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Le Parti Congolais du Travail (1969 à 2015). Face à l'Épreuve Constitutionnelle de la Démocratie Marxiste-Léniniste et de la Démocratie Libérale

Extraits

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Pédagogie

L'ECOLE DE LA REPUBLIQUE. Pour une éducation à la démocratie

La démocratie ? Qui ne souhaite sa généralisation ? Et pourtant, on observe souvent sa fragilité, sa précarité. Comment donc la stabiliser ? Est-ce par l'éducation ? Eduquer à la démocratie, à la citoyenneté. Voilà un objectif qui bénéficie d'un large accord. Maison ne peut se dissimuler les difficultés qu'il rencontre. Il faut éduquer démocratiquement, c'est-à-dire sans endoctrinement, dans le respect de la liberté des esprits. L'auteur étudie ainsi le rôle de l'Ecole qui doit consister essentiellement dans la transmission des connaissances indispensables au citoyen. Mais, au-delà, c'est aux régimes démocratiques eux-mêmes qu'il appartient de mériter d'être aimés.

11/1996

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Sciences politiques

De l'utilité du parti politique. Organisation, démocratie, émancipation

La forme parti est tombée depuis plusieurs années dans un discrédit quasi général. La gauche est loin d'y échapper, alors même que le parti a longtemps constitué la forme d'action privilégiée du mouvement ouvrier. Trois causes semblent pouvoir expliquer ce phénomène : l'occultation de l'apport historique de cette forme d'organisation ; l'écho rencontré par les critiques, anciennes comme nouvelles, de la forme parti ; la faiblesse des tentatives visant à réinventer la forme parti pour lui permettre de surmonter les écueils réels auxquels elle a été confrontée au cours de son histoire. En se plaçant à contre-courant des discours présentant le parti comme une forme d'organisation irrémédiablement périmée, cet essai entend prendre précisément la mesure de ces trois enjeux. Il ne s'agit pas de proposer une réhabilitation sans nuance du phénomène partisan tel qu'il a existé par le passé, mais bien plutôt d'identifier ce qui a fait la force des partis de la classe ouvrière, sans dissimuler les limites et même les impasses qui ont été les leurs, et de penser cette forme d'organisation à nouveaux frais.

02/2024

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Sciences politiques

La démocratie dictatoriale de Kayaded

Depuis des siècles, l'Afrique a été et reste confrontée à d'autres civilisations et réalités qui ont tant soit peu influé sur son devenir. Aujourd'hui, les impacts de ce "clash" des civilisations se font remarquer sur plusieurs plans dont la vie sociétale, sociale, économique, culturelle et surtout politique des Etats africains. Difficile donc pour la plupart des dirigeants de ces pays de penser ou d'agir sans se référer à un modèle politique, pour ainsi plaire à une puissance esclavagiste ou colonisatrice. Dans cet ouvrage, à la limite d'un reportage téléguidé sur un personnage fictif, dirigeant d'un pays imaginaire d'Afrique subsaharienne, l'auteur questionne les notions de gouvernance dite démocratique et dictatoriale, à l'aune du développement et du bien-être des populations. C'est donc un livre qui propose aux décideurs et intellectuels africains une sorte d'alternative de gouvernance sociopolitique, ayant pour soubassement la valorisation de la personne humaine et la recherche permanente de son bien-être.

12/2022

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Actualité et médias

Le deuxieme sexe de la démocratie

La démocratie est continuellement présentée en France et dans le monde comme le meilleur régime, le plus équitable, le moins misogyne. Force est de le constater : les régimes autoritaires sont rarement (jamais) des dictatures féministes contraignant les hommes à partager le pouvoir et les responsabilités familiales, à être à l'heure à la sortie de l'école, à respecter le corps des femmes dans la rue... mais plus souvent des régimes dévastateurs pour les femmes, leur refusant les droits les plus élémentaires et fondamentaux, à commencer par le premier de tous : celui d'exister. En France, l'égalité est inscrite au fronton des bâtiments publics, en préambule de notre Constitution. Pourtant, notre République française peine à faire aux femmes toute leur place. Dans ce livre, la secrétaire d'Etat dresse un constat sans concession et énumère une série de propositions (prévention, identification, formation, investissements, soutien) destinées à faire bouger les choses. Un essai écrit pour l'action alors que la parole des femmes se libère.

