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Christian Henaff, Virginie Martinie, Patrice Millery, Sandrine Peyronie

Extraits

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Photographes

Paolo Roversi par Christian Caujolle

Si on le connaît surtout pour ses photographies dans le domaine de la mode, Paolo Roversi n'est surtout pas photographe "de" mode. Ce grand connaisseur de la photographie - qu'il collectionne avec un goût très sûr -, cet amateur, au plus beau sens du terme, de livres qui, dès sa jeunesse l'ont familiarisé avec les classiques comme avec les auteurs de sa génération, est photographe, tout simplement. Il considère chaque photo comme un "portrait", qu'il s'agisse d'un visage, d'une robe, d'un paysage ou d'une cafetière, et affirme sa passion pour August Sander, Diane Arbus ou Richard Avedon. Et évidemment Robert Frank dont il fut proche. Simplement parce qu'il cherche à "placer au centre du monde" ce qu'il photographie, qu'il s'efface pour pouvoir éliminer et épurer au maximum. Avec une grande élégance. Au début, cela n'a pas été facile. Le COVID 19 nous a empêchés de nous voir en face à face et nous avons dialogué par écrans interposés, ce que ni l'un ni l'autre n'aimons et qui ne se prête guère au type d'échange qui est la règle, la base et le fondement de ces discussions. Dès la première rencontre physique sur la terrasse du Studio Luce et malgré l'intempestif passage d'un hélicoptère, la parole est devenue plus fluide. D'autant que le lieu est accueillant, que le studio, dans un immeuble des années trente au sud de Paris fait cohabiter espaces de vie et de travail. Comme une évidence. Retrouvailles complices, échanges, partage. Et toujours cette bonne humeur élégante, ce sourire qui plisse au coin des yeux, ce rire fréquent et jamais haut, cet humour léger, une façon de ne pas se prendre au sérieux, une forme de prédestination au bonheur comme une décision de vie. On sent à chaque instant une exigence, par nécessité et, tout aussi forte, l'indispensable liberté qui ouvre les portes. Le rythme est souple, musical, à la fois ferme dans ses convictions et jamais arrogant. Français parfait et précis pour le plus italien des parisiens, ou, peut-être, le plus parisien des italiens. Peu importe, d'ailleurs. Oui, une évidente élégance. Comme, plus tard, dans son appartement lumineux au dernier étage d'un bel immeuble. Un univers habité, ni en désordre ni vraiment rangé, surtout pas arrangé. Un monde de livres, dès l'entrée et dans presque toutes les pièces. Des livres de tous types, poésie, roman, philosophie, littérature, photo évidemment, livres d'art et de remarquables exemplaires reliés de belles éditions anciennes - vu une originale de Paul et Virginie, un ouvrage de 1776 sur l'Italie avec des aquarelles magnifiques ou un exemplaire des Œuvres complètes de Jules César - qui viennent de son épouse, Laetitia, ancienne top model descendante des imprimeurs typographes Firmin Didot. Un monde de photographies, partout, dans toutes les pièces, au mur ou sur des rangements en bois à croisillons. Peu de photographies du maître des lieux, finalement, mais beaucoup de pépites, de Robert Franck - beaucoup - à Diane Arbus - dont le si rare autoportrait enceinte - à Kertész - un petit tirage inédit d'une vue de Paris –, plusieurs Shoji Ueda ou Louis Faurer. Et tant d'autres, mêlés à quelques photos de famille. Face à un mur entièrement couvert de photographies, bouleversant, un Lucio Fontana blanc, d'un format inhabituellement grand, très pur d'une seule entaille verticale. On aperçoit, dans une bibliothèque dont les portes vitrées protègent des livres particulièrement précieux, un petit paquet carré, emballage mystérieux des tout débuts de Christo. D'autres peintures au mur, dont une d'un ami. Ici, rien n'est décoration, on vit dans un environnement où l'art trouve tout naturellement sa place pour que l'on vive avec lui. On le respire. Mais il ne s'agit ni d'un musée, ni d'une monstration, encore moins d'une démonstration. Pas de logique, pas de hiérarchie, une manière plutôt d'autoportrait fait de bribes de souvenirs, de moments d'une vie, d'émotions préservées. Nous n'avons, finalement, pas tellement parlé de mode. Sans doute parce que ce n'est pas vraiment le propos, même si celui qui dit avoir été fortement influencé par August Sander est catalogué comme photographe "de mode" et que c'est son activité professionnelle principale. Mais il est évident que pour celui pour qui " tout est portrait " l'enjeu, le seul, est la photographie. Donc la lumière. Et une indispensable liberté que l'on retrouve dans la façon d'évoquer et sa pratique et des souvenirs, de se dire sans toujours se dévoiler, avec une pudeur qui n'est pas un calcul ou une cachotterie. La parole est fluide, les émotions et les souvenirs reviennent, les convictions, les commentaires, sans affectation. On se parle. Juste entre nous.

