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Le Mouvement National Arménien (1914-1923)

Extraits

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Psychologie, psychanalyse

Oeuvres complètes Psychanalyse. Tome 2, 1913-1919

Ce tome II correspond à la fois aux années de guerre et à la rupture de Freud et Jung. Ferenczi est résolument du côté de Freud comme en témoigne son article "Critique de Métamorphoses et symboles de la libido de Jung". Mobilisé comme médecin militaire, il profite des ses permissions pour entreprendre une analyse avec Freud en 1914, qui fut interrompue par la guerre et reprise en 1916. L'instauration d'un gouvernement progressiste à Budapest en 1918 lui permit d'accéder à la première chaire de psychanalyse jamais créée mais qu'il n'eut cependant jamais le temps d'occuper effectivement. On lira dans ce volume l'homoérotisme : nosologie de l'homosexualité masculine". "Un petit homme coq", précieux pendant au "Petit Hans" de Freud et "La technique psychanalytique", résumé de la technique "classique" telle que Ferenczi l'a aménagée.

03/1990

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Histoire internationale

Une infirmière allemande au Cameroun 1913-1916

1913 - La colonie allemande du Cameroun, créée en 1884, est à son apogée. Les Allemands commencent la mise en valeur des territoires cédés par la France en 1911. 1916 - Les derniers Allemands quittent le Cameroun, chassés par les Anglais et les Français, c'est la fin de la colonisation allemande. Entre ces deux dates, une infirmière allemande de la Croix-Rouge pour les colonies, Grete Kühnhold, traverse le Cameroun pour aller lutter contre la maladie du sommeil, soigne les blessés de guerre, accompagne la retraite de femmes malades ou enceintes, pratique des contrôles vétérinaires, avant de rentrer elle-même en Allemagne. Son témoignage nous remémore une époque décisive dans la genèse du Cameroun. Mais nul besoin d'être historien pour prendre plaisir à la lecture d'une expérience vécue, à laquelle l'histoire a offert un formidable scénario !

12/2018

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Histoire de France

D'une guerre à l'autre (1914-1918 - 1944)

Publié pour le Centenaire de la Première Guerre mondiale et le 70e anniversaire de la Libération de la France en 1944, ce volume, avec les expositions qui l'accompagnent, revient sur la façon dont ces périodes ont été vécues dans le département de la Seine-Maritime (alors Seine-Inférieure). Il fait aussi une large place à la mémoire collective de ces conflits, en s'appuyant sur les collectes organisées auprès des habitants de Seine-Maritime, qui ont donné lieu à près de 250 contributions et qui ont permis de rassembler plus de 12 000 pages ou images. Si, lors de la Première Guerre mondiale, le territoire seino-marin échappe à la ligne de front, il joue un rôle essentiel de base arrière dans la mise en oeuvre des opérations des Alliés. Les ports du Havre, de Rouen ou de Dieppe bénéficient d'une position stratégique pour le ravitaillement et l'acheminement des troupes britanniques et américaines. La Seine-Inférieure constitue également un refuge pour les alliés belges qui implantent leur gouvernement en exil à Sainte-Adresse. La situation du territoire au cours de la Seconde Guerre mondiale est évidemment bien différente puisqu'il sort en 1944 de quatre années d'occupation et qu'il se trouve directement concerné par les opérations militaires liées au Débarquement. Cette année 1944 est appréhendée à travers le quotidien des populations. Des actions de résistance à l'occupant sont menées sur le territoire tandis que les bombardements occasionnent d'importantes destructions dans les villes, rendant très rudes les conditions de vie. Une ouverture est faite en conclusion sur le devoir de mémoire et la manière dont a été commémorée la Libération pendant ces 70 dernières années.

05/2014

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Histoire internationale

La décennie qui ébranla le Moyen-Orient. 1914-1923

Le Moyen-Orient a le triste privilège de ne pas quitter la une de l'actualité. Trop souvent synonyme de chaos et de barbarie, il décourage les analyses. Pour éviter la confrontation caricaturale entre Orient et Occident ou l'explication par les "spécificités culturelles", il importe de considérer l'histoire de cette région. Le destin du Moyen-Orient s'est joué en une décennie, au tournant du XXe siècle. 1914 : la Première Guerre mondiale éclate. 1923 : le dernier sultan ottoman fait ses adieux à Istanbul. Sur les ruines de l'Empire ottoman, communautés et nations s'éveillent. La Turquie, la Perse et l'Afghanistan accèdent à l'indépendance, aux franges d'une Russie devenue bolchevique ; le Croissant fertile se couvre de frontières ; Kurdes et Arméniens sont sacrifiés aux impératifs de la géopolitique occidentale, tandis que les chrétiens du Liban imposent leur Etat et les juifs d'Europe, un foyer national en Palestine. Précise et synthétique, cette enquête éclaire une période fondamentale pour comprendre les grands enjeux qui traversent le Moyen-Orient actuel.

