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Géographie. Tome 6, Livre IX (Grèce), Edition bilingue français-grec ancien

Extraits

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Critique littéraire

Correspondance. Tome 1, Lettres I-C, Edition bilingue français-grec ancien

Le premier volume de la Correspondance de Saint Basile contient les lettres de la période allant de 357 à 372. Les lettres sont une véritable autobiographie de l'évêque de Césarée. Elle sont aussi un témoignage précieux des débats théologiques des premiers temps du christianisme...

01/1957

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Critique littéraire

Bibliothèque. Tome 3, Codices 186-222, Edition bilingue français-grec ancien

186 Conon, Pseudo-Apollodore, 187 Nicomaque de Gérasa, 188 Alexandre de Myndos, Protagoras, 189 Sotion, Nicolas, Acestoridès, 190 Ptolémée Héphestion, Aristonicos de Tarente, 191 Basile, 192-195 Maxime le Confesseur, 196 Saint-Ephrem, 197 Cassien, 198 Vies de saints, 199 Jean Moschus, 200 Marc le Moine, 201, Diadoque de Photicé, Nil d'Ancyre, 202 Hippolyte, 203-205 Théodoret de Cyr, 206-207 Procope le Sophiste, 208, Eulogius, 209 Dion de Pruse, 210 Césaire de Nazianze, 211, Denys d'Egée, 212, Enésidème, 213 Agatharchide, 214 Hiéroclès, 215 Philopon, 216-219 Oribase, 220 Théon d'Alexandrie, 221 Aetius d'Amida, 222 Job

01/1962

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Collection Budé

Oeuvres. Tome 10, Thériaque à Pamphilianos, Edition bilingue français-grec ancien

Médicament fétiche des empereurs romains, la thériaque, précieux antidote composé de très nombreux et coûteux ingrédients dont l'opium et la chair de vipère, était réputée efficace contre les venins et les poisons et supposée guérir toutes les maladies. Sa préparation complexe a donné lieu à une importante littérature où les médecins grecs rivalisent de science et d'habileté pour adapter la fameuse recette mise au point par Andromaque, médecin de Néron. A côté du traité sur les Antidotes où le grand médecin Galien de Pergame expose comment il obtint la charge de préparateur impérial de la thériaque sous Marc Aurèle, le corpus galénique nous a conservé deux traités apocryphes consacrés au célèbre électuaire : après la Thériaque à Pison parue dans la CUF en 2016, le petit traité sur la Thériaque à Pamphilianos vient donc compléter cet ensemble consacré à cette préparation emblématique de la pharmacologie antique et dont la recette, transmise d'occident en orient et jusqu'en Chine, a continué d'être préparée dans les officines jusqu'à la fin du XIXe siècle.

10/2021

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 10, Timée, Critias, Edition bilingue français-grec ancien

Dans L'Ecole d'Athènes, Raphaël représente Platon tenant à la main, Timée. De fait, ce texte est, depuis l'Antiquité, considéré comme le plus important des dialogues platoniciens. Avec Critias, Timée formait une trilogie, dont malheureusement seule une partie nous est parvenue : le Critias est inachevé et Hermocrate, la troisième partie, est entièrement perdu. Ecrits à la fin de la vie du philosophe, ces deux textes, sont en bien des points l'aboutissement de la pensée platonicienne. La cosmogonie, c'est-à-dire la naissance de l'univers, la théorie de l'âme du monde, celle des éléments, sont autant de sujets abordés par Socrate, Timée, Critias et Hermocrate, et définissent une science platonicienne. Après les origines du monde, viennent celles de l'homme : débute alors le fameux mythe de l'Atlandide, cité rivale d'Athènes dont elle est l'antithèse. Inachevé, le texte se termine par la décadence des rois atlantes et l'on ne sait quel châtiment Zeus décida de leur infliger. Notre édition rassemble en un volume les deux dialogues. Une longue notice introductive précède chacun des deux textes et en éclaire les difficultés, tant théoriques qu'historiques, particulièrement pour le Timée. Les personnages des dialogues, tous réels, sont brièvement analysés, de même que les sources du philosophe et les échos dans l'oeuvre de Platon. Une large part de la notice est réservée au mythe de l'Atlandide, tandis que l'histoire de la tradition manuscrite est relatée en détail.

01/1985

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 13, Chant XXXVII, Edition bilingue français-grec ancien

Dans ce chant consacré aux funérailles d'un guerrier tué pendant l'expédition de Dionysos aux Indes, le modèle principal de Nonnos est le chant XXIII de l'Iliade. Mais par son désir de rivaliser avec Homère, grâce à sa conception personnelle de l'épopée et aux particularités de son art poétique, il renouvelle le topos homérique des jeux funèbres.

