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Caroline W. Barnes

Extraits

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Littérature étrangère

Une fille, qui danse

Ceux qui veulent nier le passage du temps disent : quarante ans, ce n'est rien, à cinquante ans on est dans la fleur de l'âge, la soixantaine est la nouvelle quarantaine et ainsi de suite. Je sais pour ma part qu'il y a un temps objectif, mais aussi un temps subjectif. le vrai, qui se mesure dans notre relation à la mémoire. Alors, quand cette chose étrange est arrivée, quand ces nouveaux souvenirs me sont soudain revenus, ç'a été comme si, pendant ce moment-là, le temps avait été inversé. Comme si le fleuve avait coulé vers l'amont. Tony, la soixantaine, a pris sa retraite. Il a connu une existence assez terne, un mariage qui l'a été aussi. Autrefois il a beaucoup fréquenté Veronica, mais ils se sont éloignés l'un de l'autre. Apprenant un peu plus tard qu'elle sortait avec Adrian, le plus brillant de ses anciens condisciples de lycée et de fac, la colère et la déception lui ont fait écrire une lettre épouvantable aux deux amoureux. Peu après, il apprendra le suicide d'Adrian. Pourquoi Adrian s'est-il tué ? Quarante ans plus tard, le passé va ressurgir, des souvenirs soigneusement occultés remonter à la surface - Veronica dansant un soir pour Tony, un week-end dérangeant chez ses parents à elle. Et puis, soudain, la lettre d'un notaire, un testament difficile à comprendre et finalement, la terrible vérité, qui bouleversera Tony comme chacun des lecteurs d'Une fille, qui danse.

01/2013

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Poches Littérature internation

Le perroquet de Flaubert

Médecin anglais spécialiste de Flaubert, Geoffrey Breathwaite découvre dans un recoin du musée Flaubert, à Rouen, le perroquet empaillé qui inspira à Louise, la vieille servante de Un cœur simple, une étrange passion. Mais à Croisset, la propriété de famille des Flaubert, se trouve un second perroquet avec les mêmes prétentions à l'authenticité. Où est le vrai perroquet, qui est le vrai Flaubert, où est la vérité de l'écrivain ? Si rien n'est certain, l'inspecteur Barnes, au bout de son éblouissante enquête littéraire, démontre néanmoins, avec élégance et humour, que la seule chose importante c'est le texte...

04/2003

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Littérature anglo-saxonne

L'homme en rouge

Paris, fin du XIXe siècle. Lorsque John Sargent le peint en 1881, Samuel Pozzi est alors LE médecin à la mode. Pionnier de la chirurgie et de la gynécologie, il est particulièrement apprécié des dames de la bonne société, dont beaucoup, comme Sarah Bernhardt, sont aussi ses maîtresses. A travers sa vie privée, pas toujours heureuse, et sa vie professionnelle, exceptionnellement brillante, c'est toute une peinture de la Belle Epoque qui s'anime sous nos yeux. Mais derrière l'image classique de paix et de plaisirs s'en cache une autre, plus sombre : celle d'une période minée par l'instabilité politique, les crimes et les scandales.

02/2022

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Poches Littérature internation

La table citron

C'était son congé annuel. Ses deux jours de permission. Il s'était fait couper les cheveux comme d'hab, avait fait nettoyer son blazer comme d'hab. Il était un homme ordonné, avec des désirs et des plaisirs ordonnés. Même si ces plaisirs n'étaient plus aussi intenses qu'ils l'avaient été. Différents, disons. En vieillissant vous ne teniez plus aussi bien l'alcool... Alors vous buviez moins, appréciiez mieux la chose... Et même chose avec Babs - comme il se souvenait de cette première fois avec elle, il y avait déjà tant d'années... Chez les Chinois, le citron symbolise la vieillesse et la mort. La table citron étant celle autour de laquelle on vient en parler, tous pourraient donc s'y asseoir. Sinistre ? Pas du tout. Dans les onze nouvelles ciselées qui composent ce livre, Julian Rames joue sur différents registres, du plus cruel au plus tendre. Il y a du Tchekhov dans ces pages-là - la délicatesse, la retenue - et du Gogol - la dérision, le trait à l'emporte-pièce. Plus un humour inimitable.