11/2022

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Animaux, nature

Souvenirs de chasse pour Christian

Remises en grande solennité la veille au soir, en présence de notre mère, très inquiète: "Surtout soyez très prudents!" notre père lui soufflant à mi-voix: "Rien à craindre, ça ne peut pas tuer une mouche! ", les deux carabines avaient fait irruption à 7 h du matin, le lendemain, à grand fracas, dans la chambre paternelle et maternelle, portées par deux chasseurs en délire, ayant à peine attendu le rituel "Entrez!" et brandissant quatre oiseaux parfaitement tués et tués à 15 pas, à travers feuilles et branches. Mon frère trois, moi un. " Encore couchés, notre mère et notre père avaient accusé de manière différente le choc de cette brutale révélation; la première, les mains jointes: "Mon Dieu, c'est épouvantable! Je savais bien que c'était de la folie, ces carabines!" le second avec un demi-sourire, à la fois gêné et satisfait: "Eh bien, ma foi, voilà qui n'est pas mal tiré!" " Nous étions repartis en coup de vent. A midi, la brochette se montait au chiffre que nous nous étions fixé, deux par personne. Douze oiseaux, en comptant la cuisine. Quelle chasse! Douze oiseaux bien choisis; rien que des becs-fins, sauf trois gros-becs; deux moineaux et un verdier. Nous étions déjà de vrais chasseurs, se connaissant en gibier. "

11/2012

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Sociologie

Luc et Christian Boltanski. Fraternité

Luc Boltanski est un sociologue dont les travaux ont initié un tournant décisif dans l'histoire de la discipline, mais il écrit et publie aussi recueils de poèmes, pièces de théâtre et opéra. Christian Boltanski est un artiste plasticien reconnu internationalement, dont les oeuvres ont marqué de leur empreinte l'histoire de l'art contemporain, mais même s'il prétend n'avoir guère étudié et ne jamais lire, il s'interroge constamment sur les énigmes du social. Si proches et si différents, ces deux frères font preuve, à travers leur biographie menée ici en parallèle, d'une forte proximité créative autour d'une préoccupation qui leur est commune - la fraternité - non pas seulement celle qui les a fait frères - mais une fraternité au-delà des frontières, une fraternité pensée, réfléchie, choisie.

04/2018

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Essais biographiques

Christian Gardair, paysageur d'estuaire

Etre sans plis. Une belle nappe, dans les hôtels, est sans plis. Comme je suis un type compliqué, j'aimerais bien me simplifier. Sans plis, ni replis (Christian Gardair). ?Si diverses qu'elles soient, les expériences du peintre Christian Gardair n'en gardent pas moins une unité, celle d'une quête de vérité : Je vous dois la vérité et je vous la donnerai, écrivait Cézanne. Pour Christian Gardair qui aime se définir comme un ?anonyme du XXe siècle, la vraie peinture c'est?la langue coupée? (Matisse), c'est le silence, rejoignant le précepte de Wittgenstein? : Ce dont on ne peut parler, il faut le taire. Il ne faut pas dénaturer le tableau, qui pose la question de sa présence, d'elle seule ; il est et reste avant tout une Enigme.

