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Cahiers André Gide. Volume 9, Correspondance André Gide et Dorothy Bussy : juin 1918-décembre 1924

Extraits

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Récits de voyage

Amyntas. Notes et récits de voyage d'André Gide en Afrique

Cet ouvrage reproduit les notes prises par Gide lors des séjours successifs qu'il fit en Afrique de 1896 à 1904. On y trouve tel événement notable de la journée, telle image qui a ravi l'auteur, tel parfum qui le troubla ou encore telle réflexion que ses lectures lui inspirèrent. Texte intégral. Cet ouvrage s'inscrit dans un projet de sauvegarde et de valorisation de bibliothèques et fonds patrimoniaux anciens appartenant à la littérature des 19e et 20e siècles. Une collection de grands classiques, d'écrits pour le théâtre, de poésie, mais aussi des livres d'histoire, de philosophie ou d'économie, des récits de voyages ou des livres pour la jeunesse à retrouver via les librairies en ligne ou à lire sur papier avec une mise en page étudiée pour optimiser le confort de lecture.

02/2023

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Critique littéraire

Correspondances. 1899-1950

Entre 1899 et 1950, La " Petite Dame " et celui qu'elle surnomme affectueusement Bypeed (ou " Bipède ") s'échangent plus de 800 lettres. Cette correspondance au long cours permet de suivre pas à pas l'amitié profonde et constante entre la femme du peintre Théo Van Rysselberghe et l'écrivain, qui reposera sur l'admiration, l'enthousiasme et la confiance. Ils partageront de nombreux secrets : la relation intime entre Maria et Aline Mayrisch, celle entre Gide et Marc Allégret, la relation entre Gide, Allégret et la fille de Maria, Elisabeth qui donnera naissance à Catherine, la fille d'André Gide, la publication discrète de Corydon où Gide révèle son homosexualité... Leurs lettres reflètent un demi-siècle de bouleversements : les deux guerres mondiales, la montée du nazisme et du communisme, la question coloniale, religieuse, et l'évolution morale et sociale. Dans ces lettres où la littérature est le ferment de l'amitié, André Gide se montre à la fois joueur et sincère, parfois audacieux dans le style et la narration. A l'ombre de son grand homme, dont elle est souvent la première lectrice et critique, la Petite Dame fait preuve d'admirables dons de description et de psychologie. Sa personnalité enthousiaste dresse un tableau vivant du Gide écrivain et du Gide intime, de leur petit groupe d'amis comme des affaires familiales ou domestiques et l'organisation de leurs rencontres ou voyages. Cette correspondance, l'une des plus importantes de Gide, vient avantageusement compléter pour l'histoire littéraire les Cahiers de la Petite Dame (qui commencent en 1918) et le Journal d'André Gide. Elle nous permet d'aborder, dans un univers lettré et cultivé, la " fabrique " de l'écrivain. Elle s'ajoute également à la correspondance entre Gide et Aline Mayrisch (1903-1946) parue dans " Les Cahiers de la NRF " (2003). On trouvera aussi dans ce 23e volume des " Cahiers André Gide " une chronologie, un index et en annexe des lettres inédites de l'entourage des deux épistoliers. Préface, établissement du texte et annotations par Peter Schnyder et Juliette Solvès

04/2016

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Résistance

Itinéraire d'un instituteur devenu Compagnon de la Libération. Gustave André (1908-1914)

Alors que la guerre fait rage à nouveau à nos portes, en Europe, j'ai pensé que rendre hommage à Gustave André mais aussi à d'autres résistants dont sa femme, Suzanne Brachet, qui se sont engagés dans le même combat, était nécessaire. Et quoi de plus émouvant pour souligner la nécessité, la beauté mais aussi la dangerosité de leur engagement que des citations et des références à des oeuvres littéraires et artistiques qui nous éclairent sur la folie et la cruauté des uns ou le courage et la solidarité des autres ! Car on peut aussi "Résister par l'art et la culture" (thème du Concours national de la Résistance et de la Déportation en 2015-2016). Mieux comprendre pourquoi et comment cet instituteur, comme des milliers d'autres, s'est battu et a sacrifié sa vie pour les générations suivantes est l'un des buts premiers de ce livre, le second est de le faire surgir de l'ombre dans laquelle il aurait pu être définitivement noyé et éviter que des hommes tels que lui, au courage admirable, tombent dans l'oubli. Car si nous ne sommes pas responsables de notre histoire passée, nous sommes responsables de sauvegarder et d'honorer la mémoire de nos héros.

