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Alexandre Kojève. La philosophie, l'Etat, la fin de l'Histoire

Extraits

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Philosophie

Histoire critique de la philosophie. Tome 1

Histoire critique de la philosophie. Tome 1 / , où l'on traite de son origine, de ses progrès et des diverses révolutions qui lui sont arrivées jusqu'à notre tems. Par Mr. D Date de l'édition originale : 1737 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Sciences politiques

La passion de l'Etat. Mémoires

Né à Libenge le 22 mai 1935, Léon Kengo wa Dondo a suivi ses études primaires et secondaires à Libenge, puis à Coquilhatville, au "Groupe scolaire" (1941-1958). Recruté commis au parquet de district de Léopoldville à la fin de ses études secondaires (1958), il se rend à Bruxelles pour y effectuer un stage de perfectionnement sur la criminologie (1961). En 1967, il décroche un diplôme de doctorat, puis une licence spéciale en droit des espaces, maritime et aérien à l'Université libre de Bruxelles. Depuis son retour au pays - où une longue carrière au service de l'Etat devait finalement l'y attendre - il n'a jamais quitté les arcanes du pouvoir d'Etat. Tour à tour conseiller au collège juridique et administratif du cabinet du président Mobutu (1967-1968), procureur général près la Cour d'appel de Léopoldville (1968), procureur général de la République (1968-1979), ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès des trois monarchies constitutionnelles du Benelux (1979-1982), "Premier commissaire d'Etat" (1982-1986), commissaire d'Etat aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale (1986-1987), Premier président de la Cour des comptes (1987-1988), "Premier commissaire d'Etat" (1988-1990), Premier ministre de la Transition démocratique (1994-1997), sénateur et président du Sénat (2007-2011, puis 2012-2019), Léon Kengo wa Dondo est le seul Congolais à avoir dirigé les trois pouvoirs traditionnels de l'Etat : le Judiciaire, l'Exécutif et le Législatif. Au total, plus d'un demi-siècle de commandement des hommes et des institutions ! Au-delà du prestigieux parcours familial, scolaire, académique et politique du personnage - parcours atypique dont on chercherait en vain à trouver un équivalent contemporain dans son pays -, c'est l'histoire de l'Etat congolais qui se lit en trame à travers ces Mémoires. Son long parcours et sa réputation d'homme de conviction et de rigueur lui ont valu, de la part de sa mère, le surnom de "Léon l'Etat". C'est fort de cette expérience et de ces qualités qu'il n'a pas voulu dissimuler sa passion envers sa patrie. Il veut que ses Mémoires, ponctués de savoureuses anecdotes côtoyant en même temps de dures vérités historiques, soient destinés avant tout à la jeunesse, pour inspirer cette dernière dans sa quête du "mieux-Etat" et du "mieux-être".

12/2019

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Sciences politiques

Iran, l'état de la crise

Peut-on trouver une issue à la crise nucléaire iranienne, au moment précis où l'Iran est traversé par de fortes tensions internes ? Alors que certains pays occidentaux ont cessé tout dialogue avec l'Iran depuis les années 80, comment s'étonner de l'impasse actuelle ? Spécialiste en géopolitique, et notamment en matière nucléaire, François Géré, à force de visites répétées dans le pays, montre comment le développement de la crise nucléaire iranienne est intimement lié aux dynamiques internes de l'Iran. Revenant sur la gestation du programme nucléaire en Iran - dans les années du Shah et bien avant les ayatollahs -, l'auteur démonte toutes les facettes du jeu extraordinairement complexe qu'entretiennent les parties prenantes à la crise, des " marchands du bazar " aux religieux. S'efforçant de rompre avec les idées toutes faites, les préjugés simplificateurs et les déclarations à l'emporte-pièce, il suggère des résolutions concrètes pour éviter une guerre toujours possible et ramener l'Iran pacifié au sein de la communauté internationale.

02/2010

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Développement durable-Ecologie

L'état de la planète 2001

L'équipe de recherche récompensée par l'Institut Worldwatch apporte un nouveau regard sur les challenges difficiles auxquels le monde doit faire face : comment construire une économie environnementale durable avant de causer des dommages permanents aux systèmes naturels qui soutiennent toute notre civilisation. De l'amincissement de la mer de glace Arctique à la prolifération du virus propagé par les moustiques dans la région du Nil ouest, l'Etat de la planète 2001 montre comment le boom économique de la dernière décennie a endommagé les systèmes naturels. L'accroissement visible de la détérioration environnementale n'est que l'aboutissement d'un problème bien plus dangereux : les inégalités croissantes de richesse et de revenu entre et dans les pays, inégalités qui généreront d'énormes troubles et pressions sociales pour le changement. Les auteurs avancent comme argument que pour résoudre les problèmes environnementaux de la planète, nous devons en faire part simultanément aux pays pauvres du monde. L'Etat de la planète 2001 démontre qu'il existe des voies d'actions rapides pour améliorer l'environnement et satisfaire les besoins matériels des 6 milliards de membres de la famille humaine.