05/2007

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Littérature étrangère

Quand tout est déjà arrivé

Nous vivons à ras de terre, à hauteur d'homme et pourtant - et par conséquent - nous aspirons à nous élever. Créatures terrestres, nous pouvons parfois nous hisser jusqu'aux dieux. Certains s'élèvent au moyen de l'art ; d'autres, de la religion ; la plupart, de l'amour. Mais lorsqu'on s'envole, on peut aussi s'écraser. Il y a peu d'atterrissages en douceur. On peut rebondir sur le sol assez violemment pour se casser une jambe, entraîné vers quelque voie ferrée étrangère. Chaque histoire d'amour est une histoire de chagrin potentielle. Sinon sur le moment, alors plus tard. Sinon pour l'un, alors pour l'autre. Parfois pour les deux. C'est à différentes altitudes que se situent les trois récits qui composent ce livre. Le premier nous conte, avec souvent beaucoup d'humour, les différentes tentatives de l'homme pour voir le monde d'en haut. Et il s'attache plus particulièrement à celles de Nadar, qui, à bord d'un ballon, réalisa les premiers clichés aérostatiques en 1858. Le deuxième se penche sur les amours de Sarah Bernhardt - souvent photographiée par Nadar et qui fit un tour en montgolfière - avec un bel officier anglais. Là, on est "à hauteur d'homme". Le troisième nous parle - droit au coeur - de ce qui se passe quand "tout est déjà arrivé", en l'occcurence, la mort de l'être qui vous était le plus proche et "qu'on est tombé de la plus grande hauteur". Disons simplement que Julian Barnes est sans doute là au sommet de son art.

01/2014

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Théâtre

Nez rouges, Peste noire

La France en 1348, pendant la guerre de Cent Ans. La Peste noire sévit à travers toute l'Europe. Les flagellants parcourent le pays, offrant la rédemp-tion par la souffrance. A Auxerre, le père Flote, un prêtre qui croit avoir reçu du Très-Haut la mission d'adoucir par le rire les peines de ses contemporains, crée une joyeuse confrérie, "les Pitres du Christ" , en s'adjoignant les talents de ceux que le hasard (Dieu ? ) envoie sur sa route...
"Nez rouges, Peste noire" (récompensée à sa création à la RSC en 1985 par le prix Laurence Olivier de la meilleure oeuvre dramatique) est une grande comédie humaniste qui, bien que profondément consciente de l'absurdité de la vie, célèbre le triomphe de l'espoir sur l'expérience vécue, en mêlant vérité historique et anachronismes, pantalonnade et tragédie, emprunts littéraires, aphorismes et gags de cabaret.
Utilisant le XIVe siècle comme effet de distanciation, elle nous tend le miroir de notre époque - morts en masse, violence de la vie, inhumanité des puissants - et nous rappelle, à travers de grands moments de théâtre jubilatoires, la force de l'amitié et de l'action collective, du rire subversif, inaliénable et insoumis. Traduit de l'anglais par Gisèle Joly

05/2010

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Livres-jeux

La gymnastique

Les enfants aimeront donner vie à un gymnase en y plaçant des personnages en justaucorps qui font la roue, l'équilibre sur les mains, le grand écart et des sauts variés. Les jolies scènes imagées à compléter d'autocollants dynamiques représentent des cours et des séances d'entraînement, l'apprentissage de nouvelles figures ainsi que des spectacles et des compétitions.