06/2022

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Lycée parascolaire

3 Journaux intimes. Jules Renard, André Gide, Catherine Pozzi

Connaissez-vous un confident qui ne dit rien mais retient tout, qui jamais ne se déplace mais toujours vous attend ? Jules Renard, André Gide et Catherine Pozzi, trois fortes personnalités du début du vingtième siècle, l'ont trouvé et aujourd'hui vous pouvez le rencontrer... En ouvrant leur journal, plongez dans l'intimité de ces trois êtres tour à tour drôles et tourmentés, attachants et désespérés. Vous découvrirez aussi de manière originale une période du passé bien agitée, une autre façon de se plonger dans l'histoire ! L'accompagnement critique revient d'abord sur l'histoire et la singularité d'un genre littéraire problématique. chaque Arrêt sur lecture vient ensuite éclairer de manière biographique et historique les pages des trois journaux regroupées en trois thèmes : " Un journal pour se dire ", " Un journal pour dire les liens affectifs ", " Un journal pour dire ce que l'on voit ". Enfin une réflexion stylistique et de nombreux exercices permettent un entraînement solide à l'épreuve anticipée de français du baccalauréat.

10/2006

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Critique littéraire

L'écriture du jour. Le Journal d'André Gide

Le Journal de Gide a quelque chose de fondateur en ce qu'il réalise comme aucun autre ce qui fait la loi même de cette pratique qu'est l'Écriture du jour. Ni autoportrait, ni autobiographie, ni confession qui sont des entreprises de rétrospection, le Journal traque et dessine dans la trivialité fragmentée des jours, une trace singulière de soi à même le Réel. En ce sens, l'écriture du jour est la tentative de se dépendre de toutes les doxa tout en s'y affrontant : les discours du Monde, comme les discours du Moi ; mais c'est également le lieu où s'éprouve au présent l'authenticité de la parole dans ses engagements les plus exclusifs : l'amour, le mysticisme, le politique. Si Gide a pu passer pour le premier des Modernes grâce aux innovations formelles de son œuvre romanesque, son Journal extrait de lui un visage plus secret, plus fascinant et moins saisissable : celui du premier des Maîtres que le vingtième siècle ne cessera, au travers de ses lecteurs les plus attentifs (Sartre, Blanchot, Camus, Barthes, Lacan...), de vouloir ressaisir. Ce livre a obtenu lors de sa première publication en 1985, le Grand Prix de la Critique.

01/2001

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Critique littéraire

André Gide. Un album de famille, avec 1 DVD

L'histoire commence dans le salon du poète Francis Vielé-Griffin, en 1899, lorsque le jeune auteur de Paludes, André Gide, rencontre le peintre Théo Van Rysselberghe et sa femme Maria. C'est le début d'une grande et belle amitié, qui trouvera un prolongement familial quand André et Elisabeth Van Rysselberghe, fille de Théo et Maria, choisiront de donner naissance à un enfant, hors de toute union officielle. Leur fille, Catherine, naît le 18 avril 1923. L'identité de son père n'est connue que de quelques initiés ; et Catherine, elle-même, l'ignore jusqu'à l'âge de treize ans. Mais elle sera, avec sa grand-mère Maria - la " Petite Dame " -, le témoin privilégié de ce " climat " familial somme toute si cher à l'auteur des Nourritures terrestres. Cet album de souvenirs, commenté par Catherine Gide, trace ainsi les contours étendus, mais choisis, de cette singulière famille. Voici des lieux aimés et des figures amies, des bonheurs simples, des souvenirs de voyages et de rencontres, qu'évoque par ailleurs, avec le même naturel, la fille d'André Gide et d'Elisabeth Van Rysselberghe, dans le film documentaire que Jean-Pierre Prévost a joint à cet album.