11/2021

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Criminologie et sicence pénite

Christian Ranucci. La mémoire guillotinée

Du temps où la peine capitale était appliquée en France, la justice inhumait les suppliciés dans une sépulture anonyme. Etre condamné à mort, c'était aussi être condamné à l'oubli perpétuel. Christian Ranucci, guillotiné en 1976 à l'âge de 22 ans pour le meurtre d'une petite marseillaise de huit ans, Marie-Dolorès Rambla, aurait dû connaître ce destin posthume. Mais deux ans après son exécution, un livre signé de Gilles Perrault, Le pull-over rouge, inscrivait son nom dans la mémoire collective en évoquant la possibilité d'une erreur judiciaire. A l'écart des polémiques stériles sur la responsabilité de certains acteurs dans ce qui est devenu une tragédie judiciaire, l'auteur a convoqué des psychologues anglo-saxons pour nous éclairer sur le fonctionnement de la mémoire humaine, sur ses fragilités, ses égarements, ses défaillances. Car un dévoilement convaincant de la vérité ne saurait faire l'économie de questions sur notre mémoire : un témoin sincère peut-il faire un faux témoignage ? Quelle est la fiabilité de la reconnaissance d'un suspect par un témoin ? Peut-on vraiment, et si oui, comment convaincre un innocent qu'il a commis un crime ? Quelle est la fiabilité d'un aveu ? Non pas seulement pour un jeune homme exécuté à vingt-deux ans, mais surtout pour la mémoire d'une petite victime et de sa famille traumatisée par le destin, cette affaire exige qu'on ne laisse pas la mémoire guillotinée.

03/2021

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Littérature française

Lettre ouverte à Patrice Chéreau

François Koltes écrit à son ami Patrice Chéreau mort en 2013 et revient sur leur rencontre, leur amitié, leurs carrières et les moments partagés ensemble qu'ils soient des moments de joie ou de souffrance

07/2023

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Essais biographiques

Après. Conversation avec Christian Boltanski

Entretien entre l'anthropologue et l'artiste sur les relations entre l'anthropologie et l'art contemporain dans ses rapports à la mémoire collective et individuelle. Octave Debary suit le chemin d'une pensée qui laisse une place à ses " enquêtés " à l'intérieur même de son propre texte, offrant ainsi la matière première d'énonciation du discours de l'artiste. Depuis plusieurs années Octave Debary, professeur à l'université Sorbonne-Paris-Cité et directeur du centre d'anthropologie culturelle (Paris-Sorbonne), développe un projet d'anthropologie comparée de la mémoire et du temps. En s'intéressant à la façon dont une société met en mémoire (et en musées) son histoire, ses recherches l'ont conduit à l'étude de l'art contemporain dans ses rapports à la mémoire collective et individuelle. Au-delà de sujets, il s'agit de construire une posture et une analyse qui promeuvent une dimension collaborative, comme avec les artistes allemands Jochen Gerz et Swaantje Güntzel et comme ici avec l'artiste français Christian Boltanski. Ce livre s'inscrit dans une recherche entreprise depuis presque vingt années sur les " artistes de la mémoire " et constitue une contribution originale et importante au développement d'une anthropologie de l'art et de la réception. Ce livre a comme sujet principal les relations entre l'anthropologie et l'art contemporain. Il s'est construit pendant toute une année en intelligence et en connivence avec Christian Boltanski. Figure centrale de l'art contemporain dont les oeuvres sont présentes dans le monde entier, Boltanski parle de son travail en évoquant les tracés d'un art fragile, d'un art de l'ordinaire et du commun mais aussi de la musicalité, de la mémoire... Ses oeuvres d'abord présentées sous forme d'objets (inventaires, photographies, documents, pièces à conviction, vitrines de références...) ont établi autant l'existence d'une histoire individuelle que leur ressemblance à celle des autres. L'artiste a poursuivi son travail autour d'objets de plus en plus fragiles, davantage reliés à une existence en suspens, à une transmission parlée, sonore, du mot à la note, dont sa dernière grande exposition Faire son temps (Centre Georges-Pompidou, 2019), comme son opéra comique Fosse (2020) et l'exposition Après (2021) sont les ultimes expressions. La raison d'être de cet ouvrage est marquée par la volonté (au-delà d'un apport documentaire, journalistique ou critique...) de promouvoir une anthropologie dialogique, où la prise de parole n'est pas le seul fait du chercheur. Octave Debary suit le chemin d'une pensée qui laisse une place à ses " enquêtés " à l'intérieur même de son propre texte, offrant ainsi au lectorat la matière première d'énonciation du discours de l'artiste.

