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Lydie Parisse

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Science-fiction

Solaris : Science-fiction et fantastique N° 199

La nouvelle « Éclairer l'origine » du romancier et conteur Éric Gauthier commence en force le volet fictions. Venez découvrir ce qui a charmé le jury qui lui a décerné le Prix Solaris 2016. S'ensuivent deux courts textes : « Familier maudit » de Tania Duquette et « Les Hiboux virtuels du réseau infini » d'Hugues Morin, tous deux primés des prix d'écriture sur place au Congrès Boréal 2016, respectivement dans les catégories Auteurs montants et Auteurs pros. Avec « Adieu, Laurentie ! », l'auteur français Jean-Pierre Laigle conclut la saga commencée il y a quelques numéros et qui comprend plusieurs nouvelles appréciées de nos lecteurs. Oserez-vous entrer dans « La Chambre » de Julie Martel, là d'où personne ne ressort ? Et si vous y survivez, une intrigue à saveur politique vous attend dans « Je ne voterai pas » de Dave Côté, étoile montante de la relève. Nous avons droit à un volet articles bien garni. Tout d'abord, la deuxième partie de l'article « Lâcheté, paresse et ironie : comment la SF a perdu le futur » de l'essayiste anglais Jonathan McCalmont continue la réflexion sur la science-fiction moderne entamée dans le précédent numéro avant de conclure sur des pistes intéressantes pour un lecteur désirant approfondir le sujet. Ensuite, « Réalité, mémoire et doute » représente la transcription d'un exposé que l'auteur britannique Christopher Priest a donné au Congrès Boréal 2016 à Mont-Laurier. Enfin, dans « L'Anticipation climatique (cli-fi), ou l'éco-fiction », notre Futurible maison, Mario Tessier, éclaire les lecteurs sur la question suivante : comment la science-fiction traite-t-elle de l'enjeu majeur des changements climatiques ? Pour terminer le numéro, les critiques littéraires, dont le volet « Littéranautes », qui donnent une bonne idée de la production québécoise récente.

01/2017

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Du XVIe au XIXe siècle

Le baptême de la montagne. Préalpes fribourgeoises et construction religieuse du territoire (XVIIe-XXe siècles)

Ecrivant à son évêque le 6 juin 1791, le curé de Planfayon voit d'un mauvais oeil la construction d'une chapelle près du lac Noir, dans les montagnes du canton de Fribourg. Il redoute que les bergers des environs en profitent pour s'attarder à l'établissement des bains tout proche afin de s'amuser et de faire ripaille. Dans un article de 1934 en revanche, un autre prêtre de l'endroit fait un éloge appuyé de la nouvelle chapelle qui avait remplacé l'édifice du xviiie siècle, espérant même qu'elle permettra la création d'une paroisse autour du lac et de la vallée. Ces anecdotes montrent que les gens d'Eglise fribourgeois ont changé leur regard sur la montagne. Eloigné du prêtre durant de longs siècles, le berger devient au fil du temps l'homme proche du ciel, habitant un monde qui invite à l'élévation spirituelle. De nombreuses chapelles sont construites sur les pentes des Préalpes, les prêtres montent dans les alpages et sur les sommets et contribuent à la création d'un folklore montagnard, comme l'abbé Bovet, l'auteur du Vieux chalet. De tels exemples illustrent de manière particulière un processus plus large, la transformation d'un espace indifférencié en un territoire. En se fondant sur la tradition orale, les travaux des folkloristes, les journaux locaux, les récits de voyages ainsi que les informations transmises par de nombreux prêtres qui s'adonnaient au folklore et à la pastorale alpestre, Jacques Rime nous offre, à travers son ouvrage, une recherche inédite et passionnante sur le rapport de l'Eglise fribourgeoise à la montagne durant plusieurs siècles, en intégrant l'histoire des bergers au coeur d'une recherche en histoire de l'Eglise.

04/2021

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Esotérisme

Les nouveaux visages de l'ésotérisme. Occultisme, guérisseurs, magie : l'inquiétante déferlante

La sorcellerie revient à la mode. Les sorcières modernes 2. 0 apparaissent de manière exponentielle dans les réseaux sociaux et les sites Internet. Les magnétiseurs ou les propositions de soins énergétiques sont présents dans tous les centres-villes et les plaques de thérapeutes alternatifs côtoient celles de la médecine conventionnelle. Ces méthodes sont d'autant mieux accueillies qu'elles épousent nos attentes existentielles du moment : comment trouver la paix intérieure, donner du sens à la vie, sauver l'homme et la planète... Assez naturellement, des concepts spirituels, souvent empruntés aux religions orientales, irriguent les principes d'un certain nombre de médecines douces, de techniques de développement personnel, mais aussi de projets éducatifs ou même de méthodes agricoles bio. Des croyants, pourtant soucieux de leur vie spirituelle, peuvent boire à plusieurs sources sans bien mesurer les contradictions qui existent entre ces "nouvelles spiritualités" et l'enseignement chrétien. Le père Thibaut s'est attelé à une enquête de plus de 20 ans pour nous livrer l'histoire passionnante de ces différentes spiritualités et révéler les implications spirituelles de la pratique de l'ésotérisme et de l'occultisme. Il montre aussi ce qui inspire le yoga, le reiki, le New-Age et les pratiques de certains guérisseurs. La Bible et l'Eglise ont toujours mis en garde les croyants contre la tentation des pratiques occultes. Cet ouvrage en confirme les risques et périls pour l'âme. Le père Jean-Christophe Thibaut, prêtre du diocèse de Metz, est actuellement aumônier d'un centre hospitalier en Moselle et prêtre de paroisse. Comme historien des religions, il se consacre depuis de nombreuses années à l'étude des phénomènes ésotériques et des thérapies alternatives. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet.

10/2022

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Témoins

Le courage de la foi. Le message d'une vie offerte pour les jeunes générations

"Je suis l'heureux témoin d'une belle jeunesse, qui a soif d'exigence, qui se confesse, qui désire se former, qui prie, qui progresse sur le chemin de la sainteté. Je voudrais dire à tous ces jeunes qu'il est beau de vivre et d'accueillir la vie comme un don de Dieu ! Il est beau de vouloir bâtir sa vie sur le roc de la foi ! Je voudrais vous encourager à vous engager, à désirer fonder une famille authentiquement chrétienne où la foi est au centre, à oser répondre à l'appel du Seigneur à tout quitter pour le suivre dans le sacerdoce ou la vie consacrée, sans crainte. Seul le Christ est capable de combler les plus hautes aspirations de nos coeurs ! " Ce livre est celui d'une âme de feu. Cyril Gordien était habité par le désir de transmettre la foi et d'imiter le Christ dans sa vocation de chrétien et de prêtre. Il voulait vivre le sacerdoce "intégralement" , jusqu'au bout, et le Seigneur l'a exaucé, partageant dans la maladie son propre chemin de croix. Ce livre, qu'il avait voulu avant tout pour la jeunesse qu'il côtoyait si souvent, est le fruit de ses enseignements et de sa prédication. Le courage était pour lui la vertu naturelle la plus indispensable, celle qui nous fait le plus défaut. Puissent ces textes lumineux aider chacun à y trouver la force de rayonner de l'amour du Christ. L'abbé Gordien, curé de la paroisse saint-Dominique à Paris, est décédé d'un cancer à l'âge de 48 ans. Il était très actif auprès des jeunes par son engagement dans le scoutisme ou dans les aumôneries. Sa disparition laisse le souvenir d'une âme lumineuse dont le courage a frappé les esprits et les coeurs.