09/2017

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Littérature étrangère

Le journal fictif d'Adolf Hitler. Prison de Landsberg. Novembre 1923-décembre 1924

"Contrairement à ce qu'on croit, la politique n'est pas l'art du possible ; c'est l'art de l'impossible". Dans la soirée du 8 novembre 1923, la tentative de putsch menée par Hitler échoue à la brasserie Bürgerbräukeller de Munich. Il est arrêté puis enfermé à la prison de Landsberg de novembre 1923 à décembre 1924. Ce "document fictionnel" s'intéresse de près à ces quatorze mois décisifs qui expliquent, en partie, son accession au pouvoir moins de dix années plus tard, avec une facilité inimaginable. Commence alors une plongée en apnée dans le quotidien et la psyché du futur Führer qui s'est persuadé que son destin et celui de l'Allemagne ne font qu'un. Page après page, ce Journal fictif, - criant de vraisemblance - nous prouve d'une façon magistrale que la puissance des mots, aussi bénéfique ou maléfique soit-elle, peut encore avoir des répercutions à la fois personnelles et mondiales au sein de nos sociétés modernes. "Aujourd'hui, alors que l'humanité entière est menacée par l'émergence d'une nouvelle forme de barbarie, que le nationalisme connaît un nouvel essor, que le racisme étend son emprise, que la manipulation des masses est recherchée à tout prix et que la construction européenne est menacée, je considère qu'une nouvelle approche d'Hitler est utile et même nécessaire". Haris Vlavianos

06/2020

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Poésie

La fleur et le fusil. Poèmes de 1913 à 1919

Né le 10 février 1898 à Augsbourg, Bertolt Brecht commence à écrire très tôt. Son premier texte est publié en 1914. Dans ses poèmes, il décrit l'horreur et la solitude engendrées par la guerre, et semble déjà habité de grandes idées et de grandes ambitions.

05/2014

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Critique littéraire

Cahiers Jean Cocteau N° 12 : Correspondance 1923-1963

Entre Jacques Maritain (1882-1973) et Jean Cocteau (1889-1963) l'amitié a duré de 1923 jusqu'à la mort du poète. Plus de cent cinquante lettres ou billets, en majeure partie inédits, témoignent sur ces quarante ans de vie intellectuelle et sur les personnalités côtoyées, amis, écrivains, religieux. On peut y suivre dans tous ces méandres l'itinéraire spirituel de Cocteau, dont la quête ne s'arrête pas à l'année 1927. Le contraste des façons d'aimer et de raisonner s'accuse à la fin des années 1920 : en 1928 paraissent le J'adore de Jean Desbordes ("acte public d'adhésion au mal" , dit J. Maritain et Le Livre blanc de Cocteau. Quelques phrases entre 1926 et 1929 : "On communie en Dieu au travers d'une de ses créatures" (J. C.) ; l'homosexualité "porte à l'infini l'empire du sexe"" (J. M.) ; "il n'y a pas toujours diable là où il y a corne" (J. C.) ; "vous voulez à tout prix justifier le péché... l'offrir comme une fleur" (J. M.) ; "il existe en moi un espace très vague, mais intact et blanc comme neige" (J. C.)... Nul ne peut rester insensible à la qualité de ces échanges, à leur ton de délicatesse et de respect mutuel, à l'affectueuse pudeur de leur communion.

03/1993

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Humour

Quelques jours de congé

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Saint-Tropez (1968), Face à face (1972), De bon matin (1983), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

10/2000

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Humour

Quelques jours de congé

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Saint-Tropez (1968), Face à face (1972), De bon matin (1983), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

11/2023

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Histoire internationale

Combat pour la résurrection du Mouvement National Congolais

Pour reconstruire le Mouvement National Congolais (NMC), l'auteur pense qu'il faut repartir de zéro et bâtir une solution durable. Il a constitué le nouvel édifice du Mouvement de demain, doté de statuts solides et durables pour une institution de combat démocratique, et veut faire du M.N.C une force de première grandeur qui arracherait le Congo à son triste sort. Ces stratégies vont entraîner un renversement complet de l'existence des Congolais.

