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Huguette Dubout

Extraits

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Musique, danse

Le Biscuit dans la poche

Yvette Horner est un mythe. Depuis des années elle n'a qu'une seule référence: la musique. Un seul combat donner ses lettres de noblesse à l'accordéon. De la France profonde, celle des bals, qu'elle a fait danser pendant des années, aux clubs les plus branchés, en passant par l'Opéra, elle a forcé le respect de tous. De son enfance pyrénéenne, quand, jeune pianiste surdouée, elle est obligée par une mère autoritaire à délaisser le piano pour l'accordéon, à sa consécration sur les plus grandes scènes du monde, son histoire est un parcours du cœur battant. De l'album enregistré à Nashville avec Charlie Mac Coy, le prince de la country, au Jardin secret d'Yvette Horner, album classique mi-piano mi-accordéon de concert, les mélomanes les plus avertis ont salué ce premier prix de conservatoire. Onze fois, elle a forgé sa légende en suivant le tour de France jouant debout sur le toit d'une voiture. Elle est de tous les défis. En 1989, année du bicentenaire de la Révolution, elle joue le 13 juillet à la Bastille avec l'Orchestre national de jazz sous la direction de Quincy Jones. L'année suivante, mise en scène par Yves Mourousi, habillée par Jean-Paul Gaultier, elle relève un nouveau défi et mène une revue au Casino de Paris. Plus tard viendront un duo avec Boy George, la rencontre avec Maurice Béjart et sa participation à Casse-Noisette. Dans son récit, Yvette Horner, tour à tour " Vévette " ou " Notre Dame de l'Accordéon ", raconte à cœur ouvert son parcours exceptionnel, ses joies, ses malheurs, l'amour de la France, l'amour de sa vie, l'amour de la vie.

10/2005

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Loisirs et jeux

100 % excellent ! 40 nouvelles recettes gourmandes, Edition de luxe

100% EXCELLENT le collector : un livre de référence pour fêter les 30 ans de Bayard éditions ! En raison du succès du titre best-seller 100% EXCELLENT, Bayard éditions propose, pour ses 30 ans, une suite à cet ouvrage avec 40 nouvelles recettes inédites toutes illustrées et photographiées. Avec toujours la patte d'humour Astrapi. Ces 40 recettes inratables sont réunies dans un livre chevalet qui tient debout sur le plan de travail. Chacune est illustrée avec des illustrations en pas à pas pour bien comprendre toutes les étapes de la préparation... et des photos qui montrent (vraiment) le résultat ! Au menu : - 20 recettes d'entrées, salades et plats rigolos venus de France et d'ailleurs : patata'pillotes, tarte biquette, yakitoris exquis, croquettes coquettes, oeufs cocotte... pasta au pesto, purée cococourge, chaussons mexicains, salade d'automne, boulettes orientales, oeufs mimosa, tomato crumble, guacam'Olé (à la place de "Le Guacamole Mexicain"), fondue au camembert, pékinouilles, velouté corail, brochettes Sakana, croqui-courgettes. Le tout à portée d'enfant et préparé avec des ingrédients faciles à trouver. - 20 desserts gourmands et boissons savoureuses : le choco-framboisier, les crêpes Louizette, le tiramisu rose, les crèmes Carambar, Les croustichocos le big cookie, le smothie soyeux, la tarte tout citron, le pain d'épices de Noël, le plafoutis, le gâteau pom pom, le choco-framboisier, les croissants de Lune, la galette royale, le goûter express, avec 5 recettes pour les fondus du chocolat : le chococho guimauve, la mousse chocorange, les carrés pistachoco, le joyau au cacao, les truffes chococo - Des idées de recettes pour des fêtes entre copains : petites verrines, hot-dogs, smoothie, chococisson... - Avec 2 pages de conseils : ceux du grand cuisinier chef Omar Miton !

10/2020

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Littérature érotique et sentim

Le jardin de Badalpour

Il existe en Inde, dans l'enceinte du palais décrépi du défunt radjah de Badalpour, un petit jardin où une jeune occidentale vient régulièrement se ressourcer, car Zahr, fille de sultane et descendante d'un des derniers souverains de Constantinople, est aussi fille de radjah, et donc de cette terre indienne. Son histoire est celle d'une femme qui, en venant au monde, a tout perdu : son nom, son prénom, son âge, son pays, ses parents - sa mère, ayant fui l'Inde, l'a confiée avant de mourir à une famille adoptive. Une fois adulte, Zahr se lance dans la quête désespérée de sa véritable identité sans laquelle elle à l'impression de ne pouvoir commencer à vivre. A vingt et un ans, après bien des années de recherches, elle retrouvera son père et son pays. Elle découvrira une famille déchue depuis l'indépendance de l'Inde, une communauté musulmane minoritaire et persécutée. Ses habitudes d'occidentale choquent et lui valent maintes rebuffades. En outre, elle n'est qu'une femme et, à ce titre, n'a guère de droits. Mais elle a enfin trouvé le bonheur d'avoir une famille et un père qu'elle adule. Jusqu'à ce que son univers s'écroule à nouveau et qu'elle soit obligée de tout quitter. Vingt ans plus tard elle revient et, après bien des luttes, finit par comprendre que ces " appartenances " auxquelles chacun s'accroche ne sont en fait que des béquilles qui aident à tenir debout, des barrières qui limitent, souvent même des œillères qui aveuglent. A présent, libérée de ses fantômes, Zahr pourra-t-elle partir vers d'autres horizons, légère, enfin prête à danser sa vie ?