09/2010

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Littérature française

Anecdotiques. Volume 2, Avril 1914 - Novembre 1918

Une de mes premières impressions de Paris, lorsque j'y revins blessé, fut de surprendre, au téléphone de l'hôpital où l'on me pansait, cette bribe de phrase : "... l'industrie admirable des poupées..." Qui parlait ? je ne sais et peu importe : "C'est tout de même un peu fort, pensai-je, de s'occuper de poupées en ce moment." Depuis, mon opinion s'est bien modifiée à cet égard. La poupée de Paris qui montrait la mode à toute l'Europe ne faisait-elle pas beaucoup pour le prestige de la France ? Des artistes, des femmes naturellement, ont eu l'idée de faire des poupées portraits, idée charmante qui a déjà produit d'agréables ouvrages comme ceux que Mlle Vassilieff a exposé un peu partout et même sur le Boulevard.

11/2017

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Critique littéraire

A quelques pas des lignes. Correspondance 1914-1918

Composée de quatre-vingts lettres échangées entre 1914 et 1918, cette correspondance entre Victor et Jean Tardieu offre un aperçu de la vie quotidienne d'un soldat un peu particulier, à travers des descriptions du front stylisées par le regard du peintre et illustrées par les reproductions de ses plus belles oeuvres. Cet échange révèle aussi les premiers pas littéraires d'un tout jeune garçon. Au-delà de l'histoire du conflit proprement dit, ce qui ressort est un tableau précis, raisonné et approfondi de la pensée sociale française sous la Troisième République. C'est aussi le regard d'un père sur son fils et sur son propre rôle de parent absent. Le point de vue est à la fois celui des civils, devant faire face au bouleversement de leur vie quotidienne, et celui des soldats envoyés au front. Ces deux mondes se répondent, dans un dialogue indispensable au maintien du lien entre les deux pans d'une famille à l'heure où elle doit, comme l'ensemble du pays, remettre en question son existence et se retrouver jour après jour.

02/2019

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Histoire de France

Cahiers de guerre. Tome 1 (1914-1918)

Auguste Vonderheyden, ancien combattant de la guerre de 1870 côté français, se retrouve en 1914 dans la position du vétéran qui commente le conflit. Son fils aîné, Henri, jeune lieutenant de 29 ans, Saint-Cyrien, meurt lors du premier mois de la guerre. Malgré le drame son père suivra les opérations militaires avec régularité, acuité et parfois même une « vision prophétique « des événements. A travers ses écrits personnels l’auteur se révèle un observateur informé et un père animé par la douleur profonde d’avoir perdu un fils. Un témoignage passionnant et poignant.

04/2016

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Critique littéraire

Conversation. Correspondance 1918-1974

La rencontre à Rio de Janeiro de Darius Milhaud et du couple Hoppenot donne naissance à un amical trio, qui se transforme en quatuor après le mariage de Darius et Madeleine Milhaud. Commence une amitié rare, toute de complicité et d'affection. La relation se vit et s'écrit sous le signe de la fidélité pendant plus de cinquante ans. Au-delà de la tendresse et de l'évocation de la sphère intime, des rebonds d'une oeuvre qui se construit et des aléas des carrières, cet échange restitue la traversée de l'histoire politique et diplomatique, littéraire et artistique de cette longue période (1918-1974) au cours de laquelle s'opèrent mutations décisives, remises en cause et innovations. Le Journal d'Hélène Hoppenot, précis et fin, répond aux lettres pétillantes et toujours inventives de Milhaud. Des souvenirs sont évoqués, communs et sacrés, des constats sont dressés, le monde dans sa course, son présent, son avenir, est pesé et évalué. L'ombre des amis (Claudel, Saint-John Perse) se profile à tout instant, de grandes figures admirées paraissent dans leur quotidien mêlé d'histoire (De Gaulle). Les voyages et les milieux considérés leur permettent d'apprécier les diversités. A travers des parcours singulièrement riches à la fois d'acteurs et de témoins, les quatre protagonistes élaborent une figure en mouvement qui est marquée par la passion autant que par la lucidité. Il semble que, narrant leurs vies, évoquant l'histoire, ils ne visent à rien d'autre qu'à frôler le mystère d'être et de se situer dans le cours du monde. Tantôt sous le coup de la tristesse, tantôt sous celui de la joie, toujours habités par une perspicacité sans faille et une générosité native.