06/2013

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Littérature française

Journal de la jeune Lydia della Faille de Leverghem (1913-1914)

Après le décès en 1911 de Madame Alexandre della Faille de Leverghem, ses descendants continuent à vivre sur le domaine du Lackbors, situé à Deurne près d'Anvers, où chacun a construit sa demeure. On se voit beaucoup, on se rencontre dans les allées, on va chez l'un et l'autre, tous cousins, tous unis par un puissant esprit de famille. Une propriété s'appelait à cette époque une campagne. Gustave, le père de Lydia, y côtoie ses quatre frères, Gaston, Jules, Ludovic (dit Fio) et Henry. En 1914, Gaston et Ludovic sont encore célibataires, et l'ardente Lydia parle beaucoup de ces jeunes oncles dans son journal. La guerre bouleverse cet état idyllique. On verra la famille partant au gré des rumeurs, tantôt à Anvers, tantôt dans leur campagne de Deurne, subissant l'attaque de zeppelins, ou l'attente des obus. La Belgique tout entière semble une vaste fourmilière affolée de gens courant en tous sens, perdant le nord, ne sachant où se réfugier, où déposer en lieu sûr leurs biens transportables. Mais elle est aussi grandie par cette vague patriotique qui anime la jeune Lydia à vouloir "soigner les blessés" et pousse les oncles si séduisants à prêter leurs propriétés aux armées et à s'engager au combat.

06/2014

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Littérature française

Les Chemins d'Anaïs . Une femme de devoir 1913-1929

Suivons une nouvelle fois Hélène Gimond sur le chemin de Vogüé, jusqu'à ce cher hameau de Banne où vivent les êtres familiers des Cahiers de Sophie. A l'opposé de sa belle-mère Sophie, timide et réservée, qui ne se confiait qu'à son journal intime, Anaïs écrit aux personnes qu'elle aime. Femme de caractère affirmé, ouverte aux idées naissantes, parfois rebelle, elle est sincère, vraie. L'agréable sérénité de la vie qui se dégage des premiers échanges de courrier avec la cousine Augustine laisse progressivement la place au doute, aux inquiétudes, puis aux angoisses les plus fortes lorsqu'éclate la Grande Guerre, qui va tourmenter la vie simple de ce paisible hameau, séparer les couples, éloigner un père, un fils, un ami.

07/2014

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Histoire internationale

La route d'hiver. Iakoutie, 1922-1923

A Saint-Pétersbourg, les bolcheviks ont déjà gagné la guerre civile. Mais en Sibérie, à l'extrême est de la Russie, les Iakoutes résistent et tentent un dernier assaut contre l'Armée rouge. En 1922, le général Anatoli Pepeliaïev, poète à ses heures, défenseur de la justice et de la liberté, rassemble les soldats dispersés de l'Armée blanche et met sur pied un détachement de volontaires pour soutenir l'insurrection iakoute. Face à lui se dresse un commandant de l'Armée rouge, Ivan Strod, anarchiste et futur écrivain à succès. Lui aussi est une figure énigmatique de la révolution de 1917. Les deux hommes, guidés par des idéaux très proches, sont devenus ennemis par la force du destin. Dans cet épisode méconnu de la guerre civile russe, Youzefovitch dépeint les passions humaines : l'amour et la souffrance individuelle qui se cachent derrière les idéologies, la soif de justice, mais aussi l'ambivalence des personnages, tout à la fois oppresseurs et victimes. Au coeur du récit, la rivalité tragique des deux héros, dans les neiges de Sibérie, se révèle comme une captivante histoire de vie, d'amour et de mort.

03/2020

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Histoire de France

Le temps des ruines (1914-1921)

La Première Guerre mondiale, ne fut pas la première guerre photographiée, mais elle fut certainement celle qui le fut le plus massivement des guerres du XXe siècle. Parmi toutes les photographies prises durant cette période les ruines - et notamment celles du patrimoine architectural dévasté - occupent une place de choix. Dès le début de ce conflit, les vues de dévastation et plus particulièrement celles des édifices culturels, furent instrumentalisées par la propagande française et devinrent des preuves matérielles qui illustraient les discours mettant en avant la «barbarie» de l’envahisseur allemand. Elles ouvrirent la voie à une guerre des images, guerre dans la guerre, dont un des aspects célébra la perte du patrimoine architectural. Au même moment, une réflexion s’élabora sur la préservation des vestiges de guerre et sur la mise en place d’un tourisme de champ de bataille. En effet, face à l’accumulation des ruines matérielles dans la zone des armées, les questions du dédommagement et de la valorisation de certains vestiges se posèrent vivement. De même, la zone de combats fut perçue précocement par les acteurs du développement touristique et les membres du gouvernement français comme un espace sacré, vers lequel devaient s’organiser la paix revenue, des pèlerinages en provenance de tous les coins de France, d’Europe, mais aussi d’Amérique et d’Océanie. Le Temps des ruines entend éclairer ce que les destructions de la guerre ont signifié pour les contemporains de 1914 et plus particulièrement la manière dont la société française s’est emparée de ces représentations de ruines pour en faire un symbole de douleur.

