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Examen de mon père. Dix leçons d'anatomie comparée

Extraits

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BD tout public

Le chant de mon père

Nous vivons dans une jolie maison traditionnelle que mon père avait construite de ses propres mains.

01/2012

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Littérature étrangère

Les terres de mon père

" Si je pouvais m'élever comme un oiseau, je prendrais la route de l'ouest. Je verrais les coteaux monter et descendre avec leur châle aride jusqu'au moment où, écoeurée par le va-et-vient, j'arriverais à l'eau salée de l'océan. Une fois repue de la sensation du sable tiède sur ma peau et fatiguée de regarder l'écume effacer l'empreinte humide de mes pas, alors, le corps blanchi et raidi par le sel, je m'envolerais à nouveau. " Chili. Un hameau perdu de la cordillère de la côte, au début des années soixante-dix. Du fond de sa misère, une toute jeune fille raconte... ses interrogations, son désarroi, ses espérances. Dans une langue économe, épurée, proche de l'oralité, Beatriz Garcia-Huidobro offre au lecteur une vision implacable et glacée du Chili peu de temps avant le coup d'Etat de Pinochet.

01/2004

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Littérature étrangère

Les larmes de mon père

Malgré le thème, l’enchantement est au rendez-vous. Ce recueil se lit presque comme un roman tant les voix, les personnages et les situations composent une trame narrative homogène. Tous retraités vieillissants, les protagonistes sont attachants par leurs ridicules avoués, leurs petites manies et coquetteries assumées. Au cours de rêveries nostalgiques, ils réinvestissent leur passé, les amours, les désirs sexuels, les ambitions, les nombreux voyages, et à partir des souvenirs de leurs lointaines enfances ils tentent de reconstituer l’histoire des couples de leurs proches, l’histoire de l’Amérique rurale, terre natale d’où ils se sentent irrémédiablement exilés. Quelques nouvelles empruntes de réflexions métaphysiques sont de belles variations libres sur la mort, ou encore la contemplation d’un monde en déréliction que l’homme sait qu’il va devoir bientôt quitter. Enfin, l’auteur nous fait lui aussi son récit sur l’attaque du 11 septembre des tours jumelles de New York, un récit choral ambitieux intitulé avec humour Variété des expériences religieuses.

03/2011

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Littérature française

La cité de mon père

Dans le hall d'entrée, mon père s'arrête face aux boîtes aux lettres. Il y en a trente-deux. Il les fixe, cherche notre nom. Soudain ému, il avance d'un pas et tend un doigt vers l'étiquette blanche où est écrit "Charef" . Je ne dis rien. Il y a des hommes, beaucoup, qui rêvent de voir leur nom briller en rouge, en lettres larges, encadré de néons multicolores, scintillant, clignotant, en haut d'une affiche, sur un fronton. Mon père voit son nom à la hauteur de ses yeux et déjà, il n'en revient pas. L'exil qu'il nous a fait subir, les bidonvilles, la sordide cité de transit, il sait qu'on en a souffert. Mais il a réussi, mon papa. Maintenant il respire, et nous aussi. Années 1970. A l'usine où le fils travaille pour compléter la paie du père, au HLM où toute la famille est enfin installée, s'ajoutent les cheveux longs, les bottes à talons, les virées en boîte, Jimi Hendrix et Janis Joplin. Dans cette cité mille fois rêvée, enfin habitée, souffle un nouveau vent de liberté. La Cité de mon père est le septième roman de Mehdi Charef, né en 1952, qui a notamment publié Le Thé au harem d'Archi Ahmed (1983) et réalisé onze films.

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Littérature française

Les guerres de mon père

"Quand j'évoque mon père devant ses proches, bientôt trente ans après sa mort, ils sourient toujours, un sourire reconnaissant pour sa générosité. Il répétait, il ne faut laisser que des bons souvenirs. Il disait aussi, on ne parle pas des choses qui fâchent. A le voir vivre, on ne pouvait rien deviner des guerres qu'il avait traversées. J'ai découvert ce qu'il cachait, la violence, l'exil, les destructions et la honte, j'ai compris que sa manière d'être était un état de survie et de résistance. Quand je regarde cette photo en couverture de ce livre, moi à l'âge de deux ans sur les épaules de mon père, je vois l'arrogance de mon regard d'enfant, son amour était immortel. Sa mort à la sortie de l'adolescence m'a laissée dans un état de grande solitude. En écrivant, en enquêtant dans les archives, pour comprendre ce que mon père fuyait, je me suis avouée, pour la première fois, que nous n'étions pas coupables de nos errances en tout genre et que, peut-être, je pouvais accepter d'être aimée".

