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La représentation du sujet noir dans l'historiographie colombienne. Le cas de Carthagène des Indes (1811-1815)

Extraits

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Histoire de France

Souvenirs 1804-1815

Si les noms de Coignet, Bourgogne, Parquin, Lejeune et Marbot nous sont connus parmi les mémorialistes de l'épopée napoléonienne, celui de François-Frédéric Billon fait partie des méconnus. Ses " Souvenirs " qui parurent pour la première fois en 1905, un siècle tout juste après Austerlitz, sont à ranger parmi les meilleurs récits. Billon a tout juste vingt ans quand il rejoint les rangs de cette Grande-Armée qui fera trembler toute l'Europe... D'abord dans les vélites de la Garde, puis aux chasseurs à pied de cette même Garde, il passe ensuite dans les rangs du 14ème régiment d'infanterie de ligne. Du Sacre de Napoléon aux derniers jours de l'Empire, Billon participe aux campagnes de 1805, à celles de 1806 et de 1807. Il est engagé également en Espagne. Fait prisonnier, il connaîtra l'enfer de Cabrera et celui des pontons anglais... Notre mémorialiste reprendra les armes en 1815, année de Waterloo... Tout comme le chasseur à cheval Jacques Chevillet, dont le récit a paru en 2004 à La Boutique de l'Histoire, le capitaine Billon écrit d'abord pour lui-même, pour ses proches. Ses " Souvenirs " ont le ton de la vérité, de l'événement vécu. Sous sa plume, au fil des pages de ses " Souvenirs " passionnants, c'est toute l'Epopée qui revit.

06/2006

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Sciences politiques

Les aléas de la parole publique (1789-1815)

Les études réunies dans ce volume traitent principalement du débat sur la "parole publique" qui resta à l'ordre du jour de 1789 à 1815. Sans oublier la littérature qui continua de jouer son rôle, ainsi qu'en témoignent Mercier et Bernardin de Saint-Pierre. Après le moment prodigieux où le peuple "naissait" à la parole des orateurs, comme le dira Edgar Quinet, tout s'envenima dans de fatales dérives. Soucieux de faire taire les muses belliqueuses, Napoléon leur opposa son laconisme personnel et l'énergie électrisante de ses harangues militaires. Les règles d'exercice de la parole publique que les assemblées révolutionnaires avaient tenté de définir, allaient connaître jusqu'à nos jours toutes sortes d'aléas. Elles ont été à nouveau remises en cause récemment par le retour d'un mauvais son haineux. Pour mieux affronter les difficultés qui sont les nôtres, il n'est pas inutile de revisiter les origines troubles de notre République.

04/2021

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Beaux arts

Le modèle grec dans l'art français (1815-1914)

Pourquoi un paradigme devient-il caduc s'il ne trouve moyen de se régénérer? Cette question s'applique particulièrement au modèle grec dont l'art français s'est nourri tout au long du XIXe siècle. depuis l'apprentissage des artistes jusqu'aux normes institutionnelles, des imaginaires singuliers aux modes du marché, voire aux productions populaires. Entre la chute de l'Empire et la veille (le la Première guerre mondiale, quantités de documents et d'oeuvres donnent à comprendre la réception de l'archéologie grecque par les peintres et les sculpteurs. En croisant l'histoire de cette science avec la sphère artistique, en interprétant les créations et les écrits de personnalités aussi diverses qu'Ingres, Pradier, David d'Angers. Papety, Gérôme, Moreau, Etex, Rodin. Bourdelle ou Duchamp-Villon, ce livre présente les stades d'une évolution radicale du modèle grec, en théorie comme en pratique. S'éclairent ainsi les raisons et les modalités d'un basculement majeur: en un siècle le modèle apollinien, hérité du néoclassicisme et conforté par les marbres du Parthénon, finit par céder le pas au modèle archaïque, manifesté avec éclat dans la stylisation formelle de la sculpture moderne.

07/2014

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Histoire des idées politiques

Les intellectuels fondateurs de la République. Cinq études sur la pensée politique au XIXe siècle

Intellectual Founders of the Republic étudie cinq penseurs et militants républicains, qui appartiennent à la génération précédant celle des "Jules" : Emile Littré (1801-1881), Charles Dupont-White (1807-1878), Etienne Vacherot (1809-1897), Eugène Pelletan (1813-1884) et Jules Barni (1818-1878). Cet ouvrage cherche à comprendre comment se forgent, au contact des événements, les théories des uns et des autres, et comment se combinent, sans cesse, principes abstraits et enjeux concrets.