01/1999

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Critique littéraire

Tragédies. Tome 5, Hélène, Les Phéniciennes, Edition bilingue français-grec ancien

"C'est du palais de Protée que revient Hélène, car elle n'est jamais allée en Phrygie. Mais Zeus, pour susciter parmi les humains la discorde et le carnage avait envoyé à Ilion un fantôme à sa ressemblance" : par cette curieuse révélation, Euripide achève Electre et annonce Hélène. Prisonnière de Théoclymène qui veut en faire son épouse, Hélène s'est réfugiée sur l'île de Pharos. Le sauveur qui vient l'arracher à ce nouveau prétendant n'est autre que Ménélas, son époux, de retour de la guerre de Troie. Cette "nouvelle" Hélène est la pièce de la surprise et de la réconciliation, du roi et de la reine de Sparte, mais aussi du peuple grec et du peuple troyen : ce n'est pas Hélène que Paris aurait enlevée, mais un simulacre. La guerre de Troie s'est faite sur un malentendu. De surprise il est aussi question dans Les Phéniciennes : Jocaste, qui, selon la tradition, réactivée peu d'années auparavant par Oedipe Roi, se pendait en se découvrant incestueuse, prononce le prologue et joue un rôle important dans la suite de cette tragédie dédiée au combat fratricide d'Etéocle et Polynice, les fils d'Oedipe. Les deux pièces, écrites par Euripide à la fin de sa vie, traitent des malheurs de la guerre et plus encore de sa vanité : la guerre de Troie est née d'une méprise et l'expédition des Sept contre Thèbes s'achève sur un monceau de cadavres. Euripide met le mythe au service de la politique : après le désastre de Sicile, il est temps pour Athènes de mettre un terme aux luttes fratricides, mortifères et stériles. Hélène et Les Phéniciennes occupent le cinquième tome de notre édition des Tragédies d'Euripide. Chaque pièce est précédée d'une notice qui lui est propre. Celle-ci fait le point des connaissances et des hypothèses sur le texte, concernant notamment la datation des deux tragédies. Le contexte historique, de première importance, fait l'objet d'une analyse minutieuse, de même que la tradition littéraire et mythologique sur laquelle Euripide s'est appuyé. L'ouvrage est en outre enrichi de notes qui accompagnent la lecture. Texte établi et traduit par Henri Grégoire et Louis Méridier, avec la collaboration de Fernand Chapouthier.

01/1999

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 12, Opuscules 55-57, Edition bilingue français-grec ancien

La mort de Pérégrinos prend la forme d'une lettre, adressée par Lucien à un ami, Cronios. Il y dépeint, de manière sarcastique, la mort spectaculaire de Pérégrinos, philosophe cynique qui s'immola à la fin des jeux Olympiques. Les Fugitifs mettent en scène les faux philosophes cyniques, que Lucien se plaît à dévoiler pour ce qu'ils sont vraiment : des esclaves fugitifs. Le ton, là encore, n'épargne aucune pique satirique. Toxaris ou l'amitié constitue une joute oratoire entre le Grec Mnèsippos et le Scythe Toxaris sur la valeur respective de leur peuple en matière d'amitié. Le dialogue est émaillé d'épisodes narratifs sur les faits exemplaire de leur entourage amical, qui révèlent tout le talent de conteur de Lucien. Que ne ferait-on pas pour un ami ?

05/2017

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 1, Chants I et II, Edition bilingue français-grec ancien

Dans la vaste pope nonnienne, qui compte 48 chants, les chants I et II occupent une place particulière : outre leur rôle d'introduction, ils ont une valeur programmatique tant pour la forme du poème que pour son contenu. Le poète y place son oeuvre sous la figure emblématique de Prote, prodigieux, multiforme et clairvoyant, comme le serait le poème, tandis que Zeus présente l'épisode mythologique dont il va être question : le père des dieux envoie son fils pour réconforter l'humanité souffrante. Ce Dionysos bienfaiteur et sauveur des hommes, est en bien des points proche d'un autre sauveur et rappelle que Nonnos fut aussi l'auteur de la Paraphrase de la Vie de Saint Jean. Les chants I et II, consacrés, après le prologue, à l'archéologie du dieu, contiennent l'histoire de Cadmos et notamment la grandiose, et parfois burlesque, typhonie. Notre édition des Dionysiaques propose dans le tome I une riche introduction générale, fruit des recherches érudites de Francis Vian. Elle fait le point des connaissances relatives à Nonnos et discute les différentes hypothèses, tant sur les questions de datation que sur le contexte de rédaction, l'Alexandrie cultive du Ve sicle. Une explication théologique aide à mieux comprendre le cycle des réincarnations des trois Dionysos, Zagreus, Bacchos et Iacchos. Le sommaire général est accompagné dune étude de la composition d'ensemble du poème ainsi que de la métrique. L'histoire de la tradition manuscrite ainsi que la postérité du texte sont relatées en détail. Chaque chant est précédé d'une notice qui lui est propre et assorti d'un sommaire permettant de circuler aisément dans le texte. Des notes, développées en fin d'ouvrage par des notes complémentaires, accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index ainsi que d'une Planisphère céleste.