05/1998

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Religion

Jésus et les femmes

" Cet horizon religieux et culturel, essentiellement patriarcal, ce schéma d'injustice aux dimensions planétaires, et qui ne connait pas de saisons : seul Jésus l'a interrompu, pendant la courte durée de sa vie terrestre, assez vite méconnu par ses propres disciples ! " Voici un livre savoureux, étonnamment moderne et libre, qui nous entraîne dans les textes des évangiles pour y découvrir l'étonnante place faite aux femmes. De nombreux récits mettent en scène des femmes, Marie et Elisabeth, toutes les femmes qui viennent pour être guéries, la femme adultère, la Samaritaine, Marie-Madelaine... . Que peut-on dire de la relation de Jésus avec les femmes ? Les reconnaissait-ils ? Comment s'adressait-il à elles ? Enzo Bianchi met en valeur la force du message du Christ adressé aux femmes : " Relevez-vous, redressez la tête, debout et ne restez pas des femmes courbées ",. C'est ce que Jésus dit en substance, selon lui, aux femmes qui viennent à lui pour être guéries ou le suivre, et c'est ce qu'il dit à toute femme, de tout temps, de toute origine, de toute condition. L'auteur nous invite aujourd'hui à reconsidérer entièrement notre lecture des textes évangéliques à partir de cette dimension révolutionnaire, prophétique, d'une attention toute particulière accordée aux femmes. Enzo Bianchi est le prieur du monastère de Bose, en Italie, monastère qu'il a créé, et construit en partie de ses propres mains. Ce monastère abrite une communauté qui a l'originalité d'être à la fois mixte et oecuménique, constituée de frères et de soeurs, et catholiques, protestants ou orthodoxes. Profondément engagé dans la société, très populaire en Italie, il est aussi l'auteur des nombreux livres traduits en français, comme Don et pardon (Albin Michel, 2015).

03/2018

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Théâtre

Théâtre complet. Tome 1

Erreur de construction (1977). Les mécanismes les plus simples de notre langage, répétés à l'infini, peuvent-ils être l'essence même d'une représentation théâtrale ? Carthage, encore (1977). Après la catastrophe, ils sont bloqués là et rêvent de partir, de s'en sortir, s'enfuir. Mais comme la solidarité n'est pas leur fort, ils n'arrivent pas à grand-chose. La Place de l'autre (1979). Lui est assis sur une chaise, Elle est debout. Seul jeu possible, mettre en oeuvre la meilleure stratégie pour prendre la place de l'autre. Voyage de Madame Knipper vers la Prusse Orientale (1980). Sur la route de l'exil, des gens qui possédaient tout et viennent peut-être de tout perdre, se racontent le long voyage de Madame Knipper fuyant la Capitale. Le leur, peut-être. Ici ou ailleurs (1981). Une femme qu'un homme quitte oublie son enfant. Un fils revient là où l'attend sa mère. Une actrice court les scènes sans jamais s'imposer. De ces vies éparses les responsables voudraient qu'" il " écrive l'histoire. Mais en est-il seulement capable ? Les Serviteurs (1981). A l'étage Monsieur et Madame ont peut-être disparu, mais chacun en bas assure son service et sa fonction. Noce (1982). Les laissés-pour-compte, les oubliés de la fête veulent participer. Ils montent à l'assaut des mariés, ils font la révolution mais devront eux aussi inventer un nouveau monde. La Bonne de chez Ducatel (1977, inédit). Mme Ducatel, son fils et Pauline, la bonne. Pauline fait le ménage (ou bouquine) tandis que Mme Ducatel assassine son mari. Dans la maison d'à côté, c'est la même . se, sauf que la bonne est déléguée syndicale.

05/2011

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Littérature française

Les ruines d'Auschwitz ou la journée d'Alexandre Tanaroff

Pourquoi un livre consacré à la Shoah et plus particulièrement à Auschwitz aux Editions libertaires ? Qu'on me permette de citer ici notre camarade Pierre Sommermeyer : "Une grande tristesse me prend quand je constate que la pensée dont je me sens le plus proche - l'anarchisme - est, semble-t-il, incapable de produire la moindre réflexion sur la Shoah [... ], quand son existence même remit en cause - et pour l'humanité entière, auquel s'accorde le projet libertaire - la possibilité de vivre debout". Nous autres, libertaires, sommes imbattables pour évoquer longuement la guerre d'Espagne, le bel été de l'anarchie, la Retirada, la lutte contre Franco, cette période est notre fonds de commerce, notre page de gloire. Elle exerce sur nous une fascination inépuisable depuis bientôt quatre-vingt ans. C'est sans doute pourquoi nous sommes passés au travers d'une réflexion sur la Seconde Guerre mondiale, au travers de la Résistance, au travers de la Shoah. Nous n'avons rien su dire de l'événement le plus essentiel du XXe siècle. Mais, la guerre d'Espagne n'est pas l'unique raison, il faut y ajouter, chez certains d'entre nous, un vieux fonds d'antisémitisme qui s'est nourri d'amalgames et de confusions, de clichés malveillants et même parfois de combats généreux comme la lutte pro palestinienne. Parce qu'être juif, ne veut pas dire obligatoirement être pratiquant ou même croyant, parce qu'être juif peut être simplement le signe d'appartenance à une communauté culturelle et le fruit d'une origine familiale, j'ai choisi en parallèle de cette évocation personnelle de la Shoah et d'Auschwitz de raconter la vie et le destin d'un Juif ukrainien, athée et anarchiste mort à Birkenau : Alexander Tanaroff.

