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Morissel : les années 1940 d'un petit alsacien

Extraits

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Littérature française

Années 1950. Grandir en Bretagne

1950, la guerre n'est plus qu'un mauvais souvenir. En Bretagne, accoudée à sa fenêtre, une petite fille regarde le monde se transformer. Dans sa robe d'organdi à l'ancienne et ses galoches de bois, elle songe à son avenir. Ses jeux sont ceux des enfants de son âge. Dans les livres, au cinéma tout juste en scope et technicolor, elle trouve à rêver, à découvrir, à s'instruire. D'un Noël à l'autre, des fêtes rassemblent les familles, les amis, les voisins. Une naissance, un deuil, une kermesse, tout le monde est là, pour rire ou pleurer. Un jour, du ciel descend une étrange musique. « Bip, bip » fait le premier Spoutnik. L'avenir s'annonce prometteur?! En l'an 2000, c'est sûr, elle voyagera dans l'espace?! Mais alors, le monde de l'enfance sera loin. Raison de plus pour goûter, jour après jour, à ce joli temps de l'innocence. Eliane Faucon-Dumont collabore depuis de longues années au Télégramme, quotidien pour lequel elle rédige de très nombreuses chroniques culturelles. Elle raconte ici les années 1950 telles qu'elle les a vécues. Il ne s'agit pas d'un récit autobiographique mais bien d'une évocation de ces années d'après-guerre… Ses souvenirs sont ceux de toute une génération, et c'est avec des mots et à travers les yeux d'une petite Bretonne qu'elle nous les livre.

01/2012

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Sciences historiques

Années 1950, grandir en Bourgogne

Les années 1950 ouvrirent de nouvelles perspectives. Le progrès scientifique et technologique laissait entrevoir ce que serait le monde « de demain ». 1954. En Bourgogne, dans la ferme de ses parents, un petit garçon grandit dans une société qui se transforme, oscillant entre tradition et modernité. Au rythme des saisons, il nous raconte moissons et vendanges d'autrefois, nous décrit le spectacle constamment renouvelé de la nature. Curieux de tout, il assiste à sa première séance de cinéma, se familiarise avec le théâtre, découvre les joies du cirque et des premières excursions. L'école, mais aussi les jeux avec ses camarades, les fêtes familiales, les coutumes locales sont autant de passerelles qui vont lui permettre de trouver sa place dans le monde qui l'entoure. Nous partageons ses joies, ses peines, ses questions, ses découvertes. Et, au fil des pages, nous retrouvons les souvenirs de toute une génération. Jean-Pierre Balloux, fils d'agriculteur, a vécu son enfance dans un petit village de Côte-d'Or. Si ses fonctions de sous-préfet l'ont conduit dans d'autres régions françaises, il est toujours resté attaché à sa Bourgogne natale et au monde rural. Il évoque ici les années d'après guerre avec son regard d'enfant et d'adolescent.

06/2014

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Sciences historiques

Années 1950. Grandir en Alsace

Les souvenirs livrés par Christian, son enfance alsacienne juste après guerre dans une région à maintes reprises ballottée par l'Histoire, font surgir des portraits d'habitants disparus : celui du garde champêtre, «?crieur public?» qui annonçait son passage en agitant une cloche à bout de bras, celui de l'instituteur, qui exerçait parallèlement la fonction de secrétaire de mairie, ou encore celui du médecin de campagne. Il émerge des replis de la mémoire des travaux agricoles aujourd'hui évanouis comme la traite manuelle des vaches, la cueillette des feuilles de tabac par les enfants ou le ramassage des doryphores. Et puis il y a l'évocation de l'école primaire, avec sa classe unique où le nombre d'élèves variait, selon les années, entre 26 et 36?; l'évocation de la religion et de son chapelet d'offices mais aussi les moments festifs non religieux : la fête du village, avec son bal sur un plancher en bois que l'on savonnait avant les valses, ou la foire annuelle aux bestiaux à la sous-préfecture. On perçoit bien la soumission du paysan aux rythmes des saisons, sa résignation face aux conditions météorologiques.Ce récit est une invitation au voyage dans l'univers de l'enfance, pérégrinations où la résurgence de visages, de sons, de couleurs, d'odeurs, de noms met de la joie au cœur.Marie Elisabeth Clauser, jeune retraitée de l'Education nationale, s'est convertie à la biographie familiale. Elle raconte ici les années 1950, ce récit étant le fruit de nombreux entretiens avec son vieil ami paysan du Sundgau et son épouse.

