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Littérature française (poches)

Romans inachevés

Aucun volume consacré aux écrits inachevés de Stendhal n'est disponible depuis 1968. C'est pour combler ce manque que la collection des Cahiers Rouges publie ce recueil. Y sont réunies onze ébauches de romans : Le Juif, Le Lac de Genève, Paul Sergar, Une Position sociale, Madame Tarin, Le Conspirateur, Philibert Lescale, Imagination, Féder, Le Chevalier de Saint Ismier, Don Pardo. Les personnages principaux de chacune de ces histoires sont des héros stendhaliens qui n'ont rien à envier au charme de Julien Sorel, ni au courage de Fabrice del Dongo pas plus qu'à la fougue de Lucien Leuwen : un juif errant à travers la France en quête de fortune et d'amour, le jeune chevalier de Saint Ismier, pour qui seul compte l'honneur et le courage, ou encore l'ambitieux Féder, qui devient un des plus célèbres peintres de Paris grâce à sa femme. Ces textes sont introduits et présentés par une longue conversation entre trois membres du Stendhal Club, fondé par Charles Dantzig en 2011 et dont la revue "éventuellement annuelle" a déjà eu deux numéros : Charles Dantzig, Dominique Fernandez et le jeune éditeur Arthur Chevallier, représentant trois générations d'amoureux de Stendhal.

03/2017

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Actualité et médias

XXI N° 52, Automne 2020 : Autopsie d'un vaccin

DENGVAXIA, LE FIASCO D'UN LABO. Le vaccin de Sanofi est accusé d'avoir causé la mort d'enfants philippins - Par Carol Isoux LA PIQÛRE QUI FAIT TROP MAL. Sous la colonisation, les ravages de la Lomidine. LES CHASSEURS DE VIRUS. Hongkong se prépare à la pandémie depuis quinze ans. CIVELLE CONNECTION. Le trafic de bébés anguille rapporte plus que la coke - Par Nicolas Legendre POUR MOI. Agressée enfant, elle guérit en créant - Par Sina Niemeyer et Jeanne Macaigne "PORTEUR ABUSIF DE CARTE BLEUE" . Seul face à sa banque - Par Michel Bessaguet, avec Eliane Faure MARCHANDS DE GUERRE. L'armement fait salon - Récit photo de Nikita Teryoshin "LA FRANCE NOUS A ABANDONNES" . Son frère djihadiste est condamné à mort en Irak - Par Guillaume Perrier "ILS REUSSIRAIENT LA OU NOUS AVIONS ECHOUE" . 150 citoyens plongés dans la politique climatique - Un témoignage de Léo Cohen COMMENT LES DJINNS ONT EMPORTE NOUR. Parti du Pakistan à 15 ans, il est mort à Paris - Par Claire Billet "J'AI ETE PASSEUR" . Avec deux Afghans dans un col des Alpes enneigé - Par Raphaël Krafft LES EMPECHEURS DE POLLUER EN ROND. Des papys basques traquent les décharges sauvages - Par Grégory Mardon et Stéphanie Genteuil "BLACK LIVES MATTER EST LE PRODUIT DE L'HISTOIRE DE L'AFRIQUE" . L'historien François-Xavier Fauvelle raconte les mondes oubliés - Propos recueillis par Maria Malagardis

11/2020

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Littérature française

Le flamant rose et le petit bois

Je ne me rappelle pas avoir vu mon père avant l'âge de onze ans sauf à de rares occasions. D'un seul coup, j'ai vu ce type arriver à table tous les soirs du moment où nous avons déménagé dans la maison qu'il avait décidé de faire construire ; ma mère n'avait pas eu grand-chose à dire dans ce choix, comme d'habitude. Pourtant, nous étions souvent ensemble durant toutes ces premières années dans l'appartement des Rives du Lac. Le lac était à deux kilomètres. Un petit étang artificiel créé par la ville quelques années auparavant où des pêcheurs esseulés s'évertuaient à sortir du gardon. Mais je n'existais pas pour lui. J'étais sa chose. On ne parle pas aux choses. On leur passe à côté sans rien leur dire. On ne les touche surtout pas. Mon frère, lui, recevait des hurlements et des claques. Il existait. Durement. Il ne s'en est jamais remis, je crois. Il est aujourd'hui sous neuroleptique et somnifère. Comme moi. S'il ne prend pas ses médicaments, il entend des voix, qui lui disent de faire des choses. Je crois qu'il est schizophrène, mais il ne faut pas le dire. C'est un secret de famille, il ne faut pas en parler. Il y a beaucoup de secrets dans notre famille. Comme dans toutes les familles ?

02/2021

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Littérature française

Les ombres du passé

Intuitivement, un signal interne prévint Marthe que "quelque chose" allait se passer. Agée de quatre-vingt-trois ans, mais dotée d'une santé de fer elle sera prise d'un malaise chez elle et se retrouvera hospitalisée pour la première fois de sa vie. Sa maladie empirant rapidement elle se réfugie dans ses souvenirs, égrainant jour après jour pensées et actions, bonnes ou mauvaises, peu importe, seul le Créateur en décidera. Parallèlement, son fils unique Bernard, à l'autre bout du monde, sera prévenu par un curieux appel téléphonique ; il accourra dès que possible et viendra l'assister pour ses derniers instants. S'ensuivent des monologues internes de rétrospectives de la vie de chacun d'eux et de leurs proches, de leurs sentiments : une histoire d'amour, de cris de douleur, de ressentiments, mais aussi de bonheur, d'excuses et de pardons hors du temps et de l'espace. Le présent et le passé s'entremêlant avec les drames et évènements vécus par plusieurs personnages vivants ou décédés, tous aux caractères différents. C'est la chronique douce-amère des derniers jours de l'ultime mois restant à vivre d'une vieille dame. Le roman de Gabriel Zallas est un concentré d'humanité, où la rugosité des situations le dispute à la tendresse et à l'affection des émotions qui s'en émanent, allant bien au-delà des sensibilités terrestres.

09/2021

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France et généralités

Guide pèlerinage et chemins de compostelle

Lorsqu'est évoqué de nos jours le mot "pèlerinage" , des images surgissent aussitôt, échappées des époques médiévales avec leur cortège de miracles et de récits légendaires. Parmi elles, dominent bien sûr celles ayant trait aux "chemins de Compostelle" , d'autant plus vives que le Berry est traversé par la voie de Vézelay. En 1998, le succès de ce phénomène a valu à cette route l'inscription au patrimoine mondial de l'Humanité, attribuée par l'UNESCO, de la cathédrale de Bourges et de la basilique de Neuvy-Saint-Sépulchre. C'est pourquoi le présent guide accorde une place importante à ce monument. Mais le Berry est aussi la terre de nombreux autres pèlerinages. Certains, voués à la Vierge Marie, s'enracinent dans le Moyen-Age. Ils ont parfois des origines lointaines. La proximité de sources ou de fontaines rappellent des croyances païennes que l'Eglise a christianisées. Loin des théologiens et des savants, le peuple prie d'abord avec les pieds ! Dans cette perspective, ces pèlerinages peuvent être rapprochés en Berry des "pardons" bretons avec leurs "troménies" qui, comme certaines processions d'ici, peuvent se dérouler sur plusieurs kilomètres. Voilà pourquoi, avec l'aide d'André Faure, marcheur chevronné, nous vous proposons des circuits pour randonner à partir de certaines églises. L'itinéraire de plusieurs d'entre eux est séculaire ; pour d'autres, oubliés, nous les avons imaginés.