04/2023

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Littérature érotique et sentim

La passion du Dr Christian

A Holloman (Connecticut), ville rongée par le désespoir et la dépression, le docteur Joshua Christian prodigue à ses patients une attention particulière. Son charisme et l'aura magnétique qu'il dégage suffisent souvent à soulager les maux. Judith Scariott, une femme manipulatrice et sans scrupules, semble avoir trouvé en sa personne une figure d'espoir et une voix libératrice pour tous les Américains. Elle fait alors de Joshua une star des médias, dont la seule apparition suffit à convaincre les foules. Joshua se prête admirablement au jeu, jusqu'à se sentir investi d'une véritable mission. Ses initiales, J. C. , ne seraient-elles pas celle d'un nouveau prophète ?C'est alors qu'il décide de s'affranchir de ceux qui le manipulent.

11/2015

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Lycée parascolaire

PAUL ET VIRGINIE, BERNARDIN DE SAINT-PIERRE

Pour lire les œuvres intégrales. Lire, c'est tracer dans un texte des parcours de lecture. Chaque volume de cette collection propose un parcours de lecture possible pour une œuvre intégrale reconnue ou méconnue, à découvrir ou à relire. Ces parcours de lecture veulent aussi donner par l'exemple les moyens d'une lecture active. Pour aider chacun à tracer ses propres chemins : - Des repères dégagent les méthodes d'analyse et les notions techniques utilisées, - Des textes complémentaires ou des prolongements suggèrent des approfondissements et des ouvertures vers d'autres œuvres.

04/1988

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Théâtre - Pièces

Comment Virginie D. a sauvé ma vie

"Ecrire c'est gagner sur la honte. Cela demande au préalable de la comprendre. J'ai ce projet au fond de moi et sur le bout des doigts depuis des années. Une parole que je souhaite faire sortir de ma gorge. Ma parole, la parole des femmes qui m'habitent et qu'il faut faire entendre. Le proverbe populaire dit que le silence est d'or et la parole d'argent. C'est faux quand il s'agit de viol. Quand il s'agit de viol le silence est une arme létale. Rien à voir avec de l'or. La lecture du King Kong théorie de Virginie Despentes, m'a réellement sauvé la vie. Grâce à ces mots je n'étais plus seule et puisqu'elle pouvait en parler et l'écrire, je pouvais aussi le faire."

06/2021

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Autres collections (9 à 12 ans

Les mystères de Sainte-Virginie-les-Sapins

Quand Olive et Noé rejoignent leur père pour Noël, installé depuis peu dans le joli village enneigé de Sainte-Virginie-les-Sapins rien ne les enchante. A commencer par la nouvelle compagne de leur père Hiroko et la fille de cette dernière, Akiko, un brin agaçante. Pourvu qu'elles disparaissent ! Mais si dans ce drôle de village, qui accumule accidents mystérieux, maire avec des canines bizarrement pointues et météo anarchique, leur souhait était soudainement exaucé ?

10/2022

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Histoire internationale

La campagne de Virginie de Grant (1864)

Au cours de la guerre de Sécession, le début de l'année 1864 est marqué par un virage important dans la gestion des opérations militaires par les Nordistes. Le général Grant reçoit du président Abraham Lincoln, incarnation du pouvoir politique, le titre de généralissime des armées fédérales. Dans le même temps, le président détermine une série d'objectifs stratégiques à atteindre avant la fin de l'automne 1864 pour assurer sa réélection et éviter qu'une paix de compromis soit signée avec les Confédérés. Il incombe alors à Grant d'établir une stratégie militaire qui prenne en compte les objectifs fixés par le pouvoir politique qui l'a nommé. Il va donc orchestrer un vaste plan d'ensemble qui coordonne à la fois les efforts de l'US Army mais aussi ceux de l'US Navy sur un front qui va de la côte Est des Etats-Unis aux confins du Texas afin de venir à bout de la Confédération en détruisant à la fois ses moyens militaires (Armée de Virginie du Nord, Armée du Tennessee, Flotte du golfe du Mexique, etc.) mais aussi en capturant ses noeuds de communication et ses trop rares centres de production industrielle (exemples : Atlanta, Richmond). L'exécution de ce plan stratégique engage alors sur les différents théâtres d'opérations la mise en oeuvre de grandes offensives simultanées. Malgré l'ampleur de cette stratégie continentale, Grant demeure, avec son état-major, sur ce qu'il juge être le théâtre principal des opérations : la Virginie. Il veut rester au plus près du général Meade qui commande la célèbre Armée du Potomac pour veiller à la bonne application de ses directives opérationnelles. La présence face aux Nordistes de l'Armée de Virginie du Nord aux ordres du légendaire général Lee semble en partie justifier ce choix.

