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Gaston Franquin

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Policiers

Danger public !

Paris, octobre 2002. Artères bouchées, périph saturé, circulation bloquée. Alors que la capitale agonise, motos et scooters sont à la parade, surmontant les bouchons par toutes les voies envisageables : entre les bagnoles, dans les caniveaux, à contre sens ou sur les trottoirs. Quant aux piétons, barrez-vous de là ! Certains deux-roues abusent quand même de la situation. Des braqueurs kamikazes multiplient les hold-up en centre-ville avant de se fondre plein gaz au milieu du trafic, pendant qu'un mystérieux motard assassine des hommes au volant de leur voiture. Mais que fait la police ? Motards et membres de la brigade criminelle, Fred et Bertin ont enfin l'occasion de faire parler la poudre. On ne plaisante pas avec la sécurité des citoyens. Tandis que Fred titille la zone rouge de son roadster, Bertin retrouve ses sensations de pilote de vitesse au guidon de sa vieille Kawa H2. Accrochez-vous au guidon, il va y avoir baston sur la route : les barjots n'ont qu'à bien se tenir.

03/2003

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Littérature française

LA DAME DE MONSOREAU Tome 2

Le portrait d'Henri III brossé dans ce roman est plus vrai que nature, Dumas multipliant les répliques historiques et inventant des dialogues savoureux. Le couple principal a forcément toutes les qualités (ils sont jeunes et beaux) et Dumas leur donne une dimension dramatique en faisant d'eux un couple illégitime, qui les rend d'autant plus dignes d'intérêt. Bussy quant à lui est l'incarnation parfaite du héros solitaire et idéal. Il lui manque peut-être la dimension humaine d'un d'Artagnan mais Dumas, habilement, en introduisant le personnage du bouffon Chicot (la véritable trouvaille du roman) redonne de la chaleur et cette petite touche d'humanité que Chicot représente parfaitement. Ce gentilhomme gascon qui jouit de la protection du roi et qui le paie de retour par des vérités cruelles et une aide précieuse dans les affaires politiques, a le sens de l'amitié, aime la bonne chère, et est doté du bon sens caractéristique des gens du peuple par opposition au pouvoir royal.

01/2023

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Littérature française

LA DAME DE MONSOREAU Tome 3

Le portrait d'Henri III brossé dans ce roman est plus vrai que nature, Dumas multipliant les répliques historiques et inventant des dialogues savoureux. Le couple principal a forcément toutes les qualités (ils sont jeunes et beaux) et Dumas leur donne une dimension dramatique en faisant d'eux un couple illégitime, qui les rend d'autant plus dignes d'intérêt. Bussy quant à lui est l'incarnation parfaite du héros solitaire et idéal. Il lui manque peut-être la dimension humaine d'un d'Artagnan mais Dumas, habilement, en introduisant le personnage du bouffon Chicot (la véritable trouvaille du roman) redonne de la chaleur et cette petite touche d'humanité que Chicot représente parfaitement. Ce gentilhomme gascon qui jouit de la protection du roi et qui le paie de retour par des vérités cruelles et une aide précieuse dans les affaires politiques, a le sens de l'amitié, aime la bonne chère, et est doté du bon sens caractéristique des gens du peuple par opposition au pouvoir royal.

01/2023

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Littérature française

Ascenseur pour Pékin

Le récit drôle et rocambolesque d'un jeune comédien français parti remplacer au pied levé Adrien Brody sur un film d'action en Chine. A 18 ans, Clovis erre dans les couloirs de l'ANPE spectacle quand un directeur de casting lui propose de passer un essai pour la publicité d'une sauce kebab. Dix ans plus tard, alors qu'il multiplie les auditions et les petits rôles - surtout les rôles de méchants -, son téléphone sonne : le chasseur de têtes de l'ANPE refait surface. Cette fois, pour un film d'action patriotique chinois, China Salesman, avec à l'affiche, rien de moins que l'ex-champion du monde de boxe Mike Tyson et le roi du film de baston des années 1990, Steven Seagal. A la dernière minute, Clovis, doit remplacer... Adrien Brody ! Direction " Chinawood ", le Hollywood chinois, pour des mois d'un tournage kafkaïen, bien encadré par le parti communiste. Soudain devenu une demi-star, Clovis découvre le Nouveau Monde qui se lève à l'Est.

09/2021

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Science-fiction

Way Inn

Neil Double porte le nom de son métier. A la demande de ses clients, il assiste aux congrès professionnels à leur place et leur transmet ses comptes rendus. Cette vie passée dans les hôtels de grandes chaînes internationales lui plaît : il en aime l'anonymat, le confort uniformisé, les petits déjeuners et les serviettes propres, les conversations convenues avec des cadres qui le prennent pour l'un des leurs. Lors du congrès des organisateurs de congrès, Neil est soudain démasqué et son badge d'accès aussitôt désactivé. Impossible d'emprunter la navette de retour ni même de se justifier. Et à mesure qu'il cherche une solution à ce brusque ostracisme, il comprend qu'une machination est en marche. On croise dans les recoins de cet hôtel les ombres de Franz Kafka, de Bret Easton Ellis et de Brazil. Pamphlet sur l'absurdité du monde professionnel régi par les costumes-cravates et le consulting, les réunions de synergie et la business attitude, Way Inn est un cauchemar qui menace de dévorer le monde.

