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L'autre histoire d'Israël. 1830-1948

Extraits

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Histoire de France

L'incroyable histoire du réseau Shelburn. Plouha-Guingamp 1943-1944

Créé en 194 le réseau d'évasion Shelburn, constitué autour de Paul François Campinchi, exfiltra par la mer 135 aviateurs, 15 agents alliés de Plouha tmouth (Grande-Bretagne) au coures de huit opérations, sans un échec, aucune perte ni arrestation dans sa filière bretonne. Alors que l'Abwehr traquait sans relâche les réseaux de résistance dans pays, ire exceptionnelle du réseau Shelburn est unique et probable ue à son organisation. Les Alliés qualifièrent cette aventure de "miracle Shelburn ". Après le crash de leur appareil sur le continent, c'est un long voyage à travers la France occupée. Les pilotes et équipages, les "colis", passent de mains en mains et se retrouvent, enfin, sur la plage "Bonaparte" à Plouha dans les Côtes-du-Nord, en attendant de mettre le pied sur la chaloupe amie qui les emmènera vers la MGB 503 ancrée au large, par une nuit sans lune... " (Extrait de la préface de Jeanne Andrée Campinchi-Huot). Claude Bénech dresse ici une synthèse et un recueil panoramique qui rend hommage aux acteurs bretons de cette histoire peu banale. Les sources de cette chronologie proviennent essentiellement des membres du réseau ou de leurs descendants : quatre années ont été nécessaires à l'auteur pour recueillir leurs témoignages, des documents écrits ou dactylographiés, photographies d'époque, objets, etc. "1943 était le temps de l'extreme discrétion, du secret absolu et de l'action. Toutes ces conditions ont été réunies pour passer des abysses à l'émergence, de l'ombre à la lumière, de la soumission à l'espérance. Aujourd'hui est venu le temps de la reconnaissance." (Claude Bénech.)

12/2019

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Histoire internationale

L'esprit viennois. Une histoire intellectuelle et sociale (1848-1938)

Reste à savoir si une civilisation planétaire peut approcher des conditions qui firent jadis de l'Autriche un phare de la modernité dans un monde à la dérive. L'inconstance étant désormais devenue notre pain quotidien, nul n'a plus à nous apprendre que ces connaisseurs de métamorphose. Pourtant, à un égard, au moins, nous devons nous garder de prendre exemple sur l'empire des Habsbourg. L'Apocalypse joyeuse s'est plus que toute autre considérée, parmi les âges les plus créatifs, comme la fin d'une époque plutôt qu'un commencement. En vérité Karl Kraus ou Stefan Zweig seraient bien étonnés d'apprendre que la civilisation a survécu et, si nous avons déjoué leur attente, leur nihilisme thérapeutique n'y est pour rien. En prêtant attention à des voix plus constructives, il est peut-être encore temps de démentir leur désespoir. Toujours est-il que considérée en elle-même l'Apocalypse joyeuse nous apprend que le temps efface plus qu'il ne fait vivre.

01/1991

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Russie

Histoire de la russie des tsars. 1941-1942

Autocrate, le tsar tient son pouvoir de Dieu et ne saurait le partager. Il règne et il gouverne. A travers les biographies contrastées des souverains et souveraines qui se sont succédé, Pierre Gonneau explique ce qui fait l'essence du personnage et sa fonction, du premier tsar, Ivan le Terrible, jusqu'à l'abdication du dernier, Nicolas II, en passant par des figures monumentales, comme Pierre le Grand ou Catherine II, mais aussi par les tsarévitchs assassinés et les imposteurs qui prétendent les réincarner. Il les fait revivre dans leur réalité humaine, dans leurs succès et leurs échecs, mais aussi dans la manière dont ils ont habité ce rôle unique. C'est une façon nouvelle et enrichissante de raconter l'histoire de la Russie de l'Ancien Régime.

10/2022

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Empire colonial

L'histoire vraie des Français d'Algérie (1830-1962)

Après la conquête de cette terre d'Afrique qui n'avait pas encore de nom en 1830, on a présenté le peuplement aux Français comme une chance unique de quitter la misère, qui sévissait dans l'Hexagone, et aussi comme une fabuleuse aventure humaine. Cent trente-deux ans plus tard, ils revenaient d'où ils étaient partis, par bateaux entiers, déracinés, accablés de reproches. En métropole en jugeait leur accent vulgaire, on disait qu'ils avaient mal traité les Algériens, les exploitant parait-il sans vergogne, amassant des fortunes... Rétorquer qu'ils avaient contribué à faire passer la société arabo-berbère du Moyen Age à la modernité ne leur servait à rien : on les rendait responsables d'une guerre, qu'ils avaient de surcroît perdue. La vérité, bien sûr, n'est pas aussi abrute. Raphaël Delpard, qui a combattu en Algérie, rendu à la vie civile, a tenté de comprendre, de réunir les faits, non pas au niveau de l'examen politique, mais à celui de l'homme de la rue. Il expose, sans langue de bois ni favoritisme pour aucune des communautés, les errances, les craintes, les erreurs, les malentendus ; il met en lumière l'abandon de Paris, que l'Algérie n'a vraiment jamais intéressée ; les manipulations et les mensonges d'une classe politique qui, après la fin de l'Indochine, trouva avec le conflit franco-algérien, le discours satisfaisant son ego, devenant de facto le porte-parole d'une prétendue misère, qu'elle n'a pourtant pas rencontrée. L'Histoire vraie des Français d'Algérie : une page d'histoire, d'amour et de larmes, entre deux grands peuples qui ne se sont pas encore remis de leur rendez-vous manqué.