10/2015

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Histoire internationale

Arménie 1915 . Un génocide exemplaire

Quand ce livre parut pour la première fois en 1975, c'était aussi la première fois que le génocide subi par le peuple arménien en 1915 était relaté en français. Ce fait historique a pourtant encore bien du mal à trouver sa place dans l'histoire du XXe siècle, même si depuis quelques années un mouvement puissant l'a fait reconnaître de tous... à l'exception des auteurs du crime ! La République turque continue toujours en effet de nier la responsabilité de ses prédécesseurs jeunes turcs, au point d'avoir maintenu comme délit dans son code pénal - même révisé récemment pour faciliter son adhésion à l'Union européenne - le seul fait de nommer le génocide arménien. Aussi n'est-il pas indifférent que l'Année de l'Arménie en France ait accordé son label à la réédition d'un ouvrage précurseur sur ce génocide que la loi française a reconnu comme tel en 2001. C'était aussi l'occasion de revenir, par une réflexion historique et politique inédite, sur tous les développements de la question arménienne en France depuis les années soixante jusqu'à aujourd'hui.

10/2006

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Histoire internationale

Souvenirs d'un officier ottoman (1914-1923)

Si la Guerre de 1914-1918 sur le Front Ouest est bien connue, qu'en est-il du conflit qui opposa, sur le Front du Caucase, la Russie, alliée de la France, et l'Empire ottoman, allié de l'Allemagne ? La disparition de ces empires, dès 1918, a fait sombrer dans l'oubli la guerre cruelle que ces Puissances se sont livrée, dans des montagnes glaciales en hiver et écrasées de chaleur en été. Cette traduction des souvenirs d'un officier turc, Faik Tonguç, ouvre de nouvelles perspectives pour le lecteur français. La période d'instruction, l'arrivée au front, les combats, le froid, la faim, les hé- ros et les incompétents : les carnets du jeune chef de section d'infanterie décrivent d'une plume vi- vante et parfois acérée, la vie des combattants au jour le jour en en rappelant les particularités mais aussi l'universalité. L'auteur, fait prisonnier, relate la lente déportation jusqu'en Russie du Nord, le camp de prisonniers, l'évasion puis le retour dans sa patrie. Une fois en Turquie, dans un pays à l'économie ruinée, il faut se résoudre à vivre et à pratiquer des métiers de hasard. Couvrant la période de 1914 à 1923 (Premier conflit mondial puis Guerre d'Indépendance), ces carnets nous entraînent dans une évocation de première main des rêves et de l'existence de la jeunesse turque contemporaine de Mustafa Kemal.

04/2015

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Histoire de France

Journal du Général Edmond Buat 1914-1923

En 1914, à 46 ans, le polytechnicien Edmond Buat est lieutenant-colonel. Il est chef d'état-major général des armées lorsqu'il meurt soudainement en 1923. Cette carrière remarquable est celle d'un homme exceptionnel. De la Grande guerre, il a tout connu : chef de cabinet du ministre de la Guerre Millerand d'août 1914 à novembre 1915, il est à l'articulation souvent difficile entre le pouvoir politique et le haut commandement militaire. Commandant une division puis une armée au front, il a vécu au plus près la violence des combats. Créateur en 1917 et chef de la Réserve générale d'artillerie qui permettra de l'emporter sur les Allemands l'année suivante, il est un technicien prophétique de la guerre industrielle. Nommé en juillet 1918 major général des armées françaises, c'est à dire n° 2, auprès de Pétain, il est l'un des artisans de la victoire. Expert auprès du gouvernement lors des négociations du traité de paix, et alors que des troupes françaises occupent la Rhénanie, interviennent en Europe centrale, en Russie, au Proche-Orient, il s'emploie dans ses dernières fonctions à préparer la France au nouveau conflit qu'il juge inévitable. Si Buat n'était pas mort à 55 ans, il eût été à coup sûr généralissime de l'armée française à la place de Weygand, et le destin en eût peut-être été changé. Le général était doublé d'un observateur prodigieux de finesse et d'un écrivain de talent. Tous les soirs, il a consigné dans des cahiers les faits et les réflexions de la journée. Tout y passe, les hommes qu'il a tous connus, les événements, les pensées. Alors que les mémoires des grands chefs, Joffre et Foch, ont été rédigés en vue de servir leurs auteurs, cet énorme et prodigieux document a toute la fraîcheur du spontané et de l'inédit. Dans sa préface, Georges-Henri Soutou, de l'Académie des Sciences morales et politiques, donne toute sa portée à ce témoignage d'un «esprit libre, volontiers mordant». Le colonel Frédéric Guelton, ancien chef du service historique de l'armée de terre, a introduit et annoté en spécialiste le texte donné ici dans son intégralité.

