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Histoire de la France coloniale. Des origines à 1914

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Généralités

Hartmannswillerkopf. 1914-1918

L'Hartmannswillerkopf est un massif dominant la plaine d'Alsace qui fut, en 1915, le théâtre de combats acharnés entre Français et Allemands. Ce haut lieu de la Grande Guerre est sanctifié par le sacrifice de milliers de soldats des deux camps. Un des quatre monuments nationaux français y a été construit. Aucun livre n'a retracé par le texte et l'image les quatre années de guerre à l'Hartmannswillerkopf. Rédigé à partir de sources à la fois françaises et allemandes, celui-ci présente les doctrines qui avaient cours avant 1914 dans les domaines de la guerre de montagne et de la guerre de siège, et il brosse un panorama complet du champ de bataille et de son organisation au fil de la lutte. Plusieurs chapitres exposent notamment les opérations de l'année 1915, au cours de laquelle chacun des adversaires se dispute âprement le sommet de la montagne. Les opérations des années 1916 à 1918 font, quant à elles, l'objet de développements originaux, avec la narration d'épisodes méconnus, comme la terrible guerre des gaz à la fin de 1918.

07/2022

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Histoire de France

Prisonniers 1914-1918

L'imaginaire de la première guerre mondiale s'embarrasse peu des prisonniers ! Le relatif oubli du prisonnier de guerre français n'est pas récent. Au lendemain du conflit, les contemporains tentèrent de masquer cette réalité en valorisant d'autres figures cardinales. Certains magnifièrent le Poilu, un auteur de hauts faits d'armes pendant que d'autres insistaient sur le sacrifice de toute une génération, dans un culte exclusif des victimes du conflit. Parti dans l'anonymat de la guerre de masse, oublié dans les camps allemands, rentré au pays dans cette ambiance paroxystique de deuil patriotique, le prisonnier de guerre ne pouvait légitimement trouver sa place dans cette société. Il allait errer dans ce monde de l'entre-deux-guerres d'abord, puis dans les mémoires, sans aucune reconnaissance de sa souffrance… Découvrir, à partir de son courrier, le cheminement d'un prisonnier de la première guerre mondiale nous permet d'appréhender une réalité complexe. Plus encore que ce sort commun partagé par tous les prisonniers, l'auteur nous fait vivre une véritable odyssée qui nous mène des combats de 1914 au retour au pays en 1919, en passant par les divers camps d'internement qui furent autant d'épreuves pour les captifs.

08/2013

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Critique littéraire

Carnets (1914-1917)

" Un grand livre, un livre promis à une longue carrière de bienfaisance, quelle émotion d'être le premier à l'avoir lu, à le tenir entre ses mains, d'assister à cette source ! " Tels étaient les termes par lesquels Claudel saluait, dans sa préface, l'apparition des premiers extraits des Carnets de Jacques Rivière que, l'année même de sa mort, Isabelle Rivière, sa femme, avait réunis sous le titre : " A la trace de Dieu. " Mais ce choix, qui devait plaire au chrétien Claudel, laissait encore ignorer bien des traits d'un visage avide de " sincérité envers soi-même ". Ce sont tous ces traits qui sont livrés ici au public. C'est à propos de cette lecture complète des carnets de Rivière que Jacques Copeau, qui en avait eu confidence à une époque particulièrement troublée de sa vie, écrivit dans son journal : " Elle a beaucoup fait pour moi. " Et Gide à son tour : " C'est seulement ensuite que le reste (de l'œuvre de J. R.) prendra sa signification parfaite. " Claudel, Copeau, Gide : pouvait-on trouver meilleurs parrains pour ce livre capital de leur ami à tous, trop tôt arraché à l'avenir qui l'attendait ?

11/2001

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Histoire de France

Larodde 1914-1918

Sur les quelque 160 hommes de notre commune qui y sont partis, 62 y ont laissé la vie : disparus, morts au combat, décédés par i(suite de maladie contractée en service). Les plus chanceux sont revenus mourir chez eux... En 1921, un monument est érigé, avec leurs noms gravés dans la pierre, pour que les générations futures se souviennent, pour qu'ils ne soient pas morts pour rien. C'est un hommage qui leur est rendu ici. L'évocation de leur vie, celle de leurs batailles les rendent proches. C'était hier. Association Larodde, Mémoire et patrimoine

10/2018

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Première guerre mondiale

Reconnaître (1914-1918)

