

L'ensemble des textes applicables aux relations de travail, commentés en ligne. Code du travail 2023, les plus de la nouvelle édition : - Nombreuses annotations de jurisprudence et références bibliographiques ; - Appendice riche de nombreuses rubriques annotées en rapport avec le droit travail. - Inclus : le Code en ligne, enrichi, annoté et commenté + mise à jour mensuelle par lettre d'actualité. Le Code du travail Dalloz rassemble l'ensemble des textes applicable aux relations de travail et s'impose comme la référence aux acteurs du droit social. En plus des parties codifiées (L, R et D), il comprend un Appendice présentant de nombreuses rubriques annotées en rapport avec le droit travail, et notamment les textes relatifs à l'assurance chômage, les différents modèles de lettres de licenciement ou encore l'accord national interprofessionnel relatif au télétravail. Le code est complété d'annotations de jurisprudence indispensables à l'application des textes, constamment enrichies, avec plus de 20 000 décisions citées. Et toujours une table alphabétique générale complète ; une table de renvois aux anciens articles pour la partie relative aux institutions représentatives du personnel (selon sa pertinence) et une table de renvois aux anciens articles pour la partie relative à la durée du travail (selon sa pertinence). Le Code du travail 2023 est notamment à jour : - de la loi portant mesures d'urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi qui prévoit notamment la prolongation des règles actuelles de l'assurance chômage, qui crée également un service public de la VAE ou encore qui instaure une présomption de démission en cas d'abandon volontaire de poste ; - de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 ; - de la loi de finances pour 2023 ; - de la loi du 16 août 2022 relative aux mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat et portant notamment sur la prime de partage de la valeur - du décret du 25 mars 2022 relatif à la procédure de médiation préalable obligatoire applicable à certains litiges sociaux ; - de la loi du 21 mars 2022 visant à améliorer la protection des lanceurs d'alerte ; - des décrets de la loi Santé et notamment des décrets de mars 2022 sur les nouvelles modalités du suivi médical des salariés, du DUER ou des mesures de désinsertion professionnelle ; - du décret du 25 février 2022 relatif aux mesures visant à supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes dans l'entreprise.

03/2023

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

Ce que l'occident et l'orient doivent à la civilisation arabo-musulmane médiévale

Une histoire de succession et de transmission Durant des siècles, l'Occident et l'Orient ont peu à peu absorbé l'héritage majeur de la civilisation arabo-musulmane du Moyen Age. Cette influence s'est effectuée suivant une double transmission : d'une part, celle de la science et de la philosophie antiques (grecques en particulier) et, d'autre part, celle du savoir imaginé, transformé ou complété par les savants arabes. Cette énergie novatrice médiévale s'est imposée aux mondes occidental et oriental avant tout grâce à la soif de culture et de savoir des musulmans de l'époque, conformément aux préceptes de l'islam, qui reconnaissent que l'étude est une occupation agréable à Dieu (à même de faire valoir la magnificence de son oeuvre) et qu'il n'y a pas de contradiction entre la foi et la recherche scientifique. Le prophète Mohamed lui-même avait d'ailleurs affirmé : " L'encre de l'élève est plus sacrée que le sang du martyr. " En second lieu, l'apport arabo-musulman ne s'est pas limité à la traduction ou à la passation des textes anciens (mésopotamiens, persans, indiens et grecs), mais a donné lieu à une véritable réappropriation de ces connaissances par une recherche scientifique poussée, ainsi que par un raisonnement mathématique abstrait, engendrant quantité d'innovations et d'améliorations techniques... Mais le plus étonnant sans doute dans cette histoire, c'est que l'âge d'or arabo-musulman est venu d'une civilisation inconnue, et qui plus est issue du désert. La volonté d'accéder au savoir par tous les moyens possibles a ainsi conduit des tribus arabes à se mesurer aux civilisations existantes et, le plus important, à corriger les erreurs de ces dernières, dans les domaines de la médecine, des mathématiques, de l'astronomie... Au xxe siècle, l'éminent historien français Fernand Braudel reconnaissait : " Quatre ou cinq siècles durant, l'islam fut la civilisation la plus brillante de tout l'Ancien Monde. [...] A ces étages supérieurs, la civilisation musulmane, en ces siècles d'or, est à la fois une immense réussite scientifique et une relance exceptionnelle de la philosophie antique. Ces réussites ne sont pas les seules (si l'on songe aussi à la littérature), mais elles éclipsent les autres. " Et il précisait : " L'élan de cette reconquête cependant ne se limite pas à reprendre et retransmettre – ce qui à soi seul ne serait pas un mince mérite ; cette reprise est aussi prolongation, élucidation, création. "