09/2010

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Sciences historiques

Grandir en Touraine : années 1950

Un petit village de Touraine, dans les années 1950. C'est là, sur les bords du Cher, que le narrateur passe une enfance heureuse. Du haut de ses onze ans, il décrit son quotidien avec humour et gourmandise. Il aime dresser des portraits tendres ou un peu vachards de ses copains, de sa famille, mais aussi des commerçants ou du curé... Au fil des pages, nous retrouvons la Touraine des années 1950 où, après l'Occupation, tout le monde rêve d'un bonheur simple, enfin accessible. Un récit entre réel et imaginaire, où les souvenirs d'enfance se parent de merveilleux. Philippe Martinet évoque avec tendresse son enfance en Touraine. Ses souvenirs sont ceux de toute une génération qui retrouvera avec plaisir ces moments où l'insouciance était reine. Philippe Martinet a passé sa jeunesse à Véretz, puis il a vécu à Tours. Il a publié une dizaine de livres sur la Touraine et l'Anjou.

06/2016

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Littérature française

Souvenirs d'en France d'un petit Breton. Une enfance en Bretagne dans les années 50

L'auteur a passé enfance, jeunesse et vie professionnelle en Bretagne. Il témoigne dans cet ouvrage de la vie dans les années cinquante, parfois sans complaisance, parfois sur un air de chanson... Pour des raisons de santé, un petit garçon de la ville est envoyé dans la campagne bretonne, qu'il découvre. Il raconte son séjour, décrit la vie des paysans, des travaux de la ferme, de ces personnages rustres. De retour dans la grande ville, il décrit alors la pauvreté des familles dans les années 50, la crise du logement, le manque d'affection entre les êtres et la place de la religion qui régit la vie, la scolarité, la solidarité, sans oublier les vacances et les fêtes...

08/2010

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Beaux arts

Au sud d'Eden. Des Américaines dans le Sud de la France (Années 1910-1940)

1910-1940 : Quel grand écrivain ou artiste américain n'a pas un jour poussé son voyage transatlantique du côté de la Provence et de la Côte d'Azur ? Toute la bande de la « génération perdue » est passée par là Dos Passos, Hemingway et Fitzgerald qui ont fait d'Antibes leur terre de plaisirs. Chaque été, ils se retrouvaient dans la « villa America » du peintre et dandy Gerald Murphy, enfant chéri de Picasso et de Fernand Léger, et dont Fitzgerald fit le héros de Tendre est la nuit. Le Sud polarisa les grands marginaux et rebelles de l'Amérique du XXe siècle. Voir l'écrivain afro-américain Claude McKay qui, promu par les Cahiers du Sud de Jean Ballard, a écrit à Marseille l'un de ses romans phares : Banjo ; ou John Reed qui découvrit en Marseille une ville « romantique », « splendide » et « virile ». La région entière est fréquentée par des artistes pour qui la nature reste une fabuleuse machine créatrice. On y voit William Glackens, le « Renoir américain »; le synchromiste Stanton Macdonald-Wright, mais aussi Man Ray qui descend sur Marseille pour sa Canebière populaire et bruyante aux couleurs orientales et son pont Transbordeur, symbole de modernité. Pour ces créateurs, le Sud rime avec Eden. Ils y trouvent une sensation de liberté que leur refuse l'Amérique puritaine, du soleil à profusion, des contrastes de couleurs assourdissants, une nature quasi intacte, et un mode de vie méditerranéen « à l'antique ». Lorsque, brutalement, le paysage s'assombrit. En 14-18, le sud devient refuge : Au Cannet, Morgan Russell, l'ami de Cendrars délaisse pour un temps ses recherches synchromistes pour interroger les maîtres de la Renaissance italienne ; à Nice, Alexander Archipenko sculpte de jeunes femmes au bain dans un langage moderniste sans précédent. Année 1940 : le Sud - devenu zone libre - se transforme en une terre de transit où espoir et désespoir se côtoient. Entrent alors en scène des personnages à l'étoffe de héros qui mettront leur vie en péril pour sauver des artistes et intellectuels pourchassés par les nazis. Ces héros sont : Varian Fry et son extraordinaire équipe du CAS ; ou bien encore Hiram Bingham. Leur champ d'action sera Marseille. Et tout se finit ou recommence avec Jim Harrison qui semble rouvrir la route du Sud. Depuis la tragédie du 11 septembre, il a encore plus de raisons d'y venir. « Quelle meilleure idée », écrit-il, « que de faire un voyage en France et de lutter contre le terrorisme avec de l'ail et du vin rouge ? » Doit-on dès lors s'attendre à une nouvelle migration artistique ?

02/2006

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Monographies

Antoni Tàpies. La pratique de l'art, Edition bilingue français-néerlandais

Bozar revient sur l'oeuvre d'Antoni Tàpies (Barcelone, 1923-2012) avec une rétrospective qui voyage entre 1944 et les années 1990. Il s'agit de la première grande exposition en Belgique à présenter une vision complète de l'oeuvre de l'artiste, avec une sélection de 122 oeuvres réunies à Bozar pour la première fois depuis plusieurs décennies. Depuis les premiers dessins et les autoportraits, l'exposition se poursuit avec les " peintures-matières" des années 1950 et les objets et assemblages des années 1960 et 1970. Elle se poursuivra avec ses vernis des années 1980, qu'il avait commencés quelques années plus tôt alors que la démocratie faisait ses premiers pas en Espagne, et se terminera par des oeuvres des années 1990, au cours desquelles Tàpies a poursuivi l'expérimentation formelle et matérielle qui a toujours été au coeur de sa pratique. Artiste autodidacte de l'entre-deux-guerres, Tàpies a réfléchi à la condition humaine, à son propre contexte historique et à la pratique artistique, en particulier aux limites et aux contradictions de la peinture. Son oeuvre très prolifique est dispersée dans le monde entier.