05/2023

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Romans historiques

Un château en Gévaudan Tome : "Vanité ! Tout est vanité"

De l'incendie de Moscou, dans la nuit du 15 au 16 septembre 1812, au retour en deux temps des rois Bourbons en 1814-1815, que d'évènements militaires et politiques majeurs ! ... Et que d'aventures et d'émotions pour nos sympathiques héros, emportés, bien malgré eux, dans le tourbillon de l'Histoire ! Vous avez aimé les six premières escapades dans le passé ? La septième ne peut que vous passionner. Alors en route pour le voyage ! A présent, laissez-vous porter au fil des pages... "Vanité ! Tout est vanité". Septième et dernier volet de la saga historique & romanesque "Un château en Gévaudan".

03/2019

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Histoire internationale

Ecrits sur les noirs 1815-1827. Tome 2

Abolitionniste de la première heure, l'abbé Grégoire n'a eu de cesse, dans ses écrits comme à la tribune de l'Assemblée, de défendre, parmi d'autres causes, celle des "gens de couleur". Un sens aigu de la justice, des droits de l'homme, de la fraternité sans distinction de classe, de foi ou de race, anime sa ferveur soutenue. Acculé parfois à des compromis, voire à des échecs, imposés par le lobby puissant des négriers, il n'a jamais perdu de vue les principes des Lumières qui ont guidé ses combats. La présentation chronologique de ses écrits sur les Noirs, regroupés ici pour la première fois, permet de suivre autant l'évolution que la continuité tenace de ses efforts en leur faveur.

03/2009

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Philosophie

Correspondance (1835-1851). Tomes 1 et 2

Cette nouvelle édition réunit eu un seul volume les tomes 1 et 2 de la Correspondance d'Engels et de Marx. De 1835 à 1851, on peut suivre le chemin de ces deux jeunes hommes qui se croisent en 1844 pour ne plus jamais se séparer. Pendant ces années décisives, ils découvrent chacun de leur côté puis ensemble la philosophie hégélienne, l'économie politique et le monde ouvrier et finissent par devenir, à la veille du grand bouleversement révolutionnaire européen de 1848, les théoriciens communistes que nous connaissons. Au fil des lettres, on assiste à l'écriture des textes essentiels de la jeunesse des deux amis les Manuscrits de 1844, l'Esquisse d'une critique de l'économie politique, L'Idéologie allemande, le Manifeste du parti communiste, ... La correspondance d'Engels et Marx constitue un miroir de ce moment exceptionnel quia donné naissance au monde moderne, fruit d'un vaste mouvement de forces économiques, sociales et politiques mais aussi résultat de l'action et de la réflexion de petits groupes d'hommes qui voulurent révolutionner l'état des choses existant.

03/2019

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Histoire militaire

Ferdinand Lapasset (1817-1875). Un général rétais

Né à Saint-Martin-de-Ré où il a vécu les onze premières années de sa vie, fils d'une Rétaise de vieille souche et de l'aide de camp du gouverneur de l'île, Lapasset a servi une trentaine d'années en Algérie, s'efforçant, dans les différentes fonctions qu'il a successivement occupées, d'améliorer la condition des populations "indigènes". Il avait l'oreille de Napoléon III et a grandement influencé la politique pro-arabe de l'empereur. Pendant la guerre de 1870, général de division dans l'armée du Rhin, il s'est distingué dans plusieurs opérations, particulièrement durant le siège de Metz, tentant à de nombreuses reprises, mais en vain, de convaincre Bazaine d'extraire l'armée du Rhin du piège dans lequel elle était tombée. Lors de la capitulation, Lapasset a refusé de remettre les drapeaux de ses régiments aux Prussiens et les a fait brûler, désobéissant aux ordres de Bazaine. C'est surtout cet épisode de sa vie que l'Histoire a retenu. De retour en Algérie, en 1871, pour mater la grande insurrection des Kabyles, il fut ensuite affecté à Perpignan, puis Toulouse, où il est mort, en 1875. Le grand historien français Louis Halphen disait de lui : " Le général Lapasset apparaît incontestablement comme une des plus sympathiques et des plus éminentes figures militaires de la fin du second Empire. "

08/2023

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Sciences politiques

Hô Chi Minh

Le brigand corse, ou Crimes, forfaits, attentats et péchés de Nicolas Bonaparte, depuis l'âge de treize ans jusqu'à son exil à l'île de Sainte-Hélène Date de l'édition originale : 1816-1818 Sujet de l'ouvrage : Napoléon Ier (empereur des Français ; 1769-1821) -- PamphletsFrance (1814-1824, Louis XVIII) Appartient à l'ensemble documentaire : RCorse1Avec mode texte Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/1967