Reconnaître et remercier les soignants et les aidants est une question très contemporaine. Elle a aussi des racines profondes. La Grande Guerre en donne une illustration saisissante. On estime à plus de 4 millions les soldats français blessés. Avec près de 150 hôpitaux temporaires et au moins 178 000 soldats hospitalisés, les Alpes-Maritimes et Monaco se distinguent. Médecins, infirmiers, aidants et d'abord des femmes très souvent encadrées par la Croix-Rouge ont manifesté un engagement inédit. Il fallait reconnaître celles et ceux qui s'étaient durablement dévoués au soin des blessés ou malades évacués des fronts du Nord, de l'Est et d'Orient. Par la médaille des épidémies, parfois la Légion d'honneur, et principalement la médaille de la reconnaissance française, leur abnégation a été saluée. Etrangers - notamment britanniques, italiens, belges, suisses, monégasques, américains, hollandais - ou français, ils sont plus de 500 à avoir été éligibles, et près de 430 à avoir été décorés. Célèbres ou, le plus souvent, inconnues, les femmes sont les premières éligibles et attributaires. Au moyen d'archives inédites, le présent travail vise à rappeler leur engagement aussi discret qu'indispensable.

04/2022

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Histoire de France

Histoire de l'Algérie à la période coloniale (1830-1962)

Plus de cinquante ans après la fin de la guerre d'indépendance algérienne, cette vaste fresque de l'Algérie coloniale, replaçant la guerre d'indépendance dans le temps long car c'est bien dans la longue durée que le conflit s'enracine est plus que jamais essentielle pour mieux comprendre la situation actuelle dans les deux pays, ainsi que leurs relations depuis 1962. Dans ce cadre historique, cet ouvrage, écrit principalement par des historiens (algériens, français et d'autres nationalités), met à disposition des lecteurs les travaux les plus récents, qui tiennent compte des interrogations actuelles des sociétés sur ce passé. Il entend questionner comment l'histoire de ces deux pays et de ces populations s'est nouée, dans des rapports complexes de domination et de violence, mais aussi d'échanges, dans les contextes de la colonisation puis de la décolonisation. Il s'agit, enfin, d'interroger les héritages de ces cent trente-deux ans de colonisation qui marquent encore les sociétés algériennes et françaises.

02/2014

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BD tout public

D'Oléron à Sedan 1914-1918

Paul Devin, notaire à Sedan, chef de bataillon au 46e Territorial, et son épouse Marthe, infirmière de l'Association de Dames Françaises (composante féminine de la Croix Rouge), accompagnés de leurs filles Elisabeth et Jeanne, passent l'été 1914 dans leur maison de vacances à Saint Denis d'Oléron. Mais le 1er août, les tambours de la mobilisation vont bouleverser leurs vacances... et leur vie à jamais ! Séparés durant quatre longues années, au milieu d'un conflit mondial, Marthe et Paul ne cesseront jamais de correspondre et d'écrire leur histoire. Vous la tenez entre vos mains.

11/2018

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Histoire de France

La Grande Guerre des civils (1914-1919)

En août 1914, l'existence de millions d'hommes et de femmes a basculé avec l'ordre de mobilisation générale. Or, jusqu'à aujourd'hui, aucun ouvrage, parmi les milliers consacrés à la Grande Guerre, ne s'est penché sur le quotidien de ces 36 millions de civils - pour environ 6 millions de militaires - qui ont vécu le conflit en dehors des tranchées, à l'arrière ou dans les zones occupées par les Allemands, entre 1914 et 1918. Ces civils sans qui la guerre n'aurait pu être gagnée. Avec cet ouvrage très documenté, Eric Alary comble enfin un vide historiographique de taille. Mêlant histoires intimes et analyses de l'historien, il raconte les séparations, les évacuations, les exodes, les deuils infinis, la place nouvelle de millions de femmes et d'enfants dans une société recomposée, les privations matérielles et alimentaires, les grèves, les bombardements aériens, la lente démobilisation des hommes entre 1918 et 1920, sans oublier le retour difficile des blessés et des mutilés dans leurs foyers et les terribles ravages de la grippe espagnole. Un siècle après le début de la Grande Guerre, il était essentiel de faire partager, enfin, l'histoire et les souffrances de ces Français oubliés.

10/2013

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Histoire de France

Souvenirs croisés de la première guerre mondiale. Correspondance des frères Toulouse (1914-1916) et Souvenirs de René Tognard (1914-1918)

Les frères Jean et Louis Toulouse, ainsi que René Tognard, sont des combattants de la Grande Guerre. Les deux premiers se sont engagés dans l'infanterie, avant même d'être appelés ; le dernier, mobilisé dans les chasseurs à pied, a ensuite été volontaire pour l'aviation. Jean est né en août 1894, René en mars, quand Louis est d'octobre 1895. Les deux frères meurent en 1916, à quelques mois d'intervalle ; René Tognard décède soixante ans plus tard, après une carrière riche en expériences. Issus de la grande bourgeoisie pour les premiers, d'un milieu rural pour le suivant, la guerre va rapprocher ces deux mondes différents. Le partage d'événements similaires, éprouvants et terrifiants en sera la cause. Ces souvenirs croisés nous font réfléchir sur le tragique destin vécu par toute une génération. Il y a ceux qui sont morts à la guerre et ceux qui n'ont jamais pu l'oublier.

