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Le grand-duc Nicolas, tsar ou régent ? Le généralissime russe de 1914 face à son neveu et à la révolution

Extraits

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Histoire et Philosophiesophie

La grande rupture ? L'humanité face à son futur technologique

Ces dernières années, le développement des sciences et des techniques a connu une accélération extraordinaire, en particulier dans quatre domaines clés: l'information, les biotechnologies, les nanotechnologies et les sciences dites " cognitives ". Quel est l'impact véritable de ces avancées sur la société et l'économie, sur chacun de nous, sur la planète tout entière ? L'homme se met-il en danger avec ses créations techniques ? Pour faire l'analyse de la situation, les auteurs s'appuient sur deux théories majeures: celle de l'Evolution et celle de l'Inconscient. Grâce à la première, nous comprenons mieux comment notre société se transforme, quand l'autre nous met en garde contre nos propres folies meurtrières. Avec lucidité, Alain Dupas et Gérard Huber nous incitent à prendre conscience des dénis qui accompagnent les bouleversements de notre temps. Mais les nombreuses initiatives qu'ils mettent en lumière (dans le domaine de la santé, de l'environnement, de la compréhension du cerveau)donnent des raisons d'espérer une évolution positive.

01/2010

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Histoire de France

1914-1918 en pays Thouarsais, la Grande Guerre à hauteur d'homme

Cet ouvrage retrace le destin des habitants de Thouars et des communes voisines, pendant la Première Guerre mondiale, tant sur le front qu'à l'arrière. Il se prolonge par une partie dédiée aux conséquences de la guerre sur ce même territoire. Grâce aux archives locales, publiques et privées, les auteurs font revivre avec une grande précision et une forte humanité le quotidien de toute une population dans la tourmente de la guerre : les poilus au front et leurs batailles, les familles à l'arrière et leur quotidien. Politique, éducation, économie, faits divers..., toutes les thématiques sont abordées dans cet ouvrage incontournable pour la compréhension de l'histoire du Pays thouarsais. Richement illustré, avec parfois des clichés inédits, ce livre a bénéficié des fonds photographiques du Musée Henri-Barré de Thouars.

12/2018

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Sports

Le grand essor de l'hydraviation (1913-1934)

Au cours de la première guerre mondiale, une entreprise, la Franco-British Aviation, créée par Louis Schreck, développa la technologie du " petit hydravion à coque et fond plat " qui se révéla être une machine de guerre maniable et rapide. Sur un total de 2 800 hydravions fabriqués en France pendant le conflit, la F.B.A. en produisit 1 325. Déployés pour assurer la défense des navires, des installations portuaires et la lutte anti sous-marine, les Alliés, grâce à cette armada, s'assurèrent la supériorité sur mer qui fut déterminante dans l'issue de la guerre. Outre la France, la F.B.A. fut le fournisseur de la Grande-Bretagne, la Belgique, l'Italie, le Danemark, les Etats-Unis... et même l'Autriche ! Après la guerre, auréolés du prestige de la Victoire, ces appareils performants furent exportés en Estonie, Finlande, Serbie, Espagne, Suisse, Suède, Pologne, Pérou, Brésil, Canada, Chine... Ces machines " géniales " accumulèrent records de vitesse et d'altitude et entamèrent une reconversion à usage civil... Mais l'aviation d'affaires n'avait pas encore déployé ses ailes, l'aviation sportive et de loisirs ne connut le succès que dans les années cinquante et en 1929-1931 la crise mondiale amena les compagnies de transport civil à se détourner des machines légères rapides " sans capacité utile " pour s'équiper d'hydravions lourds (même lents) capables de transporter simultanément du fret postal et des passagers. Les grands hydravions multi-moteurs révélèrent leur aptitude à tenir sur mer houleuse, aussi dans les années trente " les coléoptères de métal triomphèrent des libellules de toile et bois ". Ce fut ainsi que la F.B.A. replia définitivement ses ailes.

09/2010

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Histoire de France

Sinnamary, 1914-1918. Les soldats sinnamariens de la Grande Guerre

Située au coeur des vastes savanes qui caractérisent ce seuil de l'Ouest guyanais, la ville de Sinnamary est dotée d'un passé historique très riche, qui remonte aux premières occupations amérindiennes de l'ère pré-coloniale. En 1914, commune essentiellement agricole, vouée à l'élevage du gros bétail et aux cultures vivrières, sa situation sur le fleuve en fait aussi le lieu privilégié pour le commerce des comptoirs, qui sont nombreux à alimenter en vivres, outils et matériaux les sites de production aurifère du Haut-Sinnamary, dans la zone de Saint-Elie. Si ce n'était la présence symbolique d'un monument aux morts au centre de la commune, que resterait-il du souvenir même de la Grande Guerre ? La participation des Sinnamariens au premier conflit mondial, sur un grand nombre de théâtres d'opération, a disparu de la mémoire collective. Et pourtant, si l'on considère la modeste population d'alors, ils furent assez nombreux à être appelés à partager le sort de leurs frères d'armes de la "Mère patrie". A travers le parcours de ces jeunes soldats dans la guerre 1914-1918, c'est une séquence aujourd'hui méconnue voire oubliée de l'histoire de la ville qui est évoquée.

09/2014

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Histoire internationale

I.M. Grevs. Un historien russe à travers les révolutions (1860-1941)

A côté de l'historien ou encore de l'homme politique, nous insisterons sur ses faiblesses humaines, comme sur les qualités intérieures qui avaient fait de lui un homme de son temps : un pédagogue très apprécié de la plupart de ses étudiants, un ami incomparable, mais aussi un acteur et un observateur pas toujours éclairé des évènements historiques, un émigré de l'intérieur enfin. Nous montrerons également l'intelligence intègre qui, confrontée aux évènements révolutionnaires ne s'est pas abandonnée au piège de l'idéologie bolchevique.