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Histoire de France

La Bérézina. Suisses et français dans la tourment de 1812

En 1812, la campagne de Russie marque un tournant dans l'épopée napoléonienne. Sur le trajet aller, les Russes semblent refuser le combat et pratiquent la politique de la terre brûlée. Néanmoins, après sa victoire à la Moskova (Borodino), Napoléon atteint Moscou. Le gouverneur russe ayant incendié la ville, la Grande Armée ne peut s'y maintenir. Une pénible retraite débute. Koutousov marche sur les pas de l'envahisseur et lui inflige de terribles pertes. Il espère encercler toute l'armée napoléonienne et l'anéantir totalement à la Bérézina. Mais, grâce à l'action valeureuse des pontonniers du général Eblé, des ponts de bois sont construits et permettent de franchir la rivière. Par ailleurs, les combats qui se déroulent du 26 au 29 novembre 1812 sur les deux rives de la Bérézina tournent à l'avantage de Napoléon. Les troupes suisses s'illustrent durant ces journées mémorables. L'ouvrage relate ces épisodes historiques et, tel un guide touristique, décrit les lieux que chacun désormais peut visiter en suivant les traces de la Grande Armée dans sa tragique destinée. L'objectif de ce livre est de mieux faire connaître un événement militaire essentiel dans l'histoire du continent européen. Plus que tout autre, les Suisses et les Français se sont illustrés au passage de la Bérézina. Deux siècles après, un large public, napoléonien ou non, s'intéresse à un événement qui a marqué des générations d'Européens. Illustré et très accessible, il offre une approche aisée de la campagne de Russie. Le guide du voyageur permettra à chaque lecteur de visiter mentalement les lieux qui virent s'affronter les armées de vingt nations. Des conseils pratiques et des itinéraires bien décrits se révéleront utiles pour éventuellement préparer dans de bonnes conditions son propre périple en Biélorussie.

04/2012

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Anglais apprentissage

La Construction de l'Ouest américain (1865-1895) dans le cinéma hollywoodien

Les enjeux du spectaculaire développement des régions de l'Ouest américain entre la fin de la guerre de Sécession et les dernières années du XIXe siècle devinrent un sujet de représentation privilégié dans le genre du "western" et des oeuvres cinématographiques dont les fondations empruntent, à la fois, aux faits historiques et à la fiction. D'abord considéré comme un art mineur, le western acquit progressivement ses lettres de noblesse et de certaines oeuvres émane une écriture aussi riche qu'originale de l'histoire de l'Ouest. Etudier la construction de ces régions dans le cinéma hollywoodien, c'est entrer dans un univers régi par ses propres règles, qui présente des thèmes récurrents : la venue d'une nouvelle vague de peuplement, la violence, le lien entre l'individu et la nation, le sens à conférer à ce vaste mouvement, la transition entre Histoire et mythe, ainsi que de profondes interrogations sur la notion de "progrès". Au croisement de l'histoire des idées et des études cinématographiques, ce recueil d'essais propose une étude de multiples facettes de cette question, en s'interrogeant sur le processus de représentation et la manière dont les Etats-Unis ont construit leur propre histoire.

08/2017

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Histoire internationale

L'Autriche-Hongrie, 1815-1918

La constitution de la monarchie autrichienne, sous la houlette des Habsbourg, avait permis à l'Europe danubienne de devenir une puissance redoutable au lendemain des guerres napoléoniennes. Cette monarchie multinationale, multiculturelle était un défi aux idées nouvelles issues de la Révolution française et constituait un obstacle à l'unité allemande. Continuerait-elle à diriger une Confédération germanique ? Volerait-elle en éclats pour le plus grand profit de l'impérialisme russe ? Trouverait-elle une voie originale, conforme à ses traditions, permettant l'épanouissement des différents peuples sur le plan tant matériel que culturel ? Tel fut l'enjeu de la période 1815-1914. La mutation de la monarchie s'acheva en 1867 avec les différentes réformes constitutionnelles. L'empire d'Autriche se transforma en une double monarchie, dotée de régimes représentatifs et de gouvernements libéraux, où les Slaves représentaient 50 % de la population, les Allemands 25 % et les Hongrois 20 %. Les deux moitiés de l'empire connurent un prodigieux essor culturel et économique qui respectait le pluralisme linguistique et confessionnel des différentes nationalités. Pourquoi, dès lors, s'effondra-t-il in extremis à l'issue de la Première Guerre mondiale ? Evolution naturelle d'une société qui avait transgressé les lois de l'Etat-nation ? Oeuvre de justice ou, au contraire, irréparable erreur des Alliés occidentaux enclins à punir les vaincus sans s'imaginer qu'ils créaient des problèmes qui resurgiraient à la fin du XXe siècle ? Si l'Autriche-Hongrie connaissait des dysfonctionnements, elle restait la meilleure garantie des peuples d'Europe centrale contre les impérialismes russe et allemand ; sa dissolution n'était en aucun cas l'aboutissement inévitable d'une évolution pluriséculaire.