12/2005

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 13, mars 1914-janvier 1915

Avec ce volume qui va de mars 1914 à janvier 1915, treizième et dernier tome, s'achève l'édition scientifique des Cahiers 1894-1914 de Valéry. On retrouve là ce qui fait le mouvement profond des Cahiers : une mise à distance de soi qui permet à Valéry de critiquer toutes les croyances et toutes les illusions afin de mieux interroger le fonctionnement de l'esprit. Le texte, passionnant de bout en bout, questionne ainsi l'intelligence, le langage, la musique, le hasard, le rêve, la sensibilité, en des séquences thématiques qui vont de l'aphorisme au petit traité psychologique quasi autonome. De façon stupéfiante, ces derniers cahiers mettent en évidence le retentissement de la Première Guerre mondiale sur le psychisme de Valéry : on y voit le thème et les mots mêmes des premiers vers de La Jeune Parque y sortir tout entiers du choc de la déclaration de guerre. En annexe du volume, Nicole Celeyrette-Pietri propose une synthèse capitale de l'histoire des Cahiers et en montre l'importance pour Valéry : c'était pour lui son ouvre majeure, à la publication de laquelle il n'a cessé de songer (mais sous quelle forme ?), et dont il a tiré notamment le matériau de Tel Quel, de Moralités et du Cahier B 1910. Afin d'éclairer la matière et la poétique des Cahiers, la préface de Michel Deguy réfléchit sur la poésie, mais aussi sur le monde contemporain, en posant la question cruciale : s'il revenait dans ce monde, qu'en penserait Valéry ?

05/2016

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Critique littéraire

André Gide et Marcel Proust. A la recherche de l'amitié

Le 21 novembre 1912, le manuscrit de Marcel Proust, alors connu sous le nom du Temps perdu, est rejeté par La Nouvelle Revue française. Cette décision, dont André Gide endossera la responsabilité, est à l'origine d'une solide réputation d'inimitié entre les deux hommes. Mais limiter à cette anecdote la relation entre les deux écrivains, c'est méconnaître tout ce que leur correspondance nous enseigne : " Le refus de ce livre restera la plus grave erreur de la N.R.F., et [...] l'un des regrets, des remords, les plus cuisants de ma vie. " Cet aveu de Gide, dans un courrier adressé à Proust plus d'un an après le rejet de son manuscrit, inaugure un dialogue qui se poursuivra jusqu'à la mort de ce dernier. Un dialogue complexe, parfois marqué par des désaccords profonds. Car si leur culte de l'art et leur désir d'affirmer leur sexualité auraient pu les rapprocher, leur vision de la littérature était opposée, et le trop explicite Proust allait devenir suspect aux yeux de Gide, à l'engagement plus raisonné. C'est l'histoire de cet échange, tantôt passionné, tantôt distant, que Pierre Masson, l'un des plus grands spécialistes d'André Gide, reconstitue dans cet ouvrage.

03/2020

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Critique littéraire

Correspondance. 28 août 1914 - 30 avril 1915

Au début du mois d'août 1914, Paul Dupuy, secrétaire général de l'Ecole normale supérieure, avait demandé à tous les élèves mobilisés de lui écrire depuis le front. Ils l'informeraient de la guerre, il donnerait à chacun des nouvelles des autres. Chez le sous-lieutenant Maurice Genevoix, alors âgé de vingt-trois ans, Dupuy découvrit une personnalité attachante, à laquelle il adressa des lettres de plus en plus longues, stimulant l'écriture de son correspondant et se livrant à son tour. Ces lettres, échangées pendant les neuf premiers mois de la guerre, jusqu'à la blessure de Maurice Genevoix aux Eparges, nous emmènent au coeur de la vie de l'Ecole normale supérieure au début de la guerre et rappellent le destin, souvent tragique, de beaucoup de ses élèves. Elles annoncent le grand livre de Genevoix, Ceux de 14, et sont, par le talent des deux correspondants et le contexte dramatique de leurs échanges, le récit d'une amitié naissante. Défiant la mort et les bombes, cette relation entre le professeur en fin de carrière et son élève atteint une intensité bouleversante.