10/2015

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Littérature française

Les enfants du quartier sombre

« Avant de se lever et partir, ils ont tous compris, à travers tous les récits de Conakry-Matin, les vicissitudes inutilement vécues. Ils comprennent à ce point que leurs rêves ont fondu, puisqu'ils savent pertinemment qu'ils sont loin d'obtenir gain de cause auprès de monsieur Emploi, cambré à verser le sang à flots comme gage de survie. De même, ils viennent de loin pour marcher vers le devenir, éclairant ceux qui sont insensibles ; ils veulent aller vers cette raison longtemps désavouée. Aussi, ils partent avec la conviction qu'ils y arriveront dans l'ivresse de la liberté en marche. » Tragédie moderne, chronique lucide de la société guinéenne, ce roman choral est un uppercut qui renvoie directement à l'horreur du Stade du 28 septembre, voilà plus de quinze ans. Comme l'explicite la préface d'Alimou Camara : « Les Enfants du quartier sombre, c'est le récit d'une marche, inéluctable et tragique, vers la mort. Mohamed Salifou Kéita dépeint dans son roman le quotidien d'une jeunesse en perdition qui se rebelle, une jeunesse qu'on perd et qui se perd dans la ville de Conakry. De fait, l'organisation d'une marche de protestation contre les puissants de la ville occupe le « cercle » des jeunes désœuvrés, chômeurs et déflatés. Les quatre meneurs, férus de littératures, de philosophies, de discussions et de débats sans fin, sont sans illusions sur l'issue de la marche. Maracaibo, Conakry-Matin, Decoya et Houssei sont comme des âmes damnées et errantes de la ville. [...] C'est le roman d'une ville et de ses habitants. Une humanité qui se débat pour rester debout ; une ville dont le cœur palpite et dont le pouls bat au rythme de ses quartiers sombres. » Une œuvre bouleversante mais nécessaire.

10/2015

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Histoire internationale

Pounr une RDC nouvelle. De l'horreur à l'aurore

Debout Congolais, le pays brûle et les négociations télécommandées servent de voie légale au lent et programmé processus de la balkanisation. La mégestion de la res publica enfonce le clou, les institutions marionnettes enterrent la nation... Comment l'être humain peut-il être réduit à un statut aussi inférieur par rapport au degré tolérable de l'inhumanité ? Plus de six millions de morts tombés dans une guerre d'invasion et de prédation en RDC, un holocauste qui ne dit pas son nom destiné à satisfaire l'appétit des décideurs du monde. Faut-il vraiment répandre sans merci le sang des Congolais pour exploiter leurs nombreuses ressources minières ? Est-on si nais pour collaborer avec les forces étrangères et tuer son propre peuple ? Doit-on continuer à rester insensible, à multiplier discours et négociations, alors que l'ennemi gagne du terrain ? Peut-on parler d'Etat souverain, indépendant et demeurer clochard en tout de la communauté internationale ? Où est allée l'élite congolaise ? Où sont les députés et honorables qui sont censés défendre les intérêts du peuple ? Où sont ces soldats et policiers dont la mission est de défendre la population ? Suffit-il de parler de scandale géologique pour bâtir un pays plus beau qu'avant ? Inquiet de la situation exécrable que vit son peuple, l'auteur milite pour une éducation civique et pour une bonne gouvernance qui partent de la base, pour un éveil et 'un réveil de conscience, pour un amour patriotique, pour des valeurs et des vertus qui remettent l'homme, le bien commun et l'intérêt suprême de la patrie au-dessus des égoïsmes et des intérêts individuels, en vue de la justice et de la parité des droits.

03/2015

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Littérature française

Le pays du lieutenant Schreiber. Le roman d'une vie

Comme d'autres viennent fleurir la tombe du soldat inconnu, Makine rend hommage ici à une "certaine idée de la France", en réécrivant à sa manière la vie de Jean-Claude Servan-Schreiber : le héros inconnu d'une famille illustre... Jeune officier, bataille de France, mai-juin 1940, 4e régiment de Cuirassiers, Belgique, Flandres, Dunkerque, duels de chars, résistance désespérée, massacre des frères d'armes, mission dans les lignes allemandes, nouveaux combats dans l'Eure, première blessure, renvoyé de l'armée parce que juif, fuite en Espagne, prison, camp de concentration, Maroc, Algérie, 5e régiment de Chasseurs d'Afrique de la 1ère DB, débarquement dans le Midi, libération de la France, victoire fêtée dans les montagnes de Bavière, non loin du Berghof, le "nid d'Aigle" de Hitler... Sa vie n'intéresse plus personne, sa guerre n'éveille aucun souvenir, ses camarades tombés au champ d'honneur se sont effacés de toutes les mémoires, et l'homme de 92 ans qui entreprend en 2010 de publier son livre ne trouve plus d'éditeur pour s'intéresser à ces vieilleries. Alors Andreï Makine raconte : son amitié avec cet homme au soir de la plus glorieuse des existences, ses échanges avec lui, son combat à ses côtés pour que ses Mémoires soient publiés, ce qui finira par advenir dans la plus totale indifférence. Et voilà qu'à travers les mots de l'écrivain, le récit d'un livre assassiné devient la plus belle des (re)naissances, le roman d'un échec la plus précieuse des réussites. Le "Lieutenant Schreiber" va recevoir, de son vivant, ce que l'amitié, l'obstination, le talent d'un écrivain que toutes les valeurs qui le tiennent debout portent vers son aîné : le cadeau d'une Réparation.