09/2023

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Histoire de France

Journal d'un interné. Drancy 1942-1943

Drancy de Georges Horan est un manuscrit inédit récemment découvert par sa famille. Connu pour ses 56 estampes publiées en 1947 sous le titre Drancy, seuil de l'enfer juif (dont la réédition a lieu en parallèle par les éditions Créaphis), Horan livre ici un texte exutoire et cathartique rédigé dans les semaines qui suivent sa libération du camp en mars/avril 1943. La sincérité et l'immédiateté du texte lui confèrent une portée particulière. "Ecrit pour [lui], pour [s]e libérer d'une obsession", ce texte à usage privé ne le force pas à l'optimisme, contrairement à sa correspondance avec sa famille. Il fait preuve d'humour, d'ironie et de lucidité, s'autorise un style très personnel qui ajoute à ce texte une indéniable dimension littéraire, rare pour ce type de document. Il s'agit de "fixer sur le papier" ce dont il fut le témoin au cours de son internement, débuté le 10 juillet 1942. Encouragé par René Blum, jeune frère de Léon, il a dessiné ces "choses vues" mais il les a aussi décrites. Ce texte inédit, qui documente notamment l'été 1942, une des pires périodes du camp, éclaire ses dessins d'un jour nouveau et donne des clefs de compréhension sur ce moment majeur pour l'histoire du camp de Drancy. Celui-ci devient alors le camp de transit de l'ensemble des camps d'internement des juifs de zone occupée, comme de zone libre, principalement vers Auschwitz-Birkenau. Son témoignage sur les déportations en gare du Bourget est exceptionnel : de "corvée de Bourget" il est "porteur de bagages" pour les départs et les arrivées. Thomas Fontaine, historien et directeur du musée de la Résistance national, développe en postface l'importance du rôle de cette gare dans le processus de déportation et de l'enjeu mémorial qu'elle constitue. Extraits de texte (avant-propos de Georges Horan) : 16 avril 1943. J'écris ceci pour moi. Pour me libérer d'une obsession. J'essayerai difficilement d'être objectif et m'appliquerai à n'être qu'un témoin, un oeil attentif. Si la subjectivité ne veut point se soumettre, tant pis. [...] J'écris pour moi-même. Peut-être en donnerai-je une lecture, afin que personne ne m'interroge plus sur Drancy. Je suis intoxiqué de Drancy, saturé. Toutes ses images - j'en ai fait des centaines, peut-être un millier – me sont familières ; elles sont impressionnées dans ma pensée, et mes yeux les reconstituent. Je dors encore sous leur maléfique influence. Je n'ai que ce moyen de leur échapper ; les fixer sur le papier. Elles s'useront. Mais auparavant je dois leur donner un corps, une forme. Je ne suis malheureusement ni Callot ni Goya ni Picasso. Mais j'ai promis aux compagnons de retracer leur misère. C'est un devoir. De ces centaines de croquis, de silhouettes, je dois tirer une documentation vengeresse. [...] Je dois dire pour ceux qui ne le peuvent. Certaines affirmations déplairont parce que vraies. Je ne dresse pas un réquisitoire : il se dégagera lui-même. Je ne plaide pas une cause ; d'autres le feront. J'ai vu fort peu de noblesse ; mais énormément de laideur, de bassesse et d'horreur. Quoique je fasse je ne saurai jamais dépeindre l'épouvante des nuits précédant les déportations : les hurlements désespérés des femmes, les lamentations, les pleurs, les gémissements des enfants et des bébés. Je suis tellement inférieur à la tâche à accomplir. Dussé-je revivre péniblement en ma chair, en mon esprit, en mon coeur les tourments qui ont cessé provisoirement pour moi, que je dois l'entreprendre. Et que mes compagnons et les autres me pardonnent si je ne réalise que partiellement ce travail épouvantable.