01/2022

ActuaLitté

Droit pénal

Droit et pratique de l'instruction préparatoire. Juge d'instruction - Chambre de l'instruction, Edition 2022-2023

De quoi le juge d'instruction est-il saisi ? Quelle est sa liberté de qualification ? Quelles sont les limites de ses pouvoirs ? Quelles sont les règles qui régissent l'interrogatoire de première comparution et celles relatives à la garde à vue ? Comment calculer les délais de prolongation de détention en cas de requalification, de pluralité de mandats de dépôt dans la même procédure, de jonction ? Comment fonctionnent les pôles de l'instruction ? Quels sont les articles du Code de procédure pénale touchés par les décisions du Conseil constitutionnel ? Dans quels cas la chambre de l'instruction peut-elle donner une injonction au juge d'instruction ? Que signifie exactement la règle de l'unique objet ? Quels sont les pouvoirs du juge délégué sur supplément d'information ? Comment la jurisprudence de la chambre criminelle décline-t-elle les principes conventionnels du contradictoire et de la proportionnalité ? Ces questions, et bien d'autres, pratiques et théoriques trouveront leurs solutions dans cette édition. Cette onzième édition inclut notamment les lois du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles, du 23 octobre 2018 relative à la lutte contre la fraude, du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice, du 28 décembre 2019 visant à agir contre les violences au sein de la famille, l'importante ordonnance du 11 septembre 2019 portant partie législative du code de la justice pénale des mineurs, les différents textes pris, entre les mois de mars et mai 2020, dans le cadre de l'urgence sanitaire liée à l'épidémie de covid-19, et les différents décrets parus jusqu'en juillet 2020. Cette édition est à jour de la jurisprudence des juridictions internes, comme de celle, toujours plus nombreuse, de la Cour européenne des droits de l'homme, de la Cour de justice de l'Union européenne et du Conseil constitutionnel. Magistrats instructeurs, avocats, juges des libertés et de la détention, membres du ministère public, magistrats des chambres de l'instruction trouveront dans cet ouvrage les réponses essentielles sur la phase préparatoire du procès pénal. Les huit dernières éditions de cet ouvrage sont l'oeuvre de Christian Guéry, magistrat instructeur pendant 19 ans, ancien maître de conférences à l'Ecole nationale de la magistrature, auteur notamment, avec Bruno Lavielle, dans la même collection, de Droit et pratique des audiences correctionnelles et de police. Il est désormais conseiller à la chambre criminelle de la Cour de cassation. Ouvrage couronné par l'Académie des sciences morales et politiques, prix Odilon Barrot 1981 Grand prix de l'ENM 2015.

05/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

Cameroun, des années de braise aux leçons de l'histoire. Vers une dynamique nouvelle