09/2018

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Policiers

Diable rouge

Hap Collins et Leonard Pine, les tontons flingueurs texans, sont de retour dans un polar tout feu tout flamme. Lorsque leur ami Marvin demande à Hap et Leonard d'enquêter sur une affaire classée de double homicide, ils sont ravis de jouer à nouveau aux détectives privés : certes, ils aiment le danger et la baston, mais plus encore être payés pour s'y frotter. Les compères ne tardent pas à découvrir que les deux jeunes victimes, qui fricotaient avec une bande de pseudo-vampires gothiques, étaient sur le point d'hériter d'un gros pactole. Plus Hap et Leonard examinent la scène de crime, plus ils y voient clair - en particulier une tête de diable rouge graffitée sur un arbre. Cette signature bizarre, qui se révèle liée à d'autres meurtres, serait-elle celle d'un serial killer sataniste ? De l'action pétaradante, de l'humour cocasse, des personnages hauts en couleur sont au menu de ce roman qui marque le retour du duo le plus déjanté du polar américain actuel.

04/2013

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Critique littéraire

28 raisons de se faire détester. Chroniques littéraires

" C'est donc d'une dette qu'il s'agit, et je la paye un peu au hasard de ce que je trouve dans mon porte-monnaie, c'est-à-dire aussi en fonction de l'actualité, et des articles que j'ai eu la chance de pouvoir écrire à un moment donné, sur des livres et des écrivains que j'aime. Quelque part dans les pages qui suivent, le romancier américain Bret Easton Ellis affirme que, même si la littérature a perdu la place prédominante qu'elle occupait il y a encore trente ou quarante ans dans nos vies, le plaisir d'écrire, lui, reste intact : je serais satisfait si ce livre parvient à convaincre que celui de la lecture ne l'est pas moins. Il n'est pas à parcourir dans l'ordre, ni forcément dans sa totalité, mais plutôt à feuilleter, au bonheur de la curiosité, en laissant certains des livres présentés ici, contemporains ou non, connus ou pas, résonner dans l'esprit, et dans le cœur. "

03/2002

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Policiers

Tsunami mexicain

Gardien dans une usine de poulets et séparé de Brett, sa petite amie, Hap sombre tranquillement dans la monotonie. Rien de tel qu'une baston sanglante avec un psychopathe drogué jusqu'aux yeux et sur le point de violer une jeune pucelle innocente pour le sortir de la routine... Quand il s'avère que la demoiselle en question n'est autre que la fille de son employeur et que ce dernier offre à notre héros 100 000 dollars en guise de remerciement, Hap pense que son jour de chance est enfin arrivé... Décidé à profiter de cet argent acquis à la force de ses poings, Hap embarque Leonard, son fidèle compagnon, pour une croisière dans le golfe du Mexique. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que Hap et Leonard dans un bateau, ce n'est pas tout à fait " la croisière s'amuse " : avaries diverses et variées, flics véreux, mafieux inhumains, beauté fatale et vénéneuse... Rien ne leur sera épargné. Qui a dit que les vacances étaient faites pour se reposer ?

06/2007

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Cuisine

D'Artagnan à New York

Quand Ariane Daguin arrive à New York en 1977, elle n'a que 18 ans et ne sait pas encore qu'elle révolutionnera la gastronomie américaine. Fille d'un des plus grands chefs français, elle a décidé de faire ses preuves toute seule, malgré les inconvénients d'être une femme dans un milieu d'hommes, et dans un pays qui n'est pas encore très au fait des plaisirs de bouche... Bravant tous les obstacles, de l'incompétence à la bureaucratie, des épidémies à la mafia, de la concurrence à la trahison, elle va devenir la première importatrice de foie gras aux Etats-Unis. Enfant chérie des émissions de télévision américaines qui aiment son énergie, son franc-parler et son fort accent gascon, Ariane Daguin continue le combat pour la bonne chère, affrontant aujourd'hui les puritains qui demandent la prohibition du foie gras. Un livre trois fois de bouche : on salive à la lecture de ses bonnes recettes, on sourit du spectacle de sa combativité, on parle de ces extravagants Américains qui savent si bien manger... quand ils le veulent.

04/2010

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Policiers

Trois jours charnègues

Le père Saint-Max meurt salement dans la cuisine de son appartement de la ZUP de Bayonne. C'est un séisme personnel pour le commandant Jes Cortes qui découvre le cadavre encore tiède de Bertrand, le père qui a remplacé le sien. Le retour de Victor, le frère choisi et de Christian Saint-Max, l'aîné devenu un soldat inquiétant, lui fait craindre le pire. Si les circonstances lui donnent raison, la magie des retrouvailles opère entre ces natifs des pays de l'Adour, ni basques, ni béarnais, ni landais, ni espagnols, qui portent génétiquement la joie de vivre, l'odeur des embruns, la fraternité parfumée au jambon et au pinard, brefs entre ceux que dans ce coin, on nomme les "charnègues". Les frangins Saint-Max et Cortes foncent dans le tas. En trois jours surréalistes de baston et d'errements diététiques, au fil de rencontres perchées ou attachantes et en traversant mille deux cents ans d'histoire, ils vont disséquer les mobiles des assassins et remonter jusqu'à leurs commanditaires.