07/2021

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Religion

La foi de mes pères. Ce qui restera de la chrétienté bretonne

Comme elle a changé, la Bretagne qui a vu naître Pierre-Yves Le Priol, en plein milieu de l'autre siècle ! Dans cette région de France qu'on qualifiait alors de "bastion de chrétienté, la pratique dominicale était l'une des plus élevées de l'Hexagone et l'on se définissait sans complexe comme "catholiques et Bretons toujours". Messes, pèlerinages et pardons rythmaient le cours des existences. Aujourd'hui, si l'on y admire toujours enclos paroissiaux et calvaires, croix et fontaines sacrées, ossuaires et chapelles, nombreux sont les Bretons qui se sont éloignés de la "foi des pères". Les traditions laissent place à des habitudes et des mentalités nouvelles. Dans cette enquête sensible, qui est aussi un voyage personnel, Pierre-Yves Le Priol est allé à la rencontre de cette Bretagne d'aujourd'hui. Riche de lieux visités, de visages croisés, de dialogues noués, son livre plonge au plus profond de nos campagnes et interroge sur cette intrigante "fin de chrétienté". Est-elle révélatrice d'une évolution plus large et qui nous concerne tous ? Faut-il partager la nostalgie de certains face au passé ou aux occasions ratées ? L'histoire aurait-elle pu être différente ? Peut-on redonner une âme à nos églises devenues trop grandes ? Car le catholicisme n'a sans doute pas dit son dernier mot en Bretagne.

11/2018

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Actualité politique France

La fin d'un monde. Une histoire de la révolution petite-bourgeoise

"C'était mieux avant". Avec la pandémie, l'unanimité de ce thème qui paraissait jusqu'alors marqué d'une nostalgie stérile revient avec insistance. Mais de quel "avant" parlons-nous ? Celui de la société de consommation triomphante des années 1960-1975 ou de la société chrétienne millénaire qui l'a précédée ? Dans une plongée vertigineuse vers notre passé récent, Patrick Buisson nous entraîne des coulisses du concile Vatican II aux assemblées générales des "Gouines rouges" , de la piété teintée de paganisme des pardons bretons aux bistrots sans femmes des cités ouvrières, du stade à l'alcôve. De ce cheminement inattendu et fascinant, nul ne sort intact. Tout change en effet au cours de ces "quinze piteuses" qui voient la destruction méthodique de l'art de vivre et de la culture populaire, la remise en cause du monde vertical de l'autorité et l'effondrement des vieilles croyances. La petite-bourgeoisie éduquée, soucieuse de se démarquer du moule dans lequel elle avait été formée a imposé l'hégémonie du progressisme. Au fil de ce texte remarquablement documenté et écrit, dérangeant mais profondément argumenté, Patrick Buisson nous confronte à nos contradictions. Avec La fin d'un monde, il nous éclaire sur ces passions françaises dont il s'est fait le décrypteur et nous donne le grand livre contemporain des objecteurs de modernité.

05/2021

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Histoire internationale

Le maître des aveux

Phnom Penh, mars 2009. Kaing Guek Eav, plus connu sous le nom de Douch, responsable de la torture et de la mort de plus de 12 000 victimes à la prison de Tuol Sleng (S-21), est seul derrière une vitre insonorisée : seul face à la justice internationale, seul face aux familles de ses victimes, seul peut-être plus que tout face à lui-même, à l’étendue d’un crime impossible à sonder, impossible à pardonner. Le maître des aveux est une saisissante évocation de son destin, mais aussi de l’étonnante « comédie humaine », tour à tour bouleversante et déroutante, qui s’est déroulée autour de son procès. Thierry Cruvellier est le seul journaliste français qui a assisté à la totalité de ce procès, du premier au dernier jour, qui a vu un événement remarquable et peu noté : pour la première fois devant un de ces tribunaux, un accusé qui reconnaissait sa responsabilité personnelle dans des crimes innommables, plaidait coupable et demandait pardon aux victimes, était à la barre pendant six mois à essayer d’expliquer et de s’expliquer. Ce procès allait-il se dérouler à contre-courant des attentes et apporter enfin, pour la première fois, apaisement aux victimes ? Allait-il dessiner la figure d’un bourreau « différent » ? Allait-il jouer ce rôle toujours attendu et jamais réalisé de « procès pour l’histoire » ? C’est la tragédie particulière, jusqu’à son coup de théâtre final, du procès du génocide khmer rouge qu’il n’en ait, en fait, rien été, et que le bouleversement des rituels attendus ait provoqué des moments d’une intensité exceptionnelle, des scènes d’une émotion considérable, des joutes médiocres et magnifiques – et au final une amertume profonde chez tous les acteurs de cette pièce. Il fallait pour écrire ce livre un ensemble de qualités presque impossible : une connaissance, une expérience, une discrétion, mais surtout, tout simplement un talent doublé d’une humanité profonde.

09/2011

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Critique littéraire

LETHE. Art et critique de l'oubli

Nul n'est à l'abri de l'oubli. Mais quelles sont ses incidences sur notre vie, sur nos sentiments, sur nos connaissances ? Jusqu'où les exigences de la morale et du droit nous permettent-elles d'oublier ? Dans notre société d'information où la mémoire électronique soutient et menace à la fois la mémoire humaine, où le rêve d'un savoir universel est en train de tourner au cauchemar, la sagesse ne consiste-t-elle pas précisément à savoir abandonner ce qui est superflu ? Les Grecs se représentaient l'oubli sous la forme d'un fleuve, le Léthé, qui était aussi une divinité puissante. C'est eux qui inventèrent un " art de l'oubli " tout en élaborant un art de la mémoire. Depuis Homère, le thème de l'oubli a nourri la culture de l'Occident, inspirant poètes, romanciers, philosophes. A travers leurs écrits se dessinent, plus ou moins explicitement, différentes conceptions de l'oubli : source de péché pour saint Augustin qui se reprochait son criminel " oubli de Dieu ", règle d'hygiène mentale pour Rabelais comme pour Montaigne, règle de vie amoureuse selon Casanova, condition de l'intelligence pour les hommes des Lumières... " Laissons le passé être passé ", implore le Faust de Goethe, tandis que Nietzsche s'écrie " bienheureux les oublieux ". Et les psychanalystes se sont à leur tour intéressés aux " dispositions secrètes de celui qui oublie ". Toute théorie de l'oubli implique sa critique. Car l'oubli, à côté de sa dimension privée, comporte une dimension publique et politique. L'amnistie et l'oubli miséricordieux que les chrétiens associent au pardon peuvent apporter la paix. Mais l'homme doit se battre contre le danger d'amnésie des génocides, et en premier lieu celui de l'Holocauste. Nos ordinateurs comportent une touche " efface ". Mais que faut-il " effacer " ? Ce livre, qui parcourt les méandres du Léthé à travers les siècles, nous propose une profonde réflexion à ce sujet.