06/2017

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Régionalisme

Chroniques de guerres en Roannais 1814-1914-1944

Jean-Paul NOMADE, proviseur honoraire, historien régionaliste et écrivain public agréé par l'académie des écrivains publics de France [@epf], renoue, dans cet ouvrage, avec la grande tradition des chroniques historiques. Auteur de deux ouvrages consacrés à la Grande Guerre et à Napoléon Ier dans le Roannais, il vous propose de découvrir ou redécouvrir les grands événements qui se sont déroulés dans notre région en 1814, 1914 et 1944. Le bicentenaire de h résistance du Roannais face à l'invasion autrichienne en 1814, le centenaire du début de la Grande Guerre en 1914, le 70e anniversaire de la libération de Roanne sont autant de faits majeurs de notre histoire régionale qui éclairent notre histoire nationale. Durant l'année 2014, Jean-Paul NOMADE a livré quelques-unes de ces chroniques dans les colonnes de notre journal hebdomadaire Le Pays Roannais. Cet ouvrage Chroniques de guerres en Roannais relate, pour les années en 4 et par dates l'actualité du temps qui passe avec son cortège d'héroïsme et de drames : la défense de Roanne, le passage de l'Empereur Napoléon 1er, la visite de la fille de Louis XVI pour 1814... ; ma mobilisation, la mort du premier officier roannais, la disparition héroïque de Joseph Déchelette, les martyrs d'Ambierle-Vingré pour 1914...; les combats du Gué de la Chaux, de Neaux, les représailles allemandes à Renaison, la libération de Roanne pour 1944. L'auteur dresse le portait des cinq Compagnons de la Libération du Roannais et nous livre deux récits de vie : les commentaires de la correspondance du poilu pradinois Marius Passos en 1914 et le parcours du Savoyard et Costellois Jean Gilbert, engagé dans la Ire Division Française Libre en 1944. Jean-Paul NOMADE termine en dressant la liste exhaustive des rues et lieux de mémoire à Roanne concernant ces trois années historiques. Les chroniques courtes et synthétiques, écrites dans un style journalistique, peuvent se lire de façon chronologique ou par centre d'intérêt en fonction de la période considérée. Une riche iconographie, dont Certains documents inédits, illustre les articles.

12/2014

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Russie

Russie : Révolution et Guerre Civile (1917-1921)

La révoluion Russe de février 1917, puis le coup d'Etat d'octobre et la guerre civile qui s'ensuivit furent des événements parmi les plus déterminants de l'Histoire contemporaine. Ils ne furent même pas à proprement parler russes, car ils mirent aux prises de multiples parties prenantes, chacune ayant une cause par culière à défendre - nationale, ethnique ou de classe. En 1917, quand la Russie impériale, archaïque et vermoulue, sapée aussi par sa gestion calamiteuse de la guerre, se désagrège, Lénine et ses bolcheviks s'emparent du pouvoir par la ruse, la terreur, et par un sens de l'organisation hors du commun. Pendant trois ans, la Russie va connaître une guerre civile d'une férocité inimaginable. Dès 1918, Lénine décrète la Terreur rouge : tout aristocrate, tout bourgeois doit être sommairement exécuté en tant qu'ennemi de classe. De leur côté les Blancs sont minés par les désaccords politiques et desservis par les exactions commises par leurs cosaques. La propagande du camp victorieux a tout fait pour déformer et reconstruire ce conflit sous la forme d'une geste héroïque. Il est restitué ici pour ce qu'il fut, à savoir sans aucun doute, avec ses six à dix millions de morts, l'un des plus barbares de l'ère moderne. L'exploitation d'innombrables archives inédites a permis à Antony Beevor de nous raconter et de nous expliquer, comme jamais auparavant, ce cercle vicieux de la terreur qui a exacerbé les tensions politiques dans le monde entier et abouti à la Guerre d'Espagne et à la Seconde Guerre mondiale.

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Russie

Russie. Révolution et Guerre Civile 1917-1921

La révolution russe fut parmi les événements les plus déterminants de l'histoire contemporaine. En 1917, quand la Russie impériale, archaïque, sapée par sa gestion calamiteuse de la guerre, se désagrège, les bolcheviks s'emparent du pouvoir. Le pays va alors connaître une guerre civile d'une férocité inimaginable. Dès 1918, Lénine décrète la Terreur rouge : tout aristocrate, tout bourgeois doit être exécuté en tant qu'ennemi de classe. De leur côté, les Blancs sont minés par les désaccords politiques et desservis par les exactions des cosaques. La propagande du camp victorieux a tout fait pour repeindre ce conflit sous la forme d'une geste héroïque. Grâce à l'exploitation d'archives inédites, il est restitué ici pour ce qu'il fut, à savoir, avec ses six à dix millions de morts, l'un des plus barbares de l'ère moderne.

02/2024

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Sociologie

La révolution du don. Le management repensé à la lumière de l'anthropologie

Dans les grandes organisations, tout le monde connaît le célèbre Principe de Peter : " Chaque employé tend vers son plus haut niveau d'incompétence. " Le principe exposé dans ce livre - sans doute promis au même succès, et surtout plus essentiel est le Principe de Mauss, du nom du fondateur de l'anthropologie française et auteur du fameux Essai sur le don - peut se formuler ainsi : " Sans don, il n'est pas d'efficience possible. " Il rappelle la fable de la poule aux œufs d'or : on " perd tout en voulant tout gagner ". Ce principe va révolutionner le paradigme du management. Car - nous démontrent les deux auteurs - les organisations qui fonctionnent bien (entreprises, associations, administrations, équipes sportives etc.) sont celles qui savent respecter la logique et la dynamique des quatre temps du don et contre-don : demander - donner - recevoir - rendre, alors que celles qui dysfonctionnent basculent dans le cycle opposé du ignorer - prendre - refuser - garder. Le bon manager, le bon entraîneur, le bon animateur..., reconnaît dans le cycle du don la véritable source de l'efficience, celle qui réengendre jour après jour le cercle vertueux de la coopération et du travail pris à cœur. Le mauvais manager, aveuglé par la seule obsession d'une efficacité ou d'une rentabilité immédiate, finit par tuer la poule aux œufs d'or et enferme tout le monde dans le cercle vicieux du chacun pour soi et du découragement.