11/2017

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Faits de société

Coupable en toute innocence

Issue d'une famille de Bavière apparemment banale, Heidi grandit sans poupée Barbie ni dessin animé, dans un milieu où l'on prépare l'avènement d'un 4e Reich. On y expédie les enfants dans des camps paramilitaires clandestins, leur inocule la terreur de la guerre imminente et les immunise contre la "société contemporaine décadente". Fragilisée par un père destructeur mais charismatique dont le fanatisme l'influencera longtemps, Heidi va d'échecs scolaires en échecs professionnels. Elle n'est quelqu'un que sur la scène néonazie, où elle se radicalise à grand renfort de bières et de baston avec les "antifas". Elle se rapproche du NPD, fait campagne pour lui, et se lie avec le chanteur néonazi Flex (alias Felix Benneckenstein). La perspective de fonder une famille, la violence des luttes internes, l'incarcération de Felix, et enfin la découverte des crimes xénophobes de la cellule underground de Zwickau (NSU) en 2011 les détermineront tous deux à rompre avec le milieu. Placés sous protection policière, ils s'engageront activement dans l'association de déradicalisation Exit.

10/2018

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Littérature française

LA DAME DE MONSOREAU Tome 1

Le portrait d'Henri III brossé dans ce roman est plus vrai que nature, Dumas multipliant les répliques historiques et inventant des dialogues savoureux. Le couple principal a forcément toutes les qualités (ils sont jeunes et beaux) et Dumas leur donne une dimension dramatique en faisant d'eux un couple illégitime, qui les rend d'autant plus dignes d'intérêt. Bussy quant à lui est l'incarnation parfaite du héros solitaire et idéal. Il lui manque peut-être la dimension humaine d'un d'Artagnan mais Dumas, habilement, en introduisant le personnage du bouffon Chicot (la véritable trouvaille du roman) redonne de la chaleur et cette petite touche d'humanité que Chicot représente parfaitement. Ce gentilhomme gascon qui jouit de la protection du roi et qui le paie de retour par des vérités cruelles et une aide précieuse dans les affaires politiques, a le sens de l'amitié, aime la bonne chère, et est doté du bon sens caractéristique des gens du peuple par opposition au pouvoir royal.

01/2023

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Actualité politique internatio

Portrait d'un monde cassé. L'Europe dans l'année des grandes élections

Par un curieux hasard de calendrier, les citoyens de soixante-seize pays sont appelés aux urnes en 2024. Quatre milliards de personnes, plus de la moitié de l'humanité, seront affectées par les résultats de ces élections. A y regarder de plus près, ce qui frappe n'est pas tant le caractère exceptionnel du climat électoral qui s'est installé sur la planète que sa banalité. Nous sommes entrés en campagne permanente, dans un univers où il n'existe plus aucune différence entre l'agitation et la conflictualité qui caractérisaient autrefois les campagnes électorales et le débat démocratique ordinaire. Nos sociétés sont prises dans une spirale centrifuge, frénétique, où les périodes électorales se confondent avec la normalité du monde cassé que nous habitons - et dont, avec le Grand Continent, nous décryptons les lignes de faille. Giuliano da Empoli Avec les contributions d'Anu Bradford, Josep Borrell, Julia Cagé, Javier Cercas, Dipesh Chakrabarty, Pierre Charbonnier, Aude Darnal, Jean-Yves Dormagen, Niall Ferguson, Timothy Garton Ash, Jean-Marc Jancovici, Paul Magnette, Hugo Micheron, Branko Milanovic, Nicholas Mulder, Vladislav Sourkov, Bruno Tertrais, Isabella Weber, Lea Ypi.

04/2024

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Sciences historiques

Ces noirs qui ont fait la France

Ils étaient musiciens à la cour, soldats révolutionnaires, héros de Verdun, écrivains, compagnons de la Libération. Ils étaient à la tribune de l'Assemblée nationale ou sur les plages du Débarquement, en Provence, à l'Odéon ou à Polytechnique. Ils étaient noirs. Qui s'en souvient? Qui se souvient de Habib Benglia, qui joua dans Les Enfants du paradis et dans La Grande Illusion, ou de René Maran, qui obtint le prix Goncourt en 1921? Après les indépendances, dans les années 60, la France et l'Afrique se sont séparées de corps mais aussi éloignées d'esprit. Chacune est partie de son côté. Dans les livres d'histoire, soit par honte d'avoir colonisé, soit par dépit d'avoir été largués, soit encore par indifférence, nous avons peu à peu gommé les traces de couleur de notre saga nationale. C'est oublier Félix Eboué qui, alors qu'il était gouverneur du Tchad, fut parmi les premiers résistants à répondre à l'appel du général de Gaulle; c'est oublier Gaston Monnerville, président du Sénat et ainsi deuxième personnage de la République pendant plus de vingt ans. C'est oublier aussi Edmond Albius, ancien esclave qui découvrit la technique de la fécondation artificielle de la vanille, ou Louis Delgrès, qui préféra mourir plutôt que d'accepter le rétablissement de la servitude en Guadeloupe. D'une écriture vive et brillante, Benoît Hopquin retrace les destins exceptionnels et romanesques de ces figures noires, ces pionniers qui durent les premiers lutter contre les préjugés et pour l'égalité.