01/1976

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Critique littéraire

Les Grenouilles. Edition bilingue français-grec

Que peut faire d'autre le dieu du théâtre, Dionysos, quand la mort d'Euripide l'a privé de tout plaisir, sinon se déguiser en Héraclès et aller chercher son auteur favori aux Enfers ? Commence une quête qui va confronter le dieu fantasque aux dures réalités du monde des ombres : des grenouilles qui le célèbrent dans un grotesque chant moderniste, un monstre puant, des coups. L'art ne sert alors à rien. Chez les morts, Dionysos doit arbitrer un conflit entre Eschyle et Euripide. Aristophane offre aux spectateurs un concours tragique qui n'a jamais eu lieu, puisque Euripide a commencé sa carrière juste après la mort d'Eschyle. Le combat analyse des poétiques opposées et montre leurs ridicules : l'art sublime d'Eschyle, qui produit de la réalité grandiose, mais abrutit les spectateurs; ou au contraire l'art d'Euripide, qui prétend enseigner le langage et la dialectique aux Athéniens, mais qui, trop subtil, les rend inefficaces et fourbes. Dionysos choisit Eschyle : Athènes, tout près d'être défaite dans sa guerre avec Sparte (hiver 405), a besoin d'un auteur qui rappelle un âge ancien et meilleur. Le vieil Eschyle remonté sur terre servira à dénoncer le présent. C'est la comédie qui décide, souverainement, de ce que vaut la tragédie et des besoins politiques de la cité.

06/2012

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Religion

LE BANQUET. Edition bilingue français-grec

Ecrit durant la petite paix de l'Eglise (vers 260-290), l'ouvrage de Méthode est une imitation du " Banquet " de Platon. Par sa technique littéraire, il s'agit de " mélanges " sur la chasteté. Pourtant, ce n'est pas purement un ouvrage pédagogique, une exhortation à la chasteté, mais un manuel de doctrine chrétienne, une instruction dans la tradition catéchétique, et même un manuel pratique de psychologie et d'anatomie (certains passages expliquent la physiologie de l'accouchement). La présente édition reprend un choix des notes de l'édition de Musurillo dans " Ancient Christian Writers " avec une introduction en grande partie nouvelle. Le texte critique et la traduction sont nouveaux.

10/1962

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Littérature étrangère

Destins brisés. Edition bilingue français-grec

Avec le temps, ils étaient devenus plus qu'amis. Nikos s'était laissé pousser une petite moustache qui lui seyait bien. L'après-midi, à son retour de tournée, il remettait à M. Garyfallos les recettes de la journée et tous deux emplissaient les registres. Puis, quand il faisait sombre, ils descendaient sur la plage, prenaient une glace à l'Astoria, en haut dans la véranda, ou se rendaient au club de l'Association des amis des sports et de la musique, et jouaient au trictrac, aux échecs. Ils échouaient souvent pour finir dans une petite taverne un peu à l'écart, fréquentée par quelques copains, surtout des jeunes, et là Nikos, au premier petit verre, devenait gai, se levait et dansait le zeïbékiko ou racontait des histoires tirées de sa vie...

03/1997

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Philosophie

Esquisses pyrrhoniennes. Edition bilingue français-grec

Diogène Laërce rapporte l'opinion selon laquelle le premier des sceptiques était Homère ; il dit ainsi, avec ses mots de doxographe, que le scepticisme suit la philosophie " comme l'ombre suit le corps ". Or le seul exposé complet de cet envers du rationalisme grec à nous être parvenu est celui de Sextus Empiricus, et les " Esquisses pyrrhoniennes ", petite somme de philosophie sceptique du IIe siècle de notre ère, sont l'une des clefs du penser antique. Lorsque les " Esquisses " furent traduites par Henri Estienne en 1562, on y reconnut immédiatement l'un des références de la pensée nouvelle. De cette œuvre, trop dédaignée des spécialistes jusqu'à une date récente (il n'en existait même plus en librairie de traduction française), on donne ici le texte intégral accompagné d'un glossaire philosophique.

10/1997

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Religion

CONTRE HIEROCLES. Edition bilingue français-grec

On sait que, dans l'Antiquité, la persécution de Dioclétien fut une des plus violentes qu'aient eu à subir les chrétiens, mais aussi qu'elle se termina par la reconnaissance officielle de leur religion. La " grande persécution " était en quelque sorte l'ultime combat du paganisme dans un monde pour une large part christianisé. Ces circonstances expliquent sans doute la tournure singulière que prend alors la polémique antichrétienne. Les persécuteurs eux-mêmes se joignent aux polémiste : ainsi Sossianus Hiéroclès, gouverneur de Bithynie et préfet d'Egypte pendant la persécution, se dit l'" Ami de la Vérité " pour démontrer aux chrétiens leurs erreurs. Bien plus, apologiste du paganisme, il exalte, en face du Christ et des récits évangéliques, l'" homme divin " dont Philostrate avait écrit la vie et auquel certaines villes d'Asie rendent un culte : Apollonius de Tyane. C'est contre cet aspect persuasif de la polémique antichrétienne que réagit vigoureusement Eusèbe de Césarée, et il met, au service d'une cause qui prend une importance particulière en Orient, un style incisif auquel nous avait peu habitués l'auteur de l'Histoire ecclésiastique ou de la Préparation évangélique. Au moment où l'Eglise sort victorieuse du combat qu'elle soutenait depuis ses origines - mais où il lui reste beaucoup à faire pour extirper des esprits la croyance dans les pouvoirs des divinités païennes - le Contre Hiéroclès reflète le conflit, toujours actuel, entre les séductions du monde et la Révélation divine.