10/2001

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Sciences politiques

Dans la machine de l'Etat

Entre le personnel politique qui occupe le devant de la scène, Président, ministres, députés, et les citoyens de base, il y a la grosse machine de l'Etat. Une boîte noire, dont seuls les produits arrivent à notre connaissance, avec les échos de quelques éclats de voix, à l'occasion. Comment prépare-t-on une loi avant qu'elle ne soit votée ? Comment l'action gouvernementale s'organise-t-elle au quotidien ? L'ogre de Bercy est-il aussi redoutable qu'il se dit ? C'est dans cette cuisine mystérieuse que nous fait entrer Emmanuel Constantin. Jeune haut fonctionnaire, il a eu à coeur de tirer les leçons de son expérience des cabinets ministériels et de la livrer à la discussion publique. La machine est perfectible et son bon fonctionnement intéresse les usagers que nous sommes tous.

09/2023

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Science-fiction

À la fin de l'hiver

La chute des comètes avait apporté le long hiver, comme, cent millions d'années plus tôt, lorsque les dinosaures avaient disparu. L'Hiver durait depuis soixante-dix mille ans. Le Peuple survivait à l'abri de son cocon souterrain, génération après génération. Et voilà que le Printemps, annoncé par la Tradition, était revenu. Le Peuple devait sortir et aller recueillir son héritage dans la glorieuse cité de Vengiboneeza. Mais était-il encore humain ?

03/1996

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Philosophie

La fin de l'exception humaine

L'unité de l'humanité est celle d'une espèce biologique que nous ne saurions extraire de l'ensemble des formes de vie non humaine qui constitue bien plus que son "environnement". A ce constat désormais incontestable, les sciences humaines et sociales opposent néanmoins la thèse de l'exception humaine : dans son essence propre, l'homme transcende à la fois la réalité des autres formes de vie et sa propre "naturalité". Le philosophe pose qu'Homo est un "moi" ou un "sujet", radicalement autonome et fondateur de son propre être ; le sociologue tient que cette transcendance se situe dans la société, par essence "anti-naturelle". L'anthropologue affirme, lui, que seule la "culture" (la création de systèmes symboliques) constitue le propre de l'homme. L'humanité s'inscrit dans la vie grâce à des visions globales du monde et à des savoirs empiriques morcelés. La thèse de l'exception humaine est une vision du monde. Son coût, au regard de sou utilité supposée, est exorbitant - l'impossibilité d'articuler les savoirs empiriques assurés en une vision intégrée de l'identité humaine qui conjugue les sciences de la culture et les autres connaissances concernant l'homme.

09/2007

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Romans historiques

La fin de l'homme blanc

Le décor de la Belle époque était truqué. L'appétit de vivre, le raffinement, un étonnant progrès scientifique et technique, masquaient mal les terribles conflits qui agitaient la France, l'Europe et la planète. A Paris et dans le monde, un groupe de jeunes gens tâche d'y survivre et d'y vivre, la belle et libre Hortense, Jean, le journaliste, Jacques, le marin, Nicolas le jeune russe cosmopolite, Egon, le Juncker philosophe. L'intensité même de leurs illusions les mènera dans le mur, ou plutôt au naufrage, puisque la lumière du désastre de Tsou Shi Ma éclaire la fin de ce terrible roman historique. 1905 amène 1914 et 1917, la guerre et la révolution d'où sortira la fin de l'homme blanc. Perdue dans l'histoire, l'héroïne éprouve la terrible angoisse des civilisations mort-vivantes : se trouver niées et calomniées par leurs héritiers.

10/2018

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Littérature française

Exitium, la fin de l'Ordre

" Exitium ", écrit en lettres d'or, effraie le Sénéchal. Sur la feuille de papier, qu'il tient dans sa main, le mot est lancé qui annonce la fin de l'ordre de la Commanderie templière de Sicile. Près de mille ans d'histoire risquent de disparaître. Qui veux détruire la chrétienté ? Qui veux infiltrer l'ordre dépositaire du trésor des Templiers ? Comment le Sénéchal pourra-t-il survivre à la mort physique et à l'amour de Céline, cette femme, soldat de Dieu, qui pourrait trahir cet amour et assassiner pour son mentor ? Et le Grand Maître peut-il défendre de l'intérieur les secrets, la richesse et les valeurs de l'Ordre ?