11/2015

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Turquie

Mustafa Kemal invente la Turquie moderne (1919-1924)

Paul Dumont, historien spécialiste de la Turquie, retrace l'histoire de la Turquie de la Première Guerre mondiale aux premières réformes d'Atatürk dans un livre synthétique et accessible à tous. L'histoire de la Turquie, de la fin de la Première Guerre mondiale aux premières réformes d'Atatürk Comment un général isolé, désavoué par le Sultan, éloigné des instances politiques turques traditionnelles, à la tête d'une troupe de soldats épuisés par quatre années de guerre, a-t-il réussi à s'opposer efficacement à deux des plus grandes puissances d'Europe (la France et l'Angleterre), et à accomplir une révolution qui a contribué à façonner le visage d'une large partie du monde ? La Turquie nouvelle qui succède en 1923 à celle des sultans a pour ambition principale de vivre libre, indépendante et tournée vers le modernisme. Désormais et pour de nombreux peuples à la recherche de leur identité, la révolution kémaliste sera une référence et un prototype : une large partie des démarches accomplies depuis et jusqu'à aujourd'hui par les Etats musulmans et afro-asiatiques découle de l'expérience kémaliste. Un livre proposé par André Versaille. Première édition : Complexe, 2006.

03/2023

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Sciences historiques

Les Landes. 1914-1918

Trop éloignées des zones de guerre, les Landes ne connurent pas, a priori, les calamités qu'enregistrèrent d'autres régions françaises plus proches du front. Cependant, outre ses contingents de soldats locaux qui partirent à la guerre et dont bien peu revinrent, le département subissait, tout au long de ces quatre années de malheur, de grandes souffrances qui sont inscrites à jamais dans l'Histoire... Les hommes valides étant partis au combat, femmes, enfants et vieillards, ou émigrés espagnols venus de leur "pays neutre" tout proche, durent s'employer à faire vivre les fermes, l'exploitation de la forêt, les usines. Ils durent lutter pendant quatre ans contre l'angoisse de la mort d'un proche au combat, la dureté de la vie et des conditions de travail souvent très exigeantes. A cela s'ajoutaient les restrictions alimentaires, la spéculation sur la nourriture, les pénuries en tout genre... L'auteur évoque des faits étonnants, singuliers, dramatiques ou même tragi-comiques, dont la plupart sont aujourd'hui oubliés et qui constituent un témoignage primordial pour la mémoire régionale et les générations futures.

09/2018

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Histoire internationale

L'accord d'Angora de 1921. Théâtre des relations franco-kémalistes et du destin de la Cilicie

1921 : La Première Guerre mondiale est terminée depuis trois ans, la Russie bolchevique veut étendre son influence, les frontières de l'Europe et du Proche-Orient sont redéfinies, les empires s'effondrent. Les puissances alliées victorieuses dictent leur paix à l'Allemagne avec dureté, mais face à l'Empire Ottoman, tout est différent. L'accord d'Angora de 1921, épisode ignoré de l'après-guerre qui a pour théâtre la Turquie kémaliste met aux prises les vainqueurs de la Grande Guerre : Français et Britanniques, dont l'entente cordiale est malmenée par des intérêts économiques et politiques divergents. La figure charismatique de Mustapha Kemal et le mouvement nationaliste qu'il incarne, bouleversent l'équilibre des forces en présence. Les Alliés s'inquiètent concernant leurs intérêts et leur situation privilégiée en Orient : il devient alors urgent de régler la question d'Orient. C'est l'accord d'Angora qui scelle le sort des Chrétiens d'Orient dont les Arméniens victimes d'un génocide, de la Cilicie et enfin d'un pays en voie de construction : la Turquie. Comme une répétition générale, en 1921, les renoncements français à Angora préfigurent l'acceptation du traité de Lausanne en 1923, qui enterre définitivement le traité de Sèvres de 1920. Winston Churchill écrira " dans le traité qui établit la paix entre la Turquie et les Alliés, l'histoire cherchera en vain le mot Arménie ".