04/1998

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Histoire internationale

L'Allemagne contemporaine. 1815-1990

L'auteur a tenté de cerner certains des éléments essentiels qui permettent de comprendre les réactions du peuple allemand.

03/1991

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Histoire de France

L’époque contemporaine 1815-2005

Le grand atelier de l'histoire de France met en valeur une histoire en construction, une histoire problème, qui interroge et qui s'interroge, afin de mieux comprendre notre présent. Le grand atelier de l'histoire de France offre les "clés" d'une recherche plurielle, diverse, inventive, qui a totalement renouvelé notre connaissance du passé. Les sources. A partir de quels documents travaille l'historien ? Comment les exploite-t-il ? Les sources ici concernent toutes les traces laissées par l'homme et exploitables par le chercheur: les données de l'archéologie, les textes, les images, les objets, les témoignages dans le cadre d'une enquête orale... L'historiographie. Comment, siècle après siècle, les historiens ont-ils analysé le passé ? De Clovis à nos jours, de Grégoire de Tours à Jacques Le Goff, chaque époque n'a cessé d'enquêter, de chercher à comprendre le passé. Une place centrale est accordée ici aux importantes thèses qui ont renouvelé, depuis quarante ans, notre connaissance de l'histoire de France. Les controverses et les enjeux. L'histoire est un perpétuel questionnement : sur les hommes, sur les événements, sur la politique, sur les cultures, sur les croyances. L'histoire n'est pas un processus achevé mais une "invention" permanente, en relation avec les interrogations vives du présent: violences, guerres, crises... Une importance particulière est accordée ici aux directions nouvelles d'une recherche en devenir. Le grand atelier de l'histoire invite ainsi chaque lecteur à partager les "secrets de fabrication" d'une science humaine effervescente. Car le passé est un laboratoire d'expériences et d'hypothèses: il révèle une France "décrispée", sans prédestination "nationale", sans "vérité" préétablie. Un vaste terrain d'études et d'expérimentations, ouvert aux analyses et aux débats les plus divers et les plus féconds.

10/2012

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Sciences historiques

L'industrie des tulles et dentelles mécaniques dans le Pas-de-Calais, 1815-1900

L'industrie des tulles & dentelles mécaniques dans le Pas-de-Calais 1815-1900 / par M. Henri Hénon,... Date de l'édition originale : 1900 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Histoire internationale

La guerre de Sécession. 1861-1865

La guerre de Sécession demeure méconnue du public français. Sans doute parce qu'elle est la principale tragédie de l'histoire des Etats-Unis, et qu'elle contredit ainsi l'idée familière selon laquelle l'expérience américaine aurait été essentiellement paisible et heureuse. Elle l'a été jusqu'au milieu du XIXe siècle, quand, bouleversée par l'afflux des immigrants, l'éveil du nationalisme et des extrémismes, la remise en cause de l'esclavage, l'Union découvre soudain sa fragilité. Les compromis qui ont marqué sa naissance en 1776 ne résistent pas à un triple conflit : politique, entre l'autorité fédérale et celle des Etats ; idéologique, entre esclavagistes et antiesclavagistes ; économique et social, entre deux civilisations : le Nord et le Sud, que l'élection de Lincoln, en 1860, précipite dans un sanglant affrontement qui ne prendra fin qu'avec la reddition complète du Sud en 1865. Commencée dans l'improvisation, cette lutte fratricide entraîne vite la mobilisation totale des hommes et des ressources, avec des conséquences particulièrement meurtrières, puisqu'elle a fait plus de victimes militaires à elle seule - 620000 dont 360000 nordistes - que tous les autres conflits (Viêt-Nam compris) dans lesquels les Etats-Unis se sont engagés depuis 1776. Une société nouvelle émergea de la guerre, très différente de celle qui avait vu le jour avec l'Indépendance. De cette mutation, qui s'apparente à une révolution, James M. McPherson, professeur d'histoire à l'université de Princeton, nous donne un récit très vivant et coloré, salué dès sa parution comme la meilleure synthèse des connaissances sur le sujet.

07/1999

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Empire

15 août 1811. L'apogée de l'Empire ?