06/2021

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Romance historique

Le Bois de la nuit

Robin Vote, jeune Américaine somnambule hantée par une légère folie, fascine son entourage. Le baron Félix Volkbein, un juif autrichien érudit qu'elle épouse et à qui elle donne un fils, Guido, enfant retardé qu'elle abandonne en quittant le foyer. Nora Flood, raffinée, douce et ardente, dont elle s'éprend puis qu'elle délaisse au profit de la richissime Jenny Pethridge. Et le docteur Matthieu O'Connor, un désemparé hypersensible, qui recueille les confidences de chacun. Dans un style hautement poétique, Djuna Barnes met en évidence la part sombre de l'être, le mal auquel les personnages sont asservis. Djuna Barnes (1892-1982), née dans l'Etat de New York, illustratrice, journaliste, dramaturge et romancière, fréquente le cercle des expatriés de la rive gauche du Paris des années 1920, avant de s'installer en 1931, en Grande-Bretagne, où elle écrit Le Bois de la nuit (1936). De retour aux Etats-Unis en 1939, elle vivra les jours difficiles d'une "inconnue célèbre" . Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre Leyris

09/2022

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Romans, témoignages & Co

On the run

"Ils n'auraient jamais dû se rencontrer, et encore moins être obligés de partager leur quotidien. Jackson, orphelin livré à lui même depuis sa plus tendre enfance, taciturne et solitaire, rêve d'une vie meilleure, quitte à passer au dessus des lois et devenir le braqueur le plus recherché du moment. Lana, journaliste maladroite et insouciante, a flairé le scoop de l'année et ne compte rien lâcher. Quand deux mondes doivent cohabiter en pleine cavale avec la police aux trousses, la tempête n'est jamais loin".

11/2021

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Littérature anglo-saxonne

Romans

Romancier inctassabte, essayiste érudit et curieux, lecteur passionné, anatyste pointilteux de la société britannique, critique d'art attentif, formidable conteur d'histoires imaginaires, lexicographe en quête du mot juste, Jutian Barnes a créé, en exptorant de nouvelles formes littéraires et en renouvelant les traditions, une oeuvre riche et variée, embtématlque d'une génération de grands écrivains britanniques. Ont été ici retenus cinq romans majeurs, marqués par des tonatités distinctes, publiés entre 1984 et 2018. Roman insotite, mêlant une expérimentation formelle à des jeux intertextuels, Le Perroquet de Flaubert brosse un portrait composite de l'ermite de Croisset. Engtand, England (1998) emprunte les voies de la satire et de la dérision grinçante pour dresser un tableau dégradé de l'Angleterre et de son histoire, ou le simutacre l'emporte sur l'original, où l'ultralibéralisme et te tourisme de masse triomphent. Le roman historique Arthur & George (2005) interroge quant à lui la notion d'identité nationale dans une Angleterre édouardienne rongée par les préjugés et un racisme latent, ou la rumeur publique parvient à construire un fantasme collectif de culpabitité. Enfin, Une fille, qui danse et La Seule Histoire, parus dans les années 2010, mettent en scène des personnages qui portent un regard rétrospectif sur leur vie, et participent d'une écriture plus intimiste, réftexive et mélancotique. Labyrinthe à ptusieurs entrées que cette édition Ouarto propose d'explorer, l'oeuvre de Barnes donne à voir de muttiptes dimensions du réel et de l'imaginaire sous des formes innovantes qui prennent acte des traditions littéraires mais qui savent aussi s'en étoigner, pour mieux ré-enchanter la littérature.

10/2021

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Littérature étrangère

Almanach des dames

Ecrit aux dires de Djuna Barnes, en quelques semailles du printemps 1928 comme "une blague", une distraction pendant l'hospitalisation de sa compagne Thelma Wood, imprimé sur les presses Darantière à Dijon, desquelles était sorti l'Ulysse de Joyce quelques années auparavant, publié aux frais de l'auteur et de quelques uns de ses amis chers, distribué sous le manteau à Paris et plus tard New York par les mêmes amis, l'Almanach (les dames est un livre à part dans l'ouvre de Djuna Barnes. En se réappropriant les codes et les formes de la littérature grivoise des siècles antérieurs, en saturant le texte d'allusions et d'équivoques sexuels. Djuna Barnes dresse une topographie entièrement nouvelle du corps féminin, du point de vue de "l'oeil lesbien".