09/2021

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Histoire internationale

Les exclus en Europe. 1830-1930, [actes du colloque, Paris VIII, 22-24 janvier 1998

En Europe, les années 1830 à 1930, marquées par l'industrialisation, l'urbanisation et la démocratisation, modifièrent considérablement le statut et le sort des individus rejetés de la société. Pauvres et vagabonds, migrants et chômeurs, vieillards et handicapés, mais aussi femmes, criminels, déviants ou marginaux, constituèrent des bataillons d'exclus. L'étude de cette période pose la question de la validité de la notion d'exclusion. Que recouvre ce terme utilisé par la sociologie depuis une vingtaine d'années ? Est-il opératoire pour des historiens qui cherchent à rendre compte de la diversité des trajectoires des rejetés de la société ? Les auteurs de cet ouvrage, chercheurs parmi les meilleurs spécialistes internationaux, nous dévoilent les procédures par lesquelles les sociétés européennes ont relégué des millions d'individus. Cet ouvrage est issu du Colloque international de Paris qui s'est tenu sous l'égide de la Commission européenne, du Comité d'Histoire de la Sécurité sociale et de la MIRE (Mission de Recherche au Ministère du Travail et des Affaires sociales). Les différents chapitres de ce livre regroupent les contributions d'André GUESLIN, de Dominique KALIFA Philippe ARTIÈRES, Henriette ASSÉO, Robert CASTEL, Christophe CHARLE, Evelyne COHEN, Pamela COX, Sophie DELAPORTE, Bernard DELPAL, Bernard DESMARS, Régine DHOQUOIS, Michel DREYFUS, Vincent DUCLERT, Bruno DUMONS, Nicole EDELMAN, Joao FATELA, Julie FETIE, Vinzia FIORINO, Elisabeth GAUDIN, Jacques GIRAULT, Angela GROPPI, Marie-Claire HOOCK-DEMARLE, Olivier IHL, Martine KALUSZYNSKI, Claude LIAUZU, Jean-Noël LUC, Maria MALATESTA, Yannick MAREC, Jean-Clément MARTIN, Catherine MAURER, Gérard NOIRIEL, Didier NOURRISSON, Gilles PÉCOUT, Christine PIETTE, Michel PORRET, Antoine PROST, Pascale QUINCY-LEFEBVRE, Madeleine REBÉRIOUX, Ann-Louise SHAPIRO, Jean-Claude SCHMITT, Étienne THÉVENIN, Christian TOPALOV, Nicolas VEYSSET, Nadine VIVIER, Stuart WOOLF, Jean-Jacques YVOREL.

03/1999

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Photographie

Les années heureuses. 1944-1948

En 1944, le célèbre photographe de mode et portraitiste Cecil Beaton est envoyé à Paris par le Ministère de l'Information, à l'occasion d'une exposition de photographies de guerre montrant les ravages du " blitz ". Pendant son séjour parisien, il renoue avec Picasso et fréquente tout un cercle de personnalités du monde de l'art comme André Gide, Jean Cocteau et Gertrude Stein. La guerre terminée, Beaton devient designer et travaille pour le cinéma. En 1946, il s'envole pour New York où il croise une femme qu'il avait rencontrée une seule fois, dix ans auparavant. Cette femme n'est autre que Greta Garbo et Beaton tombe éperdument amoureux. Sous la forme d'un journal intime, voici le roman vécu d'un amour exceptionnel, puisque l'héroïne, vedette de cinéma internationale, accepte de se livrer sans mystère à son photographe d'adorateur. Outre Garbo, dont l'auteur nous révèle avec passion le visage, quantité de personnalités défilent dans les carnets de Cecil Beaton : de Gaulle, Churchill, Colette, Charlie Chaplin, etc. La vie de ce dandy anglais qui connut toutes les réussites a ceci de fascinant qu'elle mêle les artistes les plus cotés de l'époque aux figures politiques, aux mondains et aux stars de cinéma, avec un sens parfait de la prise de vue : on se laisse entraîner avec enthousiasme par ce ballet de portraits mouvants.

03/2020

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résistances, sauvetages

Résistances. (1940-1945) ((Coédition Arte Editions)). (1940-1945)

Pendant la traversée des années noires, la Résistance n'est pas une, mais multiple. L'agent de renseignement qui espionne une base sous-marine, la femme à bicyclette qui assure les liaisons, le saboteur qui fait sauter une usine, le combattant qui jette une grenade sur un convoi, le maquisard qui attaque une unité de la Wehrmacht, le radio parachuté, le cheminot qui relève les horaires des trains ont tous été résistants. Ils n'ont pas fait la même résistance. Ils ont fait l'histoire de la Résistance. Ce livre propose par un récit vivant de raconter, dans sa diversité, l'armée des ombres, fantassins et chefs mêlés, à travers les destins croisés d'une trentaine de femmes et d'hommes, célèbres ou méconnus, aux profils très différents : Emmanuel d'Astier de la Vigerie, Lucie et Raymond Aubrac, Pierre Brossolette, Jeanne Bohec, Henri Frenay, Georges Guingouin, Denise Jacob, Jean Moulin, Serge Ravanel, Marcel Rayman, Henri Rol-Tanguy parmi beaucoup d'autres. Par l'auteur et réalisateur du documentaire Résistances (Une coproduction ARTE France & Kuiv-Michel Rotman, diffusion ARTE).