02/2019

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Sociologie

La fin de l'étudiant étranger

Derrière ce titre en apparence provocateur se profile une thèse dont Serge Slama nous convainc, au fil des pages, de la justesse, apportant ainsi une contribution majeure à la connaissance d'un pan trop souvent négligé de la politique française d'immigration. Il ne s'agit pas de prétendre qu'il n'y aurait plus - ou qu'il n'y aura bientôt plus - d'étudiants étrangers dans les universités françaises, mais de montrer que la forme principale et traditionnelle des migrations étudiantes disparaît progressivement pour faire place à des formes nouvelles. De 14 % des étudiants inscrits dans les universités il y a une dizaine d'années, le pourcentage d'étudiants étrangers est tombé à 9 % en 1993. Autrement dit, on observe le passage d'une immigration étudiante de masse à une migration d'élites canalisées. Ce qui fait aussi la valeur, et l'intérêt de l'ouvrage, au-delà de la thèse soutenue, c'est la minutie et la rigueur avec lesquelles Serge Slama conduit à sa démonstration. Combinant avec bonheur les méthodes d'analyse de la science administrative et des politiques publiques et celles du droit administratif, Serge Slama montre comment la politique à l'égard des étudiants étrangers s'est progressivement fondue dans la politique générale face à l'immigration et la " maîtrise des flux migratoires ". La logique du soupçon a progressivement contaminé l'ensemble des acteurs administratifs.

11/1999

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Littérature étrangère

La fin de l'autre monde

Jeune et brillant doctorant en littérature française, Ludovico est attelé à la rédaction d'une thèse qui l'ennuie jusqu'au jour où il découvre l'existence probable d'une fin différente au roman utopique L'Autre Monde écrit par Cyrano de Bergerac en 1657. Se procurer la version inédite de cette conclusion lui assurerait une entrée fracassante dans la carrière universitaire et rachèterait sa morne existence de fils de bonne famille, désabusé, érotomane par cynisme et flirtant dangereusement avec l'alcoolisme. Il est à la fois le représentant et le témoin écoeuré du naufrage de sa génération, celle de l'Italie berlusconienne. Son seul îlot d'authenticité se trouve dans la relation complice qu'il entretient avec sa soeur cadette, Umberta, où se joue et se déjoue sans cesse, entre ironie et amour vrai, la tentation de l'inceste. «Un roman ambitieux, une encyclopédie des croyances et désillusions du temps présent, une analyse convaincante et scrupuleuse de l'asphyxie de l'Italie actuelle.» Daniele Giglioli, II Corriere della Sera.

02/2015

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Actualité et médias

La fin de l'illusion jacobine

Illusion Jacobine : où qu'ils vivent dans le monde, tous les hommes seraient les mêmes, devraient être soumis aux mêmes statuts, obéir aux mêmes règles. Au sein des nations, il leur faudrait ne pas se rassembler en fonction de leurs croyances et de leurs traditions, mais se fondre dans une communauté unique ; puisque, malgré leurs convictions et leurs histoires différentes, ils seraient identiques, l'idée même d'un choc des civilisations serait dangereuse, voire scandaleuse. La réalité est tout autre. L'uniformité obligatoire, c'est le mépris de la personnalité, le rejet de l'originalité des peuples et des civilisations. L'universalisme, c'est la générosité, le sentiment de la fraternité qui unit tous les hommes, au-delà de leurs différences ; il ne contredit en rien, tout au contraire, le respect de la diversité. Pour demeurer un acteur de l'Histoire, la France doit se fixer pour tâche d'y aider. jadis, elle a inventé pour l'humanité entière un idéal, le plus noble qui ait jamais été avec l'idéal chrétien, l'universalisme. Elle doit, pour le préserver, éviter qu'il ne soit confondu avec l'uniformité. C'est un défi autrement plus difficile à assumer que celui de se proposer aux autres en modèle.