10/2018

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Languedoc-Roussillon

Rose et Virginie [EDITION EN GROS CARACTERES

"Jeunes paysannes vivant à Blachères, Rose et Virginie sont amies depuis toujours. Mais lorsque Rose épouse en grande pompe Abel, ancien général de la Grande Armée de Napoléon, elle tourne délibérément le dos à Virginie. Certes, Rose a trouvé là un moyen de s'extraire de sa condition, mais pourquoi persiste-t-elle à exclure de sa nouvelle vie celle avec qui elle partageait autrefois ses secrets ? Rose, dans son dédain, pense-t-elle ainsi effacer ses origines modestes ? Virginie, que cette situation blesse profondément, faute de l'accepter, va tenter de comprendre. Edition en grands caractères avec la typographie Luciole pour une lecture plus facile. Texte intégral sans modifications ni coupures. "

09/2023

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Livres 3 ans et +

Martine Tome 59 : Martine protège la nature

Invitée chez une amie, Martine découvre un superbe jardin fait de hautes herbes et de petits coins sauvages : un espace de jeux merveilleux mais aussi un lieu de découvertes fabuleux. Une cabane haut-perchée dans les arbres permet même d’observer incognito ce paradis. Mais en partant à la chasse… aux images et avec l’aide d’un papa entomologiste, les deux petites filles prennent conscience de la fragilité de la nature et de l’urgence d’agir. Martine organise une manifestation de conscientisation : à bas...

09/2009

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Photographie

Inspirations. Les vins du Valais en faveur de la Fondation Moi pour Toit, Edition bilingue français-anglais

Jamie Abbott, Natalia Almada, Shigeru Ban, Jean-Marc Barr, Joshua Bell, Sandrine Bonnaire, Laura Chaplin, Florence Darel, Marc-André Devantéry, Richard Dumas, Pascal Dusapin, Claude Dussez, Jacques Dutronc, Patrick Ferla, Philippe Fragnière, Stephan Frears, Thierry Frémaux, Alizée Gaillard, Billy F Gibbons, Marie-Agnès Gillot, Alfredo Häberli, Marthe Keller, Sandrine Kiberlain, Inès de La Fressange, Xavier Lambours, Dong Lee Chang, Peter Lindbergh, Norman Lloyd, Oliver Lovey, India Mahdavi, Christian Michellod, Sarah Moon, Viggo Mortensen, Charles Neal, Sedrik Nemeth, Eric Neuhoff, Karl Odermatt, Pierre Rissient, Lisa Roze, Agatha Ruiz de La Prada, Sir Paul Smith, Marion Stalens, Oliver Stone, Elia Suleiman, Benny Tâche, Quentin Tarentino, Elene Usdin, Patricia Von Ah, Yuja Wand, Zinédine Zidane. Ils nous offrent les photos qu'ils ont prises ou pour lesquelles ils ont posé. Sur toutes ces images figure un verre, trait d'union entre les hommes et les cultures. Leur inspiration : le partage, l'amitié, l'amour. C'est Gérard-Philippe Mabillard, ambassadeur des vins du Valais, dans le sud de la Suisse, qui a relayé auprès d'eux l'action de Christian Michellot en faveur des enfants défavorisés de Pereira, en Colombie. Autour d'un verre est née une galerie de photos tout à fait inédites et souvent étonnantes.

04/2014

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Thrillers

L'autre Mrs Miller

Un voisin qui vous veut du bien... Phoebe Miller vient de perdre son père quand elle découvre avec horreur qu'il est accusé de harcèlement sexuel, et se retrouve au coeur d'un scandale sans précédent. Redoutant d'affronter le monde extérieur, elle vit recluse dans la maison qu'elle partage avec son mari. Visiblement, cela ne suffit pas pour se tenir à l'abri des regards. Car Phoebe en est sûre : quelqu'un l'observe. Dans ce quartier cossu de Chicago où tout le monde connaît tout le monde, l'arrivée des nouveaux voisins est une diversion bienvenue. Les Napier ont tout d'une famille idéale, mais sous cette façade parfaite, ne cachent-ils pas de sombres secrets ? En bas, dans la rue, il y a quelqu'un à qui rien n'échappe... " A couper le souffle ! " Christina Dalcher " Des rebondissements à foison et un suspense qui vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page. " The Herald " Allison Dickson est une auteure à suivre. Un thriller hitchcockien à souhait. " Publishers Weekly " Un suspense incroyable, aussi déconcertant qu'inattendu. " Kirkus Bientôt adapté en série télévisée