10/2022

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Histoire internationale

Mémoires d'un révolutionnaire et autres écrits politiques 1908-1947

Affamé de fraternité et de justice sociale, Victor Serge (Bruxelles, 1890-Mexico, 1947) devient, à vingt ans, l'un des fers de lance du mouvement anarchiste français. Injustement condamné à cinq ans de prison et cinq ans d'interdiction de séjour, il rejoint la Révolution russe en janvier 1919. Membre de l'Exécutif de l'Internationale communiste, avocat du bolchevisme en une période cruciale où l'écrasement menace de toutes parts, ce fils d'émigrés anti-tsaristes qui défend corps et âme les acquis d'Octobre 1917 ne tarde pas à dénoncer le sanglant Thermidor orchestré par Staline, Passé à l'opposition incarnée par Trotski, incarcéré, condamné, déporté dans l'Oural, il doit son salut au seul acharnement d'une poignée d'amis français et belges. Expulsé en 1936, déchu de la nationalité soviétique, dépouillé de ses manuscrits, Serge revient à Bruxelles pour y devenir aussitôt la cible d'une féroce campagne de dénigrement répercutée par les fidèles du Komintern. Cet acharnement ne l'empêche pas de rendre compte, jour après jour, des purges et procès qui voient tomber, en URSS, aux côtés de centaines de milliers d'innocents, la vieille garde révolutionnaire. Il dénonce également les attaques de Staline contre anarchistes et partisans du POUM qui se battent en Espagne. En 1937, exaspéré par l'intransigeance de Trotski, il rompt avec le fondateur de la IVe Internationale. Contraint à l'exil par la Seconde Guerre mondiale, il parvient au Mexique. Indigent, esseulé, il y poursuit jusqu'à son dernier souffle son combat pour un renouvellement du socialisme. Ecartant la volumineuse œuvre romanesque et critique de Victor Serge, le présent ouvrage offre un témoignage incandescent sur le naufrage politique que fut le bolchevisme. Mais aussi et surtout il retrace la trajectoire d'un écrivain majeur qui sut dire non en écoutant sa seule conscience d'homme. JIL SILBERSTEIN

10/2001

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Histoire de Lyon

La révolte des canuts - entre passé et avenir

L"Histoire de dix ans" (1830-1840) est un livre majeur de Louis BLANC. Poursuivant un thème qui leur tient à coeur - l'histoire sociale du mouvement ouvrier et ses racines -, les Editions INCLINAISON publie ici le long passage que l'auteur consacre à la Révolte des Canuts de Lyon. Ce passage est peu connu, voire même totalement ignoré. Historien, Louis BLANC conduit avec méthode la chronologie des faits (1831 et 1834). Mais il faut souligner aussi la pertinence de son analyse et la qualité narrative de son propos. Un chapitre sur la Révolution de 1848 à Lyon complète utilement le texte de Louis Blanc (sans oublier, une chronologie, un témoignage et une bibliographie). Ce livre propose ainsi un éclairage nouveau sur ces moments essentiels de l'histoire sociale de notre pays.

10/2023

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Photographie

Henri Cartier-Bresson. Chine 1948-1949 / 1958, Textes en français et anglais

A travers les abondantes archives de la Fondation HCB, ce livre retrace et analyse un des moments clés de la carrière d'Henri Cartier-Bresson, le séjour en Chine, de décembre 1948 à septembre 1949. Suite à une commande de Life magazine, et peu après la création de l'agence coopérative Magnum, HCB réalise ce voyage au moment de la transition entre le régime nationaliste de Chiang Kaï-shek et le régime communiste de Mao Zedong. Plus que des photographies dites " de reportage ", les images qui en résultent, dont beaucoup sont restées parmi ses plus célèbres, témoignent d'événements marquants, de circonstances sociales et de modes de vie qui vont disparaître, et surtout retiennent l'attention par leurs qualités empathiques et poétiques. Marqué par le pays et sa culture, comme par les mutations politiques de l'époque, HCB retournera en Chine en 1958 et constatera les effets du changement de régime. Elargissant le propos du livre, ce second séjour vient ici compléter le premier, à la fois en résonance et en contraste. L'ouvrage ¿ dont la sélection photographique a été réalisée en étroite collaboration avec la Fondation HCB par les auteurs, Michel Frizot et Ying-lung Su ¿ analyse et organise un corpus photographique, documentaire et historique inédit, d'une ampleur exceptionnelle, grâce auquel on accède à la pratique, aux intentions et aux audaces d'une figure majeure de la photographie. Au moment et dans les circonstances qui vont faire de lui une référence et une célébrité du photoreportage.