03/2024

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Littérature française

L'Africain perdu

L'Africain perdu est un roman vous plongeant dans la fameuse aventure courageuse, périlleuse de Maya et ses amis. Ceux-ci abdiquèrent au désir de rester dans leur pays criblé de crises et de despotisme, pour enfin embrasser la voie de la méditerranée. Cette Aventure ne sera pas sans perte de vie humaine. Maya perd ses amis en plein milieu de la mer méditerranéenne, il voit les rêves de ses amis s'engouffrer dans les profondeurs des eaux. Il est seul sur le chemin de la réalisation du rêve. Il arrive en Italie, après quelque temps en camps de réfugiés, il se retrouve en France pour s'inventer une vie nouvelle. La rencontre d'une nouvelle culture, de nouvelles réalités contraires à celles dont lui présentaient les médias. L'eldorado. Maya est perdu, sans repères, sans travail stable, il vit une vie sans allégresse. La découverte de son talent fera de lui un homme retrouvé sur les dédales de la vie. Il rencontre Dupont qui fera connaître son ouvre et l'adaptera à un film dont le succès sera de taille. IL fera la rencontre de Maguy une actrice en vogue, une gazelle aux yeux charmants, et d'un physique avantageux aussi fille de Dupont. Après une vie d'amour, ils décidèrent de se marier. Puis allèrent en Afrique au Congo Brazzaville pour un court séjour teinté de surprises et de découvertes. Maya même dans son heure de gloire ne cesse de rendre hommage à ses amis. Et ne cesse d'encourager les jeunes en général mais africains en particulier à découvrir leurs talents et en faire usage que d'aller se jeter dans une aventure suicidaire en Lybie et en Méditerranée. L'Africain perdu est celui qui ne désire plus vivre chez lui, qui ne désire plus rentrer chez lui, qui est comme un enfant dont le père affiche une irresponsabilité notoire. L'Africain perdu est celui qui a coupé tout lien avec ses racines pour s'agripper à celles des autres.

07/2019

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Musique, danse

Jesus Elvis junkie blues

Que l'on n'attende pas de ce JESUS ELVIS JUNKIE BLUES une aimable hagiographie collectant les faits à la manière d'un universitaire critique-rock. Ici est un récit sauvage, punk et romantique, innervé par une écriture brûlante, dont le fil conducteur d'électricité, l'affection vasculaire, serait GG Allin, ce diable d'homme, de sa naissance à sa mort. Merle Leonce Bone y raconte cette vie indocile, à sa façon. Le lecteur, en état second, doit s'attendre, au rythme des dérives, à emprunter des portes, basculer et voyager à travers des visions, des anecdotes au factuel chirurgical, des géographies inquiétantes, où l'on y croise tant des figures tutélaires, Nick Cave, Kid Congo Powers, Rowland S. Howard, Blixa Bargeld, Theo Hakola ou Lydia Lunch, à la même enseigne, épique, que des maudits, artisans orfèvres de ce radical underground. Que l'on n'espère pas de ce JESUS ELVIS JUNKIE BLUES qu'il se fasse tour-opérateur, guide touristique sur les sentiers balisés d'une Histoire officielle morte, pourrie sous le botox. Ici est un hommage vibrant à la part la plus sombre, musique du Diable sous Haute Dépendance Stooges, Birthday Party, Scientists, Gun Club & Cramps, d'un certain Rock'n'roll possédé, tapi dans l'ombre, celui des caves, des cryptes, des garages, des marécages et des backrooms. Fruit de trente années d'une passion indéfectible, obsessionnelle, à dénicher des tubercules, creepy, sleaze & swamp, rares, Merle Leonce Bone y conte, néo-dada expressionniste, les scènes musicales de ceux qui, de la fin des années 70 aux années 80 et 90, à Melbourne, Berlin, Adelaide, Sydney, San Diego, Philadelphie, Prague ou Boston, ont dévoué leur vie et leur âme à l'hybridation dangereuse du blues, du rock urbain, de l'art brut, de la shooteuse et du voodoo. Ce qu'est aussi ce Livre d'essence Monstre : un cri de guerre esthétique conspuant l'hygiénisme bigot, consumériste, ambiant.

06/2018

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Critique littéraire

DES AILES DANS LES JAMBES_ LES MÉMOIRES D'ANDRE COURVAL DES FAFL 1939-1945. LES MÉMOIRES D'ANDRE COURVAL DES FAFL 1939-1945

Trois évasions (Cherbourg, Carteret et Jersey), deux crashs, des blessures, une désertion, une fuite de 7 000 kilomètres à travers l'Afrique pour retrouver le combat : la guerre d'André Courval dans les Forces aériennes françaises libres est une perpétuelle aventure. Racontées par l'intéressé, les six années de guerre de ses Mémoires constituent un témoignage rare d'un personnel non-officier des Forces Françaises Libres ayant servi dans une arme technique mal connue : le bombardement aérien. Précédée d'une partie comprenant son apprentissage et son service militaire, l'occupation, la fuite par Jersey puis l'arrivée en Angleterre et son engagement dans les Forces Aériennes Françaises Libres sont particulièrement documentés. La guerre d'André Courval en Afrique saharienne est liée à l'épopée de Leclerc (Koufra, Fezzan, Lybie...) Les deux hommes se sont croisés à plusieurs reprises. Présent dès septembre 1940 à Odiham, André Courval nom de guerre Saillard, fut un pionnier du GRB1 puis du groupe Bretagne sur Blenheim puis Marauder. Sa guerre en Afrique noire, au Tchad, en Tunisie, en Syrie est celle des héros méconnus dont il nous raconte les exploits quotidiens si utiles à l'affirmation de la France Libre. Elle précède la reconquête du territoire national préparée en Algérie, partie d'Italie et achevée de la Provence à l'Alsace. Agrémenté de dessins originaux de la main d'André Courval qui illustrent son épopée et de photos et documents ayant appartenu à l'auteur, cette édition est une édition critique richement annotée. Elle est présentée, commentée et comparée à celles de deux autres volontaires de Carteret qui ont connu avec lui le risque de fuir la France occupée et gagné, à prix de sang, l'honneur de se battre pour sa libération. Elle a été préparée par Christian Kermoal, docteur en histoire, chercheur associé au laboratoire Tempora de l'Université Rennes 2. C'est un hommage à tous ces hommes libres devenus des guerriers.