12/2018

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Beaux arts

Neufchatel en Bray, tome 2, ville occupée 1941 1942 1943 début 1944. Tome II Éphéméride 1941-1942-1943-début 1944

Après les terribles bombardements du 7 juin 1940, vouloir redonner "une vie" à notre ville encore groggy s'avère une tâche bien délicate, surtout "quand on a dans les pattes" , une armée d'occupation qui s'ingénie à contrarier le moindre de nos projets. Ajouter à cela la prétendue "relève" de nos prisonniers qui s'apparente vite à une nouvelle mascarade montée par l'Etat collaborationniste de Vichy, juste avant que "le couple diabolique Pétain-Laval" mette sur pied le Service du Travail Obligatoire. Aux réquisitions, restrictions, convocations et pressions en tout genre, notre municipalité est parfois amenée à opposer un "non" catégorique, certes avec diplomatie, mais un "non" tout de même, qui engendre quelques épiques affrontements verbaux. A l'inverse, comment vouloir toujours demander à une "jeunesse neufchâteloise" au "sang chaud" de garder en toutes circonstances son "sans froid" ? Fort heureusement la Résistance locale, qui réalise un précieux "travail" , doit parfois faire office de "soupape" en abritant et en fournissant des papiers à nos jeunes réfractaires. Tout comme elle doit s'évertuer à "réparer" les dégâts causés par l'efficace D. C. A. allemande, en cachant au péril de sa vie des aviateurs alliés. En tournant les pages de cette nouvelle éphéméride de Neufchâtel-en-Bray - années 41, 42, 43 et les deux premiers mois de l'année 44 - nous allons redécouvrir les "frasques" et aussi, la face cachée de l'occupation allemande. Dans cet ouvrage : témoignages exclusifs de Marcel Deveaux, Noël des Robert, Renée Hébert, Rolande Alleaume et Jacques Bove.

05/2011

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Histoire internationale

Stade national 1973. Le Chili les yeux bandés

A la suite du coup d'Etat militaire de 1973 au Chili, Jorge Montealegre est emprisonné comme tant d'autres au Stade national de Santiago, puis au camp de concentration de Chacabuco, dans le désert d'Atacama. Il a 19 ans. C'est en prison qu'il découvre sa vocation littéraire. Il ne cessera plus d'écrire. Exilé, il publie son témoignage de détenu au camp de Chacabuco en 1974. Il rentre au Chili définitivement en 1979. Professeur, essayiste, poète, journaliste, scénariste, ses domaines d'investigation sont la mémoire, la résilience, l'imaginaire et l'humour graphique. Il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Frazadas del Estadio Nacional (2003), Derecho a fuga, una extrana felicidad compartida (2018) et reçu de nombreuses distinctions pour ses travaux. 1970-2020 il y a 50 ans Arrivée de l'Unité Populaire à "La Moneda" Salvador Allende devient président du Chili 1973 Coup d'Etat militaire. Stade national, 1973. Le Chili les yeux bandés, "dans lequel il combine adroitement ses souvenirs initiaux de cette époque critique et de ses expériences alors qu'il se les remémore, est une oeuvre littéraire d'une qualité unique. Il nous fait rencontrer la personne vive de son auteur, mûrissant sa jeunesse à force de coups qu'il transforme en fruits ; et avec la maturité de quelqu'un qui a appris à connaître toutes les entraves de la réalité." (Armando Uribe, préface)

01/2021

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Critique littéraire

Ecrits politiques. 1953-1993

"Les écrits politiques de Blanchot ne font pas système, mais défendent des valeurs, ils sont essentiellement une écriture de la réaction, de l'affrontement sans jamais exposer la moindre compromission avec le pouvoir. L'écriture politique de Blanchot est toujours à penser, en ce qu'elle expose chaque fois une inquiétude éthique". Eric Hoppenot.

06/2008

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Mer

Chants de Mémoire, Marins en Méditerranée 1914-1923

C'est à partir des couplets et refrains de chansons que nous allons évoquer le parcours de quelques marins emportés dans le tourbillon de la Grande Guerre. Des hommes qui s'expriment comme ils le peuvent, comme ils le veulent, avec leurs mots, leurs sensibilités et leurs émotions. Certains chanteront en priant pour les morts, d'autres entonneront des chants guerriers patriotiques et tous trouveront dans ces voix qui s'élèvent un réconfort face à la guerre. Car la chanson parle au coeur, déclenche des émotions, provoque des larmes et de la colère. Elle est comme la vie, parfois triste et grave, parfois rayonnante de joie et de bonheur.