01/2009

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Critique littéraire

Paulhan et son contraire

Jean Paulhan (1884-1968) fut « l’autre » grande figure fondatrice des Éditions Gallimard, aux côtés de Gaston Gallimard. Philosophe et psychologue de formation, sympathisant anarchiste, chercheur d’or, enseignant à Tananarive, blessé de guerre, il entre à la NRF en 1919 comme secrétaire de Jacques Rivière et ne la quittera plus. Mais qui était vraiment Jean Paulhan ? Pour Patrick Kéchichian, il n’est possible d’approcher cette personnalité déconcertante qu’à travers ses multiples facettes, qu’il s’agisse des temps forts de son existence (le voyageur, le résistant…) ou d’aspects moins connus de son caractère, ainsi son humour et son esprit juvénile, qu’il gardera jusqu’à la fin de sa vie. Il en ressort un Paulhan inattendu : un homme extrêmement sensible, humain, jamais pervers, alors qu’on l’a souvent dit manipulateur. Mais un homme capable, aussi, de se mouvoir selon des chemins obliques parfois difficiles à suivre : dans ses écrits, il se montre un brillant manipulateur de paradoxes, se plaît à émettre une hypothèse, à la contredire, à la réfuter… Il fait preuve d’une volonté permanente de revenir à une certaine vérité (utopique) du langage, et sa manière bien à lui de jongler avec la grammaire des idées le rend tout aussi fascinant qu’agaçant. Mais le plus étonnant est peut-être son côté iconoclaste : ainsi, celui qu’on appelait volontiers « l’éminence grise des lettres françaises » considérait que l’« homme de lettres » n’était pas un être d’exception, mais un personnage d’une grande banalité, le premier venu, rien de plus…

10/2011

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Récits de voyage

Mémoires d'un aventurier juif. Du Shtetl de Lituani au Soudan du Mahdi

Enfant prodige né à Riteve en Lituanie en 1855, Getzel Sélikovitch est envoyé à Paris où il étudie les langues sémitiques et l'égyptologie, et entame un parcours hors du commun qui le conduira en Afrique, en Italie, en Grèce et en Turquie, occasionnant à chaque fois de multiples rencontres. "Grand reporter" avant la lettre, élève d'Ernest Renan et de Gaston Maspero au Collège de France, inspirateur à son insu de la renaissance de l'hébreu parlé lors de sa rencontre avec Eliézer Ben-Yehudah, il part au Caire dans des conditions non élucidées. Il participe à une mission militaire ou Soudan pour sauver le général anglais "Gordon Pocha", combat les troupes du pseudo-prophète musulman Muhammad Abdallah à Abou Qalya, fait évader une jeune fille du Harem du Sultan à Istanbul et est mêlé à un assassinat politique dont il rend compte dans différents journaux en hébreu et en français au point qu'un de ses articles dans L'intransigeant manque de provoquer une guerre entre la France et la Grande-Bretagne. Devenu probablement persona non grata sur le sol français, il émigre finalement aux USA où il meurt en 1926. Ses Mémoires, qui parurent en feuilleton dans la presse yiddish new-yorkaise entre 1919 et 1920, nous font découvrir une personnalité riche en couleurs, comme l'intelligentsia du premier XXe siècle pouvait encore en compter, mêlant un goût immodéré de l'aventure à des talents certains de journaliste voyageur relevés par une belle érudition polyglotte.

02/2021

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Littérature française

Brouillards de guerre

Paris et Bruxelles, sous l'occupation nazie, entre 1942 et 1945. Belge d'origine, Robert Denoël exerce à Paris sa profession d'éditeur. Il est de ce fait, avec Gaston Gallimard, un des pivots de la vie littéraire de ce temps. De nombreux auteurs et donc les personnages de ce roman ont tous des rapports plus ou moins directs avec lui, le découvreur d'Eugène Dabit, de Louis-Ferdinand Céline, l'éditeur d'Elsa Triolet et d'Aragon, d'Antonin Artaud et de Dominique Rolin... Denoël fut aussi l'amant de Dominique Rolin et de Jeanne Loviton, dite Jean Voilier, elle-même auteur et éditrice, égérie de Paul Valéry, ce quatuor formant le centre du récit. Tels sont les personnages, ainsi que beaucoup d'autres, de Max Jacob à Sartre et Genet en passant par Camus... Robert Denoël, dont l'existence privée et les activités professionnelles se confondent, a une vie intense sous l'Occupation. On le suit pas à pas de sa rencontre avec Dominique Rolin, en juin 1942, pour la parution des Marais, à son assassinat, dans la nuit du 5 décembre 1945, sur l'esplanade des Invalides. On précise et met en scène les circonstances de ce meurtre jamais élucidé pour aboutir à une hypothèse sur son auteur. A travers cette chronique romanesque émaillée d'articles de presse imprégnés de l'air du temps, Maxime Benoît-Jeannin nous restitue une extraordinaire épopée littéraire et historique d'où se dégage, malgré l'Occupation et la guerre, le parfum d'un âge d'or.

11/2017

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Philosophie

Introduction à la philosophie des sciences d'Emile Meyerson (1859-1933). L'irrétionnalité du réél selon Emile Meyerson