05/2020

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Non classé

Peut-être, n° 6, 2015. Revue poétique et philosophique

Ce sixième numéro de Peut-être s'ouvre avec le souvenir de Daniel Vigée, qui s'est éteint au début du mois de novembre 2013. Il aurait eu soixante et un an à la fin de novembre 2014. Tous ceux qui ont côtoyé Daniel, tous ceux qui l'ont connu à travers les poèmes de Claude Vigée, partagent une grande tristesse et s'associent pleinement au deuil de sa famille, et tout particulièrement de son épouse Jola et de ses enfants, Nathalie (et son époux) et Raphaël. Nous reproduisons la brève allocution que Claude avait dictée à Nathalie pour la cérémonie de Bischwiller ainsi que le discours de Claude Heymann, Rabbin de la communauté de Haguenau. Nous associons Evy à son fils dans notre souvenir. Les essais de Claude Vigée ici repris, partiellement pour "L'annonce d'un matin d'hiver" , et dans son intégralité pour "Esclaves et étrangers : Flaubert et Chateaubriand à Jérusalem" , permettent de bien mettre en relief la complémentarité de ces lieux, l'Alsace et Jérusalem, dans l'existence et dans l'oeuvre de Claude ainsi que dans la vie de sa famille. Blandine Chapuis dédie à Evy son étude fouillée, très sensible et pertinente, sur l'oeuvre de Claude Vigée : "La poésie comme promesse d'avenir" . Il est aussi beaucoup question de cette oeuvre qui nous rassemble dans le dossier qu'Oleg Poliakow a réuni pour nous autour d'une réflexion sur le verset de la Genèse concernant la création de l'homme (Genèse 2, 7) associée à cette belle expression du philosophe Paul Ricoeur : "L'homme, c'est la Joie du Oui dans la tristesse du fini". Nous traversons une période de commémorations multiples. L'année 2014 marquait le centenaire de la naissance de Dylan Thomas, que célèbre Jean Migrenne, mais inaugurait également une double perspective historique, le centenaire du début de la Grande Guerre s'associant avec le soixante-dixième anniversaire de la Libération. Nelly Carnet s'est entretenue avec Nelly Leviandier-Coulon, résistante. Je poursuis mon travail de réflexion sur les poètes de la Grande Guerre. Pierre Brunel nous parle de Rimbaud et établit un lien particulier avec l'oeuvre de Claude Vigée. Le cahier de création s'ouvre avec des poèmes inédits de Claude. Marc Sagnol nous initie par ses traductions à l'oeuvre d'Alexandre Guelman, poète russe, et d'Inna Fridkina. Je propose, en version bilingue, des poèmes très célèbres de Wilfred Owen, Charles Hamilton Sorley, Isaac Rosenberg, Ivor Gurney et Robert Graves. On retrouvera ensuite, ou on découvrira, Gabrielle Althen, Beryl Cathelineau-Villatte, Marc Kauffmann, Pénélope Sacks-Galey et Marc Sagnol. Jean-Luc Hohl-Muller nous donne à lire un essai sur la langue alsacienne, sous forme de nouvelle, "Les écureuils" . Lydie et Guy Baranton, fille et fils du peintre dont nous présentons l'oeuvre, Roger Baranton, évoquent pour nous leur père et sa joie de peindre, qui transcenda pour lui toute autre difficulté d'existence. Il se situe dans cette école de Paris d'après la Seconde Guerre mondiale.

12/2014

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Littérature française

Les taches du léopard

Denis Sérignac est un jeune homme heureux comme on peut l'être à vingt ans. Il aime la vie et la croque à belles dents. Un soir, quelque chose se fane dans son univers, il apprend qu'il est un enfant adopté : un enfant de l'Assistance publique, né sous X, c'est-à-dire que le nom de sa mère naturelle est inconnu et qu'il est interdit de chercher à percer cet anonymat. Ses parents adoptifs ont été parfaits, il les aime et en est aimé, mais il supporte mal l'idée qu'il y a quelque part une femme qui est sa mère et qu'il ne peut la connaître. Il la retrouve naturellement et là, il fait une nouvelle découverte : c'est qu'elle est juive. Dès lors, il l'est aussi. Ce n'est plus une tragédie d'être juif, et d'ailleurs il ne le prend pas comme ça. Ce sera une péripétie dans sa vie, mais qui suppose d'assumer une nouvelle identité. En fait, la sienne sera toujours double, parce qu'on ne change pas de souvenirs, de culture, d'attachements en changeant de paroisse. C'est à la fois lourd et fécond. Des femmes -Marie, Sarah, Bess- l'aideront à porter cette croix dans une vie par ailleurs fort agréable, parce qu'il est un marchand d'art de bonne réputation. Un illuminé antisémite le tue d'un coup de poignard. Peut-être sa mère, avait-elle raison de penser qu'il n'y a pas de place sur la Terre pour un juif heureux ? Denis exigera d'être enterré dans le caveau de sa famille adoptive, avec une bénédiction du curé. Dans la mort, il rentre chez lui. Après de nombreuses années consacrées à son journal et à des biographies de femmes (dont le savoureux Lou Andreas-Salomé), Françoise Giroud renoue avec un roman bouleversant, mais aussi plein d'humour et on ne peut plus contemporain.

01/2003

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Religion

Georges Bernanos. Un prophète pour notre temps

Au lendemain de l'incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris, Monseigneur Chauvet a relu Bernanos grâce aux conférences qu'il a données à la cathédrale. Un chemin spirituel fort utile aux croyants pour nourrir notre espérance et fortifier notre foi. Il nous propose ici une lecture spirituelle des trois grandes oeuvres de Georges Bernanos, un prophète pour notre temps. Au lendemain de l'incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris, seul sur le parvis, j'imaginais à côté de moi Bernanos en train de nous dire : " Réveillez-vous ! " Depuis de nombreuses années, je me nourris de sa pensée. Que de conférences faites au centre Bernanos à Paris, à la paroisse Saint-François-Xavier et pendant cinq ans à Notre-Dame de Paris ! Désir de la transmission d'un ancien professeur de lettres ? Sans doute ! Mais l'oeuvre bernanosienne est aussi un chemin spirituel qui peut aider les pèlerins que nous sommes sur la voie de la sainteté. Bernanos, c'est aussi saint Jean-Marie Vianney, le fameux curé d'Ars et sainte Thérèse de Lisieux, des amis qui consolent et relèvent. Vous ne trouverez pas à travers ces pages une biographie : il en existe déjà ; en revanche, je vous propose une lecture spirituelle qui je l'espère, rejoindra mes lecteurs. " Si nous venons à bout de notre tâche, ceux pour qui nous sommes nés et qui ne sont pas encore, tireront de nos doutes leurs certitudes, car de cette tentation du désespoir qui forme la trame de nos vies, le temps fera jaillir une nouvelle source d'espérance. " Notre monde a besoin de retrouver cette vertu théologale ; la mission de l'Eglise n'est-elle pas de former des sentinelles de l'espérance comme aimait le dire saint Jean-Paul II ? En reprenant et développant ici mes conférences sur Bernanos, je souhaite que mon lecteur puisse relire ces oeuvres (Journal d'un curé de campagne, Sous le soleil de Satan, Dialogue des Carmélites) qui sont prophétiques.

11/2020

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Musique, danse

Offertoire. pour orgue

Après l'achat d'une résidence estivale à Pont-de-l'Arche en Normandie, le 10 juillet 1891, Massenet tisse des liens amicaux avec l'abbé Henri Hazé, alors curé de la paroisse de Sainte-Marguerite-sur-Duclair. Né le 6 janvier 1854 à Elbeuf, l'abbé Hazé est lui-même musicien, "une nature élevée, à l'esprit curieux, au coeur chaud, très incliné vers l'art, et ami du beau sous toutes ses formes". Ayant "un goût très vif de la musique religieuse" , il fait éditer en 1894 un premier recueil de pièces d'orgue où figurent notamment des pièces de d'Indy, Guilmant, Vierne ou La Tombelle. Parallèlement, Hazé en prépare un second qu'il achève peu avant sa mort, survenue le 28 février 1895, mais qui ne sera publié que trois ans plus tard par Henry Eymieux. Ce volume, dont nous n'avons trouvé aucun exemplaire dans des collections publiques est, en effet, annoncé dans la Revue musicale Sainte-Cécile du 1er juillet 1898. Les notices biographiques des auteurs confirment la datation probable du volume où se trouve l'Offertoire de Massenet : mention du décès de Georges Mac-Master, le 31 mars 1898 ; passage de Charles Tournemire en tant que titulaire de l'orgue de Saint-Nicolas-du-Chardonnet de décembre 1897 à mai 1898. Sa composition est pourtant bien antérieure puisque le manuscrit, récemment apparu lors d'une vente aux enchères à Deauville, est daté et signé "Pont-de-l'Arche /été 1894" . Ainsi, Massenet compose son Offertoire dans la foulée de l'édition du premier recueil et offre son manuscrit à l'abbé Hazé dans la perspective de la publication d'un second, comme en témoigne une lettre du 15 septembre 1896 : "Vous souvient-il d'un offertoire écrit pour le pauvre abbé Hazé ? Je retrouve le manuscrit et vous l'offre. L'offertoire va paraître chez un éditeur".