09/2014

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Histoire internationale

La Révolution russe, une histoire française. Lectures et représentations depuis 1917

La Révolution russe aura bientôt cent ans, mais on peut douter que son anniversaire fasse l'objet de commémorations. En France particulièrement, on croit savoir depuis Le Passé d'une illusion de François Furet (1995) et Le Livre noir du communisme (1997) qu'elle est à l'origine d'un cauchemar totalitaire aussi dangereux que le nazisme mais plus durable et plus meurtrier. Et pourtant... En 1968, la Sorbonne était ornée de portraits de Lénine alors qu'on redécouvrait Nestor Makhno. le Parti communiste français, fort de dizaines de milliers de militants et de millions d'électeurs, avait été créé en 1920 justement pour suivre l'exemple des bolcheviks russes. Et, chaque année, le PCF célébrait la " Révolution socialiste d'Octobre ". D'ailleurs, parmi les premiers communistes français qui avaient côtoyé Lénine et Trotski au Kremlin aux temps héroïques on trouve Victor Serge et Boris Souvarine, les pionniers de l'histoire de la révolution et du bolchevisme en France. Comment un tel retournement, de l'engouement au dénigrement et à l'effacement, a-t-il été possible ? Pour le comprendre, l'auteur propose de suivre les lectures et les représentations données de l'événement en France depuis 1917 jusqu'aujourd'hui. Une large place est accordée aux représentations littéraires ou cinématographiques tant il est vrai, par exemple, que le cliché du " bolchevik en veste de cuir " doit plus à l'Année nue de Boris Pilniak ou au Docteur Jivago de David Lean qu'au travail des historiens. L'influence de telles oeuvres étrangères est d'autant plus déterminante que, du côté français, c'est d'emblée une vision négative et sensationnaliste qui est véhiculée, notamment par Joseph Kessel. Au fil des interprétations contradictoires des historiens concernant 1917 en Russie, c'est aussi une histoire intellectuelle et politique de la France qui se lit. Même à gauche, le pays de la " Grande révolution " s'y montre beaucoup plus rétif qu'on pourrait le croire vis-à-vis de la nouvelle venue. Le Parti communiste finit par imposer sa lecture et, dans la France des années 1950-1960, la reprise du discours déterministe des Soviétiques fait longtemps bon ménage avec la prédominance de l'école des Annales. Ainsi, les voix révolutionnaires dissidentes ont été mises sous le boisseau et le tranchant subversif d'Octobre a été bien émoussé. Mai 1968 n'y change rien, pas plus que la publication de travaux essayant de rendre la complexité d'une révolution populaire défaite dans sa propre victoire. La route était dégagée pour un retour des approches conservatrices que la disparition de l'URSS a ultérieurement galvanisées et médiatisées. Parcours historiographique à travers des auteurs de générations différentes et d'opinions opposées, le travail d'Eric Aunoble éclaire de multiples facettes de la Révolution russe et entend rendre aux " dix jours qui ébranlèrent le monde " une richesse que le statut de modèle ou de repoussoir avait éclipsée. Le livre se veut aussi un encouragement à reprendre l'étude des années 1917-1921, tant elles peuvent encore apprendre à ceux qui visent l'émancipation aujourd'hui.

01/2016

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Actualité politique France

Face à la toute-urgence écologique. La révolution verte

Face à la crise écologique mondiale, l'analyse originale et les propositions radicales d'un des principaux penseurs de l'écologie politique. Après les cataclysmes climatiques de l'été 2021 et la tragédie planétaire du covid-19, on ne peut plus en douter : face à la crise écologique mondiale, nous sommes passés de l'urgence à la toute-urgence. Et les résistances qui perdurent ne sont plus de l'ordre des incertitudes scientifiques, mais d'un blocage politique : il faut donc une Révolution verte ! Mais laquelle et comment ? Dans un premier temps, l'auteur identifie et analyse deux noeuds de cette crise écologique mondiale : les risques énergétiques et les conflits relatifs à l'usage des terres. Une situation à laquelle s'ajoute la crise sociale et démocratique révélée par le mouvement des Gilets jaunes. Il précise ensuite ce que sera la Révolution verte, à la fois technico-sociale (comme la révolution industrielle) et politique (comme la Révolution française), tout en étant pacifique, démocratique, solidaire et joyeuse. Après avoir analysé les différents attracteurs politiques qui se disputent la société française et les atouts du pôle écologiste, il énonce les premiers axes de cette Révolution verte en creusant ce qui fait problème : le débat sur les solutions techniques (place du gaz, du nucléaire), le plan et le marché, le rôle de l'Etat, de la nation, de l'Europe... Paraphrasant un célèbre discours de Churchill, Alain Lipietz appelle in fine à faire des cinq prochaines années, dans la lutte collective pour sauver la planète et recoudre une société déchirée, " les plus beaux de nos jours ".