11/2013

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Littérature française (poches)

La Porte étroite

La porte était close. Le verrou n'opposait toutefois qu'une résistance assez faible et que d'un coup d'épaule j'allais briser... A cet instant j'entendis un bruit de pas ; je me dissimulai dans le retrait du mur. Je ne pus voir qui sortait du jardin ; mais j'entendis, je sentis que c'était Alissa. Elle fit trois pas en avant, appela faiblement : - Est-ce toi Jérôme ?... Mon cœur, qui battait violemment, s'arrêta, et, comme de ma gorge serrée ne pouvait sortir une parole, elle répéta plus fort : - Jérôme ! Est-ce toi ? A l'entendre ainsi m'appeler, l'émotion qui m'étreignit fut si vivre qu'elle me fit tomber à genoux.

05/1998

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Littérature française (poches)

Souvenirs de la cour d'assises

Fasciné par la machine judiciaire comme par les aperçus des replis de l'âme humaine que lui apporte son expérience de juré, l'écrivain André Gide assiste pendant plusieurs semaines à divers procès : affaires de moeurs, infanticide, vols...

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Musique, danse

Notes sur Chopin

"J'ai passé avec Chopin plus d'heures que je n'en ai passé avec aucun auteur ", confiait André Gide à une jeune pianiste en janvier 1951. Pianiste lui-même, et fin musicologue. l'écrivain avait à cour de restituer Chopin à ses contemporains. tant il sentait que l'interprétation qu'en donnaient certains virtuoses de son temps en voilait les accents singuliers et contrevenait à son chant le plus intime. Il fallait revenir aux oeuvres. à leurs "intentions". C'est comme critique qu'il choisit de faire part de sa "lecture" de Chopin, en proposant un fructueux rapprochement entre le compositeur des Scherzos et le poète des Fleurs du Mal. Gide se souvenait de ses années de jeunesse. où Baudelaire et Chopin étaient tenus l'un et l'autre pour infréquentables, et leurs ouvres pour également "malsaines". Mais qu'avaient-elles vraiment en commun qui pût laisser craindre un tel ravissement des esprits? N'était-ce pas à leur égale perfection que l'on devait ce "secret d'émerveillement auquel l'âme aventureuse s'expose sur des chemins non tracés d'avance"? II s'agissait dès lors que les interprètes ne vinssent pas gâter, par trop d'assurance. la " révélation " Chopin. cette pure disponibilité à l'inouï que recèle l'écriture. Les Notes sur Chopin ont paru en 1931 dans La Berne musicale.

04/2010

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Pléiades

Souvenirs et voyages

Ce volume rassemble deux types d'écrits apparemment distincts, mais tous deux expression d'un passé recomposé, vécu sur-le-champ ou après coup comme un présent mémorable, comme la découverte d'une vérité dont Gide se sent le devoir de témoigner. D'une part, les ouvres proprement autobiographiques. Si le grain ne meurt d'abord, mise en lumière des composantes du roman familial et individuel de Gide, chronique de l'itinéraire initiatique de son enfance et de son adolescence, qui le mène conjointement à la découverte de son homosexualité et à son mariage avec sa cousine, et aussi texte-clef pour la compréhension de ses romans. Puis, au fil de textes à redécouvrir, l'évocation d'anecdotes ponctuelles, d'expériences particulières, de rencontres marquantes. D'autre part, les récits de voyage à proprement parler : Voyage au Congo, Le Retour du Tchad, Retour d'U. R. S. S., etc., livres qui donnèrent à Gide toute sa stature d'intellectuel engagé. Ainsi soit-il, enfin, ouvrage posthume auquel Gide travaillait encore quelques jours avant sa mort, vagabonde au gré de l'affleurement des souvenirs de toute une vie, librement associés et traduits dans une langue qui, au moment même où le corps fait défaut, échappe, comme en se jouant, à l'emprise du temps : « Ma propre position dans le ciel, par rapport au soleil, ne doit pas me faire trouver l'aurore moins belle. »

