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Chihoi, Hung Hung

Extraits

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Littérature française

Je suis Mystique : Rêve ou Réalité ?

J'ai toujours été, depuis mon plus jeune âge, enclin à la solitude. Les autres m'intimidaient à tel point que je les évitais prudemment. Cette solitude devînt mon refuge qui me conduisit vers une vie intérieure très riche. Je vécus, alors, de nombreuses expériences qui m'ouvrirent un monde, de prime abord, effrayant, que, petit à petit, j'apprivoisais, pour mon plus grand bonheur. Je fus amené a confronté les textes de la Bible avec les écrits de Jung, de Freud, la psychanalyse me fascinait. Cette comparaison me semblait indispensable à l'heure où chacun est en quête de sens pour orienter sa vie. Quant à moi, je suis mystique, mais est-ce un rêve ou la réalité ? C'est l'histoire, autobiographique, de cette aventure à laquelle je vous convie, celle qui m'a amenée à vivre une E. M. I. (Expérience de Mort Imminente), élément fondateur de cette existence mystique que je vous livre. Il n'y a, dans ces lignes, rien d'exceptionnel. Celui que je suis, ce que je réalise, vous pouvez l'être, vous pouvez le réaliser, sous conditions d'atteindre certains états d'être, notamment par la méditation, là est, peut-être, la difficulté. C'est pour cela que je veux partager, avec vous, cette vie modeste, jalonnée d'expériences hors du commun. Cette histoire vous est livrée pour que vous puissiez approcher ces mondes parallèles, prendre votre envol, si tel est votre désir, vers la plus grande énigme que vous côtoyez, vous-même. Outre une meilleure compréhension de vous-même, cela vous amènera à une meilleure compréhension des "autres". Votre bien-être, mon voeu le plus cher, à travers ces quelques lignes.

04/2017

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Poésie

Le gène du garde rouge. Souvenirs de la révolution culturelle

"A ce jour, en Chine et dans la diaspora chinoise, ce livre est sans exemple. Autant par ce qu'il dit que par la forme choisie pour le dire. C'est un témoignage violent, éprouvant, qui ne s'attarde pas, mais n'omet aucun détail. C'est une épopée sans apprêt qui déploie ses séquences en rafale, sans se soucier de reprendre souffle, comme s'il s'agissait, à cinquante ans de distance, de ne pas perdre un instant. Car ces Souvenirs de la Révolution culturelle se donnent en urgence et utilisent la scansion poétique afin que les infamies, les meurtres, les tortures, les règlements de compte et les traquenards de la survie restent sur le qui-vive. Excepté les suppliciés, personne ne sort indemne de ce chaos collectif. L'auteur pas plus que quiconque. Il fut à la fois victime et coupable, et l'impact de sa parole tient à cet aveu. Persécuté (le cadavre de son père jeté aux ordures et sa mère à mendier dans les rues), il ne cache rien de son embrigadement progressif, de l'irruption, voire de la révélation, dans sa conscience et dans son corps, de ce terrifiant "gène du garde rouge" dont il sait qu'il ne se débarrassera jamais tout à fait, quelque remords, volonté ou désir qu'il en ait désormais. Luo Ying signe ici un texte d'une lucidité sans faille, dont la visée manifeste est d'en finir au plus vite avec l'amnésie institutionnalisée de Pékin à Shanghai, de Yinchuan à Hong Kong. Sans illusion cependant, puisqu'il ne peut qu'acquiescer au verdict de Paul Veyne qui, en dernière analyse, affirme que "l'Histoire est méchante"."André Velter.

01/2015

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Histoire internationale

Le modèle des colonisateurs du monde. Diffusionnisme géographique et histoire eurocentrique

Lorsque nombre d'historiens européens racontent l'histoire du monde, ils ont toujours tendance à donner à l'Europe le beau role : c'est ici que sont nés l'individualité, la démocratie, la liberté, le capitalisme, et c'est ici, et nulle part ailleurs, qu'ont prospéré des sciences en continuel progrès. Certains attribuent cette supériorité à son climat tempéré, à son comportement sexuel modéré, à sa famille nucléaire, à sa religion chrétienne ou à sa mentalité rationnelle. Les "autres", Chinois, Indiens ou Africains, seraient moins bien lotis : climat défavorable, sexualité débridée, emprise de la collectivité, "despotisme oriental", poids des superstitions, mentalité traditionnelle où domine le sens pratique. Et tant les manuels scolaires que les disciplines académiques ont leur part de responsabilité dans le récit de cette distribution inégale. Histoire, géographie, mais aussi anthropologie, démographie, économie, philosophie, psychologie et sociologie sont ainsi mises au banc des accusées. De nombreux intellectuels, comme Lévy-Bruhl, Piaget ou Jung, mais surtout Max Weber, dont l'influence est aujourd'hui si grande, n'ont cessé d'alimenter les préjugés et, ce faisant, ont contribué à l'effort colonial en le justifiant théoriquement. Or, s'il peut bien exister des différences de trajectoire entre les sociétés, elles ne ressortissent ni aux techniques, ni à la cognition, ni à la culture et encore moins à la civilisation, mais relèvent de part en part de l'histoire et de la politique coloniale et remontent, pour l'essentiel, à 1492, date à partir de laquelle les métaux précieux venus d'Amérique déferlèrent sur l'Europe. Blaut relit l'histoire du monde à l'aune de cet événement en instruisant méticuleusement chacun de ces dossiers. Ce faisant, il nous fait enfin comprendre les causes véritables de l'essor européen, en mettant à distance le narcissisme culturel avec lequel nous sommes d'ordinaire si prompts à envisager l'histoire du monde. .

05/2018

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Religion

Confiance dans l'esprit. Un guide pour la pratique du Ch'an

Maître Sheng-yen, un maître renommé du bouddhisme Ch'an (Zen), est né en 1930 dans une ferme des environs de Shanghai. Il prit la robe à l'âge de 13 ans. A l'époque de la prise de pouvoir par les communistes, il partit pour Taïwan afin de poursuivre ses études et sa pratique. Après six années de retraite solitaire à la montagne, Maître Sheng-yen se rendit au Japon pour achever des études poussées en bouddhisme. Il obtint son diplôme en littérature bouddhiste de l'Université Rissho. Maître Sheng-yen reçut les transmissions du Linchi (Rinzaï) et du Ts'ao-tung (Soto), les deux écoles importantes du Ch'an. Il est détenteur de la deuxième génération de la lignée du Maître Hsu-yun, le Patriarche du Ch'an moderne. En tant que maître du Ch'an et éducateur il a professé dans différentes universités à travers les Etats-Unis, l'Europe et l'Asie. Il a composé plus de quarante livres sur le bouddhisme et le Ch'an. Ses écrits ont fait l'objet de traductions en neuf langues. Maître Sheng-yen offre ici un guide à la pratique du Ch'an basé sur le poème Confiance dans l'esprit et le présente ainsi : "II ne s'agit pas d'un commentaire formel du texte ni d'une approche analytique. Je me sers plutôt du poème comme point de départ pour inspirer le pratiquant et pour traiter certaines questions qui se présentent au cours de la pratique." "L'expression confiance dans l'esprit renferme deux significations : "croire en" l'esprit et le "réaliser". La véritable confiance dans l'esprit est fondée sur la réalisation de se savoir fondamentalement doté d'un esprit stable et inébranlable, l'esprit d'un Bouddha."