03/2022

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Sciences historiques

De la Lorraine allemande à la Moselle française. Le retour à la France 1918-1919

Le 11 novembre 1918, l'armistice de Rethondes met fin à la Première Guerre mondiale. Pour les habitants de l'Alsace-Lorraine, cette date est aussi la fin d'une annexion d'un demi-siècle au Reich allemand, et d'une période de quatre années (1914-1918) d'oppression, de restrictions, de privations et d'humiliations. La délivrance de novembre, concrétisée par l'entrée des troupes françaises dans les villes et les villages, est saluée par des manifestations d'enthousiasme, qui culminent à Metz les 19 novembre et 8 décembre 1918. Passée l'euphorie de la victoire, il s'agit pour la France de réintégrer les "provinces recouvrées", et d'y installer l'administration et la législation françaises. A Metz et en Moselle, les représentants de Clemenceau, le commissaire de la République Léon Mirman en tête, ont mission de mener une assimilation nette et rapide. Mais la tâche est délicate, car on ne passe pas brutalement d'une souveraineté à une autre, et on ne gomme pas d'une signature ministérielle cinquante ans d'une histoire passée sous tutelle étrangère, durant laquelle se sont forgés un particularisme et un mode de vie que la population tient à ne pas voir disparaître contre son gré. Les autorités françaises, à trop vouloir faire bien et vite, ont commis des erreurs qui ont abouti, dès la fin de 1918, à un désenchantement, à des désillusions et à un mécontentement, créant ce qué l'on a appelé "le malaise alsacien-lorrain". L'objet de cet ouvrage, publié à l'occasion du centenaire du retour de la Moselle à la France, est d'aider le lecteur à décrypter cette période, comprise entre la fin de 1918 et celle de 1919, au cours de laquelle la population mosellane, après avoir cru à une délivrance joyeuse et sans ombre, a douté quelques mois durant des intentions de la République et des sentiments de la France. Si un siècle est passé, avec d'autres déchirures et d'autres bouleversements, l'histoire de la Moselle et son identité en ont conservé quelques traces !

06/2018

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Histoire de France

Terreur ! La Révolution française face à ses démons

Au coeur de la réflexion sur la Révolution française, la " terreur " constitue une véritable énigme. Comment cette révolution, qui promeut les Droits de l'Homme, entend réformer la justice au nom des Lumières et convaincre ses opposants par la seule force de la Raison, en vient-elle à mettre en oeuvre une terrible répression contre ses adversaires ? La guillotine, initialement conçue pour être un symbole d'humanisation de la peine capitale, devient ainsi un redoutable instrument d'élimination politique et marque en profondeur l'image de la Révolution, mais aussi celle de la France dans le monde. Fruit d'un prétendu " système " inventé par les vainqueurs de Robespierre, la Terreur est ici saisie dans toute sa complexité, notamment dans ses liens avec l'état d'exception et le Gouvernement révolutionnaire. Cet ouvrage a pour ambition de livrer des éléments factuels et des réflexions qui permettront de comprendre comment ce phénomène de la " terreur " a pu aussi durablement ternir l'image et le souvenir de la Révolution française.

02/2020

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Histoire de France

Dictionnaire de la Der des Der. Les mots de la Grande Guerre (1914-1918)

Ce dictionnaire recense et analyse l'ensemble du lexique quotidien de la Première Guerre mondiale tout en présentant les principales figures et les lieux symboliques de ce conflit resté dans les mémoires. Avec 50 illustrations noir et blanc. Le Dictionnaire de "la Der des der" : Les Mots de la Grande Guerre (1914-1918) recense et analyse l'ensemble du lexique quotidien de la Première Guerre mondiale tout en présentant les principales figures et les lieux symboliques de ce conflit resté dans les mémoires. Il représente non seulement un outil historique, mais aussi un vaste vivier lexical pour les amoureux des mots. En effet, Il y a tout juste un siècle, au début du mois d'août 1914, le continent européen se préparait à vivre cinq ans d'une guerre meurtrière. Cet ouvrage illustré de photographies d'époque propose de faire revivre ces moments historiques à travers les mots, véritables reflets d'une société entièrement mobilisée pour la guerre. A L'heure du déclin des parlers et dialectes régionaux, le français et son funèbre cortège de mots nés de la guerre envahissent la société française. Dans ce dictionnaire, les mots pour dire la guerre, la souffrance, les armées au combat, les peines de l'arrière, les médecins aux abois, côtoient des concepts d'historiens et des expressions d'époque que l'on trouvera accompagnés d'un index et d'une chronologie précise. Dans un premier temps, l'auteur présente à travers plus de mille entrées l'ensemble des mots de la Grande Guerre. Près de mille noms communs sont ainsi recensés : sont abordés, entre autres, le vocabulaire de l'armée (tank, shrapnell, généralissime, jerrycan), les mots de la médecine (amputation, mutilés, gueules cassées...), l'argot des tranchées (ribouldingue, Boche, saucisse...) ou encore les expressions utilisées à l'arrière (Fleur au fusil, Union Sacrée). Ce vaste arsenal lexical d'un monde en guerre est replacé dans son contexte et de nombreuses définitions sont accompagnées de citations littéraires puisées dans la très riche littérature portant sur le premier conflit mondial. De ce fait, l'ouvrage rend hommage à tous les écrivains combattants, mais aussi à ceux qui ont choisi la guerre de 1914-1918 comme thème principal de leurs oeuvres littéraires. Dans la seconde partie, encyclopédique, l'auteur dresse le portrait des principaux protagonistes (pays engagés dans le conflit, têtes couronnées, chefs politiques et militaires de la Grande Guerre...) et évoque les lieux chargés d'histoire, les lieux de mémoire (Verdun, Caporetto, le Chemin des Dames...), afin de mieux cerner les enjeux de cette guerre qui devait être la "Der des der".