02/2001

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Théâtre

Arden de Faversham

André Gide s'est toujours intéressé à la traduction de grands auteurs. Son oeuvre de traducteur va de Conrad à Tagore, de Pouchkine à Shakespeare. Il tenait que, pour devenir écrivain, il fallait avoir traduit des auteurs étrangers. Son entreprise la plus étrange est sans doute celle qui concerne Arden de Faversham, tragédie anonyme de 1592 tirée d'un fait divers aussi réel que les noms des personnages, et qui fut attribuée à tous les grands auteurs élisabéthains, Shakespeare en tête. Pourquoi une pièce anonyme ou apocryphe plutôt qu'un autre Shakespeare ? André Gide souligne à plusieurs reprises le caractère très "curieux" de Pieuvre et y voit une parodie de drame bourgeois : un notable est assassiné par l'amant de sa femme et par celle-ci, qui emploient des tueurs à gages C'est la première tragédie familiale anglaise, les caractères sont brutaux et puissants, la pièce montre une grande connaissance du coeur humain. Dans sa traduction, André Gide déploie des qualités de concision, de fermeté, d'élégance et de clarté. Il allège, condense, clarifie et, surtout, il a le sens du théâtre et s'adapte à l'avance à la scène. Ses metteurs en scène préférés, un Copeau, un Barrault, n'ont qu'à s'emparer de son texte, à défaut d'Artaud, qui y avait d'abord songé.

04/2019

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Littérature française (poches)

Journal. Une anthologie (1889-1949)

" Le Journal d’André Gide peut être considéré comme la pièce maîtresse de l’écrivain. Texte original, transgressif à plus d’un titre par rapport à la morale courante, les tabous de la sexualité, les idées reçues, les lieux communs, les idéologies, la religion, à la fois sérieux et drôle, grave et léger, rapide et lent, il reste d’une ampleur et d’une amplitude insoupçonnées. Cette anthologie, qui se réclame de l’art de la réduction cher aux compositeurs, a pour but de rendre l’une et l’autre, quintessenciées." Peter Schnyder C’est la première fois qu’ est réalisée une anthologie du Journal d’André Gide. Plus de 3 000 pages en Pléiade réduites à quelques 400. Cette édition se fonde sur les volumes parus en 1946 et en 1954. « Il ne faut jamais lire les phrases du journal de Gide comme si c’étaient de simples constations, fussent-elles à l’indicatif : ce sont des voeux, des prières, des commandements, des hymnes, des regrets, des blâmes. » Sartre « Une oeuvre d’art […] une création. » Georges Simenon

02/2012

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Littérature française

La symphonie pastorale [EDITION EN GROS CARACTERES

Ce grand roman d'André Gide traite du conflit entre morale religieuse et force des sentiments. Fin du XIXe siècle, Gertrude, jeune orpheline aveugle vit dans un total dénuement. Livrée à elle-même, sans soins ni éducation, elle est recueillie à la mort de sa grand-mère par un pasteur et sa femme, en Suisse, où elle vit avec leurs cinq enfants. Grâce à son nouvel environnement, Gertrude s'ouvre à la vie et prend même goût à l'étude. Mais peu à peu, le pasteur et son fils Jacques tombent tous deux amoureux de la jeune femme...