11/2016

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Beaux arts

Franz Marc August Macke. L'aventure du cavalier bleu

Cette exposition présente deux figures majeures de l'expressionnisme allemand et du mouvement Der Blaue Reiter [Le Cavalier bleu], Franz Marc (1880-1916) et August Macke (1887-1914). Dès 1910, ces artistes nouent une amitié portée par leur intérêt commun pour l'art français et plus particulièrement, pour Cézanne, Van Gogh, Gauguin et le fauvisme, qu'ils découvrent lors de leur séjour à Paris. Tous deux expriment dans leurs premiers tableaux, souvent peints en plein-air, une même fascination spirituelle pour le paysage et la nature. C'est au moment de leur rencontre en 1911 avec Vassily Kandinsky et de la création de l'Almanach du Blaue Reiter, que leur peinture prend un tournant plus radical, plus stylisé. Franz Marc abandonne la peinture de plein-air et commence à peindre ses fameux chevaux bleus qui inspirent le titre de la revue. Si Marc co-édite avec Kandinsky l'Almanach, August Macke en réunit les visuels ethnographiques et rédige une étude sur les masques africains. Très actifs, ils collaborent également à l'organisation d'expositions internationales d'avant-garde comme à Cologne en 1912 et à Berlin en 1913 tout en poursuivant leur propre évolution. Ainsi Franz Marc, marqué par l'exposition des Futuristes italiens et par les tableaux de Robert Delaunay, se tourne vers l'abstraction en 1913. Macke, quant à lui, va se distancier de la spiritualité intellectuelle de Kandinsky pour privilégier un rapport plus évident entre l'homme et la nature notamment au cours de son voyage en Tunisie avec Paul Klee. Mobilisés dès août 1914, les deux artistes meurent au front laissant des oeuvres inachevés mais emblématiques du versant hédoniste, coloré et séduisant de l'expressionnisme allemand.

03/2019

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Histoire de France

1914-1918 : le Valenciennois meurtri

Alors que l'Europe, et même le monde entier, commémorent le centenaire de la Grande Guerre 1914 - 1918 et découvrent le conflit le plus sanglant de l'Histoire, les Valenciennois se posent des questions sur les conditions de vie de leurs ancêtres dans cette tourmente. Comment les 35 communes de Valenciennes Métropole ont-elles vécu les quatre années d'occupation allemande ? Quelles exactions, destructions, réquisitions, privations ont subies nos aïeux ? Quelle fut leur vie en cette sombre période, mais aussi quels actes de résistance ont-ils opposés et parfois quels gestes d'humanité ont surpassé leurs aversions ? Quels faits particuliers se sont déroulés dans ma ville ? dans mon village ? Et la paix revenue, dans quel état se sont retrouvés nos bourgs et nos campagnes ? Conçu et rédigé par un groupe d'historiens locaux avec le concours de la Communauté d'Agglomération de Valenciennes Métropole, cet ouvrage collectif répondra à vos interrogations et à bien d'autres, vous plongeant dans le quotidien émouvant de ces années dramatiques. Riche de nombreuses illustrations, parfois inédites, ce livre aborde de façon très dense une tranche du passé du Valenciennois jusqu'alors peu traitée.

10/2014

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Histoire de France

Lettres de Léa 1914-1919

Juillet 1914. Albert, 27 ans, officier d'artillerie, est engagé en Alsace dès le début des combats ; il ne retrouvera son foyer qu'en 1919. Avec lui, nous traversons donc toute la Grande Guerre : la dégradation des conditions de survie des soldats, la peur et leur courage, la familiarité progressive avec la mort... Ces lettres adressées à sa jeune épouse campent le portrait d'une France traditionnelle, simple, religieuse et patriotique. Outre l'écriture soignée et le sentiment de vivre la guerre "comme si on y était", la force de l'amour qui les unit rend ce livre tout à fait bouleversant.

09/2013

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Histoire internationale

Et la voie fut tracée... Les débuts du mouvement communiste en Chine (Shanghaï, 1920-1927)

Accomplir une révolution prolétarienne dans un pays où la classe ouvrière ne constitue qu'une faible minorité, c'est cette gageure que soutinrent en ces années 1920 le petit Parti communiste chinois et derrière lui le parti russe, désireux d'ajouter une nouvelle république à l'Union soviétique. Ces incertitudes n'empêchèrent pas le prolétariat de Shanghai, mû autant par instinct de classe naissant que par nationalisme, de fonder des syndicats, de lancer des grèves et des soulèvements, tout en s'essayant à la "terreur rouge". Historien du travail, l'auteur de Petrograd rouge expose les liens de toute sorte (selon l'origine régionale, le métier, l'affiliation aux sociétés secrètes...) qui structuraient la classe ouvrière dans la grande métropole chinoise. Il s'intéresse aussi à l'action des mafias, actives en matière de marchandage ouvrier et troupes de choc du patronat, comme de Chiang Kaï-shek, lors du massacre des communistes d'avril 1927, évoqué par Malraux dans sa Condition humaine. Porteur d'une grande valeur documentaire, le livre retrace donc les efforts malheureux du PCC, soumis aux louvoiements incohérents de la Comintern, pour s'emparer du pouvoir. Il y parviendra comme on sait, mais bien plus tard, appuyé cette fois sur la paysannerie.