04/2008

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Première guerre mondiale

Historia N° 913, janvier 2023 : La force noire. Les tirailleurs de 14-18

Ils furent plus de 180 000 en provenance d'Afrique occidentale et équatoriale française à venir renforcer les rangs de l'armée française en 1914-1918. Mais l'histoire des tirailleurs sénégalais reste méconnue. Quid de leur recrutement, de leur quotidien, de leurs hauts faits d'armes, de leurs relations avec les Poilus de métropole, de leur retour au pays ? C'est ce que nous vous proposons de découvrir dans notre dossier à l'occasion de la sortie, le 4 janvier, du film Tirailleurs, une fiction de Mathieu Vadepied, avec Omar Sy dans le rôle principal. Une coproduction franco-sénégalaise, symbole d'une volonté commune d'apaisement des mémoires sur un sujet complexe renvoyant au passé colonial de la France. D'où la nécessité de "dynamiter le malaise" , dixit Omar Sy, et de transmettre le souvenir de ces soldats des troupes coloniales. Car la Force noire - ainsi baptisée par le général Mangin en 1910 - est elle aussi tombée au champ d'honneur. Son histoire est la nôtre.

12/2022

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Histoire de France

Dictionnaire des combattants de la Manche "morts pour la France" 1914-1918. 2 volumes, 2e édition

L'historiographie de la Grande Guerre s'est envolée à l'occasion des commémorations du 90e anniversaire de l'armistice. Mais les analyses de ce conflit divergent, les débats sont intenses, notamment autour de la notion de sacrifice. Pour certains historiens, les combattants sont présentés comme des victimes qui accomplissaient leur devoir sous la menace, pour d'autres les soldats étaient animés d'une grande ferveur patriotique ; prises de position trop radicales et en fait complémentaires sur la durée de la guerre. Notre ambition est de construire, à l'échelon d'un département, une histoire quantitative fine qui permette de révéler le fonctionnement des institutions militaires et de suivre le destin des individus qui vont laisser leur vie. Ce type d'analyse est rendu possible par la mise en ligne des fiches nominatives de tous les soldats (dites fiches MPLF) décédés durant le premier conflit mondial, et qui ont obtenu la mention «Mort pour la France». Les soldats de la Manche concernés sont au nombre de 17 228. Les informations, même succinctes, permettent des mesures originales. Elles éclairent les règles du recrutement. Les conscrits étaient traditionnellement affectés dans les régiments de leur région militaire, mais avec les saignées des premiers mois de la guerre, le recrutement va prendre une dimension nationale, lorsqu'il s'agira de combler rapidement les vides dans une unité, et dans un domaine spécialisé, notamment dans le génie et dans l'artillerie. L'analyse de ces fiches permet également de porter un regard neuf sur les conditions du décès des combattants - ainsi, la proportion de ceux qui décèdent de maladie n'est pas de 14 % comme l'indiquent certains auteurs, mais plutôt de 18 à 19 % - et sur l'importance du tribut payé par chaque région ou département. Un autre point fort réside dans l'utilisation d'un fichier, jusqu'alors demeuré fermé à la consultation, celui des soldats refusés pour la mention MPLF. Ils sont presque 900 dans le département de la Manche. La plupart, si l'on exclut les fusillés, les suicidés et les accidentés, sont des malades auxquels on a refusé tout droit car ils avaient contracté leur maladie avant le 2 août 1914. Mémoriser, c'est constituer des modèles pour tirer des leçons du passé, mais c'est aussi rendre justice à des combattants qui attendent depuis plus de 90 ans. Aussi, il ne s'agit pas de constituer un dictionnaire des glorieux soldats morts pour la patrie, mais plutôt, par l'aspect linéaire et répétitif des situations, de comprendre les mécanismes d'une tuerie, et de montrer l'absurdité de toutes ces disparitions.

