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Ethologie

Nim, un chimpanzé qui a appris le langage gestuel

Les animaux peuvent-ils vraiment apprendre à "parler" ? Ou bien le véritable usage du langage est-il réservé aux êtres humains ? Nim est l'histoire de la tentative la plus élaborée, la plus poussée et aussi décrite avec le plus de précision qui ait jamais été entreprise pour enseigner le langage à un singe. Son héros est un jeune chimpanzé, charmant, affectueux et intellignent, du nom de Nym Chimpsky. Dès son plus jeune âge, il reçut un entraînement intensif en Ameslan, le langage gestuel des sourds américains. Après quatre ans, Nim maîtrisait environ 125 signes, en comprenait plus encore, et produisait des milliers de combinaisons de deux signes et plus. //Nim est à la fois le récit enchanteur de l'enfance inhabituelle d'un chimpanzé et le rapport fascinant du Projet Nim, une recherche qui, commencée modestement, se développa jusqu'à devenir une vaste entreprise. Décrits ici pour la première fois, les résultats de cette recherche se fondent sur un ensemble de données infiniment plus large que celui des expériences antérieures et ils tranchent peut-être de façon décisive la question des capacités linguistiques des organismes inférieurs à l'homme. Herbert S. Terrace fut Professeur de psychologie à l'Université Columbia et promoteur du projet Nim. Il a obtenu son B. A. et son M. A. à l'Université Cornell et son doctorat à Harvard. Il a été président de la Société pour l'Analyse Expérimentale du Comportement.

04/2022

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sociologie du genre

Make up. Le maquillage mis à nu

Quel est le point commun entre un sextoy, un taser et une bombe lacrymo ? Ils existent en forme de rouge à lèvres - comme si cet objet si innocemment féminin était un camouflage parfait. On ne peut pas lui échapper : le maquillage se glisse partout, il est omniprésent dans la vie des femmes. Que l'on en mette ou pas, il est un symbole de nos obsessions et de notre rapport au corps. D'ailleurs, on ne cesse de lui attribuer des pouvoirs contradictoires : outil d'émancipation, il permettrait d'avoir confiance en soi, d'affirmer son identité ou de s'exprimer artistiquement, mais il serait aussi le signe ultime de la superficialité et de la soumission au désir masculin. Du pink marketing aux formules green, du culte de la beauté à celui de la wellness, des concours de drag queens à l'émergence du maquillage pour hommes, Valentine Pétry analyse l'évolution et les enjeux contemporains (inclusivité, santé, respect de l'environnement...) d'une industrie cosmétique qui inspire autant la méfiance que la fascination. Valentine Pétry a étudié l'histoire du genre à l'Université Paris-Est en appliquant un trait d'eyeliner quotidien sur ses paupières, puis elle a enseigné le français à Cornell (Etats-Unis), où elle a peaufiné l'esthétique de la French Girl. Elle a commencé à maquiller ses sourcils en écrivant des articles beauté pour L'Express Styles. Aujourd'hui free-lance pour la presse féminine (Elle, Harper's Bazaar...), elle se baigne quotidiennement dans un seau d'enlumineur.

03/2023

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Critique littéraire

Dante. Une poétique de la conversion

Les études sur Dante ont été grandement renouvelées par les chercheurs qui, en Amérique et dans le sillage de Charles Singleton, ont interprété La Divine Comédie. C'est à cette tradition qu'appartient John Freccero, dont le présent livre, rassemblant ses essais parus de 1959 à 1984, est vite devenu un classique. Disposées dans l'ordre du poème, du prologue de l'Enfer à la vision finale du Paradis, ces études sont centrées sur la notion de conversion. La transformation du pèlerin en poète ouvre sur une double perspective, humaine et divine, qui permet à Freccero d'éclaircir de nombreuses énigmes : pourquoi l'un des deux pieds du pèlerin est-il "plus ferme" que l'autre ? Qui sont les "anges neutres" ? Pourquoi Dante a-t-il peur de Méduse en enfer ? Comment donner à voir un paradis immatériel ? La réponse à ces questions nécessite de reconstruire l'univers intellectuel du poète, de Platon et Aristote à saint Thomas d'Aquin, en passant par saint Augustin ou saint Bonaventure. Freccero nous invite à un voyage dans les cosmologies allégoriques de l'Antiquité et du Moyen Age, éclairant ainsi certains enjeux de la relecture du paganisme par le christianisme. Dans ce bouillonnement d'images et de métamorphoses, la poésie atteint un sommet. Traduction de Laurent Cantagrel / Préface d'Efraín Kristal John Freccero est un éminent spécialiste de Dante, Pétrarque et Machiavel. Professeur émérite à l'université de New York, il a enseigné à Yale, Stanford, Cornell et Johns Hopkins. Maintes fois distingué par la ville de Florence et la République italienne, il a également publié de nombreux articles sur le cinéma, la philosophie et la littérature.