02/2020

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Religion

Histoire des curés

Pendant plus d'un millénaire, les curés ont structuré les sociétés et les mentalités de l'Europe chrétienne. Responsables du salut des âmes, ils accompagnaient leurs ouailles du berceau jusqu'à la tombe, partageant leurs secrets et leurs angoisses. Leur influence ne s'exerçait pas seulement sur les consciences : grâce à leur maîtrise de l'écrit, ils jouèrent longtemps le rôle d'intermédiaires culturels et de conseillers dans la vie de tous les jours. Parce qu'ils étaient les chefs de leur communauté, beaucoup participèrent aux grandes luttes sociales et politiques de l'Europe catholique, ici à la tête de leurs fidèles, là dans le camp du pouvoir. C'est pour répondre au défi protestant et aux nouvelles attentes des croyants que le concile de Trente (1543-1563) adapta un idéal pastoral apparu dès l'époque de Charlemagne : A partir de la Contre Réforme, le Bon Pasteur est chargé d'encadrer les fidèles de sa paroisse. Cet encadrement religieux se met en place, à des rythmes différents, dans tous les territoires de l'Eglise romaine. Les séminaires, qui modèlent des prêtres capables de lutter contre l'impiété montante, développent au XVIIIe siècle un esprit de corps dans le clergé. Après la Révolution, les curés deviennent dans une grande partie de l'Europe des fonctionnaires assujettis à l'Etat et, pour y échapper, se tournent massivement vers Rome. Sécularisation, anticléricalisme, les curés commencent à perdre leur influence dès le XIXe siècle en dépit d'innovations pastorales, souvent couronnées de succès, comme les caisses rurales, les patronages ou encore les cantiques en langue vulgaire. L'histoire des paroisses territoriales semble aujourd'hui toucher à sa fin, du moins dans l'ouest de l'Europe, mais le métier de curé n'est pas en voie de disparition. C'est l'espace dans lequel il exerce sa charge qui se transforme, non son ministère d'assistance spirituelle. Plus que jamais, aux grandes heures de la vie, la " cure d'âme " est une requête des pratiquants, que ceux-ci soient réguliers ou occasionnels.

04/2002

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Histoire internationale

Didier Mumengi. La vie comme une guerre

Le parcours de Didier Mumengi depuis la mosquée de la rue Usoke jusqu'à l'Ecole de Journalisme de Paris, en passant par le collège jésuite de Kimwenza, l'Athenée de Mbanza-Ngungu et l'Université de Nanterre, ressort d'une épopée qui ne peut laisser indifférent tout Congolais de bonne foi. Cette instruction, prolongée par une formation auprès de Mabika Kalanda et une autodidaxie librement consentie, fondèrent sa vie sur une catharsis visant à exorciser la société congolaise du fatalisme qu'il décriait dans ces lignes : "Le Congolais adopte une image négative de lui-même. La compétence devient subversion. L'intelligence est vanité. L'assiduité au travail ou à l'école est perçue comme bouffonnerie. Toute réussite est miracle. Oser faire des projets est aberration. Croire aux vertus devient absurdité. L'échec ou la maladie résulte d'une malédiction ou d'un envoûtement, mais jamais la conséquence de la paresse ou de l'inaction, de l'inattention ou de la passivité. La jeunesse ne rêve que de l'oisiveté gratifiante rubis sur ongle en lieu et place du travail, de l'effort ou du mérite" (Extrait du Livre Bleu, 2015, p.119). Ainsi préparé, Didier Mumengi devint, après Lumumba, Mulele et Mzee Laurent Désiré Kabila, un des météores politiques les plus engagés de la RDC. Avec ses éloquents discours et son action lors de l'invasion de la République Démocratique du Congo par les troupes étrangères en 1998, Mumengi en était arrivé à incarner pour les Congolais désemparés, l'espoir du mieux-vivre et d'indépendance. Dans cette biographie, Sindani Kiangu donne de lui un portrait qui plonge le lecteur dans la source de son inspiration, à savoir ses mentors "révolutionnaires" et sa propre expérience faite, à parts quasi égales, de la célébrité et de la traversée du désert, de l'adversité et de la résilience, de la reconnaissance et de l'ingratitude, comme ne peut l'imaginer le public.

04/2018

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Cuisine

Pâtisseries gourmandes sans gluten ni lactose

Lalie Pâtisse, une passionnée de Pâtisserie qui ne pense et rêve que d'une seule chose, rendre l'impossible possible ! C'est à l'âge de 8 ans, en pâtissant mon premier gâteau au yaourt avec ma grand - mère que je me suis prise d'amour pour les gâteaux. Je dois vous avouer qu'à cette époque, j'aimais autant les pâtisser que les dévorer ! Le comble pour une gourmande telle que moi lorsque j'ai découvert plusieurs années plus tard que ces superbes et merveilleuses pâtisseries en outre me rendaient malade ! Depuis le gluten et le lactose ne font plus parties de mon alimentation. Ma fille Ashley est venue au monde avec également le même souci de santé, de ce fait interdiction d''intégrer le Gluten et le Lactose à son alimentation. Difficile pour une enfant de comprendre que pour elle, les viennoiseries et les gâteaux industriels remplient de ces magnifiques substances grasses et sucrées lui étaient interdites ! Il m'est donc venu l'idée de pâtisser du "sans", du "meilleur" et du "bon". Quelques années plus tard, ma fille Anna est venue agrandir la famille en apportant un petit cadeau en plus dans ses valises : l'intolérance aux protéines de lait de vache !! J'ai donc pris mon courage à deux mains et j'ai décidé de faire de notre différence une force. Je suis devenue Pâtissière et aujourd'hui je crée des gâteaux pour tous. Tout le monde a le droit à un peu de gourmandise ? ! Intolérants, Coeliaques, Allergiques ou non ! Mes recettes sont travaillées pour ce type de pâtisseries au plus près d'une pâtisserie traditionnelle. ? Mon Ambition ? Faire de l'impossible, possible Une envie une réalité. Donner la possibilité à tous de pâtisser des pâtisseries sans gluten ni lactose avec des matières premières simples, meilleures pour la santé et faciles à trouver dans le commerce. Apporter du sourire et de la gourmandise en retrouvant ou trouvant un " Plaisir Gustatif "

09/2019

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Témoins

Des mots de longue patience. Journal d'incertitudes

Usé par son ministère mais à sa place et heureux dans sa vocation, un curé de paroisse dans la cinquantaine décide de tenir un journal. Il retrouve ce compagnon fidèle jour après jour, y notant ce qui traverse sa vie et, surtout, ses interrogations et ses réflexions sur l'Eglise de ce temps et sur son avenir ; il y relit aussi sa vocation. En même temps, l'écriture est pour lui le lieu où il se sent exister, où il est lui-même, pressé par un ministère qu'il a choisi et qu'il aime, mais exigeant et dont l'exercice est profondément remis en question. Et il découvre, par la tenue de son journal, la force de clarification des mots - par eux, il désire cheminer vers la lumière - et, par endroits, la vigueur de l'écriture poétique. Un double mouvement soutient ce texte : dans le même temps où il dépose ses réflexions sur le papier, le narrateur expéri- mente la force de libération de l'écriture. L'auteure a choisi comme narrateur son oncle Pierre, désireux de devenir prêtre et mort au séminaire à Liège, en Belgique, en 1940. Elle ne l'a pas connu et sait très peu de choses sur lui. Elle prend la plume en hommage à cet oncle qu'elle aurait tant voulu connaître (il est mort environ vingt ans avant sa naissance), mais le place dans l'Eglise d'aujourd'hui, faisant de lui un héritier de Vatican II. Le prologue expose le pourquoi de ce choix. L'occasion pour l'auteure, journaliste spécialisée dans les questions religieuses, de partager ses questions et ses réflexions sur l'Eglise de ce temps, secouée par les abus sexuels et de pouvoir et par une pandémie qui a redistribué les cartes. En se mettant dans la peau d'un prêtre, elle s'interroge sur des phénomènes qu'elle observe dans une Eglise en quête d'un nouveau souffle.

04/2023

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Faits de société

Mes soixante-quinze jours de prison à Kigali

Guy Theunis, citoyen belge âgé de 60 ans, a été arrêté le 6 septembre 2005 à Kigali alors qu'il était en transit et s'apprêtait à prendre un avion pour la Belgique. Le 11 septembre, à l'issue d'une audience publique, un tribunal populaire l'a accusé de participation au génocide de 1994. Il a aussitôt été envoyé à la prison centrale de Kigali. C'est ainsi qu'était résumé, dans un appel de soutien signé par des parlementaires européens en date du 30 septembre 2005, ce qui allait devenir l'Affaire Theunis. Le père Guy Theunis a vécu 24 ans au Rwanda, de 1970 à 1994. Il y a occupé différentes fonctions (vicaire de paroisse, professeur au grand séminaire de Nyakibanda, secrétaire de la revue Dialogue...). Au début des années 1990, il s'engage dans l'Association rwandaise de défense des droits de la personne et des libertés publiques (ADL). Il va jouer un rôle de premier plan dans la publication du premier rapport de l'ADL (décembre 1992), qui fut à l'origine de la commission d'enquête internationale venue au Rwanda en 1993 sous la direction d'Alison Des Forges et d'Eric Gillet. Quelles sont les raisons qui ont amené les autorités de Kigali à l'arrêter en septembre 2005, alors qu'il avait séjourné plusieurs fois dans le pays depuis 1995 ? C'est ce que tente d'élucider Guy Theunis au fil d'un récit basé sur son journal de prison et enrichi de nombreux témoignages. Un récit qui nous plonge au coeur de la prison centrale de Kigali et nous éclaire sur le fonctionnement des juridictions gacaca. Le dossier d'accusation s'avérera vide, de l'aveu des avocats rwandais ; ce que confirmera la justice belge en classant le dossier sans suite. Le livre de Guy Theunis contribue à sa manière aux débats sur le génocide de 1994 et sur ses séquelles dans le Rwanda d'aujourd'hui, et ailleurs dans le monde.

01/2012

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Ouvrages généraux

ORMESSON (Il était une fois)...

Le village est cité pour la première fois sous le nom d'Amboile dans un cartulaire datant de 1140. Sa principale source de revenus restera l'exploitation de la vigne jusqu'au XIXe siècle. La seigneurie d'Amboile passe entre diverses mains au cours des siècles. Mais 1598 est une date importante à retenir, lorsque Louis II Picot de Santeny fait construire un château par Jean-Baptiste Androuet du Cerceau, architecte des bâtiments royaux. En 1604, le domaine échoit par succession à André Le Fèvre d'Ormesson, puis à son fils Olivier en 1640. Nommé rapporteur de la Chambre royale, ce dernier aura un rôle déterminant dans le procès de Nicolas Fouquet dont les nombreux amis viendront à Amboile : Madame de Sévigné, Madame de Lafayette, La Fontaine, Bossuet, Racine, Le Nôtre En octobre 1758, Louis XV élève le domaine en marquisat sous le titre d'Ormesson, nom donné désormais au château, à la paroisse et au village. C'est l'architecte Antoine-Matthieu Le Carpentier qui agrandit la demeure et construit la nouvelle église. Le village d'Ormesson compte une cinquantaine de familles à la veille de la Révolution dont le marquis Henri d'Ormesson, contrôleur général des Finances de Louis XVI, sera un témoin oculaire. A l'issue de la guerre de 1870, au cours de laquelle l'armée prussienne occupe le château, on ne compte plus que 96 Ormessonnais. Au XXe siècle, le village d'Ormesson se transforme progressivement en ville avec la construction, notamment, de lotissements qui attirent des ouvriers et artisans parisiens. Au fil du siècle, plusieurs personnalités se distinguent, comme Wladimir d'Ormesson, journaliste, ambassadeur auprès du Saint-Siège et en Argentine, qui apporta de nombreuses améliorations à la commune ainsi que son fils, Olivier, maire de la ville pendant 51 ans, qui fit beaucoup pour son développement social, sanitaire, culturel et sportif. N'oublions pas de citer Jean d'Ormesson, directeur général du Figaro, écrivain, Académicien, personnage haut en couleur qui rendit populaire le nom d'Ormesson hors des frontières de l'hexagone.

08/2021

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Sports

130 ans avec un "patro" de banlieue. La Saint-Georges d'Argenteuil (1884-2014)

Dès les dernières années du XVIIIe siècle les premiers patronages voient le jour au sein de divers ordres religieux à vocation sociale ou enseignante ; cependant les patronages paroissiaux ne se développent que cent ans plus tard avec l'arrivée des Républicains au pouvoir après les élections de 1877 et 1879, et le développement du catholicisme social. Soutenus par le haut-clergé, la part des activités physiques y prend alors une telle importance qu'ils sont un moteur de l'essor de la gymnastique et de la naissance du sport en France. L'histoire de la Saint-Georges en est une bonne illustration. Les débuts du sport dans le nord de l'ex- Seine-et-Oise sont contemporains de celle du Stade Français et du Racing Club de France et c'est bien en cette année 1883 qu'un groupe de modestes concitoyens et ardents patriotes - tous membres de la loge maçonnique - y fondent une société de gymnastique et d'instruction militaire : La Fraternelle Union. Et dès l'année suivante, deux vicaires de la Basilique Saint-Denys y répondent par la création d'un des tout premiers patronages paroissiaux de l'évêché de Versailles. Celui-ci, avec des fortunes diverses, devient une des plus grandes associations sportives de l'ex- Seine-et-Oise entre les deux guerres et reste le fondement même de la paroisse jusqu'au milieu des années 1960. Après la crise de l'Eglise de France il se transforme en une association sportive et culturelle particulièrement active tant sur sa commune qu'au sein de la Fédération Sportive et Culturelle de France à laquelle il reste fortement attaché. Cinq ans après une première édition celle-ci fait le point sur cette évolution . . . ou cette survie ? A travers cette histoire locale, c'est à la fois une page de l'histoire du sport et du catholicisme français que vous êtes invité à tourner.