01/2005

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Géopolitique

La fin de l'évidence occidentale

L'année 2022 aura ouvert dans le XXIe siècle une nouvelle situation internationale, caractérisée par la dimension géopolitique, sanitaire et écologique d'une crise systémique du système-monde, où la guerre d'Ukraine constitue une nouvelle étape. . Les auteurs fondent leur diagnostic sur un rappel des grands conflits et des grands affrontements du siècle dernier, pour comprendre comment on en est arrivés à la situation actuelle : entre nouvelle guerre froide et nouveaux enjeux impérialistes, affirmation des Etats dits du Sud, restauration de la puissance russe et positionnement central de la Chine face à la fragilisation de la démocratie comme modèle. Leur méthode : analyser l'organisation des relations entre les pouvoirs économiques, financiers, politiques, militaires et technologiques et leurs évolutions au sein de chaque Etat et société, et entre eux dans le cadre du système international. Le monde serait entré dans une phase de désoccidentalisation, c'est-à-dire d'érosion irréversible des valeurs, de la puissance et de l'influence des pays occidentaux. Certes, mais cela ne suffit pas pour saisir les contradictions à l'oeuvre : partout agit une société vivante dont les évolutions sont forgées par des rapports de classe et des luttes internes, en régime démocratique ou autoritaire, au sein des sociétés occidentales comme dans celles du Sud. L'analyse de ces processus permet de faire émerger des solutions pour une transformation progressiste et coopérative du monde, pour sortir des crises qui caractérisent notre époque.

10/2023

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Histoire de France

Histoire de la France. Tome 2, L'Etat et les pouvoirs

Il y a bien des manières de raconter l'histoire d'un pays. Celle de la France a longtemps pris la forme d'un récit. Des origines aux temps contemporains, le roman de la nation traçait une continuité essentielle ; il était le garant d'une identité collective en même temps que d'une communauté de destins. Ainsi s'est peu à peu imposé un discours d'évidence qui, avec les siècles, est devenu inséparable de l'affirmation nationale. Ce récit n'est plus reçu aujourd'hui. Le rapport que les Français entretiennent avec leur passé, avec leur avenir aussi, a changé. La rapidité, l'ampleur des évolutions auxquelles nous avons été confrontés, les incertitudes qu'elles entretiennent parmi nous font à nouveau de la France une énigme. Plus que jamais, nous demandons au passé les raisons de notre présent, mais notre attente est moins assurée et les réponses difficiles à déchiffrer. Le miroir s'est obscurci. D'où la forme originale de cette Histoire de la France, qui rompt avec les habitudes du genre. Quatre volumes en proposent une approche thématique. Chacun d'eux traite d'un ensemble de singularités françaises qui marquent lourdement encore le paysage contemporain : l'organisation d'un espace propre, les rapports singuliers qui existent entre l'Etat et la société, le rôle des conflits dans le façonnement de l'unité française, les formes de la culture enfin. Ces histoires particulières s'inscrivent dans des durées très différentes. Elles se croisent et, parfois, se contredisent. Toutes ensemble, elles donnent à voir la complexité d'une genèse. Loin d'accepter comme une évidence les caractères originaux de notre expérience nationale, les auteurs ont choisi de les traiter comme autant de problèmes à reconnaître et à résoudre. Ils ont l'ambition, ce faisant, d'offrir au lecteur une France à comprendre et à aimer autrement.

10/1989

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Philosophie

L'esprit de la philosophie médiévale

Essayer de dégager l'esprit de la philosophie médiévale c'était se condamner à fournir la preuve de son existence ou à avouer qu'elle n'a jamais existé. C'est en cherchant à la définir dans son essence propre que je me suis vu conduit à la présenter comme la "philosophie chrétienne" par excellence. [...] Il se trouve donc que cet ouvrage converge vers cette conclusion, que le moyen âge a produit, outre une littérature chrétienne et un art chrétien, ce que l'on savait assez, une philosophie chrétienne, ce dont on dispute. Il ne s'agit pas de soutenir qu'il a créé cette philosophie de rien, pas plus qu'il n'a tiré du néant son art et sa littérature. La seule question qu'il s'agisse d'examiner est de savoir si la notion de philosophie chrétienne a un sens, et si la philosophie médiévale, considérée dans ses représentants les plus qualifiés, n'en serait pas précisément l'expression historique la plus à adéquate. L'esprit de la philosophie médiévale, tel qu'on l'entend ici, c'est donc l'esprit chrétien, pénétrant la tradition grecque, la travaillant du dedans et lui faisant produire une vue du monde, une Weltanschauung spécifiquement chrétienne. Il a fallu des temples grecs et des basiliques romaines pour qu'il y eût des cathédrales ; pourtant, quelle que soit la dette de nos architectes médiévaux à l'égard de leurs prédécesseurs, ils s'en distinguent, et l'esprit nouveau qui leur a permis de créer est peut-être le même que celui dont se sont inspirés avec eux les philosophes de leur temps. Pour savoir ce qu'il peut y avoir de vrai dans cette hypothèse, la seule méthode à suivre était de montrer la pensée médiévale à l'état naissant, au point précis où la greffe judéo-chrétienne s'insère dans la tradition hellénique. (Extrait de la Préface de L'Esprit de la philosophie médiévale)

05/1998

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Ouvrages généraux

La philosophie de l'esprit africain

La philosophie de l'esprit africain retrace l'histoire des Noirs, montre l'évolution de leur conscience. Ce livre définit la responsabilité prospective et les devoirs historiques des Africains. C'est un outil conceptuel, philosophique pour le progrès et la renaissance africains.