02/2018

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Sciences politiques

Le tournant délibératif de la démocratie

Face aux conceptions de la démocratie qui réduisent la décision publique au décompte des votes, la théorie délibérative soutient que la démocratie doit une part essentielle de sa valeur à la formation des volontés politiques des citoyens. Elle préconise une manière particulière d'organiser cette formation : par la délibération collective. Née il y a quelques décennies dans les démocraties libérales, cette théorie a inspiré quantité d'expériences et de pratiques nouvelles : des jurys, panels et assemblées de citoyens ont été mis en place dans de nombreux pays. Une vingtaine de spécialistes internationaux présentent ici ce "tournant délibératif" de la démocratie. Ils analysent les diverses facettes du concept ainsi que ses limites, retracent les multiples recherches de terrain qu'il a suscitées, reviennent sur les débats contemporains autour de l'idéal délibératif et sur les diverses déclinaisons de la démocratie participative.

04/2021

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Histoire des idées politiques

La démocratie à la veille des révolutions américaine et française. Généaologie philosophique et politique de la démocratie. Des origines à nos jours. Volume III

Le troisième volume de cette Généalogie philosophique et politique de la démocratie se focalise sur la réflexion politique principalement en France, mais aussi en Corse, en Italie et en Grande Bretagne au XVIIIe siècle : Montesquieu, Paoli, Beccaria, Rousseau, Hume et Adam Smith, et bien d'autres animent ces débats. Le combat contre l'esclavage commence à prendre une ampleur considérable dont les premières conséquences se feront sentir sur le plan institutionnel dès la révolution française. Les partisans de l'indépendance des colonies anglaises en Amérique comme les partisans de la révolution en France disposent ainsi, à la fin du XVIIIe siècle, de tous les outils conceptuels pour mener leur combat pour la démocratie.

09/2023

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Histoire internationale

République Centrafricaine. De la démocratie traditionnelle à la dictature militaire

Les sociétés précoloniales à civilisation négro-africaine connaissaient une forme de démocratie singulière : la démocratie de l'arbre à palabre. Le pouvoir post-colonial, né des pratiques coloniales et des aspects les plus despotiques des traditions ancestrales a cependant conduit les pays africains vers le totalitarisme, l'arbitraire, la gestion patrimoniale des pays et l'instabilité politique chronique. Si la libéralisation de l'espace politique dans les pays africains à la suite des mutations politiques intervenues en Europe de l'Est à la fin des années 80 avait conduit à l'abandon du parti unique, à la réinstauration du multipartisme et à l'organisation des élections législatives et présidentielles, elle n'a par contre pas permis l'émergence d'un Etat de droit et d'une démocratie fiable et stable notamment en République Centrafricaine. Bien au contraire, on a assisté, en ce pays, après la chute du régime patrimonial du Général Kolingba, à la reconquête et à la confiscation du pouvoir par les ex- serviteurs, en l'occurrence Ange-Félix Patassé et le Général Bozizé, dont la gestion patrimoniale du pays fut l'élément déclencheur des rébellions armées et des coups d'Etat militaires récents. Dans ce livre, Maurice Honoré Mbeko retrace dans le temps, l'ambivalence qui caractérise l'histoire politique de la République Centrafricaine. Il analyse et critique les raisons pour lesquelles les militaires notamment Bokassa, Kolingba et Bozizé se sont emparés du pouvoir dans ce pays. Il décrit finement le processus de transition vers la démocratie, processus émaillé par des périodes de troubles et de tâtonnements. A travers cette autopsie, Maurice Honoré Mbeko nous relate la manière dont, malgré les échecs et les obstacles rencontrés, la construction de la démocratie et la prise de conscience en matière des droits de l'homme se profilent lentement dans le paysage politico-juridique centrafricain.

01/2020

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Sciences politiques

La matière noire de la démocratie

Le mouvement des gilets jaunes est tout sauf anecdotique. Tenter de l'expliquer en se focalisant sur la sociologie des participants ou en évoquant la montée des populismes et le rejet des élites n'est guère probant. Luc Rouban voit dans ce mouvement le symptôme d'une profonde mutation du rapport au politique. En épluchant minutieusement sondages, enquêtes, baromètres ainsi que les remontées du grand débat national, il met au jour les sources cachées de cette mutation, ce qu'il appelle la matière noire de la démocratie. Alors que l'offre politique est devenue un produit comme un autre et qu'une part croissante de la population se sent privée d'autonomie et subit les effets de la mondialisation, la lutte des classes a changé de visage, les notions de représentativité et d'universalité n'ont plus cours. A un débat démocratique centré sur la poursuite de l'intérêt général à long terme s'oppose désormais une vie politique réduite à un échange de court terme entre un citoyen-client et un élu-fournisseur. Le choc frontal entre ces deux visions difficilement réconciliables (et dans lesquelles, paradoxalement, gilets jaunes et macronisme se rejoignent) crée de lourdes menaces sur la démocratie.