01/2014

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Littérature française

Donnons-nous rendez-vous en 2050

Le GIEC nous alarme, les COP se succèdent et rien ne change. La température continue à monter, les forêts brûlent, les oiseaux, les insectes disparaissent et les experts nous annoncent l'arrivée du grand silence. Et pourtant, dans les médias, les sondages, les citoyens, les responsables politiques, tous veulent préserver la planète. Nous présentons, dans ce livre, un travail de réflexion qui porte sur notre société, les citoyens, les politiques, les institutions, donc presque toutes les parties prenantes pour enfin imaginer et conceptualiser une solution pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique. Cette dernière nous a permis d'aboutir à un projet structurant, porteur d'espérance pour toute l'agglomération paloise qui conjugue économie et écologie : le musée sans mur des rives du Gave de Pau. Donnons-nous donc rendez-vous en 2050 pour voir les arbres et les oeuvres d'art vivants et debout malgré tout, comme des trophées d'une victoire de la créativité et de l'envie. Ahmed Allal a 63 ans. La guerre d'Algérie pousse ses parents à venir travailler en France, dans le Gers, où il passe son enfance et son adolescence. Depuis plus de trente ans, il est enseignant-chercheur à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour et exerce aussi, depuis 2020, la fonction de maire adjoint d'une petite commune béarnaise. Gersois de coeur, il aime les gens, la cuisine et les paysages faits de plaines et de bosquets. Il développe un profond attachement aux valeurs de la terre et au monde de la paysannerie. Il est auteur et co-auteur de divers articles dans des revues internationales à comité de lecture, de conférences internationales et nationales. Il a été aussi directeur ou co-directeur de thèse et responsable scientifique de nombreuses collaborations avec des industriels.

10/2022

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Contes et nouvelles

Impressions. Recueil de textes et bribes de vie

Les étoiles Elle serrait les dents et regardait les étoiles danser dans l'obscurité qui semblait sortir tout droit de son être. Elle restait debout, les pieds nus enfouis dans l'herbe fraîche. Avec sa chemise de nuit claire elle était le reflet sur la terre de cette étoile dans le ciel. Elle se regardait dans ce miroir gigantesque sans début et sans fin. Sa vie entière était faite de miroirs : Certains étaient indifférents, sans tain et la prenaient au dépourvu ; certains étaient brisés et leurs éclats renvoyaient au centuple les peurs qui, derrière elle s'animaient. D'autres encore étaient recouverts d'un gigantesque drap blanc poussiéreux et durci par le temps, qu'aucune main ne touche plus à force d'être maudits. Elle avait aussi quelques miroirs de poche sertis de pierres précieuses qui la rendait belle de temps en temps, des miroirs déformants qui souvent l'effrayaient. Au milieu de sa chambre trônait l'immense miroir ancien taché du poids des souvenirs qu'une corniche baroque enlaçait jalousement. Cet immense miroir, héritage de sa grand-mère et de sa mère avant elle, lui renvoyait chaque matin en guise de réconfort les images de son passé et du passé de ses aïeules. Il était le témoin muet des grimaces et des danses enfantines, des tenues trop grandes empruntées à sa mère pour lui ressembler, des premiers fards maladroitement appliqués sur sa peau diaphane, des premières larmes d'amour et des chagrins immenses. De ses joies et de ses peines il était le compagnon inerte comme il fut le réceptacle des émotions de celles qui le possédèrent avant elle. Parfois elle voulait le traverser pour découvrir ses secrets mais se résignait aussitôt, consciente qu'elle se blesserait pour les atteindre. Il était le reflet de son âme, la protection contre un présent capricieux et un futur fallacieux.

02/2022

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Littérature française

Ils dorment

C'était un homme ordinaire, avec ses bonheurs, ses chagrins. Un homme qui voulait partir. Mais partir ne lui suffisait pas. Il lui fallait tout détruire, tout abolir, même les souvenirs. Et ainsi commettre l'irréparable envers sa femme et ses deux enfants. Un roman vrai sur le désespoir noir " Ils dorment. Ils sont là, près de moi. Clémence, ma femme, mon aimée. Pierre et Pauline, la chair de ma chair. Ils dorment. Rien. Aucune émotion. Le silence. Le silence qui m'effrayait petit à la campagne, le silence des non-dits, le silence de la peur qui dévore, de la mort qui rode. Le silence précédant le crime, le silence lui succédant. Le silence contenant tout un monde, la terre avant ses premiers frémissements, les voix qui se sont tues, la minute après le dernier soupir. Le silence ne m'effraie plus. Ils dorment. Et le jour va bientôt se lever. Je suis assis par terre, adossé au mur. Le plafonnier de l'entrée est allumé. Il trouble l'obscurité. Tout est figé. Et peut-être si je regagnais la chambre, tout recommencerait là où tout s'est arrêté. Rien n'aurait changé. Je me glisserais dans le lit, à côté de Clémence. Je plongerais dans le sommeil. Et demain, dans quelques heures, je descendrais dans la cuisine boire un café fort, les enfants passeraient rapidement avaler une tartine en restant debout, expédiant ainsi leur petit déjeuner. Ils récupèreraient leurs affaires et se dirigeraient vers la porte. Clémence boirait encore une gorgée de thé, reposerait sa tasse sur la table, attraperait son sac. Je file. A ce soir, mon chéri. C'était peut-être ça le bonheur. Ils dorment. Ils dorment pour toujours. Ils n'ont pas souffert. "