09/1999

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Thérèse de Lisieux

Eloge d'une guerrière. Thérèse de Lisieux

Qu'ont en commun une guerrière et une sainte ? A priori, rien. Tout semble même les opposer. L'une serait du côté du Mal et du sang, l'autre du Bien et de la lumière. A cette idée, la représentation de Thérèse de Lisieux, proclamée en 1997 trente-troisième docteur de l'Eglise et sainte française la plus célèbre avec Jeanne d'Arc, semble donner raison. Bouquet de roses et crucifix entre les bras, voile sur la tête et guimpe autour du visage, sourire ténu, ainsi la connait-on. Comme une sainte, et non telle une guerrière. Ce qu'elle était pourtant. C'est le paradoxe que prétend dénouer ce livre. Car aimer son prochain est un combat (qu'on nomme spirituel), une lutte que Thérèse Martin aura menée sa vie durant. Et d'abord contre elle-même. Dans cet essai biographique passionnant, Jean de Saint-Chéron retrace son existence pour faire, non l'éloge de la bonne soeur aux fleurs, mais celui de la sainte guerrière, et rappeler combien l'amour dont parle la Bible est " une glorieuse guerre " . En sept courts chapitres, on suit sa formation martiale, de son enfance marquée par sa vive piété, son caractère déterminé et la mort de sa mère, à sa conversion à 13 ans, lorsqu'elle comprend que, pour aimer, il lui faudra souffrir beaucoup. De Rome, où elle va conquérir la forteresse du Carmel à la pointe de l'épée en implorant le Pape de la laisser y entrer avant l'âge légal, à son entrée en religion parmi ses soeurs dont elle s'attèle à aimer les défauts, c'est un parcours du combattant qu'elle raconte dans ses écrits et que Jean de Saint-Chéron nous fait revivre en la suivant et la citant avec énergie, science et ardeur. Un éloge puissant et une leçon de foi moderne sur la bataille de l'amour et du pardon.

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Théâtre

Les grandes personnes

Deux couples : Eva et Rudy, Isabelle et Georges. Ils sont amis. Eva et Rudy sont riches et malheureux : leurs deux enfants, un garçon et une fille, ont disparu pendant des années, et voilà qu'ils reviennent. La fille ne leur a donné aucune nouvelle, elle a erré dans un no man's land anonyme, elle revient efflanquée, pleine de remords, peut-être est-elle morte. Le fils a quitté Eva et Rudy parce qu'ils n'étaient pas vraiment ses parents : ils l'avaient recueilli dans un orphelinat. Or il loge dans sa poitrine les voix de ses vrais parents, qui ne cessent de le harceler et de l'inciter à tuer ses parents adoptifs, raison pour laquelle il est parti. Isabelle et Georges, eux, n'ont qu'un fils, dont ils sont très fiers, et qui les aime au point de venir les voir chaque soir. Mais ce maître d'école porte un lourd secret : il a violé plusieurs de ses élèves. Le maître tente d'avouer ses crimes à ses parents, mais ils ne l'entendent pas. Lors d'une réunion de parents d'élèves, la mère d'un garçon vient leur annoncer que son fils a été victime du maître, mais là encore personne ne veut entendre la vérité. La mère essaiera de forcer le maître à demander pardon à sa victime, mais il s'évanouira dans l'air avant de l'avoir fait. Et l'on apprendra que si la fille d'Eva s'est livrée à l'errance, c'est parce qu'elle avait deviné que son père n'était pas Rudy, mais Georges... Chacun traîne son secret, et quand il parvient à l'avouer personne ne veut l'entendre. La pièce, d'une grande force, a quelque chose d'implacable et de féroce, malgré la douceur accablée des propos, et la fin suspendue nous laisse avec des regrets qu'on ne sait pas nommer. On retrouve ici l'univers familier de Marie NDiaye, ses ambiances inquiétantes et tourmentées, son humour grinçant par petites touches inattendues.

02/2011

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Récits de voyage

Un petit bout de chemin ensemble

Ce livre relate la première expérience de deux couples de marcheurs, deux soeurs et leurs conjoints, sur les chemins de Compostelle. Il témoigne avec réalisme et authenticité de leur vécu durant les dix étapes qui ont jalonné leur périple de cent soixante-dix kilomètres qui les a menés de Aire sur Adour à Saint Jean Pied de Port. Au fil des pages, les anecdotes se succèdent, les paysages se révèlent et de très belles rencontres viennent enrichir des journées bien remplies. Sur le chemin, l'esprit d'entraide et de solidarité est omniprésent. Tout est mis en oeuvre pour accompagner au mieux les pèlerins. Que ce soit le travail des hospitaliers ou l'engagement des municipalités et l'accueil de leurs administrés, tous à leur manière se mettent au service des pèlerins et des randonneurs qui arpentent, sac à dos, le chemin qui traverse leur territoire. Peu importe les raisons qui habitent ces femmes et ces hommes, leur conviction religieuse, la recherche du pardon, l'espoir d'obtenir la guérison pour eux ou l'un de leur proche ou encore plus simplement leur amour pour la randonnée, tous sont animés du même esprit de partage et se côtoient dans le respect de l'autre. Une chose est certaine, entreprendre tout ou partie des chemins de Compostelle entraîne, tôt ou tard, pour celui ou celle qui s'y engage à s'offrir un face à face avec lui-même, c'est pour lui l'occasion de se livrer à une sorte d'examen de conscience nécessaire pour accéder au calme, à la sérénité et l'apaisement lorsque l'aventure s'achève. Le meilleur prolongement que l'on puisse souhaiter à ce récit, serait qu'à l'instar de nos quatre compères, il vous donne l'envie de venir ou revenir partager des moments inoubliables sur les chemins de Compostelle tout en faisant votre cette devise : Le chemin n'est pas le but, le but est le chemin