01/2018

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Littérature française

Le silence de mon père

"Je ne sais pas qui est mon père. Je suis face à un reflet qui danse et tremble sur l'eau. Je tente de le capturer, je plonge la main, mais il se dérobe comme les bribes d'un rêve au matin. Il est pourtant là, si près. Insaisissable. Mon père, cet inconnu." C'est l'histoire d'un père enfermé dans le silence. De sa fille qui part à la recherche de l'homme qu'il fut. C'est une enquête intime menée comme un polar, un voyage dans les secrets de famille, les exils et la mémoire, de la banlieue du Mans aux ruelles de Hanoi. Un récit, un roman-quête en forme de puzzle, drôle et nostalgique à la fois.

03/2016

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Littérature française

La vie de mon père

Brigitte BAZILLE est née le 15 août 1956 à Neuilly sur Seine. Dans cet ouvrage elle tente de retracer la vie d'une famille avec ses joies et ses peines, de rendre hommage à ses parents et grands-parents, et surtout de rendre un hommage particulier au premier homme de sa vie, son père, son héros, victime de l'amiante, qui ne méritait pas de souffrir autant. La famille, avec ses bonheurs et ses grandes douleurs...
L'histoire d'une petite fille qui malgré toute l'insouciance propre aux enfants ne comprend pas pourquoi les grands-parents se déchirent. Pourquoi certains ont le coeur rempli d'amour, et pourquoi d'autres ont le coeur dur. Pourquoi ses parents doivent-ils travailler si dur après avoir connu la guerre et ses privations? Ce père qu'elle admire et qui lui fait partager ses passions, elle le regarde vivre et se saigner aux quatre veines pour sa famille, et pourquoi à l'âge adulte devra-t-elle le voir souffrir, impuissante? La vie d'une famille, l'amour d'une fille pour son père.

05/2014

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Critique littéraire

La Guerre de Mon Père

Ce livre n'est pas seulement une biographie, mais il est aussi une base de références pour la période de la guerre 39/45. J'ai très peu connu mon père qui nous a quittés deux mois après mon 10e anniversaire, il était né en 1919 à Bordeaux. Un jour de 2003 j'ai trouvé par hasard dans quelques-uns de ses papiers deux témoignages de sa main. L'un décrivant son Evasion de France en 1943, l'autre son internement au camp de Miranda de Ebro. J'ai voulu en savoir plus sur cet épisode de sa vie, puis sur son parcours, pendant cette guerre, qu'il n'avait jamais racontée à personne. Il s'en est suivi 11 ans d'enquête à travers différents Centres d'Archives de France et d'Europe, dont la plupart se sont montrés coopératifs. J'ai appris à connaître cet homme qui était mon père et j'ai surtout reconstruit, élément par élément, ce parcours, à la fois riche et dramatique, en replantant les décors qui ont jalonné cette aventure. De nombreuses photos retrouvées çà et là, pêle-mêle, au milieu de centaines d'autres photos de toute époque, qu'il a fallu trier, classer et mettre dans l'ordre chronologique. Ces photos racontent l'histoire mieux que mille mots. La guerre de mon père débute en juin 1940 lors de son incorporation au 189 DIC de Mont-de-Marsan. L'armistice de 40 met très vite fin aux classes en obligeant la dissolution des organismes recruteurs de l'armée Française. Ainsi mon père et son unité se retrouvent dans la nature, hors de toute structure, à camper dans les bois. Très vite les Chantiers de Jeunesse sont créés et les jeunes qui n'avaient pas fini leur formation militaire y sont recrutés. Mon père fait partie des effectifs du Chantier de la Jeunesse numéro 13 de Cavaillon dans le Vaucluse, ce chantier a la particularité de regrouper la plupart des jeunes venant des Landes ; Chantiers de la jeunesse qui compteront pour service militaire. Il est libéré en janvier 1941. S'ensuit alors diverses phases plus ou moins floues et classiques du temps de guerre, un emploi à la toute jeune SNCF, puis à la poudrerie de Saint-Médard en Jale. Fin 1942 il est envoyé en STO en Allemagne d'où il s'évade 15 jours après. Durant l'année 1942 et début 43, tous les éléments portent à croire que mon père participait à la résistance Bordelaise. Il s'évade de France en juin 1943 par l'Espagne. Il est arrêté et interné au camp de Miranda de Ebro. Libéré fin 43, il gagne l'Afrique du Nord où il s'engage dans les troupes du 2e Régiment de Cuirassiers. Avec le 2e Régiment de Cuirassiers il fait tout l'entraînement en Afrique du Nord, puis il participe au Débarquement de Provence en débarquant à la Nartelle au matin du 16 août 1944. Il est tireur et aide conducteur à bord du char Saint-Malo. Il fait toute la campagne jusqu'au Rhin pour repousser l'ennemi dans ses frontières. Malade, il est contraint de changer d'affectation. Il rejoint le CIAB de Besançon début 45. Il est finalement libéré par le RII de Bordeaux fin 45. Vous trouverez dans ce livre beaucoup d'informations