10/2017

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Critique littéraire

Nouvelles minutes d'un libertin. 1942-1943

François Sentein fut le témoin vigilant, ironique et précis d'une époque troublée, les années quarante. Il le fut avec une discrétion proche de l'invisibilité, sauvegardant - sait-on jamais ? - pour un lecteur futur les minutes du moment. Cocteau, Montherlant, Max Jacob, Paul Valéry, Fraigneau ou Blondin furent ses interlocuteurs privilégiés. Il les considérait avec admiration et lucidité, ne s'aveuglant pas sur leurs travers, tout en étant pleinement conscient de leur importance littéraire, de la valeur de styles par définition irréductibles. Les plaisirs du sport et le souci de la langue, les déambulations dans Paris et le retour vers les terres natales du Sud-Ouest, une volonté de réaction, avouée, l'enracinement dans un Languedoc " blanc " et maurrassien que l'on ne manquera pas de discuter caractérisent, selon les mots de Blondin, ce " petit Occitan farouche, éperdu de pierres et de chairs également ensoleillées ; une sorte de mouton noir, trop intelligent et sarcastique pour être engagé ". Ce libertaire rigoureux, ce jouisseur ascétique fait aussi la rencontre au cours de ses pérégrinations d'un certain " Corneille ", ainsi dénommé pour son aptitude à dérober une édition originale de l'auteur classique. Il s'agit de Jean Genet, dont le surgissement et la progressive affirmation comme écrivain ne sont pas l'une des moindres surprises de ces pages. Ces Nouvelles minutes d'un libertin (1942-1943) prennent la suite des Minutes d'un libertin (1938-1941) parues en 1977, et dont les mêmes éditions proposeront bientôt une réédition augmentée.

03/2000

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Littérature française

Carnets d'un voyageur traqué. 1942-1944

Gérard Bauër (1888-1967), auréolé d'une filiation mystérieuse avec Alexandre Dumas, chroniqueur et critique littéraire à L'Echo de Paris puis au Figaro, est une figure du monde des lettres de l'Entre-deux-guerres avant de devenir membre de l'Académie Goncourt en 1948. Menacé par les persécutions antisémites, il trouve refuge pendant la guerre en Suisse, à Crans-Montana, Sion et Lausanne. Le journal rédigé pendant cet exil, les Carnets d'un voyageur traqué, montre le courage et la ténacité d'un intellectuel qui retrouve une place enviée dans le monde des lettres romandes après avoir perdu ses ancrages parisiens et donne aussi une chronique vivante de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale. Pierre-François Mettan met en lumière ces archives de la vie privée par l'édition annotée des Carnets. Il présente également un portrait de Gérard Bauër, en décrivant la trajectoire qui amènera le jeune journaliste de la salle de presse de L'Aurore au salon Goncourt du Drouant. Un choix de chroniques du temps de guerre provenant du Figaro et de la Gazette de Lausanne complète ce volume et met en valeur une fine plume qui s'attache à défendre les valeurs menacées d'une époque tourmentée.

03/2020

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Dictionnaire du cinéma

100 films des annees 1980

Des blockbusters hollywoodiens épiques à la science-fiction dystopique, les films des années 1980 reflètent l'invention d'un nouveau monde cinématographique d'un réalisme si convaincant que personne ne peut y résister. Cette sélection présente les films les plus marquants et populaires d'une époque où il n'y avait rien de plus branché que les...

09/2022

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Sports

Le cyclisme des années 1950

Certains décrivent les années 1950 comme l'âge d'or du cyclisme. Une époque mythique où s'affrontaient les Bartali, Coppi, Bobet, Robic, Kübler, Koblet, Van Steenbergen, Schotte, Ockers, Magni, Impanis… Sport très populaire en France, ses champions étaient acclamés par la foule qui se pressait toujours plus nombreuse sur les routes du Tour. Pascal Sergent, spécialiste de l'histoire cycliste, a sélectionné une centaine de photographies inédites où nous retrouvons les grandes figures et l'ambiance des courses entre l'après-guerre et 1960. Il nous offre un magnifique album sur une période riche en exploits sportifs et humains.

09/2010

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Régionalisme

Lyon occupé 1940-1944

19 juin 1940 ! Lyon s'installe dans l'atmosphère pesante d'une ville occupée. Tout Lyonnais qui arrive sur La place des Terreaux peut désormais voir flotter sur le porche de L'Hôtel de Ville le drapeau à croix gammée des vainqueurs d'une guerre éclair. Sur les places, dans Les grandes artères, sur les bas-ports du Rhône s'entasse et défile un matériel de guerre impressionnant, qui accroit le triste ressenti de l'impuissance militaire française. Cette première occupation dure un mois, période durant laquelle Le vainqueur est allemand et le fait sentir, alors que le régime installé à Vichy impose "le temps d'une cure", qui dérive vers l'exclusion et la collaboration. La petite note insérée dans la presse, considérant "comme non avenues" Les déclarations à La radio de Londres du général de Gaulle, donne le signal d'une Résistance qui ne lâchera rien à l'ennemi. jusqu'à faire de Lyon, ville-refuge, et à nouveau occupée de novembre 1942 à septembre 1944, une "capitale de la Résistance". Voilà racontée cette période de juin 1940 à septembre 1944, durant Laquelle il fallait bien que la vie continue à Lyon, comme à Villeurbanne, Bron, Oullins, Caluire, une vie ponctuée d'actes héroïques et de déchirures douloureuses, d'espoirs fous et de désillusions sévères, de pertes irrémédiables aussi... Plus de deux cents documents, pour la plupart inédits, ponctuent un parcours dont beaucoup ne reviendront pas indemnes.