02/2023

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Critique littéraire

1918 - CHRONIQUE FAMILIALE DE PAUL WALLON - Correspondances.

C'est une émouvante lecture que nous propose l'auteur avec cet ouvrage "1918 - Chronique familiale de Paul Wallon - Correspondances" qui clôt cette saga épistolaire ouverte en 1914. Six ouvrages auront été nécessaires pour découvrir la vie de ceux appelés sous les drapeaux et celle de ceux restés à l'arrière. Heureusement, pour cet arrière vouée à l'inquiétude et l'angoisse, l'acheminement du courrier fonctionne bien et permet, malgré la censure, d'être mieux informé que par la presse et les communiqués. Ce dernier ouvrage nous apporte, en outre, un bien curieux éclairage. Alors que le premier semestre de cette année 1918 pouvait faire craindre le pire, la fortune des armes va se retourner et, en définitive, la guerre va être gagnée par les Alliés sans autres années supplémentaires de sacrifices. Cette victoire, Paul Wallon, père, qui s'éteindra le 1er février 1918, ne pourra en jouir ni participer à la grande exaltation de l'armistice du 11 novembre 1918. Sous son magistère, malgré les décès occasionnés par la guerre, la famille sera restée debout, puisant ses ressources dans la profonde affection qui lie tous ses membres. Henri, un de ses fils, prédisait en 1914, lors de la mobilisation générale : "Nous partons 7 mais nous ne reviendrons pas tous, une famille comme la nôtre sera forcément touchée" . Ce fut, hélas, vrai. La victoire est totale mais le tribut est lourd. Le soulagement et la joie sont teintés d'amertume et de tristesse face aux coûts humains et matériels qui ont meurtri cette famille durement éprouvée comme l'ensemble du pays. La guerre finie, ils vont continuer de pleurer les disparus et se tourner vers l'avenir pour reconstruire la nation et tenter d'épargner à leurs enfants pareil drame national...

02/2015

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Stratégie d'entreprise

Le but. Un processus de progrès permanent

Cette édition du best-seller mondial Le But s'ouvre sur un texte inédit signé Eliyahu M. Goldratt. Peu avant son décès en 2011, l'auteur a voulu donner un éclairage nouveau et décisif sur les conditions de réussite de la mise en oeuvre de sa célèbre Théorie des Contraintes. Dans ce texte, "Debout sur les épaules des géants" , il explique que toutes les entreprises sont différentes, et que c'est sur les règles sous-jacentes à l'environnement de l'entreprise qu'il faut s'appuyer pour relever le défi du progrès permanent. Les dix millions de lecteurs qui ont lu Le But savent que ce roman remet en cause tout ce que nous avons appris en matière de gestion et place au centre de son intrigue la recherche permanente de progrès et d'équilibre. Si Le But n'a pas pris une ride, c'est que son auteur Eliyahu M. Goldratt s'est attaché à le remettre à jour en permanence et qu'il est attentif à toutes les évolutions qui marquent le monde de l'entreprise. Dans cette version, l'auteur propose, entre autres, des témoignages convaincants d'entrepreneurs ayant mis en oeuvre la Théorie des Contraintes et obtenu des résultats impressionnants. Sous la forme d'un véritable roman, Eliyahu M. Goldratt incite les managers à se poser les bonnes questions et à constater que, bien souvent, les réponses mettent à mal ce qu'ils tenaient pour des évidences depuis des années. La meilleure de ces questions étant sans doute : "Quel est le but de votre entreprise ? " . Si les réponses surprennent, elles sont aussi génératrices de progrès continu et d'une prise de conscience qui, si elle est durable, pourrait bien faire partie des plus précieux secrets de la réussite.

08/2023

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Actualité médiatique internati

Pour un lendemain sans libertés volées

Un livre choc, poignant, émouvant, qui exhorte chacun à reprendre son pouvoir d'être humain, et à lutter, toujours, lorsque sa liberté est en danger ! Ne pas savoir est dangereux, ne pas vouloir savoir est complice. Que seraient une opinion, une science, un savoir, une conscience, sans le questionnement, la remise en cause et le doute ? Ainsi que l'écrivait Aldous Huxley, " La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous parait évident et la propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter " Maître Carlo-Alberto, fondateur du collectif Réaction19, association de résistance aux lois liberticides et pour le respect du droit et de la dignité humaine, nous invite, dans cet ouvrage ô combien éclairant, à douter fortement. De la bonne gestion de la crise sanitaire, des " vaccins " protecteurs contre le Covid, de la bonne foi des industries pharmaceutiques, de la parole de nos gouvernants... Maître Brusa est un homme de coeur, profondément. Pas juste le coeur à l'ouvrage. Il a aussi le coeur pudique de ceux qui ont connu l'épreuve et en sont devenus plus forts, de ceux qui ont combattu sans relâche là où tant d'autres auraient baisser les bras, de ceux à qui on aura si souvent dit de se taire, et qui, aujourd'hui, prennent la parole, une parole pour tous ceux qu'on voudrait priver du droit de cité, des femmes et des hommes debout, l'indignation au ventre et la liberté au coeur. Quant à ceux qui n'ont jamais été dupes de ce qu'il s'est tramé durant la pandémie du Covid 19, ne doutez jamais qu'une minorité de citoyens réfractaires et lucides puisse changer le monde. En vérité, il en a toujours été ainsi.

