Recherche

La Grande Guerre des chars

Extraits

ActuaLitté

Histoire de France

La Grande Guerre expliquée en images

1 450 000 morts, 3 à 4 millions de blessés, 600 000 veuves, 76 000 orphelins : c'est le bilan, pour la France, de la guerre de 1914-1918, celle que l'on appelle la Grande Guerre. Autant de chiffres qui dépassent l'imagination et nous poussent à nous demander comment le début du XXe siècle a-t-il pu accoucher d'un tel drame. Alors que les derniers poilus se sont éteints, Antoine Prost, historien émérite de la Première Guerre mondiale, nous explique cette douloureuse histoire avec beaucoup de précision, de clarté, et de pédagogie, répondant à de multiples questions : quelles sont les causes du conflit ? Qu'est-ce que la mobilisation ? Comment vivaient - et mouraient - les poilus ? Comment fonctionnaient les usines pendant la guerre ? Qu'est-ce qu'ont fait les femmes ? Pourquoi les Etats-Unis sont-ils entrés dans la guerre en 1917 ? Et enfin : comment est-on parvenu à la paix ?

10/2013

ActuaLitté

12 ans et +

Les fiancés de la Grande Guerre

"Alphonsine et Camille étaient tout juste fiancés, lorsque le jeune homme fut mobilisé en août 1914. Elle l'accompagna jusqu'à la gare du Nord. Paris était encombré de toute une foule, composée pour la plupart de familles qui, comme elle, tenaient à être auprès d'un des leurs qui était mobilisé. Les jeunes gens durent se séparer devant les grilles, car un officier ne laissait passer que les militaires. Ils s'embrassèrent une dernière fois, longuement, puis Camille dut se diriger vers son train, avec les autres soldats." Quand se reverront-ils ? Une belle histoire d'amour malgré la fureur des canons et la folie des hommes.

11/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Petites patries dans la Grande Guerre

"Nous sommes relevés par le 65e, des Bretons qui, avec vingt-cinq kilomètres dans les jambes et douze heures sac au dos sans arrêt, ne se plaignent pas et s'entassent sans un mot dans les abris. C'est une race plus sympathique que nos Méridionaux du 16e corps, à qui la division était rattachée". Par ces quelques mots griffonnés dans ses carnets en décembre 1915, le Bourguignon Pierre Perrin, mobilisé dans un régiment dijonnais, dit bien la force des stéréotypes régionaux dans la France de la Grande Guerre, les tensions qui en résultent parfois aussi malgré l'Union sacrée affichée. Pourtant, en dépit des profonds renouvellements de l'historiographie du conflit depuis une trentaine d'années, cette dimension régionale et périphérique des différents phénomènes, loin de Berlin, Londres ou Paris, reste très inégalement prise en compte par la recherche universitaire. En questionnant les liens essentiels entre "petites" et "grande" patries, ce livre souhaite interroger, pour lui-même, le fait régional en guerre. Conditions du recrutement et de la mobilisation, force des solidarités nées d'origines géographiques communes, cultures gustatives spécifiques, traditions musicales valorisées, langues locales ou régionales contribuant à forger une "langue des tranchées", constitution et évolution de stéréotypes régionaux combattants sont quelques-unes des pistes ici empruntées : elles permettent, entre autres, de mieux comprendre comment la "petite patrie" interagit avec la grande et contribue à renforcer la capacité des soldats à endurer les conditions dans lesquelles ils survivent au quotidien. En certains cas, la défense du pays conduit d'ailleurs à une redéfinition des identités régionales, à leur renforcement notamment. On l'aura compris : la région est ainsi moins le cadre de l'étude que l'objet même de la réflexion, à travers des contributions portant sur la Bretagne, la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, mais aussi l'Alsace alors allemande ou encore l'Empire britannique, plus particulièrement le Québec et la Nouvelle-Zélande.

09/2013

ActuaLitté

Histoire de France

La Grande Guerre en 200 questions

Connaissez-vous bien la Grande Guerre ? Quelle était la longueur du front en décembre 1914 ? Quand se déroule le premier combat aérien de l'Histoire ? A quelle date a lieu la première mutinerie dans l'armée française ? Qu'est-ce qu'un sac à viande dans l'argot des Poilus ? Quand est mort le dernier combattant de la Grande Guerre ?