10/2019

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Poésie

Épreuves, exorcismes. 1940-1944

"Il serait bien extraordinaire que des milliers d'événements qui surviennent chaque année résultât une harmonie parfaite. Il y en a toujours qui ne passent pas, et qu'on garde en soi, blessants. Une des choses à faire : l'exorcisme. Toute situation est dépendance et centaines de dépendances. Il serait inouï qu'il en résultât une satisfaction sans ombre ou qu'un homme pût, si actif fût-il, les combattre toutes efficacement, dans la réalité. Une des choses à faire : l'exorcisme. L'exorcisme, réaction en force, en attaque de bélier, est le véritable poème du prisonnier. Dans le lieu même de la souffrance et de l'idée fixe, on introduit une exaltation telle, une si magnifique violence, unies au martèlement des mots, que le mal progressivement dissous est remplacé par une boule aérienne et démoniaque - état merveilleux ! [... ]Pour qui l'a compris, les poèmes du début de ce livre ne sont point précisément faits en haine de ceci, ou de cela, mais pour se délivrer d'emprises. La plupart des textes qui suivent sont en quelque sorte des exorcismes par ruse. Leur raison d'être : tenir en échec les puissances environnantes du monde hostile". Henri Michaux.

01/1989

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Littérature française

Déposition. Journal 1940-1944

"Parce qu'il est un des meilleurs amis que j'aie au monde, mais aussi à cause d'une dette spirituelle car bien avant de le connaître je le lisais - et il ne sait pas combien je lui dois." Antoine de Saint-Exupéry. "Par son admirable sincérité, par la probité d'une logique qui habille tous les faits, tous les hommes, tous les propos sur mesure, Déposition est pour l'historien un des témoignages les plus directs et les plus précieux dont il puisse disposer pour recomposer l'évolution des esprits dans un coin de terre française, entre les temps nauséeux de l'armistice stagnant et cette grande année de la Libération." Lucien Febvre, Les Annales, 1948 "Werth n'oublie pas cette formulation de Febvre : "Au fond de l'histoire, il y a des sentiments." Cette quête des ambivalences, cette complexité des portraits pourtant composés avec une si féroce netteté, cette prise en compte de toutes les composantes, c'est ce que recherchent aujourd'hui, plus que naguère sans doute, les historiens qui travaillent sur cette période. C'est ce qui rend ce texte à tous égards singulièrement moderne. Un texte hors du commun. " Jean-Pierre Azéma, juillet 1992. "Déposition est le journal littéraire d'un écrivain en pleine maturité, et celui d'un esprit rebelle à tous les embrigadements. (.../...) S'il présente un intérêt historique évident, ce n'est pas seulement parce que c'est un document exceptionnel sur la France profonde pendant l'Occupation, c'est parce que Werth préfère toujours l'analyse objective aux facilités du manichéisme." Gérard Meudal, Libération

01/2006

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Histoire de France

Radio libre. 1940-1945

La déclaration de guerre trouve Maurice de Cheveigné, 19 ans, ouvrier chez Berliet à Aubervilliers. En 1940 sur les routes de l'exode, il comprend qu'il n'y a qu'une solution : n'accepter ni le statu quo ni la collaboration. Commence alors le récit palpitant de son passage par l'Espagne et les prisons de Franco - pour rejoindre l'Angleterre où il séjournera afin de préparer ses missions en France pour le BCRA. De là des portraits savoureux de ses camarades anglais et français, puis le récit de son rôle comme radio, si nécessaire à la transmission des informations et donc à la protection des résistants. Il est alors attaché sans le savoir à l'organisation de Jean Moulin. Enfin l'effrayant récit de sa déportation le ter septembre 1944 au camp de Sachsenhausen qui en reste à ce jour l'une des descriptions les plus terribles.

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Résistance

Radio Libre. 1940-1945

En 1940, sur les routes de l'exode, Maurice de Cheveigné à 19 ans quand il décide "de faire quelque chose". Commence alors le récit palpitant de son passage par l'Espagne - et les prisons de Franco - pour rejoindre l'Angleterre où il séjournera afin de préparer ses missions en France pour le BCRA. De là des portraits savoureux de ses camarades anglais et français, puis le récit de son rôle comme radio, si nécessaire à la transmission des informations et donc à la protection des résistants. Enfin, l'effrayant récit de sa déportation au camp de Sachsenhausen qui en reste à ce jour l'une des descriptions les plus terribles. Prix littéraire de la Résistance 2014, Radio Libre est enfin disponible en poche. Sans concession, les mémoires de celui qui fut un temps le "radio" de Jean Moulin avant d'être déporté étaient considérées par Daniel Cordier comme "un bouleversant chef-d'oeuvre".