12/1986

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Critique littéraire

Histoire des animaux. Tome 3, Livres VIII à X, Edition bilingue français-grec ancien

L'Histoire des animaux est l'ouvrage le plus long du Corpus aristotelicum. Il est aussi l'un des traités biologiques les plus célèbres du Stagirite : dès l'Antiquité, il figure dans toutes les listes d'ouvrages d'Aristote, fut l'une des sources majeures de Pline l'Ancien et inspira Plutarque. L'Histoire des animaux aurait été composée entre 347 et 342, en tous les cas avant la Génération des animaux et Des Parties des animaux, auxquels il fournit la matière principale. En effet, L'Histoire des animaux ne vise pas l'explication c'est l'objet des deux autres traités cités mais la description du monde animal, terrestre, maritime et céleste. Il constitue pour nous un formidable témoignage des connaissances zoologiques d'alors et de l'inépuisable puissance d'observation de son auteur. La présente édition regroupe en trois tomes les IX livres de l'Histoire des animaux, ainsi que le livre X Sur la Stérilité qui en faisait sans doute partie. L'introduction du tome I replace l'Histoire des animaux dans l'oeuvre d'Aristote et fait le point des différentes hypothèses relatives à la datation, notamment celle de Werner Jaeger. La composition du texte ainsi que ses sources sont étudiées, de même que le style du traité. L'histoire de la tradition manuscrite est relatée en détail. Le texte est accompagné de notes, approfondies en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. 3 Tomes. Texte établi et traduit par Pierre Louis.

06/1969

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Critique littéraire

Anthologie grecque Tome 12 : Anthologie palatine. Livres XIII-XV, Edition bilingue français-grec ancien

Livre XIII : Epigrammes de mètres divers ; Livre XIV : Problèmes, oracles, énigmes ; Livre XV : Epigrammes mêlées.

02/1970

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Critique littéraire

POETIQUE. Bilingue Français-grec

Livre de référence pour toute réflexion sur la poésie et sur la théorie littéraire en Europe depuis près de vingt-trois siècles. En examinant l'épopée et la tragédie, Aristote en décrit les structures et en explique les origines et les fins. Ce faisant, il se démarque radicalement de Platon, qui avait banni toute forme de poésie de sa cité idéale.

05/1997

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Critique littéraire

Le Banquet ; Apologie de Socrate. Edition bilingue français-grec ancien

Eclipsés par les oeuvres homonymes de Platon, Le Banquet et l'Apologie de Socrate forment cependant un témoignage de premier ordre sur la vie du célèbre maître de Socrate et de Platon. A Athènes, par un bel été, en 422, les Panathénées battent leur plein. Callias croise dans la rue Socrate et ses "disciples", Critobule, Hermogène, Antisthène et Charmide, et les invite pour le soir-même au banquet qu'il donne pour célébrer la victoire au pancrace d'Autolycos, son amant. Le soir, après les réjouissances, les convives discutent de l'amour. Non seulement le type de récit, mais aussi les thèmes de réflexions sont les mêmes que dans le fameux dialogue de Platon. Il en va de même pour l'Apologie de Socrate, qui relate le procès et les derniers moments du maître. Outre le vif intérêt historique de ces deux textes qui livrent un portrait pittoresque de la "jeunesse dorée" de l'Athènes classique, la comparaison avec les dialogues platoniciens est des plus féconde : le lecteur découvre dans ces lignes un Socrate parfois joyeux, souvent bourru, en tous les cas profondément humain, et peut-être plus véridique que l'impeccable maître spirituel que Platon a voulu laisser dans nos mémoires. Notre édition rassemble en un volume, l'Apologie de Socrate et Le Banquet. Chaque texte est précédé d'une notice qui lui est propre : celle-ci replace le dialogue dans l'oeuvre de Xénophon et offre de judicieux points de comparaison, non seulement avec les autres textes "socratiques" de Xénophon, mais aussi avec le corpus platonicien. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires.

11/2002

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Collection Budé

Sur les états de cause. Edition bilingue français-grec ancien

Les deux textes mis à la disposition du public dans cette édition critique, accompagnée d'une traduction et de notes, nous ont été transmis sous le nom de Syrianus. Ils sont contemporains du philosophe et commentateur néoplatonicien Syrianus d'Alexandrie (? 437), et très probablement de lui. Ce Syrianus, maître notamment de Proclus, pratiquait dans son enseignement le commentaire de textes anciens. On connaît de lui des commentaires sur Aristote, Platon, Homère, et donc, peut-on croire, d'Hermogène (sur les état de cause et le style), ce qui met ce rhéteur en très bonne compagnie, et ce qui constitue un témoignage de plus de l'intérêt porté à la rhétorique par les philosophes de ce temps. Sur la question des états de cause, on a de lui les deux ouvrages édités ici, un commentaire et un traité, dans cet ordre. Le commentaire est fait de scolies, qui reprennent et expliquent pas à pas le texte d'Hermogène. Ces scolies continuent et enrichissent la doctrine de nombreux commentateurs devanciers. Plus tard, sur la base de ce travail, Syrianus a choisi d'exposer ce sujet sous la forme d'un traité à part entière, remarquable notamment par ses définitions rigoureuses des quatorze, et non plus treize, états de cause. C'est une synthèse des progrès de la doctrine à cette époque.

06/2021

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Philosophie

Seconds Analytiques. Organon IV,Edition bilingue grec-français

Dans les Seconds Analytiques, Aristote expose sa conception de ce qu'il appelle la " science démonstrative ". Ce mode éminent de savoir prend la forme d'un système déductif fondé sur des principes vrais, antérieurs aux conclusions qu'on en tire et causes de ces conclusions, entraînant chez celui qui le possède une conviction inébranlable. C'est donc dans cet ouvrage qu'Aristote précise les caractéristiques de sa théorie du savoir et qu'il se démarque le plus nettement des autres philosophes, notamment de Platon. Les Seconds Analytiques ont été mal compris et mal aimés. On a vu dans la conception aristotélicienne de la science qu'ils exposent un frein puissant au développement de la pensée scientifique moderne. Le temps est peut-être venu de réviser ce jugement. Ce texte est, par ailleurs, l'objet de nombreux débats parmi les historiens de la philosophie et l'on peut dire que la conception que chacun se fait de l'aristotélisme repose sur la manière dont il lit les Seconds Analytiques.

10/2005

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Histoire du judaïsme

Les Antiquités juives. Volume 6, Livres XII à XIV, Edition bilingue français-grec ancien

Au coeur du patrimoine mondial de la littérature, la suite de l'oeuvre capitale du grand historien juif de l'Antiquité. Un indispensable de la bibliothèque universelle. Flavius Josèphe, prêtre de Jérusalem (37-96 av. J. -C. env.) et historien célèbre de la Guerre des juifs, est un témoin exceptionnel de son siècle. Dans son oeuvre majeure, les Antiquités juives (publiées en 93/94, la 13e année de l'empereur Domitien), il donne, depuis Rome, sa manière de voir l'histoire de son peuple, en la faisant remonter à Adam. Ce volume contient les livres XII à XIV des Antiquités. Prolongeant la paraphrase biblique, il couvre l'histoire de la Judée depuis les troubles qui ont suivi la mort d'Alexandre le Grand jusqu'à la mort d'Antigone, le dernier roi asmonéen, c'est-à-dire de -323 à -37, avec pour pièce maîtresse la crise maccabéenne (167-164). Après la mort de la reine Alexandra en -67, la rivalité entre ses fils eut pour effet une domination romaine durable et la promotion du roi-client Hérode. Josèphe a peiné pour montrer une continuité judéenne depuis l'époque perse, en particulier pour la succession des grands prêtres, mais il n'a pu cacher que la Judée n'a émergé comme réalité politique perceptible que dans le cadre de la rivalité entre l'Egypte lagide et la Syrie séleucide, qui se sont longuement disputé la maîtrise de la côte, de Gaza à la Phénicie, à travers de nombreuses guerres aux IIIe et IIe siècles.

06/2021

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Critique littéraire

Ecrits pour lui-même. Tome 1, Introduction générale, Livre I, Edition bilingue français-grec ancien

L'empereur philosophe eut un règne particulièrement difficile : inondations, famines, épidémie se succédaient tandis qu'aux frontières la menace des Parthées et des Germains devenait toujours plus inquiétante. Entre deux batailles et deux expéditions, Marc-Aurle notait ses réflexions et ses préceptes quand l'exercice du pouvoir lui en laissait le temps. C'est ainsi que les Ecrits pour lui-même aurait été retrouvé par un proche peu de temps après sa mort en mars 180, près de Vienne et dès l'Antiquité les loges ne firent pas défaut au petit livre de l'empereur Marc. D'un ton très personnel, l'ouvrage se fait l'écho du dialogue intérieur entre le politique et le philosophe, entre César et Marc. Ces écrits toutefois sont destinés aux autres : l'auteur convie le lecteur à ce dialogue et n'a de cesse de lui glisser, au creux de l'oreille, ses préceptes emprunts d'une grave sagesse et d'une profonde lucidité. Le tome I de notre édition des oeuvres de Marc-Aurle contient le premier livre des Ecrits pour lui-même, assorti de la riche introduction générale. Celle-ci, fruit de l'inestimable travail de Pierre Hadot retrace brièvement la vie de Marc-Aurle ainsi que les principaux événements de son règne, avant de proposer une analyse lumineuse et érudite du texte. Les différentes hypothèses les plus marquantes et les plus récentes sur l'auteur sont présentes et discutes, de même que la fortune du livre dans l'Antiquité. La pensée, aussi originale que fondamentale, de Marc-Aurle, fait l'objet d'une interprétation scrupuleuse, de même que le genre littéraire dans lequel s'inscrit le texte. L'histoire de la tradition manuscrite est brièvement relatée. Vient ensuite une notice propre au livre I qui fournit le plan de celui-ci ainsi qu'une présentation des personnages évoqués. Des notes, développées en fin d'ouvrages par des notes complémentaires, viennent accompagner et enrichir le texte.