10/1997

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Littérature étrangère

Corée des villes, Corée des champs

La boulangerie de New-York (Nouvelle de KIM Yeon-su). J'ai toujours le Nouveau Journal de Gimcheon du 26 mai 1994. On y lit, au début d'un article : "Kim Yeon-su, un natif de Gimcheon âgé de 24 ans, a fait paraître, il y a déjà quelque temps, un poème et une nouvelle dont on a appris l'existence un peu tard." Pour le journaliste que j'ai été, une telle introduction a de quoi éveiller la curiosité du lecteur. Elle sous-entend tout un passé mystérieux. Par la suite, l'article ne précise pas pourquoi ces premiers écrits n'ont été connus qu'"un peu tard", mais en fait, c'est tout bonnement que la nouvelle en avait été communiquée "un peu tard" par papa. Il avait surligné cette phrase au marqueur jaune fluo : "Kim Yeon-su, de la boulangerie-pâtisserie de New York située à côté du poste de police de la gare,..." De temps en temps, il m'envoyait des articles de journaux dont il avait ainsi mis en évidence certains passages et qu'il glissait dans une enveloppe à courrier. C'est en ouvrant l'une d'elles que j'ai découvert une coupure du Chosun Ilbo. Je n'y avais jamais répondu à une interview ou écrit un article. Celui-ci parlait de Yu Miri, la lauréate du prix littéraire Akutagawa. Papa avait surligné son nom en rouge, ainsi que le titre de l'article du critique Hong Sajung : "Une écriture née de l'errance et du désespoir". Dans sa lettre, papa disait : "J'ai confiance en toi. Sois plein d'assurance, ne te décourage pas et suis ta voie. Et puis, de toute façon, c'est comme ça, la vie, non ?". Entre les mots "c'est" et "comme ça", il avait ajouté "bien" dans un crochet qu'il avait tracé au-dessus.

11/2015

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Philosophie

Crise dans la représentation. Photographie, médias & capitalisme, 3

Le problème de la présence oblige à mettre en oeuvre la représentation, comme si, pour l'être humain, la présence ne pouvait se suffire à elle-même et devait s'accompagner de représentation et de langage. Mais la représentation fait elle-même problème au point qu'il y a, et aujourd'hui de façon spécifique, crise dans la représentation. En effet, les hommes hésitent entre croyance et doute face aux représentations : face aux médias— ceux qui en ont besoin pour croire ou ceux qui les utilisent pour douter et réfléchir —, face à la photographie— "ça a été" ou "ça a été joué" —, face au capitalisme — "il n'y a pas d'alternative" de Thatcher à Merkel ou "un autre monde est possible"—, face à l'économie — ceux qui croient que c'est une science ou ceux qui s'interrogent, sans oublier les nouveaux sophistes qui font croire que c'est une science —, face à la politique — "nos démocraties électives ne sont pas, ou de façon inaccomplie, des démocraties représentatives" disait Ricoeur. C'est une crise généralisée de et dans la représentation : en politique, en économie, en art, en information ; et donc dans les médias, dans la photographie, dans le capitalisme. Ce livre analyse, selon ces trois perspectives, cette crise. Et ce, grâce à deux artistes, Bernard Koest et Maria Piaz Maureira, et à huit théoriciens, principalement coréens et français, Ju Hyung-il, Lee Young- june, Park Sang-woo, Pierre Abramovici, Cécile Girousse, François Soulages, Julien Verhaeghe et Rodrigo Zúniga. Car ce livre est un moment d'un grand chantier de recherches théoriques et artistiques mis en place entre la Corée et la France depuis dix ans et aux nombreuses ramifications.

10/2019

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Divers

A l'heure où les dieux dorment encore

Entre carnet de route et journal intime, Cosey nous invite à partager ses voyages, ses pensées et le secret de son atelier... à l'heure où les dieux dorment encore. Depuis ses débuts dans le journal Tintin en 1975 avec la création de son personnage Jonathan, Cosey n'a cessé de voyager et de partager ses découvertes. Il introduit dans la bande dessinée franco-belge la réalité des pays que traverse son héros : paysages, coutumes, situation politique... De ses voyages, l'auteur a rapporté d'innombrables carnets. Ce sont à la fois des outils de travail, des repérages pour les albums à venir et des aide-mémoires pour noter au vol une pensée, un rève, un souvenir. En complément de ces carnets, Cosey réalise sur le vif des dessins plus poussés : aquarelles, crayon ou encre de chine au pinceau pour restituer, mieux qu'avec une photo, la lumière d'une montagne, les couleurs d'une cérémonie ou le désordre d'une scène de rue. Dans ces documents inédits, Cosey s'interroge sur le dessin, la couleur, la musique, la représentationdu réel et nos vies intérieures. Avec érudition et humour, le dessinateur nous fait entrer dans son panthéon personnel : Hokusaï, Rembrandt, Hergé, C. G. Jung, les Stones, Krichna et les Schtroumpfs (qui partagent la couleur bleue et l'art de la flûte ! ), et de nombreux anonymes, compagnons de voyage ou fantômes du passé. En Inde, au Tibet, au Japon, en Grèce, en Espagne et bien sûr dans les Alpes Vaudoises, Cosey a notéet dessiné tout ce qui a pu le surprendre, l'amuser... tout ce qui a nourri son travail d'artiste. Le texte et le dessin dialoguent en toute liberté, et offrent au lecteur le plaisir de découvrir, en même temps que la matière première des albums, une facette complètement inconnue d'un grand dessinateur.

11/2021

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Fantasy

La Marche Brume. Tome 1. Le Souffle des choses

Avant, on n'avait pas peur des forêts sombres et des vieilles croyances, des cris de bêtes qui déchirent la nuit et des ombres incertaines qui rôdaient dans les champs. On se moquait bien des trolls cachés sous les ponts, des déesses vengeresses, des géants de nuages ou des diables des crevasses... Alors on brûlait les arbres millénaires pour se chauffer au printemps et on empoisonnait la terre pour la forcer à vomir ses fruits. Et puis un jour, la Brume a tout emporté. Oh, pas la petite brumouille du matin ou la semi-brume des lendemains de pluie, non ! La brouillasse, la vraie. La purée de boue, la bouillie de charbon, noire et épaisse comme de l'encre en suspension. Celle qui engloutit tout pour recracher des monstres qui vous dévorent à leur tour. Celle dont personne ne revient... sauf la petite Tempérance, une ogresse attachante. Sauvée de justesse par Grisette la Semeuse, une sorcière aussi puissante que bourrue, la petite fille est élevée dans la tranquillité d'une sororité de vieilles femmes qui vivent dans les montagnes. Mais dix-huit ans plus tard, la Brume terrifiante finit par frapper durement la communauté, forçant un petit groupe de sorcières à quitter le village pour tenter de percer les mystères du fléau. Il est temps de sortir les grigris et de se rappeler des vieilles incantations et des leçons de kung-fu pour se lancer dans une grande aventure qui changera le destin de la jeune Tempérance à jamais. Un conte écologique moderne, drôle et sombre à la fois, empreint de métaphores servant de belles réflexions et jouant, non sans humour, avec les stéréotypes du monde foisonnant de la sorcellerie.