05/2015

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Histoire de France

Un siècle d'histoire culturelle en France. De 1914 à nos jours

Au pays de l'exception culturelle, diffusion et pratiques de masse ont connu depuis plus d'un siècle un développement continu. Les contacts avec le monde se sont intensifiés, érodant les frontières entre les divers types de culture (populaire/d'élite, rurale/urbaine, régionales/nationale...). Un processus de brassage a conduit la France, ancien empire colonial, vers toujours plus de diversité. Le présent ouvrage scrute ces mutations en conjuguant à la fois histoire culturelle et histoire des arts, approche hexagonale et excentrée. Il s'interroge sur les moteurs du changement, technologiques, économiques, politiques, leur impact sur la sphère culturelle. L'intervention politique dans la culture, du local à l'international, y est examinée, sa progressive affirmation, ses mutations, voire sa remise en cause. Il révèle également des permanences. Entre réalité et représentations, des spécificités de la culture française sont ainsi mises en exergue : attachement à la République et ses valeurs, engagement intellectuel, rayonnement de son patrimoine et de sa création...

08/2019

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Histoire internationale

La Suisse face à l'espionnage (1914-1918)

La Première Guerre mondiale ne se déroula pas uniquement sur les champs de bataille. Elle se développa, de manière insidieuse, dans les pays neutres, sous des formes moins sanglantes mais tout autant efficaces. La Suisse, à proximité immédiate des pays en guerre, parfois à quelques centaines de mètres des affrontements, allait être un terrain particulièrement propice pour l'espionnage. Allemands, Français, Anglais, Autrichiens, Turcs, tous développèrent des réseaux de rensei gnements sur le territoire helvétique, organisant à certaines occasions des opérations militaires entre Zurich et Genève. Industriels suisses impliqués dans l'économie de guerre, tel Jules Bloch dont le train cheminait sans cesse de Bienne à Genève, chargé de fusées d'obus, Nachrichtenoffizier, comme Hans Shreck, chef du contre-espionnage allemand qui allait être arrêté par la police fédérale avant d'être exfiltré de la clinique dans laquelle il était interné, ou simples agents recrutés parmi la population locale, les espions allaient devenir une hantise dont les Suisses conservent un vague souvenir sans pourtant se rappeler les événements qui défrayèrent les chroniques cinq années durant.

01/2015

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Encyclopédies de poche

La Grande Guerre. 1914-1918

2 août 1914 : les puissances européennes entrent en guerre. Par le jeu des alliances, le conflit se transforme en affrontement mondial. La guerre est totale : non seulement militaire, mais aussi économique et culturelle. Sur les fronts, bientôt stabilisés, s'installent les tranchées, qui mèneront les armées aux extrêmes limites de l'épuisement. A l'arrière, tous participent à l'effort, armant ou nourrissant les combattants. Le 11 novembre 1918, l'armistice est signé à Rethondes. Suivent les traités qui imposent réparations aux vaincus et démantèlent les empires. La paix, certes, mais l'effroyable bilan : près de 10 millions de morts, 30 à 40 millions de blessés. Et combien d'orphelins, de veuves, de mutilés ? Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker éclairent d'un jour nouveau les années 1914-1918, qui, en ébranlant le monde, ont orienté dans un sens infiniment tragique le destin du XXe siècle.

11/2013

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Poésie

Là-bas. Commémoration 1914-1918

"Lorsque le poète parle de la Grande Guerre, il se mue en passeur de Mémoire. Il devient celui qui porte le message, celui qui anime la connaissance, [...]. La poésie de Suzy Maltret nous touche au plus profond de notre être", Serge Barcellini, Président Général du Souvenir Français. "En ces années de commémoration de la Première Guerre mondiale et de ses durs combats, des souffrances profondes vécues dans leur chair, mais aussi dans leur âme, par nos "poilus" et tous les combattants, Suzy Maltret nous fait revivre ces événements et ces désarrois", Jean-Claude Laloire, Président du Comité de Rambouillet du Souvenir Français.

11/2016

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Histoire de France

1914-1918 la Grande Guerre

L'année où tout a basculé... Le 28 juin 1914, l'archiduc héritier du trône d'Autriche François-Ferdinand est assassiné à Sarajevo. C'est l'étincelle ! En un mois, l'Europe s'embrase, et le monde se retrouve en guerre. 1914-1918, la Grande Guerre, retrace cet épisode dramatique de notre histoire. Luttes de pouvoir, ingénierie militaire, guerre totale... Comprenez les rouages du conflit et entrez au coeur des plus grandes batailles : la Marne, Tannenberg, Verdun, ou la Somme. Grâce aux nombreuses illustrations, photographies et cartes, suivez l'avancée des troupes, vivez en détail le déroulement des opérations et découvrez les tactiques militaires ayant donné lieu aussi bien à des victoires qu'à des défaites. La ténacité des armées vaudra aussi par leurs illustres généraux, Joffre, Foch, Broussilov, Hindenburg, et chaque décision entraînera des conséquences. Ce conflit marquera également l'arrivée de nouvelles armes qui bouleverseront l'art de la guerre. Les belligérants rivaliseront d'ingéniosité. La guerre chimique fera ses débuts et les jalons des conflits à venir seront posés. Au total, presque 74 millions d'hommes seront mobilisés. Cet ouvrage offre non seulement une vision de l'intérieur, mais témoigne en mémoire des 9,5 millions de vies sacrifiées.