10/2013

ActuaLitté

Sports

Les chasseurs de la Grande Guerre

En France, l'on expérimente la "cinquième arme" dès les Manœuvres de Picardie, en septembre 1910. Lors d'exercices annuels, l'état-major se rend compte de l'efficacité de l'Aéronautique militaire pour le recueil du renseignement. Observation et reconnaissance semblent être la vocation immuable de l'aviation. Ce sont les aviateurs et non les stratèges qui bouleversent l'ordre établi. Beaucoup rêvent d'en découdre avec l'ennemi que l'on croise en vol, en se saluant puisque les aéroplanes ne sont pas armés... Ainsi, dès le 10 août 1914, le caporal Joseph Thoret, pilote de la BL 10 stationnée à Colmar, engage-t-il, à bord de son inoffensif Blériot XI un appareil allemand à coups de revolver, dans ce qui est sans doute le premier duel aérien de l'Histoire. Et le 5 octobre, c'est d'un Voisin de bombardement que l'équipage Frantz/Quenault remporte la première victoire homologuée. L'aviation de chasse est née, sa spécialisation va s'affirmer durant la Bataille de Verdun, lorsque le général Pétain demande au commandant Tricornot de Rose de "balayer le ciel des avions allemands". Avec la synchronisation des mitrailleuses autorisant le tir à travers l'hélice, l'avion va devenir un prédateur...

11/2013

ActuaLitté

BD tout public

La grande guerre de Charlie : Portfolio

Voici un portfolio pour les amateurs des superbes illustrations du regretté JOE COLQUHOUN. Reproduction en grand format sur du papier luxueux d'une sélection de planches originales. Tirage limité à 500 exemplaires, réalisé en collaboration avec le Musée de la Grande Guerre de Meaux et le magazine Guerres & Histoire (Science & Vie). Textes de Michel ROUGER, Directeur du Musée de la Grande Guerre de Meaux et de Jean LOPEZ, Rédacteur en chef du magazine Guerres & Histoire.

10/2014

ActuaLitté

Sports

Les bombardiers de la Grande Guerre

En 1914, certains militaires ont déjà perçu que reconnaissance et réglage des tirs d'artillerie sont la vocation de l'aéroplane ; mais porter des coups directs par voie aérienne est quasi impensable en raison de la faible capacité d'emport des machines volantes, en dehors des ballons dirigeables. Et la réalité des combats démontrera vite que ceux-ci sont vulnérables. Pourtant, suite à l'attaque de Paris par un Taube le 30 août 1914, les fragiles avions larguent des projectiles à proximité du front, emportés dans le fuselage et " balancés " au jugé par un membre d'équipage : fléchettes, obus empennés... Les premières escadrilles de Voisin sont plutôt spécialisées dans un rôle plus généralement offensif, bombardement certes, mais leur mitrailleuse leur permet aussi de donner la chasse à l'ennemi. La doctrine d'emploi va évoluer et les machines auront des dimensions et des puissances de plus en plus conséquentes : d'une pincée de grenades larguées par un appareil isolé, les derniers mois du conflit verront voler des formations compactes de bombardiers parfois multimoteurs, portant plusieurs centaines de kilos d'explosif loin sur les centres industriels mais aussi urbains de l'adversaire...

10/2014

ActuaLitté

Sciences historiques

Nos poilus dans la Grande Guerre

Quel parcours les a retirés de leur communauté villageoise, les a arrachés à leur famille et les a conduits à leur destinée tragique. Pour chacun d'eux, l'association c'est attaché à décrire leur vie personnelle, familiale, scolaire et militaire, depuis leur naissance jusqu'à leur dernier jour. Le livre évoque également la vie quotidienne des villageois de Bragny-en-Charollais et de Saint-Vincent-lès-Bragny au début du XXème siècle et les difficultés rencontrées pour édifier les monuments aux morts, ultime hommage à leurs enfants disparus. Ce sont 66 destinées particulières, humaines et attachantes "d'hommes de chez nous" mises en valeur au milieu du chaos de la grande guerre.