07/2023

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Santé, diététique, beauté

Terminer en beauté

Cette " interruption volontaire de vieillesse ", c'est avant tout un témoignage touchant pour comprendre le choix et le combat de Jacqueline Jencquel afin d'avoir le droit de terminer sa vie dignement et d'en choisir les conditions. Mourir avant d'être déjà à moitié mort, c'est la vision que défend une femme qui a passionnément aimé la vie et la liberté. " J'ai atteint le début de l'hiver et je me prépare à mourir. J'espère réussir ma mort aussi bien que j'ai réussi ma vie. " On parle toujours de réussir sa vie. Pour certains, c' est la réussite personnelle et professionnelle. Pour d'autres, c'est être heureux. Avoir une vie amoureuse ou familiale bien remplie et valorisante. On s'y prépare comme on peut. On fête les moments importants : naissances, mariages, remises de diplômes, baptêmes et communions. Et pourtant, on laisse au hasard un des moments les plus importants de la vie, celui de sa mort. Pourquoi faire l'éloge d'une personne morte, dans un cercueil ? Les enterrements sont tristes et solennels, et la personne défunte n'est plus là pour entendre ce que l'on dit d'elle. Pourquoi ne pas y penser en amont, en parler avec ses proches et fixer une date raisonnable pour partir debout et en pleine conscience ? Boire un coup, s'embrasser et rire en pleurant ? Ce n'est possible que si nous ne sommes pas fauchés à notre insu, en plein milieu d'une vie active. Cependant, lorsque cette vie touche à sa fin - qui peut être au début, au milieu ou à la fin de l'hiver - c'est à dire entre 75 ans et 100 ans - on devrait pouvoir sereinement prendre congé de ses proches et entendre toutes les choses qu'on dirait devant une tombe.

06/2020

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Cinéma

La querelle des dispositifs. Cinéma - installations, expositions

- Dites-moi au moins l'argument de la querelle. - Oh ! il est si simple qu'il paraît pauvre face à tant de points de vue qui aménagent plus ou moins une dilution du cinéma dans l'art contemporain, et son histoire à l'intérieur de l'histoire de l'art. La projection vécue d'un film en salle, dans le noir, le temps prescrit d'une séance plus ou moins collective, est devenue et reste la condition d'une expérience unique de perception et de mémoire, définissant son spectateur et que toute situation autre de vision altère plus ou moins. Et cela seul vaut d'être appelé "cinéma". - Vous ne suggérez tout de même pas une primauté de l'expérience du spectateur de cinéma sur les expériences multiples du visiteur-spectateur des images en mouvement de l'art dont on tend à le rapprocher? - Evidemment non. Il s'agit simplement de marquer qu'en dépit des passages opérant de l'une aux autres et inversement, ce sont là deux expériences trop différentes pour qu'on accepte de les voir confondues. On n'oblige personne à se satisfaire de la "vision bloquée" de la salle de cinéma. Ce "désert de Cameraland", disait Smithson, ce "coma permanent". On peut préférer la flânerie, la liberté du corps et de l'esprit, la méditation libre, l'éclair de l'idée. On peut aussi, comme Beckett, se sentir "mieux assis que debout et couché qu'assis". Simplement, chaque fois cela n'est pas pareil, on ne sent ni on ne pense vraiment les mêmes choses. Bref, ce n'est pas le même corps. D'où la nécessité de marquer des pôles opposés pour mieux saisir tant de positions intermédiaires.

11/2012

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Linguistique

Revue générale n° 2021/3. Dossier / Vingt ans après

Avec les contributions de Jean-Baptiste Baronian, Annick Cizel, Bruno Colmant, Marc Danval, Jean-François Delahaut, Guy Delhasse, Luc Dellisse, Francis Delpérée, Renaud Denuit, Jean De Ruyt, Simon Desplanque, Christopher Gérard, Marion Jacques, Jean Lacroix, Alexandre Lansmans, Philippe Leuckx, Michel Liégeois, Sylvie Lindeperg, Jean-Pol Masson, Christophe Meurée, Kimberly Orinx, Frédéric Saenen, Laetitia Spetschinsky, Tanguy Struye de Swielande, Aymeric Terlinden, Louise Van Brabant, Dorothée Vandamme, Tanguy de Wilde d'Estmael Avec des pages inédites du journal de Philippe Muray Le 11 septembre 2001, toutes les heures locales du globe se sont alignées sur le méridien de New York. La "ville debout" que décrivait jadis Céline devenait le terminus du voyage au bout de la nuit entamé par une poignée de fanatiques obnubilés par la haine. Les tours s'effondrent, la poussière envahit les avenues environnantes, entre l'Hudson et l'Atlantique. Soixante minutes qui ébranlent l'Occident, une onde de choc planétaire. Les images déferlent, ressassées à l'infini, puis c'est la sidération. Les valeurs, boursières et plus encore morales, accusent le coup. La mise à bas du mur de Berlin avait sonné la fin de la Guerre froide ; celle du World Trade Center amorce le tracé d'un nouvel Axe du Bien et du Mal. Notre dossier pose la question : que reste-t-il aujourd'hui du Nine-Eleven, comme on dit là-bas ? Quels ont été ses effets à long terme, dans des domaines tels que la géopolitique, l'économie, les arts, mais aussi sur nos destinées particulières, nos consciences, notre vision de l'existence, notre sens de la civilisation ? Si à l'époque l'expression Ground Zero a pu être la traduction de tabula rasa, elle était peut-être aussi synonyme de "refondation" . Qu'en est-il vingt ans après ?