08/2023

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Revues

Nouvelles humanités - Chine et Occident N° 6/2021

NOUVELLES HUMANITES. CHINE ET OCCIDENT 6/2021 Nouvelles Humanités. Chine et Occident propose des approches renouvelées de la littérature et de la culture chinoises, des vues croisées sur la Chine et l'Occident, et des essais en sciences humaines et sociales qui offrent, par leurs sujets, les mêmes jeux d'intersection, dans des perspectives interdisciplinaires. LE COMMERCE ENTRE LA CHINE ET LE MONDE EXTERIEUR Le commerce entre la Chine et ses partenaires du groupe des BRICS (Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud) : concurrence, complémentarité et potentiel commercial, par DUAN Xiufang, SU Mengling et ZHONG Chenlu CHINE ET ORIENTATIONS CONTEMPORAINES Apports de la psychanalyse à la littérature onirique chinoise contemporaine, par GUO Lanfang Le problème de la pauvreté mondiale et sa solution : sur les théories de la justice mondiale de Rawls, de Singer et de Borg, par WANG Yinchun et GUO Lanfang Questions et réflexions sur la construction institutionnelle de la gouvernance informatique en matière de gestion administrative en cas d'urgence, par ZHUO Qingshan et ZHONG Chenlu ??? ? ??? ? ??? ? , par ??? ? ? Création et pratique de la théorie sur la religion socialiste aux caractéristiques chinoises, par PU Ling et XIANG Zheng RELECTURES DE LA TRADITION CULTURELLE CHINOISE ET OCCIDENTALE Difficultés et tensions dues à l'indicibilité : analyse des concepts de Confucius relatifs au décret du ciel, aux esprits, aux divinités, à la vie et à la mort, par XIAO Yan et ZHANG Hong LITTERATURES, CONTEXTES NATIONAUX ET INTERNATIONAUX L'acceptation de la poétique du symbolisme français par Aku Wuwu, par TANG Guixin Fonctionnement esthétique et "discipline chinoise de l'esthétique" , par LIU Yuedi et SHI Zhongyi Recuperation of the past germinating ethnic identity : a reading of Shawn Wong's homebase, par LI Guicang Vivre le harem en France : la violence coloniale et le nouvel orientalisme dans Indiana de George Sand, par MENG Yuqiu

11/2021

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Critique

Ainsi parlait James Joyce. Dits et maximes de vie

On a célébré en 2022 le centenaire d'Ulysse, le chef d'oeuvre de l'écrivain irlandais James Joyce et, avec La Recherche du Temps perdu de Proust, l'une des oeuvres majeures de la littérature du XXe siècle. Si la personnalité de Proust nous est connue dans ses moindres détails, la figure de Joyce reste en revanche très énigmatique. Génie ou farceur ? Ou les deux ? A coup sûr Joyce est un écrivain multiple. Il y a l'auteur des Gens de Dublin avec leurs célèbres "épiphanies" . Il y l'autobiographe encore plutôt classique du Portrait de l'Artiste en jeune homme. Et il y a ce livre étrange, Ulysse, qui change tout : dans les 700 p. de cette Odyssée vertigineuse et cocasse, c'est l'universel quotidien qui nous est révélé à travers les faits et gestes de Leopold Bloom au cours d'une unique journé à Dublin. Il y a enfin cette oeuvre testamentaire, Finnegans Wake où se mêlent langues, mythes et rêves, au risque d'en devenir illisible. Comme Proust, Joyce est devenu un mythe. Comme lui il a sa propre géographie. Non pas Combray, Balbec et Venise. Mais Dublin, Paris, Trieste, Zurich. A Nice, au bord de la baie des Anges, un hôtel rappelle qu'ici Joyce a commencé d'écrire Finnegans Wake en octobre 1922. Comme Proust, il a engendré une sorte d'idolâtrie, ses habitudes et ses manies servant de références ultimes. Comment aborder un tel monument à travers un volume de la collection Ainsi parlait ? C'est un défi qu'a relevé Mathieu Jung, spécialiste de l'écrivain irlandais et coordinateur de l'hommage que lui a rendu la revue Europe en 2022. Il nous offre ainsi l'indispensable initiation à une oeuvre-monde.

09/2023

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 156, novembre 2021

SOMMAIRE - RFFP N°156 - Novembre 2021 . Editorial : La LOLF : une réforme inachevée de par son ambiguïté, par Michel Bouvier Fiscalité et innovation Introduction, par Pascal Saint-Amans Fiscalité et innovation : l'évolution de la réflexion dans les travaux de recherche, par Marine Michineau Les conceptions économiques de l'innovation et leur inflexion dans un contexte de crise, par Jean-Marie Monnier Le crédit impôt-recherche, par Philippe Thiria Le régime français d'imposition des revenus de la propriété intellectuelle, par Alfred de Lassence L'évaluation des dispositifs fiscaux innovants, par Jean-Raphaël Pellas La jurisprudence fiscale est-elle innovante ? par Bastien Lignereux Les grands défis vus par les entreprises, par Maïté Melaye Olivier DOSSIER : GOUVERNANCE FINANCIERE PUBLIQUE COMPAREE Les "nouvelles routes de la soie" . Belt & Road Initiative - BRI. Une nouvelle étape de la mondialisation, par Thierry Lambert et Shunchun Wan La mise en place de l'audit interne dans les universités vietnamiennes : des exigences réglementaires aux exigences de la nouvelle gouvernance, par Giang Nguyen Thuc Huong L'impôt au Cameroun : entre territorialité, extra-territorialité et re-territorialité, par François Abeng Messi CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE Mettre fin à l'ambiguïté de la LOLF par Michel Bouvier Le concept de transparence en droit public financier. Les propriétés du concept, par Jean-Baptiste Jacob CHRONIQUE FISCALE Chronique de jurisprudence fiscale, par Aurélien Baudu, Xavier Cabannes et Julien Martin CHRONIQUE DES JURIDICTIONS FINANCIERES La revue par les pairs : la mère de toutes les évaluations externes des institutions supérieures et régionales de contrôle européennes, par Rudy Chouvel Les indemnités des élus locaux et le juge financier, par Florent Gaullier-Camus CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE LOCALE La mise en place d'une démarche de performance, par Cédric Rouzée CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Comptes rendus d'ouvrages, par Gilbert Orsoni et Jean-Francois Boudet II. - Vient de paraître