09/2021

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Thrillers

L'Affaire Clara Miller

Son cadavre est remonté, comme celui d'autres femmes, à la surface de l'eau. Six au total... Là-bas, dans les forêts du New Hampshire, ce lieu maudit porte un nom : le lac aux Suicidées. Clara Miller était journaliste. Comme Paul Green, le reporter qui débarque sur l'affaire. Il avait connu Clara étudiante, et ne croit pas un instant à la thèse du suicide. Un homme l'intrigue : Mike Stilth, l'immense rock star qui vit retranchée à quelques kilomètres de là, entourée d'une poignée de fidèles prêts à tout pour défendre son intimité, dans un manoir transformé en forteresse. Mais Paul, lui, a tout son temps. Dans sa vieille Ford déglinguée, il tourne inlassablement autour du domaine. Avec cette question : et si, du manoir, la route menait directement au lac ?

03/2021

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Critique littéraire

Virginia Woolf. Une courageuse traversée

"Enfin, les visages s'écartaient ; alors, elle tombait dans une eau profonde, visqueuse, qui finalement se refermait sur elle. Elle ne voyait plus rien, elle n'entendait plus qu'un grondement assourdi - le bruit de la mer déferlant au-dessus de sa tête". Virginia Woolf écrivait cela dans son premier roman, La Traversée des apparences. Elle voulait avoir deux chambres à soi : l'une à Londres pour ses brillantes soirées, l'autre dans la paix d'un petit village du Sussex. Avec l'aide de son mari Léonard, et d'un groupe d'amis bienveillants - le groupe de Bloomsbury -, avec son imagination, son intelligence et son courage, elle ne cessa de lutter contre ses troubles psychiques tout en construisant une oeuvre marquante de la littérature anglaise du XXe siècle.

06/2020

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Critique littéraire

Les femmes de Virginia Woolf

Outre le génie littéraire de Virginia Woolf (1882-1941), sa vie et sa personnalité fascinent. A travers ces dix portraits de femmes, parentes, amies, rivales ou amantes, émerge un être différent de la caricature trop souvent proposée. On découvre à ses côtés une sœur taciturne (Vanessa Bell), une artiste énigmatique (Dora Carrington), un écrivain complexe (Katherine Mansfield), sans oublier l'aristocratique Vita Sackville-West et la compositrice Ethel Smyth. La question de la féminité préoccupait Virginia : elle l'a explorée sans relâche dans une œuvre peuplée de figures subtiles et obsédantes souvent inspirées par ses proches. Avec " ses " femmes, elle pouvait se montrer d'une intransigeance absolue, car si son exigence intellectuelle était grande, sa demande affective ne l'était pas moins. La figure maternelle trop tôt disparue n'a jamais cessé de hanter cette romancière qui souhaitait pourtant s'affranchir des valeurs victoriennes ; Au-delà de Virginia Woolf, c'est la fin d'une époque et le début d'une autre qui se dessinent derrière ces portraits de femmes artistes, tout à la fois prisonnières de leur éducation et désireuses de rompre avec le modèle traditionnel de l'" ange du foyer " pour se consacrer à leur art.

09/2007

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Littérature française

Les enfants de Virginia Beach

Avril 2015. Quatorze maccabées sont retrouvés dans les flots de Virginia Beach, près du Boardwalk. Jack Fillion, en charge de l'affaire, découvre peu à peu des indices concernant la mort non-encore élucidée de son père, décédé en 1992 dans des circonstances troublantes. Les disparitions médiatisées de Gabriel Reid et de Dorothée Mackenzie confirment l'ampleur du phénomène. Il n'y a alors plus aucun doute : toute ''littérature'' finirait par être réduite à néant si les esprits maléfiques qui manigançaient sous les ombres contre l'intelligence et le droit à l'accès à la connaissance parvenaient à leurs fins