10/2018

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Histoire de France

La guerre mondiale 1914-1918

A l'heure de la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale, un événement exceptionnel traverse le monde de la réflexion historique. Un passionné, Jean Jacques Dumur, ancien militaire de carrière et chercheur opiniâtre, dévoile un manuscrit inédit de Philippe Pétain sur la Grande Guerre. Cette histoire-bataille que le maréchal Pétain fait de la guerre de 1914-1918 est l'oeuvre d'un officier supérieur peu enclin à livrer ses états d'âme. Le livre, sobrement intitulé La Guerre mondiale 1914-1918, écrit de la main du Maréchal entre 1920 et 1929, constitue une pierre essentielle pour l'édification de notre mémoire collective.

05/2014

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Histoire de France

La Grande guerre. 1914-1918

" Longue, douloureuse, meurtrière, la Grande Guerre vit s'entre-tuer des millions d'hommes qui, la veille encore, juraient " guerre à la guerre ". Ils furent les frères d'armes de ceux qu'ils accusaient d'être des militaristes, des chauvins, des bellicistes ; et également des millions d'autres qui firent la guerre par devoir ou encore sans trop savoir pourquoi. Passé 1918, devenus anciens combattants, ni les uns ni les autres ne mirent en doute la légitimité de leur sacrifice : ils avaient combattu pour la défense de la patrie et la guerre qu'ils avaient faite était une " juste guerre ". Pourtant, durant les hostilités mêmes, un doute naquit chez quelques-uns : la poursuite de la guerre avait-elle un sens ? L'horrible massacre était-il vraiment nécessaire ? Les milieux dirigeants l'assuraient : mais étaient-ils sincères ? (...) Ce phénomène ne saurait être dissocié des origines de la guerre, du souvenir qu'elle a laissé, et nous voudrions en rendre compte autant que des causes proprement économiques ou politiques. "

10/1990

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Pédagogie

La vocation enseignante. Une histoire de la professionnalisation des instituteurs en France, 1789-1914

Une histoire de la professionnalisation enseignante permet de s'intéresser au rôle des enseignants dans la société, aux missions qui leur sont attribuées au gré des époques et à l'évolution de leur image au sein de la population et des médias. Surtout, l'étude des étapes successives de la professionnalisation enseignante en France donne à comprendre les spécificités de ce corps professionnel et les contextes historiques particuliers de sa constitution. Les processus de sélection des candidats à l'enseignement, les formations, les discours sur et à l'adresse de cette profession, sa syndicalisation et sa féminisation sont autant d'éléments générateurs d'une identité enseignante consciente de ses spécificités. Cet ouvrage s'intéresse à la constitution du corps enseignant du primaire entre la Révolution et la Grande Guerre.

04/2019

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Histoire de France

La guerre des enfants. 1914-1918, 2e édition

La guerre de 1914-1918 marque l'avènement d'une violence nouvelle : l'immensité, la démesure des enjeux pouvaient - croyait-on - tout justifier. Dans cette barbarie, l'enfance devint l'instrument d'une mobilisation générale et intellectuelle sans précédent dans l'histoire. Durant les années 1914-1918, la culture de guerre à l'usage des enfants fut partout appliquée : l'école dispense un code moral d'embrigadement systématique tandis que l'Église exalte et justifie la nécessité de l'engagement. Les loisirs, les jeux, les jouets gomment peu à peu l'espace du rêve inhérent à l'enfance pour éduquer et convaincre ; les lectures mêmes - des " Livres roses pour la jeunesse " aux périodiques illustrés - exhortent le petit enfant au sens du devoir et du sacrifice : l'" enfant-héros " est né. C'est l'effort dont l'enfant fut l'objet qui est au centre de ce livre non seulement en Angleterre et en France mais symétriquement en Allemagne ; et tout ce qui fut dessiné, écrit et composé pour lui. Dans la tourmente des conflits du XXe siècle et du début du siècle suivant, l'ouvrage de Stéphane Audoin-Rouzeau est précieux : il nous permet d'appréhender les mécanismes culturels contemporains des sociétés en guerre, mécanismes de propagande aujourd'hui banalisés, mais qui trouvèrent leur origine et leur impulsion dans le premier conflit mondial.