10/2019

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Histoire littéraire

Luc malpertuis et l histoire de la revue theatrale en belgique (1880-1930)

Ce livre retrace l'histoire de la revue théâtrale en Belgique en mettant en évidence ses enjeux littéraires, dramaturgiques, médiatiques et sociétaux. En se basant sur les archives inédites de Luc Malpertuis, revuiste bruxellois de la Belle Epoque, ce livre décrit l'évolution et la fabrique d'un genre dit "mineur". En 1895, l'Alcazar Royal donne une revue de Luc Malpertuis et Théo Hannon intitulée Bruxelles au vol. Un acteur y incarne "Fuller Boom" et chante un couplet sur les récentes illuminations de la Ville de Bruxelles. Si les spectateurs de l'époque rient, c'est qu'ils apprécient probablement l'allusion à la célèbre danse serpentine de Loïe Fuller. Ce qui paraît en revanche moins évident aujourd'hui, c'est qu'ils auront sans doute aussi décelé dans le personnage une caricature de Jules Vandenpeereboom, un ministre bruxellois de l'époque. Plus que toute autre forme théâtrale, la revue est liée au temps de sa représentation et est conditionnée par son rapport au public. Jouée traditionnellement en fin d'année (d'où son qualificatif), elle se présente la plupart du temps comme le compte rendu satirique et théâtralisé de l'année écoulée. Reposant d'une part sur le commentaire de l'actualité et des moeurs, d'autre part sur un type d'humour bien particulier, elle se conjugue toujours au présent. Entre autres raisons, ce caractère éphémère a fait de la revue un phénomène théâtral peu étudié dans sa globalité. Cet ouvrage entend combler cette lacune. Il porte sur les revues théâtrales en Belgique, et en particulier sur celles de Luc Malpertuis, jouées entre la fin du XIXe siècle et le XXe siècle. S'inscrivant tout à la fois dans des perspectives d'histoire culturelle, d'histoire du spectacle et de la sociologie de la littérature, ce livre aborde la revue en tant que forme théâtrale spectaculaire. Il l'examine à travers ses thématiques et ses aspects poétiques, mais aussi en tant que genre médiatique et phénomène culturel porteur d'imaginaires sociaux.

03/2022

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Vie chrétienne

L'Etoile d'Israël

Quoi de plus beau que des vacances au bord de la mer mêlée de séjour en montagnes et au soleil du désert. Autrement dit sur la terre d'Israël ; terre longuement abandonnée et aujourd'hui ré-habitée par le peuple qui l'avait quitté contre son gré il y a prêt de dix neuf cent ans. Ce n'est pas la jeune fille Alice qui ira dire le contraire ; bien que son aventure et celle de ses parents n'avait pas été vraiment prévue ainsi au départ de la France. Si on pouvait prévoir à l'avance les incidents qui jalonnent l'existence ; cela nous ferait perdre moins de temps précieux et économiser de l'argent aux assurances ! Car c'est vrai qu'ils étaient assurés : Et c'est là que l'aventure commence sur les traces antiques narrées dans les Ecritures. Et la rencontre avec deux sympathiques habitants du pays. André voyagera dans l'histoire à travers deux empires et y apprendra des choses qu'il ignorait et que beaucoup de gens ont longuement ignorés. Restera à déterminer que ce qu'il à vu est vrai ? Ou du moins tout ? !

08/2021

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Histoire internationale

L'Etat d'Israël

Soixante ans après sa création, l'État d'Israël continue d'être au cœur de débats incessants, mais, trop souvent, ce pays n'est évoqué qu'en lien avec l'interminable confrontation avec les voisins arabes, et plus particulièrement avec les Palestiniens. Or, sans méconnaître l'acuité d'un conflit qui n'a cessé de rythmer l'histoire du Moyen-Orient, ne considérer Israël que sous cet angle serait une erreur. Tout le pari de cet ouvrage pluridisciplinaire est précisément d'aborder Israël dans ses multiples dimensions : fondements politiques et institutionnels, vie politique, populations et société, économie, relations extérieures (régionales et internationales), culture et communication. L'État d'Israël apparaîtra, au fil des pages, comme pétri de contradictions. La démocratie, bien vivante, fonctionne au sein d'une société de plus en plus multiculturelle, mais dans un État qui défend une identité nationale forte, ce qui ne va pas sans tensions. L'économie fait preuve d'un dynamisme soutenu, mais au prix d'un accroissement des inégalités, situation longtemps impensable au pays des kibboutzim. Les artistes participent aux grands courants culturels modernes, mais leurs œuvres puisent largement dans l'héritage hébraïque et portent l'empreinte du conflit israélo-arabe et de la Shoah. Israël est devenu un membre souverain du concert des nations, mais sa reconnaissance sur un pied d'égalité avec les autres États, aspiration centrale du sionisme, fut longtemps précaire et reste tributaire d'un règlement complet du contentieux avec les Palestiniens. Saisir la complexité dans toutes ses nuances : telle est la démarche qui a guidé plus de trente auteurs français, israéliens et américains avec l'ambition de mettre en lumière toutes les facettes de l'État d'Israël et de mieux faire comprendre, au-delà des clichés, sa réalité, riche et contrastée.