Emile Meyerson (1859-1933) est un philosophe des sciences dont les positions furent aussi incontournables pour la génération d'avant-guerre que devaient l'être celles de Gaston Bachelard pour la génération d'après-guerre. Leurs systèmes sont fondamentalement antagonistes. Meyerson fut correspondant de l'institut de France, de la Société Française de Philosophie fondée par André Lalande, de Albert Einstein et de bien d'autres encore. Il estimait remplir un programme tracé mais non réalisé par Auguste Comte. Les maîtres revendiqués de Meyerson sont Emile Boutroux, Henri Bergson, Henri Poincaré, Pierre Duhem. Sous ce quadruple patronage situé au confluent de l'histoire des sciences et de l'histoire de la philosophie depuis les Présocratiques à 1900, de la philosophie des sciences et de la métaphysique, Meyerson publie en 1908 son oeuvre fondamentale, Identité et réalité. Je me suis particulièrement attaché ici à montrer dans quelle mesure elle demeure la matrice des oeuvres postérieures de Meyerson ? : De l'explication dans les sciences (1921), La Déduction relativiste (1925), Du Cheminement de la pensée (1931) et les Essais (ces derniers posthumes, édités en 1936) qui en tirent les conséquences non seulement épistémologiques et philosophiques mais encore authentiquement métaphysiques. Cette étude inédite avait été appréciée, sous sa première forme, par le regretté Henri Gouhier (1898-1994) qui avait personnellement connu Meyerson. L'auteur présente ici une version entièrement revue, corrigée et augmentée tenant compte, notamment, de la publication en 2009, sous les auspices du CNRS, d'un volume de correspondance de Meyerson.

03/2018

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Epistémologie

Histoire d'une science impossible. Cosmologie et épistémologie de 1917 à nos jours

"Au lieu d'une induction des principes théoriques à partir des phénomènes empiriques, on ne nous offre qu'une pseudo-science cosmythologique invertébrée et on nous enjoint de nous suicider pour éviter de mourir". Herbert Dingle, 1937 "L'idée d'un Univers unique, d'un Tout vraiment solidaire, correspond à une totalisation négligente, à une unification trop tôt faite, bref à une définition non systématique d'un système". Gaston Bachelard, 1939 "Ce n'est pas de la science, d'après ma conception". Karl Popper, 1994 "La bonne méthodologie scientifique ne consiste pas en un ensemble de règles abstraites dictées par des philosophes". Leonard Susskind, 2008 De quoi parlent ces scientifiques et ces philosophes en des termes aussi forts ? De la cosmologie physique, une science très particulière tant par son objet - l'Univers - que par son histoire. Elle a en effet connu, depuis un siècle, de vives controverses non seulement scientifiques mais aussi philosophiques. Comment une connaissance de la structure englobant tous les phénomènes physiques est-elle possible ? Qu'est-ce qu'une hypothèse scientifique légitime ? Une théorie doit-elle être fondée sur des observations ? Comment différencier la science de l'Univers de la métaphysique ? Ces questions, habituellement réservées aux ouvrages de philosophie, ont été débattues par les cosmologistes dans les plus prestigieuses revues scientifiques. Ce livre retrace l'histoire de ces controverses, depuis la question de l'expansion de l'Univers jusqu'à celle des univers multiples, afin de démontrer par l'exemple l'intérêt des interactions entre science et philosophie.

05/2023

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Histoire de la philosophie

Au nom de l'innovation. Finalités et modalités de la recherche au XXIe siècle suivi de L'intention réparatrice

Le nom est une promesse. A la lumière des analyses du progrès scientifique par Gaston Bachelard, Vincent Bontems examine les origines politiques, sociologiques, économiques et managériales de l'innovation. Eclipsant l'idée de progrès, l'innovation est devenue le nom d'une promesse : accélérer l'évolution technique, en contrôler les fins et en augmenter la profitabilité. S'appuyant sur l'analyse du progrès technique par Gilbert Simondon, il évalue la pertinence de la gestion de la recherche au regard de ces objectifs. Peut-on accélérer arbitrairement la concrétisation des lignées techniques ? Peut on finaliser tous les processus de conception ? Comment sont valorisés les produits de la recherche ? Au-delà de ces modalités, l'enquête aboutit à questionner la valeur éthique des finalités assignées à la recherche au nom de l'innovation. Comment évolue l'ethos des chercheurs soumis à ce régime de gestion ? Quelles valeurs sont ainsi promues au sein de la société ? Quels en sont les mythes qui se déploient dans notre culture ? Cette analyse philosophique, qui progresse à travers des études de cas, vise à dissiper la confusion, entretenue par le nom d'innovation, entre les recherches du progrès, du profit et de la puissance. Elle aboutit à redéfinir comme "technologies d'avenir" les innovations offrant des futurs moins éphémères. Suit une réflexion sur ce que serait un monde où un nom tiendrait toutes ses promesses, à travers une analyse du cycle de Terremer d'Ursula K. Le Guin, où l'auteur rend hommage à l'intention réparatrice qui guidait cette écrivaine.

09/2023

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Critique littéraire

Le cardinal de Retz et ses Mémoires. Etude de caractérologie littéraire

Jean-François Paul de Gondi, Cardinal de Retz (1613-1679), a réussi l'exploit de se raconter comme peu d'hommes célèbres l'ont fait - notamment dans ses volumineux Mémoires - et de rester, aux yeux des historiens, un personnage des plus énigmatiques. Il faut dire que le Cardinal, grande figure de l'intriguant durant la Fronde, goûte fort l'emploi des masques et l'art de l'ambiguité dans le récit des faits. En 1954, dans sa biographie du Cardinal de Retz, François Albert-Buisson exprimait le désir que l'on appliquât "un jour prochain" les outils de la caractérologie à la personnalité si complexe de Gondi. Trente ans plus tard, ce voeu est exaucé par l'ouvrage de Bernadette de Mendoza. Celle-ci dresse le "type caractérologique" du Cardinal, en s'appuyant sur l'ensemble de son oeuvre (Mémoires et pamphlets), sur les observations de ses contemporains, enfin sur les renseignements fournis par les biographes, corpus auquel elle applique les méthodes de la "science de la personnalité" fixées par René Le Senne et par Gaston Berger. Son étude, pourrait-on dire, est "à l'usage" des historiens, car le but, ici, n'est pas de résoudre des problèmes historiques, une fois établie avec rigueur la personnalité du Cardinal. Bernadette de Mendoza explique clairement sa démarche : "Si un des buts de la critique littéraire a été jusqu'ici de mieux expliquer l'oeuvre par la personnalité de l'auteur, elle peut suivre la démarche inverse et chercher dans l'oeuvre une compréhension plus précise et l'esprit qui l'a réalisée".