04/2024

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Critique littéraire

Petite physique du roman. (Des années 1930 à aujourd'hui)

Ce livre cherche à faire entendre une énergétique du roman. Car la forme romanesque doit se lire comme une négociation des forces qui mobilisent l'écriture, dans une transaction incessante où l'écrivain suit le mouvement qui le porte selon un vouloir-dire qui est autant celui de l'auteur que celui du livre. Cette dialectique sans résolution de la force et de la forme interdit de produire une typologie du roman. Elle ouvre plutôt à un plaisir du commentaire que l'on suivra sur une vingtaine de romans écrits en France entre 1930 et aujourd'hui. Ce sont ces tensions irréductibles que je désigne sous le terme de physique du roman. Pour chaque commentaire, c'est donc la tension plus ou moins grande du fil narratif que je voudrais faire éprouver, en restant attentif à ce qui donne à ce fil son tranchant et son allant. Envisager ainsi la création romanesque, c'est rappeler qu'on n'écrit et qu'on ne lit que poussés par une impulsion dont les ressorts demeurent largement obscurs, et que la poursuite du récit a pour mission d'éclairer. Restituer au roman ses dynamiques plurielles, c'est affirmer un principe critique, plutôt qu'une véritable méthode. Le parcours que j'ai voulu dessiner témoigne aussi, contre une certaine doxa, que l'art du roman reste bien vivant et qu'il faut justement le mettre dans une perspective assez longue. C'est une série de solutions romanesques inédites et originales que j'ai voulu rassembler, depuis le trop méconnu Jim Click de Fleuret jusqu'à des tentatives très récentes, en ouvrant le spectre au roman d'aventure ou au roman policier. Organisé de façon chronologique, de Guilloux et Bataille à Houellebecq, Mauvignier ou Kerangal, en passant par Camus, Simon, Duras, Perec, Manchette, Modiano, Quignard et NDiaye, ce livre dessine un continuum qui réintègre le Nouveau Roman dans le mouvement d'une réinvention permanente, où je vois le gage de la vitalité de l'art romanesque.

11/2019

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Littérature française

Réminiscence

Faisant suite à Cahiers d'écolier (1950-1960), Fables sous rêve (1960-1970) et Les Liens d'espace (1970-19970), ce quatrième volume du "Journal de travail" de Claude Ollier couvre la décennie 1980-1990, durant laquelle ont été écrits Mon double à Malacca, Une histoire illisible, Truquage en amont, Obscuration et Feuilleton. Le récit du cheminement de ces livres s'y nourrit de l'écho de rencontres, de brèves échappées lointaines, de quelques rêves encore et de nombre de lectures.

12/2003

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Cinéma

Les années Karina (1960 à 1967)

Après les Années Cahiers (1950-1959) durant lesquelles Jean-Luc Godard fit ses premières armes de critique aux Cahiers du cinéma, les Années Karina couvrent la première période créatrice du célèbre metteur en scène. Epouse de Jean-Luc Godard, Anna Karina va jouer dans la plupart de ses films tournés entre 1960 et 1967 : Le Petit soldat (1960), Une femme est une femme (1961), Vivre sa vie (1962), Bande à part (1964), Une femme mariée (1964), Pierrot le Fou (1965). Il y aura aussi le Mépris (1963), avec Brigitte Bardot, et tant d'autres films encore. Ce volume contient des entretiens avec Godard parus dans les Cahiers et dans d'autres revues (dont un entretien avec J.-M.G. Le Clézio par exemple), ainsi que des articles qui permettent d'évaluer aujourd'hui ce que furent ces sept années dans la vie de Jean-Luc Godard.

03/2007

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Cinéma

Les années Cahiers (1950 à 1959)

Durant ses études d'anthropologie à la Sorbonne, Jean-Luc Godard fréquente assidûment les ciné-clubs de la capitale. Il noue des relations d'amitié avec André Bazin, Claude Chabrol, François Truffaut, Jacques Rivette et Eric Rohmer. Godard est l'une des premières signatures du magazine la Gazette du cinéma fondée par Rohmer. Lorsque André Bazin fonde les Cahiers du cinéma en 1951, Godard, Rivette et Rohmer sont parmi les premiers à y écrire. Les Cahiers du Cinéma dans les années 50, "c'était notre seul foyer, affirmait Godard, et moi j'y étais presque plus que les autres. A partir de deux heures on allait aux Cahiers, puis au cinéma, et on revenait le soir. Pendant très longtemps, j'ai fait des paquets d'expédition aux abonnés... " . De 1950 à 1959, Jean-Luc Godard écrit dans les Cahiers du cinéma, apprenant à aimer et faisant aimer de nombreux cinéastes, de Bergman à Nicholas Ray. La notion de cinéma d'auteur était née. En 1959, Godard tournait A bout de souffle, son premier long-métrage. Ce livre regroupe la plupart de ces articles, pour certains de véritables manifestes de la "Nouvelle Vague" .