Louis Tobie Mbida a écrit un livre vérité dans lequel il rappelle certaines des expériences qui ont marqué sa jeunesse et forgé son caractère. Son histoire personnelle et les rencontres réalisées depuis son entrée en politique en 1990 ont nourri ses convictions et tracé sa ligne politique. Il souligne que le Cameroun mérite mieux que 27 ans d'un régime politique sans résultats où le mensonge et le pourrissement de la situation politique, économique, sociale et administrative du Cameroun auront été érigés en système de gouvernement . Il précise que les hommes et les femmes qui estiment à raison qu'un changement est nécessaire à la tête de l'Etat du Cameroun et que le Président Paul Biya pour diverses raisons ne peut plus diriger le Cameroun, devraient commencer à s'organiser et à faire connaître dans le pays et hors du pays leur position. Après 27 ans d'un régime sans partage ruais aussi sans succès et face à l'immense misère, à la désespérance, à la perte des valeurs qui se sont installées au Cameroun il n'est plus possible de continuer à soutenir le Président Paul Biya. Pour emprunter des termes au football que les camerounais connaissent bien, Louis Tobie Mbida déclare : qu'il faut " Siffler la fin du match, car malgré le temps réglementaire, malgré les prolongations et les tirs au but, le capitaine de l'équipe du Cameroun le Président Paul Biya et ses coéquipiers en place depuis 1982 ont perdu, ils doivent quitter le terrain parce qu'ils n'ont gagné aucun match essentiel de leur carrière. Le Cameroun à venir sonne déjà aux Portes de la Nation. Il s'agit d'un sursaut national pour faire du Cameroun pas seulement la " chose publique " " res publica " de tous les Camerounais mais vraiment la " cause commune à tous les Camerounais ". A force d'exclure les Camerounais du vrai débat politique par des élections tronquées et un choix de personnalités en charge de grands dossiers de la nation selon des critères invariables de cooptation, le Président Paul Biya en est au point où désormais très peu de camerounais se sentent concernés par le Cameroun. Il faut que cela change. Le chef de l'Etat Paul Biya n'écoute plus les Camerounais, il n'essaye plus de les comprendre. Les camerounais en sont arrivés à une situation absurde : ils font " tout " pour plaire à Paul Biya afin d'accéder à un poste ou recevoir une gratification mais il y a longtemps que Paul Biya ne fait " plus rien " pour plaire aux Camerounais. Des hommes et des femmes porteurs de différence, soucieux d'excellence, luttant contre la désespérance et refusant la déchéance ainsi que la médiocrité, convaincus que seuls la compétence, la performance, la qualité du travail bien fait, la non violence, le respect et la tolérance dans le rapport à l'autre sont les leviers d'un monde de progrès, existent dans le Cameroun de 2009. Le peuple camerounais et tous les hommes de bonne volonté devraient les aider à émerger.

03/2010

ActuaLitté

Histoire du sport

Perdants magnifiques. L'art de s'incliner avec panache en 10 portraits

Un hommage très littéraire à ces immenses champions qui, àperdre avec panache, ont conquis plus de gloire qu'en gagnant petitement. Ce qui reste quand on a tout perdu. " Seule la victoire est belle ". L'adage est corroboré par la ferveur des liesses populaires de Juillet 1998 et 2018 que n'aura refroidi en rien le jeu sans panache des Bleus champions du Monde. Perdre signifie tout le contraire. C'est une petite mort, une perte de sens, un effondrement. Mais de cette cruelle loi du sport qui brise des destins et des vies toutes entières, il ressort parfois un souffle qui parcourt le temps et laisse dans les mémoires la trace qui a été déniée dans les palmarès. Pour les vrais amoureux du ballon rond, France-Brésil 98 et France-Croatie 2018 auront forcément été de grands moments. Mais à vrai dire, il n'en reste pas forcément grand-chose. Un peu comme la fin paroxystique du I Will Survive de Hermes House Band, l'hymne enivrant du premier sacre des Bleus, c'était exaltant sur le moment, mais on s'est lassés depuis longtemps de cette ivresse vintage. A l'inverse, nous n'avons rien oublié de Séville 82. La marque est indélébile et à la moindre image, toutes les émotions ressurgissent, intactes : la prise d'antenne crépusculaire de Thierry Rolland, le sourire complice de Monsieur Corver au bourreau Schumacher, la main sans vie de Battiston serrée par Platini en guise de serment, la barre transversale sur la frappe d'Amoros, la volée de Trésor, la joie enfantine de Giresse, l'entrée de Rummenigge. Puis Bossis, héroïque pendant 120 minutes, un genou à terre, alors que Tigana et toute la France pleurent de rage. Par la grâce élégiaque d'une prolongation, d'un déluge, d'un cinquième set défiant la tombée de la nuit ou de larmes exhumées par l'épuisement et la détresse, un perdant peut sans toujours le savoir prendre sa part d'éternité. Raymond Poulidor a compris le premier l'intérêt d'emprunter ce raccourci méritocratique en adoptant un fatalisme débonnaire face à l'enchaînement irréel des coups du sort de juillet. Il y a bien eu des sanglots derrière son masque ensanglanté en 1968 après qu'une moto de presse l'ait renversé et qu'un peloton de charognards déchainés le dépouille de la victoire qu'il tenait enfin. Mais sa faculté à voir les verres cassés à moitié pleins le rendit vite à sa joie d'être Poulidor, fils de métayers devenu riche et adulé comme aucun autre sportif français. " Si j'avais gagné le Tour, on ne parlerait plus de moi " avait-il coutume de dire.