11/1998

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Critique littéraire

La guerre du Péloponèse. Tome 2, 1re partie, Livre 2, Edition bilingue français-grec ancien

Ecrire "un trésor pour l'éternité" telle était l'ambition de Thucydide. Elle fut amplement satisfaite : La Guerre du Péloponnèse n'a jamais cessé d'être lue et reste de nos jours un des chefs-d'oeuvre de la littérature antique. Sur son auteur cependant, nous n'avons que peu de renseignements. Thucydide est né entre 460 et 455 dans une famille aisée du dème d'Halimonte. Grand admirateur de Périclès, il participe à la vie politique d'Athènes et fut stratège. Cette charge ne lui attire guère d'honneur car il fut contraint de quitter Athènes pendant 20 ans. C'est pendant l'exil qu'il rédige La Guerre du Péloponnèse, dont seuls 8 livres nous sont parvenus. L'édition de Jacqueline de Romilly est, quant à elle, un trésor pour helléniste. L'introduction du tome I présente l'essentiel de la biographie de Thucydide et fournit une histoire détaillée de la tradition manuscrite, riche et complexe. Les VIII livres de La Guerre du Péloponnèse sont regroupés en quatre tomes et chaque livre est précédé d'une notice donnant tous les renseignements, tant historiques que littéraires, nécessaires à une bonne compréhension du texte. Des notes accompagnent la lecture et sont encore approfondies par des notes complémentaires de chaque volume. Les cartes des tomes II, III et IV permettent en outre de situer précisément l'action. Le dernier volume est encore enrichi d'un précieux appendice topographique.

05/1998

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Collection Budé

Commentaire sur le Parménide de Platon. Tome 7 : Livre VII, Edition bilingue français-grec ancien

Ce volume, septième et dernier, du commentaire de Proclus sur le Parménide de Platon contient le commentaire de la fin de la première hypothèse, dans laquelle Parménide démontre que l'hypothèse de l'existence de l'Un implique un certain nombre de négations, dont la dernière est la négation de l'existence de l'Un elle-même. Chef-d'oeuvre de la métaphysique et de la théologie de l'Antiquité tardive, le commentaire de Proclus, et en particulier la fin de la première hypothèse, démontre la transcendance absolue de l'Un qui ne peut être le sujet d'aucun discours. Toute connaissance du Premier, qu'elle soit sensible ou intellective, cède la place à une sorte d'union mystique qui se réalise dans le silence.

02/2021

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Critique littéraire

Opuscules rhétoriques. Tome 1, Les orateurs antiques, Edition bilingue français-grec ancien

Si Denys d'Halicarnasse est passé à la postérité pour ses Antiquités Romaines, il n'en fut pas moins toute sa vie professeur de rhétorique. Cette activité s'est prolongée par la rédaction de courts traités de rhétorique ou de critique littéraire composés soit spontanément pour mettre au point une question qu'il était en train de travailler plus particulièrement, soit à la demande de ses amis, notamment les membres du cercle de Tubéron. Vouant une hargne féroce aux tenants de l'asianisme, Denys prend la défense des grandes figures de l'atticisme comme Lysias ou Démosthène et donne des conseils d'éloquence aux jeunes orateurs au travers des biographies de ses illustres prédécesseurs et d'une fine analyse de leurs procédés. Les Orateurs antiques occupent le premier tome de notre édition des Opuscules Rhétoriques. Ce traité est constitué de la réunion tardive de deux opuscules qui ont circulé séparément, le Lysias d'abord, l'Isocrate ensuite, auxquels a été ajouté un troisième texte relatif à Isée. L'introduction générale fait le point des hypothèses relatives à l'auteur et offre un panorama pittoresque et complet de la Rome du Ier siècle avant J-C et des fréquentations de Denys, dont le rhéteur Caelius de Calé-Acté. La notice présente de manière plus spécifique le Prologue où Denys explique ses théories en matière de rhétorique, ainsi que les trois autres textes. L'histoire des manuscrits est relatée en détail. Des notes accompagnent la lecture, et sont développées, en fin de volume, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index Nominum et d'un Index Locorum.