03/2007

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Allemagne

Les Années du cauchemar. 1934-1945

"Ceux qui n'ont pas voulu comprendre cette histoire sont condamnés à la revivre." Ce verdict de l'un des plus grands journalistes américains exprime l'hallucinant périple de William L. Shirer, témoin de l'apocalypse de l'Occident. Résidant à Berlin à partir de 1934, fasciné et horrifié par Hitler, spectateur d'une dictature entraînant une nation vers une guerre de conquêtes et de ravages, il couvre le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale pour la radio américaine CBS. Dénonçant la censure dont il était victime et refusant de se plier aux exigences du régime nazi, il quitte l'Allemagne en décembre 1940. De retour à Berlin à l'automne 1945, il découvre un pays dévasté. Il nous livre ici ses réflexions sur les tragiques événements qui se déroulèrent inexorablement sous ses yeux.

09/2021

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Histoire de France

1940, l'année noire

" L'ombre du désastre n'est pas près de s'effacer. " Soixante-dix ans plus tard, l'intuition de Marc Bloch se vérifie plus que jamais : 1940 marque bien le trauma majeur des Français avec lequel ni le naufrage impérial à Waterloo, ni la guerre de 1870 ne peuvent rivaliser. Spécialiste consacré de la Seconde Guerre mondiale et conseiller historique d'oeuvres cinématographiques et télévisées, Jean-Pierre Azéma s'est fait le chroniqueur de cette descende aux enfers. De la signature du pacte germano-soviétique aux premiers élans de la Résistance, de la bataille des Flandres à Mers el-Kébir ou au Blitz de Londres, des hôtels de Vichy aux campements de fortune des " exodiens " et des prisonniers, Jean-Pierre Azéma réussit la gageure de marier, en 30 chapitres, le récit haletant de ces 500 jours qui ont défait la France avec les derniers acquis de la recherche historique. A la fois témoin, historien et enfin écrivain de cette année terrible, Jean-Pierre Azéma est l'un des rares capables de restituer le souffle d'une époque.

03/2010

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Histoire de France

1940 l'année noire

Le cliché est connu de tous : huit millions de Français souhaitant que soit mis fin le plus vite possible à leur cauchemar d' "exodiens". Reste à comprendre comment on en est arrivé à cette débandade nationale où se mêlent chacun pour soi, courage et entraide inespérée. Puis à expliquer l'incroyable postérité de ce traumatisme, qu'on ne peut comparer qu'à Waterloo ou à Azincourt. C'est tout le mérite de Jean-Pierre Azéma d'y parvenir en 30 chapitres écrits avec des focales différentes. Ici le récit de la bataille de Flandres, là une famille suivie de Strasbourg à Périgueux ; à Vincennes, Bordeaux, Paris ou Vichy, les manoeuvres de coulisse, la faillite de toutes les élites ; les gestes héroïques sur la Loire, les inspirations décisives pour l'avenir ou les choix honteux. Conseiller historique du téléfilm à grand succès sur une ville pendant l'Occupation (France 3), Jean-Pierre Azéma adopte le même genre de démarche. Il fait comprendre au lecteur le sens d'une époque, la nourrit des derniers acquis de la recherche historique sans difficulté, grâce à la fluidité de la plume.

10/2012

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Cinéma

Le cinéma en France. Depuis les années 1930

Voici enfin une histoire du cinéma en France, et non du cinéma français. Tout autre chose donc qu'une chronologie commentée de films panthéonisés ou qu'un récit fleuri de la geste cinématographique nationale. Il s'agit d'une analyse globale de l'activité cinématographique en France et de son évolution, de 1929 à nos jours. Films nationaux et étrangers qui ont formé la mémoire cinématographique des Français, institutions diverses qui ont permis et orienté la transmission, intervenants en tout genre, du simple cinéphile à l'exploitant - en passant par les producteurs, les réalisateurs et les comédiens -, instruments de mesure de la qualité cinématographique, rien n'échappe à cette synthèse au sein de laquelle deux temps forts sont privilégiés : la transformation du cinéma en, industrie culturelle au début des années 1930, et son expansion considérable à partir des années 1960 via la domestication du spectacle cinématographique et de sa reproductibilité technique (télévision, VHS, DVD). Un fil rouge court au long de cette histoire, la demande croissante de films de qualité. Et ce jusqu'au plus contemporain, contrairement à ce, que laisse entendre le catastrophisme ambiant. Écrit dans un style alerte, fourmillant d'informations et toujours réfléchi, ce livre offre aux étudiants et aux passionnés un outil de savoir sans équivalent pour connaître et comprendre les faiblesses et les atouts du cinéma national.