04/2019

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Littérature française

Un château pour Hollywood

"Abigail s'avançait le long du boulevard quand elle devina devant elle, comme découpées dans le noir, les formes à la fois franches et imaginaires d'un château". Los Angeles, été 1958. Abigail Fairchild, ancienne directrice du Chateau Marmont, décide soudainement d'y reparaître après des années de retrait et de solitude. Un lieu hors du temps que cet hôtel baroque et licencieux, élégant et libertaire, construit à une époque où les abords de Sunset Boulevard étaient encore colonisés par les coyotes. Pourquoi Abigail, qui fut aussi une star du cinéma muet, revient-elle au Chateau ? Serait-elle poussée par un élan nostalgique ? Un désir de revanche ? Il est vrai que sa rencontre accidentelle avec le jeune Wayne Cornwall vient de lui redonner le goût d'une vie oubliée. Ce beau vagabond surgi des collines de Hollywood prend peu à peu une place essentielle dans son existence, de même qu'il se révèle plus complexe que son air réservé ne le laissait penser. Avertie de la cruauté de Hollywood, Abigail compte bien l'éduquer et le préparer aux nombreux dangers qui menacent. L'usine à rêves n'a rien d'une Arcadie et il arrive que les candidats au succès finissent au fond d'un bar ou d'un canyon... Un récit imprégné de cinéma, de musique et de Californie, où la fiction se mêle à des épisodes réels. Les prestigieux pensionnaires du Chateau défilent, de James Dean à Robert De Niro, de Duke Ellington à Jim Morrison, cherchant là une inspiration, une planque, une récréation... parfois au mépris de la loi. Olivier Minne vit entre Los Angeles et Paris ; il est animateur de télévision, journaliste et producteur. En 2017, il a publié une biographie consacrée à Louis Jourdan aux Editions Séguier qui fut très appréciée de la critique comme du public. Un château pour Hollywood est son premier roman.

06/2020

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Surréalisme

Le surréalisme dans l'art américain

En 1940-1941, un groupe d'artistes surréalistes réunis autour d'André Breton trouve refuge à Marseille puis, quittant l'Europe en guerre, arrive à New York. On considère généralement que ce " passage de Marseille n a été l'élément déclencheur d'une autonomie complète de l'art américain, qui, une fois fécondé par les artistes européens en exil, aurait pris son indépendance avec l'expressionnisme abstrait. Ce catalogue propose, d'une manière largement inédite, une histoire plus complexe et moins nationaliste, en montrant d'abord que l'introduction du surréalisme aux Etats-Unis dès le début des années 1930 a suscité très tôt des interprétations originales et encore mal connues. 11 intègre ensuite l'expressionnisme abstrait, qui triomphe dans les années 1940, au sein d'un surréalisme transatlantique plus large, avec ses versants figuratifs et abstraits. 11 montre enfin l'existence d'une " autre tradition ", où, malgré le silence et le déni des critiques et des historiens de l'art, le surréalisme a continué à constituer un courant souterrain de l'art américain pendant les trois décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, non seulement en peinture et en sculpture, mais aussi dans la culture visuelle populaire ou le cinéma expérimental. Quatre décennies durant, les artistes, entre attirance et répulsion, n'ont cessé de réactiver le potentiel créatif et déstabilisant du surréalisme. Prendre en compte ce potentiel conduit à abandonner les regroupements figés par l'histoire de l'art traditionnelle et à mettre en valeur de nouvelles constellations, qui mêlent artistes très connus et artistes injustement ignorés : Marcel Duchamp y côtoie Joseph Cornell, Jasper Johns, Robert Morris et H. C. Westermann ; Max Ernst etJoan Miró voisinent avec Dorothea Tanning, Jackson Pollock, Mark Rothko, Helen Frankenthaler et Wes Wilson ; Salvador Dali et René Magritte fraient avec Pavel Tchelitchew, Kenneth Anger,James Rosenquist et Paul Thek ; Yves Tanguy et Alberto Giacometti résonnent avec Louise Bourgeois, Eva Hesse et Claes Oldenburg.