03/2022

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Exégèse

La bible au-delà de la religion

Vous n'avez jamais lu la Bible ou juste des bribes ? En s'appuyant sur la lecture de philosophes, sociologues, psychanalystes, exégètes, théologiens, Dominique MICHEL déroule le fil de l'histoire d'un peuple, qui à de multiples reprises reçoit une parole qu'il perçoit venant de Dieu. Mais qui est ce Dieu ? Pourquoi parle-t-il ? L'auteur nous fait vivre de l'intérieur le cheminement des grands personnages bibliques depuis Abraham jusqu'à Jésus, en passant par Moïse, David et les Prophètes. Il nous les rend plus familiers à travers leur questionnement et leurs failles. En accompagnant les textes bibliques de développements sur des thèmes tels que la fécondité, le sacrifice, le pardon, et en les replaçant dans leur contexte historique et religieux, il leur redonne vie et met en perspective des connaissances qui sont pour la plupart d'entre nous assez lacunaires. Et l'on découvre peu à peu la nécessité d'une parole biblique qui aujourd'hui s'adresse à tous et à chacun, au-delà de toute appartenance confessionnelle. La Bible, par ses appels récurrents à nous libérer d'une vision aliénante du sacré nous incite à rechercher les sources vives du vivre ensemble et nous conforte dans une quête de fraternité universelle. Elle éclaire les défis auxquels se trouvent confrontées nos sociétés laïques démocratiques nées d'un légitime anticléricalisme : comment à la fois surmonter les puissantes tentatives de repli identitaire des religions et en même temps maitriser les risques de dissolution du lien social porté jusque-là par elles ? "La Bible n'est pas une parole sur Dieu, elle est parole de Dieu à l'homme pour l'homme. Elle est d'abord anthropologique avant d'être théologique. Elle tend à faire advenir des sujets livres et responsables" écrit l'auteur. Ce premier volume porte sur les premiers effets de la Parole : la Création et la naissance d'un peuple. Il recouvre les cinq premiers livres de la Bible, appelés Torah ou Pentateuque.

12/2021

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Beaux arts

Saint Bruno Père des Chartreux. 1514/2014 Cinquième centenaire de sa canonisation

Catalogue d'exposition (Musée de la Grande Chartreuse) "L'objet de la présente exposition est simple : il ne s'agit pas d'apporter quelque nouveauté que ce soit d'ordre historique sur Bruno. Il ne s'agit pas non plus d'une présentation érudite de l'iconographie qui le concerne. Nous voulons seulement tenter, par le biais du visuel, de vous permettre l'approche d'un mystère qui nous est cher et que nous voudrions partager : celui de l'âme de notre Père saint Bruno, cet "homme au coeur profond" (Quigues 1er) qui, "brûlant d'amour divin" , parvenu à sa pleine maturité, décida "d'abandonner les ombres fugitives de ce monde pour atteindre les biens éternels" (lettre à son ami Raoul). Aujourd'hui, de nombreux laïcs engagés dans l'action, en plein monde, trouvent eux aussi, à l'école de Bruno, une source d'inspiration, une source de vie, de joie spirituelle et de fécondité cachée. Les oeuvres présentées dans cette exposition commémorative ont des origines diverses. La plupart sont conservées au monastère de la Grande Chartreuse, où elles sont arrivées par les aléas de l'histoire, pardon, ou, plus rarement, par commande. D'autres ont été très aimablement mises à notre disposition par des musées ou collections privées. Certaines ont été également prêtées par d'autres chartreuses ou monastères. D'autres enfin ont été spécialement produites pour cet événement, par des artistes attachés à la chartreuse et qui comprennent bien notre vocation. Dans le parcours de cette exposition, c'est un itinéraire, comme un pèlerinage intérieur qui vous est proposé. Il s'agit de passer du visible à l'invisible, de la perception d'images artistiques à l'écoute intérieure de l'écho intime que l'évocation de la figure de Bruno éveillera en votre coeur. A chacun d'être à l'écoute... Saint Bruno aurait-il quelque chose à me dire, à moi aussi ? "

06/2014

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Religion

Cette force de vivre

Une enfance et une adolescence extrêmement difficiles : souvent malade, très isolée affectivement, sans cesse sur le qui-vive, élevée dans la haine, seule fille au milieu d'une poignée de garçons planqués dans une cave ! Une existence comme une barque à la dérive ne sachant s'il serait un jour possible d'accoster et où... Une profonde et intrépide quête de sens qui l'entraîne vers la philosophie et vers de longues études en sciences de la nature. Un travail psychologique sur soi qui ne l'empêche pas pourtant de rêver d'une normalité lui apparaissant encore comme inaccessible. Un mariage et des enfants face auxquels elle a énormément de mal à se situer. Une grande fatigue, proche de la dépression... Et puis... ce jour-là, quelque chose bascule : un relèvement inespéré, lui donnant enfin droit d'exister et d'avoir une place véritable dans l'humanité ; un appel extrêmement fort auquel il faut répondre ; une manifestation de Dieu qui dépasse les limites de la vie personnelle ; un mouvement, une " poussée " vers les autres pour témoigner de l'immense chance de vivre du don de la foi ; un cheminement, parfois difficile, pour apprendre à vivre, pour trouver sa place de mère, pour comprendre la notion du pardon par rapport aux événements passés, pour entrer en relation avec d'autres croyants ; la découverte d'une véritable vocation dans le travail social. C'est le récit de ce relèvement qui est ici donné, comme les trois jours saints d'une existence. Cette expérience originale de résilience est le fait d'une enfant de la seconde moitié du XXe siècle, non élevée dans la foi chrétienne, d'une femme, laïque, mariée, mère de quatre enfants, devenue psychologue clinicienne. Le livre évoque aussi ce paradoxe douloureux, souvent vécu, entre la grâce et la joie de la conversion et les difficultés liées à l'insertion dans l'Église. Une écriture alerte, directe, très contemporaine. Un témoignage passionnant, bouleversant, qui donne à penser sur l'humanité et sur la foi.

11/2004

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Poésie

Les fatrasies d'Eris

Pas de romantisme, pas d'illusions mais le déchirement d'un couple face à l'épreuve du temps. Ainsi peuvent être lues les psalmodies passant tour à tour de l'amour fasciné par l'attrait du corps " ton corps est un poème réincarné puzzle des mots de toutes tes beautés " à la solitude face au silence de la rupture ainsi qu'à la nouvelle identité de la femme moderne " qui asperge l'Homme de Querelles ". Le quotidien est au rendez-vous et le couple se dispute dans des haines fréquentes. Leur relation semble sans issue " ta tendresse mon impasse est devenue ", ils se déchirent " dans des combats sans avenir ", l'ambivalence rend leurs rapports complexes " j'aime en toi tout ce que je déteste ". Il n'est pas question de pardon. La mélancolie cède la place à la solitude, le combat à la lassitude puis la souffrance se fait révolte " je ne peux pas mourir dans l'absence de ton corps ". Le voile est levé sur l'histoire du couple: " Le seul meurtre en notre histoire c'est celui de mon ombre que tu n'as jamais aimée ". Changement de décor, pas de place au rêve, le narrateur déchire le rideau! Il projette au grand jour: " une Jeune Fille sans amant fit l'amour avec sa virginité dans le cristal d'une rivière océanique... " et le Fils-Poète naquit " couvert d'euglènes, fripé de rimes, les beaux yeux parfumés d'algies ". Par quelle magie parviendra-t-il à retrouver les origines d'une humanité? La Jeune Femme délivre la Jeune Fille de la Mort et redonne à l'âme toute sa dimension poétique. Mais " l'amour est un puzzle que l'on ne peut finir " et l'apparition féminine s'évanouit, immortalisée dans la mémoire de l'auteur. Mandin nous offre avec talent cette aventure poétique, bouleversante, dérangeante, où la vie et la mort se côtoient; une odyssée dans la mémoire du Couple.