11/2021

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Littérature anglo-saxonne

La Fille du Diable

1910. Une jeune femme arrive au port d'Edimbourg. Elle est à bord d'une petite embarcation, elle rame sur un cercueil. Elle porte un bonnet qui cache deux petites cornes étincelantes. Elle doit se rendre au n°10 de l'allée Luckenbooth où se dresse l'un des plus hauts immeubles de la ville. Son père l'a vendue au propriétaire, l'un des hommes plus riches de la ville, pour porter son enfant car sa femme est stérile. Mais rien ne se passera comme prévu et l'immeuble et ses habitants subiront les conséquences d'une malédiction pendant cent ans. Avec puissance et profondeur, Jenni Fagan nous raconte la vie d'un immeuble, d'une ville et du xxe siècle du point de vue des outsiders qui y ont vécu, étage par étage, décennie après décennie. Un roman unique, noir et exubérant où les oubliés sont au coeur de l'Histoire, à la croisée des excès du capitalisme et des revirements de l'amour et du désir. Alternant grands évènements et détails infimes, étonnants et merveilleux, nous suivons un taxidermiste obsédé par la création d'un squelette de sirène, une médium sexagénaire au sommet de son art, la chef d'un gang en guerre contre les triades hong-kongaises, un mineur au chômage allergique à la lumière, une espionne fascinée par les aviatrices, des femmes brisées ou battantes, une ourse polaire et la fille du Diable en personne. Ce roman est un hommage au pouvoir de l'imagination, au courage des survivants et à la force vitale de l'art narratif. Une espèce de La Vie mode d'emploi en version punk et féministe, Un Immeuble Yacoubian fantastique, repère de fantômes, poètes et sorcières. Un livre unique et étincelant.

02/2022

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Ecrits sur l'art

J'ai une famille. 10 artistes de l'avant-garde chinoise installés en France

L'exposition J'ai une famille présente les oeuvres d'artistes contemporains d'origine chinoise qui se sont installés en France au cours des années 1980-1990, au moment où la politique de réforme et d'ouverture de la Chine et la fin de la Guerre froide dessinaient un nouvel ordre mondial. Alors que leurs créations traduisent avec une grande diversité leur parcours de migration et leurs réactions face à un monde en mutation, ces artistes forgent en France un réseau d'amitiés solidaires, partageant des expériences et des destins similaires face à l'isolement, à l'adversité, parfois au racisme. Leurs histoires sont singulières mais les convictions culturelles et artistiques qui les ont poussés à l'exil, leurs cheminements communs, leurs affinités intellectuelles, les relations qu'ils ont tissées, évoquent une famille. L'exposition retrace sur plus de trente ans la trajectoire de ces artistes, fédérés par Hou Hanru et Evelyne Jouanno, avec par date d'arrivée : Yan Pei-Ming, Ru Xiao Fan, Chen Zhen, Jiang Dahai, Huang Yong Ping, Yang Jiechang, Shen Yuan, Wang Du, Du Zhenjun et An Xiaotong. En trois décennies, ces artistes ont développé une approche critique, inventé des langages innovants, contribuant de manière significative à la transformation de la scène artistique contemporaine française et internationale. Le catalogue donne à voir une profusion d'images (photos de famille, photos des artistes sur les scènes artistiques à l'international, oeuvres contemporaines, etc.) selon huit parties chrono-thématiques. Des essais ainsi qu'un entretien réunissant les commissaires de l'exposition mettent en perspective les parcours de ces artistes depuis leur départ de Chine, leur installation en France et analysent leur contribution aux scènes artistiques. Le catalogue propose aussi des entretiens avec les artistes exposés ainsi qu'avec des collectionneurs, conservateurs, critiques d'art et et experts qui les ont accompagnés.

10/2023

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Musique, danse

Almanach Zingaro. 1894-2014

Fondé en 1984 par Bartabas, le théâtre équestre Zingaro a conquis des centaines de milliers de spectateurs à travers le monde grâce à une nouvelle forme de spectacle vivant alliant art équestre, musique, danse et comédie. Mises en scène avec tact, fougue et intuition, les créations de Bartabas sont à chaque fois des événements qui marquent leur époque et témoignent d'une quête incessante, mystique parfois, et toujours profondément authentique. Les spectacles Cabaret équestre, Opéra équestre, Chimère, Eclipse, Triptyk, Loungta, Battuta, Darshan et Calacas ont triomphé partout dans le monde, de New York à Tokyo, d'Istanbul à Hong Kong, de Moscou à México. Sous la direction de Bartabas, la troupe Zingaro a rejoint l'Académie équestre de Versailles pour trois spectacles donnés dans le cadre des Fêtes de nuit du château de Versailles : Voyage aux Indes galantes (2005), Le Chevalier de Saint-George (2004) et Les Juments de la nuit (2008). Installée depuis 1989 au fort d'Aubervilliers dans un chapiteau de bois conçu à sa mesure par Patrick Bouchain, la compagnie est ainsi devenue, avec le temps, l'une des plus importantes d'Europe. Cet ouvrage anniversaire, publié à l'occasion des 30 ans de la troupe, nous invite à un voyage dans les différents univers composant l'histoire de Zingaro. Les commentaires de Bartabas rythment l'ouvrage, composé sous la forme d'un almanach. Un florilège de plus de neuf cents photographies des spectacles et des coulisses nous entraîne au sein d'un théâtre d'exception où le cheval est roi, nous permettant ainsi de revivre toutes les émotions créées par cette troupe unique. L'oeuvre de Bartabas a fait l'objet de nombreuses parutions chez Actes Sud, parmi lesquelles La Voie de l'écuyer (2008) et Zingaro - 25 ans (2009), Zingaro, le fort d'Aubervilliers (2010), Ballets équestres. L'Académie de Versailles en spectacle (2013).

11/2014

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Histoire et Philosophiesophie

Préhistoire de Pasteur

Vie d'un héros solitaire : c'est ainsi que l'on présente souvent la carrière de Pasteur en faisant l'impasse sur son entourage, sa vie de tous les jours, sa préhistoire enfin, c'est-à-dire sur la cohorte de ses ancêtres dont il est impossible que la manière d'être et de penser ait été sans conséquence sur lui : " Nous portons notre passé en nous ", a dit Jung. Et Pasteur écrivit lui-même à propos du chimiste d'origine jurassienne Auguste Lamy : " De telles vertus ont des racines profondes dans l'hérédité ". Auparavant, en 1876, il avait invoqué les " artisans de nos montagnes, les pâtres de nos vallées ", en retraçant la vie du sculpteur jurassien Jean-Joseph Perraud. Pasteur ne fut pas un mutant dans le monde de la Science. " Notre province l'avait préparé durant des siècles, a écrit Victor Bérard en 1923. Pour donner à ses ancêtres toutes les qualités diverses et parfois contraire qu'elle inculque aux enfants de ses divers finages, elle les avait conduits, étape par étape, sur cette route coutumière qui, des forêts et des granges de là-haut, amena toujours nos rudes " montagnons " vers la douceur et vers les villes du bon pays ". On trouvera ici leur histoire en contrepoint de celle de leur descendant le plus illustre. " Involontairement l'homme s'empreint des couleurs du pays qu'il habite. Les figures humaines sont mélancoliques dans un pays triste, graves dans un pays sévère, malheureuses et souffrantes dans un pays désolé, animées et gaies dans un pays riant, insignifiantes dans un pays insignifiant ", disait le philosophe Théodore Jouffroy. Pasteur fut à l'image de sa Franche-Comté qu'il aimait avec passion. Retrouvons-le au milieu de ses ancêtres.