01/1974

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Sciences historiques

Générations. Un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France

Paris, le 13 juillet 1926 : en cette belle journée d'été, le quartier du Jardin des Plantes est en effervescence. C'est le jour d'inauguration de la Mosquée de Paris et la foule se presse dans l'enceinte de la mosquée aux murs blancs. Les officiels - Moulay Youssef, sultan du Maroc, le maréchal Lyautey, le président de la République Gaston Doumergue... - sont au rendez-vous, et la cérémonie est organisée avec soin par le recteur Si Kaddour ben Ghabrit. Après la solennité des discours vient le tour du jeune ténor algérien Mahieddine Bachtarzi. Il lance l'appel à la prière, puis Cheikh Alaoui, fondateur à Mostaganem de la confrérie mystique Alaouia, prononce le prêche rituel. Aux alentours du lieu de culte, les militants nationalistes maghrébins, emmenés par Messali Hadj, dénoncent cette mosquée construite pour les "cocottes" . Chacun de ces personnages - Ben Ghabrit, Bachtarzi, Cheikh Alaoui et Messali Hadj - incarne une des dimensions de l'histoire de l'immigration : politique, religieuse ou culturelle. Intégrant les trois aspects, cet ouvrage offre un portrait riche et inédit des Maghrébins de France, de la fin du XIX ? siècle à nos jours. Peinture, littérature, musique mais aussi histoire militaire ou coloniale, évocation des pratiques religieuses ou des mobilisations politiques, autant de facettes d'une histoire méconnue et prometteuse. Composé d'une cinquantaine de contributions d'historiens, de sociologues et d'intellectuels et illustré de 400 documents, cet ouvrage pionnier démontre l'appartenance de l'histoire culturelle des Maghrébins en France au patrimoine et à la mémoire collective.

11/2009

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Art du XXe siècle

Alfred Courmes. Peintre d'histoires

C'est dire que l'oeuvre de Courmes a émerveillé tout le siècle, à preuve sa présence dans les plus grands musées français, depuis le centre Pompidou jusqu'au musée d'Art moderne de la ville de Paris. Courmes aura peu connu les honneurs sinon celui de dresser le portrait de Jack Lang en 1991. Il aura côtoyé tout le XXe siècle en qualité de peintre insolent et utilement provocateur et trouvé ses meilleurs amis dans le cercle restreint des grands acteurs du surréalisme et des maîtres du calembour graphique. En France ? : Clovis Trouille et Gaston Chaissac ? ; en Belgique ? : James Ensor et Félix Labisse. Au fil des ans et au hasard des rencontres, il aura stupéfié aussi bien les peintres de la Figuration narrative (Aillaud, Arroyo, etc.) que les membres du groupe Panique (Olivier O. Olivier, Roland Topor, etc.). Alfred Courmes est aussi un amoureux de Paris (particulièrement le canal Saint-Martin qui lui sert de décor), se suffisant de ses après-midis de travail dans son appartement de la rue des Ecluses Saint-Martin qu'il rejoignait après son travail de nuit aux grands magasins de La Samaritaine. C'est aussi un érudit de l'histoire de la mythologie, un féru de l'histoire des sciences, un soupçonneux de l'histoire des religions, et encore plus des désastres de la guerre. Un enchanteur du désir, bien sûr. Et, point d'orgue de cette oeuvre, son appétence pour les images publicitaires qui en font assurément le pionnier du pop'art européen et américain.

10/2023

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Beaux arts

Promenades au Louvre. En compagnie d'écrivains, d'artistes et de critiques d'art

Ce volume propose sur le palais et le musée du Louvre un large éventail de témoignages, parfois savants, souvent enthousiastes ou fervents, quelquefois acerbes. Comment ce géant (ou ce monstre) est-il devenu ce qu'il est ? Comment ses visiteurs l'ont-ils perçu au fil du temps et quels usages en ont-ils fait ? Pour sa plus grande partie, ce recueil se donne aussi pour objectif d'offrir, sur sept cents oeuvres de tous les départements, des textes clairs et éclairants, attachants, surprenants, d'orientations variées, voire adverses, savoureux par leur ton et leurs qualités d'écriture. Les passages retenus sont de ceux qui montrent les oeuvres en renouvelant à leur propos la perception, la sensibilité, la réflexion. Près de cinq cents auteurs prennent ici la parole : écrivains célèbres ou méconnus, artistes, historiens, critiques d'art, poètes, philosophes. Parmi eux : l'inévitable Diderot, l'indispensable Baudelaire, le stupéfiant Huysmans, Gautier l'enchanteur, et Claudel, bien sûr, et Ruskin, Rodin, Rilke, Milosz, Ramuz, mais aussi, dans un rare et nécessaire désordre, Gaston Maspero, Antonin Artaud, Jacques Lacarrière, Jacques Prévert, Daniel Arasse, Yves Bonnefoy... Ils font voir les peintures et les sculptures devant lesquelles ils s'arrêtent. Sous l'effet de leur talent, celles-ci apparaissent de manière inhabituelle. Non pas, une fois de plus, par l'évidence étale des reproductions. Mais grâce à l'art des mots qui, exercé avec ingéniosité, avec acuité et passion, a le pouvoir de révéler ce qu'il décrit, en stimulant l'imagination et en mettant l'esprit en joie.