" Du triomphe à la chute, il n'est qu'un pas. " (Napoléon) 15 août 1811 : la Saint-Napoléon, fête nationale de l'Empire, bat son plein. A Paris, à Milan ou à Amsterdam, des feux d'artifice ou des concerts célèbrent l'anniversaire du maître de l'Europe qui fête ses 42 ans et vient d'être père du roi de Rome, conférant au Premier Empire une légitimité dynastique dont il était dépourvu. Pourtant, les festivités sonnent étrangement faux. Les Français ont faim, souffrent de la crise économique et manifestent leur désaffection. A Naples, à Madrid, à Stockholm, des crises politiques couvent et l'autorité de Napoléon est ouvertement contestée. A Londres, à Vienne, à Berlin, les dirigeants se préparent à une prochaine guerre entre la France et la Russie. Aux Tuileries enfin, Napoléon va lui-même gâcher la fête en insultant publiquement l'ambassadeur du tsar, le prince Kourakine. La nouvelle de cet esclandre va se répandre comme une traînée de poudre en Europe et déclencher les préparatifs de la funeste campagne de 1812. Tournant majeur du règne, le 15 août a marqué durablement les contemporains. Jamais Napoléon n'avait été aussi puissant qu'en ce jour de fête qui marqua paradoxalement le début de la fin de l'épopée. L'étude de cette journée particulière à l'échelle de l'Europe, menée à partir de sources inédites, offre une plongée dans les arcanes de la haute politique tout en proposant une analyse sans appel du système napoléonien et de ses limites.

06/2023

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Histoire de France

15 août 1811. L'apogée de l'Empire ?

"Du triomphe à la chute, il n'est qu'un pas", Napoléon. 15 août 1811 : la Saint-Napoléon, fête nationale de l'Empire, bat son plein. A Paris, Milan ou Amsterdam, des feux d'artifice et des concerts célèbrent en fanfare l'anniversaire du maître de l'Europe qui fête ses 42 ans et vient d'être père du roi de Rome, conférant au Premier Empire une légitimité dynastique dont il était jusque-là dépourvu. Pourtant, les festivités sonnent étrangement faux. Les Français ont faim, souffrent de la crise économique et manifestent pour la première fois leur désaffection. A Naples, à Madrid, à Stockholm, des crises politiques couvent et l'autorité de "l'Aigle" est ouvertement contestée. A Londres, à Vienne, à Berlin, les dirigeants se préparent à une guerre prochaine entre la France et la Russie. Aux Tuileries enfin, Napoléon va lui-même gâcher la fête en insultant publiquement l'ambassadeur du tsar, le prince Kourakine. La nouvelle de cet esclandre va se répandre comme une traînée de poudre en Europe et déclencher les préparatifs de la funeste campagne de 1812. Tournant majeur du règne, ce 15 août a marqué durablement les contemporains, avant de sombrer dans l'oubli. Jamais Napoléon n'avait été aussi puissant qu'en ce jour de triomphe qui, paradoxalement, marqua le commencement de sa fin. L'étude de cette journée particulière à l'échelle de l'Europe, menée à partir de sources inédites, offre une plongée dans les arcanes de la haute politique tout en proposant une analyse magistrale du système napoléonien et de ses failles.

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Sciences historiques

La Révolution des auteurs. Naissance de la propriété intellectuelle (1773-1815)

Auteur et argent font ménage difficile. Au premier ne revient que l'honneur, jusqu'à ce que madame Du Deffand écrive à Voltaire : " Savez-vous, monsieur, ce qui me prouve la supériorité de votre esprit et ce qui fait de vous un grand philosophe ? C'est que vous êtes devenu riche. " Ce changement de mentalités doit beaucoup au théâtre, seul lieu, au XVIIIe siècle, de controverse possible au sein d'un régime qui ne le permet pas. La Révolution des auteurs est en marche. L'idée de les associer à la fortune de leurs œuvres fait son chemin ; le triomphe du Mariage de Figaro la fait éclater au grand jour. Beaumarchais, investi porte-parole, se bat contre les comédiens et contribue à ce que les Etats-Généraux dramatiques provoqués par la censure du Charles IX de Chénier établissent une véritable Constitution des auteurs. Brillant disciple de Voltaire, il fonde, avec Nicolas-Etienne Framery, la première Société d'auteurs, douée d'une double dimension : la défense de ses membres et, grâce à un bureau de perception, l'administration de leur répertoire. Cette naissance ne se poursuit pas sans douleur. La crise politique qui sévit dans le pays perturbe la vie économique et culturelle, favorisant les divisions et les résistances. L'esprit de système de Bonaparte le conduira à légiférer en tous domaines. Les germes d'une protection internationale des créateurs sont semés : Montalivet formule le concept de l'assimilation de l'auteur étranger à l'auteur national, fondement de la Convention de Berne. Ainsi voit le jour et se renforce la revendication au droit à la propriété intellectuelle - reconnu comme droit fondamental de l'homme depuis 1948 -, plus que jamais d'actualité à l'heure où les biens culturels incarnent, par l'industrie et le commerce qu'ils engendrent, un instrument stratégique au cœur des échanges internationaux.

02/2002

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Policiers historiques

1812, Le fiancé de Russie

Le retour de la sage-femme enquêtrice, sous la plume de la lauréate du prix Historia 1812. La ville de Metz est en ébullition. L'empereur est de passage avec la jeune impératrice, Marie-Louise. Alors que les préparatifs de la campagne de Russie battent leur plein, le corps d'un jeune garde est découvert. Malgré les réticences du commissaire Montfort, son mari, Victoire décide de se mêler à l'enquête. Querelle d'officiers ? Dettes de jeu ? Contrebande ? Les pistes sont multiples et certaines personnes semblent avoir tout intérêt à ce que l'enquête ne soit jamais résolue...

04/2024

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Histoire de France

La campagne de 1812 en Russie

Dans l'oeuvre très riche de Cari von Clausewitz (1780-1831), dont on connaît surtout De la guerre, les textes d'histoire militaire sont de très grande qualité. Parmi ceux-ci, le chef- d'oeuvre reste sans nul doute La Campagne de 1812 en Russie. Ce livre constitue la source la plus sérieuse sur la bataille qui marqua le tournant décisif de l'histoire de l'Empire et entraîna la chute de Napoléon. Présent pendant cette campagne aux côtés des forces russes, c'est en tant qu'observateur-participant que Clausewitz nous laisse ce témoignage. Ce ne sont pas tant les batailles qu'il privilégie que l'analyse globale d'un conflit. Son étude concrète, née d'une expérience sereinement considérée, le situe comme un historien complet, capable d'appréhender une situation à la fois politique, diplomatique et militaire. A l'instar d'une partie de l'élite au service de la Prusse, Clausewitz se sentira humilié par la défaite d'léna. Considérant Napoléon comme le danger le plus grand et l'adversaire unique, il passera en 1812 au service de la Russie, par patriotisme, tandis que le Roi de Prusse, pour sauver sa dynastie, consentira à faire alliance avec l'Empereur des Français. C'est sur ce fond de nationalisme poussé jusqu'à la dissidence que se situe ce récit lucide et irremplaçable du déclin de Napoléon.

06/2012

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Ouvrages généraux et thématiqu

La politique routière en France de 1716 à 1815. Dans le cadre des frontières actuelles

Le Corps des Ponts-et-Chaussées, créé en 1716, était chargé du développement des routes dans l'intérêt du commerce. La réduction sous Louis XVI du coût des corvées et des expropriations et désormais la densité croissante du réseau facilitaient les approvisionnements dans tout le territoire. Une gestion centralisée autoritaire revint avec les guerres révolutionnaires. Pendant les années stables de l'Empire, les Ponts et chaussées purent reprendre les constructions d'ouvrages et lancer une politique durable d'extension des tracés. Ce tableau d'un siècle déterminant de l'institution des Ponts-et- Chaussées est la thèse d'Etat inédite de Jean-Marcel Goger. Elle constitue une contribution majeure à l'histoire de l'économie marchande, des relations sociales et des niveaux de vie des populations, qui sont tous soumis aux conditions de transport et de quadrillage du territoire. C'est aussi l'étude particulière du corps des ingénieurs, instance scientifique, élite spécifique, qui se trouvait investi de la maitrise de l'espace d'un pays. Le lecteur y reconnaîtra le rôle essentiel dans la structure de l'Etat de ces ingénieurs, experts de l'environnement géographique et responsables de son usage au service de la collectivité.

05/2023

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Histoire de France

Lettres de la campagne de Russie (1812)

De la bataille de la Moskowa au franchissement de la Berezina, ces lettres font revivre l'incroyable expédition militaire qui vit les 600 000 hommes de la Grande Armée se lancer à la conquête de l'empire des tsars. A travers la correspondance de tous les acteurs - de l'Empereur au soldat anonyme -, Jacques-Olivier Boudon dresse un fascinant portrait de cette campagne, de la découverte émerveillée de Moscou aux heures terribles de la retraite. Ces lettres - dont beaucoup n'ont jamais été lues par leur destinataire car elles ont été saisies par l'armée du tsar ou par la censure française - font voir la campagne de Russie comme jamais auparavant : à travers les yeux de Ney, de Murat, de Stendhal ou de grognards anonymes.

09/2012

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Histoire internationale

Annee de gloire de la Russie 1812

" Historiens français et russes divergent sur la campagne de Russie. Les généraux du Tsar se sont-ils retirés volontairement pour attirer Napoléon au coeur de la Russie et l'anéantir ou ont-ils tout simplement craint d'affronter la Grande Armée, reculant l'échéance aux limites du possible, c'est-à-dire aux portes de Moscou ? Peut-on parler d'une victoire française à la Moskowa ou d'un succès russe à Borodino, étant entendu qu'il s'agit de la même bataille ? Qui a incendié Moscou ? Lors de la retraite " le général hiver " fut-il plus efficace que la "petite guerre " menée par les cosaques ? Peut-on parler de la Bérézina comme d'un désastre ? Après la défaite de 1812 la chute de Napoléon était-elle inévitable? Le bicentenairé de 2012 a permis aux historiens français de s'exprimer ... Place au point de vue russe avec le professeur Droban. L'historiographie française a été moins sensible que la russe au mythe de la guerre patriotique : le peuple se soulevant contre l'envahisseur. Sur ce sujet le professeur Droban apporte beaucoup de documents inédits. Et il a encore raison de noter que Napoléon ne sut pas préparer sa retraite. C'est l'une de ses faiblesses que l'on retrouvera à Leipzig un an plus tard.Les conséquences de l'année 1812 ne se sont pas arrêtées à la défaite de Napoléon. C'est le mérite de ce beau livre que de le montrer."Extraits de la préface de Jean TULARD, de l'Institut.

12/2012

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Histoire de France

Le Premier Empire. 1804-1815

Dans cette magistrale synthèse, Thierry Lentz retrace l'histoire d'un "empire" et des réactions qu'il suscita en son temps. Si l'on ne peut échapper à la présence permanente de la volonté, de la personnalité et de l'oeuvre de Napoléon, qui ont marqué la période de leur empreinte, l'auteur "raconte" aussi - en l'expliquant - un peu plus d'une décennie d'histoire de l'Europe, voire du monde, en dépassant à la fois la figure de l'empereur et les points de vue purement nationaux. Il relate autant l'histoire des idées que celle des institutions, faisant revivre au lecteur les épisodes essentiels du Premier Empire. Cette histoire se garde des accents de l'épopée et des facilités de l'anecdote comme des études militaires trop détaillées - même si, comme on peut l'imaginer, les guerres en sont l'une des toiles de fond. Thierry Lentz se place dans la position d'un observateur aussi impartial que possible et ignorant la légende (dorée ou noire) édifiée par les récits enflammés des thuriféraires. Synthèse Inédite

03/2018

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Histoire internationale

Mémoires de Charles Bocher, 1816-1907, précédés des Souvenirs de famille, 1760-1816

Mémoires de Charles Bocher (1816-1907) ; précédés des Souvenirs de famille (1760-1816). Tome Ier, 1760-1848 Date de l'édition originale : 1907-1909 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Histoire internationale

L'Italie de 1815 à nos jours. 2e édition

Cet ouvrage présente la construction de l'identité italienne, de l'Italie "expression géographique" que dévalorise Metternich en 1815 à la grande puissance économique actuelle, intégrée à l'Union européenne. Plus de deux siècles d'histoire présentés de manière simple et accessible, où l'approche chronologique, revendiquée, se double d'une réflexion sur les grands enjeux propres à chaque période. Cette édition a été mise à jour des dernières données (dont les élections de mars 2018).

08/2018

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Ouvrages généraux et thématiqu

La Révolution française et l'économie. De 1750 à 1815

L'impact de la Révolution française sur l'économie nationale demeure un questionnement essentiel pour les historiens et les économistes. Car si certains secteurs industriels (sidérurgie, chimie) ont connu un net essor durant la période, le commerce extérieur et le marché colonial résistant jusqu'à l'entrée en guerre de 1792, les résultats de l'agriculture et d'une partie de l'industrie (du luxe, par exemple) montrent un fléchissement, voire une vraie crise. De 1789 aux premières années de l'Empire, cet ouvrage établit un bilan complet d'un pays où le travail législatif et de nombreuses institutions ont ouvert la voie à une économie et une société solidement propriétaires, prudemment capitaliste et d'un libéralisme tempéré par l'utilité publique. Par ailleurs, ses dirigeants lèguent à l'Empire, au-delà des luttes politiques, une bonne culture économique héritée des Lumières, une philosophie résolument libérale et un réalisme efficace face à la guerre et aux problèmes des subsistances. Chiffres, textes politiques ou juridiques, statistiques, portraits d'acteurs économiques... offrent les pièces indispensables pour penser objectivement la question.