01/1978

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 10, chants XXX-XXXII, Edition bilingue français-grec ancien

Les chants XXX à XXXII des Dionysiaques, épopée composée par Nonnos de Panopolis à la fin du quatrième siècle de notre ère, sont organisés autour de la thématique de la démence de Dionysos. Selon une tradition ancienne, c'est Héra qui a frappé le dieu de folie au cours de son enfance. Dionysos, dans son égarement est voué à parcourir le monde. Nonnos modifie cette chronologie et place la crise de folie à l'intérieur de l'épisode de la guerre des Indes. Cet épisode fait suite à l'aristie de Dériade, l'ennemi du dieu, dont le récit fait écho à la diomédie homérique. Le poète s'inspire librement d'Homère en reprenant l'épisode de Zeus berné. Héra se rend aux Enfers auprès de Perséphone pour solliciter l'aide de l'Erinye Mégère. C'est cette dernière qui suscitera la folie de Dionysos pendant qu'Héra séduira Zeus parée du ceste d'Aphrodite. Le chant XXXII se clôt ainsi par la déroute de l'armée de Dionysos face aux indiens secondés par Arès, dont l'intervention rappelle celle de Poseidon dans l'Iliade. Nonnos, dans son récit, s'essaie ainsi à plusieurs genres tels que l'imitation d'Homère (dans le récit des manoeuvres d'Héra) ou le portrait (dans l'évocation de la figure fantasmagorique d'Arès), pour donner lieu une épopée au ton héroï-comique. L'édition des chants XXX à XXXII des Dionysiaques dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec du poète alexandrin accompagné de la traduction en français de Francis Vian. Chacun des chants est précédé d'une notice qui en résume le contenu tout en en précisant les enjeux littéraires.

01/1997

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Critique littéraire

Les dionysiaques. Tome 11, Chants XXXIII-XXXIV, Edition bilingue français-grec ancien

Si le poète des Dionysiaques affectionne particulièrement la veine guerrière, il ne néglige pas pour autant la poésie amoureuse. En effet, l'essentiel des chants XXXIII à XXXV est consacré aux amours contrariées de Morrheus, l' " Achille indien " et de Chalcomédé, la " Bacchante au coeur d'airain ". Dionysos est parti à la conquête des Indes, pays des confins et limite du monde pour les Grecs. A sa suite, une armée féerique, faite de Bacchantes et de Ménades en furie, affronte sans relâche les soldats indiens. Parmi eux, Morrheus, chef glorieux dont le poète réalise une véritable aristie, comme le fit jadis Homère pour Achille et Diomède. Mais le valeureux guerrier est vaincu par une flèche à la blessure incurable, celle d'Amour. Nonnos mêle à merveille poésie érotique et guerrière dans ce récit original qui tient autant du roman grec tel que nous le connaissons, par exemple, chez Achille Tatius, que de la poésie épique la plus pure. Notre édition, qui poursuit le long travail de publication des Dionysiaques, rassemble en un volume les chants XXXIII et XXXIV. La liste des éditions ainsi que des ouvrages cités est donnée au début du volume, qui contient en outre une étude détaillée des amours de Morrheus et de Chalcomédé. Les sources possibles de l'épisode sont proposées, tandis que les parallèles avec le roman grec sont longuement discutés. Un plan général est fourni et assorti de judicieuses pistes de lecture. Chaque chant est précédé d'une notice qui lui est propre ainsi que d'un sommaire permettant de circuler aisément dans le poème. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. Trois études, " les jeux de l'amour ", le " racisme " de Nonnos et " de la virginité des Bacchantes " sont données en appendice, ainsi qu'un Index Rerum notabilium en français et en grec. Texte établi et traduit par Bernard Gerlaud.

05/2005

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Critique littéraire

Commentaire du Parménide de Platon. Tome 2, Edition bilingue français-grec ancien

De l'avis d'un connaisseur aussi averti que J Trouillard, le néoplatonisme est né du jour que les platoniciens se mirent à chercher dans le Parménide le secret de la philosophie de Platon : de dialogue logique, le Parménide devenait la source même de la métaphysique néoplatonicienne. Au lieu de lire dans ce texte des spéculations abstraites, les néoplatoniciens y découvriront une déduction impeccable de la totalité du monde, tant des mondes divins que des êtres intermédiaires ou même des formes matérialisées. Les bases de cette interprétation, qui régnera jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, sont jetées dès le IIIe siècle par Plotin, Porphyre ou Jamblique, mais il faudra attendre le Ve siècle pour que cette intuition trouve sa pleine expression dans le Commentaire de Proclus. Ce dernier sera, à son tour, soumis à une critique impitoyable de la part de Damascius (vers 460-530 de notre ère) dans son Commentaire sur le Parménide de Platon. Ce monument suprême de la philosophie grecque reçoit aujourd'hui, pour la première fois, une édition digne de son importance, où l'acribie philologique se conjugue avec la pénétration philosophique. On trouvera, en particulier dans la préface une histoire sommaire de l'interprétation du Parménide dans le néoplatonisme, qui montre bien l'importance de ce texte. Le premier volume ne couvre qu'environ la moitié de la deuxième hypothèse. Le Commentaire sera publié en quatre volumes.

