Beaux arts
01/2021
Littérature française
08/2020
Romans historiques
07/1999
Beaux arts
03/2010
Moto
12/2022
Histoire de l'art
02/2024
Décoration
09/2010
Développement durable-Ecologie
11/2020
Littérature étrangère
11/2019
Religion
11/2006
Poésie
02/2022
Poésie
03/2023
XIXe siècle
09/2023
Sciences politiques
05/2021
Romans policiers
03/2022
Beaux arts
08/2020
Romans historiques
12/2012
Histoire internationale
10/2010
Photographie
06/2017
Beaux arts
10/2014
Littérature scandinave
03/2023
Science-fiction
08/2022
Littérature française
03/2023
Littérature française
03/2022
Littérature scandinave
05/2023
Droit
07/1997
Histoire internationale
01/2021
Histoire internationale
10/2012
Histoire de l'art
03/2022
Monographies
CNLfeminisme – Qui habitait au XVIe siècle le château d'Anet ? Etait-ce la maîtresse de ce lieu idyllique, Diane de Poitiers, veuve de Louis de Brézé et favorite de Henri II, qui l'avait fait bâtir ? Ou n'était-ce pas plutôt une autre Diane, la chasseresse des Anciens, dont la superbe figure, d'un érotisme dérobé, coïncidait si bien avec celle de la favorite ?
C'est cette déesse vive et farouche qui apparaît en tout cas dans deux grands cycles narratifs du château celui d'une célèbre tenture de tapisseries et celui, fort peu conventionnel et totalement méconnu, des vitraux en émail blanc qui occupaient les fenêtres de l'appartement du souverain. Ce livre, qui conjugue les recherches d'historiens du dessin, de la littérature, de la peinture et du vitrail, s'attache à ces deux ensembles. Il les reconstitue, en examine les sources, en évalue la portée. Il révèle le programme des tapisseries, sonde sa maîtrise des humanités, prend en compte sa date plus précoce qu'on ne le pensait, 1547, et dévoile le nom de son auteur, le poète Jacques de Vintimille, habile précurseur de la Pléiade.
Il montre aussi que Charles Carmoy, peintre cité par Rabelais dans son Pantagruel, dut en donner les dessins et les cartons. A Anet, Carmoy a en outre secondé le plus grand peintre de l'école de Fontainebleau, Francesco Primaticcio, dit Primatice, pour établir les patrons des vitraux.
L'examen de toutes ces oeuvres signale que, dans les vitraux comme dans les tapisseries, le mythe de Diane prenait place au coeur d'un dispositif chiffré, héraldique, emblématique et poétique qui permettait à Diane de Poitiers de revêtir, au bénéfice de son roi, la panoplie esthétique et symbolique de la déesse.
11/2021