12/2015

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Littérature française

L'ami de mon père

Mon père, journaliste au Petit Parisien, a été arrêté au mois d'août 1944 et condamné pour " intelligence avec l'ennemi ". Après jugement, il a été détenu à la maison centrale de Clairvaux d'où il a bénéficié le 11 novembre 1947 d'une libération conditionnelle. Tels sont les faits. Irréfutables. Mais " cet ami de mon père ", ce camarade de prison, cet homme dont j'ai appris qu'il s'était engagé à vingt ans dans la division Charlemagne pour combattre les Russes sous l'uniforme allemand... et que je vis arriver un jour de l'été 1961, dans notre maison du Midi, au volant d'une Triumph décapotable, je me demande si je ne l'ai pas, pour une part, imaginé, afin de lui poser les questions qu'adolescent je n'avais posées à personne. Jusqu'à ce que le temps adoucisse les blessures ou les impatiences de l'enfance. Ou que s'affirme le besoin d'écrire - cette façon cher à jamais du passé.

05/2000

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Sports

L'Alfasud de mon père

L'Alfasud, plus qu'une voiture, une Alfa Romeo ! Et plus qu'une Alfa Romeo, une ambition industrielle pour le sud de l'Italie, qui donna naissance à une berline familiale, compacte, sportive et abordable. Présentée en 1971 sur un marché européen en pleine expansion, traction avant, moteur 4 cylindres boxer : ce fut une révolution pour Alfa Romeo. Au cours des douze années de production, la gamme fut complétée par un break et un coach sportif, par des motorisations plus vives, puis une fonctionnalité accrue avec 3 et 5 portes. L'Alfasud fut engagée dans de nombreuse compétitions, sur circuit lors du Trofeo Alfasud, ainsi qu'en rallye dans les groupes 2 et N. Malgré les troubles économiques et sociaux, la fabrication de plus de 900 000 exemplaires, jusqu'en 1983, aura contribué au doublement de la production d'Alfa Romeo.

10/2019

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Littérature française

La Cité de mon père

Dans le hall d'entrée, mon père s'arrête face aux boîtes aux lettres. Il y en a trente-deux. Il les fixe, cherche notre nom. Soudain ému, il avance d'un pas et tend un doigt vers l'étiquette blanche où est écrit " Charef ". Je ne dis rien. Il y a des hommes, beaucoup, qui rêvent de voir leur nom briller en rouge, en lettres larges, encadré de néons multicolores, scintillant, clignotant, en haut d'une affiche, sur un fronton. Mon père voit son nom à la hauteur de ses yeux et déjà, il n'en revient pas. L'exil qu'il nous a fait subir, les bidonvilles, la sordide cité de transit, il sait qu'on en a souffert. Mais il a réussi, mon papa. Maintenant il respire, et nous aussi. Années 1970. A l'usine où le fils travaille pour compléter la paie du père, au HLM où toute la famille est enfin installée, s'ajoutent les cheveux longs, les bottes à talons, les virées en boîte, Jimi Hendrix et Janis Joplin. Dans cette cité mille fois rêvée, enfin habitée, souffle un nouveau vent de liberté. Ce livre fait partie de la sélection littérature française du Grand Prix des Lecteurs Pocket 2023.