08/2014

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Théologie

Le baptême, sacrement de la foi

Dans une France déchristianisée, de nombreux prêtres et laïcs s'interrogent sur notre pastorale du baptême des petits enfants. Malgré les préparations mises en place, est-il toujours légitime de célébrer le sacrement de la foi quand il est demandé sans motif de foi apparent ? Comment s'assurer que la vérité du sacrement du baptême sera respectée, comme le demande l'Eglise ? Ce questionnement n'est pas nouveau. Dès les années cinquante, il a été l'occasion de vifs débats théologiques et pastoraux dans le clergé français. Sans doute n'était-il pas propre à notre pays, pour que le concile Vatican II ait demandé la révision du rite du baptême des petits enfants afin qu'il soit adapté "à la situation réelle des tout-petits" et que l'on mette en évidence "le rôle des parents et des parrains et marraines, ainsi que leurs devoirs" (Sacrosanctum Concilium, 67). Suivant ces directives, le nouveau Rituel du baptême des petits enfants demanda en outre que les parents, parrains et marraines s'engagent personnellement dans la renonciation au mal et la profession de foi, non plus au nom de l'enfant comme auparavant, mais en leur nom propre. Pourquoi un tel changement et qu'implique-t-il ? Après avoir parcouru la tradition, la genèse et la structure de ce nouveau rituel, traité des raisons historiques et théologiques qui ont conduit à l'évolution de la lex orandi, et présenté les grands axes de la pastorale du baptême des petits enfants en France après Vatican II, nous nous efforçons de répondre à cette question et de mettre en lumière ce que nous révèle la liturgie du discernement à adopter dans l'accompagnement des parents qui demandent le baptême de leur enfant. Philippe Hebert, prêtre du diocèse de Rennes, est délégué diocésain au service de la pastorale liturgique et sacramentelle. Curé de la paroisse Saint-Germain, il est également formateur au séminaire Saint-Yves de Rennes où il enseigne la liturgie.

10/2021

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Littérature française

lE GAMIN DE LA RUE dUTERTRE

Ernée est une petite ville provinciale située à une vingtaine de kilomètres de Fougères. Davantage nourrie des coutumes bretonnes que de celles du Maine, elle s'est développée grâce la puissante industrie de la chaussure à la fin du XIXe siècle. Cette activité a d'ailleurs fini par prospérer démesurément, déborder, au point d'envahir en quelques années la petite cité mayennaise, pour s'y établir en maîtresse des lieux durant une centaine d'années, puis de décliner, avant de disparaître complètement, vers 1980, terrassée par la crise économique. Né aux frontières de la ville et de la campagne, je me suis toujours senti à la fois citadin et proche de la nature. D'un côté, il y avait l'agitation de la cité au moment des sorties d'usine, de l'autre un monde rural, silencieux et secret, ancré dans ses coutumes ancestrales. Deux mondes contradictoires, déséquilibrés, à la fois si proches et si lointains. Une double appartenance que je revendique cependant haut et fort, tant elle m'a apporté de réconfort dans mon enfance et de liberté dans ma vie d'adulte. Il y a deux ou trois ans, m'est venue cette idée étrange d'écrire mes souvenirs, bien que rien ne me paraisse sortir véritablement de l'ordinaire : pas de drame familial à sensation, pas de personnage célèbre à décrire, rien qu'une simple vie de fils d'ouvriers. Un anonyme parmi les anonymes. J'ai donc persisté, avec le regard retrouvé du galopin farceur que j'étais à l'époque, un gamin insouciant, immergé cependant dans un monde ouvrier confronté à de grandes difficultés économiques, elles-mêmes liées aux restrictions de l'immédiat après-guerre. Ce monde aujourd'hui disparu, a été emporté comme un fétu de paille par un modernisme échevelé. J'ai choisi de présenter ces souvenirs comme autant de morceaux de vie picorés au hasard et non pas à la manière d'un roman, comme une suite naturelle et continue.

10/2013

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Couple, famille

Maffia rose. Des fantasmes dénoncés à l'exaspération actuelle, 4e édition revue et augmentée

"Au-dessous du nombril, il n'y a ni religion ni vérité" Proverbe italien L'étude de l'histoire ne fournit qu'une seule certitude : la parfaite constance, au fil des millénaires, des comportements humains, comme de ceux des autres espèces animales sur lesquelles a porté l'observation humaine. Il en va du comportement sexuel comme de tous les autres. La seule variable est la tolérance sociale des comportements "déviants" , c'est-à-dire ceux qui, dans une communauté, ne sont pas conformes aux comportements de la majorité. Ce sont des épisodes dramatiques de la vie des peuples qui, en Occident, ont accouché de la tolérance sociale, mêlée de curiosité malsaine, voire obscène, pour l'homosexualité publiquement affichée. C'est une grave erreur de croire en la tolérance des sociétés antiques à la pratique homosexuelle exclusive à l'âge adulte : des publications d'auteurs homosexuels, éditées à des fins d'auto-justification, ont faussé notre jugement (l'archétype contemporain aura été Roger Peyrefitte). Cette tolérance est, au contraire, une affaire contemporaine (grand acquit social ou laxisme régressif, au choix du lecteur). L'auteur de ce livre s'est amusé à appliquer la "grille" homosexuelle aux différents secteurs de la vie collective et sociale du monde contemporain... Sa documentation est toujours précise, délicieusement pittoresque et donne une vue d'ensemble parfaitement inattendue qui ne manquera pas d'étonner plus d'une fois les "pour" aussi bien que les "contre" ! "J'espère que certains lecteurs de mon livre reverront leur jugement après avoir pris connaissance d'éléments que les médias évitent parfois, par ignorance, paresse ou malhonnêteté, de mettre en avant" , écrit Philippe Randa. Sommaire : A travers l'Histoire des peuples... - Militantisme - Loi - Droit au mariage - Droit à l'adoption - Politique - Presse - Commerce - Cas particuliers - Maud Marin : son combat identitaire - Sida : la psychose - Couple - Prostitution - Show-business - Cinéma - Littérature - Religions - Légendes françaises - Police - Services secrets - Troupes d'élites - Homosexualité féminine - Transsexualité - Homosexualité et biologie - L'Homosexualité à travers le monde - Bibliographie - Illustrations - etc.

01/2013

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Religion

Jean-Claude Colin, mariste. Un fondateur dans une ère de révolution et de restauration : les premières années, 1790-1836

L'enfance de Jean-Claude Colin - né en 1790 - s'est déroulée aux temps sombres de la Révolution française. Son père qui avait donné refuge au curé de sa paroisse avait dû vivre caché dans les bois et sa mère faire face aux tracasseries de la police. L'enfant a connu avant d'avoir cinq ans l'épreuve de la mort de sa mère puis de son père. Dix ans plus tard, les gendarmes arrêtèrent Jean-Claude, croyant qu'il voulait échapper au service militaire et à la guerre que Napoléon menait en Espagne comme l'avait fait son camarade de séminaire Jean-Marie Vianney qui deviendrait plus tard le saint Curé d'Ars. Plus tard encore, il vit les bandes déchaînées des partisans de Napoléon menacer d'envahir le séminaire où il poursuivait ses études. Jean-Claude fut ordonné prêtre une année après la bataille de Waterloo, alors que s'ouvrait une période de restauration durable pour l'Eglise comme pour l'Etat. Il avait pourtant saisi qu'un nouveau monde était apparu, dans lequel il fallait se comporter de manière nouvelle et non pas restaurer les anciennes pratiques. Avec un groupe de douze jeunes gens - parmi lesquels Marcellin Champagnat, canonisé en 1999 -, il se promit de fonder une nouvelle congrégation religieuse. Comme la Compagnie de Jésus au temps de la Renaissance et de la Réforme, cette nouvelle Société, tout en prenant son nom et son inspiration de la Vierge Marie, aurait pour tâche d'affronter les problèmes du monde issu de la Révolution. En 1836, le pape Grégoire XVI demanda à Jean-Claude Colin de prendre en charge la mission dans une zone immense du Pacifique sud s'étendant de la Nouvelle-Zélande aux Iles Marshall et de la Nouvelle-Guinée à Tonga et au-delà. Son acceptation immédiate lui valut l'approbation pontificale pour la branche des prêtres de la Société de Marie qui fut ainsi introduite sur la vaste scène du monde.