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Littérature française

Si le grain ne meurt. Grands caractères

Les Mémoires d'André Gide, qui lèvent le voile sur le parcours de l'homme et le parcours de l'auteur. Dans Si le grain ne meurt, il raconte sans fard ses vingt-six premières années, de sa naissance à ses fiançailles. Il cache un peu les personnages derrière des noms d'emprunt, mais si peu. Surtout il révèle son enfance d'enfant pas très sage, pas très décent, amoureux très tôt de sa cousine Madeleine. Un récit de rédemption. La deuxième partie est principalement consacrée à la révélation à lui-même et aux autres de son homosexualité, concrétisée pendant son voyage en Algérie de 1893-1894, incarnée dans le corps des jeunes prostitués dont il profita. Publié en 1926, ce récit a choqué ses contemporains. Il raconte l'évolution de l'artiste, oppressé par l'éducation puritaine et sévère de sa mère, qui laisse la place à un jeune homme épanoui et créatif. Une édition en grands caractères pour une lecture plus facile.

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Littérature française

La symphonie pastorale. Grands caractères

A la fin du XIXème siècle, dans le Jura Suisse, un pasteur marié recueille une orpheline dont la seule famille vient de mourir. Dès que celle-ci passe le seuil de sa maison, il s'attire la déception et la tristesse de sa femme. Grâce aux bons soins du pasteur, à son attention permanente, la jeune sauvage et muette devient une jeune femme vertueuse, élevée dans la foi protestante. Il en tombe amoureux, s'attirant les reproches de sa femme. Puis plus tard celles de son fils Jacques, quand il s'avère que celui-ci aussi tombe amoureux de la jeune fille. Quand Gertrude retrouve la vue après une opération, elle prend conscience que ce n'est pas le vieux pasteur ridé qu'elle aimait, mais son jeune et beau fils Jacques. Tourmentée, elle tente de se noyer et meurt quelques jours plus tard. Roman court écrit par André Gide entre février et novembre 1918 puis publié en 1919, La Symphonie Pastorale traite du conflit entre la morale religieuse et les sentiments. Une édition en grands caractères pour une lecture plus facile.

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Récits de voyage

Voyage au Congo. Suivi de : Retour du Tchad

"De ? sormais, une immense plainte m'habite ; je sais des choses dont je ne puis pas prendre mon parti. Quel de ? mon m'a pousse ? en Afrique ? Qu'allais-je donc chercher dans ce pays ? J'e ? tais tranquille. A pre ? sent, je sais : je dois parler". Pendant près d'un an, de juillet 1926 à mai 1927, Gide a parcouru en compagnie du jeune Marc Allégret l'Afrique équatoriale française, depuis l'embouchure du Congo jusqu'au lac Tchad. Il en a ramène ce journal de voyage qui, publié en 1937 (et suivi, un an plus tard, du "Retour du Tchad"), dénonciation de l'hostilité des pratiques des compagnies commerciales à l'égard des Noirs (en particulier le chantier colonial de la ligne "Congo-Océan", responsable de la mort de 17000 ouvriers), provoqua de très vives réactions de la droite française.

02/2022

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Critique littéraire

Parcours critiques. Avec un texte inédit

André Gide (1869-1951), Prix Nobel de littérature 1947, a été un essayiste et critique prolifique. Cette anthologie propose un choix représentatif contenant des pages sur la musique, la peinture, la politique culturelle et un texte inédit. Gide maîtrise l'art de la critique à tel point qu'il devient littérature.

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Critique littéraire

Correspondance. 1888-1951

André Gide a écrit, au cours de sa vie, des milliers de lettres adressées à plus de deux mille correspondants. Peu avant sa mort, il a déclaré : "Je faisais métier de mon amitié. C'est un métier fatigant qui requiert des soins assidus. Je m'y usais. J'écrivais peu à chacun, mais j'écrivais à beaucoup". Par ses lettres, Gide rassemble autour de lui la diversité de l'humaine condition, dont il s'efforce de tirer le meilleur. De Pierre Louÿs à Camus, en passant par Aragon, Breton, Giono, Léon Blum, Rilke, Colette, Proust ou Cocteau, cette correspondance est le reflet idéal de plus de soixante ans d'histoire littéraire.

11/2019

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Littérature française

Les faux-monnayeurs

Découvrir ou redécouvrir Gide, dans cette nouvelle publication de qualité aux rabats pensés comme d'éventuels marque-pages. Un confort de lecture supérieur à un livre de poche, sans le coût d'une oeuvre complète. Le précurseur du Nouveau Roman et le symbole d'une génération en quête de liberté.