01/2023

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Romans historiques

Le Bois de mon père

Au soir de sa vie, Hélène marche dans les pas de ses 20 ans et entraîne sa nièce dans les méandres de l'été 1944 et des années de guerre : la défaite, l'armistice, la collaboration, la Résistance, l'épuration... Soixante-dix ans plus tard, sa mémoire ne se satisfait pas de l' "Histoire" officielle qui classe les bons d'un côté et les méchants de l'autre : qui sont les héros ? Qui sont les salauds ? Restent les questions, les tabous et, enfoui au coeur des bois de Sousceyrac, le mystère d'une vie qu'elle tente de reconstituer parce que mémoire, vérité et paix ne font qu'un. Avec tact et précision, par petites touches mais sans concession, Régine Laprade nous donne à voir de cette période troublée une facette bien différente, fort éloignée de l'Histoire désormais officielle et de ses "devoirs de mémoire" souvent si sélectifs. Un roman politiquement incorrect, une parole longtemps retenue et enfin libérée.

10/2013

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Littérature française

Mon grand-père de papier

Mais qui était vraiment Henri Delbrouck ? Claude Muguet retrace la vie de ce personnage haut en couleur, le grand-père de Raphaël, l'un des personnages de son premier roman "D'amour et de silences". De 1873 à 1957 et des Ardennes à Paris, de la Bretagne à la Bavière, plongez dans la vie des campagnes de cette époque charnière. Un cadre où les scènes bucoliques des moissons et des fenaisons ne suffisent pas à estomper l'âpreté et la rudesse des caractères...

08/2018

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Littérature française

La tombe de mon père

Une écriture au scalpel pour un roman à la frontière du polar et de l'espionnage, sur fond d'épisodes historiques méconnus de la Deuxième Guerre Mondiale.

01/2015

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Littérature française

Le Nom de mon père

Un roman historique puissant sur le déracinement et la reconstruction par l'amour après la guerre du Liban dans les années 1980. Bassam Al Jallil a 19 ans en juillet 2006, lorsqu'éclatent les bombardements au Liban. Pour le jeune homme et les siens, le temps se fige, la mort s'abat partout. Six ans plus tard, Camille voyage en Italie avec une amie. A Naples, elle rencontre Bassam et est aussi fascinée par lui qu'il l'est par elle. C'est là, loin de ses terres d'origine, que le jeune homme essaie tant bien que mal de survivre au traumatisme qui l'a frappé. Sa rencontre avec Camille bouleverse son fragile quotidien, organisé entre les services à la pizzeria Giulia et les appels vidéo avec sa tante, Rabab, et ses cousins, Assem et Hicham, tous trois restés au Liban. Dès que Camille rentre en France, ils continuent de se découvrir à distance, jusqu'à ce que Bassam change de comportement : en arrêt de travail à la suite d'une blessure et invité au Liban pour le mariage de son cousin, le jeune homme appréhende de renouer avec les traumatismes de son passé et a soudain bien trop de temps libre pour fuir ses pensées. Lorsque Camille revient à Naples pour le voir, les deux jeunes gens remuent le passé douloureux, pour tenter de se construire ensemble. Seize ans après le conflit isréalo-libanais de 2006, l'autrice rend un hommage puissant à ses origines, au courage et à la résilience du peuple libanais.

06/2022

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Policiers

Le prix de mon père

Légionnaire, ouvrier en Andalousie, camionneur au Mexique, dealer au Maroc, à trente-huit ans, Ismael a déjà vécu plusieurs vies. Traqué par la police marocaine, il est contraint de revenir dans son pays basque natal. A bilbao, il se lance dans une nouvelle carrière. Celle de maître chanteur. Sa victime : son ami d'enfance Julen, qui a réussi en falsifiant ses diplômes. Ismael, lui, rate tout. C'est même sa spécialité. Sous la plume de Willy Uribe, le pays basque prend une allure surréelle et désenchantée, et les rues sombres de Bilbao ne sont pas loin de celles des romans de Goodis. Le prix de mon Père a été couronné "meilleur premier roman noir" à la semana negra de Gijon.

06/2012

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Littérature française

LA GLOIRE DE MON PERE

Un petit Marseillais d'il y a un siècle: l'école primaire ; le cocon familial ; les premières vacances dans les collines, à La Treille ; la première chasse avec son père... Lorsqu il commence à rédiger ses Souvenirs d'enfance, au milieu des années cinquante, Marcel Pagnol est en train de s'éloigner du cinéma., et le théâtre ne lui sourit plus.La Gloire de mon père, dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l'avènement d'un grand prosateur. Joseph, le père instituteur., Augustine, la timide maman., l'oncle Jules, la tante Rosé, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius, César ou Panisse. Et la scène de la chasse à la bartavelle se transforme immédiatement en dictée d école primaire... Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. Plus tard, paraît-il, Pagnol aurait voulu qu'ils deviennent un film. C 'est Yves Robert qui, longtemps après la mort de l'écrivain, le réalisera. "Je suis né dans la ville d'Aubagne. sons le Garlaban couronné de chèvres au temps des derniers chevriers".