03/2008

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Musique, danse

Chopin âme des salons parisiens. 1830-1848

Plus que tout autre cadre, c'est le salon qui a constitué pour Chopin la situation idéale d'épanouissement de son art. C'est cet univers que se propose d'éclairer Jean-Jacques Eigeldinger, en évoquant le monde de Chopin au travers des salons parisiens qu'il a fréquentés (ceux de l'aristocratie, de la finance, des ambassades, des écrivains ou des artistes). L'ouvrage donne accès à une documentation nouvelle, partiellement inédite (correspondances, journaux intimes, mémoires), accompagnée de réflexions et commentaires, concernant le rôle des salons parisiens dans le développement de la carrière de Chopin et dans la réception par ses contemporains de l'image du pianiste, du compositeur et de l'improvisateur. Le recueil de documents présenté au centre de l'ouvrage transmet au lecteur un reflet du monde de Chopin, de son jeu, de sa présence, de son être. La réception de l'image du musicien, défini par des termes récurrents chez tous ses contemporains cités (poète, ange, sylphe.), est ainsi illustrée et développée, et a été résumée dans la formule de Balzac : "Ce beau génie est moins un musicien qu'une âme qui se rend sensible".

03/2013

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Littérature française

Mon vécu d'adolescent (à St Cloud) et l'histoire 1938-1945

On ne peut évoquer l'immédiat avant-guerre en France, encore moins le comprendre, sans avoir à l'esprit la Grande Guerre - celle de 1914-1918 - et ses terribles conséquences. Son souvenir en était partout présent, ses séquelles partout visibles. Pierre Dumez avait onze ans en 1939, à la déclaration de guerre. Originaire de l'agglomération lilloise, il est venu à St Cloud à cette époque. Il y a donc connu "la drôle de guerre" , l'occupation allemande, puis la Libération. Ses souvenirs étaient encore très vivaces, mais il refusa longtemps d'évoquer ce triste passé de faim, de froid, de violences et sa jeunesse gâchée. Cependant, face aux critiques apparues vers les années 1980 sur l'attitude des Français pendant l'occupation et à la présentation souvent tendancieuse du contexte de cette époque, il s'est décidé à écrire son vécu afin de rétablir la vérité. C'est ce vécu qu'il nous présente, avec une volonté de rester fidèle aux faits et aux souvenirs. Chose curieuse, en écrivant ce récit et en effectuant des recherches, il a été amené à porter un autre regard sur certains événements de la seconde guerre mondiale (accords de Munich, Armistice, bataille d'Angleterre...) que celui retenu habituellement par l'Histoire. De manière très originale et vivante, il fait dialoguer le vécu d'un grand-père et la connaissance scolaire de son petit-fils.

02/2018

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Histoire internationale

Un autre Israël est possible. Vingt porteurs d'alternatives

Comment les citoyens israéliens vivent-ils la politique menée par leur gouvernement ? Cet ouvrage nous faire découvrir en vingt-deux portraits-interviews une partie de la société israélienne, pas forcément propalestinienne, qui proteste contre la politique néolibérale de Benyamin Netanyahou et souhaite la fin de la guerre. Ces citoyens, qui pourraient être la force politique alternative de demain, permettent de penser un avenir pour cette région du globe. Six mois après le déclenchement des mouvements révolutionnaires arabes, en juillet 2011, les Israéliens descendent à leur tour dans les rues. En août, ils seront jusqu'à 400 000 - l'équivalent de 4 millions chez nous ! De 70 % à 80 % de leurs concitoyens, selon les sondages, appuient leurs revendications. Mais le mouvement n'a pas encore trouvé son débouché politique. Dominique Vidal et Michel Warschawski proposent de découvrir cette alternative qui se cherche en 22 portraits interviews. Parmi les vingt-deux portraits-interviews figurent : Reuven Abargil, militant oriental ; Raanan Alexandrowicz, cinéaste ; Gadi Algazi, historien et animateur du mouvement Tarabut-Hithabrut ; David, lycéen, 15 ans ; Sara Beninja, porte-parole du Mouvement Solidarité Sheikh Jarrah ; Hillel Ben Sasson, dirigeant du Mouvement Solidarité Sheikh Jarrah ; Daniel Boyarin, professeur de culture talmudique à Berkeley ; Avraham Burg, ancien président de la Knesset ; Henriette Dayan et Yvonne Deutsch, militantes féministes ; Ilan Greilsammer, politologue, militant de La Paix maintenant ; Dov Hanin, député du Parti communiste israélien ; Hassan Jabareen, directeur général du Centre légal pour les droits de la minorité arabe en Israël ; Yoram Kaniouk, écrivain ; Daphnee Leef, porte-parole du " Mouvement des tentes ".