09/2021

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Littérature française

Peasant Chronicles

Septembre 1972, jour de rentrée scolaire. Le narrateur descend le large escalier en terrazzo qui mène à l'étage où se trouvent les chambres, avant de s'arrêter. La porte de l'unique chambre du rez-de-chaussée est ouverte. Quelques personnes entourent le lit. Certaines sont assises, d'autres se tiennent debout. Sa mère y est allongée... Septembre 1980. Alors qu'il écoute Régis raconter ses "exploits" avec une engagée de la caserne où il est stationné, le narrateur aperçoit une inconnue entrer dans la salle. Son acolyte lui explique que c'est la soeur d'un copain de régiment. Intrigué, son regard est tout de suite accroché par une silhouette qui se distingue pourtant à peine. Alors qu'elle s'approche, il ne peut s'empêcher de la dévisager. Entre ces deux faits marquants qui bornent son récit, Denis Bour raconte son enfance, son adolescence, puis le passage à la vie d'adulte avec un certain humour, un peu de dérision (la petite voix qui l'accompagne depuis toujours...), au rythme d'anecdotes (tout est vrai) et de portraits de ceux qui ont compté pour lui. Il dépeint la vie à la campagne dans les années 60 à 80. Une vie gaie et insouciante. Celle d'un autre siècle. Né en 1961 dans un petit village de Moselle qui jouxte la rivière du même nom, Denis Bour a grandi dans l'exploitation agricole familiale. De retour du service militaire avec son diplôme d'agronomie en poche, il y travaille en association avec son père pendant une dizaine d'années, avant de tout quitter et de changer de vie. Nul ne sait ce que l'avenir réserve, car certains événements emportent tout sur leur passage, y compris les certitudes les plus inébranlables...

09/2021

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Vie chrétienne

Réjouissez vous !

Cette retraite à la maison de trois jours nous apprend à recouvrer la vraie joie. Celle qui apprend à se tenir debout face aux épreuves. Car on ne peut pas se laisser emporter par le malheur si on confesse la résurrection de Jésus, l'espérance et la force de l'Esprit Saint. Dans la dynamique de l'évangile, voici une cure de réjouissance. Re/Trait ? C'est le guide individuel de la méditation spirituelle, au quotidien, à domicile, spécialement conçu pour vous qui n'avez pas l'opportunité de vous consacrer à une retraite dans un lieu spécialisé. C'est le manuel pratique découpé selon chaque moment de votre journée, doté de questionnaires, d'intentions de prières, d'espaces réservés à votre écriture personnelle. C'est la collection unique en son genre qui suit les grands rendez-vous liturgiques ainsi que vos temps de loisirs privilégiés en paraissant quatre fois l'an : pour la Pentecôte, l'Assomption, lors de l'entrée en Avent et à la veille de la Semaine Sainte. C'est une brochure de vie, aisée d'emploi, facile à consulter, à transporter, à partager. Ce sont les meilleurs prédicateurs rompus à l'exercice qui vous accompagnent dans chaque étape de votre cheminement. REJOUISSEZ-VOUS ! Comment se réjouir quand les réalités du monde poussent à la désespérance ? En quoi la joie des chrétiens diffère-t-elle d'un exercice de yoga ou d'une stratégie pour tout positiver ? Parce qu'elle ne peut pas gommer la Croix et le péché, elle s'apparente à une lutte pour devenir saint comme le Christ, pour aimer l'autre au point de donner sa vie et se laisser aimer, pour pardonner et demander pardon. Anne Bente Hadland nous fait entrer dans l'intimité de Marie et des saints et nous invite à nous réjouir d'être des vivants, des croyants.