07/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Nos familles dans la grande Guerre

Si l'on a souvent évoqué la vie des poilus, qui a parlé des autres ? Des femmes, des fiancées, des veuves travaillant aux champs ou en usine dans l'attente ? Des enfants jouant aux soldats de plomb et aux poupées habillées en infirmières ? Des gendarmes et des maires qui, chaque matin, recevaient les funestes télégrammes ? A l'aide de 200 témoignages inédits, ce livre reconstitue la vie quotidienne du premier conflit mondial : familles séparées, transplantées, brouillées ; ruinées (ou enrichies) ; couples unis, désunis, réunis ; familles victimes de la grippe espagnole ou divisées entre deux camps ; familles de l'après-guerre aussi, confrontées au deuil et à leurs blessures. Un ouvrage qui mesure l'impact de la Grande Guerre sur le destin de nos ancêtres et, par ricochet, sur le nôtre.

10/2014

ActuaLitté

BD tout public

Madame Livingstone. Congo, la Grande Guerre

En Afrique centrale durant la Première Guerre mondiale, l'aviateur Gaston Mercier, lieutenant de l'armée royale belge, est chargé de couler un cuirassé allemand sur le lac Tanganyika. Pour en découvrir la position exacte, on lui assigne un guide un peu particulier... Ce dernier, un métis énigmatique en kilt qui semble beaucoup plus instruit que les autres autochtones, prétend être le fils du célèbre explorateur David Livingstone. Petit à petit, alors que la guerre entre puissances coloniales belge et allemande fait rage au cœur du continent noir, le jeune pilote belge va essayer d'en apprendre un peu plus sur l'histoire de cet homme qu'on appelle "Madame Livingstone".

07/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Le Miroir de la Grande Guerre

"Le Miroir", hebdomadaire "entièrement illustré de photographies", parut pendant la Première Guerre Mondiale. A ce titre c’est l’ancêtre du photojournalisme. Dans la presse illustrée française "Le Miroir" se démarque des autres magazines en devenant le reflet de la Grande Guerre. Le pittoresque et le sensationnel préfigurent le fameux slogan de "Paris Match": le poids des mots, le choc des photos. Malgré la censure militaire, "Le Miroir" cherche sans cesse l’information sur le terrain. De la mobilisation jusqu’à l’armistice les reportages racontent les événements tels que les Français pouvaient les imaginer. D’août 1914 à novembre 1918 le tirage du journal passera en quatre ans et demi de 300000 à un million d’exemplaires. Chaque semaine, au fil des pages, ce sont des centaines d’images qui restituent avec force ce conflit terriblement meurtrier, près de 8 millions de morts. L’horreur et l’émotion se côtoient dans "Le Miroir", vaste panorama de la Grande Guerre qu’on redécouvre aujourd’hui à l’occasion des célébrations de son centenaire. C’est un document exceptionnel sorti d’archives méconnues. Les combats de 14-18 sont saisissants de vérité. Nous avons sous les yeux les grands stratèges, Gallieni, Nivelle, Mangin, Foch, Pétain, et l’héroïsme des poilus anonymes dont il n’y a plus de survivants. A travers "Le Miroir" c’est l’Histoire en direct.

11/2013

ActuaLitté

Sports

Les hydravions de la Grande Guerre

Le 28 mars 1910, une machine volante décolle de l'élément liquide avant de s'y reposer. Une première mondiale, œuvre du pionnier français Henri Fabre. Le 13 avril 1912, un autre pionnier français, François Denhaut, fait de même avec un engin d'une architecture nouvelle, sorte de canot doté d'une voilure. Coexisteront alors deux types de machines, à flotteurs (floatplane), et à coque (flying boat). La Grande Guerre impose l'emploi militaire de l'aviation. Dès lors, il s'avère pertinent d'utiliser des appareils marins en environnement maritime (d'autant que les moteurs ont encore à gagner en fiabilité) et pour les mêmes tâches que leurs homologues terrestres, dans un premier temps l'observation. Les spécificités du combat naval vont cependant conduire l'hydravion, opérant au départ de bases côtières, voire à partir de bateaux aménagés, à progresser en puissance et en endurance pour diversifier ses missions : sauvetage en mer, exploration et patrouille (reconnaissance lointaine et protection de convois), bombardement de navires et d'objectifs terrestres, torpillage, et même chasse. Perfectionné durant le conflit, l'hydravion sera prêt à une exploitation civile dès la fin des hostilités...