06/2014

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Religion

L'arme fatale contre la sorcellerie... Les attaques occultes et ésotériques. Volume 4, Série : Amour - Prière - Combat spirituel

Dans l'Eglise, l'Esprit-Saint continue de faire des laïcs ses partenaires dans la bataille contre les oeuvres de Satan précisément contre la sorcellerie. Le berger Jean de Dieu MEBIAME fait partie de ceux-là qui ont reçu le charisme de délivrance. Ce livre comme il le précise est son témoignage personnel, le partage de son expérience vécue. Beaucoup trouveront ici de puissantes lumières et de grands remèdes spirituels qui ébranleront les montagnes de leurs maux....Il faut conduire la victime au pardon, à la confiance, en un mot à l'amour, cette arme fatale par excellence pour vaincre les attaques. " Vous devez vaincre par l'amour "... " Vous devez vaincre la haine par l'Amour "... " Tout est dit... " (Père Menas, exorciste) " Je suis dans le ministère de Délivrance depuis au moins douze ans après mon ordination. Mais la lecture de ce livre m'ouvre des perspectives de précision très enrichissantes. Ce livre parle de choses dont personne ne veut parler à haute voix, à cause d'une certaine prudence coupable qui laisse véritablement certaines personnes en danger grave. Ce livre est une oeuvre de miséricorde... un instrument efficace... Je pense que les démarches spirituelles qui sont proposées en vue de la délivrance sont d'excellentes démarches ; je crois que moi-même je vais les utiliser dans les séances d'exorcisme dans les cas où je ne fais pas usage du rituel de l'exorcisme. La rigueur des argumentations qui s'y trouvent peut lui donner un grand auditoire partout et une éloquence indiscutable en occident comme en Afrique à cause de son ouverture à l'universel. Voici un instrument puissant que Dieu met dans nos mains. Puissions-nous nous en servir pour nous-mêmes et pour soulager la souffrance de nos frères et soeurs en humanité attaqués par les forces des ténèbres. Merci à Jean de Dieu. " (Père Aubin Aguessy, exorciste)

10/2020

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Histoire internationale

Liban. La guerre et la mémoire

Déclenchée en 1975 la guerre du Liban s'est achevée en 1990. Face l'" oubli officiel " (amnistie générale, absence d'une commission national indépendante sur les disparus), une culture civile de la mémoire s'es déployée. Comment les différents acteurs envisagent-ils le lien entre mémoire et non récidive ? Les familles des disparus, avec d'autres associations, revendiquent une réflexion critique autour de la guerre, une exigence de vérité sur lei disparus ainsi qu'une " promesse politique " de ne pas reproduire les violations des droits de l'homme. Réalisée sous l'égide du ministère des Déplacés, la réconciliation du Mont Liban a neutralisé les velléités de vengeance et a permis aux déplacés de revenir dans leurs localités. Elle n'a pourtant pas prévu un espace pour la parole des victimes. En outre, son caractère communautaire a ôté toute possibilité de pardon. Recueillis dans trois villages de cette région entre 2000 et 2004, des récits témoignent des massacres, du déplacement forcé, des violences sur les maisons et les terres. Ils expriment les tensions autour de la question de la responsabilité : est-elle individuelle, communautaire, celle d'une tierce partie ? Ils disent aussi la haine confrontée à l'amitié, l'amour brut et innocent de la terre, la relation difficile avec la ville du littoral où les villageois séjournent durant la période de leur déplacement. Le récit de mémoire s'est avéré un genre de réflexion à part entière concernant la relation entre parole, mémoire et oubli (" ne pas en parler "). Il s'est également avéré un instrument du présent et un acte politique : réclamer une société pacifiée, revendiquer une nation intégrée qui transcende les particularismes et dénoncer l'incurie des autorités publiques en matière d'aides pour retravailler la terre. Reconnue et ignorée, révélée et dissimulée, inspirant fidélité ou méfiance, la mémoire de la guerre de 1975 éclaire certaines facettes d'un présent accidenté en même temps qu'elle révèle la place croissante de l'action civile dans sa pacification.

06/2011

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Littérature étrangère

La Leçon d'anatomie

La Leçon d'anatomie constitue le troisième volet du triptyque Zuckerman, ouvert avec L'écrivain des ombres et poursuivi par Zuckerman délivré. Nous retrouvons l'auteur de Carnovsky terrassé par un mal mystérieux, épouvantable douleur de la nuque et de l'épaule, rebelle à tout traitement, qui le contraint à porter un col orthopédique et à passer la quasi-totalité de son temps allongé sur un tapis de jeu dans son cabinet de travail, la tête sur le Roget's Thesaurus, dans l'incapacité absolue d'écrire la moindre ligne. Quatre femmes se relaient au chevet du grabataire : Gloria, l'épouse lascive, aimante et ô combien infidèle de son richissime conseiller en investissements ; Diana, l'étudiante de la H.S.P. qui, à vingt ans, semble vouée, depuis dix ans déjà, à n'éveiller chez tous les hommes que le fameux cochon endormi ; Jaga, la petite émigrée polonaise qui déteste l'Amérique, son optimisme et les questions des écrivains ; et enfin Jenny, la saine, la dévouée Jenny, qui s'est installée pour peindre dans un minuscule village de montagne et lui propose de l'y rejoindre pour une cure de solitude. Accablé par son mal et la quête incessante d'un quelconque remède, incapable de savoir s'il écrira de nouveau ne fût-ce qu'une ligne, il faut encore que le malheureux Nathan subisse les attaques d'un auteur et critique juif, universitaire universellement respecté, Milton Appel, qui le taxe carrément d'antisémitiste. C'est alors que sa mère meurt, emportée en quelques semaines par une tumeur foudroyante, d'abord mal diagnostiquée. Cette ultime crise convainc Zuckerman de renoncer à la littérature pour reprendre des études à l'université de Chicago et devenir... obstétricien, car il doit bien cela aux femmes. Si l'on éclate de rire entre deux sanglots à chaque page de cette histoire parfaitement sinistre, c'est que l'humour reste bien l'exquise politesse des rois du désespoir, dont Nathan Zuckerman, pardon, Philip Roth, constitue l'archétype.