03/2010

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Sciences politiques

Les nettoyeurs. Truands et espions au service de la France, des années 1930 à nos jours

Ils ont été tueurs à gages parcourant les ruelles de Tanger, trafiquants de drogues et de diamants, résistants, tortionnaires, héros, patriotes et écorchés vifs d'un pays qui n'en finit plus de perdre ses repères depuis le début de la Deuxième Guerre mondiale. Voici l'histoire de France vue par ses agents secrets : militaires et voyous, aventuriers et policiers naviguant dans un monde au bord du chaos. Pas des hommes, mais des légendes au-delà du bien et du mal : d'Hans-Thilo Schmidt à Robert Blémant, de Jo Attia à Bob Maloubier, Marcel Le Roy-Finville, Gaston Boué-Lahorgue et tous les autres. Suivons-les, des rues de Londres à celles de Marseille, des mers du Sud au Golfe du Tonkin, des fumeries d'opium de Saigon aux confins du désert algérien. Oublions le politiquement correct, laissons les beaux livres d'histoire aux naïfs, aux enfants trop purs pour comprendre ce qu'il faut de cruauté pour tenir un pays. Ces êtres sombres ont tenté de protéger la France de l'ennemi : nazis, communistes et islamistes, l'hydre démoniaque à trois têtes enfantée par le XXe siècle. Ce combat de l'ombre ne connaît aucune autre loi que celle de la victoire contre la tyrannie, usant des méthodes les plus abjectes pour vaincre Hitler, Staline, Mao, Hô Chi Min, Abou Nidal, Carlos et Kadhafi. En lisant ce livre, soyez prêts à fouiller le vice et le cynisme, à côtoyer le mensonge et la trahison, le chantage et le crime. Pour la puissance de la France, à défaut de son honneur.

08/2013

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Lecture 9-12 ans

Descendants - L'île de l'oubli Tome 3 : L'île de l'oubli se rebelle

LAISSER-VOUS EMPORTER PAR LA VAGUE ! Tout au fond des océans repose le trident du roi Triton. Il a traversé la barrière magique qui protège Auradon... et se retrouve ainsi à portée des méchants retenus sur l'île de l'Oubli. Quand cette rumeur parvient jusqu'à Uma, fille d'Ursula et rivale de Mal, elle n'en croit pas ses oreilles. Pour une fois, la marée leur amène quelque chose de génial ! Uma est prête à tout pour mettre ses vilaines griffes dessus. Mais pour cela, elle va devoir s'entourer de sa bande de pirates. De leur côté, lorsque Mal, Evie, Carlos et Jay apprennent que le puissant trident a été égaré, ils comprennent qu'il leur faut à tout prix le retrouver avant les Méchants. Heureusement, ils commencent à avoir l'habitude de chasser les objets magiques perdus ! Tandis que Uma prépare son aventure en haute mer avec Harry, le fils du capitaine Crochet, Gil, le fils de Gaston, et une bande des pires voyous de l'île, Mal et ses amis élaborent leur propre plan. Ca tombe bien : le roi Ben est parti en mission à l'autre bout d'Auradon. Super nouvelle pour Mal : inutile de suivre (toutes) les règles ! Après tout, la fin ne justifie-t-elle pas les moyens ? Commence alors une course palpitante pleine de dangers, dans laquelle s'affrontent d'anciennes amies - devenues ennemies mortelles. L'avenir d'Auradon est en jeu. Et si les deux équipes aiment faire des vagues, il ne peut y avoir qu'un gagnant.

06/2017

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Revues de droit

Revue des contrats N° 1, mars 2022 : Les liens entre responsabilité civile et pénale à la lumière de la réforme du droit de la responsabilité civile

CHRONIQUES DROIT COMMUN DES CONTRATS Responsabilité ? Nouvelle amélioration de l'indemnisation du dommage corporel - par Geneviève Viney (P. 16) ? Les manoeuvres dolosives du mandataire n'engagent pas la responsabilité du mandant envers le tiers victime... hélas ! - par Sophie Pellet (P. 18) Régime des obligations contractuelles ? L'article 2234 du Code civil se distancie de l'adage Contra non valentem... - par Antoine Hontebeyrie (P. 36) CONTRATS SPECIAUX Contrats translatifs ? Promesses de vente : de l'exécution forcée ! - par Louis Thibierge (P. 49) ? Quand l'exigence de proportionnalité vient limiter la garantie d'éviction... - par Jean-François Hamelin (P. 53) Contrats et droit des sociétés ? Garantie d'éviction contre la concurrence du cédant de titres sociaux et contrôle de proportionnalité - par Laura Sautonie-Laguionie (P. 58) ? Condition et pacte d'actionnaires : les limites de la potestativité - par Julia Heinich (P. 62) CONTRAT ET AUTRES DROITS Droit pénal ? Quand l'abus du droit de transiger constitue une escroquerie punissable - par Romain Ollard (P. 65) Droit de la consommation ? La nouvelle garantie légale de conformité est arrivée ! - par Jean-Denis Pellier (P. 71) ? Office du juge et clauses abusives : florilège de décisions - par Garance Cattalano (P. 81) SOURCES DU DROIT DES CONTRATS Droit européen des contrats ? Les loyers de misère - par Jean-Pierre Marguénaud (P. 116) RECHERCHES Un auteur, une idée ? Gaston Lagarde et Charlotte Béquignon-Lagarde - par Pierre-Yves Gautier (P. 120) DOSSIER ? Les liens entre responsabilité civile et pénale à la lumière de la réforme du droit de la responsabilité civile (P. 123)