01/2002

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Littérature étrangère

Les fantômes des Victoriennes

Parmi les écrivains victoriens (1837-1901) qui se sont frottés au surnaturel, la majorité sont des victoriennes : paradoxe apparent car si une femme dirigeait le plus grand empire du monde, les Anglaises n'avaient encore aucun droit mais seulement des devoirs. La femme dépend de son père jusqu'au mariage (souvent de raison) et de son mari, ensuite, La seule femme libre, dans l'Angleterre victorienne, c'est la veuve - après un deuil éprouvant de trente mois, il est vrai. Le sexe est couvert par l'ombre et le silence. Un extrême suscitant souvent son contraire, l'obligation de neutralité, de dignité, de presque indifférence expliquera le goût inavoué mais très solide des Anglai(se)s pour le dramatique, l'horrible, le sanglant, l'atroce, sous tous ses aspects. Bien moins célèbres que leurs confrères masculins, les Victoriennes, non seulement ne leur sont en rien inférieures mais ajoutent dans leurs récits cette subtilité caractéristique des Anglaises qui ouvrent déjà la voie à ces fameux flux de conscience dont Virginia Woolf sera la maîtresse incontestée. Il s'agit de dire, à mots couverts, de ressentir, nuque baissée ; quoi de mieux alors que le prétexte d'un genre dont le moyen, faire trembler, permet surtout de faire vibrer les régions secrètes, voire impudiques de l'âme, finalité de ces "ghost stories". Ce volume contient : Elizabeth Gaskell, L'Histoire de la vieille nurse ; Mary Braddon, Le Visiteur d'Evelyne ; Amelia Edwards, Salomé ; Rhoda Broughton, L'Homme au nez ; Elizabeth Lynn Linton, Le Destin de Madame Cabanel ; J.H. Riddell, La Vieille Mrs. Jones ; Vernon Lee, L'Amant fantôme ; Edith Nesbit, Les Hommes de marbre ; Clemence Housman, Fourrure Blanche ; Violet Hunt, La prière ; Margaret Oliphant, La fenêtre de la bibliothèque.

05/2000

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Littérature étrangère

Blanche et Marie

Très jeune, Blanche Wittinan fut enfermée à l'hôpital de la Salpêtrière, où officiait le professeur Charcot, grand spécialiste de l'hystérie des femmes. C'est Blanche que l'on voit sur un tableau, lascivement effondrée dans les bras d'un assistant, offerte aux regards d'hommes tels que Strindberg, Freud ou Jung. Derrière elle, une brouette, clans laquelle on l'a amenée endormie. Des années plus tard, devenue l'assistante de Marie Curie, Blanche, brûlée par la radioactivité, sera amputée des deux jambes et d'un bras et se retrouvera dans une caisse en bois. Dans ses carnets, Blanche parle de fluide magique, de rapport entre radium, beauté, rayonnement de mort et d'amour. Marie Curie, plongée dans ses recherches, détentrice d'un premier prix Nobel puis d'un second, entame après son veuvage une liaison avec Paul Langevin, mais le scandale national l'oblige à l'exil. Désespérée, elle se confie à Blanche, qu'elle a prise comme assistante. Elle veut l'entendre parler de l'amour que lui vouait Charcot, des réponses que donnait Blanche, du meurtre qu'elle dit avoir commis. Des années de travail n'ont pas réussi à occulter la femme, l'amoureuse. Deux femmes, entre passion et recherche, enfermement et écriture. Devant Blanche et Marie, la porte d'un monde nouveau et énigmatique s'est ouverte, et de ce monde leur parviennent des signaux bleutés et scintillants, indiquant peut-être la voie vers la compréhension totale et scientifique de la nature de l'amour. Utilisant le Livre des questions, les carnets de Blanche, Per Olov Enquist nous conte une histoire d'ascension et de chute. Car si la lente dégradation des corps n'empêche en rien la passion qui dévore, arrive toujours un moment où le dialogue d'un être avec lui-même se fait monologue, quelques secondes, puis silence.

01/2006

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Faits de société

RER mon amour. Un an sur les rails

Que se passe-t-il vraiment dans le RER francilien ? Pour répondre à cette question, Anne-Louise Sautreuil n’a pas hésité à passer toute l’année 2010 dans ces trains qui sillonnent l’Île-de-France de long en large, pour aller voir derrière le miroir et derrière les clichés. Bien sûr, elle a rencontré la violence des bandes, le ras le bol des jours de grève, l’angoisse des gares solitaires. Elle a mis des prénoms sur les visages de ces SDF qui traînent leurs lourds bagages de station en station, ou de ces femmes qui font la manche en portant des nouveau-nés. Mais elle a aussi découvert un monde étonnant de vie, de chaleur humaine et souvent de drôlerie. Elle a passé une journée avec Suzanne, médiatrice congolaise de 58 ans qui fait régner l’ordre en « utilisant ses mots de maman ». Elle a bu des verres avec les « fêtards », qui ont transformé leur wagon en bistrot, ri avec « la Fleur », le vendeur à la sauvette, écouté avec ravissement la musique de Huang le Chinois, Kaliu le Roumain et Laurent le Béninois… Et puis elle s’est rendu compte que, dans ce décor un peu glauque, naissaient et se développaient de belles histoires d’amour, comme ces « amants » dont la carte du tendre se décline de station en station, ou ce jeune homosexuel qui s’autorise à vivre ses amours dans la capitale avant de rentrer dans sa banlieue. Anne-Louise Sautreuil a enfin voulu percer la bulle des anonymes, ceux qui dorment, lisent, se maquillent, changent de vêtements, photographient, révisent leurs examens, écrivent des poèmes dans le RER. À la lecture de cette série de portraits tendres et truculents, on sent qu’on ne prendra plus jamais le RER de la même manière…