03/2012

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Histoire de France

Penser l’événement. 1940-1945

L'événement que l'historien Pierre Laborie (1936-2017) nous aide à penser est celui, majeur, de Vichy, de l'Occupation et de la Résistance, tel que les Français l'ont vécu au jour le jour, sans savoir ce que seraient les lendemains. Pour ce faire, il convient de se débarrasser au préalable d'innombrables idées fausses induites par les usages politiques et mémoriels de cette période et qui, à force d'être répétées, ont pris valeur d'évidences. Les mots de Pierre Laborie, forgés pour étudier l'opinion publique et les comportements des années 1930 et 1940, appartiennent désormais au langage commun des historiens : ambivalence, mental-émotionnel collectif, penser-double, non-consentement. Ils aident à retrouver les clés, les gestes, les paroles, les masques, les silences, les non-dits, l'implicite des expériences du temps perdu et dispersé des années "troubles". "Il y a des mots qui font vivre", écrivait Paul Eluard. Tel est bien le cas de ceux de Pierre Laborie, convaincu que "l'Histoire s'efforce, au-delà de la fragilité des émotions, de tisser quelques-uns des fils qui transmettent l'expérience pour que l'héritage serve à un dialogue de raison, qui font des fidélités maintenues une volonté de dépassement du néant".

05/2019

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Histoire de France

L'impardonnable défaite 1918-1940

Le 22 juin 1940, la France signe un armistice déshonorant après avoir connu la pire défaite de son histoire. Comment et surtout pourquoi un tel désastre a-t-il été possible ? Une production historique considérable a été consacrée à ce moment tragique. Elle fait toujours état d'une sorte de fatalité, attribuant la débâcle à la démographie, aux circonstances, au destin. La tendance historiographique irait même vers "l'inévitable" voire "l'excusable" défaite. Et pourtant, que d'erreurs, et que de responsables ! Car, dès le lendemain de la Grande Guerre, la classe politique, l'armée, les pacifistes, les élites ont multiplié les fautes. A travers un récit vivant et parfois polémique, Claude Quétel livre une enquête historique sans complaisances sur cette page sombre de notre histoire.

01/2012

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Histoire de France

L'impardonnable défaite. 1918-1940

Le 22 juin 1940, la France signe une reddition déshonorante après avoir connu la pire défaite de son histoire. Comment et surtout pourquoi un tel désastre a-t-il été possible ? Marc Bloch a parlé de " l'étrange défaite " et toute une historiographie, même récente, présente la débâcle de 1940 comme le résultat d'une sorte de fatalité due à la démographie, aux circonstances, au destin. Dans un récit vivant, argumenté et documenté, ce livre, qui reprend l'enquête au début, c'est-à-dire à l'armistice de 1918, fait impitoyablement la démonstration du contraire. Il brosse le tableau sans concession des responsables, voire des traîtres à leur pays : pacifistes et défaitistes, classe politique, armée... Les erreurs accumulées ont été si nombreuses que c'est la victoire qui aurait été étrange ! Pourtant, contrairement à une autre légende, les soldats français se sont battus en dépit des errements de leurs chefs. Près de 100 000 d'entre eux sont morts au combat, sans parler des millions de prisonniers. Cette défaite inévitable, imparable, n'en est que plus impardonnable.

01/2010

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Histoire régionale

L'Alsace annexée 1940-1945

Cet ouvrage résulte de plus de 20 ans de recherches menées dans les archives tant publiques que privées, en France comme en Allemagne. L'importante documentation ainsi rassemblée, confrontée à des témoignages récoltés auprès des anciens qui ont vécu cet événement, permet de livrer aux lecteurs une vision globale de la politique nazie en Alsace

03/2022

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Loisirs

Les champions du monde du jeu d'échecs. Tome 1, De Morphy à Alekhine

Voici un ouvrage monumental, tant sur le plan historique que technique : G. Barcza, L. Alföldy et J. Kapu retracent ici l'évolution du jeu d'échecs aux XIXe et XXe siècles au travers des champions du monde (leur approche du jeu, leur stratégie et leurs grandes parties) qui se sont succédé de Morphy à Fisher. Dans ce premier volume, l'étude porte sur Paul Morphy (1837-1884), Adolf Anderssen (1818-1878), Wilhelm Sternitz (1836-1900), Emmanuel Lasker (1868-1941), Jose Paul Capablance (1888-1942), Max Euwe (1901-1981) et Alexandre Alekhine (1892-1946). Un florilège au service de l'histoire contemporaine des échecs.

06/1985

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Critique littéraire

Correspondance 1943-1988

Avez-vous lu Char ? C'est la question qui domine la correspondance entretenue, de 1943 à 1988, entre le poète et son critique, Georges Mounin (de son vrai nom Louis Leboucher, 1910-1993). Question qui figure en couverture du célèbre essai que ce dernier lui consacre dès 1946 aux Editions Gallimard, texte fondateur et représentatif de la reconnaissance exceptionnelle dont l'oeuvre de Char fait l'objet à la Libération. Le poète et le professeur se sont connus en 1938 à L'Isle-sur-Sorgue, où le jeune Leboucher, militant communiste, est nommé instituteur. Leur antinazisme puis le dégoût de Vichy les unissent. Ce n'est qu'en 1943 que s'ouvre leur conversation critique. Leboucher se décrit lui-même comme le "correspondant inactuel" de son ami poète, situant leur échange à l'écart des événements auxquels ils sont pourtant tous deux personnellement mêlés. Ce qu'est la poésie pour Char, les lettres de 1943 à 1947 l'expriment avec force, dans une quête commune de la vérité du langage poétique. René Char ne se substitue pas au travail patient d'élucidation que mène le professeur, mais il lui ouvre grand son atelier et le renseigne sur son ambition d'écrivain. Il apprécie et consacre la lucidité de son interlocuteur, "lecteur toujours enchanté, toujours accordé" . Seule ombre au tableau : le communisme stalinien de Mounin, qui, dans le climat de l'après-guerre, devient insupportable à Char. A la belle complicité des débuts se substitue un dialogue de sourds, où se mêlent défiance et malentendus... jusqu'à la rupture, non sans retour, de 1957. Le critique se voit relégué par Char au rang des doctrinaires : grave déviance aux yeux du poète qui défend avant toute chose l'autonomie de la poésie créatrice à l'égard de toutes fins morales ou pratiques. La littérature, l'histoire et la vie des hommes sont au coeur de ce dialogue exigeant, dont les enjeux ne sont pas accessoires.

12/2020

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Sciences historiques

Billom 1941-1943

Les résistants les plus actifs de l'Armée secrète et le Premier Corps franc d'Auvergne opéraient sur l'ensemble de l'Auvergne. Face à eux, les services de renseignement et de sécurité nazis, commandés par Hugo Geissler, exerçaient leur répression à une échelle interrégionale. Les criminels de guerre sont comme les criminels de droit commun. Ils ont un mode opératoire particulier. Enquêter sur Billom (Puy-de-Dôme) peut permettre de comprendre les rafles de Murat (Cantal), mais aussi celles de Saint-Maurice (Puy-de-Dôme) ou d'ailleurs. Il est nécessaire d'enquêter et de travailler sur une grande échelle, en décloisonnant et en reliant les faits. La préparation et les enquêtes sur ce livre ont été une véritable aventure pleine de pistes suivies, de découvertes et de rebondissements. Ainsi apparaissent au grand jour des visages et des histoires de personnes dont on ignorait pratiquement tout, qui n'avaient rien dit à leurs proches, dont les noms étaient manquants, mal orthographiés ou sobrement gravés sur la pierre.

12/2013

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BD tout public

Abstraction (1941-1968)

Après Branchages et Panorama du Feu, Abstraction (1941-1968) représente la version livre d'un travail exposé à la biennale d'Art Contemporain du Havre (mais contrairement aux deux ouvrages précédents, il ne s'agit pas là d'un tirage numéroté). Abstraction (1941-1968) poursuit les réflexions de Gerner autour des bandes dessinées populaires de l'époque de la Guerre Froide, et ajoute à cette exploration une question esthétique qui rejoint les enjeux de l'expressionnisme abstrait américain de ces mêmes années 50-60.

04/2011

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Littérature française

Journal 1942-1945

Tête d'affiche et tête de Turc, tel est le sort paradoxal fait à Cocteau tant que l'aigle allemande étend son ombre sur la France. Les critiques ont beau l'injurier et déchaîner contre lui des "boy-scouts criminels", ses pièces, ses mises en scène, ses scénarios triomphent : Renaud et Armide, L'Eternel Retour, Antigone à l'Opéra. Après la Libération, et même si ce défenseur de Max Jacob, ce compagnon d'Eluard n'a pas à être "épuré", il entre dans une période de persécution silencieuse. Il mettra de longues années à sortir de cette semi-disgrâce. Cause unique : un article consacré en 1942 à l'artiste favori de Hitler, le "Salut à Breker" lancé par bravade, comme un acte gratuit, au nom de la liberté et de la fraternité des artistes, à l'abri de l'histoire et de tout mot d'ordre. Il ne "comprend rien à la politique" et le démontre de façon consternante en notant, avec une crédulité voisine de l'inconscience, les propos du sculpteur allemand. Cocteau voit passer des aventuriers, des opportunistes, des "zazous", des académiciens ; il s'attarde sur Picasso, Valéry, Colette, et sur Genet découvert en 1943. Les événements de la vie culturelle ou mondaine provoquent sa verve, alimentent un esprit parfois malveillant, fournissant à sa chronique des épisodes cocasses. Toutefois des pages graves et intimes, sur l'expérience du délaissement, sur la mort de sa mère, ruinent la fable de l'écrivain frivole et nous ramènent à ce qu'il va bientôt appeler "difficulté d'être".