11/2014

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Littérature étrangère

Ryder

Premier roman de Djuna Barnes, Ryder est la chronique grivoise d'une famille très semblable à la sienne. Bestseller éphémère à sa parution en 1928, il séduit le public et déroute la critique. Dans la Saturday Review il est salué comme "le livre le plus étonnant jamais écrit par une femme." Détournant les codes de la littérature canonique occidentale, et la manière de ses plus illustres représentants milles (Chaucer, Rabelais, Shakespeare, Fielding...), la prose débordante, savante et populaire, excessive et jouissive, de Ryder apparaît aujourd'hui comme une satire du patriarcal aussi tragique que joyeuse, et définitivement ambiguë. Celte édition reproduit les onze dessins de l'auteur qui devaient accompagner la publication originale, ainsi que son avant-propos sur la censure.

01/2014

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Français langue étrangère (FLE

Jojo

Pour son anniversaire, Aude reçoit un lapin qui s'appelle Jojo. Elle est heureuse. Mais le soir, Aude découvre que la cage est vide ! Le jour suivant, Jojo fait des bêtises, et toute la famille est fâchée. Où se cache donc cet animal ? La collection Découverte, c'est : Des histoires conçues pour les adolescents. Des activités de compréhension. Des notes explicatives. A découvrir seul(e) ou en classe.

01/2019

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Littérature étrangère

Par la fenêtre. Dix-huit chroniques (et une nouvelle)

Ce sont les romans qui disent le plus de vérité sur la vie : ce qu'elle est, comment nous la vivons, quel sens elle pourrait avoir, comment nous la goûtons et l'apprécions, comment elle tourne mal et comment nous la perdons. Les romans parlent à et émanent de, tout ce que nous sommes, esprit, coeur, oeil, sexe, peau ; conscient et subconscient... Ils rendent des personnages qui n'ont jamais existé aussi réels que nos amis et des écrivains morts aussi vivants qu'un présentateur de télévision... La meilleure fiction fournit rarement des réponses ; mais elle formule exceptionnellement bien les questions... Et c'est à travers dix-huit chroniques, plus une nouvelle, que Julian Barnes nous entraîne à la rencontre de romanciers lui ayant fait connaître "ce lien profondément intime qui s'établit quand la voix d'un écrivain entre dans la tête d'un lecteur". On connaît son amour pour la France et on ne s'étonnera donc pas que près de la moitié d'entre eux soient français ou francophiles comme lui, par exemple Kipling ou Ford Madox Ford. Voici Mérimée, Chamfort, Félix Fénéon, évidemment Flaubert, plus Michel Houellebecq, au fil des pages où l'érudition laisse souvent la place à énormément d'humour, à quoi n'échappent pas non plus Orwell, Updike ou Hemingway. Au final, un éblouissant et décapant florilège.

01/2015

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Poches Littérature internation

A jamais. Et autres nouvelles

Des champs de bataille de la Somme aux vignobles bordelais en passant par le Paris des Surréalistes, quand les Anglais traversent la Manche pour parcourir la France, cela donne des situations tantôt cocasses, tantôt touchantes, mais toujours surprenantes.

01/2009

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Poches Littérature internation

Metroland

A seize ans, Christopher et Toni, deux inséparables copains, réalisent que c'est uniquement dans le métro qu'ils peuvent être vraiment seuls avec eux-mêmes et imaginer tout ce qui changera quand ils seront enfin dans la Vraie Vie. Il y aura le mariage - et l'amour huit fois par nuit -, de grandes quantités d'argent à la banque, les boîtes de nuit... Bref, les rêves de tous les garçons de leur âge. Mais sous la plume de Julian Barnes, qui signait là son premier roman, leur éducation sentimentale et autre devient un petit chef-d'œuvre de drôlerie... Un jour, ils auront vingt ans, puis davantage. Lequel des deux saura le mieux équilibrer les contraintes et les illusions ?

09/1997

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Poches Littérature internation

Love, etc.