09/2011

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Littérature étrangère

Le Maître ou le Tournoi de go

Yasunari Kawabata, le grand romancier japonais, prix Nobel de littérature en 1968, nous donne ici son oeuvre la plus dépouillée - celle qui lui tenait le plus à coeur. En racontant un tournoi de go, qui se déroula réellement en 1938 et qui est resté célèbre dans les annales de cet art, il analyse avec une minutie passionnée le drame d'un vieux lutteur qui succombe. Car, sous le couvert d'un cérémonial quasi liturgique, dans le cadre séduisant d'une auberge de campagne japonaise, le vieux Maître, le héros jusqu'alors invaincu de tant d'autres "rencontres", mène son dernier combat. En face de lui, un adversaire plus jeune, qui représente une autre sensibilité, un autre monde. Le Japon ancien affronte le nouveau, la tradition se défend contre le changement. Sans que nul élève la voix, mais dans un climat d'une tension parfois insoutenable, le vieil homme va tomber sous les coups d'une puissante presse affairiste, des ambitions de la génération montante, et des intrigues de son entourage. En contre-point, l'auteur, ce merveilleux poète qui était aussi un habile joueur de go, commente les coups de cette partie pour laquelle même les non-initiés se passionneront et qui devient, sous sa plume, un jeu de vie et de mort. On songe au Hermann Hesse du Jeu des perles de verre, ou au Nabokov de La Défense Loujine. Comme eux, mais de la manière unique qui est celle des conteurs orientaux, Kawabata sait évoquer les pouvoirs d'un haut divertissement de l'esprit, et en manier les symboles. Ainsi parvient-il, sans effort apparent, à exprimer la réalité la plus vaste. "Il suffit d'une branche d'arbre bien peinte", a-t-il dit en citant le peintre chinois Chin Nung, "pour qu'on entende le bruit du vent".

06/1982

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Chine

Chine - Les guerres de l'opium. Août 1839 - Août 1840 - Octobre 1856 - Octobre 1860

Face à la suprématie militaire et diplomatique des Anglais et des Français, les Hans, implantés durablement dans cet "Empire du Milieu" , étaient devenus à la longue conservateurs, coupés du monde extérieur et arrogants, confinant à la xénophobie. Ces Chinois ne se sont pas rendu compte du décalage stratégique grandissant entre Orient et Occident, d'autant que la dynastie des Qing était sur le point de sombrer, ou tout au moins était en déliquescence suite à une série de mauvaises récoltes dues aux intempéries et des révoltes paysannes, donnant naissance aux "Taiping" , mélange de mercenaires et de paysans-soldats. Un empereur, Xian Feng, faible, opiomane et cloîtré dans sa "Cité interdite" et une cour corrompue vont faciliter les Anglo-Français à imposer leur dictat. Les trop faciles victoires des Occidentaux face à des hordes tumultueuses et sans grande combativité des Chinois ont mis à mal leur orgueil quand il leur a fallu se rendre à l'évidence qu'ils devaient se soumettre aux oukases des nouveaux envahisseurs. Avec les pernicieux traités ouvrant son marché aux produits occidentaux, dont celui de l'opium, ils se sont sentis mortifiés. Incapables de résister militairement aux Occidentaux, les Chinois ont tenté d'user de ruses pour retarder les signatures des traités qu'ils ont nommés d' "inégaux" . Ces guerres de l'opium ont été ressenties, côté chinois, comme une humiliation incommensurable, par l'amputation d'une partie de son territoire avec la cession de l'île puis de territoires à Hong Kong, par l'obligation de commercer avec les étrangers et enfin par le pillage puis l'incendie de l'inestimable Palais d'été. Ce livre apporte un éclairage sur la réponse de la Chine aux invasions du XIXe siècle par la stratégie des nouvelles routes commerciales (Belt and Road Initiative).

05/2021

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Formule 1

Niki Lauda. La biographie

Triple champion du monde de Formule 1, pilote incroyable de précision sur les circuits et personnalité unique et populaire en dehors, Niki Lauda était l'une des plus grandes stars des sports mécaniques. Entre sa rivalité avec James Hunt, racontée dans le film Rush, et sa collaboration avec Lewis Hamilton et Mercedes, sa carrière a aidé à définir la Formule 1 moderne. Six semaines seulement après l'accident de 1976 au célèbre circuit du Nürburgring, Niki Lauda est remonté dans sa Ferrari à Monza pour défendre son premier titre de champion du monde, un acte de bravoure à nul autre pareil dans l'histoire du sport. Après sa guérison extraordinaire de cet accident, Lauda a repris le titre en 1977, et après être sorti de sa retraite, il a de nouveau été sacré en 1984 avec McLaren au terme d'une saison haletante face à son coéquipier Alain Prost. Après avoir raccroché son casque pour de bon en 1985 et s'être consacré à sa propre compagnie aérienne, Lauda a ensuite fait son retour en Formule 1 dans divers rôles de management chez Ferrari et Jaguar, et il a notamment été de ceux qui ont réussi à convaincre Lewis Hamilton de rejoindre Mercedes. Journaliste F1 depuis quarante ans et correspondant pour la BBC Radio et The Observer, Maurice Hamilton a rencontré Lauda pour la première fois en 1971. S'appuyant sur des interviews avec ses amis, sa famille, des pilotes concurrents et des collègues, découvrez un superbe hommage à l'un des pilotes les plus talentueux et courageux de l'histoire de la Formule 1 ! Avec des témoignages inédits de Niki Lauda lui-même et des plus grands acteurs de la Formule 1 (Alain Prost, Lewis Hamilton, Toto Wolff, Bernie Ecclestone, Max Mosley...) et un avant-propos de Nico Rosberg.

05/2021

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Autres troubles du comportemen

Symptôme et subjectivité

A bien des égards, la pratique médicale commence par et dans la mise en crise de ce sujet parfaitement autonome dont elle ne cesse pour autant de requérir en même temps, et peut-être plus que jamais, le consentement libre et éclairé. En lieu et place de ce sujet introuvable se présente plutôt une subjectivité souffrant d'un ou de plusieurs symptômes, et qui par là-même s'en trouve affectée. Au coeur du paradoxe de cette subjectivité-patiente se trouve ainsi le symptôme, ce fait clinique qui est l'objet premier de l'attention médicale puisque toute étiologie part de lui, mais qui n'en demeure pas moins un vécu irréductiblement subjectif. Par lui, quelque chose de la subjectivité du patient se donne à entendre, a fortiori dans les cliniques psychiatrique et psychanalytique. Cet ouvrage collectif se propose d'interroger le statut paradoxal du symptôme en le réinscrivant d'emblée dans cette ambivalence par laquelle s'y nouent pour le meilleur et pour le pire la nécessité subjective et la nécessité médicale. Il réunit ainsi un ensemble de contributions de psychologues, psychiatres, psychanalystes, philosophes et épistémologues (Marion Bourbon, Jean-Pierre Cléro, Alain Ehrenberg, Philippe Cabestan, Emmanuelle Tron, Natalie Depraz, Thomas Fuchs, Etienne Bimbenet, Nicolas Guérin, Kim Sang Ong Van Cung, Frédéric Le Blay, Valéry Laurand). Tous questionnent le statut du symptôme du côté des sujets qui le vivent et des cliniciens qui se trouvent confrontés avec lui à un fait qui ne peut être réduit à une objectivation nosographique qu'au prix d'une dimension fondamentale du soin. Ils montrent combien le statut du symptôme, qui est au coeur de la réorganisation actuelle des politiques de santé mentale, n'engage rien moins que la place que la clinique accorde à la vie psychique et, avec elle, aux subjectivités.