10/2019

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Biographies

Virginia Woolf, carte d'identité

Qui ignore aujourd'hui Virginia Woolf ? La beauté anxieuse de son visage, les tragédies de son enfance, sa mélancolie suicidaire, ses appréhensions sexuelles, sa liaison tumultueuse avec Vita Sackville-West et sa défense de la cause des femmes ? Au cinéma comme au théâtre sont exposés avec complaisance ses frustrations d'adolescente et ses combats contre l'autorité masculine, ses crises de dépression et sa noyade dans la rivière Ouse. Les féministes ont fait d'elle une icône, et les psychiatres diagnostiqué sa maladie. Or aucun de ces arrêts sur image ne donne la clef d'une imaginative qui s'est refusée à aggraver le malheur, à laisser le dernier mot à la mort. Dans cet essai aux multiples entrées, Henriette Levillain rend à l'oeuvre romanesque son autonomie au regard des confidences de la femme en souffrance. Les personnages de Virginia Woolf ne sont pas des reflets mais des créatures auxquelles elle donne le pouvoir de relier ce que la vie ne cesse de séparer, les corps comme les consciences. "Beauté", "Féministe", "Marcheuse" ou "Poète", autant de fenêtres ouvertes sur les secrets d'une artiste qui, malgré son drame intime, savait enchanter le quotidien.

02/2021

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Littérature française

Tonton ! Rends-moi ma virginité...

"Mayotte, dans un village de brousse Extérieur jour A cette époque-là, je viens de fêter mon dixième anniversaire. Nous sommes en septembre. Quelques jours plus tard, un porte-conteneurs fauche papa dans un virage. Il a 43 ans. Ma tante qui habite à la Réunion, arrive en catastrophe à Mayotte. Moi, qui ne me sépare jamais de papa, je me retrouve orpheline du jour au lendemain. Il y a aussi mes deux frères aînés qui sont déjà au lycée et mes deux petites soeurs. Cette disparition prématurée m'est insupportable à telle enseigne que je vis cloîtrée dans la chambre de maman. (...) Afin de me soustraire de cette ambiance chronique de deuil, un jour je surprends une conversation qui allait marquer ma vie au fer rouge, à jamais." "Peut-il y avoir une similitude entre une vieille voiture et une jeune fille violée ? Oui. Les deux sont démontées par des mains crasseuses qui fouillent dans leur intimité la plus profonde. En toute impunité. Souvent au vu et au su de tous. Mais la différence est que la voiture est remontée, réparée : elle revit ; tandis que la fillette reste démantelée, démembrée, anéantie pour la vie. Nassur Attoumani, ce virtuose de la métaphore, nous entraîne dans des espaces jamais explorés de la souffrance humaine. Avec une précision chirurgicale et sans complaisance son scalpel nous fraie un chemin sans détour vers des béances dont tout cri est étouffé."

03/2015

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Critique littéraire

Mrs Dalloway de Virginia Woolf

Etude approfondie d'un grand texte classique ou contemporain par un spécialiste de l'œuvre : approche critique originale des multiples facettes du texte dans une présentation claire et rigoureuse. Bibliographie, chronologie, variantes, témoignages, extraits de presse. Eclaircissements historiques et contextuels, commentaires critiques récents. Un ouvrage efficace, élégant. Une nouvelle manière de lire.

02/2006

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Théâtre - Pièces

Surexpositions (Patrick Dewaere)

Cette pièce n'est pas un biopic, mais une embardée dans la vie et l'oeuvre de Patrick Dewaere. L'acteur, sous le regard des autres, proches ou inconnus, brille, brûle, se brise et se transforme, est révélé, et révèle une époque — celle où le patriarcat commence à vaciller. A travers la figure de Dewaere, ses fulgurances, ses éclats, ses béances, Marion Aubert parle en creux de l'art de l'acteur, de la façon dont il prend en charge nos propres malaises, et les hisse, parfois, jusqu'au sublime.