01/2005

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Histoire de France

Enfants déportés, enfants sauvés. Les petits réfugiés juifs du Gers (1940-1944)

Quand l'Histoire, celle qu'on écrit avec un grand H, broie l'histoire individuelle... Ils se prénommaient Heinz, Rina, Schena, Schinchon, Edith, Charlotte, Sara, Eva, Thomas, Jacob, Peter, Henny ou Berthe. Le 10 mai 1940 les a forcés à l'exode. Ils se sont réfugiés dans le Gers avec leurs familles qui pensaient avoir un peu de répit sur une terre accueillante. Mais ils sont vite devenus "des indésirables étrangers", des juifs à exclure, en tout 376 juifs étrangers qui s'étaient officiellement déclarés. Le 26 août 1942, l'effroi fondit sur eux. L'Etat français venait d'accepter de livrer aux Allemands 10 000 juifs étrangers de zone non occupée, le quota pour le Gers étant de 150... enfants inclus. Enfants déportés et exterminés à Auschwitz avec leurs parents, enfants séparés, en fuite, sauvés : leur parcours est mis en lumière à travers le journal de Pierre Feigl, commencé le lendemain de l'arrestation de ses parents à Auch et achevé en Suisse le 26 juin 1944. Au nom du devoir de mémoire, Gisèle Polya-Somogyi a souhaité vous transmettre ces témoignages poignants appuyés d'un remarquable travail d'historien, fruit de minutieuses recherches dans les archives françaises, suisses, belges, mais aussi au Centre de documentation juive contemporaine.

02/2011

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Romans historiques

Sales baraques. Gurs, un camp français (1940-1942)

Qui dit "camp" et "Deuxième Guerre mondiale" pense immédiatement Allemagne, Est, territoires lointains. Pourtant, en France aussi, des camps "d accueil" ont existé, où l être humain a dévoilé toutes ses facettes. Des lieux où l on a été enfermé injustement. Où l on est mort. D où l on est parti vers la mort. Dans ce contexte, certains ont su réagir pour apporter tout le soulagement possible à leurs frères et soeurs en humanité. "Sales baraques", c est l histoire des hommes et femmes enfermés à Gurs dans les Pyrénées-Atlantiques. C est aussi celle d une Jeanne Merle d Aubigné, d une Madeleine Barot ou d un Charles Cadier, que leur foi a empêchés de rester sans réaction. C est un roman, certes, mais qui nous rapproche de la vérité historique.

10/2015

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Histoire de France

De Gaulle 1940-1945. Un combat contre tous

"Je crois que la Russie entrera dans la guerre avant l'Amérique, mais elles y entreront l'une et l'autre... Hitler ne résistera pas à l'envie de régler son affaire à la Russie et ce sera le commencement de sa perte... Si Hitler avait dû venir à Londres, il y serait déjà. Maintenant, la bataille d'Angleterre ne se livrera plus que dans les airs... En somme, la guerre est un problème terrible mais résolu. Il reste à ramener toute la France du bon côté." Ainsi s'exprimait Charles de Gaulle, avec une clairvoyance supérieure, le 30 juin 1940. Pour ramener la France du bon côté, le général de Gaulle, qui était au moment de l'armistice inconnu des Français, eut presque tout le monde contre lui. Les hommes de Vichy bien sûr, au premier rang desquels le maréchal Pétain, la quasi-totalité de la haute hiérarchie militaire, qui ne vit en de Gaulle qu'un aventurier, une partie non négligeable de la Résistance intérieure, communiste ou pas, le président des Etats-Unis d'Amérique, qui voulait placer la France sous tutelle, et tant d'autres dont le portrait figure dans cette galerie des hostiles et des opposants.

02/2018

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Histoire de France

Les français sous les bombes alliées. 1940-1945

Au moins 57 000 Français sont morts sous les bombes entre 1940 et 1945. Peu de régions françaises échapperont à cette pluie de feu et d'acier, qui fera près de 74 000 blessés et détruira quelque 300 000 habitations. S'appuyant sur les archives françaises et britanniques, ainsi que sur des témoignages inédits, l'historien Andrew Knapp, spécialiste des stratégies aériennes durant la Seconde Guerre mondiale, lève ici un tabou : les Américains et les Anglais ont-ils tout fait pour éviter le sacrifice de tant de vies ? Fallait-il bombarder la France ? Toutes les frappes étaient-elles pertinentes ? Parfois imprudents, souvent solidaires, partagés entre le deuil, la colère et l'espoir, les Français touchés par les bombardements méritent le plus grand respect pour ce qu'ils ont enduré.

04/2014

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Histoire de France

Les Français sous les bombes alliées (1940-1945)

"Combien de Français avez-vous tués ? " demanda Churchill au maréchal de l'air Tedder le 10 Juillet 1944. Au moins 57 000 Français sont morts sous les bombes entre 1940 et 1945. Peu de réglons françaises échappèrent à cette pluie de feu et d'acier qui fit près de 74 000 blessés et détruisit 300 000 habitations. S'appuyant sur les archives françaises et britanniques, ainsi que sur des témoignages inédits, l'historien Andrew Knapp, spécialiste de la guerre aérienne, lève ici un tabou : les Américains et les Anglais ont-ils tout fait pour éviter le sacrifice de tant de vies ? Fallait-il bombarder la France ?

04/2019