01/2022

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Revues

Portrait N° 4, printemps 2016 : L'autre c'est vous

Ce nouveau numéro de la revue Portrait prolonge la réflexion du précédent autour des géographies intérieures. Mais cette fois-ci, le point de vue change : les auteurs ne parcourent plus les mondes habités des personnes rencontrées, ils s'installent à leurs côtés et questionnent le rôle que joue l'autre dans leurs existences. Il semblait probable qu'à travers ces autres, fictifs ou réels, les portraiturés de la revue, reliés par le désir de penser différemment, révèleraient quelque chose de leur propre travail. L'intuition s'est vérifiée. Agnès Desarthe, dont l'écriture emprunte à la grammaire de la musique, déroule le fil de sa longue et parfois difficile relation à cet art, qui fait écho à sa rencontre avec le jazzman René Urtreger. Michel Lebris, fondateur du festival Etonnants Voyageurs, confie son émerveillement persistant face à la magie des visages, à la manière dont certains d'entre eux relient encore sa vie au réel. Anne Landois, scénariste en chef de la série télé Engrenages, ne cesse, elle, de scruter avec empathie l'autre face à son drame, tandis que l'auteure Caroline Boidé poursuit sa quête intime de liens historiques entre Arabes et juifs, dans une nouvelle inédite : Si j'étais Amina. Pauline Guéna nous dévoile le carnet de bord qu'elle a tenu en marge de ses entretiens littéraires parus dans l'Amérique des écrivains, co-signé avec Guillaume Binet. Enfin, la revue Portrait publie deux portfolios : l'un extrait de Hang on de Neak Sophal, présenté par l'élégant Christian Caujolle, et l'autre, tiré d'Angel de Ronan Guillou, dont les images, dit Wim Wenders, sont précédées par un moment magique : le passage d'un ange...

04/2016

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Psychologie, psychanalyse

Médecines de l'âme. Essais d'histoire de la folie et des guérisons psychiques

Henri E. Ellenberger (1905-1993) occupe une place à part dans l'historiographie de la psychanalyse et de la psychiatrie dynamique, dont il fut le pionnier. Toujours à la recherche d'un avant et d'un après, de l'enchaînement des filiations, des dynasties et des concepts, l'auteur de la monumentale Histoire de la découverte de l'inconscient avait une passion pour les savants illuminés, les hypnotiseurs, les femmes envoûtées par le mauvais oeil, bref, pour tous les personnages de la littérature populaire du XIXe siècle. Il aimait les histoires de village, les récits de voisinage, les rumeurs de sorciers. Il fut aussi le visionnaire des exclus de tous bords, s'insurgeant contre les mauvais traitements infligés aux femmes, aux nains, aux fous, aux animaux. Cette passion, Henri E. Ellenberger la mit notamment au service de l'étude méthodique, descriptive et interprétative tout à la fois, de l'histoire des maladies de l'âme et des diverses thérapeutiques mises en oeuvre pour les soigner, depuis les modalités de la connaissance de soi dans l'Antiquité jusqu'aux méthodes de la psychanalyse moderne. Les vingt essais réunis dans ce volume, écrits de 1954 à 1991 et aujourd'hui pratiquement introuvables, en attestent. Traitant successivement du destin de trois grands praticiens de la découverte de l'inconscient (Hermann Rorschach, Moriz Benedikt, Carl Gustav Jung), de l'histoire de la clinique depuis les Grecs jusqu'à nos jours, de la vie des patients célèbres (Anna O., Emmy von N., Hélène Preiswerk), des fondements philosophiques de la psychanalyse et de la psychiatrie, de la diversité de la maladie mentale selon les cultures, ils témoignent aussi de la formidable érudition de cet esprit encyclopédique animé par le souci de transmettre la mémoire vraie d'un trésor : l'expérience accumulée par l'humanité dans sa confrontation avec l'énigme de la folie.

10/1995

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Généralités

Une histoire globale des révolutions

" La révolution est terminée. " A la fin du siècle dernier, la formule a fait date. Mais rien n'était plus faux. Il suffit, pour s'en convaincre, de déplacer le regard hors des régions occidentales, à Tunis, Alger, Hong Kong ou Téhéran. Etendre dans l'espace mais aussi dans le temps, bien avant le XVIIIe siècle, l'enquête sur les révolutions, en montrer les dynamiques transnationales, les échos, les reprises, les " modèles " comme les singularités, telle est l'ambition de cette histoire globale. Rédigés par des spécialistes du monde entier, ses chapitres explorent la richesse de l'histoire révolutionnaire, mettent en lumière des révolutions moins connues et arpentent des géographies inédites traversant tous les continents. La Révolution française, les révolutions atlantiques et le Printemps des peuples côtoient les révoltes anticoloniales indiennes, les mouvements populaires de Corée ou du Japon et les grands soulèvements latino-américains ; les Révolutions russe et chinoise ne font pas oublier les révolutions d'indépendance, notamment africaines, ni les rébellions multiples qui émaillent un monde en perpétuelle effervescence. Affranchie de ses bornes classiques, l'archive révolutionnaire livre des interrogations neuves et des recherches fructueuses. Le rôle de la spiritualité et de la religion, des empires et des nationalismes, de l'économie et de l'Etat, de l'environnement et du climat, est ainsi exposé à des lumières plus vives, tout comme les protagonistes, notamment les femmes, la paysannerie, le monde ouvrier... Et dès lors, comment passe-t-on à l'acte ? Comment vivent, dans l'extraordinaire des jours de soulèvement, celles et ceux qui y participent ? Au terme du parcours, les jugements péremptoires et polarisés sur les vertus et les vices de la révolution ressortent fragilisés ; le bilan des révolutions acquiert des contours plus nets - et leur avenir même peut être mieux apprécié.