06/2010

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Témoins

J'ai vu l'Église se transformer. à la lumière du concile

Avec cet ouvrage autobiographique, Christine Pellistrandi sort du registre biblique et historique auquel elle nous avait habitués. Elle se livre désormais avec le souci de témoigner de la foi qui a soutenu son engagement de femme et de théologienne dans un monde qui bougeait vite. A travers son propre itinéraire, elle nous retrace l'évolution de l'Eglise quant au statut et à la place des femmes. Cet itinéraire qui va de la fin du règne de Pie XII au pape François nous est présenté à travers la rencontre de personnalités exceptionnelles qui ont construit la foi de l'auteure et la variété des milieux à une époque où l'on assiste à l'effondrement de la pratique religieuse. L'auteure témoigne de l'évolution rapide de l'Eglise d'une période, dans les années cinquante, où l'Eglise et la société se confortent mutuellement à travers la morale, à un temps d'ébullition et de foisonnement religieux qui, à travers les années à la Sorbonne et au Centre Richelieu, font apparaître un autre visage de l'Eglise, une époque où les pèlerinages de Chartres rassemblaient des milliers d'étudiants et où l'on commençait à découvrir la société de consommation. Puis vient le temps du mariage et de la maternité, des difficultés de la vie et du questionnement sur ce qu'il reste alors de la foi enthousiaste de nos vingt ans. D'autres rencontres lui ouvrent l'accès à la Bible et à une autre forme de connaissance de Dieu par le biais de l'étude biblique. Ce fut aussi le temps de la mise en pratique du concile Vatican II avec toutes les difficultés que cela engendra. C'est également un itinéraire marqué par de grandes figures sacerdotales, que ce soit l'aumônier de la Sorbonne devenu archevêque de Paris, les professeurs de l'Institut catholique mais aussi des prêtres de paroisse qui assumaient leur ministère dans des conditions difficiles. C'est la période d'une grande effervescence intellectuelle et théologique sur laquelle nous vivons encore aujourd'hui.

02/2022

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Histoire régionale

Histoire de l'enseignement catholique en Gironde

C'est un tableau presque complet de l'enseignement catholique en Gironde, du XVIe au XXIe siècle, que dresse cet ouvrage, rédigé par des historiens et des géographes, et qui croise histoire, mémoire et patrimoine, avec l'appui de nombreuses cartes et graphiques. Outre un point précis sur les travaux existants, son originalité vient du fait que les auteurs ont tenu à rechercher des sources nouvelles susceptibles de plonger le lecteur dans l'esprit d'une époque et la mentalité d'un milieu. Ainsi, grâce à des photographies, des témoignages, des lettres... , nous nous familiarisons avec un environnement très attaché aux valeurs chrétiennes et pour lequel l'ouverture au monde et aux autres reste essentielle. De la petite école de paroisse née à la fin du XVIIe siècle et aujourd'hui disparue, en passant par la vie quotidienne des enseignants et des élèves des établissements ruraux ou des grandes institutions bordelaises, ce sont des pans entiers d'une histoire oubliée ou largement méconnue qui surgissent sous nos yeux, nous révélant tous les aspects de l'enseignement libre. Au-delà, quelques grands acteurs de sa construction, à l'instar d'Olive de Lestonnac ou du père Chaminade, et quelques grandes figures qui ont laissé la trace indélébile d'un engagement chrétien, comme François Mauriac, sont évoqués dans ce livre. De l'école contrainte dans le temps de se déplacer dans la ville ou de s'installer à la campagne, à celle qui se transforme, pour les besoins d'une guerre, en hôpital militaire ; de celle qui périt sous le feu d'un incendie trop violent ou qui repense sa pédagogie en modernisant des préceptes anciens, c'est toute une fresque de l'histoire locale et du quotidien d'un enseignement général mais aussi technique, que cet ouvrage invite à découvrir. Histoire de l'Enseignement catholique en Gironde s'inscrit enfin comme un hommage à une communauté de religieux, d'enseignants et d'élèves qui, ensemble, ont construit l'identité de ces établissements.

04/2024

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Ecrits sur l'art

L'art pauvre des riches

Peut-on en finir avec cinquante ans de paresse d'invention et de mièvreries dans l'art contemporain ? L'académisme artistique d'aujourd'hui ressemble à s'y méprendre à celui du Second Empire, et pour cause : les fortunes des années 2000 ont le même intérêt que leurs lointains prédécesseurs pour le creux, le vain, le décoratif, le sonnant et le trébuchant. Sur toute la planète, on applaudit des prix, pas des oeuvres. On s'esbaudit devant des records, des chiffres et même le nom des acheteurs devient un motif d'euphorie. Les plus lucides y verront la dernière étape d'un phénomène au bout duquel la " culture " aura trahi la cause de l'Art. Les audaces survendues sont profanes, jamais profanatrices. A bien y regarder, oui, nous vivons une répétition de la " fête impériale ", cette époque où Napoléon III et les nouveaux riches de l'acier et de la finance achetaient à prix d'or les productions clinquantes des peintres pompiers. Un triomphe du conformisme d'autant plus exaspérant qu'il passe pour tapageur. Déjà dans les années 1970, en réaction à l'engourdissement et au mensonge d'un art mercantile, des créateurs ont prôné une nouvelle pureté d'expression. En refusant catégoriquement de faire des tableaux, ils ont créé des performances et des installations, autrement dit des oeuvres impropres à la spéculation financière. Tel était l'art contemporain en vérité : une démarche téméraire et d'avant-garde. Une aventure d'un immense impact mais d'une très grande brièveté, que les marchands ont ensuite vidée de sa substance. Le Pop Art et ses imitateurs se sont imposés, suivis par le retour à la peinture, et enfin les stars comme Jeff Koons ou Damian Hirst - portés par le cortège des grandes fondations privées et des institutions muséales complaisantes. Franchement : ne serait-il pas temps de se déprendre du spectacle de l'argent et de la nullité, et d'imaginer le retour de l'art dans des formes forcément nouvelles ?

03/2023

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Témoins

Ma longue métamorphose. De l'état clérical à la condition laïque

"La sortie de mon errance dans la vie cléricale s'est produite lorsque j'ai choisi de rejoindre la vie commune", écrit Pierre Lebonnois (1943-2020). Depuis longtemps, la figure de l'homme qui quitte l'état clérical est connue et discutée. Mais, face à ce qui est devenu un phénomène massif depuis les années 1970, les interprétations continuent de diverger. Le catholique de la tradition idéalise toujours la figure du prêtre, en l'assimilant au culte et à la paroisse. Son statut, saturé de sacré, est à conserver, faute de quoi le christianisme court à sa perte. Pour le catholique entré dans une nouvelle compréhension de la foi, c'est une conduite considérée comme normale qu'un homme souvent entré jeune dans la prêtrise, avec l'obligation d'un célibat à vie, se remette en question. Ma longue métamorphose se présente comme le récit autobiographique d'une vie passée pour une grande part dans ce XXe siècle qui a bouleversé tant de choses. Pierre Lebonnois y revisite son histoire personnelle et professionnelle, avec les images de la chrysalide et de la métamorphose qui ponctuent la naissance et l'existence de tout vivant. Comment passer d'un état, où l'on est séparé de la vie ordinaire des gens par un surmoi religieux, à la redécouverte de son moi humain qui vous met sur un pied d'égalité avec les autres ? Le lecteur pourra y retrouver la démarche de Marcel Légaut, avec son insistance à ce que l'on parte de l'humain, et celle d'Eugen Drewermann, prêtre allemand devenu psychanalyste dont les écrits innovants furent condamnés par la hiérarchie catholique au début des années 1990. Cet ouvrage nous livre aussi les intuitions et les espérances de Pierre Lebonnois sur l'avenir de la société et, en particulier, sur celui des chrétiens. Il pourra intéresser toute personne en recherche d'humanité et de sincérité dans ses choix d'existence personnels et collectifs.