05/1985

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Religion

Baiser à baiser

Le titre de ce livre fait écho à l'ouverture du Cantique des Cantiques (1, 2) que Guillaume de Saint-Thierry, moine cistercien du XIIe siècle, a commenté ainsi : Qu'il me baise d'un baiser de sa bouche ! C'est fini ! Je ne veux plus de baisers étrangers (Dieu qui lui parle par l'Ecriture, et les prophètes). J'exige d'être enseigné ouvertement sur Dieu, face à face, les yeux dans les yeux, baiser à baiser. Béatrice de Nazareth, moniale cistercienne contemporaine de Guillaume de Saint-Thierry, prolonge ainsi sa réflexion : L'âme aimante ressent alors que tous ses sens sont unifiés dans l'amour et que sa volonté est devenue amour, et qu'elle est tout entière devenue amour : la beauté de l'amour l'a assimilée, la puissance de l'amour l'a dévorée, la douceur de l'amour l'a absorbée, la grandeur de l'amour l'a engloutie, la noblesse de l'amour l'a embrasée, la pureté de l'amour l'a ornée, la dignité de l'amour l'a exaltée et l'a tellement unie à lui qu'elle doit lui appartenir tout entière et ne peut s'occuper que de lui. De Solitude graciée, le premier livre du moine cistercien Yves Girard qui allait faire découvrir au public un grand mystique de notre époque, à Baiser à Baiser, l'auteur nous aura offert un parcours original et essentiel de la spiritualité chrétienne et ses thèmes fondamentaux : le pardon, la réconciliation avec soi, le don de l'amour divin, la tendresse du Père, le désir amoureux de Dieu, en un mot tout ce qui donne sens à nos attentes, à notre pèlerinage à travers chemins de lumière et parfois sentiers interrompus. Baiser à baiser est le couronnement d'une activité d'écriture qui a nourri l'intériorité des milliers de lecteurs habité par une vérité consolante : toute recherche spirituelle à son sommet est un Cantique des Cantiques, un chant d'amour.

04/2019

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Spécialités médicales

Choléra. Haïti 2010-2018, histoire d'un désastre

Janvier 2010, Haïti est frappé par un séisme dévastateur, et sa capitale, Port-au-Prince, est en grande partie détruite. Huit mois plus tard, une épidémie de choléra d'une violence inouïe frappe l'île. Aussitôt, les morts se comptent par milliers, là où il n'y avait jamais eu le moindre cas. Janvier 2010, Haïti est frappé par un séisme dévastateur, et sa capitale, Port-au-Prince, est en grande partie détruite. Huit mois plus tard, une épidémie de choléra d'une violence inouïe frappe l'île. Aussitôt, les morts se comptent par milliers, là où il n'y avait jamais eu le moindre cas. A la demande de l'ambassadeur de France en Haïti, le médecin français Renaud Piarroux, spécialiste du choléra, s'y rend pour aider le ministère de la Santé haïtien à dresser un plan de bataille visant à l'éliminer. Mais alors qu'il croyait participer à une " simple " mission épidémiologique, il se voit plongé au coeur d'un scandale politique et scientifique mondial. Politique, parce qu'il découvre que le choléra a été apporté en Haïti par les Casques bleus de l'ONU, responsabilité que l'organisation internationale a longtemps cherché à dissimuler avant que Ban Ki-moon, son Secrétaire général, ne demande pardon au peuple haïtien. Scientifique, car pour se disculper, l'ONU s'est appuyée sur des experts et des scientifiques qui ont propagé l'idée fausse selon laquelle l'épidémie était la " conséquence naturelle " de modifications climatiques et environnementales, minant ainsi tout espoir d'en venir à bout. C'est le récit de huit ans de batailles, menées dans un pays au bord de l'effondrement, que Renaud Piarroux nous conte ici : un récit à la première personne des espoirs, des déceptions, des colères, des lâchetés de certains, du courage d'autres, et d'amitiés scellées par un combat commun. Le récit d'une lutte menée jusqu'aux derniers soubresauts de l'épidémie.

03/2019

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Droit

Justice et oubli. France-Rwanda

S'interroger sur l'oubli et le droit permet de réinterroger sous un autre angle l'Etat et sa Justice dans leur rôle de gardiens de la mémoire judiciaire, de questionner les usages et mésusages, et d'examiner les fonctions politiques et sociales de la conservation mémorielle du crime et du criminel. Dans un contexte particulièrement ambigu, où le droit à l'oubli sonne comme une revendication de plus en plus entendue, où les juridictions européennes sanctionnent les pays, comme la France, pour une collecte trop minutieuse et une conservation trop longue des passés judiciaires, mais aussi dans un contexte où l'Etat, mu par une dynamique qui lui est propre, cherche davantage à tracer, à suivre, à se souvenir, pour mieux poursuivre et contrôler, il n'est pas anodin de poser un regard rétrospectif sur cette dialectique mémoire/oubli dans le champ pénal pour mieux envisager sa construction et, partant, ses effets et ses fonctions à travers le temps. Peut-être avons-nous oublié les vertus d'un oubli que les Anciens savaient à l'occasion manier pour écarter les effets mortifères d'une mémoire infinie. A la croisée des regards (juridiques, historiques, anthropologiques, psychologiques et éthiques), l'oubli se déploie dans toutes ses dimensions sociales, politiques et judiciaires pour mieux mettre en valeur, par des études de cas et des réflexions au long cours, les ressorts d'un oubli pacificateur ou objet de luttes. Une large place est ainsi accordée aux pratiques de pardon et d'oubli au Rwanda, comme pour mieux signifier la permanente ressource qu'il offre. Enrichi des investigations menées dans le cadre d'une mission au Rwanda par des membres de l'Association française pour l'histoire de la justice, où rescapés et acteurs de la mémoire ont ; été écoutés, ce dossier se veut avant tout un questionnement scientifique de ce qui semble aller de soi : les vertus politiques de l'oubli judiciaire.

10/2017

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Histoire internationale

Rwanda à la lumière du passé. Le prix du vivre-ensemble

Tous les Rwandais, de quelque ethnie qu'ils soient, portent les marques des violences à répétition qui endeuillent le Rwanda depuis la nuit des temps. Pourtant, pour ethniques que soient ces violences, elles n'ont pas pour mobile essentiel l'appartenance naturelle à telle ou telle ethnie que personne n'a ni voulue ni choisie. Elles naissent de la lutte pour le contrôle exclusif du pouvoir, de l'avoir et du savoir. Et pour atteindre cette fin, les uns n'hésitent pas à désigner les autres comme cause de leurs malheurs, à les déshumaniser afin de mieux les assujettir. Les victimes et les bourreaux de ces violences se rencontrent dans toutes les ethnies. De plus, les Hutu, les Tutsi et les Twa n'ont pas été inventés par les colonisateurs et les missionnaires européens. Pas plus qu'ils n'ont créé les tensions qui articulent les relations interethniques au Rwanda comme certains tendent à le faire croire depuis 1994. Elles existaient avant l'arrivée des Européens, même si ces derniers y ont mis leur couche de vernis, en ne prenant pas les mesures appropriées pour endiguer ces tensions. Selon l'auteur, le Rwanda de demain n'a pas besoin de citoyens superficiels et hypocrites. Il est urgent que les Rwandais aient le courage de regarder la vérité en face et d'assumer dignement leur histoire, pour entreprendre ensemble le chemin de la guérison. Ils doivent s'engager honnêtement dans la voie du dialogue, de la justice juste, de la démocratie, du pardon et de la réconciliation. C'est le prix à payer pour que chaque Rwandais puisse être libéré des faux préjugés et de la peur de l'autre afin de reconnaître en lui la même citoyenneté et la même dignité. Le Rwanda a besoin de femmes et d'hommes libres et sincères, capables de relations honnêtes qui traduisent la vérité de leur existence. La différence chez l'autre n'est pas un obstacle, mais un atout et une richesse qui révèlent et introduisent dans la dimension de l'unité plurielle.