08/2021

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Philosophie

Platon, l'imitation de la philosophie

Au moment même où elle naît dans les Dialogues de Platon, la philosophie est tenue d'observer et de susciter des imitations et des ressemblances: elle doit expliquer comment l'homme ressemble au monde ou bien comment les phénomènes apparents ne sont que des imitations des réalités véritables, que seule la pensée perçoit; mais elle doit aussi inviter l'homme à parfaire sa ressemblance aux dieux, à "s'assimiler" à eux, ou bien encore s'employer elle-même à faire que la cité soit ordonnée à la ressemblance des modèles divins que sont les astres. La réflexion philosophique sur la nature, sur la connaissance, sur les mœurs ou sur la cité est ainsi et toujours menée par Platon selon les ressemblances qu'il s'agit de percevoir ou bien d'accentuer, selon les imitations qu'il faut accomplir ou parfois redouter. Car la simulation fallacieuse, celle des mauvais poètes et des sophistes, est bien le risque auquel Platon confronte, pour l'y soustraire, la philosophie.

03/2009

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Philosophie

L'Amour, échec de la philosophie ?

L'amour, échec de la philosophie ? Cette question repose sur l'hypothèse que l'amour ne pourrait être pensé par la philosophie, et cela par une double exclusion : l'amour, par essence sans raison, excluant toute explication rationnelle, la philosophie, par essence rationnelle, excluant comme déraison et folie la passion amoureuse. Comment, en effet, rendre raison d'une déraison amoureuse qui, par ailleurs, se moque bien de la raison ? Mais, s'il y a bien une énigme de l'amour, peut-être en est-il une aussi de la philosophie : et si la philosophie nous éclairait sur cela même dont elle ne peut rendre raison ?

03/2014

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Histoire de la philosophie

L’Énigme de la philosophie grecque

L'ouvrage ici présenté ne prétend pas constituer une histoire de plus de la philosophie grecque. Pour tenter d'en résoudre l'énigme, il propose une histoire à deux caractéristiques typiques : 1) elle est gouvernée, des premiers Milésiens jusqu'aux Néo-platoniciens tardifs, par une idée qui sert de trame. Autrement dit, ce n'est pas le récit d'une évolution des systèmes sur un mode paisiblement chronologique, mais l'illustration d'une formidable guerre dans la pensée, d'un "combat de géants" que j'ai déjà évoqué dans d'autres ouvrages, et qui demande d'interroger le fait majeur d'un "virage dans la pensée" dont l'Occident provient ; 2) cet aspect polémologique de la première philosophie m'a semblé reposer sur un changement de paradigme : on serait passé d'une pensée-mouvement, ambiguë, s'intéressant non pas aux êtres et aux choses, mais à l'intervalle ou l'interstice entre ces entités, et voyant dans cet intervalle le mouvement vif de la réalité et le gage paradoxal de sa stabilité contrastée - à une pensée-substance, tenant les formes diverses (corps et en concepts), pour des réalités arrêtées et "absolues" , entre lesquelles nul partage n'existe que hiérarchique, les unes pleinement positives, vouées à prendre la direction des affaires, les autres traînant leur vie d'inférieures au service des premières. Je fais l'hypothèse que ce passage d'une pensée à un autre a laissé sa trace dans la forme "duel" du grec, dont on peut noter qu'elle disparaît en latin : ni "un" ni "deux" , mais l'unité duelle d'un conflit créateur, aucun des antagonistes n'ayant de raison de céder devant l'autre. La pensée grecque, sous sa forme crépitante, serait l'histoire de ce paradigme perdu et de la longue bataille qui en est résultée. L'ouvrage est destiné à tout public, excepté les notes en encadré, plus techniques

09/2022

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Sciences politiques

La fin de l'Etat démocratique. Nicos Poulantzas, un marxisme pour le XXIe siècle

L'oeuvre de Nicos Poulantzas (1936-1979) alimente aujourd'hui au plan international les recherches marxistes parmi les plus novatrices. Poulantzas a fait évoluer le marxisme sur des voies inexplorées, tout en l'ouvrant à des influences extérieures, comme celle de Michel Foucault. Son oeuvre se situe à la charnière de deux époques : le capitalisme d'après-guerre, avec son cycle de croissance ininterrompu de trois décennies, et la période de crise débutée dans les années 1970, dont nous ne sommes pas encore sortis. C'est ce qui confère à la pensée de Poulantzas sa grande actualité. Aujourd'hui, de nouvelles générations de chercheurs partent à la découverte de cette pensée, et cherchent à la mettre à contribution pour comprendre les évolutions du capitalisme contemporain. C'est dans ce mouvement de redécouverte du marxisme que cet ouvrage s'inscrit.