06/2023

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Histoire de France

Cent Jours. La tentation de l'impossible mars-juillet 1815

" Rien dans l'histoire n'a ressemblé à ce quart d'heure ", a écrit Victor Hugo. Il est vrai qu'en un peu plus de trois mois, on n'avait pas encore vu une telle bousculade de régimes et de dynasties, de serments prêtés et reniés, de passions, d'enthousiasmes et de peurs. Napoléon débarque à Golfe-Juan le 1er mars 1815, il est à Paris le 20. Dans l'intervalle, le régime des Bourbons s'effondre comme un château de cartes. Louis XVIII quitte Paris pour l'exil en Belgique dans la nuit du 19 au 20 mars, avec sa cour, sa maison militaire et ses ministres. Trois mois plus tard, Napoléon, battu à Waterloo le 18 juin, abdique le 22. Le pays se dote le même jour d'un gouvernement provisoire sous la direction de Fouché. Le 3 juillet, Paris capitule devant les armées de la coalition. Louis XVIII rentre pour la deuxième fois dans sa capitale, cinq jours plus tard. Les contre-jours sont toujours éclairants car ils accentuent les ombres et les reliefs. Les Cent-Jours ne sont pas seulement ceux de Napoléon, mais aussi ceux du roi, ils terminent moins l'Empire qu'ils n'inaugurent une sorte de second cycle de la grande Révolution de 1789. Ce que l'on appela alors " la révolution de 1815 " porte en elle toutes les divisions françaises, toutes les révolutions à venir, celles de 1830, de 1848, de 1871. Dans cette partie serrée qui oppose Napoléon à Louis XVIII, le piège se referme très vite en une alternative dramatique : la guerre civile ou la guerre étrangère. L'empereur doute de lui-même dans un pays qu'il ne reconnaît plus, le roi est nu, prisonnier de sa famille et de ses propres alliés. Il y eut le " vol de l'aigle " certes, mais il y eut aussi la " Semaine sainte ", ce voyage sentimental et romantique de mars, l'étrange cortège de la liberté qui accompagna le souverain déchu, sur les routes pluvieuses du Nord, jusqu'à Gand. Chateaubriand, Vigny, Lamartine, Géricault en étaient. Tout change lorsque l'on observe les Cent-Jours du côté de ceux qui les ont subis, du côté des vaincus, des oubliés de l'histoire. La conscience tragique des événements qu'ils portent est bien celle de la fragilité et de l'instabilité des hommes et des choses, dans le dédale des sentiments, des désirs et des haines qui les habitent : la gloire, la fidélité, l'honneur, la patrie, mais aussi l'intérêt, la peur, la trahison, l'exil. Ces Cent-Jours sont ceux d'hommes et de femmes confrontés à des choix, et, au bout du compte, soumis... à la tentation de l'impossible.

08/2008

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Histoire de France

Mémoires d'un général d'infanterie au service de la Prusse et de la Russie (1792-1836)

Avec cet ouvrage commence une série de mémoires d'officiers et de soldats ayant combattu contre la France durant les guerres napoléoniennes. C'est la vie d'un homme hors du commun qui nous est présentée : soldat au service du Wurtemberg, il passe au service de la Prusse et devient précepteur du prince Eugène de Wurtemberg, rencontre Napoléon lors des négociations pour le mariage de Jérome Bonaparte avec Catherine de Wurtemberg ; en 1807, il intègre l'armée russe et accède bientôt au grade de lieutenant-colonel puis devient aide de camp de l'empereur Alexandre. Il doit reconnaître et cartographier la frontière Ouest de la Russie et une partie de la Pologne en prévision d'une offensive de Napoléon. Il rendra des mémoires très précis, qui ont été conservés et rassemblés dans cet ouvrage, jusqu'à l'entrée de la Grande Armée en Russie en 1812. Il est alors colonel ; il reste dans l'entourage d'Alexandre et assiste à l'incendie de Moscou. En 1813, après la bataille de Leipzig, où ses observations évitèrent à Schwartzenberg la perte de ses réserves, il quitte la Russie pour le duché de Weimar. Lors de la campagne de 1814, il est chef d'état-major du duc Carl August von Weimar, et relate un aspect peu connu de cette campagne dans le Nord de l'Europe, notamment en Belgique et Hollande. A l'issue de cette campagne, il est envoyé au Congrès de Vienne pour représenter le duc de Weimar. De 1815 à 1817, il est chargé de l'instruction militaire des princes royaux Frédéric et Guillaume de Prusse, futurs roi et empereur. Il a été enterré à la cour des Invalides de Berlin. Sur les milliers de mémoires publiés, les traductions de mémoires d'officiers étrangers sont des raretés. François Gendreau, amateur éclairé, s'est attelé à ce travail colossal, digne des érudits du XIXe siècle, en l'enrichissant d'un appareil critique remarquable. Enfin une vision qui n'est pas franco-française !

01/2002