09/2004

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Histoire de France

Réputations des chefs de guerre (1914-1918)

Avec le brio exceptionnel qu'on lui connait, Liddel Hart, le père de la Stratégie indirecte mondialement connu, dresse dans cet ouvrage "Réputations" paru en 1931, un tableau saisissant des personnalités des principaux chefs de guerre de la Première guerre mondiale. Officier et historien de talent, il a scruté les mobiles de leurs actions, n'a pas caché leurs fautes et leurs défauts, n'a pas caché non plus leurs qualités et leurs valeurs. Dans leur succès comme dans leurs revers il a montré la part du hasard, de l'ignorance et de la sottise aussi bien que la part de leur volonté et de leur clairvoyance. Cet ouvrage de Liddel Hart, moins connu que d'autres, méritait pleinement une réédition pour ceux qui veulent approcher le Premier conflit mondial sans faux fuyants. Au-delà, "Réputations" permet de jeter un oeil critique sur la question toujours si délicate de la sélection des élites, militaires comme civiles et de s'interroger sur la validité des processus mis en place, hier comme aujourd'hui.

09/2014

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Sciences historiques

Une histoire des plantes coloniales. Du cacao à la vanille

Café de la Côte d'Ivoire, cacao du Cameroun, huile d'arachide du Sénégal, vanille de Madagascar..., aujourd'hui nous relions aisément à un pays d'Afrique ces produits tropicaux que nous consommons au quotidien. Ce continent est-il le jardin d'Eden où tout pousserait naturellement ? Il n'en est rien. Si caféier et palmier à huile sont bien originaires d'Afrique, cacao, arachide, vanille et caoutchouc sont américains de naissance, banane et mangue, asiatiques. Les hommes ont toujours aimé voyager et les plantes qu'ils appréciaient les ont accompagnés au cours de leurs pérégrinations. Chacune des contrées visitées apportait son lot de plantes nouvelles qui venait enrichir la palette des goûts alimentaires ou vestimentaires. Mais contrairement aux hommes, qui peuvent n'être que de passage, les plantes, quant à elles, s'installent définitivement. Et ce n'est pas le fruit du hasard si, dès la fin du XIXe siècle, toutes les plantes tropicales se trouvent réunies sur le continent africain, prêtes à jouer le rôle économique de premier plan que l'Europe va leur imposer bientôt. L'ouvrage permet de mieux situer la place de l'agriculture dans la politique globale de mise en valeur de l'Afrique française durant la première moitié du XXe siècle, ainsi que de comprendre le rôle déterminant joué par la recherche agronomique tropicale à partir des années 1930. Par le récit et les nombreuses illustrations commentées, l'auteur nous fait revivre la captivante aventure des hommes et des plantes en Afrique.

11/2011

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Religion

Les origines du mal. Une histoire du péché originel

Quel est le responsable des malheurs qui accablent l'humanité ? Après bien des hésitations, les premiers pères de l'Église sont allés chercher l'explication dans le vieux mythe biblique d'Adam et Ève. Les évêques du concile de Trente en ont fait un dogme, affirmant que la faute du premier homme a corrompu la nature humaine. Dès lors, la doctrine du péché originel a façonné la morale chrétienne et, plus largement, l'image de l'homme. Théologiens et moralistes y ont trouvé argument pour condamner la sexualité, mais aussi pour affirmer la supériorité de l'homme sur la femme et le caractère inéluctable de la souffrance, ou pour justifier l'injustice de l'ordre social. Le mythe de la faute primordiale a succombé au rationalisme des Lumières, mais il resurgit régulièrement sous d'autres formes. Depuis deux siècles, les sciences humaines s'efforcent de relativiser le bien et le mal. Toutefois l'homme se libère difficilement du sentiment de sa faute, et s'il ne se sent plus responsable de la faute commise par Adam, il commence à culpabiliser pour le futur. La biogénétique est-elle le nouvel arbre de la connaissance du bien et du mal ? C'est en mangeant la pomme qu'Adam s'est affirmé en tant qu'homme, c'est-à-dire en tant qu'être indépendant et libre. Croyant ou non, tout être humain passe sa vie à se heurter à ses limites. En ce sens, le mythe d'Adam gardera probablement longtemps sa valeur.