" Stuart, ai-je dit, je puis t'assurer que Gillian et moi n'avons pas de liaison. Nous n'en sommes même pas, pour parler comme les diplomates, au stade des négociations préliminaires à des négociations... D'un autre côté, en tant qu'ami je dois te dire que je l'aime. Ne me fais pas de remontrances, j'en suis aussi bouleversé que tu peux l'être toi-même. Si j'avais pu, en quoi que ce soit, me rendre maître de la situation, je ne serais pas tombé amoureux d'elle... " Et c'est ainsi qu'Oliver apprend à Stuart qu'il a l'intention de lui prendre sa femme. On pense aussitôt à Jules et Jim, deux hommes et une femme, mais c'est à Julian Barnes que nous avons affaire. Avec lui, rien n'est jamais comme on croyait pouvoir l'imaginer. Ironique, tendre et méchant à la fois, il fouille les blessures, scalpel à la main, là où cela fait le plus mal. Le remords, le refus de voir la vérité en face, la culpabilité, la terreur, tout y passe et le romancier-chirurgien n'épargne personne... Sans oublier de nous faire souvent rire en nous montrant les dessous des cartes, certains replis très inattendus des âmes et des cœurs.

09/1994

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Science-fiction

La mère des tempêtes

Un début de guerre nucléaire libère dans l'atmosphère d'immenses volumes de méthane enfoui sous les fonds marins polaires. Or le méthane est un gaz à effet de serre. Il va faire chaud, partout sur la planète déjà torride, l'été prochain, en 2028. Des ouragans gigantesques vont parcourir les océans, se transformer en tornades au-dessus des continents, faire naître des vents supersoniques et soulever des marées de tempête de cent mètres de haut. Et autant de passions humaines, de l'amour à la panique. John Barnes réunit, dans ce somptueux roman-catastrophe, une science approfondie de la météorologie et de l'écologie, un sens aigu du suspense et un talent impressionnant qui lui permet de dresser le tableau d'une planète entière balayée par la mère des tempêtes. Au-delà d'une fiction, Barnes nous prévient de ce qui nous attend, sur une Terre déjà menacée par le réchauffement planétaire.

10/2001

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Anglais apprentissage

Lettres de Londres (choix) . Letters from London (Selected Letters)

" Au début des années 1990 ; j'étais correspondant à Londres pour le New Yorker Magazine. C'était un travail excitant et quelque peu étrange : être correspondant à l'étranger dans mon propre pays, jeter un regard neuf sur des coutumes établies et essayer de les expliquer à un public éloigné qui partage la même langue et pourtant peu d'usages communs. Dix ans plus tard, dans le nouveau siècle et le nouveau millénaire, les choses ont changé et pourtant -c'est la Grande Bretagne- n'ont pas beaucoup changé. Aurions-nous dû être surpris ? sans doute pas ; la Grande Bretagne est un pays profondément conservateur, peu importe qui le dirige. "

09/2005

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Poches Littérature internation

Arthur et George

Condamné pour le meurtre d'un cheval, George Edalji, jeune avoué d'origine parisienne, est emprisonné puis relâché sans avoir été innocenté. Son teint mat et sa parfaite intégration sociale dérangent l'Angleterre bien-pensante de ce début de XXe siècle. Fragile, effacé maladroit et démuni, il va faire appel à Arthur Conan Doyle, alors un des hommes les plus célèbres d'Angleterre, le créateur de Sherlock Holmes... Extraordinaire tableau de la société victorienne, ce roman. inspiré d'un fait réel qui avait divisé l'Angleterre comme en France l'affaire Dreyfus, est aussi le plus passionnant et le plus haletant des thrillers.

10/2008

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Poches Littérature internation

Une histoire du monde en 10 chapitres et 1/2

Au début, c'est l'ironie qui domine : les aventures de l'Arche de Noé nous sont racontées par un passager clandestin, un ver à bois. Puis Julian Barnes revisite avec le même humour décapant les guerres de religion, le drame du radeau de la Méduse... Jusqu'à ce que le rire se teinte d'angoisse... Voici des images des camps de la mort, des conflits nucléaires, des fanatismes variés. Reste-t-il alors une forme d'espoir ? C'est ce que nous dira le "demi-chapitre", petit bijou de tendresse et de violence mêlées.