06/2015

ActuaLitté

Histoire de France

Les enfants dans la Grande Guerre

Enfant. Guerre. Deux mots parmi les plus antinomiques. Pourtant, de 1914 à 1918, la guerre est au cour de la vie de l'enfant et, inversement, l'enfant est au coeur de la guerre. Qu'il en soit témoin, victime, ou acteur, il ne peut échapper au conflit qui bouleverse son univers et son quotidien. Confronté à la violence psychologique, physique, symbolique du conflit et à la brutalisation de la société, l'enfant s'affirme comme un précieux révélateur de la culture de guerre de l'époque.

03/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Nouvelles recherches sur la Grande Guerre

Cet ouvrage, contribution de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts d'Angers au Centenaire de la Grande guerre évoque d'abord Angers et le Maine-et-Loire. Avec la Société d'Agriculture, Sciences et Arts — c'était alors son nom — qui a su poursuivre ses travaux quand certains des siens perdent leurs fils au front, et que chaque jour arrivent des blessés à la gare Saint-Laud. Avec des figures, parfois attendues, ainsi Lucien Lizé l'un des généraux angevins de la guerre, ou inattendues : le philosophe Henri Bergson, Jacques de Dampierre, maire de Villemoisan. Le regard s'élargit aux autres lieux et aux autres acteurs de la guerre et de la paix. A la France du Nord, envahie, mais où les écoles continuent à instruire. A l'Europe centrale, pour laquelle la paix est une défaite et non une victoire. A nos soldats d'Afrique, uniformément appelé Sénégalais. Et jusqu'à une dernière image de L'Echo de Paris : le 2 novembre 1918, la mère et la petite fille devant une tombe — une simple croix surmontée du casque : "Papa sait-il qu'on est vainqueur ? ", demande la petite... Reste l'évocation des honneurs décernés à ces soldats de la Patrie, et un retour sur les négociations d'armistice. Ainsi sont parcourues ces quatre années d'une guerre, "la der des ders", définitivement inscrite dans le passé cent ans après, et pourtant si présente dans le destin de l'Europe aujourd'hui et de demain.

03/2019

ActuaLitté

Droit

La Grande Guerre et son droit

Si le centenaire de la Première Guerre mondiale a évidemment été l'occasion d'expositions et de manifestations scientifiques nombreuses, rares sont celles dont le droit a été l'objet exclusif. Tel est au contraire le parti pris de l'ouvrage aujourd'hui présenté au public, qui entend appréhender non seulement l'attitude des juristes face à la guerre, mais aussi la réaction des systèmes juridiques eux-mêmes, à travers des exemples tirés tant du droit privé que du droit public, dans le but de saisir le fonctionnement concret des règles de droit dans un contexte assurément particulier, la résistance des principales distinctions (droit privé/droit public), catégories (propriété privée) et notions juridiques et la solidité de certains principes juridiques (liberté contractuelle, intangibilité du contrat). L'ouvrage s'adresse ainsi non seulement aux universitaires et étudiants des facultés de droit et d'histoire, mais aussi à tous ceux qui souhaitent découvrir comment les systèmes juridiques des principaux pays belligérants, confrontés à l'âpreté des combats et à l'enlisement d'un conflit dans lequel ils ne sont pas tous entrés de manière identique, ont entendu répondre aux divers défis qui leur étaient adressés. Les contributions réunies dans ce volume, pour l'essentiel rédigées par des historiens du droit, montrent alors que, pour chacun de ces systèmes, les difficultés liées à la mobilisation, à la conduite des opérations militaires, au maintien de l'activité économique, au fonctionnement de la justice ou encore à la réparation des dommages de guerre, ont souvent été résolues au moyen de techniques pour une bonne part similaires, comme la mise en place d'un contrôle accru des activités économiques au moyen notamment de restrictions à la liberté contractuelle et à la liberté du commerce, le recours à la technique des moratoria ou, au contraire, le maintien de certains grands principes du droit contractuel, spécialement la force obligatoire du contrat. Elles montrent également que cette adaptation des systèmes juridiques au temps de guerre a souvent bénéficié de l'expérience passée (notamment le premier conflit franco-prussien de 1870) et que, sur certains points (réparation des dommages de guerre, encadrement accru du contrat de bail), elle laissera des traces bien après la fin des hostilités.

04/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Les femmes dans la Grande Guerre

La Première Guerre mondiale est tout autant une épreuve pour les femmes qu'elle ne l'est pour les hommes. Elles se mobilisent en masse dès les premiers jours à l'invitation de René Viviani, président du Conseil, et participent activement à l'effort de guerre durant quatre longues années. Celles que le journal La Guerre documentée qualifie à plusieurs reprises de "remplaçantes" dans ses colonnes – La Baïonnette sort également un numéro sous ce titre en novembre 1915 – se rendent indispensables par le soutien apporté aux combattants (infirmières, marraines de guerre) mais également en contrebalançant le déficit de main-d'oeuvre masculine, en assurant le plein rendement de l'activité économique du pays (agriculture, industrie de guerre). En plus de tenir le foyer et de s'occuper des enfants, les femmes ont ainsi tenu un rôle majeur au cours du conflit. En prouvant qu'elles étaient capables de suppléer les hommes dans des secteurs d'activité dont elles étaient jusqu'alors exclues, elles s'affirment davantage dans la société et aspirent légitimement à franchir une étape décisive pour leur émancipation. Le bilan est pourtant nuancé, et la journaliste Séverine n'hésite pas à conclure amèrement que les femmes n'ont été que les "domestiques de la guerre". Pourtant, rien ne sera plus comme avant, et un article de La Vie féminine en 1919 affirme que la Grande Guerre permit à l'humanité de "prendre conscience de sa moitié".

06/2018

ActuaLitté

Sciences politiques

Les fantassins de la grande guerre

Ce livre permet de retracer le rôle de l'infanterie à travers chaque phase importante du conflit, et son évolution suite aux changements dans la façon de faire la guerre. Provenant à 90% du Musée royal de l'armée et de l'histoire militaire de Bruxelles, la sélection présentée - qui comporte uniquement des tenues et matériels portées par la troupe - permet d'apprécier les changements externes de ces armées entre 1914 et la fin de la guerre.

12/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Les civils dans la Grande Guerre

Oubliez ce que vous avez appris de la guerre 14-18, oubliez que vous vivez au xxie siècle et revenez plus d'un siècle en arrière, habitant d'une ville, d'un petit village ou d'un bourg. Civil, quel est votre quotidien en ce temps de conflit ? Potigny, commune du pays de Falaise, pourtant éloignée du front, a été, comme beaucoup d'autres, le siège d'une caserne française et la patrie de nombreux soldats blessés. Affiches, journaux, courriers, photographies, trophées de guerre et propos tenus par des permissionnaires, ont constitué une porte d'entrée effrayante sur un monde rythmé, au fil des années, par des événements tels la déclaration de guerre, l'armistice et le retour des poilus. 14-18 fut une guerre du citoyen en arme pour laquelle chacun fut mobilisé, enfants, femmes, vieillards, en vue de la victoire. La violence qui fut principalement celle du champ de bataille, au coeur d'une guerre inhumaine, s'est ainsi retrouvée plus ou moins forte au sein même des foyers. L'énormité des sacrifices et la volonté de vaincre l'ennemi sans chercher une paix salvatrice, font que cette blessure collective n'a jamais entièrement cicatrisé.

10/2018

ActuaLitté

Sports

L'aérostation de la Grande Guerre

Le 21 novembre 1783, Pilâtre de Rozier et le marquis d'Arlandes embarquent à bord d'un ballon à air chaud, une montgolfière, talonnés par le professeur Charles, le 1er décembre suivant, à l'aide d'un ballon à gaz (hydrogène), une charlière... Pourtant, il faudra un siècle pour rendre le vol dirigeable, le premier aérostat capable d'un circuit fermé (9 août 1884), La France, étant développé par des ingénieurs militaires. Néanmoins, la maturité de ce mode de locomotion aérienne sera encore longue à obtenir. Trente ans plus tard, à l'orée de ce qui va devenir la Grande Guerre, l'aviation est née. Le ballon captif reste un observatoire idéal du champ de bataille. Et le ballon dirigeable, malgré sa fragilité face aux intempéries, la dangerosité de son gaz inflammable et les infrastructures colossales qu'il suppose, est utile aux militaires. S'il est lent, il peut effectuer des missions de longue durée ; s'il est vulnérable, il a une capacité d'emport que les avions n'égaleront pas avant longtemps... Il sert donc, avec plus ou moins de succès aux mains des principaux belligérants, tandis que l'Allemagne, notamment avec les célèbres Zeppelin, invente le bombardement de terreur à longue portée...