03/2000

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Littérature française

La guerre de mon père

Récit intimiste d'une histoire dans l'Histoire, d'un père qui livre, avec pudeur, sa vie d'appelé au coeur d'un épisode de l'Histoire de France qui a tardé à être nommé comme Guerre : la Guerre d'Algérie. Ces deux années en quasi-autarcie dans une petite base sur la ligne barrage entre la Tunisie et l'Algérie ont bouleversé sa vie de jeune étudiant parisien. Comme pour tant d'autres, entre peur, conflits de loyauté, tension permanente, amitiés, excitation, ennui, s'est opérée une vraie fracture d'avec la réalité du quotidien d'une France en pleines Trente Glorieuses. Deux années si intenses qu'impartageables. A son retour, ce futur père s'est muré dans le silence pour n'accepter d'en sortir, prudemment, que plus de 50 ans après. Sa fille a recueilli ses mots, ses anecdotes pour en tisser ce court récit, et un lien plus intime qu'il ne l'avait été jusqu'alors.

02/2021

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Littérature française

Le château de mon père

" Vous ne la vendrez pas ! C'est compris ? Tant que je serais vivant, vous n'y toucherais pas ". Ces paroles qui nous tétanisèrent, mon père les prononça autour du grand-couscous, rituel familiale dominicale que nous célébrons chez nos parents. Cet être sublime, affaibli par l'âge, ces souvenirs confisqués par cette maladie qui fait perde la mémoire, était devenu l'ombre de lui-même. La simple évocation de la possibilité d'évincer sa maison construite au Maroc, il y a longtemps, lui redonna la force de rugir ! Pourquoi autant attachement à une vieille bâtisse située à trois mille kilomètres ? Ce jour-là je compris que cette maison tenait dans le coeur de mon père une place aussi importante qu'un de ces enfants ! Pour découvrir le lien entre mon père et ce nouveau membre de la famille, j'ai dû me replonger dans les méandres de l'histoire. Celle de mon enfance, de mon père mais aussi de la France et du Maroc...Recherches pleines de surprises et d'émotions.

09/2023

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Littérature française

Le garçon de mon père

Le récit s'ouvre un dimanche de septembre 2019, un dimanche où le père "concret et nébuleux à la fois" d'Emmanuelle Lambert, se prépare à mourir d'un cancer de l'ampoule, un organe situé à la tête du pancréas. Et pourtant, ce livre est un livre de vie. C'est que, par une douce ironie des mots, il est à l'image de ce personnage de père à la "chaleur explosive" : "rétif à toute forme de rêverie fatiguée, car dans la fatigue se glisse un effritement possible, une voie pour la douleur et le doute". Le duo du livre-tombeau et du père illumine tout sur son passage. Il n'y a pas de gris ici, mais les couleurs éclatantes du souvenir, du mange-disques seventies aux yeux de Dalida. Poignant et solaire, émouvant et lumineux, mélancolique sans le poids du pathos, familial et universel, le récit d'une fille raconte le père : mais le père aurait peut-être voulu un garçon. A l'hyperactif soixante-huitard, au Dieu imprévisible de l'enfance, à l'ex-enfant triste qui joue jusqu'au bout de sa vie y compris en abordant aux rivages de la fin, répond une fille, qui se construit comme une femme.

08/2021

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Poches Littérature internation

Mon père couleur de nuit

Le père d'Hannah est un survivant des camps de concentration. Il fait partager chaque jour à sa famille sa souffrance et les atrocités qu'il a vécues : les baraquements, la faim, les tortures, les maladies, le travail forcé... Peu à peu, cet univers de mort et de douleur s'empare de la vie de la jeune Hannah qui tente de dire l'indicible avec ses mots d'enfant, légers comme des bulles. Hannah parviendra-t-elle à arracher son père à la nuit de ses souvenirs ? La tendresse et l'innocence pourront-elles le sauver de la barbarie et le ramener à la vie ? Un roman d'une force étonnante.