09/2002

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Histoire internationale

Economie de l'Algérie coloniale 1830-1954

La violence des événements qui se sont succédés en Algérie de 1830 à 1962 et liés à la colonisation française ont conduit, le plus souvent, à ne traiter de cette histoire que sous les angles militaire et politique. Ce livre couvre le champ économique qui manquait. Il offre de longues séries statistiques qui mettent un point définitif à beaucoup de questions ayant suscité polémiques et discussions. Certes, loin d'être un champ d'investissement économique, l'Algérie, fut, pendant cinquante ans, un champ de guerre. L'objectif premier des armées d'invasion fut d'abord de conquérir des territoires. Ce trait majeur va déterminer décisivement la nature de la colonisation : elle naît terrienne et le demeurera. Au bout de 130 ans d'occupation française, l'économie coloniale demeure essentiellement agricole et exportatrice de produits agricoles. La minorité infime qui prospère ne réinvestit pas ses profits localement dans l'industrie mais accumule des fortunes qui ont fait la légende de ces quelques 6.400 très grands propriétaires colons -- à la date de 1954, occultant la situation pécuniaire ordinaire du million d'autres Européens employés et ouvriers. Si le discours apologétique ordinaire glorifie les oeuvres de la colonisation, il oublie que routes, travaux publics, ports, extraction minière, agriculture, etc., n'ont pu exister que grâce à la force de travail des Algériens, parfois mobilisés gratuitement sous forme de corvée à laquelle un Code de l'Indigénat les a soumis pendant longtemps. Ainsi a pu apparaître cette économie qui, contrairement à ce qu'affirment certains révisionnistes d'aujourd'hui, a été, en réalité, incapable ne serait-ce que de nourrir la population, et qui a abouti au bout de 130 ans à faire de l'Algérie, encore coloniale, un pays importateur, non seulement de produits industriels, mais simplement de vivres.

11/2018

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Sciences historiques

Petite histoire d'Antibes des origines à la Révolution

A l’extrémité sud-est de la France, en vue de la mer Méditerranée, bien en face de Nice, s’élève sur son cap, entre le mouillage dit port Bacon à droite et le port Saint-Roch à gauche, l’antique cité des Décéates, Antibes, qui donne son nom à la plage qui la baigne. Autrefois municipe romain, évêché, aujourd’hui ville de guerre, port de mer, chef-lieu de canton du département des Alpes-Maritimes, arrondissement de Grasse, et doyenné du diocèse de Fréjus, elle possède commandant de place, garnison, bureau de la deuxième subdivision de recrutement du 15e corps d’armée, parc d’artillerie, justice de paix, conseil de prud’hommes pour les pêcheurs, tribunal de commerce, école d’hydrographie, collège communal, pensionnat de demoiselles dirigé par les Dames Trinitaires, institutions libres de garçons et de filles, bureau télégraphique, hôpital civil et militaire, usine à gaz, station de chemin de fer. On visite son antique cathédrale Notre-Dame, les tours romaines, les vieilles inscriptions, l’antique palais des Grimaldi, le théâtre, le cours Masséna, la promenade de la Terrasse, la place de la Colonne, la fontaine d’Aguillon, les remparts système Vauban, la porte de France, le fort Carré, où est le tombeau de Championnet... (extrait de l’Introduction.) Initialement paru en 1876, cet ouvrage constamment réédité depuis lors, est le classique par excellence pour qui veut connaître l’histoire de la ville d’Antibes depuis ses origines jusqu’à la veille de la Révolution (suivi d’un résumé des événements marquants jusqu’en 1875). On y suit, quasi au jour le jour, la naissance et la vie de la Cité et de ses habitants, les gloires, les épreuves et les vicissitudes qu’elle a eu à subir au fil des siècles...

10/2015

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Sport

L'histoire du judo. Des origines au Japon à l'arrivée en France

Héritier du jujutsu, le judo s'est créé autour d'une philosophie japonaise bien spécifique intitulée la "voie du principe de la souplesse et de l'adaptation" . Son père fondateur, Jigoro Kano, s'est battu pour faire reconnaître la discipline au-delà du Japon. Mission réussie ! Le judo a parcouru le monde entier, et a même trouvé une place aux Jeux olympiques.

11/2023

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Histoire de France

La France en guerre. Cinq "années terribles" - 1792-1793, 1814-1815, 1870-1871, 1914-1915, 1939-1940

Revisiter la notion d'année terrible telle quelle avait été forgée par Victor Hugo pour désigner la séquence allant de la déclaration de guerre de juillet 1870 à la fin de la semaine sanglante en mai 1871, tel est l'enjeu de cet ouvrage collectif. Fondé sur une approche transpériodique et transdisciplinaire, il invite à une réflexion sur les processus de désignation et les usages de ce chrononyme d'année terrible. Cinq séquences d'entrée en guerre ont été retenues afin de les comparer. Comment les historiens questionnent-ils cette notion polysémique ? Interrogeant les paradigmes de ces moments de basculement dans une autre temporalité, ils en définissent l'échelle la plus pertinente pour capter la perception des contemporains face à cette expérience traumatisante qui bouleverse les repères. Pour cela, ils analysent les traces scripturales, visuelles, matérielles produites par les contemporains, figures en vue comme anonymes. Mais cet ouvrage propose aussi une réflexion sur les processus de construction mémorielle de ces années terribles, en termes de filiations comme de décalages, avec l'objectif de leur instrumentalisation politique.