09/2017

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Afrique sub-saharienne

Mémoires d'un dirigeant burundais dans une période bousculée - (1965-1985)

L'auteur du présent ouvrage, propose une voie de sortie des violences cycliques du Burundi. Ce texte, témoin de son engagement politique au cours de la période 1965-1985, est doublé d'une réflexion sans équivalent et très particulière. Artémon Simbananiye est sans doute le seul des hauts responsables de cette période qui soit encore en vie. Cet éclairage historique montre combien l'auteur n'a pas été épargné par ces manipulations politiciennes et comment son recul et discernement lui ont permis de transcender tout clivage ethnique. Dans le même temps, il savait qu'il n'avait pas le droit de passer sous silence les leçons politiques qu'il avait acquises. Ses mémoires pour l'histoire témoignent de sa maturité politique. Cette transformation n'aurait pas pu se réaliser si, après sa carrière politique, Artémon Simbananiye ne s'était pas consacré pendant trente ans à une mission spirituelle : une oeuvre de réconciliation des citoyens de son pays. Il a su transcender les animosités inhérentes à tout parcours politique et, baigné par l'amour universel, il s'est livré à l'action spirituelle de diffusion de pardon. C'est dans cet esprit qu'il propose un système politique démocratique capable d'éradiquer toute politique génocidaire et soutenu par une véritable réconciliation entre tous les ennemis d'hier et d'aujourd'hui. Les amis de la vérité, jeunes et plus âgés, qui veulent sortir des sentiers battus et approfondir davantage leurs recherches trouveront à travers cet ouvrage des boulevards de réflexion. Artémon Simbananiye a été successivement Ministre de la Justice, Ministre Délégué à la Présidence de la République chargé du Plan, Président du Conseil d'Administration de l'Université officielle du Burundi, Ministre des Affaires Etrangères, Président du Conseil des Ministres de l'O. U. A. , Ministre de l'Education nationale, Ambassadeur du Burundi aux Nations Unies, Président du Conseil du PNUD, Ambassadeur en Ethiopie et à l'O. U. A. et Coordinateur national du Ministère chrétien pour la réconciliation du Burundi.

02/2023

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Musique, danse

Le sens du son. Musiques traditionnelles et expression populaire

Des petits peuples du monde, Aborigènes, Pygmées, Inuit, Papous et autres autochtones, qui chantent encore leurs traditions orales, parfois quasi inchangées, parfois en plein déséquilibre, jusqu'aux nouvelles musiques de ceux qui tentent de ne pas laisser leur identité se faire submerger par les villes, les ghettos sociaux et économiques, les dictatures politiques, le broyeur de l'assimilation..., le panorama des musiques du monde est immense. Comment l'aborder ? Chaque peuple, chaque groupe, chaque communauté véhicule une musique qui plonge encore tant bien que mal en ses racines ancestrales pour y trouver la sève d'une expression propre, l'affirmation d'une différence. L'homme a chanté ou fait de la musique pour vivre, pour communiquer avec les siens, avec la nature, avec les esprits. Il a chanté pour garder la force et l'unité du groupe et le fil de son histoire, pour attiser sa mémoire. La musique a été son outil de travail, son arme de combat, son plaidoyer de justice, sa prière, son pardon, sa déclaration d'amour, son chant funèbre... Depuis plus de cent ans, les traces de ces musiques se laissent enregistrer, nous ouvrant les plus belles pages des histoires des peuples du monde. Apprendre à les écouter, c'est entrer dans ces livres d'histoire non écrits et essayer de comprendre leur enjeu humain, social, politique. A l'époque où des chanteurs populaires sont encore arrachés à l'histoire comme des bannières jetées au sol (au Chili, en Algérie, en Afghanistan...), il est important d'accorder à ces musiques l'écoute qu'appellent leurs réelles fonctions et le sens profond qu'elles véhiculent. Le succès discographique que rencontrent ces musiques ne s'accompagne pas toujours d'une réelle connaissance ; la séduction sonore, le goût de l'ailleurs indifférencié occultent parfois le contenu de ces chants et la fonction qu'ils remplissent. Étienne Bours s'attache dans cet ouvrage à enrichir l'écoute et la connaissance des peuples en éclairant le contexte dans lequel la musique est produite et entendue.

03/2007

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Thérèse de Lisieux

Eloge d'une guerrière. Thérèse de Lisieux, Edition revue et augmentée

Qu'ont en commun une guerrière et une sainte ? A priori, rien. Tout semble même les opposer. L'une serait du côté du Mal et du sang, l'autre du Bien et de la lumière. A cette idée, la représentation de Thérèse de Lisieux, proclamée en 1997 trente-troisième docteur de l'Eglise et sainte française la plus célèbre avec Jeanne d'Arc, semble donner raison. Bouquet de roses et crucifix entre les bras, voile sur la tête et guimpe autour du visage, sourire ténu, ainsi la connait-on. Comme une sainte, et non telle une guerrière. Ce qu'elle était pourtant. C'est le paradoxe que prétend dénouer ce livre. Car aimer son prochain est un combat (qu'on nomme spirituel), une lutte que Thérèse Martin aura menée sa vie durant. Et d'abord contre elle-même. Dans cet essai biographique passionnant, Jean de Saint-Chéron retrace son existence pour faire, non l'éloge de la bonne soeur aux fleurs, mais celui de la sainte guerrière, et rappeler combien l'amour dont parle la Bible est " une glorieuse guerre " . En sept courts chapitres, on suit sa formation martiale, de son enfance marquée par sa vive piété, son caractère déterminé et la mort de sa mère, à sa conversion à 13 ans, lorsqu'elle comprend que, pour aimer, il lui faudra souffrir beaucoup. De Rome, où elle va conquérir la forteresse du Carmel à la pointe de l'épée en implorant le Pape de la laisser y entrer avant l'âge légal, à son entrée en religion parmi ses soeurs dont elle s'attèle à aimer les défauts, c'est un parcours du combattant qu'elle raconte dans ses écrits et que Jean de Saint-Chéron nous fait revivre en la suivant et la citant avec énergie, science et ardeur. Un éloge puissant et une leçon de foi moderne sur la bataille de l'amour et du pardon.