01/2016

ActuaLitté

Histoire internationale

Les Américains dans la Grande Guerre

Le 6 avril 1917, les Etats-Unis, restés neutres depuis le début du conflit, s'engagent militairement aux côtés des Alliés. Les Doughboys, ou Sammies, comme on appelle les fantassins américains, font leur baptême du feu au printemps 1918. Dans les six mois qui suivent, plus de cinquante-trois mille d'entre eux meurent sur les champs de bataille européens. Les reportages des photographes militaires permettent de retracer, au plus près de la vie des soldats et des civils, l'ensemble de l'expérience de guerre des Etats-Unis. La Grande Guerre ouvre l'époque des conflits globaux. C'est cette mutation fondamentale que raconte ce livre, conçu à partir d'archives photographiques françaises et américaines largement inédites.

03/2017

ActuaLitté

Histoire de France

Les mariés de la Grande Guerre

La correspondance échangée par Jeanne et Pierre pendant que ce dernier était au front. Ils venaient à peine de se rencontrer en 1914, mais, malgré la dureté des combats et les rares permissions, ils se sont finalement mariés trois ans après.

05/2015

ActuaLitté

Histoire de France

L'historial de la Grande Guerre

Le terme d'Historial, néologisme associant histoire et mémorial, réunit les musées de Péronne et deThiepval dans leurs dimensions historiques et mémorielles. Internationalement reconnu, l'Historial permet de mieux comprendre l'histoire de la première déflagration mondiale du XXe siècle dans un parcours croisant le front et l'arrière, les soldats et la société selon les visions des trois principaux acteurs du front occidental : l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne. Le musée de Péronne traite l'ensemble du conflit, de ses origines à ses répercussions. Sa scénographie favorise immersion et émotion à partir d'une collection exceptionnelle d'objets, de documents originaux et d'oeuvres d'art — dont cinquante gravures d'Otto Dix. Ouvert depuis 2016, le musée deThiepval, dédié aux batailles de la Somme, offre une expérience singulière avec le vaste panorama de l'offensive du 1er juillet 1916 réalisé par l'artiste Joe Sacco.

11/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Les animaux dans la Grande Guerre

« Des poux, des rats, des barbelés, des puces, des grenades, des bombes, des trous d'obus, des cadavres, du sang, de l'eau-de-vie, des souris, des chats, des gaz, des canons, de la boue, des balles, des tirs de mortier, du feu, de l'acier, c'est ça, la guerre ! L'œuvre du diable ! » Otto Dix, peintre et soldat de la Grande Guerre. Dans cette funeste énumération, on trouve quelques animaux, des nuisibles surtout, mais il y en avait bien d'autres sur le front. Ainsi, chevaux, chiens et pigeons avaient un rôle militaire. Présents aux côtés des soldats, ils assumaient des tâches logistiques ou de transmission. Dans cet ouvrage très illustré et très documenté, Jean-François Saint-Bastien déniche les bêtes et bestioles de tout poil qui furent les amies ou les ennemies du soldat. Vous y apprendrez que l'équivalent de la Croix-Rouge existait pour les chevaux et que les chiens aussi étaient réquisitionnés pour l'effort de guerre. Vous découvrirez des héros à quatre pattes et des sauveteurs ailés, ou encore des recettes miracles utilisées pour se débarrasser de la vermine… L'auteur décortique également la symbolique animale utilisée dans la propagande et nous montre comment les soldats rendaient hommage à leurs compagnons d'infortune. Il livre ici une approche originale et inédite de la première guerre mondiale.