09/2019

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Société et citoyenneté

La grande odyssée de la démocratie

La France est-elle une démocratie ? C'est la question que pose un nombre croissant de ses citoyens. Mais qu'est-ce exactement que la démocratie ? Comment ce concept est-il né ? Qu'est-ce que la Constitution ? Pour y voir plus clair, ce documentaire propose d'expliquer les notions, de fournir les clés de compréhension de notre régime politique (textes fondamentaux, institutions) et de redéfinir les enjeux.

03/2023

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Droit

La représentation du personnel à l'épreuve de la santé au travail

La réforme du droit du travail initiée par les ordonnances du 22 septembre 2017, dites "Macron" a profondément redessiné le droit de la représentation du personnel en France. Cette reconfiguration n'a pas été sans impact sur les politiques de santé au travail, au regard de la disparition du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) par le jeu de la fusion des Institutions représentatives du personnel (IRP) au seind 'un Comité social et économique (CSE). Au cours de ce processus, il est apparu nécessaire de réaliser un bilan du fonctionnement du CHSCT et d'étudier les perspectives bonne sou mauvaises amenées par le CSE au regard de la représentation du personnel en santé au travail.

10/2019

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Philosophie du droit

Critique du droit, de la justice et de la démocratie

La Justice qu'un misérable invoque étouffé dans le carcan où son malheur l'oppresse ne ressemble pas à la Justice qu'administre, bardé de ses codes, un magistrat rubicond. Personne ne sait laquelle est la Justice véritable : La justice est-elle un sentiment ou un concept ? Une idée régulatrice de la raison ou un programme réalisable ? La notion que les uns coupent en deux et les autres en trois ? L'Etat absolutiste, où l'imposture du mandat contrefait la règle de droit, est juridiquement illicite, quels que soient la cape dans laquelle il se drape et le masque qui le dissimule. L'Etat absolutiste se déclare émanation de la volonté populaire, et légitime sa gestion et son origine en en appelant à la volonté du peuple. La thèse démocratique est son invention la plus subtile.

04/2021

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Allemagne

La Fondation de la démocratie en Allemagne

Aux sources d'une pensée démocratique et socialiste ou social-démocrate en Allemagne, longtemps occultée par le(a) marxisme(s) et parla pensée antilibérale et antidémocratique, voire crypto-nazie, ce texte intéressera ceux qui, au sujet du "couple franco-allemand" en Europe, souhaitent réfléchir au-delà des clichés sommairement pessimistes ou naïvement optimistes. Alors que l'échec des révolutions de 1848 est général, Arnold Ruge, hégélien de gauche et député au Parlement de Francfort, exprime l'espoir d'une "seconde révolution" plus radicale que la première, celle de mars 1848, et qui fonderait une république sociale et démocratique. l.a formule est du socialiste français Louis Blanc, avec qui Ruge, avant sa rupture avec Marx, fut en contact à Paris en 1843-1844. Opposé au despotisme ancien, au libéralisme bourgeois et au communisme et anticipant, en citant Proudhon, sur les projets autogestionnaires du XXe siècle, Ruge propose la suppression du salariat et un coopératisme généralisé avec maintien d'un Etat régulateur.

03/2021

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Sciences politiques

Le procès de la démocratie en Afrique

Cet ouvrage a un objectif clair. Il s'agit de faire le procès de la démocratie en Afrique. En passant en revue sa ressemblance aux régimes dictatoriaux de la colonisation ; en examinant la dualité démocratie/tribalisme ; une référence faite aux velléités conflictuelles suscitées par le multipartisme, dans l'élan de démocratisation des politiques africaines ; en faisant appel aux droits de l'homme, aux libertés publiques, à l'éducation, au tripatouillage constitutionnel justificatif d'une boulimie du pouvoir et en examinant la démocratie à la loupe critique de la vertu, elle laisse tous les observateurs perplexes et invite par la même occasion à un repensé de son exercice, ôté de toute singularité et de tout particularisme sur le continent africain.