06/2013

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Poches Littérature internation

Le fracas du temps

Dans la Russie de Staline, un trait de plume du tyran suffit à vous condamner à mort et à faire disparaître votre oeuvre. Le jour où le jeune compositeur Dmitri Chostakovitch, au succès international, découvre dans la Pravda un article qui l'accuse de "déviationnisme élitiste et bourgeois" , il comprend que sa famille et lui sont menacés. C'est le point de départ d'une existence tiraillée entre la crainte permanente du pouvoir, l'instinct de survie et la quête de liberté. Julian Barnes explore en trois tableaux la vie et l'âme d'un grand créateur qui s'est débattu dans le chaos de son époque, tout en essayant de ne pas renoncer à son art. Un récit subtil et poignant.

02/2018

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Sciences politiques

Le bilan anti-ouvrier des Clinton. Pourquoi Washington craint les travailleurs

Le bilan anti-ouvrier des Clinton POURQUOI WASHINGTON CRAINT LES TRAVAILLEURS Voilà ce que les élections de 2016 aux Etats-Unis ont avant tout mis en évidence. Pourquoi cette peur ? Parce que des millions de travailleurs ont commencé à refuser qu'on leur fasse payer le prix des guerres brutales et de la crise économique et sociale mondiale du capitalisme. Avec mépris, Hillary Clinton a traité de "déplorables" incorrigibles les travailleurs qui ont refusé de voter pour elle. Le vainqueur Donald Trump essaie de nous diviser et de nous affaiblir en ciblant avec démagogie les Mexicains, les musulmans, les syndicalistes, les femmes et d'autres - tout en garnissant les poches des patrons. Le bilan anti-ouvrier des Clinton décrit le cours dicté par la chasse aux profits du parti du capital, aussi bien démocrate que républicain, Jack Barnes est le Secrétaire national du Parti socialiste des travailleurs Photos N&B, Index Aussi disponible en anglais et espagnol

09/2017

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Littérature étrangère

La passion

Figures tragiques, tristes, terribles et féroces, les femmes et les hommes sont peints à l'acide chez Djuna Bames : la nature humaine est restituée telle quelle, aussi inhumaine que la nature. Reprises et réunies par Djuna Barnes sous le titre Spillway, en 1962, les neufs nouvelles qui composent ce livre ont été écrites entre I923 et 1929. Dernier livre conçu et défendu par son auteur, Djuna Barnes le considère comme l'un des plus achevés avec son célèbre roman Nightwood (Le Bois de la nuit). Ces nouvelles sont caractéristiques de l'art de Djuna Barnes, tant par la justesse du geste et du trait que par une aventure de la langue toute proche de la poésie. Dans une "Avant-note", qui est, en fait, un essai important, Monique Wittig affirme irrévocablement qu'il n'y a pas d'"écriture féminine" et souligne un angle d'approche dont l'effet est comparable à une perception du coin de l'oeil. "Ah ! Ce poème, ce petit morceau de poème ! Un truc très émouvant, lourd, doux... un fragment de langage. Il fait que tout le corps se sent de la compassion parce qu'il est comme une statue grecque, mutilé quoique entier, et en même temps, madame, complet comme une vie."

11/2015

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Littérature anglo-saxonne

Elizabeth Finch

Elle se tenait devant nous sans notes, ni livres, ni trac. Elle laissa son regard errer, sourit, immobile et commença : "Vous aurez remarqué que le titre de ce cours est "Culture et civilisation". Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous bombarder de graphiques et de diagrammes. Je ne vais pas vous gaver de faits comme on gave une oie de maïs... Je m'adresserai aux adultes que vous êtes sans nul doute. La meilleure forme d'éducation, comme les Grecs le savaient, est collaborative. Nous pratiquerons donc le dialogue... Mon nom est Elizabeth Finch. Merci". Et Neil, le narrateur de ce roman d'amour pas du tout comme les autres, la trentaine, comédien sans beaucoup de succès s'éprend aussitôt de cette enseignante, largement cinquantenaire en "sachant obscurément que pour la première fois sans doute, j'étais arrivé au bon endroit" . Mais qui est vraiment Elizabeth Finch ? Mystérieuse, indéchiffrable, on ne sait rien de sa vie. Que découvrira Neil, toujours amoureux, vingt ans plus tard, quand il héritera de ses papiers personnels ? Pourquoi en revenait-elle sans cesse au personnage de Julien l'Apostat, l'empereur romain qui n'alla jamais à Rome et qui, s'il n'était pas mort à trente et un ans aurait peut-être modifié le cours de l'Histoire en voulant renoncer au christianisme pour revenir aux dieux païens d'autrefois ? Oui, qui était réellement Elizabeth Finch ? Et Julian Barnes nous donnera-t-il des réponses dans ce roman autour d'un amour si étrange et si romanesque ?