04/2021

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Revues

L'atelier du roman N° 104, mars 2021 : Désir d'ailleurs : désir de liberté ? VIIe Rencontre de Thélème

PAS de liberté, me semble-t-il, sans une part de clandestinité. Il y a un bonheur à se trouver où personne ne sait que l'on est, où l'on n'est connu de personne. C'est pourquoi est si décevant et pénible le tourisme industrialisé qui nous vend des "destinations". François Taillandier. Jean-Jacques Rousseau nous engageait déjà, de son temps, à nous méfier de ces "grands" explorateurs qui prétendent aller étudier les moeurs d'habitants de contrées lointaines à défaut d'éprouver la moindre empathie pour leurs voisins immédiats. Denis Grozdanovitch. STEVENSON et Conrad, Pierre Benoit et Schoendoerffer, venez à notre secours ! Arrosez-nous d'un grand seau de réalité glacée et vivifiante ! Vive l'ailleurs ! Slobodan Despot. DANS Le Roman de Londres de Milos Tsernianski il y a une implacable description de ce que l'existence individuelle a dû abandonner parmi les ruines de la guerre. Massimo Rizzante. DANS Alger, rue des Bananiers, Béatrice Commengé a échappé aux deux défauts, celui d'une poésie affectée et celui d'une narration conventionnelle. Elle a choisi assurément une voie plus difficile, mais littérairement plus sûre, si paradoxale que paraisse cette double qualification. René de Ceccatty. SI Dieu ne nous aide pas, Alexandre Steiger non plus. Car il sait "garder ses distances" vis-à-vis de la réalité sans tomber dans les travers d'une consensuelle et positive apologie, pas même d'une simple acceptation. Patrick Carneau. DANS sa tentative de résurrection des antiquités polynésiennes, Segalen reprend le langage soutenu que Flaubert avait déjà utilisé dans Salammbô, paru en 1862. Les Immémoriaux tropicalisent Salammbô, le déplaçant de Carthage àTahiti. Riccardo Pineri. GUIDES par le sourire narquois et l'humour praguois de Danny, Les Lâches de Josef Skvoreckÿ explorent l'infime frontière entre sens et futilité, entre être et paraître, entre sérieux et comique. Florian Beauvallet. BRASSERIES, je vous aime et vous me manquez. Tenez bon, car la vie, pour moi, ne recommencera vraiment qu'au moment de franchir à nouveau votre porte à tambour. Benoît Duteurtre.

03/2021

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Français

Français 1re. Tout-en-un sur les oeuvres au programme, Edition 2022-2023

Cet ouvrage, à destination des élèves de 1ère générale, présente les oeuvres fixées par le programme national pour les Epreuves Anticipées de Français de juin 2023. Réalisé par des professeurs de lettres, il est conçu pour accompagner la lecture des oeuvres, aider à leur compréhension et à leur appropriation dans la perspective des nouvelles modalités de l'examen. Ainsi pour chaque titre du programme, il est proposé : - Une mise en contexte, pour situer l'oeuvre dans son temps, dans le parcours de son auteur et dans sa postérité - Une présentation synthétique de ses particularités formelles, thématiques et stylistiques pour en comprendre les enjeux spécifiques - Une composition de parcours et prolongements littéraires et artistiques pour éclairer l'oeuvre et la mettre en perspective de manière plus large - Une formulation de sujets de dissertations, accompagnés de pistes de correction pour se projeter dans les épreuves du baccalauréat.

07/2022

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Poésie

Bois profonds. Edition bilingue français-arabe

"Bois profonds" est un conte. "Il y avait, il y a, si l'on y croit, si l'on se donne la peine d'y croire, bien plus profond que l'oce?an, un bois sans fin..." A? la manie?re des histoires de nos anciens, celle de Raphae?le Frier explore les peurs et les espoirs de l'enfance, le jeu de se faire peur, en sachant que l'on ne risque rien. Tous les e?le?ments sont la? : le chemin, l'e?paisse fore?t, les branches et les ronces, les craquements, les grognements et les cris. Et a? chaque de?tour de vers, on s'attend a? voir surgir le loup, qui gi?t au fond de nous... "Bois profonds" est un re?cit philosophique. "Jusqu'au moment ou?, jusqu'a? l'endroit qui, pourquoi, comment, on ne sait pas, mais on y est." On sent que la que?te parle de soi. On sent que chaque histoire parle de soi, qu'e?tre lecteur, c'est entrer dans cette exploration de soi. "Bois profonds" est un jeu, un parcours ludique. Dans les ""Bois profonds", on dirait qu'on tire les cartes de sa vie. L'autrice serait-elle cartomancienne ? Est-ce que "Bois profonds" est un pre?cis de me?ditation ou de yoga pour enfants ? On se le demande parfois. "Quelque chose bouge, la? ! Un seigneur te regarde, (...) Immobile, et pourtant tu foules ses pas puissants, tu files entre les grands che?nes, si loin de toi, bien au-dela? de toi". Une chose est certaine, "Bois profonds" est un poe?me et chacun le lit comme il a envie. C'est la proposition faire a? Ame?lie Jackowski par Le port a jauni : entrer graphiquement dans ces "Bois profonds" par le conte, la magie, la cartomancie pour laquelle elle est si doue?e, la philosophie ou la psychologie, mais y pe?ne?trer avec jeu et avec joie ! Et voila? le livre.

11/2021

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Essais généraux

Climax Printemps 2023 : Les Riches vont maigrir

Climax est un média trimestriel papier de 116 pages sans pub qui raconte la révolution climatique en cours avec franc-parler, impertinence et humour. Il ne contient aucune courbe anxiogène sur le réchauffement climatique, aucun discours inspirant de sociologue-star, et aucun "top des 10 start-up qui vont nous sauver". Mais au contraire, des tribunes impertinentes, des entretiens qui fâchent, des enquêtes bien trempées, des BD drôles et décalées, des portfolios d'artistes délurés, et même une recette de cuisine, pour parler d'écologie autrement. Peut-on être riche et écolo ? C'est la question à 100 pépettes du dossier central de ce tout nouveau numéro de Climax. On dit que les plus riches sont aussi les plus pollueurs, mais qui sont-ils ? Les fous des jets et îles privés ? Ou nous tous, enfants gâtés du capitalisme ? Et si la crise écologique dépendait (beaucoup) de la façon dont nous dépensons tout ce "pognon de dingue" ? Et si, justement, on décidait de faire maigrir les riches ? Au sommaire : - Décryptage : être anti-riche est-il un truc de riche ? - Reportage "Sous la playa, la moula : la nature peut-elle s'acheter ? " - Seconde main, première classe : le nouveau luxe de la poussière - Le bilan carbone de l'humoriste Thomas VDB - Une interview de Printemps Ecologique, le tout nouveau syndicat écolo' pour faire la révolution au bureau - Un tuto militantisme sur Instagram pour apprendre à faire du "tag-bombing" - Un petit répertoire d'actions pour déranger le cours du quotidien - Cinq "arguments bidons" décryptés et tous les contre-arguments pour y répondre - Une virée chez les enfants gâtés de l'écologie avec l'anthropologue Fanny Parise - Du décryptage de greenwashing à gogo - Une BD exclusive sur la guérilla contre la pub dans l'espace public - Un test de personnalité complètement zinzin - Des portfolios avec plein de beaux visuels fluos et lumineux - Nos habituelles pages de jeux et de coloriages pour enfants pas sages ...

05/2023