06/2016

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Aristote

Comprendre les fondements de la démocratie. Tome II, Aristote et les jalons de la démocratie moderne

Dans ce tome, Aristote fait l'éloge de la démocratie au nom de la science. En critiquant la science platonicienne, Aristote pose les jalons de la démocratie participative. La définition aristotélicienne de l'homme comme animal politique et comme animal doué de raison, implique à la fois un devoir et un droit de participation de tous à la vie politique. Pour le Stagirite, " Un citoyen au sens plein, ne peut être défini que par la participation (...) " (Aristote, Politiques, III, 1, 1275a, 20-30. Trad. Pierre Pellegrin). La bonne démocratie repose sur l'idée que toute opinion peut concourir au jaillissement de la vérité. Bref, selon Aristote, la vérité démocratique est le résultat d'un consensus rationnel ou d'une délibération populaire, sans distinction épistémologique.

03/2022

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Sciences politiques

Entre Sonderfall et intégration. Les partis politiques suisses à l'épreuve de l'Europe (1989-2014)

La Suisse, pays non membre de l'Union européenne, est pourtant intégrée au niveau continental. Comment expliquer cette situation surprenante ? Couvrant une lacune historiographique, l'auteur cherche à comprendre de quelle manière les quatre partis politiques suisses gouvernementaux se sont positionnés sur la question d'un rapprochement avec l'UE sur une période significative (1989-2014). De ces forces partisanes, trois ont fait un pari pro-européen : les socialistes, les démocrates-chrétiens et les libéraux-radicaux. Misant sur l'euroscepticisme, la dernière, l'Union démocratique du centre, est devenue le premier parti du pays. En mobilisant les outils de la science politique, de la communication politique et de l'histoire immédiate, cet ouvrage retrace les principaux débats et conflits ayant eu lieu dans ces partis autour de l'objet européen.

06/2019

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Sciences politiques

La vulnérabilité du monde. Démocraties et violences à l'heure de la globalisation

La chute du mur de Berlin ne comportait-elle pas la promesse d'une paix durable ? Ce livre analyse la perpétuation de violences de toutes sortes dans un monde dont le totalitarisme ne constitue plus la référence centrale. A l'heure de la globalisation, il montre que ces violences relèvent de dynamiques hétérogènes : conflits armés, mais aussi arbitraire étatique, brutalités du capitalisme, exclusions physiques ou symboliques. Parallèlement, il souligne combien les sociétés résistent à de telles violences, en faisant usage du droit, des politiques publiques, des leviers socio-économiques, des pratiques artistiques. Scandant les différentes parties du livre, trois études manifestent, photos à l'appui, la fonction éthique et politique de l'art. En contrepoint de la barbarie, l'aspiration à la beauté déstabilise la rhétorique de l'oubli, favorise le travail critique et le retour sur soi. Toute la force du livre tient dans le dévoilement de ces poussées contradictoires. Quelle en sera l'issue ? Nul ne le sait. Alors que les interdépendances techniques et économiques n'ont jamais été aussi fortes, notre monde est traversé par des divisions profondes. Le sens commun est en crise. Le projet démocratique y survivra-t-il ? Fruit d'une collaboration pluriannuelle entre l'Université catholique de Louvain et l'Université nationale de Colombie, ce livre réunit les contributions de nombreux spécialistes à travers le monde, issus de disciplines variées (philosophie, droit, sciences politiques, histoire, sociologie, psychologie). Parti d'un intérêt croisé pour un pays - la Colombie - où la violence apparaît comme une caractéristique structurelle, mais qui dispose de l'une des constitutions démocratiques les plus avancées de la région, il étend son champ de préoccupations à l'Amérique latine (Mexique, Pérou, Chili), à l'Afrique (Tunisie, Rwanda), à l'Asie du Sud-Est et à l'Europe.

02/2014

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Philosophie

De la démocratie en Amérique. Tome 2, partie. Prépas scientifiques

Du voyage en Amérique qu'il effectue au début des années 1830, Tocqueville tire ce qui deviendra, dans la riche littérature politique du XIXe siècle, l'une des oeuvres les plus lues et les plus commentées. Car l'étude des institutions de la jeune république américaine lui inspire une véritable philosophie de la démocratie, toujours nuancée et souvent visionnaire. Comment accorder l'égalité et la liberté, exigence centrale pour un régime démocratique ? Quels sont les effets pervers de ce système politique et les moyens de s'en prémunir ? Les réponses de Tocqueville à ces questions essentielles n'ont cessé de nourrir les réflexions des générations ultérieures, jusqu'à trouver leurs prolongements dans les débats citoyens d'aujourd'hui.