09/2016

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Philosophie

Contre-histoire de la philosophie. Tome 11, L'autre pensée 68

Il existe deux "Pensée 68" . La première a rendu possible l'événement, la seconde a été rendue possible par lui. Deleuze, Foucault, Althusser, Lacan, Barthes et quelques autres ont été de sages professeurs avant Mai, et de purs produits de ce qui est advenu ensuite. Mais une autre pensée de Mai 68 a fonctionné en combustible de la flamme d'une histoire qui, rappelons-le, a été planétaire. Il faut aller la chercher du côté des avant-gardes littéraires, mais encore chez Henri Lefebvre, nietzschéen de gauche, dans le freudo-marxisme de Marcuse, les analyses de Guy Debord sur le spectacle, la fétichisation de la marchandise, ou enfin chez Raoul Vaneigem, qui cherchait des remèdes à l'existence mutilée et aliénée. Les soixante-huitards se retrouvèrent sans père, et sans boussole. Un grand moment de déchristianisation avait eu lieu. Ce fut aussi un grand pas vers le nihilisme. Le philosophe et écrivain poursuit son déboulonnage des idoles, avec un désir absolu de lucidité. Le Point.

11/2020

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Sciences politiques

Racismes d'Etat, Etats racistes. Un brève histoire

"Racismes d'Etat, xénophobie institutionnelle ou de même nature, discriminations systémiques engendrées par des politiques publiques ou favorisées par l'absence de prise en compte de leur gravité, ce sont là nos objets". Depuis un certain nombre d'années, les procès en séparatisme et en communautarisme se sont multipliés. Procès intentés non plus seulement par l'extrême droite, dont on connaît les outrances, mais aussi par des intellectuels respectables et des responsables politiques soi-disant modérés. Le but d'une telle offensive ? Discréditer comme un pur et simple délire la tentative de nommer les discriminations systémiques. Ainsi, le racisme ne pourrait exister dans notre république puisqu'il y est interdit au nom du principe d'égalité qui la fonde ; prétendre le contraire reviendrait à tout confondre, à se vautrer dans l'outrance, à se ranger du côté de ceux qui menacent les institutions. L'offensive a pris une telle ampleur qu'il fallait y apporter une réponse précise. Contre les amalgames et les caricatures, cet ouvrage propose l'étude de deux concepts - ceux de racisme d'Etat et d'Etat raciste - dont il retrace la genèse et définit les strictes conditions d'application. Non, dire qu'une xénophobie d'Etat s'exerce à l'encontre de certaines populations ne revient pas à comparer la France d'aujourd'hui à l'Afrique du Sud de l'apartheid. Mais, si l'on doit se garder des comparaisons hâtives, on doit aussi examiner, dans leur glaciale variété, les pratiques réelles, passées et présentes, des régimes dits démocratiques, sur le plan intérieur comme à l'étranger. Il en va de l'efficacité du combat contre le racisme et la xénophobie.

02/2024

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Histoire internationale

Histoire secrète de l'Algérie indépendante. L'Etat-DRS

En cette période de "révolutions" arabes et au moment du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, ce pays continue d'être contrôlé par des services secrets omniprésents qui suscitent fantasmes et interrogations. Cette enquête raconte pour la première fois l'histoire tumultueuse de la Sécurité militaire algérienne, (devenue en 1990 le Département du renseignement et de la sécurité DRS), en mettant à nu certaines de ses pratiques liens entretenus un temps par les services algériens avec des organisations terroristes (l'ETA) et avec des milieux du grand banditisme (le gang des Lyonnais), assassinats d'opposants (Khider, Krim, etc.), implication dans l'élimination du président Mohamed Boudiaf le 29 juin 1992, dans la mort des moines de Tibhirine, etc. Tout en rappelant les crimes des Islamistes, l'auteur apporte, sans manichéisme, un regard nouveau sur la guerre civile ayant ensanglanté l'Algérie durant les années 1990. Ce livre permet également de découvrir les dessous de la guerre que se livrent l'Algérie et le Maroc à propos du Sahara occidental, les détails sur l'assassinat, en 1987 àParis , d'André Ali Mecili, un avocat franco-algérien. Il revient sur la personnalité et le rôle des différents patrons dé rviêe e Abdelhafid Boussouf, leur fondateur, à Mohamed Mediène aliasToufik, qui les dirige depuis 1990. Riche en révélations et témoignages inédits, cet ouvrage relate l'histoire des cinquante années d'une Algérie indépendante sous l'emprise d'une police politique aussi opaque qu'omniprésente, qualifiée par beaucoup d'Algériens de "premier parti politique du pays". Résultat de plusieurs entretiens avec des responsables civils ou militaires, de rencontres avec d'anciens officiers des "services", cette enquête décrit le rôle joué par le renseignement militaire dans l'histoire du Mouvement national algérien, et sur son utilisation par les hauts gradés comme instrument de pouvoir d'un régime autocratique qui a beaucoup de mal à s'ouvrir à la démocratie.