05/2021

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Religion

Le mariage. Un engagement complexe à vivre avec la sagesse de Dieu

Ce livre s'adresse à tous ceux qui recherchent une sagesse millénaire pertinente pour faire face à la complexité de la vie conjugale. Aucun livre sur le mariage n'est semblable à celui que vous avez en main ! Chrétiens ou sceptiques, mariés ou en réflexion. La culture moderne voudrait nous faire croire que chacun a une âme soeur que l'on découvre sur un coup de foudre, que les sentiments sont l'essentiel d'un mariage réussi, que notre conjoint est là pour nous aider à réaliser notre potentiel, que le mariage a une durée limitée, et que recommencer après un divorce est la seule issue aux problèmes apparemment insolubles. Ces allégations modernes sont fausses. Timothy Keller présente avec l'intelligence qu'on lui connaît les leçons conjugales de la Bible, enrichies de sa longue expérience de pasteur et d'époux. Le mariage est une relation glorieuse qui peut nous rapprocher de Dieu et nous apporter une joie durable. C'est aussi la plus incomprise et la plus mystérieuse des relations. Le mariage est une lecture essentielle pour quiconque veut connaître Dieu au sein du mariage, et aimer plus profondément dans cette vie. Kathy Keller, l'épouse de Timothy, a collaborée à l'écriture de ce livre. C'est donc le fruit d'un couple qui a expérimenté les principes et valeurs bibliques qu'ils soulignent en coeur dans cet ouvrage. Idée cadeau : grâce à sa couverture rigide, sa reliure soignée et son signet, ce livre élégant est aussi une belle idée cadeau de mariage pour vous ou vos amis (croyants ou sceptiques). Timothy Keller a étudié à l'Université Bucknell, à la faculté de théologie Gordon-Conwell et à la faculté de théologie de Westminster. Il est ensuite devenu pasteur, à New York, de l'Eglise presbytérienne du Rédempteur qu'il a implantée en 1989 avec son épouse Kathy et leurs trois jeunes fils. Aujourd'hui, l'Eglise du Rédempteur est régulièrement fréquentée par près de cinq mille personnes. Elle compte de nombreuses églises partenaires et accompagne la naissance de nouvelles Eglises dans les grandes métropoles du monde.

09/2020

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Ouvrages généraux

Transmettre, soumettre, socialiser. Essai sur l'apprentissage de Colbert à la Grande Guerre

D'un côté, bon nombre de Français voient l'apprentissage comme un phénomène relevant du passé. De l'autre, la politique publique récente vise le cap d'un million d'apprentis ; elle mise sur l'alternance, puissant levier d'emploi et d'insertion, voire de croissance. Pour comprendre chaque position, il faut jeter un regard sur la longue durée, de Colbert à nos jours. L'apprentissage est d'abord l'histoire de milliers de familles humbles : comment elles négocient l'entrée de leurs enfants dans le monde du travail et comment ces derniers s'y adaptent, apprennent, luttent, s'en sortent. De son essor au XVIIIe siècle, sous-tendu par le corporatisme, à sa perte de vitesse au XIXe, alors qu'il est attaqué par l'idéologie libérale fondée sur le laisser-faire, puis ses transformations à l'aube du XXe siècle, l'apprentissage déborde le seul champ de la formation professionnelle et de la socialisation des jeunes. Tel un "fait social total" , c'est à la fois une idée et une pratique qui touchent une multitude de personnes, mais aussi des points sensibles dans le fonctionnement de la société, la marche de l'économie, les intérêts de l'Etat, la culture politique, l'élaboration de normes sociales et morales, l'évolution des représentations de l'enfance et de l'adolescence. L'apprentissage cristallise ainsi la vive tension entre liberté et régulation. Dans cet essai majeur, d'une plume brillante, Steven L. Kaplan poursuit le travail au coeur de tous ses livres, de La Fin des corporations à Raisonner sur les blés, sur le fondement des sociétés humaines. STEVEN L. KAPLAN est professeur émérite à l'université de Cornell (New York). Américain et français, spécialiste de l'histoire sociale, il travaille depuis toujours sur l'Ancien Régime et la Révolution française, et plus récemment sur le XXe siècle. Il a beaucoup écrit sur les subsistances, notamment le pain, et sur le monde du travail. Il a publié chez Fayard Les Ventres de Paris (1988), Adieu 89 (1993), Le Meilleur Pain du monde (1996), La Fin des corporations (2006), Le Pain maudit (2008), Raisonner sur les blés (2017) et Pour le pain (2020).

04/2023