02/2021

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Essais

Patrick. 13 dramolets

Les lectures-performances de la série "Patrick" (2008-2015) construisent un corps textuel et fantomatique dont la coupe méticuleuse des cheveux en deux fois quatre au moins, la digression dans le détail du détail, la citation à tout bout de champ, le transfert improbable des codes de l'écrit dans le vivant, l'auto-cannibalisme ouvrant sur la digestion infinie et l'éternel des restes forment l'ossature... La chair serait ce vocabulaire trop snob pour l'être vraiment, entre hit-parade français, vitrine de librairie de la dernière rentrée littéraire, séminaire lacanien, histoire de l'art un peu désuète et news feed, toutes sources où Patricia & Marie-France Martin puisent en fans absolues, forcément absolues. Le personnage de Patrick est né il y a onze ans, en 2008, à la faveur d'une performance imaginée par les soeurs jumelles à Bruxelles, Patrick, reviens ! Depuis, cet avatar s'est imposé comme un feuilleton dans l'univers des deux artistes, qui l'ont rappelé déjà dans douze épisodes. Mi-poétiques mi-didactiques, mais où l'humour affleure toujours, truffées de références culturelles de toutes natures et époques, ces conférences s'autorisent tous les rapprochements, à l'image de ce prénom en vogue dans les années 1960 qui se réfère autant à un personnage d'un court-métrage de J.-L. Godard, Tous les garçons s'appellent Patrick, qu'au frère des deux artistes décédé deux ans avant leur naissance.

05/2022

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 28 automne 1983 : Liens

François Gantheret, L'impensable maternel et les fondements maternels du penser Martine Bacherich, Vivre sans air Jacques André, Le lien et le rien Didier Anzieu, Un soi disjoint, une voix liante : l'écriture narrative de Samuel Beckett François Robert, Un mot, un seul Lydia Flem, L'amour de l'amitié Laurence Kahn, Lier le songe ou le délier Jean Cournut, D'un reste qui fait lien Anne Bouchart-Godard, «Moure-moi» Jean-Claude Lavie, «Pourquoi ?» Patrick Lacoste, Les possessifs Michel de M'Uzan, La personne de moi-même Roger Dorey, Le lien d'engendrement Christian David, Ruptures du lien transférentiel Michel Schneider, Legato, ma non troppo Sigmund Freud, Une lettre circulaire Varia, I : Marie Moscovici, Il est arrivé quelque chose J-B Pontalis, Melanie Klein : qui a plus contribué...Sylvie Gribinski, Le 29 juin 1983 Manes Sperber dit...Patrick Lacoste, Long flottement au cours de cette séance...Christian David - Michèle David, La plupart des analysants ont...Christian David - Michèle David, La plupart des analysants ont...Henri Normand, Peut-on à juste titre estimer...Michel Gribinski, Il y a des façons d'écrire...François Gantheret, Tous les pêcheurs de truite le savent...

12/1983

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Histoire de la médecine

Mémoire pour le sieur François La Peyronie premier chirurgien du roy, médecin consultant

Mémoire pour le sieur François La Peyronie premier chirurgien du roy, médecin consultant & de quartier de S. M. & chef de la chirurgie du royaume, et les prevosts & collège des maîtres en chirurgie de Paris ; contre les doyen & docteurs régens de la Faculté de médecine de Paris, et contre l'Université de Paris. Date de l'édition originale : 1746 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Livres 3 ans et +

Martine Tome 60 : Martine et le prince mystérieux

Voilà Martine et son fidèle ami Patapouf dans la merveilleuse cité italienne de Venise. Patapouf a été choisi pour jouer le rôle du compagnon d’Arlequin dans un film ; il se prend pour une véritable star de cinéma ! Les prises de vue sont longues, pendant la pause, Martine sort prendre l’air au bord de l’eau lorsqu’elle entend une voix… « Je suis le dernier prince de Venise » lui annonce le jeune garçon qui l’a appelé, mais il est poursuivit ! Vite, les deux enfants se lancent dans une folle course parmi les ponts et les canaux, les escaliers et les colonnes de marbres… Quel danger menace ce prince si mystérieux ? Martine, dans sa robe de princesse et au milieu de ce décor enchanteur, ne sait plus où donner de la tête…

09/2010

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Livres 3 ans et +

Martine Tome 36 : Martine a perdu son chien

Martine et Jean jouent aux indiens avec Patapouf. Il disparaît en poursuivant les chats du voisinage. On l'a vu traverser le marché. Martine le cherche partout. Elle s'inquiète... le soir tombe : que va-t-il devenir ?

05/1993

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Littérature française

Pour la patrie

Pour la patrie ! / Mme Colomb ; ouvrage illustré... par E. Zier Date de l'édition originale : 1885 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2020