01/2012

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Histoire internationale

Etat et nation dans l'histoire de l'Europe

Comment ce que nous appelons " Etat " s'est-il constitué ? Comment s'est-il fondé en droit ? Comment le système - souvent précaire - des Etats européens s'est-il formé ? Quels chemins la conscience nationale a-t-elle empruntés pour se développer ? Quelles forces culturelles, politiques et sociales ont-elles conduit à la formation des Etats-nations modernes, puis à leur exacerbation au temps de l'impérialisme et du totalitarisme ? Ce sont là quelques-unes des questions fondamentales relatives à notre univers politique. Hagen Schulze, dans cet essai très dense, guide l'amateur d'histoire à travers les siècles récents ; puis il aborde le rôle futur de l'Etat et de la nation, pris entre une intégration européenne croissante et une renaissance irrésistible du nationalisme.

09/1997

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Philosophie

L'athéisme

Alexandre Kojève est connu pour être l'homme de l'Histoire et de sa fin : oe ne sait pas encore qu'il est aussi l'homme de ce qui n'est pas historique en l'homme. Or, si le Système du savoir parle de l'Histoire dont il y a discours parce qu'elle est celle de la philosophie, il parle aussi de ce qui en l'homme ne tient pas du discours. Il parle du silence de l'homme, et parle entre autres choses du théisme. Par ce dernier, dit-il, l'homme se rattache à quelque chose qui n'est pas de ce monde, qui ne tient pas du temps. Rédigé en 1931 alors que Kojève n'a que vingt-neuf ans (deux ans avant le début de son cours sur la Phénoménologie de l'esprit), L'athéisme présente l'amorce d'une anthropologie et théiste et athée, que l'auteur reprendra plus de vingt ans plus tard. Par cet ouvrage de jeunesse, Alexandre Kojevnikoff, avant d'être connu, annonçait la possibilité de parler, ne serait-ce que par réfraction, de ce qui en l'homme ne tient ni des temps ni de leur fin. L'athéisme représente donc, aux côtés de l'Introduction à la lecture de Hegel, une deuxième et fondamentale Introduction anthropologique au Système du savoir.

11/1998

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Philosophie

La pensée antique. Une histoire personnelle de la philosophie

Des présocratiques à Plotin en passant par Socrate, Platon, Aristote, Epicure et les stoïciens, Jean-François Mattéi nous convie à un voyage initiatique dans la philosophie antique. C'est à cette source que la raison occidentale se nourrit depuis des siècles. On y assiste à la naissance de la philosophie, de la physique, des mathématiques, de la politique : éblouissant feu d'artifice de la pensée comme l'histoire en a peu connu depuis lors, et qui continue de résonner dans les débats d'aujourd'hui. En fin pédagogue, Jean-François Mattéi construit des ponts entre hier et maintenant, fidèle à la formule qui fait le succès de la série "Une histoire personnelle de...".

09/2015

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Histoire internationale

L'ébranlement d'Israël. Philosophie de l'histoire juive

Les événements qui, au Proche-Orient, ont suivi la deuxième Intifada marquent à bien des égards un tournant dans l'histoire du conflit israélo-arabe mais aussi pour le monde juif. Pas dans le sens caressé par nombre d'éditorialistes. La diabolisation du sionisme promu par la conférence de Durban d'août septembre 2001 et par les antimondialistes, la délégitimation de principe qui exclut tout ce qui touche à Israël dans le discours politico médiatique ont montré la persistance des stéréotypes archaïques que l'on croyait caducs. Que se trame-t-il dans cette situation, vécue par le monde juif comme l'ébranlement d'un ordre symbolique et politique qu'il croyait acquis ? C'est ce que tente de clarifier ce livre. L'auteur, qui ne cache pas son inquiétude, poursuit un double projet : formuler une description de la réalité telle que la conscience juive la perçoit ; analyser celle-ci en définissant l'enjeu d'une telle exclusion. Pour Shmuel Trigano, cette dernière trouve son origine dans l'" étrangeté " qui a fait du peuple juif, plus que des individus juifs, le paria de la modernité, source de drames sans fin mais porteur d'un message originel qu'Israël est appelé à retrouver.