01/2003

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Littérature française

La valise de mon père

Après l'indépendance de leur pays, beaucoup de jeunes Algériens qui ont cru aux promesses de vie meilleure du FLN, sont finalement déçus par les méthodes de ce gouvernement qui veut instaurer l'arabisation forcée et une culture qui n'est pas forcément la leur. Alors, ils préfèrent prendre le chemin de l'exil et émigrent vers l'ancien pays colonisateur, car leurs pères leur avaient fait miroiter depuis leur plus jeune âge une installation dans ce pays de cocagne...

09/2015

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Littérature française

Le départ de mon père

Un pays sur la rive de la Méditerranée. La justice est boiteuse. Le népotisme et le mépris gangrènent jusqu'aux plus hautes sphères de l'Etat. De toutes parts, les institutions craquent, et telles des peaux lépreuses, elles tombent au sol, noires et desséchées. L'effet ravageur des religions prospère sur ces terreaux. A bout de souffle, l'Etat vacille puis se déchire. Partout dans le pays, la mort frappe. Anya, enseignante dans une école primaire, part à la recherche de son père disparu de leur village depuis le jour où un massacre a été commis par les islamistes armés. A-t-il été assassiné à cause de ses écrits d'homme de lettres engagé ou s'adonne-t-il réellement à l'ivresse et à la débauche dans la taverne du Temple Rouge ? Déterminée à élucider ce mystère, la jeune femme s'engage alors sur les chemins de la lutte armée, de l'amour puis de la détention dans un camp d'extrémistes religieux. Sillonnant villes et villages, elle découvrira les ravages de l'islamisme sur les gens et les biens, ainsi que la faim, la soif, la traite et l'exploitation sexuelle des femmes.

09/2020

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Seinen/Homme

Le journal de mon père

Le décès de son père contraint Yoichi Yamashita à retourner dans sa ville natale après de longues années. Lors d'une veillée funèbre arrosée, son enfance refait surface : cet après-midi de printemps passé à jouer sur le plancher du salon de coiffure de son père, l'incendie qui a ravagé la ville et sa maison familiale, le divorce de ses parents... Au fil des confidences et des souvenirs partagés par ses proches, Yoichi redécouvre celui qu'il a toujours vu comme un père absent et froid.

11/2021

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Littérature française

Le pays de mon père

En crise d'identité après une série de drames personnels, un jeune banlieusard décide de revenir dans son pays d'origine afin de prendre un nouveau départ. Ignorant absolument tout de ce qu'il qualifiait lui-même de "pays de son père", il se retrouve confronté à la dure réalité algéroise de la fin des années 90. Dans une société encore marquée par les violences islamistes, il essaie tant bien que mal de trouver sa place et de donner un nouveau sens à sa vie.

08/2020

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Littérature française

Le cinéma de mon père

1940-1950 : un jeune garçon traverse en la vivant une période où le cinéma n'était pas numérique, où les vedettes toujours bien coiffées, couvertes de strass, de paillettes, évoluaient dans un monde qui faisait rêver un moment en cette période noire. Vedettes rencontrées lors de tournages, figurants en mal de devenir... L'auteur assiste son père dans ses tournées de projection de films dans les salles communales et paroissiales de campagne, cinéma plein de surprises, de joies, d'émotion... Cinéma disparu aujourd'hui de nos campagnes, cinéma drôle, émouvant avec une pointe de nostalgie !

11/2010

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Littérature française

Le fusil de mon père

Je m'appelle Azad Shero Selim. Je suis le petit-fils de Selim Malay. Mon grand-père avait beaucoup d'humour. Il disait qu'il était né kurde, sur une terre libre. Puis les Ottomans sont arrivés et ils ont dit à mon grand-père: Tu es ottoman, et il est devenu ottoman. À la chute de l'Empire ottoman, il est devenu turc. Les Turcs sont partis, il est redevenu kurde dans le royaume de Cheikh Mahmoud, le roi des Kurdes. Puis les Anglais sont arrivés, alors mon grand-père est devenu sujet de Sa Gracieuse Majesté, il a même appris quelques mots d'anglais. Les Anglais ont inventé l'Irak, mon grand-père est devenu irakien, mais il n'a jamais compris l'énigme de ce nouveau mot: Irak, et jusqu'à son dernier souffle, il n'a jamais été fier d'être irakien; son fils, mon père, Shero Selim Malay, non plus. Mais moi, Azad, j'étais encore un gamin. "