03/2014

ActuaLitté

Sciences historiques

Le Soissonnais dans la Grande Guerre

Les Allemands prennent Soissons le 2 septembre 1914 mais, après la victoire de la Marne, la 6e armée française avance sur l'Aisne. Le 12 septembre, les troupes d'Afrique entrent dans la ville qui reste entre leurs mains. La ligne de front se fige à l'orée de la cité. La guerre de positions commence… De septembre 1914 à mars 1917, la vie se maintient à Soissons durant ce qui prend les allures d'un véritable siège. Une partie de la population reste sur place en compagnie de milliers de combattants. L'année 1917 est marquée par l'échec sanglant du Chemin des Dames, à l'est de Soissons. Après la percée allemande du printemps 1918, la ville subit une nouvelle occupation du 29 mai au 2 août. Mais, le 18 juillet, Mangin lance la célèbre contre-attaque de Villers-Cotterêts : la seconde bataille de la Marne est une victoire. Le 2 août 1918, enfin, l'armée Mangin entre dans Soissons. Un des pivots de la « poche » creusée entre la Marne et l'Aisne par les Allemands s'effondre. L'avance française reprend à la fin du mois d'août. Tout le Soissonnais est libéré progressivement. Pascal Chambon, grâce à ses commentaires très documentés et à une sélection de cartes postales anciennes, nous livre ici un très riche ouvrage.

07/2011

ActuaLitté

Histoire de France

La Grande Guerre. Carnet du centenaire

Cent ans après, ce carnet illustré d'images rares ou inédites propose l'essentiel de la Grande Guerre dans une lecture renouvelée. D'abord en lui restituant toute son ampleur d'histoire mondiale depuis la Nouvelle-Zélande jusqu'à la Baltique en passant par l'Afrique noire ; ensuite en proposant des cheminements originaux qui racontent la guerre à travers ceux qui l'ont faite et traversée, non pas seulement les dirigeants mais aussi des personnages ordinaires ou peu connus, en parcourant les lieux qui en portent les traces, les objets qu'elle a façonnés ou encore les mots qui l'ont accompagnée. Neuf brefs chapitres faisant alterner les styles et les manières de comprendre, les connaissances nécessaires et la découverte d'histoires et d'enjeux méconnus et décalés.

10/2013

ActuaLitté

Première guerre mondiale

Nations oubliées de la Grande Guerre

La première guerre mondiale porte bien son nom, mais nous l'oublions parfois. Le caractère mondial de la guerre fait qu'elle étendra ses luttes bien au-delà de l'Europe. Cet ouvrage traite des pays "oubliés" de la guerre. Parmi les pays belligérants, on trouve le Portugal, le Siam, le Japon ou encore le Brésil ; il y a aussi les pays ayant rompu leurs relations diplomatiques avec les empires centraux (Pérou, Uruguay, etc.) ou encore ceux ayant marqué une neutralité stricte ou quelque peu ambiguë (Norvège, Danemark, Suède, Argentine, etc.). Sans oublier ces "petites nations" chères au président américain Woodrow Wilson, les Tchèques et les Slovaques. N'omettons pas l'Irlande et la Pologne, qui renaîtront de la guerre, ou l'éphémère royaume du Monténégro qui disparaîtra en 1918 digéré par la future Yougoslavie. L'engagement des uns et des autres répond à des intérêts, des volontés, des ambitions qui, en germe, annoncent déjà le second conflit mondial. Le présent ouvrage présente ces pays, continent par continent, en s'arrêtant tant sur les aspects médicaux, militaires, sociétaux et économiques.

03/2022

ActuaLitté

Généralités

La Grande Guerre peut-elle mourir?

"Depuis longtemps, je m'étais éloigné de la Grande Guerre. Et puis le politique a fini par me ramener vers elle, en deux occasions qui furent l'une et l'autre deux crises majeures traversées par la collectivité nationale. La première est celle de l'attentat du 13 novembre 2015, immédiatement transformé en une guerre par le pouvoir politique et les médias. La seconde, en 2020, correspond aux débuts de la pandémie de Covid. Dans les deux cas, la Grande Guerre a fourni une ressource politique de premier ordre pour encadrer une opinion publique en plein désarroi. La France, qui a célébré pendant sept ans le Centenaire du premier conflit mondial, est le seul de tous les pays occidentaux où s'impose ainsi, en temps de crise, le narratif de la Grande Guerre. Voilà qui pousse à réfléchir un peu au statut si particulier du référent 14-18 dans notre pays. A réfléchir aussi à son effacement possible : peut-on imaginer qu'un jour la Grande Guerre cesse de véhiculer les affects puissants qu'elle continue de mobiliser chez chacun de nous ? Peut-on concevoir qu'elle puisse disparaître enfin de notre souvenir historique collectif ? " S. A. -R.