09/2023

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Agriculture

Plutôt nourrir. L'appel d'une éleveuse

L'histoire d'une diplômée de Sciences Po devenue éleveuse de cochons noirs dans le Gers et militante, face à l'agro-business, de l'alternative du mode de vie paysan, solidaire et joyeux. Quand Noémie lui dit qu'elle élève maintenant des cochons dans le Gers, Clément décide d'aller voir de ses propres yeux. Il en était resté à Sciences Po, Hong Kong, Londres, la carrière... et il découvre son ancienne camarade, dans la ferme collective où elle s'est installée, en train d'aider une truie à mettre bas au plus froid de la nuit, il l'accompagne dans les ténèbres de l'abattoir et sous les néons de l'atelier où elle découpe les carcasses, bouchère parmi les bouchers. Clément, qui est plutôt végétarien, se pose des questions sur l'élevage à l'heure où le climat se dérègle. Témoin du corps-à-corps de Noémie avec la terre, avec l'animal, avec la vie, avec la mort, il appréhende la complexité d'un sujet trop souvent réduit au débat " pour ou contre la viande ". L'élevage qu'il voit n'est pas celui des vidéos-choc qui circulent sur Internet. Il préfigure le rôle que peuvent jouer les animaux dans un système alimentaire durable, sevré des énergies fossiles, aux antipodes d'une agro-industrie dans l'impasse. Mais, pour l'heure, les normes favorisent le modèle intensif dominant et poussent Noémie et d'autres petits éleveurs à se battre pour survivre et pouvoir continuer à travailler dans le respect du vivant, guidés par une joyeuse solidarité. Quitte à désobéir. Dans ce récit immersif, sensible et politique, les voix de Clément Osé et Noémie Calais se conjuguent pour nous emmener des cabanes à cochons au modèle de société que nous devons choisir pour continuer, demain, à nourrir nos corps et nos âmes.

02/2024

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Littérature française

Peste et Choléra

Quand Louis Pasteur expérimente avec succès le vaccin contre la rage, il ouvre de nouvelles et formidables perspectives à la biologie et à la médecine. Il chargera plus tard ses élèves ou disciples de prolonger ses recherches à travers le monde. Les jeunes pasteuriens partent pour de longs périples. Parmi eux, Alexandre Yersin, d'origine suisse (il est né à Morges en 1863), naturalisé Français pour les besoins de la science, qui se forme sur le tas et part très vite en Indochine, où il passera le plus clair de sa vie, loin des brouhahas parisiens et des fracas guerriers. Il multiplie là-bas les observations épidémiologiques mais aussi bien géographiques, astronomiques ou météorologiques. C'est que ces jeunes gens sont curieux de tout, Yersin en particulier. Ami du politicien Doumer, Yersin se trouve à l'origine de la ville de Dalat, dans l'actuel Vietnam, puis il s'installe à Nha Trang pour y mener passionnément ses multiples activités de chercheur. Elevage bovin, culture de l'hévéa, des orchidées, de la quinine : il pourrait faire fortune mais tout va au financement des recherches et de l'Institut Pasteur créé entre-temps. La science l'absorbe, il n'aura ni femme ni enfant. Parfois il revient en Europe, mais c'est le plus souvent de loin, à la radio ou par les journaux, qu'il reçoit l'écho des conflits mondiaux et de leurs atrocités. Il meurt en 1943, conscient mais pas tout à fait amer que son nom n'aura pas la même gloire posthume que son maître, Louis Pasteur, et demeurera essentiellement attaché à la découverte du bacille de la peste à Hong-Kong en 1894. C'est cette formidable aventure scientifique et humaine que raconte Deville en croisant les périodes et les personnages autour de la figure de Yersin.

08/2012

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Histoire internationale

Le territoire chinois

Le territoire chinois abrite des entités très variées et accueille des modes de développement différents voire opposés. Néanmoins, la Chine semble en mesure d'assurer la pérennité d'une unité profonde, qui la différencie des autres nations. L'Etat chinois contemporain se propose même d'étendre son territoire par la réintégration de diverses communautés (comme cela a déjà été fait pour Hong-Kong), qu'il considère comme relevant de son imperium traditionnel. Au-delà même, l'Etat chinois tend à reconstituer une vaste aire politico-culturelle traditionnellement sinisée en association avec l'ensemble des pays de sa périphérie. La première partie est consacrée à la primauté accordée par la Chine à l'élimination des diverses atteintes subies par son territoire traditionnel et qu'elle n'a jamais acceptées. La République Populaire apparaît avant tout comme l'instrument de reconstitution de la " Grande Chine ". L'étude des différents contentieux territoriaux montre que la priorité absolue est de retrouver la grandeur perdue d'un territoire réunifié. La seconde partie démontre que la Chine cherche aussi à refonder l'ensemble de la zone d'influence du vieil Empire. La politique territoriale de la République Populaire de Chine pose des questions générales d'envergure : celle des rapports de l'universel et du particulier dans le domaine du droit ; celle de la possibilité (ou de l'impossibilité) d'une régulation juridique entre Chinois et non-Chinois. L'ouverture spectaculaire du marché chinois, la création de zones économiques spéciales ne peuvent faire illusion : le monde perçu à la toise chinoise reste a-juridique. La Chine, redevenue grande puissance, sera peut-être en mesure de mettre en cause les rapports juridiques qui lui restent étrangers, pour imposer son mode de régulation aux rites, tout au moins dans sa zone d'influence.

11/1998

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Monographies

Avril. Peintures, Edition bilingue français-anglais

Né en 1961, François Avril est un artiste diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art qui vit et travaille entre Paris, Port Blanc, Orléans et Bruxelles. Il débute sa carrière en tant qu’illustrateur et travaille pour la presse (Atmosphère, Lire, Libération…), la publicité (Chanel, Hermès, John Lobb, Paris Plages…) ainsi que l’édition jeunesse. Il réalise également plusieurs bandes dessinées, comme Soirs de Paris, Doppelgänger SA, Le voleur de ballerines, ou encore Le chemin des 3 places. Travaillant aussi bien sur petits formats que grandes toiles, au crayon de couleur, à l'acrylique ou au pastel gras, François Avril ne cesse d'explorer les techniques et de se réinventer. Pourtant, ses deux sujets de prédilection restent constants : les villes et les bords de mer. S’inspirant de grandes métropoles (Paris, New York, Bruxelles, Tokyo) et de la nature des côtes bretonnes dont il capture l’essence, François Avril crée des paysages renouvelés, travaillant avec sa mémoire et l’empreinte des émotions qui l’ont traversé. L’univers poétique de François Avril s’équilibre entre réalisme et abstraction, entre ligne et volume, entre monochromie et couleurs. L'ouvrage présente deux ensemble de toiles - les paysages marins et les paysages urbains. De nombreuses esquisses rendent compte du processus de création de l'artiste, explicité par un essai de François Landon. Mêlant invention et réalisme, l'artiste crée des paysages dont l'identification n'est jamais certaine, mais le doute insinué est une invitation à la découverte et à l'imagination. Les oeuvres de François Avril sont régulièrement exposées à Paris, Bruxelles, Dinard, Milan, Genève ou Hong Kong, en galerie, dans les centres d’Art et foires internationales…

06/2024

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Autres éditeurs (K à O)

Le faon et le soleil

"Mère, où va donc le soleil quand il se couche le soir ? " Petit Faon aimerait tant le rejoindre... Il décide alors de partir en voyage à sa recherche. Au cours de sa quête, il traverse des forêt enchantées, des rivières scintillantes, des sommets enneigés majestueux... Mais Petit Faon est si déterminé à atteindre le soleil qu'il remarque à peine la beauté des paysages qu'il traverse. Lorsqu'un jour il croise son reflet au bord d'une rivière, il est devenu un beau cerf adulte...

11/2022