04/2022

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Architectes

Charlotte Perriand. An Architect in the Montains

Architecte, urbaniste, designer, Charlotte Perriand (1903-1999) met son génie visionnaire au service de l'aménagement en montagne, de Saint-Nicolas-de Véroce à Méribel, de la vallée de Belleville aux Arcs en Savoie en passant par la Chine. Joignant sa passion pour la montagne à son activité professionnelle, la plupart des projets architecturaux d'avant-guerre de Charlotte Perriand sont liés à la pratique du ski et de l'alpinisme. Avant la naissance des congés payés, elle se spécialise dans l'habitat préfabriqué pour les loisirs, afin de les rendre accessible au plus grand nombre. Pionnière de l'architecture bioclimatique, elle développe des toitures végétalisées et la préfabrication des bâtiments en recourant aux matériaux trouvés sur place et aux savoir-faire locaux combinés à une approche moderne. De 1967 à 1989, elle consacre son activité à la création des stations Arc 1600 et Arc 1800, l'un des plus grands domaines skiables de France, sous la tutelle de l'aménageur Roger Godino. C'est la première fois dans l'histoire de l'architecture qu'une femme dirige une équipe d'architectes chargée de la construction de 25 000 lits. Outre l'architecture intérieure de toutes les habitations, elle détermine les partis-pris urbanistiques des deux stations et l'architecture de la plupart des bâtiments, en collaboration avec Gaston Regairaz et Bernard Taillefer pour Arc 1800. Durant plus de vingt ans, elle s'applique à penser ce lieu de loisirs d'hiver et d'été pour faire partager son amour de la montagne et de la nature aux citadins venus du monde entier.

01/2023

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Revues

Otrante N° 50, automne 2021 : Valeurs du romantisme noir

Il y a exactement deux siècles, en 1821, Charles Nodier inventait l'appellation "genre frénétique" pour désigner la face sombre du romantisme, sa part d'horreur et d'excès, et il fustigeait l'immoralité du genre tout en reconnaissant les séductions sulfureuses que celui-ci exerce sur le lecteur. Alors que la critique du XXe siècle, des surréalistes à Annie Le Brun et Jean-Luc Steinmetz, a retourné la condamnation moralisatrice du XIXe siècle en faisant l'éloge de la portée subversive de ces oeuvres qui structurent leurs intrigues autour du conflit entre le bien et le mal, il est temps d'adopter une approche dépassionnée des morales du romantisme noir. Si les oeuvres noires, comme on le leur a parfois reproché, se caractérisent par leur manichéisme, celui-ci peut prendre des formes variées. Les romans valorisant la vertu et l'innocence de l'héroïne s'opposent ainsi aux récits sadiens faisant goûter au lecteur les délices vertigineuses de la cruauté. Dès l'époque romantique se multiplient les oeuvres ambivalentes, qui, infusant l'ironie dans le modèle du roman noir, rendent plus incertaine la frontière entre bien et mal. Quelles sont les valeurs défendues dans ces fictions ? Les variations morales dessinent-elles une évolution historique ? Sont-elles corrélées à des tendances esthétiques particulières ? Les études réunies ici proposent quelques réponses à ces questions, à travers l'analyse de l'axiologie du romantisme noir de Ducray-Duminil à Gaston Leroux, en passant par Nodier, George Sand, Balzac ou Pétrus Borel.

12/2021

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Sciences politiques

Les nouveaux Parrains de Marseille

La nuit tombe sur la cité Bassens. Ce 2 avril 2016, l'alimentation générale a gardé ses portes ouvertes, pour retransmettre le classico du football espagnol, FC Barcelone-Real Madrid. Les cris des supporters résonnent encore quand des rafales d'armes automatiques déchirent la nuit. Il est 22 heures, le match n'est pas achevé mais trois hommes viennent de rendre leur dernier souffle, portant à dix le nombre de victimes de règlements de compte à Marseille depuis janvier. En dépit des promesses politiques, des coups de filets anti-drogue, des opérations mains propres dans les collectivités, de l'arrestation en 2010 de Bernard Barresi et des frères Bengler, les criminels les plus redoutés de la ville, les démons de Marseille s'agitent encore. Et la cité ploie sous ce qu'il convient bien d'appeler une emprise mafieuse. Les anciens Parrains n'ont pas disparu. Ils ont seulement laissé grandir une nouvelle génération, que les pouvoirs publics n'ont pas voulu voir venir. Le Milieu a changé de têtes, il n'a pas changé de système. Trafic de drogues, rackets, armes, blanchiment, mainmise sur les marchés et les emplois publics. Des mêmes outils pour un objectif identique : dominer la ville, ses capitaux, sa politique. Dans cette enquête magistrale, Xavier Monnier revient sur un siècle d'emprise mafieuse. Des anciens au nouveaux Parrains, de Gaston Deferre aux Campanella, en passant par les nourrices des quartiers Nord, ce livre est une preuve terrifiante du pouvoir parallèle qui domine Marseille, face auquel l'Etat brille par son impuissance et son aveuglement.

09/2016