09/2023

ActuaLitté

Première guerre mondiale

L'Occupation pendant la Grande Guerre

Entre 1914 et 1918, une grande partie du territoire belge et 10 départements français connaissent, ou plutôt subissent, l'occupation. Si elle est éphémère dans certaines communes, elle s'installe durablement dans d'autres. L'expérience de guerre des civils en zone occupée est bien différente de celle de leurs compatriotes de la "zone libre" . Sous le joug allemand, ils sont notamment contraints de travailler pour l'ennemi quand les seconds oeuvrent pour leur propre patrie. L'occupant leur impose, tant sur un plan moral que matériel, une cruelle épreuve qui ne cesse de se durcir face aux manques de ressources et de main-d'oeuvre, de plus en plus criants pour l'Allemagne. Une occupation qui, selon les dires de ceux qui eurent l'infortune de la vivre à nouveau lors de la Seconde Guerre mondiale, fut sans conteste bien plus dure pendant la Grande Guerre.

03/2024

ActuaLitté

Documentaires jeunesse

Première guerre mondiale. L'histoire de la Grande Guerre

Les poilus dans les tranchées, les attaques de sous-marins, les combats aériens, les grandes batailles, les monuments aux morts... C'est tout cela la Grande Guerre et bien d'autres choses que tu vas découvrir au fil des pages, comme l'arrivée du jazz en France, la naissance du handisport... et les trêves de Noël entre ennemis.

09/2017

ActuaLitté

Histoire de France

Dictionnaire de la Der des Der. Les mots de la Grande Guerre (1914-1918)

Ce dictionnaire recense et analyse l'ensemble du lexique quotidien de la Première Guerre mondiale tout en présentant les principales figures et les lieux symboliques de ce conflit resté dans les mémoires. Avec 50 illustrations noir et blanc. Le Dictionnaire de "la Der des der" : Les Mots de la Grande Guerre (1914-1918) recense et analyse l'ensemble du lexique quotidien de la Première Guerre mondiale tout en présentant les principales figures et les lieux symboliques de ce conflit resté dans les mémoires. Il représente non seulement un outil historique, mais aussi un vaste vivier lexical pour les amoureux des mots. En effet, Il y a tout juste un siècle, au début du mois d'août 1914, le continent européen se préparait à vivre cinq ans d'une guerre meurtrière. Cet ouvrage illustré de photographies d'époque propose de faire revivre ces moments historiques à travers les mots, véritables reflets d'une société entièrement mobilisée pour la guerre. A L'heure du déclin des parlers et dialectes régionaux, le français et son funèbre cortège de mots nés de la guerre envahissent la société française. Dans ce dictionnaire, les mots pour dire la guerre, la souffrance, les armées au combat, les peines de l'arrière, les médecins aux abois, côtoient des concepts d'historiens et des expressions d'époque que l'on trouvera accompagnés d'un index et d'une chronologie précise. Dans un premier temps, l'auteur présente à travers plus de mille entrées l'ensemble des mots de la Grande Guerre. Près de mille noms communs sont ainsi recensés : sont abordés, entre autres, le vocabulaire de l'armée (tank, shrapnell, généralissime, jerrycan), les mots de la médecine (amputation, mutilés, gueules cassées...), l'argot des tranchées (ribouldingue, Boche, saucisse...) ou encore les expressions utilisées à l'arrière (Fleur au fusil, Union Sacrée). Ce vaste arsenal lexical d'un monde en guerre est replacé dans son contexte et de nombreuses définitions sont accompagnées de citations littéraires puisées dans la très riche littérature portant sur le premier conflit mondial. De ce fait, l'ouvrage rend hommage à tous les écrivains combattants, mais aussi à ceux qui ont choisi la guerre de 1914-1918 comme thème principal de leurs oeuvres littéraires. Dans la seconde partie, encyclopédique, l'auteur dresse le portrait des principaux protagonistes (pays engagés dans le conflit, têtes couronnées, chefs politiques et militaires de la Grande Guerre...) et évoque les lieux chargés d'histoire, les lieux de mémoire (Verdun, Caporetto, le Chemin des Dames...), afin de mieux cerner les enjeux de cette guerre qui devait être la "Der des der".

04/2014