06/2019

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Histoire des idées politiques

La révolution à venir. Assemblées populaires et promesse de la démocratie directe

Pendant plus de quarante ans, Murray Bookchin a réfléchi à un système politique qui s'appuierait sur des assemblées populaires et répondrait ainsi aux aspirations démocratiques de la population. La Révolution à venir rassemble pour la première fois ses essais sur la démocratie directe, offrant une vision audacieuse à un moment où la nécessité du renouvellement de la vie politique est de plus en plus criante.

01/2022

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Histoire internationale

Invention de la démocratie et de la citoyenneté en Centrafrique

L'intérêt de ce travail vise tout autant à analyser les expériences locales d'invention démocratique dans une société post-conflit, qu'à appréhender concrètement les différents acteurs de terrain (partis politiques, société civile, ONG nationales et internationales) dans la quête citoyenne et dans la démarche de paix, en dépit de la persistance des forces centrifuges. Dans les grandes démocraties (Inde, Etats-Unis, France...), le compromis politique a été un facteur de stabilité nationale ; ce compromis est rendu possible grâce à l'acquisition d'une culture démocratique, c'est-à-dire la culture de débats sur des questions essentielles. Nous estimons qu'il est possible d'instaurer une démocratie solide en Ré-publique Centrafricaine, à condition que les acteurs sociopolitiques trouvent un compromis d'une part et, d'autre part, à la condition aussi que les citoyens soient associés à la gestion de la vie politique, sociale et culturelle de leur pays. Pour ce faire, l'apprentissage de la citoyenneté et de la démocratie devrait pouvoir être inscrit dans la "feuille de route" de tout gouvernement centrafricain. Et la participation du citoyen ne devrait pas se limiter aux seules élections présidentielles et législatives.

03/2015

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Sciences politiques

Les ennemis intimes de la démocratie

Aujourd'hui, les grands dangers pour la démocratie ne proviennent pas de ses rivaux de l'extérieur - fascisme, communisme ou terrorisme - mais de ses ennemis intimes, ceux qu'elle sécrète en elle-même et qui menacent jusqu'à son existence. Comment la protéger contre ses dérives ? Fidèle à sa méthode, Tzvetan Todorov éclaire l'actualité brûlante (guerre de Libye, tyrannie des marchés, montée des populismes) par des mises en perspective historiques qui vont du Moyen Age au XXe siècle. Un essai limpide qui permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure.

03/2014

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Sciences politiques

Au cœur de la démocratie suisse

Plusieurs fois par année, les rues de Suisse se parent d'affiches invitant le peuple à voter Oui ou Non sur des sujets divers et variés. Mais au fond, que savons-nous vraiment de ce système ? Pour le comprendre, l'auteur raconte le voyage d'un groupe de jeunes adultes au coeur d'une journée de votation. Immergés et guidés à travers les lieux et les acteurs qui font ce système, les participants décodent, étape par étape, les différentes caractéristiques du modèle suisse : ses instruments, ses effets, son histoire et ses enjeux. L'originalité du parcours consiste à faire dialoguer continuellement la théorie avec de nombreux exemples pratiques. Les personnages soulèvent questions, préoccupations et critiques qui permettent d'aborder le sujet en profondeur et sans tabou. Pour la première fois, la démocratie suisse n'est plus traitée de manière froide et académique mais prend littéralement vie dans un récit aussi enthousiasmant que didactique. Transmettre les connaissances clés et donner l'envie de participer : voilà les vertus de cet ouvrage délibérément accessible à toutes et tous.