01/1997

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 8, 2e partie, Théétète, Edition bilingue français-grec ancien

Ces trois textes appartiennent aux "dialogues métaphoriques" du corpus platonicien et font de Platon un des premiers "historiens de la philosophie". En effet ces trois dialogues, fictifs, sont une étude des oppositions foncières de la pensée sous forme d'histoire synoptique de la philosophie. Les physiciens pluralistes Ionie, Socrate, les Eléates, les tenants d'Héraclite et ceux du matérialisme, tous les grands courants de la philosophie se rencontrent, dialoguent et s'affrontent dans ces trois textes, véritable condensé de la pensée grecque. Outre par la profondeur philosophique de ces traités, le lecteur est subjugué par la richesse, l'humour et la finesse de ces trois dialogues qui révèlent un Platon autant penseur que poète. Notre édition rassemble en trois volumes Parménide, Théétète et Le Sophiste. Le premier volume comporte une riche notice proposant une analyse détaillée des dialogues et de leur réception tant dans l'Antiquité que par la critique contemporaine. Chaque traité est en outre précédé d'une notice qui lui est propre. Celle-ci donne toutes les informations, historiques et philosophiques, nécessaires à la bonne intelligence du texte. La composition du dialogue et les personnages font l'objet d'une étude éclairante, tandis que de judicieuses pistes de lecture sont proposées. L'histoire des manuscrits est brièvement relatée. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, pour Théétète, par des notes complémentaires.

01/1993

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Critique littéraire

Commentaire du Parménide de Platon. Tome 1, Edition bilingue français-grec ancien

De l'avis d'un connaisseur aussi averti que J Trouillard, le néoplatonisme est né du jour que les platoniciens se mirent à chercher dans le Parménide le secret de la philosophie de Platon : de dialogue logique, le Parménide devenait la source même de la métaphysique néoplatonicienne. Au lieu de lire dans ce texte des spéculations abstraites, les néoplatoniciens y découvriront une déduction impeccable de la totalité du monde, tant des mondes divins que des êtres intermédiaires ou même des formes matérialisées. Les bases de cette interprétation, qui régnera jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, sont jetées dès le IIIe siècle par Plotin, Porphyre ou Jamblique, mais il faudra attendre le Ve siècle pour que cette intuition trouve sa pleine expression dans le Commentaire de Proclus. Ce dernier sera, à son tour, soumis à une critique impitoyable de la part de Damascius (vers 460-530 de notre ère) dans son Commentaire sur le Parménide de Platon. Ce monument suprême de la philosophie grecque reçoit aujourd'hui, pour la première fois, une édition digne de son importance, où l'acribie philologique se conjugue avec la pénétration philosophique. On trouvera, en particulier dans la préface une histoire sommaire de l'interprétation du Parménide dans le néoplatonisme, qui montre bien l'importance de ce texte. Le premier volume ne couvre qu'environ la moitié de la deuxième hypothèse. Le Commentaire sera publié en quatre volumes.

01/1997

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 1, 1e partie, La samienne, Edition bilingue français-grec ancien

Le destin des oeuvres n'est pas toujours tragique: les papyri égyptiens réservent régulièrement d'heureuses surprises. Parmi elles, la publication, en 1907, d'un papyrus découvert deux années plus tôt dans les ruines d'Aphroditopolis, a mis au jour cinq pièces de Ménandre, dont La Samienne, malheureusement incomplète. Toutefois, la trame de la pièce est claire : Déméas, riche bourgeois athénien a adopté un fils, Moschion. Le "couple" père-fils vit dans la meilleure entente jusqu'à ce que l'amour s'en mêle: Déméas s'est épris d'une courtisane samienne, Chrysis, qu'il a installée chez lui. De son côté Moschion a séduit Plangon, une jeune fille pauvre. Un enfant, tenu secret, est né de leurs amours. Déméas consent à l'union des deux jeunes gens, mais quiproquos, disputes et péripéties, diffèrent sans cesse leur mariage. De ces retards successifs naît ce comique si particulier de la Comédie nouvelle: alors que d'ordinaire les personnages ont à surmonter des obstacles un père jaloux, un voyage, la différence sociale empêchent le mariage ici ce sont les personnages qui créent leurs propres difficultés et repoussent l'heureux dénouement final. La Samienne occupe la première partie du tome I des oeuvres de Ménandre, dont Le Dyscolos et Le Bouclier constituent le restant, et correspondent au codex Bodmerianus. La notice introductive fait le point des nombreuses hypothèses relatives à l'oeuvre, à Ménandre et à la pièce elle-même, probablement écrite dans la jeunesse de l'auteur. Une large part est réservée à la structure de la pièce et à l'organisation de ce texte fragmentaire. Un aperçu rapide de la comédie nouvelle est fourni et assorti de judicieuses pistes de lecture. L'histoire du texte, complexe, est relatée en détail, tandis que des notes accompagnent la lecture.

01/2003