04/2014

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Histoire de France

Le Temps des hommes doubles. Les arrangements face à l'occupation, de la Révolution française à la guerre de 1870

Le temps des hommes doubles : Louis Aragon a désigné ainsi la séparation voire l'opposition entre l'homme social et l'homme privé dans la société capitaliste. Pour les auteurs réunis ici, il s'agit plutôt de signifier qu'au temps de la souveraineté nationale en armes, dès lors que sont plus rigoureusement assignées aux soldats et aux citoyens à la fois une "identité" et une "cause" supposées dépasser leur état civil et leurs intérêts particuliers, l'occupation militaire multiplie, dans la recherche d'une accommodation entre les deux camps, les tensions et les combinaisons possibles entre fonctions ou statuts publics, sociabilités et influences locales, opinions et besoins. Pour caractériser les évolutions qui ont eu lieu entre les guerres déclarées par la France à l'Autriche en 1792 et à la Prusse en 1370, le présent livre met l'accent sur trois thèmes. Il traite d'abord des enjeux politiques et administratifs de l'occupation, parmi lesquels la neutralité, son devenir en tant que concept dans les relations internationales, et le positionnement des Etats neutres dans des conflits où l'on s'efforce de mobiliser aussi les opinions publiques. L'attention se porte ensuite sur les armées occupantes. Quelle que soit la part d'idéologie que l'autorité politique introduit dans leurs missions, la première de ces missions est de garantir leur propre sécurité. La recherche des accommodements ou le constat de l'extrême difficulté d'en trouer sont enfin abordés du point de vue des sociétés en proie à l'occupation. Dans ces situations où le présent peut être vécu et interprété en fonction d'une mémoire individuelle et collective d'expériences antérieures, le rôle joué par les occupants ne se réduit pas à la brutalité de la soldatesque et a l'exploitation économique. Ainsi, occupants et occupés peuvent aussi être amenés à jouer, même dans un contexte conflictuel, le rôle de passeurs culturels "malgré eux".

02/2013

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Russie

Histoire de l'armée russe. Des tsars à Poutine

Peu d'armées ont suscité autant de craintes que l'armée russe. Elle a été le symbole d'un régime totalitaire et une redoutable machine de guerre. Aujourd'hui engagée en Ukraine, elle offre un étrange visage, celui d'une armée au départ dépassée, mais qui a rapidement su s'adapter aux nouvelles conditions de la guerre. La légende de la Grande Guerre patriotique (1941-1945) a forgé l'image d'une armée russe invincible. Bien que cette réputation soit fondée sur une pensée novatrice, elle ne reflète pas la réalité. En un siècle, elle a connu plusieurs incarnations, de l'armée révolutionnaire de Trotski à celle triomphante à Stalingrad et à Berlin sous Staline, de l'armée soviétique de la guerre froide à celle enlisée en Tchétchénie après la chute de l'URSS. Rénovée et modernisée sous Vladimir Poutine, elle a permis à la Russie de réaffirmer sa puissance lors de ses campagnes de Crimée et de Syrie. Et demain, imposera-t-elle la volonté du Kremlin en Ukraine ? En analysant l'historiographie russe, anglo-saxonne et française, Boris Laurent propose une histoire totale de l'armée russe, levant le voile sur cette institution souvent secrète. Spécialiste en histoire des relations internationales et en histoire militaire, Boris LAURENT a commenté les carnets de guerre du maréchal Paulus - La bataille de Stalingrad - et du général Patton. Chez Nouveau Monde éditions il est également l'auteur de La guerre totale à l'Est (1941-1945).

04/2024

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Histoire de France

Fusillés par la Patrie. La justice militaire de 1914 à 1918

Le titre de cet essai « Fusillés par la Patrie » n’a pas été choisi par ironie désabusée, comme il aurait pu l’être. Il est un rappel de l’hymne «Mourir pour la Patrie », que les autorités militaires faisaient sonner devant la dépouille de ceux qu’elle venait de faire exécuter pour l’exemple. Quelques vers de ce chant « patriotique »méritent d’être cités pour leur cynisme : « Nous, amis, qui loin des batailles Succombons dans l’obscurité Vouons au moins nos funérailles A la France et à la Liberté ». Il n’y a rien à ajouter, si ce n’est le cri de quelques condamnés à l’annonce de la sentence : « Putain de justice » ou « Putain d’armée », mais la plupart étaient trop respectueux de l’autorité pour se révolter ou trop vaincus par le malheur; ils acceptaient en silence l’injuste sentence.

12/2011

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Histoire de France

Souvenirs 1914-1919. Une traversée de la Grande Guerre

Auguste Rama est un fils de paysans né en 1883 à Quintenas en Ardèche, près d'Annonay. Son frère aîné garde la ferme et les terres. Avec ses deux frères cadets, après leurs études, il passe le Rhône et fonde une imprimerie à Romans, dans la Drôme. En 1914, il a 31 ans. De santé fragile, il est d'abord jugé inapte au front, et employé à divers travaux d'écriture ou de gardiennage jusqu'en janvier 1916. Mais après les saignées des premières années, tout est bon pour le front ! Après quelques mois d'instruction, il connaît très vite le baptême du feu à Verdun... Il sera plus tard blessé au Chemin des Dames... Evacué en 1918, marqué à tout jamais par ce qu'il vient de vivre, il lit tout ce qui s'écrit : Barbusse, Dorgelès, Remarque... mais en est toujours insatisfait. Dans les années 60, à plus de 80 ans, il se met à son tour à écrire, dans des cahiers d'écolier, à la plume et à l'encre de chine, les Souvenirs de sa vie... Plus de 700 pages dont environ 130 consacrées à la guerre de 14. Pas de fioritures, pas d'artifices, pas d'effets dans ses pages, mais toujours la recherche du mot juste, celui qui convient car il y a pour lui exacte adéquation entre les mots et les choses. Ses pages n'ont pas besoin de fabriquer des "effets de réel". Il raconte, il écrit, et c'est ça, c'est là, c'est vrai, avec une rare évidence. On croyait avoir tout lu, tout savoir sur cette guerre... pourtant ces pages, ce texte-là, ce témoignage sort du commun. Les publics qui en ont entendu lecture ces dernières années en ont été touchés, bouleversés.