04/1989

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Critique littéraire

Correspondance 1938-1958

Quelle place la tauromachie a-t-elle réellement occupée dans la vie de Michel Leiris ? Fut-elle uniquement, pour l'autobiographe, une métaphore de l'écriture ? L'arène devint-elle le lieu où se conjuguèrent ses intérêts pour l'ethnographie, la poésie, le mythe, l'éthique et le langage ? A ces questions, les 186 lettres de sa correspondance croisée avec celui qui fut son mentor dans la "planète des taureaux", André Castel — oenologue nîmois que ses contemporains appelaient "Don Misterio" — apportent une réponse circonstanciée et inédite... Les deux hommes font connaissance en 1938 alors que Leiris, encore jeune ethnographe, s'apprête à publier une série de poèmes tauromachiques, Abanico para los toron. Depuis 1926, année de son mariage, Leiris assiste en effet à des corridas (il en verra près d'une quarantaine jusqu'en 1965), mais ce n'est qu'en 1935 qu'il éprouve une véritable "révélation", lors d'une faena de Rafaellilo Ponce : "[...] je n'ai jamais trouvé, dans aucune oeuvre artistique et littéraire, l'équivalent de ce que j'ai ressenti à Valence en voyant toréer Rafaelillo, très peu de temps avant qu'il reçoive l'alternative", écrit-il à Castel. Révélation confirmée par la première corrida à laquelle ils se rendent ensemble, à l'automne 1938 : encore sous le coup de l'émotion, Leiris en rédige le compte rendu pour La NRF : "Rafaelillo le 9 octobre à Nîmes"... Après la guerre, André Castel veille à introduire Michel Leiris lequel court les arènes pour voir toréer Fermin Rivera ou Luis Miguel Dominguin — dans le "mundillo" : il lui fait découvrir les " terres à taureaux" de Camargue, l'emmène chez des manadiers, l'invite à des "tientas", lui fait rencontrer des toreros et des aficionados. Et par lettres, ils rivalisent d'érudition tauromachique en évoquant les écrits de Garcia Lorca, Bergamin, Hemingway, Montherlant, Stendhal, Melville ou Alarcon... En Castel, Leiris trouva non seulement un spécialiste avec lequel partager une précieuse conversation sur "l'art tauromachique", mais également un "ordonnateur de plaisirs" qui sut accueillir généreusement ses invités : dès le lendemain de la guerre, se sont ainsi retrouvés, dans la cour de son "labo" au coeur de Nîmes, des toreros célèbres et des chanteurs de flamenco, ainsi que Pablo Picasso (compagnon d'aficit6n avec lequel Leiris vit sa première et sa dernière corrida), Georges Bataille, Blaise Cendrars, Elie Lascaux, André Masson, Jean Paulhan, Jean Hugo, Jean Dubuffet... Mais en 1955, le départ brutal d'André Castel pour l'Espagne annonce la fin de ce commerce amical, tout entier tendu vers l'"image même de notre émotion", que Michel Leiris avait reconnue dans Miroir de la tauromachie.

05/2002

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Ouvrages généraux

Toulouse 1940-1944

Jean Estèbe s'est appuyé sur une documentation largement inédite comprenant quelques sources allemandes surprenantes et des rapports clandestins de la Résistance pour étudier, sous des optiques variées, l'histoire de Toulouse au temps de Vichy et de l'occupation. Il évoque la vie quotidienne des Toulousains, l'évolution de l'opinion publique, le comportement de l'administration, de la presse, de l'Eglise, de la police et des acteurs économiques, l'activité de la Résistance, des partis collaborationnistes, de la Milice et de la Gestapo, et enfin le climat conflictuel de la Libération. Au passage, l'auteur égratigne certaines idées reçues et présente des perspectives nouvelles. Ce sont quatre ans de la vie d'une grande ville de la zone libre, d'une ville qui, par conséquent, à la différence de Bordeaux, sa voisine, n'a été occupée par les Allemands qu'à partir de novembre 1942. Ce ne fut naturellement pas sans incidence sur l'évolution des mentalités, des attitudes et des conditions d'existence.

02/2022

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Résistance

Résistantes. 1940-1944

Coédition Gallimard/Ministère des Armées

09/2021

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Correspondance

Correspondance 1941-1958

"A mesure qu'on avance en âge, les idoles changent et se déforment, vous êtes resté le même pour moi." L'idole ? Georges Nicole (1898-1959), critique de poésie renommé et professeur au collège de Nyon. L'admirateur ? Son élève Yves Velan (1925-2017), futur écrivain au parcours hors du commun. Leur correspondance s'ouvre au début des années 1940 sur La Côte lémanique. Alors que Velan vient de perdre son père, Nicole l'entoure d'une sollicitude durable : à la fois figure paternelle de substitution et mentor, il accompagne le romancier durant ses années de formation, au fil d'un échange qui permet au lecteur de plonger dans la genèse d'une oeuvre toute d'exigence et de rigueur. Aux antipodes l'un de l'autre à bien des égards, Georges Nicole et Yves Velan sont pourtant liés par une connivence profonde, fondée sur leur affection mutuelle, le partage de leurs tourments existentiels et un amour viscéral pour la littérature. Correspondance établie, annotée et présentée par Océane Guillemin, responsable de recherches au Centre des littératures en Suisse romande de l'université de Lausanne.

06/2022

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Correspondance

Correspondance 1941-1944

Paris, 1941 : "la température est gravement malade" , ironise Jean Tardieu avec les termes imposés par la censure dans les cartes interzones. A Francis Ponge, exilé au sud de la ligne de démarcation, il raconte à mots couverts son quotidien fébrile, tiraillé entre poésie et ravitaillement. Dans cette insolite correspondance, provoquée par le désordre de la guerre, émaillée d'allusions à décrypter, on peut lire le détail de leur travail poétique et leurs stratégies éditoriales, tout comme le désarroi affectif, les incertitudes professionnelles ou les privations matérielles. On peut aussi déchiffrer entre les lignes les positions politiques et tâcher de reconstituer ce qui est tu des activités clandestines. Les deux poètes sont alors engagés dans des expérimentations décisives pour leur oeuvre à venir, tandis que le paysage éditorial est bouleversé du nord au sud par l'occupation allemande. A travers leurs lettres, ce sont ainsi les réseaux parisiens et lyonnais de la littérature en guerre qui se donnent à voir. D. H.

12/2022