03/2022

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Ouvrages généraux

Les infortunes contemporaines de la démocratie

Que s'est-il passé depuis le tournant du siècle pour que la démocratie se voit ainsi mise en cause, tant dans les pays occidentaux que dans les cultures extérieures qui auparavant s'en réclamaient comme d'un modèle ? L'histoire tumultueuse de ce régime a-t-elle finalement eu raison de lui ? Les sortilèges mêmes de la démocratie, qui nous l'ont faite appliquer sans retenue dans tous les domaines et dans tous les territoires, l'ont-ils finalement profanée ? Peut-on vouloir la démocratie sans la liberté, et de quelle liberté s'agit-il, selon quels critères peut-on dessiner ses limites ? Faut-il voir dans les démocraties illibérales d'aujourd'hui un nouveau courant anti-moderne ? La technocratie, la gouvernance, le consensus, sont-ils des renforcements de la démocratie ou bien ses nuisances ? Peut-on imaginer des démocraties sans visions du monde, sans croyances, fondées sur le seul pragmatisme, en un mot sans pluralisme ? Avant la saison des Lumières il n'y a pas de démocratie en Europe, elle apparaît en Amérique et en Europe occidentale à partir du tournant du XVIIIe et du XIXe siècles. Le choc culturel est tel qu'il suscite l'écriture de cet ouvrage extraordinaire : La démocratie en Amérique de Tocqueville (1835). Les démocraties européennes, encore censitaires, se développent au long du XIXe siècle. Au XXe siècle, l'époque d'entre-deux guerres connaît une forte critique des démocraties parlementaires, corrompues et déliquescentes. C'est pourquoi monte une justification de la dictature et l'Europe va connaître une floraison de régimes autocratiques pendant les années 30, pendant que le totalitarisme communiste s'étend jusqu'en 1989 sous l'appellation fallacieuse de " démocratie populaire ". En 1983, lorsque Jean-François Revel publie Comment les démocraties finissent, c'est pour prédire la fin des démocraties faibles et complexées devant le totalitarisme arrogant et sans scrupule. Ces autocraties, dictatures ou totalitarismes, laissent derrière elles tant de désastres que la période suivante affiche une grande ferveur démocratique. Les années 1950-2000 sont celles pendant lesquelles il n'est pas permis de nuancer la louange de ce régime. La chute du mur de Berlin en 1989 suscite même chez nombre d'Occidentaux la certitude, présentée par Francis Fukuyama, selon laquelle la démocratie représente le régime de la " fin de l'histoire " : sans suite ni alternative possible, littéralement irremplaçable. Ce qui s'avère être un aveuglement du même ordre que ceux, idéologiques, qu'il vient remplacer. Le tournant du siècle voit les choses changer. Reproches et accusations apparaissent contre la démocratie, plus graves que celles des années 30. Et pour des raisons profondes qui tiennent au déplacement du sacré, la démocratie perd son aura. Nous en sommes là. Chantal Delsol est professeur des universités en philosophie politique, membre de l'Institut de France (Académie des Sciences Morales et Politiques), auteur de livres de philosophie, d'essais, de romans traduits en une quinzaine de langues.

02/2024

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Economie

La Démocratie et le Marché

La recherche de la justice sociale constitue-t-elle, dans le contexte de la globalisation, un obstacle à l'efficacité économique ? A cette question, Jean-Paul Fitoussi, avec vigueur et rigueur, répond négativement. En s'appuyant sur un constat - les sociétés les plus solidaires ne sont pas les moins performantes -, il soutient que ce n'est donc pas l'ouverture des pays aux échanges internationaux qu'il s'agit de remettre en cause, mais un discours rhétorique qui légitime le capitalisme libéral et dominateur, pour lequel la démocratie et le politique sont des freins au développement.

03/2007

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Histoire internationale

LE SENEGAL A L'EPREUVE DE LA DEMOCRATIE. Enquête sur 50 ans de lutte et de complots au sein de l'élite socialiste