09/2018

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Histoire de France

Un tsar à Paris. 1814. Alexandre Ier et la chute de Napoléon

Le 31 mars 1814, à l'issue d'une bataille féroce qui a fait quinze mille morts en moins de vingt-quatre heures, le tsar Alexandre I' entre triomphalement clans les rues de Paris. C'est la fin de la campagne de France menée par les Russes et leurs alliés, et l'effondrement du régime napoléonien. L'occupation russe durera le temps d'un printemps. Cette brève période, méconnue, est pourtant cruciale dans notre histoire. Politiquement d'abord : Napoléon abdique à Fontainebleau et part pour l'île d'Elbe, cependant que Louis XVIII, revenu d'Angleterre, accède au trône. Sur le plan géographique, ensuite : le traité de Paris fixe les nouvelles frontières de la France, prélude au congrès de Vienne qui, quelques mois plus tard, redessinera la carte de l'Europe. Culturellement enfin : les Cosaques, qu'on croise en bonnets de fourrure dans les allées des Tuileries, laisseront des traces durables dans les mémoires. En s'appuyant sur de nombreuses sources tant françaises que russes, Marie-Pierre Rey offre un nouveau regard sur la campagne de France et fait toute la lumière sur cet épisode clé de l'histoire de l'Europe.

09/2015

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Histoire de France

Années de sang et de larmes à Blanquefort. 1914-1918

Véritable travail de mémoire, ce livre s'efforce de restituer, dans le contexte chaotique de l'époque, la vie des habitants de la commune de Blanquefort (33), village de l'entrée du Médoc. Destiné à un large public, en particulier aux jeunes générations, c'est un éclairage supplémentaire sur une histoire locale oubliée ou inconnue. Qui se rappelle que Blanquefort a abrité, le temps du séjour du gouvernement français à Bordeaux en 1914, un hôpital russe dans le château Dulamon ? Qui connaît le destin de cet hospice, dont l'ouverture a été retardée de 5 ans pour laisser les bâtiments à la Croix-Rouge qui y a installé l'hôpital auxiliaire appelé Saint-Michel, ouvert de 1914 à 1918 ? Qui a entendu parler du centre de rééducation professionnelle du Béchon, en 1917, ouvrant ses portes aux soldats mutilés qui voulaient retravailler dans le milieu agricole ? Qui se souvient des terres réquisitionnées en 1918, dans la zone industrielle actuelle, pour y créer un aérodrome et entreposer les avions fabriqués à Bordeaux, avant leur départ sur les lieux de bataille ? Qui sait que la guerre ne s'est pas finie le 11 novembre 1918 ? Ce travail de mémoire a pour objectif de se souvenir des hommes blanquefortais mobilisés, soldats morts pour la France, mais aussi les oubliés de l'histoire que sont les blessés, les mutilés, les prisonniers de guerre, les médaillés, les disparus, les traumatisés avec toutes les conséquences pour leur famille et les orphelins qui deviendront pupilles de la Nation. Enrichi par une riche iconographie et appuyé sur de nombreux documents d'archives publiques ou privées soigneusement exploités, cet ouvrage restitue une partie de la vie de la commune de Blanquefort, le tout resitué dans le contexte national et international. Nous avons partagé nos découvertes, avec vous.

10/2019

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Histoire internationale

Lénine, 1917. Le train de la révolution

Une semaine qui changera le monde. Février 1917 : Lénine vit en Suisse, exilé ; Pétrograd s'enflamme. Persuadé de passer à côté de son destin, il cherche par tous les moyens à regagner la Russie. Les Allemands, qui veulent soulager le front de l'Est, ont l'idée de faciliter son retour. Le trajet de Lénine, sa femme Nadia et une trentaine de fidèles, 3 200 kilomètres à travers l'Allemagne, la Suède et la Finlande, durera huit jours. Huit jours intenses, sans se laver, presque sans manger ni dormir, dans un wagon décrété zone extraterritoriale. Le 9 avril 1917, lundi de Pâques, à minuit, juché sur une voiture, Lénine prononce fiévreusement ses premiers discours : le monde ne sera plus jamais le même… Refaisant le trajet de Lénine, Catherine Merridale nous fait revivre ce voyage fascinant où s'entremêlent espionage, intrigues diplomatiques, histoire militaire et idéologique en ce moment charnière de l'Histoire.

03/2017

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Histoire de France

Objectifs Grande Guerre. Sur la ligne de front telle que photographiée de 1914 à 1918

Auteur de L'Affaire oubliée de Charleroi, Philippe Wille, collectionneur et historien autodidacte devenu, au fil des années et des documents accumulés, un spécialiste de l'armée allemande durant la première guerre mondiale, nous revient avec un ouvrage surprenant, mettant en valeur le travail des photographes qui, avec les moyens techniques de l'époque, ont immortalisé sur la pellicule la vie dans les tranchées, tant chez les Alliés que dans les rangs allemands. A côté des portraits des belligérants, posant fièrement, avant leur départ pour le front, avec leurs uniformes neufs et pimpants, dans les décors figés des studios photographiques, nous découvrons aussi des prises de vue instantanées, où les héros sont sales et fatigués et où rôde en permanence la mort. Des photos qui nous racontent le vécu quotidien et la souffrance de ces hommes, toutes nationalités confondues, (sur)vivant quatre ans durant dans les tranchées, la boue, la vermine et la crasse. Philippe Wille commente chaque cliché, en extirpe les moindres informations et nous aide à les déchiffrer. Travail de longue haleine au coeur des archives, qu'il convient de saluer. Quand on lui demande pourquoi cet ouvrage, il répond par une citation de l'écrivain allemand Ernst Jünger : "Donner sens à ce qui, pour ceux qui regardent les choses d'en bas, n'est qu'absurdité et expression de l'imperfection humaine, c'est un devoir sacré envers les morts comme envers les nouvelles générations qui doivent continuer à travailler à un ouvrage dont il leur faudra percevoir la croissance organique et l'unité interne, si elles veulent y participer avec une véritable conviction. Car un jour viendra leur tour de parfaire ce que nous n'avons pu parfaire. Elles pourront entrer avec fierté en possession de leur héritage..." (Préface de l'édition originale, Le Boqueteau 125, 1924)