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Récits de voyage

Retour de l'URSS suivi de Retouches à mon Retour de l'URSS. L'épopée soviétique d'André Gide

Récit de voyage teinté de désillusion, 'Retour de l'URSS' se veut la marque du courage politique et de l'engagement intellectuel d'André Gide. Invité en grande pompe en 1936 à Moscou, Gide, jusqu'alors simple "compagnon de route", s'enthousiasme du communisme, mais découvre, derrière le faux enthousiasme collectif, une entreprise constante de désindividualisation. La réalité soviétique ne correspond pas aux croyances occidentales... Il publie à son retour ce pamphlet qui rencontre aussitôt un énorme succès dans l'opinion française et internationale, et lui vaut la haine du PCF. Gide répondra en 1937 aux attaques dans un second texte, "Retouches à mon Retour de l'URSS". Les deux textes, réunis dans le présent ouvrage, restent un témoignage capital concernant la fascination ambiguë exercée par l'URSS sur les intellectuels de l'Entre-deux-guerres.

01/2022

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Littérature française (poches)

L'École des femmes. suivi de Robert. et de Geneviève

Alors il se passa quelque chose d'extraordinaire : je le vis brusquement prendre sa tête dans ses mains et éclater en sanglots. Il ne pouvait plus être question de feinte ; c'étaient de vrais sanglots qui lui secouaient tout le corps, de vraies larmes que je voyais mouiller ses doigts et couler sur ses joues, tandis qu'il répétait vingt fois d'une vois démente : - Ma femme ne m'aime plus ! Ma femme ne m'aime plus !

07/1973

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Littérature française

L'ENFANCE DE L'ART. Correspondances avec Elie Allegret, 1886-1896

Les dix premières années d'une correspondance entre le jeune André Gide, en pleine formation, et Elie Allégret, à l'origine son répétiteur, et bientôt l'un de ses premiers amis. A l'arrière-plan, se profile un troisième intervenant : Juliette Gide, la mère, fournit Elie de commentaires alarmistes ou inquiets sur l'évolution de son fils vers la carrière qu'il s'est choisie. Commencée gentiment à l'époque de la première communion d'André, cette correspondance prend un essor décisif en 1889, après le succès au baccalauréat, et lorsque Elie s'éloigne pour sa première mission aux environs de Lambaréné. Dans un premier temps, les deux amis sont en phase, partagent une même ambition spirituelle pour la " vraie vie " : religieuse chez Elie, artistique chez André. La teneur intellectuelle de leur entretien fait de ces lettres un musée des lectures du jeune artiste, tandis que le vécu accidenté d'Elie produit sur le vif un document sur la vie presque misérable des missions. Mais bientôt leurs existences divergent : pour l'esthète qu'est André, de nouvelles relations, littéraires, prennent la relève, tandis qu'en homme d'action, Elie est confronté à un quotidien épuisant, où se diluent ses premières ambitions. A partir du périple en Afrique du nord (1893), où s'effectue la mutation morale de Gide, cette correspondance s'amenuise. Elle ne renaît, transformée, qu'après la mort de la mère, et le mariage annoncé d'André, pour consacrer l'amitié non plus de deux individus, mais de deux familles. Ainsi débute un autre lien : Elie Allégret est en effet le père de Marc, devenu, en 1917, un des intimes de Gide. Les relations de l'écrivain avec cette famille Allégret, jusqu'ici mal connues, constituent le soubassement religieux, affectif et sociologique de deux de ses fictions d'après-guerre, La Symphonie pastorale et Les faux-Monnayeurs.

06/1998

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Littérature française (poches)

Les faux-monnayeurs

Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'œuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : mouvement littéraire : La crise du roman ; genre et registre : Le roman à l'épreuve du miroir ; l'écrivain à sa table de travail : Un roman carrefour ; groupement de textes : La mise en abyme ; chronologie : André Gide et son temps ; fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture.