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Jérôme Dumoulin

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Sociologie

Le partage. Forum international Le partage Maison de l'Unesco, 25 et 26 novembre 2003

L'Académie Universelle des Cultures que préside Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix, organise chaque année un prestigieux Forum international : dans ce cadre, les membres de l'Académie et des experts de toutes disciplines ont réfléchi en 2003 sur le partage. " Serait-ce une utopie de suggérer la vision morale d'un autre monde qui, en raison des turbulences qui le traversent, reste lié par sa démarche et uni dans son destin, autrement dit, par la nécessité absolue de partager à tous les niveaux ? " s'interroge Elie Wiesel. Les intervenants ont exploré le sens profond ainsi que les dimensions et les applications du partage. Prenons par exemple la société démocratique où " le devoir de partage " constitue la base même de la vie commune, le domaine économique où la part du gâteau prise par chacun conditionne la taille de la part de tous les autres, le domaine culturel où le désir de partager inspire les créateurs, qui font de leur talent, de leur savoir, une offrande qui envahit toute la société. Ils nous ont aussi fait part de leur expérience. Parmi eux, Jacqueline de Romilly a évoqué la complexité du partage entre frères, Alain Minc et Christophe Aguiton : le partage des richesses, Jérôme Bindé : le partage des connaissances et du savoir, Umberto Eco et Franz-Olivier Giesbert : le partage de l'accès à l'information, Bernard Kouchner : l'invention d'un système de santé universel, Junzo Kawada : le partage de la mémoire collective, Jorge Semprun : les mémoires récalcitrantes, Heinz Wismann : deux mémoires : celle de l'Europe de l'Ouest et de l'Europe de l'Est, Michelle Perrot : le partage des sexes, Helena Kennedy : le partage des cultures ; enfin, autour d'une table ronde, Julia Kristeva, le Père Pierre Ceyrac, Furio Colombo, Pierre Zemor et Sœur Emmanuelle ont évoqué le partage comme expérience humaine, expériences religieuses, usages ou traditions pour conclure : être humain signifie partager.

11/2004

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Histoire ancienne

L'Eure. 27/2

Quelque vingt-cinq années après la parution d'un premier Pré-inventaire de la Carte archéologique de la Gaule dévolu au département de l'Eure, l'Académie accueille dans sa collection de référence une 3e édition de ce volume, désormais totalement refondu et augmenté, avec une pagination ayant quasiment triplé et un dossier iconographique qui n'a pas moins que décuplé, en vue de refléter non seulement l'accumulation importante des découvertes effectuées depuis lors mais aussi du fait de l'exigence d'exhaustivité qui s'impose aujourd'hui aux rédacteurs des notices de la CAG. L'on trouvera dans cette véritable somme la présentation de pas moins de 1300 sites dont la plupart, à l'instar du site de Long-Buisson à Guichainville, se caractérisent par une occupation continue depuis le Néolithique voire le Paléolithique, mais aussi quelque 60 sanctuaires gallo-romains - ce qui place l'Eure en tête des départements réunissant le plus grand nombre de vestiges de ce type -, ou bien encore un nombre exceptionnel de villae mises au jour ou repérées à l'occasion de prospections. Le Pré-inventaire de l'Eure est le résultat du patient labeur du directeur de la Collection de la CAG, le Professeur Michel Provost, à l'activité inlassable, qui a bénéficié de la collaboration attentive et dévouée de l'Association Archéo 27 qui, sous la direction de Véronique et Jean-Noël Le Borgne ainsi que de Gilles Dumondelle, vise à la mise en oeuvre des formes et des moyens d'action nécessaires pour "la recherche archéologique, historique et préhistorique" ainsi que "le sauvetage et la mise en valeur des monuments et des sites" de l'Eure. On remerciera ici tout particulièrement les jeunes doctorants et docteurs des Universités de Paris I et de Nantes qui ont été chargés de la rédaction des précieuses synthèses réunies en introduction : Célia Basset pour l'âge du Fer ; Stanislas Bossard, Vanessa Brunet, Filipe Ferreira, Cécile Hartz et Jérôme Spiesser pour l'époque romaine.

06/2019

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Histoire internationale

Réveiller l'archive d'une guerre coloniale. Photographies et écrits de Gaston Cherau, correspondant de guerre lors du conflit italo-turc (1911-1912)

En 1911, le romancier Gaston Chérau (1872-1937) est missionné par le quotidien Le Matin pour couvrir la guerre qui vient d'éclater entre l'Italie et l'Empire ottoman. Ce conflit pour le contrôle du territoire de l'actuelle Libye, qui précipita le déclenchement de la guerre dans les Balkans (1912) constituant ainsi les prémices de la Grande Guerre, vit s'affirmer l'utilisation de la photographie dans la presse. Cet ouvrage rassemble l'archive inédite de Gaston Chérau : plus de 200 photographies, une correspondance privée, des publications dans la presse et un récit littéraire tardif (1926). En participant à la construction collective du récit de guerre, le journaliste est tiraillé entre sa fonction de témoin et la manipulation des pouvoirs politiques, militaires et médiatiques. L'avènement de l'écrivain en reporter-photographe permet au Matin de conforter sa stratégie commerciale, construisant sa modernité sur la dimension visuelle de l'information. L'ensemble de ces documents constitue une source de premier plan pour comprendre le rôle contraint du correspondant de guerre, que l'historien Pierre Schill décrit et analyse dans la première partie du volume. La suite de l'ouvrage rend compte d'un croisement des regards contemporains à partir de l'archive réveillée. Deux expositions et plusieurs oeuvres ont contribué à lui donner une résonance publique. Les écrivains Jérôme Ferrari et Oliver Rohe ont publié un récit à quatre mains A fendre le coeur le plus dur ; le danseur et chorégraphe Emmanuel Eggermont a mis en scène un spectacle à partir des images ; la plasticienne Agnès Geoffray a travaillé sur la matérialité de l'archive. L'historien Quentin Deluermoz, l'écrivain et éditeur Mathieu Larnaudie, la critique d'art Smaranda Olcèse et l'historienne de l'art Caroline Recher, en analysant ces interprétations singulières, montrent comment le compagnonnage entre art et histoire a pu faire écho à la puissance expressive de ces archives visuelles.

10/2018

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Littérature française

Les valseuses

Au printemps 1972, il y a cinquante ans pile, Bertrand Blier publiait un premier roman qui allait faire parler de lui : Les Valseuses. Aujourd'hui ce livre culte est réédité chez Seghers. 1972, Bertrand Blier a trente-trois ans quand il écrit Les Valseuses. A cette époque, il a deux films à son actif, le documentaire Hitler connaît pas (1963) et Si j'étais espion (1967), dans lequel il dirige son père, Bernard. Il n'a pas encore connu de succès. Ces Valseuses vont tout changer. Plusieurs éditeurs sont séduits par le manuscrit, parmi eux, Jérôme Lindon, mais il juge que l'écriture n'est pas " Minuit " et envoie Blier du côté de chez Robert Laffont. Dès sa parution, le livre se place en tête des meilleures ventes. Entre le conte de fée pour jeune auteur et l'orage médiatique. Le premier intéressé est stupéfait. Mais son père commente : " Mon fils est génial ". Ca ne s'arrêtera pas là. Bertrand Blier avait senti en écrivant les premières pages de son roman qu'il y avait aussi un film à faire. Le triomphe en librairie en rendra la production évidente. La suite tout le monde la connaît. Incarné par Gérard Depardieu, Patrick Dewaere et Miou-Miou dans leurs premiers rôles importants (et aussi par Jeanne Moreau, Brigitte Fossey et Isabelle Huppert, dans des rôles secondaires), douché par la critique dans un premier temps, controversé pour cause de provocation, crudité et nudité, le film fait 6 millions d'entrée et lance la carrière de tous ces jeunes gens. Les Valseuses raconte l'histoire de deux copains, deux petits délinquants, Jean-Claude et Pierrot, sur la route, à travers la France. Objectif principal : échapper à la prison. Objectifs secondaires : conduire des voitures et rencontrer des filles. Ils entraînent Marie-Ange, une shampouineuse, dans leur cavale. Ecrit dans une langue qui doit beaucoup à Céline, avec une verve irrésistible, Les Valseuses a pu choquer en son temps, il exprimait surtout et continue d'exprimer un goût insatiable pour la liberté.

05/2022

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Histoire du cinéma

A la recherche de l’histoire du cinéma en France (1908-1919). Lieux, sources, objets

De 1908 à 1919, la situation du cinéma en France et dans ses colonies change considérablement, ainsi que la nature du spectacle cinématographique. Ces années, placées sous le signe d'une légitimation culturelle, sont marquées par l'extraordinaire succès du cinéma, à la fois comme industrie de divertissement et instrument d'information avec l'apparition des longs métrages de fiction et des actualités filmées. Les séances de projection s'organisent progressivement de façon plus normée et l'institutionnalisation du cinéma, qui est un secteur au fort potentiel économique, social, culturel et politique, s'accélère sous l'égide des grandes sociétés comme Pathé frères et Les établissements Gaumont, ou moins connue comme Eclipse, et sous le contrôle des administrations qui régulent son activité. La Première Guerre mondiale, souvent décrite comme catastrophique pour l'état du cinéma français, n'est pas pour autant synonyme de déclin. Les années de conflit sont même propices à l'expérimentation, à des reconfigurations et à des tentatives plus artistiques et auteuristes. C'est autour de ces questions, variées et peu étudiées, que se sont réunis des chercheurs de plusieurs universités (Sorbonne nouvelle, Bordeaux Montaigne, Ecole des chartes, Gustave Eiffel, Lille et Lorraine) et des représentants, conservateurs ou documentalistes, des principales institutions patrimoniales (Centre national du cinéma et de l'image animée, Cinémathèque française, Etablissement de conception et de production audiovisuelle de la Défense, Musée départemental Albert Kahn, Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque historique de la ville de Paris, Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, Société des auteurs et compositeurs dramatiques, Archives départementales de la Gironde). Le présent ouvrage propose un panorama détaillé de lieux ressources essentiels et de matériaux archivistiques, film et non-film, que l'on peut y trouver lorsqu'on travaille sur le cinéma muet. Il aborde également, au travers d'analyses concrètes, plusieurs aspects de la recherche historique en cours dans une perspective interdisciplinaire et interrégionale, et témoigne de l'avancée actuelle des réflexions méthodologiques.

05/2022

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Ouvrages généraux

L' Alhambra. A la croisée des histoires, 1e édition

L'Alhambra, ensemble palatial fondé aux XIIIe et XIVe siècles par les souverains arabes de Grenade, est resté dans l'ombre pendant plusieurs siècles après la fin de la Reconquista. Les Espagnols furent les premiers à "redécouvrir" l'Alhambra au XVIIIe siècle, alors que ses visiteurs étrangers en firent l'une des premières destinations touristiques du XIXe siècle. Beaucoup ont laissé de précieuses traces de leur passage : des écrits, des photographies et, surtout, des commentaires dans le livre des visiteurs de l'Alhambra, tenu depuis 1829. L'historien Edhem Eldem a analysé ce document fascinant pour proposer une vision tout à fait nouvelle de l'Alhambra et de ce qu'il représentait. De Chateaubriand à Owen Jones et de Washington Irving à Jean-Léon Gérôme, les Occidentaux ont bâti une image de l'Andalousie toute empreinte de romantisme et d'orientalisme. Mais l'engouement occidental ne doit pas faire oublier les visiteurs "orientaux" du monument : des Maghrébins, nombreux mais peu loquaces ; des diplomates et voyageurs ottomans, parfois plus orientalistes que les Européens ; des Arabes du Machrek, de plus en plus influencés par le nationalisme arabe prôné par la Nahda, la "renaissance arabe" . Autant de regards croisés que le registre des visiteurs, la presse de l'époque, les mémoires et les récits de voyage ont permis à l'auteur de reconstituer pour en tirer une histoire culturelle des rapports entre Orient et Occident, Nord et Sud, islam et chrétienté, centre et périphérie.

05/2021

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Beaux arts

La promenade du critique influent. Anthologie de la critique d'art en France 1850-1900, Edition revue et corrigée

Dans ces "papiers" choisis de cinquante-six critiques - et pas seulement les plus fameux, tel Baudelaire, Zola ou Huysmans -, les escarmouches et les grandes batailles pour l'art moderne sont là, dans toute leur fureur. Delacroix, Courbet, Manet, Monet, Redon, Seurat, Van Gogh, Gauguin ou Cézanne ont les honneurs de ces pages mais ils ne sont pas les seuls puisque les princes de l'époque s'appelaient Ary Scheffer, Gérôme de Bouguereau. Chaque auteur est présenté, chaque critique est située dans son contexte, pour faire de cette anthologie une synthèse indispensable et un instrument de travail qui restitue sa véritable dimension à un champ d'actitvité déterminant pour l'histoire de l'art de la seconde moitié due XIXe siècle. Seule de son genre en langue française, cette anthologie rend compte compte de la totalité de la période, de son évolution et de ses mutations décisives, en représentant les différentes tendances de la critique conservatrice comme de celle des avant-gardes, dans leurs aveuglements comme dans leurs intitutions les plus pénétrantes. Elle évoque aussi l'ensemble du champ artistique, en incluant, à coté de ceux qui portent sur la peinture des textes sur la sculpture, la gravure, la photographie, les arts décoratifs, ou l'architecture. Du romantisme au Réalisme, de l'Impressionnisme au Symbolisme, les grands artistes du XIXème siècle sont admirés ou discutés par les frères Goncourt, Théophile Gautier, Alexandre Dumas, Edmond Duranty, Pierre-Joseph Proudhon, Joséphin Péladan, Félix Fénéon, Octave Mirbeau, ou Léonce Bénédite, sans oublier la critique au féminin des Claude Vignon, Mathilde Stevens et Marc de Montifaud.

07/2010

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Musées français

Les Mondes d'Orsay

La discipline historique est présente au musée d'Orsay depuis sa préfiguration : musée d'art, Orsay est aussi un musée qui donne à voir dans la diversité de ses collections une époque de révolutions, politiques, économiques, sociales, médiatiques, artistiques. C'est dans la continuité de ce lien originel entre histoire et histoire de l'art et pour rendre compte de cette période fondamentale aujourd'hui, que cet ouvrage, constitué de quatre-vingts notices, classées par ordre chronologique (du XIXe siècle au début du XXe), propose de réinsérer les collections du musée dans un contexte mondial. L'auteur propose un commentaire d'oeuvre célèbre ou méconnue (peinture, mobilier, sculpture, photographie...), suivant la méthode de l'histoire mondiale. Apparaîtront ainsi les grands mouvements qui traversent un monde bien plus connecté qu'on ne le croyait - hier et aujourd'hui. Une rubrique "Pour aller plus loin' associée à chaque notice rassemble des ouvrages de référence. Quelques exemples : Jean-Léon Gérôme, Jeunes Grecs faisant battre des coqs, 1846 ; Thibault, La Barricade de la rue Saint-Maur, 1848 ; Paul Gauguin, Palette de l'artiste, 1848-1903 ; Thomas Abiel Prior, La Reine Victoria inaugurant l'Exposition universelle, 1851-1886 ; Maxime Du Camp, Egypte moyenne. Le Sphinx vu de face, 1852 ; Lars Kinsarvik, Fauteuil, 1900 ; Cunio Amiet, Paysage de neige, 1904 ; Anonyme, Quatre hommes condamnés à la cangue, Pékin, 1905 ; Alfred Stieglitz, The Steerage, 1911 ; Anne Brigman, Dawn, 1912 ; Adolphe de Meyer, Nijinsky et une danseuse, 1914 ; Louise Abbema, Portrait de Sarah Bernhardt, 1921 ; François Pompon, Ours blanc, 1923-1933...

10/2021

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Beaux arts

Dans l'atelier, la création à l'oeuvre

Catalogue de l'exposition qui se tiendra au musée Delacroix du 15 mai au 30 septembre 2019, cet ouvrage offre de questionner l'espace de l'atelier et d'analyser le processus créatif d'Eugène Delacroix, peintre, dessinateur et écrivain. Le thème de l'atelier de l'artiste, lieu de conception, espace secret où s'établit l'alchimie de la création, a inspiré bien des oeuvres littéraires, picturales et philosophiques. Au sein du dernier atelier et appartement d'Eugène Delacroix, transformé en musée à l'initiative des grands artistes des années 1920, Maurice Denis, Paul Signac, Edouard Vuillard, notamment, ce sujet fructueux prend une résonance singulière. Que demeure-t-il de cet esprit de création dans l'espace du musée ? Comment rendre perceptible l'esprit d'invention qui a présidé à la conception de l'oeuvre ? Catalogue de l'exposition qui se tiendra au musée Delacroix du 15 mai au 30 septembre 2019, cet ouvrage offre de questionner l'espace de l'atelier et d'analyser le processus créatif d'Eugène Delacroix, peintre, dessinateur et écrivain. Grâce à des prêts exceptionnels des musées français et européens, alliés à la très riche collection du musée Delacroix, l'exposition présentera des oeuvres du peintre et de ses contemporains, comme des créations d'artistes du XIXe et du XXe siècles. Elle associera des oeuvres achevées et leurs études préparatoires, en lien également avec les objets, plâtres, estampes, photographies, qui les ont nourries en entrant dans l'espace de l'atelier. Ces ensembles seront magnifiquement reproduits dans le présent ouvrage et mis en lumière par les textes d'auteurs confirmés, spécialistes de l'oeuvre de Delacroix et de l'analyse artistique. Une invitation a été faite à trois jeunes artistes contemporains, dont l'admiration pour Delacroix et son oeuvre et l'intérêt pour l'espace de l'atelier, nourrit l'inspiration. Anne-Lise Broyer, Laurent Pernot, Jérôme Zonder, ont ainsi imaginé leurs oeuvres pour le musée. Leur regard sur le lieu et la collection du musée offre de rendre sensible l'esprit de création artistique. Lieu de mémoire, le musée Delacroix est, également, un lieu de vie et un lieu de transmission.

05/2019

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Religion

Trésor liturgique des catéchismes diocésains

"Le Sacrifice de louange n'est-il pas celui qui M'honorera, et là est la voie par laquelle Je montrerai à l'homme le salut de Dieu" (Ps. 49, 23). Après la publication du Petit Trésor des Catéchismes diocésains, l'abbé Jean-Pierre Putois propose, par cet autre opuscule, la richesse liturgique contenue dans les mêmes trois siècles de catéchèse diocésaine. De l'enseignement de la doctrine chrétienne à sa pratique, il n'y a qu'un pas : celui de la religiosité. Que sait-on du culte et de ses prérogatives ? Huysmans (1848-1907), dans sa préface du Petit Catéchisme liturgique par l'abbé Henri Dutilliet, déplore "l'ignorance de la Liturgie chez presque tous les croyants des diocèses, [l'ignorance qu'il dit] complète" . En ce début de XXIe siècle et à l'heure d'internet et des smartphones, le constat est-il différent ? Alors que notre monde "ne semble plus supporter la saine doctrine, mais amasser autour de lui des docteurs selon ses désirs, et éprouver aux oreilles une vive démangeaison, notre monde semble détourner l'ouïe de la vérité, et se tourner vers des fables" (II Tim. 4, 3-4). N'est-il donc pas urgent de rappeler, sous forme de florilège, ce qu'est la Liturgie de Dieu et en quoi elle nous fait sortir de nous pour nous unir à notre Dieu, Créateur, Rédempteur et Sanctificateur. Né à Toulouse le 6 juin 1957, Jean-Pierre Putois est prêtre de la Fraternité des Coeurs de Jésus et Marie. Il a déjà publié un Eloge de la direction spirituelle sous forme d'anthologie (2e éd. , Lethielleux, 2017) ; une anthologie de trois siècles de catéchismes diocésains : Le Trésor des catéchismes diocésains (t. 1, Via Romana, 2009), une étude sur la crise des catéchismes au siècle dernier : Les Cahiers du Catéchisme, étude revue et augmentée, 2015. et le Petit trésor des catéchismes diocésains (2017). Ses travaux sur l'Ancien et le Nouveau Testament lui ont permis d'éditer une synopse des quatre Evangiles : L'Evangile aux mille couleurs (2005), ainsi que les Images des Evangiles dans la Liturgie romaine de Jérôme Nadal (2007).

01/2019

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Policiers

L'ange gardien

Trente ans passés à exécuter les basses oeuvres de l'Unité (un service occulte chargé de " maintenir l'ordre ") n'ont pas vraiment entamé l'humanité de Berthet, tueur implacable, certes, mais grand lecteur de poésie et encore capable d'amour. Depuis vingt ans, il s'est donné pour mission de protéger (à distance et sans qu'elle ait connaissance de son existence) une jeune fille d'origine sénégalaise, croisée par hasard à Roubaix et dont la rébellion et l'insouciance l'ont touché : Kardiatou Diop. L'intelligence et la détermination de cette dernière, couplées à l'efficacité de son " ange gardien ", portent leurs fruits : elle poursuit des études brillantes, entre en politique, et gravit les échelons jusqu'à devenir secrétaire d'Etat dans un gouvernement de gauche. Lorsque son parti décide de la parachuter dans une petite ville de province pour qu'elle se présente aux élections municipales face à Agnès Dorgelles, la virago du Bloc Patriotique (qui a réussi à " dédiaboliser " son parti d'extrême droite), l'instrumentalisation semble évidente. Et lorsque l'Unité (qui connaît l'obsession de Berthet pour Diop) cherche à éliminer le vieux soldat, il ne fait aucun doute pour lui qu'une machination vise sa protégée. Avant de se lancer dans ce qui sera peut-être son ultime bataille, Berthet décide de confier son histoire. Il choisit pour cela Martin Joubert, auteur de romans noirs dépressifs, écrivain à gages pour un site Internet flirtant avec l'extrême droite - il y joue le rôle de " caution de gauche ". En attendant les élections fatidiques, ils entrent tous deux en clandestinité, de manière à déjouer les plans de l'Unité... Au-delà d'un roman noir politique et actuel, L'ange gardien développe un style profond et puissant. Au sentiment d'urgence du propos se superpose une prose atmosphérique et poétique, aux antipodes du polar " militant " ou du pamphlet romancé. La structure en trois parties distinctes permet à Jérôme Leroy de varier les points de vue et les modes de narration, d'alterner scènes d'action et scènes sensuelles, considérations " cliniques " sur le fonctionnement de la société et approche lyrique des mystères des sentiments humains.

09/2014

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Spécialités médicales

La hanche de l'enfant et de l'adolescent. Ostéochondrite primitive ; Epiphysiolyse ; Coxa vara

II y a très longtemps que la Société Française d'Orthopédie Pédiatrique (SOFOP) n'avait pas consacré un séminaire à la hanche de l'enfant (hors luxation congénitale de la hanche). C'est un sujet passionnant et diversifié pour lequel la prise en charge a beaucoup évolué ces dernières années. II était donc indispensable de refaire le point sur les bonnes pratiques médicales actuelles. En 1977, date du premier séminaire d'enseignement de notre Société, le traitement orthopédique d'une ostéochondrite de hanche durait deux ans, souvent au lit et avec une traction. Le préjudice familial et scolaire était important. Aujourd'hui, la priorité est donnée à des traitements courts qui respectent la vie sociale de l'enfant. La chirurgie a aussi beaucoup progressé, en particulier pour l'épiphysiolyse de hanche Cet ouvrage très didactique se veut complet et le plus consensuel possible. Tous les aspects diagnostiques et thérapeutiques sont exposés. Il y a des chapitres centrés sur des pathologies spécifiques, mais aussi des chapitres transversaux traitants de l'anatomie, l'embryologie, l'imagerie ou la gestion de la-douleur. La collaboration entre chirurgien pédiatre et adulte est aussi abordée. C'est un guide qui a pour but d'orienter et d'aider le lecteur dans sa prise de décision thérapeutique. Pour cette raison, il fait la part belle aux techniques chirurgicales, mais aussi à des revues de la littérature pour valider ce qui est scientifiquement prouvé. Nul doute que le lecteur qui aura lu l'ensemble de cette monographie aura une approche moderne de la prise en charge de ces pathologies. Ce livre ne s'adresse pas uniquement aux orthopédistes pédiatres, mais à tous ceux qui devront un jour traiter une boiterie de hanche chez un enfant ou un adolescent. Ainsi, cet ouvrage est à même d'intéresser les internes en médecine, en chirurgie, en rhumatologie et en médecine physique et de réadaptation. Quant aux séniors, ils trouveront dans chaque chapitre l'essentiel des connaissances actuelles avec une bibliographie riche et récente leur permettant d'approfondir le sujet. Bonne lecture à tous. Jérôme Cottalorda, président de la SOFOP

04/2017

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Sociologie

Penser l'histoire des médias

Penser l'histoire des médias ... le chemin historiographique et académique qu'elle a parcouru, mais aussi son actualité et ses perspectives, telles sont les ambitions relevées par la cinquantaine de contributions de ce livre. Quatre dimensions ont été placées au coeur de cette réflexion collective : les enjeux d'ordre méthodologique et la diversité des démarches mobilisées par les chercheurs qui ont les médias pour objet d'étude ; les singularités des rapports entretenus par l'historien avec ses sources ; le spectre des objets d'étude ; enfin les finalités et l'utilité sociale du savoir produit par l'historien des médias. Ces dimensions se dévoilent au fil des chapitres de synthèse, des études de cas et de récits d'égo-histoire qui se répondent et prolongent le premier Congrès international de la Société pour l'histoire des médias (SPHM), tenu à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines en mai 2016. Au terme de cet ouvrage, le lecteur aura sans doute le sentiment que nous vivons un temps de redéfinition des frontières de l'histoire des médias, fécondée par d'autres approches et disciplines. Il en saisira d'autant mieux les défis en ayant son histoire à l'esprit, en un vaste panorama par médias, mais aussi par notions, thématiques et tendances de la recherche. Les auteurs : Jade Almeida ; Marine Beccarelli ; Delphine Benoit ; Laurent Bihl ; Claire Blandin ; Alexandre Borrell ; Jérôme Bourdon ; Josette Brun ; Virginie Cerdeira ; Delphine Chedaleux ; Jean-Jacques Cheval ; Emmanuelle Chevry Pébayle ; Frédéric Clavert ; Evelyn Cohen ; Ross F. Collins ; Diana Cooper-Richet ; Mario Cuxac ; Etienne Damome ; Simon Dawes ; Simona De Iulio ; Christian Delporte ; Mehdi Derfoufi ; Emmanuelle Fantin ; Adreas Fickers ; Claire-Lise Gaillard ; Isabelle Garcin-Marrou ; Alexie Geers ; Eric George ; Anne-Marie Granet-Abisset ; Pascal Griset ; Guylaine Gueraud-Pinet ; Pierre-Emmanuel Guigo ; Zdravka Konstantinova ; Pascal Laborderie ; Benoit Lafon ; Thibault Le Hégarat ; Fabiola Leone ; Sylvain Lesage ; Cécile Méadel ; Mike Meißner ; Michael Palmer ; Félix Patiès ; Léa Pawelski ; Géraldine Poels ; François Robinet ; Raphaëlle Ruppen Coutaz ; Aranzazu Sarria Buil ; Valérie Schafer ; Claire Sécail ; Michel Sénécal, Philomen Schönhagen ; Céline Ségur ; Mélodie Simard-Houde ; Evan Spritzer ; Beatriz Tadeo Fuica ; Sonia Temimi ; Philippe Tétart ; Marie-Eve Thérenty ; Dominique Trudel ; François Vallotton ; Nelly Valsangiacomo ; Isabelle Veyrat-Masson ; Graziela Mello Vianna ; Anne-Katrin Weber.

06/2019

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Art mural, graffitis, tags

Le mur (2019-2022). 74 performances d'artistes urbains

Voilà dix-neuf ans que le M. U. R. est apparu sur un panneau publicitaire du 11e arrondissement de Paris, dix-neuf ans que des street artists de France et du monde se relayent pour y proposer une nouvelle performance deux fois par mois, dix-neuf ans que l'association se développe dans les villes de France et de Belgique. Depuis 2019, malgré les confinements et couvre-feu successifs, le M. U. R. n'a jamais cessé son activité et à aucun moment n'a pensé à baisser les bras. Aux racines de cette ténacité, on retrouve la conviction qui guidait les deux fondateurs de l'association, Jean Faucheur et Thomas Schmitt : faire vivre le street art sur les seize mètres carrés de ce panneau publicitaire, entretenir un lieu où vit une contre-culture bigarrée, incontrolable, toujours recréée. Cette troisième collaboration du M. U. R. et des éditions Hermann livre les prestations des 74 artistes qui ont participé à cette aventure du street art entre 2019 et le premier trimestre de 2022. Autant d'oeuvres saisissantes, autant de tons de voix : couleurs enjouées, visages graves, scènes hallucinées ; toutes les sensibilités y trouveront leur compte. Ces créations font aussi office de porte-voix à des artistes inquiets des inégalités de genre, de la crise climatique, du sort des animaux et du bien-être des enfants. Un ouvrage kaléidoscopique qui inscrit sur papier des oeuvres éphémères à garder en mémoire et près du coeur. 100TAUR/2flui/Abys/Ador/Alessia et Betan/Alias Ipin/Ardif/Arnaud Liard/Asu/Blancbec/Bom. K/Brez/Cannibal Letters and Dante/Claire Courdavault/Danny Rumbl/Dawal/Delicious Brain/Der/Dino Vodoo/Does/Dyva/El Xupet Negre/Ender/Erell/Fafi/Fonki/Goddog/Halfstudio/Hayley Welsh/Homey et Timotée Li/Jean Jérôme/Jean Rooble/Jonone/Lek/Logan Hickes/L'Outsider/Kogaone/Kraken/Marko 93/Mat et Zekky/Matt_tieu/Mist/Mohamed L'Ghacham/Mono Gonzalez/Murmure/Nesta/Nubian/Onie Jackson/Parvati/Perrine Honoré/Petite Poissone/Piotr/Quentin DMR/Ratur/ReaOne/Reso/RNST/Romain Froquet/Rouge/Ruben Carrasco/Scaf/Sitou Matt/Softtwix/Soten/Steek/Swed Oner/Swiz/Tempo Nok/Théo Vallier/Toqué frères/Veks Van Hillik/War ! /Zdey

11/2022

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Littérature française

Chems

" Le chemsex. J'en avais vaguement entendu parler dans les médias. Contraction de Chemical Sex, il désigne l'utilisation par certains de substances psychoactives pour pimenter leurs partouzes. La consommation de stimulants et de drogues de synthèse leur permettrait de rendre l'acte sexuel plus intense et d'être plus performants. Le fléau des pédés donc, selon Dumont. " Quand Zède, le narrateur, journaliste connu pour ses papiers sur le milieu underground parisien, décide d'écrire un article sur Jérôme Dumont, artiste homosexuel ayant connu son heure de gloire dans les années 80, il n'imagine pas que ce portrait risque de lui coûter la vie. Car en plus de son passé, Dumont lui fait découvrir le chemsex, l'initie, et le fait basculer dans la spirale de l'addiction au sexe sous drogues. Dès sa première soirée, le compte à rebours est lancé, sa vie peut voler en éclats. L'extase qu'il atteint dans les vapeurs de substances aux noms étranges (3MMC, GHB) et le manque qui suit le privent progressivement de sa liberté et le transforment, sous ses yeux, en animal traquant son plaisir et les soirées pour l'assouvir. Il sort plus et plus tard, multiplie les plans et rentre chez lui à l'aube sous le regard ahuri de sa copine, enceinte de leur deuxième enfant et celui, apeuré, de son fils. Ses parents s'inquiètent de le voir maigre et gris lors des repas dominicaux. Ses amis s'écartent quand ils le voient rôder, drogué, dans les fêtes parisiennes, pour proposer des plans douteux à des femmes qu'il connait à peine. Isolement, manque, rechute, dégoût, reprise, plans à trois, quatre et plus, bienvenue dans l'enfer du chemsex. De sa première soirée à la dernière, on le suit dans sa chute rapide et brutale. Ecrit à la première personne dans une langue orale, argotique et rugueuse, Chems se lit comme le récit d'un condamné à mourir pour jouir, le carnet de bord d'un trentenaire branché qui, pour une partie fine, va risquer sa famille et sa vie, mais aussi une enquête sur un fléau moderne et encore méconnu, menée par le plus underground des auteurs, Johann Zarca.

02/2021

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Sources chrétiennes

Oeuvres exégétiques. Clés pour l'intelligence spirituelle Instructions

Les deux oeuvres d'Euscher rassemblées dans ce volume ont servi de manuels à de nombreuses générations de moines et ont été abondamment recopiés. Ils ont nourri la symbolique européenne au-delà même du Moyen Age. Avec Eucher, un grand auteur de l'Antiquité chrétienne fait son entrée dans la collection Sources Chrétiennes. Futur évêque de Lyon, il est moine à Lérins quand, vers 430-434, il rédige ces deux oeuvres pour la formation exégétique et théologique de ses fils, Salonius et Veranus, élevés sur l'île et futurs évêques eux aussi. Le premier écrit, intitulé Clés pour l'intelligence spirituelle, est, en 10 chapitres et pas moins de 458 entrées, un dictionnaire des symboles bibliques qui vise à faciliter une lecture spirituelle de l'Ecriture ; Eucher y traite d'une grande variété de sujets : Dieu ou le Christ, le monde d'en haut, la terre, les êtres vivants, certaines réalités ou certains mots, Jérusalem, les nombres... Le second écrit, intitulé Instructions, répond en deux livres à diverses questions sur la Bible, de la Genèse à l'Apocalypse (livre I), et fournit nombre d'explications (livre II, en 15 chapitres et 396 entrées) : sens de termes hébreux ou grecs, noms de lieux et noms propres, vêtements sacerdotaux, poids et mesures, calendrier et fêtes bibliques, etc. Puisant aux sources de Jérôme et d'Augustin, et de bien d'autres, les deux oeuvres ont servi de manuels à de nombreuses générations de moines et nourri la symbolique européenne au-delà même du Moyen Age. Ils sont utiles encore aujourd'hui à tous ceux qui s'intéressent à la Bible, à l'Antiquité tardive et au Moyen Age, Eucher étant souvent un précieux chaînon - jusqu'à présent manquant - dans la transmission d'un savoir biblique. Martine Dulaey, professeur des Universités, directeur d'études émérite à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, section des Sciences Religieuses, et membre honoraire du Laboratoire d'études sur les monothéismes (LEM, UMR 8584, CNRS), codirige, avec A. -I. Bouton-Touboulic, la Bibliothèque Augustinienne, publiée par l'Institut d'Etudes Augustiniennes. Elle compte de très nombreuses publications, dont déjà, dans la collection, Victorin de Poetovio, Sur l'Apocalypse, et autres écrits (SC 423, 1997).

10/2021

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Suspense

La promesse

Loyauté, dévouement, lutte contre l'injustice, telles sont les valeurs qui ont toujours animé le détective privé Elvis Cole et ses deux fidèles acolytes, Joe Pike et Jon Stone. Quand ils font une promesse, ils la tiennent. Même lorsque cette promesse pourrait bien leur coûter la vie. Elvis Cole vient d'être engagé par une dénommée Meryl Lawrence pour retrouver une amie et collègue de travail qui se serait soi-disant enfuie avec un inconnu rencontré en ligne et quelques centaines de milliers de dollars qu'elle aurait détournés. Une enquête banale se dit Elvis. Jusqu'à ce qu'il découvre que la disparue travaille comme ingénieure chimiste pour une entreprise qui fabrique des explosifs pour l'armée américaine. Pendant ce temps, à Echo Park, Scott James, maître-chien du LAPD, et Maggie, son partenaire canin, s'apprêtent à pénétrer dans une maison dans laquelle le suspect recherché pour meurtre qu'ils poursuivent vient de se retrancher. Mais une surprise les attend à l'intérieur. Plusieurs en fait. Des lance-roquettes et des explosifs dans une pièce, le fugitif, crâne fracassé, sur le canapé du salon et son assassin qui parvient à s'enfuir au nez et à la barbe de tous les policiers déployés sur les lieux. Scott est le seul à avoir vu son visage. L'assassin le sait. Il tente plusieurs fois d'éliminer Scott et Maggie. Elvis et Scott comprennent que les deux enquêtes sont liées et unissent leurs forces pour retrouver la trace de la disparue et de l'assassin. Au grand dam des policiers chargés de l'enquête. S'engage alors une chasse à travers tout Los Angeles. " Une fois de plus, Crais nous livre un polar à couper le souffle, riche en émotions, impossible à lâcher. " Librairie des Cyclades - Jérôme Toledano Robert Crais fait son grand retour en France, près de dix ans après la parution de Suspect. D'abord auteur pour le cinéma et pour la télévision, Robert Crais s'est ensuite tourné vers l'écriture de polars, un genre duquel il ne s'écartera plus et dont il deviendra l'un des figures de proue aux Etats-Unis.

10/2023

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Desserts, pâtisseries

La France des pâtisseries

Un tour de France avec 50 pâtissiers incontourables et 100 recettes Après le succès du " Paris des pâtisseries ", François Blanc ouvre des perspectives en nous offrant un tour de France des pâtissiers qu'il estime être les meilleurs. Les 100 recettes de gâteaux, tartes, entremets, cakes et autres délices sont classées par région puis par ville afin que les gourmands retrouvent rapidement les bonnes adresses et les portraits des pâtissiers qui font parler d'eux partout en France. Un véritable périple pour découvrir 50 pâtissiers incontournables de Bordeaux à Lille en passant par Marseille, Lyon, Nantes, Strasbourg mais aussi Courchevel, Cherbourg, Versailles et St Jean Cap Ferrat Parmi les 100 recettes présentées (dont une dizaine en pas à pas de 12 photos), le lecteur a le plaisir de découvrir des créations pâtissières mais aussi des spécialités régionales réinterprétées avec talent. Gâteau basque, canelé, brioche bressane, bugnes, biscuit de Savoie, tropézienne, kouign Amann, gâteau nantais, gaufre du nord, tarte aux myrtilles ou kouglof ont trouvé de nouveaux auteurs de qualité. Pour ce qui est des créations pâtissières, le panorama est aussi large que celui des personnalités de la France sucrée dont elles sont l'image. Parmi les 50 pâtissiers, il y a les pâtissiers reconnus comme Christophe Felder à Mutzig, Nicolas Bernardé à La Garenne Colombe, Sébastien Bouillet à Lyon ou Vincent Guerlais à Nantes, mais aussi de jeunes talents à découvrir comme les frères Dorner à Lyon, Patrice Ibarboure à Bidart, Valentin Brault à Bordeaux, Mickael Ligey à Annecy ou Jérôme Raffaelli à Marseille. Certaines recettes sont inspirées par des rivages lointains (le Mexique chez Diego Cervantes ou le Japon chez Satomi et Stanley Chan à Bordeaux), d'autres sont portées par des maisons historiques (Meert à Lille, la pâtisserie Lac à Nice et Thierry Bamas à Anglet). D'autres gâteaux encore sont imaginés par des chefs pâtissiers de restaurants étoilés comme Julien Dugourd à Eze ou Sébastien Vauxion à Courchevel (2 étoiles chacun). En tout, 50 adresses et 100 recettes pour ne plus savoir qui du Nord au Sud de la France nous fera le plus saliver.

10/2021

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Critique littéraire

Carnaval

" Conquête facile, Daniel aime l'amour, les Champs-Elysées, les grandes automobiles et les cocktails. Autrefois, il aimait la campagne et, dans son jardin désordre, les asters bêtes et tristes et le grand plant d'asperges où l'on coupait, à l'automne, des brassées de feuillages roux que sa mère disposait dans les vases du salon pour faire un fond aux chrysanthèmes. Il aimait aussi les mots d'où partent, mieux que des gares, les vrais rapides qui nous entraînent. Il aimait la lecture et l'encre, maintenant cette femme. " Quand Mireille Havet écrit ce roman, Carnaval, elle est encore nimbée de sa renommée de jeune poète prodige, que Guillaume Apollinaire lui a forgée juste avant la Grande Guerre. Elle a alors un peu plus de vingt ans, fraye volontiers avec les plus désaxés de sa génération, aime par-dessus tout le Paris noctambule des Années folles, regrette la douce campagne de son enfance, croit encore à son avenir d'écrivain et se remet à peine d'une liaison exaltante et humiliante, peu secrète en tout cas, avec la " d'annunziesque " comtesse de Limur. Mireille Havet a décrit dans son Journal les aléas de cette relation dont elle désire - et ne désire pas - guérir ; elle en a relu et parfois repris certains passages, lyriques et obsédants. Mais Carnaval se veut un roman dans l'air du temps : vif, élagué, irrespectueux des genres littéraires et " crypté ". La violente et brève passion de ces deux amantes se traduit littérairement en une aventure - presque une épreuve initiatique - entre une femme mûre, son mari et un tout jeune homme : Madeleine et Jean de Limur deviennent, dans ce roman à clef, l'excessive Germaine et l'ironique Jérôme ; Mireille Havet est le naïf, puis le cynique Daniel... Sacrifice aux conventions qui, à vrai dire, ne trompa personne - ni ses amis et relations, ni la critique. Car l'histoire vécue et l'intrigue - on le découvre aujourd'hui, on devait le deviner autrefois - sont identiques, ainsi que les circonstances, les décors, les retournements incessants de situation et le paradoxe des sentiments...

03/2005

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Histoire internationale

Mugabe, Robert Gabriel, "souillure" or not "souillure" ?

Pas question, ici, de repeindre un Zimbabwe idyllique aux couleurs flamboyantes. Foin de naïveté, ce n'est pas du Douanier Rousseau, bien plus " Le Jugement dernier " de Jérôme Bosch, où chaque scène est une horreur accomplie. Pas de vilenies estompées dans les bleus du lointain. Rien n'est caché. Tout est sur la table. La lumière éclaire d'une même intensité, la très sombre période coloniale britannique, la monstrueuse Rhodésie " blanche " de Ian Smith que d'aucuns ont tant aimée, et le Zimbabwe indépendant dirigé par Robert Mugabe depuis 1980. On a tué beaucoup dans ce pays. De tout temps et de mille manières : à la dynamite, à la baïonnette, par pendaisons, au couteau, à la kalachnikov, à la bombe. A chacun sa méthode. On a aussi beaucoup menti. La toute première fois, en bernant le pauvre chef Ndébélé qui offrit son pays sans le savoir aux rapaces de la bande à Cecil Rhodes. Puis après, au nom de la " civilisation ", puis aujourd'hui encore, very shocked, au motif que " Nous ne sommes responsables de rien ". Mugabe, qui a massacré le " joyau " qu'on lui a remis en main propre en 1980 ? Parlons-en du " joyau " rhodésien, si cher aux journalistes, ce formidable tas de boue immonde ! Médias aveugles ou engagés, Ong, bras armés des politiques, diplomates délirants, qui alimentent la chaudière pour la maintenir à température constante en attendant le grand feu d'artifice, tous ont sans doute une part de responsabilité dans le " drame " du Zimbabwe, et pas le seul Mugabe. C'est aussi une ligne directrice de cet ouvrage. Mugabe, " Une honte pour le continent africain tout entier ", comme l'a clamé Condoleezza Rice ? Alors offrons-nous quelques escapades pour aller voir ailleurs, et dormons tranquilles : Sierra Leone, Cameroun, Mozambique, quand la communauté internationale s'empresse de mettre fin aux carnages... Le monde occidental, plein de compassion pour le peuple zimbabwéen ? Là, ça fait monter la tension quand on sait qui a fait rouiller la tuyauterie du système économique et social. L'opposant Morgan Tsvangirai et la brochette de Blancs qui l'entourent, une petite équipe de gens bien sympathiques ? Peut-être ne parle-t-on pas des mêmes personnes.

04/2010

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 153, février 2021

Sommaire - RFFP N°153 - Février 2021 - Editorial : Autonomie fiscale locale : la longue marche vers un retour aux origines, par Michel Bouvier Contrôle fiscal des entreprises : Quelles évolutions ? Quels nouveaux enjeux ? Avant-propos, de Jérôme Fournel Nouvelles formes, nouvelles modalités Contrôle fiscal : nouveaux enjeux, par Philippe Thiria Le datamining et le ciblage des opérations de contrôle fiscal à la DGFiP, par Stéphane Créange Contrôle fiscal à distance : évolution ou révolution, par Jean Sayag Quelle gouvernance du contrôle fiscal ? Quelle évaluation et quel suivi par le Parlement ? par Laurent Saint-Martin La mesure de la fraude aux prélèvements obligatoires : un enjeu démocratique sous-estimé, par Christophe Strassel Quel devenir du principe de confiance légitime ? par Virginie Restino Quelle gouvernance du contrôle fiscal dans un contexte international globalisé ? par Bernard Castagnède Quelle appropriation par les acteurs ? La nouvelle relation de confiance dans le contrôle fiscal des entreprises : vers plus de sérénité ? par Patricia Sellière et Frédéric Iannucci Réinventer le contrôle fiscal des entreprises dans la nouvelle relation de confiance ? Point de vue d'un directeur fiscal, par Bernard Bacci La formation à la DGFiP : faire rimer quantité et qualité, par Antoine Magnant Les nouveaux acteurs du contrôle fiscal, par Jean-Raphaël Pellas - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE La comptabilité publique : achever ou parachever la LOLF ? Première partie : L'alignement progressif de la comptabilité des princes sur celle des marchands, par Bernard Adans Les limites de la comptabilité générale appliquée aux comptes publics, par Jean-Paul Milot Fiscalité verte et "budget vert" : Critiques écologiques et perspectives financières, par Robin Degron Que reste-t-il de la gestion de fait ? par Emilien Quinart - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE LOCALE La certification des comptes locaux. Approche comparée. Rapport de FONDAFIP, étude coordonnée par Marie-Christine Baranger Les budgets participatifs locaux : un outil de participation citoyenne en développement mais aussi en trompe-l'oeil ? par Eric Portal Réflexions sur le cadre juridique du budget participatif, par Emilien Goguel-Mazet - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE PUBLIQUE COMPAREE Constitution et lois de finances dans l'espace UEMOA. Quelques variations dans la régulation d'un domaine spécifique, par Moussa Zaki - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Noureddine Bensouda II. - Vient de paraître

03/2021

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 160/2022

SOMMAIRE - RFFP N° 160 - Novembre 2022 Editorial : Pour un modèle de gouvernance financière publique dans un monde de multi-crises, par Michel Bouvier Le financement de la recherche en France, par Marine Michineau Le financement de la recherche au Maroc. Quelles perspectives ? , par Noureddine Bensouda Le financement de la recherche en Italie, par Sylvie Schmitt Le financement public de la recherche au Royaume-Uni, par Alexandre Guigue Le financement public de la recherche en Allemagne : fondements et configuration juridiques, par Arne Pautsch (traduction de Jérôme Germain) Le financement public de la recherche et le contrôle par le Tribunal de Contas (Cour des comptes portugaise), par José F. F. Tavares et Paulo Nogueira da Costa Le financement de la recherche-innovation au Maroc, par Saaïd Amzazi La fiscalité de la recherche, par Philippe Thiria La question du financement de la recherche au Maroc et en France : quatre points centraux, par Driss Ouaouicha Quelle gouvernance des financements de la recherche pour mieux répondre aux besoins des territoires, par Fabien Bottini CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE Le contrôle financier de l'Etat, un système multi-acteur en pleine mutation, par Robin Degron Résonances du droit public de la statistique, par Jean-François Boudet Le rejet de la loi de règlement : un inédit à ne pas réitérer ! , par Jean-Pierre Camby CHRONIQUE FISCALE Chronique de jurisprudence fiscale (Janvier - Juin 2022), par Aurélien Baudu, Xavier Cabannes et Julien Martin CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE LOCALE Les collectivités face à la première vague de la Covid-19. Discussion autour du concept de résilience financière, par Céline du Boys CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE PUBLIQUE COMPAREE La dette publique au Vietnam : comparaison entre méthode de détermination et réalité, par Thi Phuong Thao Ha et Thuc Huong Giang Nguyen CHRONIQUE D'HISTOIRE DES CRISES FINANCIERES John Law, fils du Dieu des vents, par Annick Bienvenu-Perrot CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Gilbert Orsoni II. - Vient de paraître Depuis la rentrée universitaire 2021, dans une démarche écoresponsable, les titres de la collection Revue Française des Finances Publiques sont imprimés sur papier 100% recyclé.

12/2022

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Revues de droit

Revue internationale du patrimoine N° 10-11, décembre 2022 : Abus de droit, fraude et simulation

L'abus de droit, la fraude et la simulation en droit civil L'abus de droit civil en droit français Cécile Biguenet-Maurel 1 La simulation, la fraude et l'abus de droit Philippe De Page et Renaud Thüngen 24 L'abus de droit, la fraude et la simulation en droit international privé La fraude à la loi en droit international privé français : état des lieux et perspectives Louis Perreau-Saussine 41 L'abus de droit, la fraude et la simulation en droit fiscal Les principes : dispositions générales de chaque pays et conventions internationales § 1 er les clauses anti-abus des conventions fiscales Philippe Malherbe 48 Proposition de directive visant à empêcher l'utilisation abusive d'entités écrans à des fins fiscales ("ATAD 3") Patrice Delacroix 60 L'abus fiscal en droit belge Sabrina Scarnà et PaulineMaufort 80 L'abus de droit fiscal en France Christophe De La Mardière 92 La notion d'abus de droit en matière fiscale, rappel des grands principes en droit luxembourgeois Flora Castellani 102 Une décennie d'application de la mesure anti-abus fiscal en matière de planification patrimoniale en Belgique Gilles De Foy 104 La disposition générale anti-abus en matière d'impôt direct signe-t-elle le point de départ d'un affaiblissement du principe de légalité de l'impôt : regard croisé entre la gestion normale et l'abus fiscal Jérome Terfve 126 Disposition anti-abus spécifique et disposition anti-abus générale : le cas des restructurations de sociétés Jean-Michel Degée 137 L'abus de droit fiscal dans le cadre de l'impôt sur la fortune immobilière Sabrina Le Normand-Caillère 151 La fraude fiscale involontaire : un concept dont les contours méritent d'être clarifiés Georges Simon et Daniel Ask 156 "L'abus de droit et le step-up fiscal" : quelle place reste-t-il à la liberté de choisir la voie la moins imposée ? Flora Castellani 161 Actualités La nouvelle convention franco-belge en matière d'impôt sur le revenu et sur la fortune Jean-Philippe Mabru 170 Successions "vacantes" , comptes dormants et contrats d'assurance-vie en déshérence François Cautaerts, Ariane Wourwoukas et Solenne François

01/2023

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Philosophie

PHILOSOPHIE N° 60 1ER DECEMBRE 1998

" L'amour est amoureux - et en même temps, il cherche inlassablement à l'être " : c'est cette inquiétude et cette tension qui traversent la pensée kierkegaardienne, telle qu'elle s'exprime dans deux lettres inédites à Régine, où l'épistolier se propose de faire lui aussi un éloge de l'amour, non pas, comme Socrate, au cours d'un banquet, mais " dans le silence de la nuit, lorsque tous dorment, ou au beau milieu d'un vacarme assourdissant, lorsque nul ne [le] comprend ". Par l'intermédiaire d'extraits de sa correspondance traduits ici pour la première fois, A.-C. Habbard souligne l'importance de cette thématique du don, dans la multiplicité de ses dimensions existentielles, qui fait de Kierkegaard un penseur de l'intersubjectivité. Jérôme Laurent, dans son article consacré à Lucrèce, part d'une tension propre à l'épicurisme : d'un côté, la poésie est condamnée par Epicure, de l'autre, elle est pratiquée par son disciple latin. Suivant ce fil conducteur, c'est le rapport complexe de la philosophie de Lucrèce avec celle de Platon qui est interrogé : le statut de l'étonnement et de l'amour sont au cœur de cette confrontation. Dans son étude sur l'Ethique à Nicomaque, M.-H. Gauthier-Muzellec montre à la fois une hésitation d'Aristote entre deux voies concurrentes pour penser l'action humaine et la manière dont la considération du plaisir et du jeu peut éclairer cette alternative. Qu'arriverait-il, se demande Platon, si les sentiments humains n'avaient entre eux rien de commun, s'il n'y avait pas, pour l'homme une communauté de " ressentir " ? C'est cet effondrement de toute communauté humaine, y compris celle - minimale - d'un " ressentir-avec ", qui constitue l'un des aspects du système concentrationnaire. M. Revault d'Allonnes en interroge, à partir d'Aristote et Spinoza, les conditions de possibilité. Philosophie avait fait paraître, dans son numéro 56, un article de Michel Fichant proposant une interprétation à nouveaux frais de la conception kantienne de l'espace dans " l'esthétique transcendantale ". Béatrice Longuenesse a souhaité pouvoir répondre à certaines objections formulées à l'encontre de son interprétation, dans son livre Kant et le pouvoir de juger. Nous publions ici ce droit de réponse.

12/1998

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Beaux arts

Antonio de La Gandara. Gentilhomme-peintre de la Belle Epoque (1861-1917)

Né d'un père mexicain et d'une mère anglaise, Antonio de La Gandara suit les cours de l'Ecole des beaux-arts et rejoint les classes de Gérôme et de Cabanel en 1878 à l'âge de 16 ans. En 1882, il expose au Salon des Artistes Français où il reçoit sa première médaille. C'est en 1885 qu'il fait la connaissance du comte Robert de Montesquiou et de son ami Gabriel Yturri. Séduit par les oeuvres de l'artiste, inspirées de celles de Goya, Ribot et Vélasquez, Robert de Montesquiou s'active à faire connaître le jeune peintre auprès de l'aristocratie dont il devient un des artistes favoris. Peintre mondain couvert d'honneurs, La Gandara est un familier de la comtesse de Noailles, d'Anatole France, d'Henri de Régnier, de Gabriele D'Annunzio, de Maurice Barrès, mais aussi de Debussy, Saint-Saëns et Satie. Grâce à son frère Edouard, membre de la troupe de Sarah Bernhardt, il pénètre l'intimité du monde du théâtre et de l'Opéra, dont il fréquente les "étoiles". Ce sont ces différentes figures qui peuplent son oeuvre, au point d'en faire un témoignage exceptionnel de la vie artistique et mondaine de la toute fin du XIXe siècle, le monde de Marcel Proust, qu'il a également croisé. S'il est un témoin privilégié de la Belle Epoque, le talent de La Gandara s'exprime aussi dans les nombreuses représentations de jardins, notamment du parc de Versailles, dont il aime représenter les statues et les allées, se délassant ainsi de longues séances de pose avec une clientèle parfois capricieuse.

11/2018

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Sports

Première Cape. Le jour où ils ont débuté avec le XV de France

15 joueurs, 15 récits, mais une histoire commune, celle du XV de France. On n'oublie jamais la première fois, les jours d'avant, les heures qui précèdent, l'instant fatidique et le bonheur, cette quiétude du temps d'après. Qu'il s'agisse de l'acte d'amour, de la naissance d'un enfant... ou d'une première sélection en équipe de France de rugby. Dans la carrière d'un joueur, la première cape est un moment fort qui reste durablement gravé dans sa mémoire. Ainsi, dans l'histoire du rugby français plus de 1 100 joueurs internationaux ont eu le bonheur de porter un jour le maillot du Quinze de France. Chacun d'entre eux aurait pu ou pourrait encore nous raconter très précisément cette journée si particulière dans sa vie d'homme et de joueur de rugby. Plus de mille joueurs, plus de mille histoires. Certains d'entre eux, et tous ceux notamment qui ont façonné la légende du Quinze de France avant-guerre, ne sont plus là, bien évidemment. Les autres, une grande majorité, sont des témoins privilégiés de cette grande histoire. Ils sont des centaines. Nous en avons choisi quinze : une équipe de rugby. De Lucien Mias en 1951 à Teddy Thomas en 2014, toutes générations confondues, un à chaque poste, avec des profils et des parcours très différents. Un choix forcément subjectif mais dicté par la volonté de retranscrire, à partir de ces quinze histoires, toute la richesse et la diversité du rugby français, à travers des matchs ou des moments qui ont marqué le rugby tricolore. Un bon moyen de revenir, au fil des époques, sur la culture, la tradition et la sociologie si singulière de ce sport dans une société française sans cesse en mouvement. Serge Blanco (1980) - Teddy Thomas (2014), Jo Maso (1966), Yannick Jauzion (2001), Christophe Dominici (1998) - (o) Franck Mesnel (1986), (m) Jérôme Gallion (1978) - Thierry Dusautoir (2006), André Herrero (1963), Jean-Pierre Rives (1975) - Abdelatif Benazzi (1990), Lucien Mias (1951) - Christian Califano (1994), Vincent Moscato (1991), Daniel Dubroca (1979). A travers le témoignage de chacun, des moments qui ont précédé et le récit du match en lui-même, cet instant inoubliable de leur carrière sportive, nous redécouvrons, sous l'angle d'anecdotes souvent truculentes, l'épopée du rugby français, qui s'est parfois mêlée à la marche du monde pour rejoindre la grande Histoire.

09/2019

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Cinéma

Arnaud Giovaninetti. Soleil noir

Le 23 janvier 2018, Arnaud Giovaninetti a tiré sa révérence, à tout juste 50 ans. Depuis son plus jeune âge, il avait une passion pour le jeu : A 5 ans, il s'est lancé sur la scène de l'Opéra de Marseille, que son père dirigeait. Dès ses 8 ans, il a suivi des cours de théâtre, avant d'intégrer, à 13 ans, bien avant l'âge requis, le cours d'Irène Lamberton, puis d'embrayer, logiquement, vers le Conservatoire National d'Art Dramatique de Paris. Dont il est sorti avec le prix Louis Jouvet. Petit dernier d'une famille de musiciens, il a choisi un autre art pour s'exprimer, et de quelle manière ! Ses débuts, flamboyants, l'ont mené, au cinéma, de l'Amant de Jean-Jacques Annaud aux films d'auteur de Laetitia Masson ou Xavier Durringer. Au théâtre, il a travaillé avec les plus grands, de Gérard Desarthe à Marcel Maréchal, en passant par Jérôme Savary. La télévision l'a aussi beaucoup employé : Josée Dayan, Claude-Michel Rome, Thierry Binisti, Serge Moati, entre autres, lui ont donné des rôles à sa mesure. Et sa partition, toujours incandescente, participait de l'excellence. II était un visage familier, mais il s'est confondu avec ses rôles. Les téléspectateurs l'identifient désormais comme l'ex-mari mutin de la série à succès de France 2, Candice Renoir. Homme sublime et acteur de génie, Arnaud Giovaninetti n'aurait dû rencontrer que le succès. Pourtant, les dernières années de sa carrière, il s'est heurté à des murs. Lui qui avait dédié sa vie au jeu s'est vu rejeté par une profession en pleine mutation. La lutte l'a épuisé, le désespoir l'a tué. Si tout acteur se construit sur ses blessures, celles d'Arnaud, à vif, faute de pouvoir jouer, se sont transformées en plaies béantes. Avec ce livre, nous voulons lui rendre hommage, mais surtout lui rendre sa part de lumière. Arnaud Giovaninetti, soleil noir, c'est l'histoire d'un homme, dont la beauté ténébreuse cachait mal les fêlures. D'un homme sans doute trop pur, dans sa quête d'absolu, pour accepter compromis et compromissions. C'est l'histoire d'un homme, amoureux du beau et de son art, que son métier a laissé lâchement tomber.

03/2019

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Gestion

Empowerment. Autonomie et bien commun pour une entreprise performante et humaine

"L'entreprise" nous est désormais présentée comme un espace où ne régneraient plus que contrainte financière et mal-être des collaborateurs, contraints d'exercer des bullshit jobs, encadrés par des managers devenus fous. Les mêmes constats depuis plus de 20 ans et le peu de propositions concrètes et réalistes pour y répondre imposent de dépasser la description des symptômes. Il est devenu vital pour les entreprises, privées ou publiques, de trouver les clés pour restaurer un collectif de travail, mû par un projet qui lui donne sens, performant face aux contraintes du réel auquel il est confronté et dans lequel chacun retrouve un certain "plaisir" à travailler, parce qu'il peut faire preuve d'initiative et apporter une contribution reconnue. Convaincus qu'il n'y a pas de pierre philosophale pour une "entreprise" qui serait unique et soumise aux mêmes contraintes partout, nous avons réunis dans cet ouvrage des professionnels unis par une même envie de faire avancer les choses et porteurs de la richesse de la diversité de leurs expériences et points de vue. Cet ouvrage force de proposition s'adresse aux praticiens de la fonction RH et à tous les décideurs opérationnels soucieux d'allier exigences économiques et attentes sociales pour faire de l'entreprise un projet ; durable, performant et humain. Dans cette optique, il a pour ambition d'apporter : des clés d'analyse pour mieux comprendre la problématique du désengagement du corps social ; un raisonnement pour aider chacun à formuler ses réponses dans un cadre de cohérence ; des propositions quant aux solutions de façon à inspirer et nourrir la réflexion de toutes et tous. Coordonné par Patrick STORHAYE, avec les contributions de Aude AMARRURTU, Michel BARABEL, Pascal BARATOUX, Vincent BERTHELOT, Lise- Marie BIEZ, Pierre-Antoine BIGGIO. Mahé BOSSU, Anne BOUCHER, Nicolas BOURGEOIS, Patrick BOUVARD, Laure BUONONATO, Gautier CASSAGNAU, Thomas CHARDIN, Matthieu CLEMENDOT, Maylis DANNE, Bertrand DELMAS, Thierry DENJEAN, Annie DUTECH, Anne ESLING, Bruce FECHEYR- LIPPENS, Marie-Pierre FLEURY, François GALLAND, Julien GALTIER, Francois GEUZE, Jérôme GRILLET, Bernard HELBERT, Franck HERTZBERG, Olivier LAJOUS, Jean-Marie LAMBERT, Mathilde LE COZ, Loïc LE MORLEC, Séverine LOUREIRO, Olivier MEIER, Frédéric MISCHLER, Robert OLLIVIER, André PERRET, Lionel PRUD'HOMME, Bénédicte DE RAPHELIS SOISSAN, Martin RICHER, François SILVA, Anne-Françoise DE SOLERE, Patrick STORHAYE, Ludovic TAPHANEL, Bénédicte TILLOY, Gilles VERRIER, Romain ZERBIB.

09/2019

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Correspondance

Epistolaire, Revue de l'Aire N° 47/2021 : Le geste épistolaire

Dile Richard-Pauchet, Albrecht Burkadt, Introduction. - PRATIQUES AU QUOTIDIEN, SACREES ET PROFANES : Laurence Bernard-Pradelle, "Parler de soi à travers autrui ou le geste énigmatique de l'épistolier Marc Antoine Muret (1580)" . - Fabienne Henryot, "Les clarisses et l'art épistolaire dans l'hagiographie classique" . - Alain Kerhevê, "Le poids de la plume en Angleterre au XVIIIe siècle" . - Cécile Reynaud, ""Quelle belle chose que la poste ! " Hector Berlioz (1803-1869) et l'écriture épistolaire" . - REPRESENTATIONS DU GESTE EPISTOLAIRE DANS LES ARTS ET LA LITTERATURE : Damien Bril, "Anne d'Autriche en régente : le portrait à la lettre ou le pouvoir en main" . - Anne-Marie Cheny, "La pratique épistolaire d'un "Prince de la République des Lettres"" . - Cécile Tardy, "Vincent Voiture d'après Philippe de Champaigne : culture mondaine, culture savante" . - Geneviève Haroche-Bouzinac, "Le Messager de l'amour, Pieter de Hooch (1629-1684)" . - Marie-Anne Dupuy-Vacher, "Du "billet doux" à la "mauvaise nouvelle". La lettre sous le pinceau des artistes au siècle des Lumières" . - Dorothée Lanno, "Un secret partagé : la lettre dans les représentations figurées de l'amitié (fin XVIIIe - début XIXe siècle)" . - Anna Tüskes, "Ecrivains et lecteurs de lettres dans la peinture hongroise des XIXe et XXe siècles" . - Salwa Taktak, "Le geste épistolaire dans Julie ou la Nouvelle Héloïse de J. -J. Rousseau : les représentations et les enjeux dramatiques" . - REPRESENTATIONS CONTEMPORAINES : Philippe De Vita, "Le virtuel à l'oeuvre : la lettre dans une séquence du Fleuve de Jean Renoir" . - Jérôme Dutel, "Si nous n'étions que de lettres ? Lettres de femmes (2013) d'Augusto Zanovello" . - Lynda-Nawel Tabbani, "Le geste épistolaire dans la poésie-chantée de la musique classique algérienne" . - Claire Olivier, "Enveloppe moi. L'épistolaire selon Annette Messager et Jean-Philippe Toussaint" . - Eugénie Péron-Douté, "L'Epistolaire dans l'oeuvre de Chloé Delaume" . - Chloé Conant Ouaked, "Prenez soin de vous de Sophie Calle : un dispositif épistolaire multiple au sein de l'art contemporain" . - PERSPECTIVES : Sophie Tonolo, "De la direction maternelle à l'art d'être grand-mère : l'éducation par la lettre vers 1690" . - Jacques Plainemaison, "Ibis, confidente de Jean Genet, et le groupe de ses amis" . - Philippe De Vita, "Trois lettres du cinéma hollywoodien classique : une présence paradoxale" . - Isabelle Antonutti, "Histoire d'une découverte : Lettres, 1942, Bordeaux, Paris" . - Karine Schwerdtner, Entretien avec Hélène Gestern. - Benoit Mélancon, Le cabinet des Curiosités Epistolaires.

10/2021

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Beaux arts

Voir double. Pièges et révélations du visible

Ce livre se propose d'explorer le vaste champ constitué par l' " image double " sur une période qui va de l'Antiquité à nos jours. L'expression désigne des catégories variées : image composite, image cachée, image naturelle, image potentielle, anamorphose, etc. A travers une centaine d'exemples, le livre envisage la manière dont les artistes ont exploité, selon les situations historiques et culturelles, les possibilités formelles et sémantiques des images doubles. En s'opposant à la doxa, ces images visent à surprendre, intriguer et solliciter le spectateur. La période couverte compte des temps forts - la Renaissance et la période contemporaine - qui correspondent aux moments et aux lieux où le recours à l'image double a été d'une intensité et d'une importance particulières. Dans l'art de la Renaissance, la présence fréquente de l'image double renvoie à une pensée marquée par l'analogie et l'anthropomorphisme, par le goût pour le paradoxe et l'énigme, par la réflexion morale sur les apparences trompeuses. A l'époque moderne et contemporaine, l'utilisation de l'ambiguïté et de la polysémie visuelles manifeste une réflexivité de l'image et participe d'une transformation de la communication esthétique, au terme de laquelle ce sont, selon la formule célèbre de Duchamp, les regardeurs qui font les tableaux. La sélection propose un éventail d'images et d'objets très divers non seulement par leur date et leur provenance mais aussi par leurs fonctions et statuts originels, de l'image de culte à la caricature en passant par le tableau de cabinet : comment rendre justice à ces différences tout en mettant au jour les modèles, les procédés, voire les mécanismes qui les traversent ? L'ouvrage propose d'analyser, outre des exemples inédits, quelques chefs-d'oeuvre envisagés pour la première fois sous l'angle de l'image double : La Mort de saint François de Giotto, la Madone Bardi de Botticelli, L'Escamoteur de Jérôme Bosch, la Vénus de Goltzius, Le Nu allongé de Bonnard, Le Rêve de Picasso. Spécialistes de périodes et aires culturelles variées - arts premiers, Antiquité, Moyen Age, Renaissance, période moderne, art contemporain -, les auteurs ont récemment réorienté le débat sur ce type d'images en l'envisageant dans une perspective historique et théorique large. Les essais introductifs de Michel Weemans, Dario Gamboni et Jean-Hubert Martin abordent les mécanismes de perception mis en oeuvre par l'image double, sa récurrence à travers les époques et les cultures.

09/2016