11/2018

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Histoire internationale

Histoire des Togolais, Des origines aux années 1960. Tome 1, De l'histoire des origines à l'histoire du peuplement

L'objectif des auteurs du présent ouvrage est de procéder à une relecture de l'histoire des peuples du Togo à travers l'image que les gens en ont gardée, image qui doit être révisée à la lumière des techniques modernes de critique des sources utilisées. Il ne s'agit donc plus d'écrire une histoire des Européens au Togo ou d'une histoire du Togo vue par des Européens. Robert Cornevin a eu certes l'immense mérite d'avoir mis à la disposition du public un ouvrage qui fit, fait et fera encore référence pendant longtemps. Mais il s'agit pour nous de tourner une page, et d'apprendre aux Togolais à se sentir togolais, malgré les nombreux clivages accentués - ou parfois artificiellement créés - au cours des années. Au lieu d'une étude chronologique fondée sur la division géographique du pays - le clivage entre une région méridionale, dominée par l'aire culturelle ajatado, relativement homogène, et une région septentrionale aux groupes humains plus éclatés, avec une histoire multiforme -, nous avons privilégié une approche synchronique qui regroupe les éléments en grandes périodes historiques. Elle nous semble plus conforme aux objectifs qui doivent être assignés à l'histoire, en particulier dans l'enseignement scolaire : faire que les Togolais se sentent d'une même patrie, solidaires de la vie de leur nation en devenir. C'est à ce prix que, pensons-nous, seront abolis, au fil du temps, les maux qui rongent nos sociétés et qui ont pour noms régionalisme, tribalisme, ignorance et refus de l'autre... Plusieurs leçons se dégagent de cette histoire des Togolais : il n'y a jamais eu de peuple ethniquement "pur". Chacun des groupes a été constitué (qu'il en ait gardé le souvenir ou non) par des apports successifs qui se sont fondus plus ou moins totalement dans une nouvelle identité. Qu'elles se soient choisies ou simplement tolérées, ces communautés juxtaposées ont appris à vivre ensemble, presque toujours pacifiquement, quelles qu'aient pu être leurs différences. Pour les groupes humains qui sont devenus les peuples du Togo, celui-ci a été bien plus qu'un refuge : avant tout, un espace de liberté. Cohabitation pacifique, liberté, tolérance, équilibre, harmonie politique. N'y a-t-il pas là bien des leçons qui pourraient encore avoir leur valeur dans l'avenir ?

06/2011

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BD tout public

Putain de guerre ! : 1917-1918-1919. Avec 1 DVD

La guerre nous brûlait les boyaux et, dans la puanteur de nos existences dérisoires, je me cramponnais à un espoir : rentrer à la maison, qu'on la perde ou non cette guerre qui n'est pas la mienne ! Comment faire pour ne pas se retrouver dans une de ces fosses communes creusées par des corvées de Tonkinois ?

10/2009

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Histoire de France

Histoire de la France contemporaine. Tome 5, Gagner la paix (1914-1929)

Le 11 novembre 1918, au terme d'un conflit d'une ampleur inédite, Georges Clemenceau prévient : "Nous avons gagné la guerre, mais maintenant il va falloir gagner la paix, et ce sera peut-être plus difficile". Dès les premiers jours de la guerre, l'espoir de bâtir une nouvelle ère de paix a, en effet, agi comme l'un des principaux ressorts de l'acceptation de la lutte. Mais sa prolongation durant cinquante-deux longs mois et l'immensité des sacrifices qu'elle a imposés aux Français font désormais de la paix une aspiration viscérale venue des profondeurs du corps social et à laquelle la "paix des vainqueurs" de 1919 n'a pu répondre que de manière imparfaite. L'obsession d'écarter à tout jamais le péril d'une nouvelle guerre explique alors l'énorme popularité qui entoure, dans la seconde moitié des années 1920, la politique d'Aristide Briand en faveur du rapprochement franco-allemand et de la réconciliation européenne, préfiguration d'une paix solide et durable. La décennie qui suit la Grande Guerre mérite ainsi d'être davantage considérée pour elle-même, en s'affranchissant de la tentation de tout regard rétrospectif qui n'envisagerait la période qu'à la lumière de l'évolution tragique des années 1930. Loin d'être une sorte d'"entre-deux", les années 1920 possèdent leur propre cohérence et leur propre virtualité, qu'illustre une floraison d'idées et d'expériences inédites dans tous les domaines de la pensée et de l'action. Une France nouvelle est bel et bien en train de s'inventer, même si ce n'est pas toujours sans angoisse.

11/2015