12/2015

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Sciences historiques

Histoire du corps. Tome 2, De la Révolution à la Grande Guerre

Ce corps physique, matériel, peut être touché, senti, contemplé. Les savants le manipulent et le dissèquent. Ils mesurent sa masse, sa densité, son volume, sa température. Ils analysent son mouvement. Ils le travaillent. Mais ce corps des anatomistes, des physiologistes et des gymnastes diffère radicalement du corps qui souffre ou qui jouit. Or, le plus souvent, les historiens se sont montrés oublieux de la tension instaurées entre l'objet de science, de travail, le corps productif, expérimental, le corps inclus dans l'univers technico-scientifique contemporain et le corps qui éprouve le plaisir ou la douleur. C'est le rétablissement d'un équilibre entre ces deux perspectives qui est tenté dans ce livre. Le long XIXe siècle dont il est ici question était en outre suffisamment riche de novations pour justifier que l'accent fût mis sur des processus aussi actifs que l'emprise de la médecine anatomo-clinique et de la phrénologie, l'avènement de l'anesthésie, l'élaboration d'un imaginaire de la relation charnelle, l'émergence de la sexologie, l'essor de la gymnastique et du sport, l'apparition de nouvelles machines imposées par la révolution industrielle, ou le dessin de nouvelles représentations sociales du corps.

01/2005

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Critique littéraire

Pourquoi nous battons-nous ? 1914-1918 : les écrivains face à leur guerre

Comment survivre à l'enfer ? Comment expliquer philosophiquement, politiquement, spirituellement, une telle boucherie ? Comment demeurer un homme au sein du chaos ? Le vertige de la Grande Guerre nous est devenu insaisissable. Le livre d'Emmanuel Godo rend la parole à ceux qui l'ont vécu. Ce sont eux qui nous racontent leur départ au front, au nom des idéaux patriotiques ; leur épreuve du feu, du fond des tranchées ; leur quête de signification, face à l'abîme entre les doctrines et les faits. Français, Allemands, Américains, Anglais, Tchèques..., ce sont tous des écrivains, des intellectuels, des militants. Chacun essaie, à sa façon, de donner sens à l'insensé. Pour le socialiste Barbusse, il s'agit de faire la guerre à la guerre. Pour l'agnostique Jünger, de construire un homme nouveau. Pour le catholique Teilhard de Chardin, de redécouvrir le prix de la foi. Pour eux, comme pour tous les autres témoins convoqués dans ce livre, il faut humaniser l'inhumanité. Nourri d'une riche documentation, porté par un vrai souffle, cet essai répond aux questions que nous ne cessons de nous poser un siècle après 1914.

02/2014

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Histoire internationale

La Russie : à admirer et/ou à détester

Dans ce livre se croisent les regards que s'envoient l'Européen et le Russe. Si, pour l'Européen, le passé colonial rendit parfaitement familières les images de l'Afrique, de l'Asie, de l'Amérique Latine, si l'expansion économique des USA et de la Chine rendirent accessible et transparente leur perception, la Russie reste aussi hermétique, même pour les plus perçants des regards européens. L'explication principale de cette incompréhension réside dans l'obsession permanente du Russe de vivre non pas du fond de ses actes, mais de la forme de ses phantasmes, délires ou rêves. Aucun autre pays au monde ne mène une vie aussi " inventée " et double que le Russe. La sociologie suffit, pour décrire les autres nations ; la poésie ou la mystique sont les seules clés pour déchiffrer la Russie. L'écriture monologique n'existe pas. Mais ici je ne m'adresse pas à mes contemporains. En cherchant une intemporalité, je tombe sur la chimère de Dieu. Je ne vois en Lui que le Créateur de nos trois mystères - le sens du Bien, le goût du Beau, la faculté du Vrai - c'est à ce personnage innommable, atemporel et atopique que j'ai pris l'habitude de m'adresser.

03/2020

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Histoire de France

Jean BALDACCI (1890 - 1914) A corps perdu. Une famille Corse en deuil face à la guerre de 1914