09/2022

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Poches Littérature internation

Pulsations

"Ce n'était que la fin octobre, mais Phil avait tenu à allumer un feu avec quelques bûches de pommier qu'ils avaient apportées de la campagne. Nous avions parlé de bonus de banquiers et des problèmes persistants d'Obama, avant de passer à un autre sujet : le nouveau plan de travail en érable de Joanna. Devait-elle l'huiler souvent ? - Une fois par jour pendant une semaine, une fois par semaine pendant un mois, une fois par mois pendant un an et ensuite quand on en a envie. On dirait une formule pour le sexe conjugal". Nous sommes dans la classe moyenne anglaise, entre gens de bonne compagnie. Jardinage, randonnées pédestres, dîners entre amis : c'est la belle vie. Mais, brusquement, Julian Barnes nous fait trébucher, basculer dans un autre registre, celui de l'émotion, des souvenirs d'amour et de mort. Avec ce souci de nous tenir éveillés face au monde, toujours en alerte...

01/2013

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Poches Littérature internation

Quelque chose à déclarer

La véritable déclaration d'amour de Julian Barnes pour la France, la voici, au fil de dix-sept chapitres plus succulents les uns que les autres, qui se dégustent lentement pour prolonger le plaisir. C'est un amour indéfectible qui touche à tous les domaines: la cuisine (même si au début les tomates à la vinaigrette, cela a été dur, ainsi que le rosbif vraiment saignant) ; le sport (fan du Tour de France, Barnes est allé sur le mont Ventoux, en mémoire du pauvre Tom Simpson) ; la chanson (quand on aime Brel, c'est pour la vie) ; la peinture (voir entre autres les superbes pages sur Courbet) ; le cinéma (Truffaut ou Godard, faut-il choisir?) et bien sûr, la littérature: Flaubert toujours, George Sand, Mallarmé, Baudelaire... Et tant d'autres, artistes, intellectuels, paysans, dont Julian Barnes adore parler avec tendresse et humour.

09/2005

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Littérature française

Un soir chez l'Amazone

Nous sommes le 31 octobre 1926. Natalie Barney, poétesse américaine, a invité chez elle, à Paris, à l'occasion de son cinquantième anniversaire ses plus chers amis. Tout est prêt, ou presque pour accueillir Colette, Gertrude Stein, l'écrivain surréaliste René Crevel, la romancière bohémienne Djuna Barnes, les peintres Romaine Brooks et Marie Laurencin, la " duchesse rouge " Elisabeth de Gramont, la belle Lucie Delarue-Mardrus, le globe-trotter Paul Morand et la célèbre Liane de Pougy devenue princesse. Tous entourent Natalie, femme à femmes, qui anime un salon littéraire de grande renommée dans le Paris des années folles. Amours naissantes ou brisées, ragots mondains, batailles idéologiques, Coups de théâtre, suivons Natalie Barney dans les méandres de cette comédie de mœurs où, jusqu'au moindre détail, rien ou si peu n'a été inventé.

05/2001

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Histoire internationale

Notice nécrologique sur Madame de Blécour, née Caroline de Maussion

Notice nécrologique sur Madame de Blécour, née Caroline de Maussion / par l'abbé Cordier,... Date de l'édition originale : 1879 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

11/2020

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Policier-Espionnage

L'intégrale de Caroline Baldwin. 20 albums pour 960 pages

Voici pour clôturer en beauté cette année anniversaire tout CAROLINE BALDWIN en un gros volume de 20 albums en 960 pages !

11/2021