10/2023

ActuaLitté

Droit

L'Algérie, ses institutions, son droit à l'épreuve de la colonisation

Les vingt-quatre articles contenus dans cet ouvrage forment une contribution à la connaissance de l'histoire des institutions et du droit de l'Algérie. Cette discipline demeure encore lacunaire. Certes il existe une littérature importante sur l'histoire de l'Algérie, mais celle qui concerne la formation des institutions et du droit de l'Algérie contemporaine est marquée par l'absence de grandes synthèses couvrant la totalité de l'histoire algérienne. Seul l'ouvrage de Claude Collot s'efforce de retracer la période allant de l'époque ottomane à l'indépendance ; cependant il ne relate que la mise en place de l'organisation territoriale, des finances et de la justice ainsi que la réglementation de quelques libertés publiques. Disparu beaucoup trop tôt, Claude Collot n'a pas eu la possibilité de parfaire son oeuvre. Il a eu cependant le mérite et surtout la grande intelligence de percevoir que l'histoire des institutions et du droit algérien devait être retracée en la dégageant de sa gangue coloniale. En effet, durant la période coloniale et avec un recul d'un demi-siècle paraissent nombre d'ouvrages qui retracent parfois avec beaucoup de clarté, tel le traité d'Emile Larcher, la genèse des institutions algériennes à l'époque coloniale. Mais le but que se fixent ces auteurs est d'éclairer leur présent colonial à la lumière de l'évolution coloniale. Pour tous les auteurs qui ont écrit entre 1830 et 1962 – voire au-delà – tout commence le 5 juillet 1830. Il faut attendre la fermeture de la période coloniale pour pouvoir entamer une véritable histoire des institutions de l'Algérie et non pas seulement une histoire des institutions algériennes à l'époque coloniale. Claude Bontems a succédé à Claude Collot comme professeur d'histoire du droit à la Faculté de droit d'Alger de 1969 à 1975. Il s'est essayé à poursuivre le travail de son devancier qui était au demeurant un ami de longue date : ils s'étaient connus en 1961 ; il a poursuivi cette oeuvre en introduisant l'histoire des institutions de l'Algérie au sein de cet établissement. Sa présence à Alger a donné naissance à un Manuel des institutions algériennes de 1518 à 1870. Le second volume n'a pu voir le jour. Cependant, les divers articles publiés dans ce recueil constituent une forme de prolongation, incomplète, de cet ouvrage qui n'a pas connu son achèvement. Rédigés entre 1972 et 2012, ils ont tous trait à la formation des institutions administratives algériennes ou à la compréhension du droit applicable à l'Algérie au XIXe et aux débuts du XXe siècles. Ils s'inscrivent dans le nouveau courant qui s'efforce de reconstruire l'histoire institutionnelle de l'Algérie en s'affranchissant de certains présupposés procédant du passé colonial, mais sans minimiser l'importance de ce dernier.

01/2018