03/2024

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Cuisine

Légumes. 65 légumes, 110 gestes techniques, 110 recettes

Le vert profond du cardon, l'orange éclatant de la carotte, le violet soyeux de l'aubergine... et que dire de la betterave, qui s'apprête tour à tour de jaune vif ou de rose intense ? Au gré des saisons, ils teintent les étals de nos marchés et nos assiettes de mille couleurs : les légumes, délectable supplément de saveurs, sont avant tout un supplément d'âme. Bienvenue dans l'univers du végétal. Ce livre est une ode aux richesses et aux vertus des légumes. Régis Marcon, chef pédagogue, nous enseigne comment préparer, cuire et accommoder ces merveilleux produits de la terre. Des légumes quotidiens aux plus exotiques, leur délicatesse offre des goûts multiples, parfois étonnants, qui permettent aussi de mettre en valeur le terroir. Des plus simples aux plus élaborées, les 110 recettes proposées par le chef jouent sur toute la richesse d'une gamme potagère et savoureuse : Artichaut poivrade au coulis de fruit de la Passion ; Pâté en croûte de légumes ; Salade tiède de vitelottes et truite fumée ; Gratin aux deux patates douces ; Tarte tatin d'endives ; Glace aux asperges et à la cistre... Si le chef auvergnat-ardéchois a été couronné par de nombreuses distinctions (3 étoiles au Guide Michelin, Bocuse d'Or, Prix Taittinger), raconter Régis Marcon c'est avant tout raconter une histoire de famille. A Saint-Bonnet-le-Froid, il a repris l'auberge familiale avant d'ouvrir avec son fils le restaurant Régis et Jacques Marcon.

09/2020

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Revues

XXI N° 54, printemps 2021 : La France qui se flique (et qui aime ça). Vidéosurveillance des caméras au village : "il ne se passe jamais rien mais on ne sait jamais"

CAMERA MANNE. "Papinou" est un VRP de la vidéosurveillance. Il équipe les villages et fait fortune sur la peur – Par Michel Henry. LE MIRAGE SECURITAIRE. Dans la "smart city", vendue comme la cité du futur, le contrôle permanent n'est pas sans danger – Une bande dessinée de Marie Dubois avec Michel Henry. LA PEAU DES AUTRES. Quand les mains noires des aides à domicile soignent des corps blancs, le racisme s'immisce partout – Par Natacha Appanah. HUIS CLOS OUÏGHOUR. Images rares d'une population persécutée au Xinjiang – Récit photo de Patrick Wack. LE TALIBAN INCONNU. A la recherche d'un Taliban devenu une icône grâce à une photo – Par Léna Mauger. MINES D'OR. Dans le Cambodge de Pol Pot, détenir des portraits de famille, c'était risquer sa vie – Par Kong Vollak PRISON BREAK. En permission, deux détenus se lancent à l'assaut du Mont Blanc – Par Mathieu Palain. LA CENTRALE ET LE VAUTOUR. Inventer la vie sans charbon après la fermeture d'une des dernières usines de France – Une bande dessinée de Marius Rivière et Grégory Mardon. ENTRETIEN AVEC JEAN-MARIE GUSTAVE LE CLEZIO, ECRIVAIN VOYAGEUR. "L'idée d'être transformé en papier ne me déplaît pas" - Propos recueilli par Aysegül Sert VECU. "Dans la cocaïne, c'est pas Disneyland." Elie livre ses clients à domicile. Il prend des risques mais c'est un professionnel – Propos recueillis par Merry Royer.

04/2021

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Jardinage

Produire ses graines bio . Légumes, fleurs, aromatiques et engrais verts, Edition revue et augmentée

Comment cultiver cette savoureuse tomate découverte par hasard, retrouver cette variété de haricot si goûtue ou encore cette rose si odorante qui ornait le jardin de son enfance ? Produire soi-même ses semences permet de préserver ou d'améliorer ses variétés préférées, à la fois savoureuses, adaptées au milieu et robustes. Dans ce livre, l'auteur rappelle tout d'abord les fondamentaux de la sélection : classification botanique, mécanismes de la reproduction végétale, lois génétiques, critères de sélection (qualités gustatives, résistance aux aléas climatiques, aux maladies et aux ravageurs, productivité...). Un chapitre est consacré à la culture des porte-graines (travail du sol, semis, repiquage, arrosage...) ainsi qu'il la récolte, au séchage et au stockage des graines. Puis, pour près de 70 légumes, aromatiques, fleurs et engrais verts, est expliquée avec clarté et précision la manière de sélectionner les graines, de les recueillir, les trier, les conserver, les planter... Aubergine "Violette de Florence", betterave "Crapaudine", cosmos "Chocolat", scabieuse des jardins, sarriette ou encore épeautre... les jardiniers peuvent se faire plaisir tout en entretenant un riche patrimoine génétique et un savoir-faire traditionnel. En 2012, Christian Boué écrivait la première édition de ce guide, devenu une référence. Il nous en propose aujourd'hui une nouvelle version augmentée, avec notamment un chapitre sur les engrais verts (céréales et légumineuses) et l'ajout de plantes telles que le cardon, le salsifis ou encore la bourrache.

03/2021

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Littérature française

La légende de Nicholas

Dans un village au-delà du cercle polaire arctique vivent les "Samis" . Le village est connu pour ses vastes étendues sauvages subarctiques, ainsi que pour différents phénomènes naturels, comme les aurores boréales et le soleil de minuit. La veille du jour de l'An, les parents du petit Nicholas décident de partir dans la forêt pour couper du bois, mais ils ne reviennent pas. Orphelin, le petit Nicholas sera élevé par les villageois, jusqu'à ce que la famine ne permette plus à ces derniers de nourrir une bouche supplémentaire. Abandonné, Nicholas croisera la route d'un entrepreneur véreux qui utilisera son potentiel pour créer des jouets et s'enrichir. Née en 1975 à Lausanne, de nationalités suisse et espagnole, Patricia Tella a une double formation d'employée de commerce et de chimiste. Fascinée par la biodiversité, par les reptiles et notamment par les tortues, elle a, depuis plus de vingt ans, effectué plusieurs voyages dans le monde afin de pouvoir les observer dans leur biotope naturel et travailler avec des associations locales en faveur de leur protection. Cette passion est une de ses principales sources d'écriture et nourrit son imagination. Gwendal Blondelle est né à Brive-la-Gaillarde en 1977. Outre un baccalauréat en arts appliqués passé à Aurillac, il a aussi reçu une formation en dessin académique, puis en bande dessinée, en animation traditionnelle, et enfin en story-board et maquette de dessin animé au CNBDI d'Angoulême. Il a quatre enfants et habite en Auvergne, à Sardon.

01/2021