04/2002

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Histoire de la philosophie

Où va l'humanité ? Une philosophie de l'Histoire

Le philosophe et scientifique Marc Halévy plonge dans notre passé pour dessiner les facettes du monde de 2050. Le monde de la modernité se meurt. Un nouveau monde, qui n'a pas encore de nom, émerge. Selon Marc Halévy, l'histoire humaine possède une logique interne. Face au chaos de notre société, il applique avec rigueur les modèles de la physique théorique aux événements des derniers millénaires pour esquisser une " philosophie de l'histoire " et ainsi : Définir ce qu'est la prospective. Exprimer la logique des événements historiques. Etudier la crise majeure que nous vivons. Pronostiquer quels seront les chemins à emprunter pour construire une autre société. Son analyse historique lui permet d'affirmer qu'une nouvelle civilisation s'établira vers 2050. Celle-ci sera basée sur la frugalité, les réseaux et le biocentrisme, c'est-à-dire la volonté de protéger et d'assurer le bien-être de tous les êtres vivants. Les Etats-nations s'effondreront, la spéculation financière disparaitra, le télétravail sera généralisé et le revenu universel pour tous deviendra sans doute une nécessité. Les dinosaures, trop gros, lents et inadaptés, ont disparu, contrairement aux lémuriens, légers et rapides. De même, les grandes structures d'aujourd'hui vont s'effondrer et laisser place aux petites structures agiles et localisées. Ce livre nous donne les indications pour faire partie des lémuriens plutôt que des dinosaures !

11/2021

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Sciences politiques

Socialisme : la fin d'une histoire ?

L'histoire du socialisme est l'histoire d'une ambition gigantesque, la poursuite du rêve d'une société maîtrisant son destin. Cette ambition a engendré enthousiasme, espoir, réformes et violence. On est mort pour et par elle, on a vécu pour et par elle, et la question de savoir ce qu'il en reste paraît légitime. Mais qu'est-ce au fond que le socialisme ? Quelle est sa place dans nos démocraties libérales, alors que ce mouvement a connu ces dernières années un net recul en Europe ? A-t-il les ressources nécessaires pour se renouveler ? Ou est-ce la fin d'une histoire ? Autant de questions qu'un historien engagé, qui " a fait ses gammes politiques dans l'ombre portée de Mai 1968 ", se pose dans cet essai d'une grande perspicacité. En trois chapitres habilement menés, il convoque les premiers révolutionnaires (Fourier, Blanqui), les maîtres à penser (Karl Marx, Jean Jaurès, Léon Blum) et les icônes (Lénine, Trotsky, Mao) du socialisme, sans oublier des réformistes moins connus comme Eduard Bernstein ou Henri de Man. Il montre comment, d'abord transcendés par leur foi en une transformation globale de la société, encore revendiquée par le candidat François Mitterrand dans son discours d'Epinay en 1971, les socialistes ont abandonné définitivement au cours de ces trois dernières décennies toute idée d'une refonte totale de l'économie pour assumer un compromis avec le capitalisme. Aucune tendance en Europe n'y échappe, que ce soit celle des travaillistes en Grande-Bretagne ou celle de la social-démocratie en Allemagne et en Suède. Le socialisme ne serait-il plus désormais qu'une famille politique comme les autres ? Ou bien reste-t-il porteur d'une réorganisation future de l'humanité ?

03/2012

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Roman d'amour, roman sentiment

Et si la fin était une suite ?

Là où les couleurs du soleil s'étendent sur les vagues de sable, les sinistres ombres noires tuent, pillent et détruisent. Chez nous, Soraya la réfugiée et Paul l'écrivain, que rien ne doit a priori rapprocher, se découvrent. Sur le chemin du travail, l'envoi d'un SMS synonyme de promesses suivi d'une apparition plus que choquante, elle disparaît tragiquement. Après maintes recherches angoissées amplifiées de soupçons, Paul la retrouve mais ne peut l'aborder, lui parler. Grièvement blessée, plongée dans un trou de mémoire total, une pénible et lente guérison alimentée d'interrogations, Soraya, contrainte, fuit emportant ses secrets : une question de vie ou de mort pour tous, face au fantôme d'Hatem ! Paul, perdu dans sa solitude, affronte les énigmes restées sans réponse, les doutes et le temps qui passe, qui lui est compté, il le sait ! Cette attente démesurée n'est-elle pas vaine ? Peut-il, doit-il encore espérer une suite au côté de la jeune Amel pour ce qui semble être une fin ?

06/2022