Les conséquences de la guerre 14/18 en Corse à travers la vie d'une famille. Prix du livre corse catégorie "Essais" 2014. Le 27 septembre 1914, à l'attaque du bois de Géréchamp (Meuse), le lieutenant Saint-Cyrien Jean Baldacci (promotion des Marie-Louise 1911-1913) tombe à la tête de la première compagnie qu'il commandait, tous les autres officiers (commandant, capitaines, lieutenants) ayant été tués ou blessés. Chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume (1920), croix de guerre avec palmes, son corps a été inhumé dans le petit village de Xivray (Meuse) -une centaine d'habitants- à côté de Bouconville par l'autorité militaire et son avis de décès -dressé aux armées- est expédié en 1916 à la mairie de Nice où stationnait son régiment jusqu'à la veille de la déclaration de guerre. Son père, Michel Baldacci (Bastia 1859-Marseille 1926), inspecteur régional des Postes et Télégraphes, et sa mère Marie Devoti-Lusinchi (Bastia 1868-Marseille 1955) apprennent son décès par la presse (l'Eclaireur, le Petit Marseillais), décès confirmé peu après par le maire de Marseille, mais l'avis de décès parvenu en 1916 à la mairie de Nice ne sera expédié à sa mère veuve qu'en 1930 et sous forme d'extrait seulement. Les différents témoignages récoltés auprès de ses compagnons d'armes (tué le 27 septembre, le 28, ou le 29 -jour où sa compagnie n'était point de service-, voire le 5 octobre d'après ses états de services conservés au Service Historique de l'Armée de terre), tué sur son cheval en criant sabre au clair "Allons-y les Enfants" , ou empêtré en franchissant des barbelés face à une tranchée bavaroise en criant "Attention, à la baïonnette" ont engendré un désordre archivistique tel que ce jeune officier né à Bastia en 1890, et mort pour la France, a un décès qui n'a jamais été enregistré ni sur les registres d'état-civil de Xivray, ni sur ceux de sa ville natale et qu'il ne figure pas sur le Monument aux morts de Bastia, alors qu'il est mentionné sur celui de Nice où casernait son régiment, le 163e d'infanterie. Sa soeur Lucie Franceschi, née Baldacci (1891-1974), a jusque sur son lit de mort mené un inutile combat pour réparer ces oublis. De 1914 à 1974 ce "corps perdu" a engendré entre elle et les autorités une importante correspondance : avec les ministres de la Guerre puis de la Défense, les Présidents des Anciens combattants, les maires de Bastia, les Directeurs du service historique des Armées, les maires de Nice et de Xivray, les généraux commandants l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, les présidents de l'Association la Saint-Cyrienne. Chacun a fait son devoir mais Jean Baldacci ne figure toujours pas sur le monument aux morts de sa ville natale. Petit-fils d'Antoine et Lucie Franceschi, Michel Vergé- Franceschi publie aujourd'hui ici le dossier.

01/2014

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Religion

A nos morts ignorés. Les musiciens et la grande guerre XV

Reynaldo Hahn A nos morts ignorés (1915) Rudi Stephan (1887-1915) Pantherlied / In Nachbars Garten / Am Abend / Abendlied Albert Roussel Light / A Farewell (1918) André Caplet La Croix douloureuse (1916) / Détresse (1918) Ivor Gurney In Flanders / Severn Meadows / All night under the moon (1917) Claude Debussy Berceuse héroïque (1914) Fernand Halphen (1872-1917) Le jour succombe Lili Boulanger (1893-1918) Dans l'immense tristesse (1918) Nadia Boulanger Soir d'hiver (1914-1915) Georges Antoine Wallonie (1917) Marches Oh what a lovely war (1917), Roses of Picardy (1916) Quelle diversité d'expression - littéraire et musicale - dans ces mélodies de la Grande Guerre : elles sont parfois détachées de toute actualité (Stephan, Halphen, Roussel) ; ou elles évoquent les événements tragiques, implicitement (Lili Boulanger) ou avec des tonalités diverses : nostalgique (Gurney, Antoine), mélancolique (Debussy), pathétique et révoltée même chez Caplet tandis que Reynaldo Hahn recherche l'apaisement.

11/2015

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Livres 3 ans et +

La légende de saint Nicolas ou La terrible histoire du Grand Saloir

Trois enfants affamés, une sombre forêt, un affreux boucher et toute la magie d'une célèbre légende : voici l'histoire de saint Nicolas, dans une version inédite et magnifiquement illustrée.

10/2017

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Histoire internationale

Les femmes dans la révolution russe

Le 23 janvier 1917, une grève spontanée d'ouvrières du textile entraîne les métallos voisins et les partis révolutionnaires réticents, et débouche sur l'abdication du tsar et la constitution du premier soviet. Les femmes accèdent soudain à des fonctions dirigeantes. Premier livre à s'intéresser à leur rôle dans la révolution russe, le travail de Jean-Jacques Marie brosse une galerie de portraits hauts en couleur, mais surtout éclaire la façon dont l'émancipation des femmes est intimement liée à la rupture historique de 1905-1917. Il retrace cette lutte, ses avancées, décrit ses égéries et le changement de moeurs qu'elles imposèrent. Il permet ainsi de dégager quelques grandes figures de femmes révolutionnaires, des héroïnes populistes - troquant la volonté utopique "d'instruire le peuple" contre la tentative d'abattre les dignitaires du régime (Sofia Perovskaia, Vera Figner) - aux respectueuses pétitionnaires fusillées ou sabrées du Dimanche rouge. Il revient sur le passage de l'acte individuel héroïque à l'action collective dans un monde soudain en mouvement (Maria Spiridonova, Inessa Armand, Alexandra Kollontaï), mais aussi sur le choc de la mobilisation et de la guerre. Qu'elles soient commissaire aux armées, théoricienne, agitatrice, chef de guerre, journaliste engagée, terroriste ou à la tête de bandes insurgées, l'irruption de ces femmes accompagne un changement législatif et social radical, du droit de vote et de l'éligibilité à toutes les fonctions au droit à l'avortement, immenses avancées vers l'égalité qui furent, comme tant d'autres, piétinées par Staline.

09/2017

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Lecture 9-12 ans

Le grand livre du petit Nicolas

Le meilleur des aventures du petit Nicolas dans un album drôlement animé. Soulevez les volets et ouvrez les rabats pour découvrir toutes les facettes de la vie mouvementée du Petit Nicolas ! Avec la chouette participation de tous les copains : Alceste, Geoffroy, Eudes, Agnan, Rufus, Clotaire, Maixent, Joachim...

11/2020