Le Sénégal à l'épreuve de la démocratie ou l'histoire du PS de la naissance à nos jours raconte 50 ans de lutte au sein du parti socialiste sénégalais à travers les jeux et enjeux de pouvoir. Au-delà de l'histoire tumultueuse de ce parti qui est au pouvoir depuis 50 ans, c'est toute l'histoire politique contemporaine du Sénégal qui est narrée ici : de la SFIO au PS, en passant par l'UPS et la BDS. L'ensemble apporte un éclairage saisissant sur la réalité politique sénégalaise contemporaine. Ainsi, des révélations majeures et de grande valeur historique permettent de mieux appréhender les oppositions Lamine Guèye/Léopold Sédar Senghor au sein de la SFIO ; le conflit Léopold Sédar Senghor/Mamadou Dia, qui a abouti à la crise institutionnelle de 1962 ; et de manière plus récente, les péripéties de la lutte qui a opposé, entre 1976 et 1978, Abdou Diouf à Babacar Bâ, dans la perspective du départ du pouvoir, de Léopold Sédar Senghor, et de sa succession. L'auteur donne également des informations inédites sur les conditions dans lesquelles le Président Senghor a quitté le pouvoir en montrant comment Abdou Diouf et Jean Collin ont travaillé à rendre ce départ irréversible. Il éclaire d'un jour nouveau le formidable duel entre Ousmane Tanor Dieng et Djibo L. Ka et les circonstances de l'avènement du Renouveau. Sérieux, documenté, ce livre, au triple intérêt (historique, journalistique, politique), est l'un des meilleurs textes politiques consacrés au Sénégal. Abdou Latif Coulibaly tire des conclusions qu'on petit contester mais qui, à coup sûr, feront réfléchir. Il sera utile, j'en suis sûr, à tous ceux qui s'intéressent à l'avenir démocratique du Sénégal et, au-delà, celui du continent. Ni laudateur, ni polémique, ce texte honore le journalisme politique d'investigation africain dont il marque peut-être la naissance.

11/1999

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Sciences politiques

Le populisme au secours de la démocratie ?

D'où vient la crise qui paralyse lentement mais sûrement les démocraties et qui provoque en retour les sursauts populistes ? Sur la base d'études approfondies de l'opinion, Chloé Morin dégage les principaux facteurs qui ont créé cette situation. Les règles du jeu politique ont changé sans que son personnel s'en soit avisé. La défiance des citoyens envers les pouvoirs s'est installée sans que ses sources soient véritablement saisies et combattues. Le "séparatisme" fait des ravages, mais il n'est pas seulement là où l'on croit. Il est aussi le séparatisme des élites par rapport aux peuples, ou encore le fait des tribus dont le numérique encourage la fermeture sur elles-mêmes. Tels sont les vrais périls qu'affronte aujourd'hui la démocratie et qui soulèvent les passions populistes. Au lieu de dénoncer celles-ci comme une menace, soutient Chloé Morin, il faut savoir y lire un rappel de nos régimes à leur inspiration d'origine.

02/2021

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Histoire internationale

Kropotkine et la Grande Guerre. Les anarchistes, la CGT et la social démocratie face à la guerre

Kropotkine, l'un des principaux théoriciens du mouvement libertaire, adopta en 1916, une position de soutien à l'Union sacrée et signa un manifeste - Le Manifeste des seize - auquel se joignirent quatorze autres militants anarchistes et, ajouterons nous, seulement quatorze (et non pas quinze). Ce ralliement de Kropotkine suscita un réel désarroi dans le mouvement libertaire, par tradition antimilitariste et opposé aux guerres. On s'est souvent interrogé sur les raisons de son choix. On a rarement essayé de comprendre pourquoi il a attendu 1916 pour le faire. Elevé dans l'esprit de la philosophie des Lumières - toute sa pensée politique en est imprégnée - Kropotkine a fait des choix cohérents avec sa formation et sa culture. Son erreur, cependant ne fut pas seulement de signer le "Manifeste des seize", elle fut aussi de penser que son acte pouvait servir à quelque chose : son choix n'influa en rien sur l'issue de la guerre. Les gouvernements de l'Entente n'avaient aucunement besoin de la signature de quinze anarchistes pour mener leur politique à terme. L'auteur de Kropotkine et la guerre s'efforce de fournir une explication à la décision du révolutionnaire russe et choisit de ne pas s'en tenir au cadre étroit du mouvement anarchiste, mais de donner un tableau général en mettant en scène les acteurs de l'époque : la CGT, les socialistes français, les socio-démocrates allemands. Le choix de Kropotkine reste inadmissible pour l'ensemble du mouvement libertaire d'aujourd'hui. Cependant, ce choix mérite au moins d'être explicité. L'ambition de l'auteur est de fournir aux militants d'aujourd'hui, souvent gênés face aux critiques qui leurs sont faites des arguments pour y répondre. Car un autre choix aurait été possible : un choix qui aurait contenu le même message que celui que Kropotkine voulait délivrer, mais qui aurait évité l'infamie de la signature de ce manifeste. Ce choix, c'est une femme qui l'a fait, une militante proche de Kropotkine, elle s'appelait Marie Goldsmith.