02/2004

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Histoire internationale

Les rêves de mon père

- C'est vrai, Bar, disait-il, ton papa pouvait faire face à n'importe quelle situation, et c'est pour ça que tout le monde l'aimait. Tu te souviens de la fois où il a chanté au Festival international de musique ? Il avait accepté de chanter des chants africains, mais quand il est arrivé, il s'est aperçu que c'était pas n'importe quoi. La fille qui passait juste avant lui était une chanteuse semi-professionnelle, une Hawaiienne qui avait tout un orchestre derrière elle. Un autre se serait dégonflé, aurait expliqué qu'il y avait erreur. Mais pas Barack. Il y est allé et il a chanté devant tous ces gens qui le regardaient, et ça, je te jure, il faut le faire. Il n'a pas été formidable, mais il était si sûr de lui qu'il a récolté autant d'applaudissements que les autres. Mon grand-père secouait la tête et se levait pour aller tripoter les boutons de la télé. - Tu vois, il y a une chose que tu peux prendre chez ton père, me disait-il. La confiance en soi. Le secret du succès.

01/2018

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Littérature étrangère

L'Ecriture de mon père

Roma Ligocka est la petite fille au manteau rouge de La Liste de Schindler de Spielberg, l'unique tache de couleur dans un paysage dévasté rendu en noir et blanc. C'est au lendemain de la projection de ce film dans lequel elle s'est reconnue qu'elle s'attelle à la rédaction de La Petite Fille au manteau rouge, ébranlée par cette évocation brutale de son passé. Son récit de survivante du ghetto de Cracovie est publié dans douze pays et rencontre un succès public et critique considérable. Une fois que l'on a raconté, est-on libéré ? Oui, mais le sentiment d'être peu faite pour le bonheur demeure, malgré les rencontres décisives - celle de David notamment, autre rescapé de la Shoah dont Roma tombe amoureuse. C'est un frère de destin, un infirme de la vie comme elle. Ne peut-elle finalement aimer que ses semblables, ceux qui portent en eux une douleur d'enfance jamais vraiment guérie ? La sienne va être ravivée par un coup de poignard inattendu. Alors que Roma Ligocka mène à travers le monde une tournée de lectures pour la promotion de son best-seller, elle reçoit un appel téléphonique mystérieux qui fait basculer sa vie. Un journaliste prétend que, en déportation, son père était un traître au service des nazis, un kapo. Comment vivre avec l'image de ce père, un héros dans sa mémoire, peut-être un traître dans la réalité ? Comment vivre avec le passé et vivre tout court, puisqu'une histoire d'amour se noue avec David, qu'elle ne peut mettre dans la confidence ? Plus d'une année s'écoulera avant que Roma Ligocka ne réponde à ces questions, sache si David tient toujours à elle et qui son père était vraiment. Un récit de vie très personnel qui met à jour ce qui restait tu dans La Petite Fille au manteau rouge et qui révèle combien le succès rend vulnérable, fait s'exposer aux coups et aiguise la tentation d'un repli sur soi finalement mortifère. Roma Ligocka se défend, cherche et trouve, et sa rage de vivre l'emporte sur tout le reste.

10/2007

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Littérature française

Le figuier de mon père

Portrait haut en couleur d'une communauté discrète, dure au mal, travailleuse et solidaire, ces mémoires sont un hommage de l'auteur aux siens, à ses parents surtout, réfugiés en France au début des années 1920, après avoir perdu dans le génocide arménien de 1915 presque toute leur parentèle. Sa mère, Mayrig, femme au grand cœur, petite silhouette tout de noir vêtue, animée d'une douceur et d'une énergie hors pair, qui lui a inculqué le sens de l'effort et la valeur du travail. Son père, aussi, Hayrig, qui, ayant connu l'horreur des geôles turques, n'en a pas moins gardé sa joie de vivre et sa capacité d'émerveillement. Personnage biblique tout droit sorti d'un conte oriental, débordant de sagesse, ce père traverse le livre en posant sur sa famille un regard lucide et tendre, commentant les us et coutumes de cette terre d'asile, la France. Véritable hymne à l'amour filial, mais aussi roman d'apprentissage qui retrace la réussite du jeune Vartan devenu officier de Marine puis inventeur, cet ouvrage truculent nous donne une belle leçon d'optimisme.

01/2006