03/2019

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Histoire des idées politiques

Soixante-dix jours en Russie & autres textes (1921-1924)

Angel Pestana (1886-1937), militant célèbre de la Confédération Nationale du Travail, a connu, en Espagne, un parcours sinueux jusqu'à sa mort en 1937. La postérité n'a pas épargné sa mémoire car, créateur du "parti syndical", il fut à ce titre exclu de la centrale syndicale. Pourtant peu de gens qu'il faut à l'origine d'une décision essentielle prise par la CNT : rompre avec l'internationale Communiste et l'Internationale Syndicale Rouge créées par les Bolcheviks. En effet, la CNT, en 1919, décidée à clarifier ses positions sur la révolution bolchevique, mandate trois délégués au IIe Congrès de l'Internationale Communiste à Moscou. Les circonstances feront que seul A. Pestana parviendra à destination. Directeur de Solidoridad obrera, militant ouvrier syndicaliste notoire, très engagé dans la CNT depuis sa création, Angel Pestana est alors un membre très actif et très reconnu de l'organisation. Après bien des vicissitudes - la Russie bolchevique, en pleine guerre civile est aussi en butte au blocus des Alliés - il arrive à Petrogard puis à Moscou où il participe, de juillet à août 1920, aux séances de l'Internationale Communiste et aux balbutiements de l'Internationale Syndicale Rouge. A la fin du congrès, il revient vers l'Europe mais il est arrêté à Milan, transféré à Genève puis à Barcelone où il reste en prison jusqu'en avril 1922. C'est dans ces circonstances qu'il rédige trois documents. Informe de mi estancia en la URSS, publié pour la première fois sous le titre Memoria que al comité de la Confederacion National del Trabajo presenta, de su gestion en el segundo Congreso de la III International, el delegado Angel Pestana (Madrid, Nueva Senda, 1922), et Consideraciones y jucios aceca de la Tercera Internacional (publié à Valence en 1936). Plus tard Pestana rassemblera ses impressions de voyage en URSS, dans deux petits livres, publiés en 1924-1925, Sesenta dias en Rusia : lo que yo vi et Setenta dias en Rusia : lo que yo pienso. L'ensemble de ces textes eut un impact considérable puisqu'à leur lecture, lors de la conférence de la CNT, tenue à Saragosse en juin 1922, la centrale syndicale décide de rompre avec l'IC et ISR. L'année suivante, au Congrès de Berlin, elle adhéra à l'Association Internationale des Travailleurs. Ce sont les traductions de ces trois textes fondamentaux d'Angel Pestana que nous publions. Ils montrent, à travers les yeux du militant anarcho-syndicaliste, l'état de la Russie, la bolchevisation du territoire, mais aussi la diversité et la progressive bureaucratisation des débats de l'IC.

02/2021

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Résistance

France Bloch-Sérazin. Une femme en résistance (1913-1943)

Le rôle des femmes dans la Résistance, qui plus est juives et/ou communistes, est longtemps resté un point aveugle de l'historiographie des années 1940-1945. Cette biographie vient ainsi réparer un oubli en faisant renaître, à partir d'un travail d'archives rigoureux, la figure emblématique et méconnue de France Bloch-Sérazin, "morte pour la France", chimiste de premier plan et militante communiste engagée tôt dans la Résistance. Elle a été arrêtée à Paris par la police de Vichy et guillotinée par les nazis à Hambourg en février 1943, alors qu'elle n'avait pas trente ans. Voici le portrait d'une femme de combat, retrouvée ici grâce aux témoignages, aux lettres inédites, aux rapports de filature, aux interrogatoires. Une femme passionnée, symbole de courage, de générosité, de haute valeur humaine. Autour d'elle : son mari Frédo Sérazin, résistant mort pour la France à Saint-Etienne ; son père, l'écrivain Jean-Richard Bloch, tenant d'un milieu intellectuel foisonnant et engagé. Toute une famille dispersée par la guerre, de l'Amérique du Sud à l'URSS, des prisons françaises aux camps d'extermination. En toile de fond, c'est aussi un pan central de la Résistance communiste parisienne, organisée autour du 14e arrondissement et de Raymond Losserand, qui nous est révélé. Un récit poignant.

03/2019