08/2014

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Sociologie

L'ARSENAL DE LA DEMOCRATIE. Médias, déontologie et M*A*R*S

Sur toute la planète, est apparu un besoin vital de démocratie, donc de médias de qualité. Comment les obtenir ? Trois possibilités. D'abord, la réglementation étatique et le " libre jeu du marché ": tous deux sont nécessaires. Hélas ! Au XXe siècle, l'un et l'autre se sont montrés, non seulement très insuffisants, mais extrêmement dangereux. Il faut réduire leur champ d'action en leur associant une troisième stratégie : la déontologie. Celle-ci, malheureusement, se limite trop souvent à des paroles. Pourtant, il existe des moyens (non-coercitifs) d'en faire respecter les codes. Des moyens efficaces et inoffensifs, à utiliser par les professionnels et les usagers. Appelons-les des M*A*R*S, armes au service de la démocratie. Ils sont très divers : médiateur, conseil de presse, association de téléspectateurs, courrier des lecteurs, revue critique, recherche scientifique, formation universitaire des journalistes, etc. Une quarantaine ont été testés, existent, aux États-Unis et ailleurs. Ce livre les présente.

11/1999

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Sciences politiques

La résistance des Etats. Les démocraties face aux défis de la mondialisation

ONG, firmes multinationales, opérateurs financiers, trafiquants, mafias : ces " nouveaux acteurs transnationaux " rendraient l'Etat impotent, annonceraient un nouveau partage du monde. Scrutant les faits, Samy Cohen montre une réalité différente. Le crime organisé est une menace pour l'Etat, pas les OGN, dont la plupart sont ses sous-traitants. Les vieilles démocraties occidentales seraient les plus affaiblies. Paradoxalement, ce sont elles qui résistent le mieux. Le terrorisme transnational a redonné du pouvoir à l'Etat. Les pressions croissantes des ONG ont élargi sa sphère d'activité. La vision transnationaliste escamote les vraies responsabilités : la gestion malencontreuse des politiques publiques face à la montée des menaces sécuritaires. L'immigration clandestine, l'économie informelle, le blanchiment de l'argent sale, etc. sont tolérés, notamment par des régimes démocratiques parce qu'ils leur fournissent des revenus substantiels. L'impuissance, dans nombre de cas, n'est que le paravent d'un double jeu.

08/2003

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Sciences politiques

Opinion publique et crise de la démocratie

"l'opinion publique est la reine du monde", disait Pascal. Depuis quand ? De la Révolution à la crise de nos démocraties, quel est son rôle ? Elle intervient sous mille formes en perpétuelle mutation, journaux, médias, réseaux sociaux. On l'ausculte par sondages. Elle bouscule les régimes et les sociétés, accrédite ou déconsidère la parole publique. Elle peut aussi saper l'autorité, nourrir le relativisme et les mystifications. Elle fabrique les élites comme elle peut les ruiner. Elle illustre les fractures sociales, les tensions identitaires, et renvoie les idéologies aux "poubelles de l'Histoire". On la révère, on la manipule ; elle est tantôt confiance, tantôt méfiance. Fruit des travaux de l'Académie des sciences morales et politiques en 2018, ce recueil de communications de philosophes, de sociologues, d'historiens, d'intellectuels, de journalistes et d'autorités politiques se saisit du phénomène pour prendre la mesure des défis qu'il lance à nos sociétés. Et ainsi restaurer un débat public digne de ce nom.

10/2019

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Infocratie. Numérique et crise de la démocratie

Le tsunami d'informations déclenché par la numérisation menace de nous submerger dans une mer de communication frénétique qui perturbe de nombreuses sphères de la vie sociale, y compris la politique. Les campagnes électorales sont maintenant menées comme des guerres d'information, et la démocratie dégénère en infocratie. Dans son nouveau livre, Byung-Chul Han soutient que l'infocratie est la règle dans le capitalisme d'information contemporain. Alors que le capitalisme industriel a fonctionné avec la contrainte et la répression, ce nouveau régime d'information exploite la liberté au lieu de la réprimer. La surveillance et la punition font place à la motivation et à l'optimisation : nous imaginons que nous sommes libres, mais nos vies entières sont enregistrées afin que notre comportement puisse être contrôlé psychopolitiquement. Sous le régime néolibéral de l'information, les mécanismes du pouvoir fonctionnent non pas parce que les gens sont conscients de la surveillance constante, mais parce qu'ils se pensent libres.

09/2023