05/2023

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Humour

Eloge du vieux con moderne

Article 1. Le Vieux Con Moderne n'a pas d'âge et le sexe qu'il veut. Il n'a pas de couleur de peau définie, d'orientation politique, sexuelle ou religieuse particulière. Et il t'emmerde. Article 2. Le VCM est un libre penseur qui veut disposer de sa vie, de sa mort, et de tout le reste, en toute impunité. Article 3. Le VCM trouve que le progrès n'est pas toujours un progrès. Article 4. Le VCM considère que son bonheur et son plaisir ne sont pas des oeuvres d'art, et n'apprécie pas qu'on les encadre. Article 5. Le VCM ne pense pas que la photo du sushi qu'il a dans son assiette mérite d'être envoyée à tous ses contacts. [...]. ET VOUS, FEMME CU HOMME, ETES-VOUS UN VIEUX CON MODERNE ? Un matin, Christophe Alévèque, qui s'est tant battu pour les idées de progrès, s'est réveillé cerné par la meute des nouveaux progressistes, détenteurs de la vérité universelle, avec le sentiment de s'être fait voler toutes les belles idées par des intégristes de la pensée. Plutôt que de devenir un humoriste sympathique et consensuel, il a décidé d'accepter l'étiquette que la dictature maternante du Bien lui colle et, avec dignité et panache, de relever le défi d'être un VCM. Christophe Alévêque qui s'est fait un nom avec ses spectacles, "Debout" "Super Rebelle Président", sa "Revue de presse" son mouvement "Les 1000 colombes" sa création de la "Fête de la dette" ou encore "Le trou noir", compte parmi les grandes voix contestataires d'aujourd'hui. AVEC LA CHARTE DU CLUB DES VIEUX CONS ET LE BULLETIN D'ADHESION.

10/2021

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Contes et nouvelles

Partout la mort

"La mort, la mort, la mort, toujours recommencée", chantait Georges Brassens en parodiant Paul Valéry et son Cimetière marin. Il est vrai que la Mort est partout, mais en réalité, elle juste là. Plus exactement, elle est là depuis la nuit des temps. Beaucoup la redoutent, ou la craignent, d'autres la souhaitent ardemment, d'autres encore vivent à côté d'elle, sans s'en préoccuper vraiment. Quelques-uns, enfin, la provoquent ; dans les deux sens du terme. Dans la Rome antique, mais aussi en Italie, le nombre dix-sept porte malheur. En effet, il s'écrit en latin XVII, dont l'anagramme VIXI (vixi) signifie " j'ai vécu ", c'est-à-dire " je suis mort ". La mort est toujours. La mort est imprescriptible. La mort est partout. Il y a dix-sept syllabes dans un haïku. C'est aussi le nombre de nouvelles de ce recueil. Celles-ci ne parlent pas vraiment de la mort, mais elles la côtoient, la mettent en scène. Ce sont des histoires, presque des contes, des tranches de vie, des tranches de mort, des histoire à mourir debout. Ainsi, on voit la Faucheuse surgir au beau milieu d'une découverte historique, au travers d'une enquête policière, dans les souvenirs d'une vieille dame désireuse d'en finir, dans les pensées d'une jeune femme suicidaire, dans les projets d'une tueuse en série, au coeur des expériences d'un scientifique de renom, dans les intentions scandaleuses d'un couple désireux d'abandonner leur chien, par les yeux d'un prédateur sexuel et même au sein de conversations à bâtons rompus ? Oui, la mort est partout. Mais à deux pas d'elle, il y a la vie.

03/2023

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Littérature érotique et sentim

Coeur fondu

Ce soir-là, Nathalie était juste montée, il se releva de son canapé, tourna cinq minutes dans la salle à manger, s’attarda sur le meuble bas et feuilleta les courriers debout dans le porte-documents. Il en retira la lettre de cette ancienne amie qui lui demandait ce qu’il était devenu. "Bonjour François, C’est Martine, je ne sais pas si tu te rappelles de moi, cela fait si longtemps. J’habite désormais à La Rochelle et je me suis mise à te rechercher sur Internet pour savoir si tu étais toujours dans la région. Je t’ai retrouvé dans les annonces légales car tu as une entreprise, et je vois que tu sembles avoir bien réussi, tu es restaurateur. J’ai toujours su que tu réussirais ta vie, tu semblais tellement déterminé. Je ne sais rien de plus de toi, moi je vis seule désormais, divorcée, j’ai un grand fils qui habite toujours au Bouscat. J’ai été nommée à La Rochelle à un poste à responsabilité, et tout se passe très bien. J’aimerais beaucoup savoir ce que tu es devenu et, si tu veux reprendre contact, je te laisse mes coordonnées. En espérant que tu répondes favorablement, je te dis à bientôt peut-être…". Deux anciens amants : un homme amnésique et une femme endeuillée. Deux êtres à la dérive qui reprennent contact… mais qui ne se dirigent pas nécessairement là où l’imagine le lecteur qui découvre une histoire où le destin se fait aveuglément cruel, où le pardon demeure imprononçable, où la culpabilité rejaillit d’une manière insupportable, où le retour à la vie est toujours compromis. Écrit par Francis Beaufour, "Coeur fondu" se révèle, au fil d’une écriture tout en retenue, un roman où l’intensité dramatique ne cesse de progresser jusqu’à ses dernières lignes.

04/2013

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Religion

Le pari de la fraternité. Entretiens avec Aimé Savard

Guerre économique, course à la rentabilité, compétition scolaire… En Occident comme sur la planète entière, le modèle de vie formaté par la logique de marché ressemble de plus en plus à la lutte de tous contre tous. Malheur aux vaincus ! Pendant que les gagnants dépensent sans compter que devient la solidarité ? Les associations qui s’en réclament sont-elles cantonnées à ramasser les blessés sur le champ de bataille en leur procurant simplement de quoi survivre ? Comment sortir de cette vision fataliste qui défait les liens entre les humains, émiette les sociétés et culpabilise les plus fragiles, chômeurs, précaires et étrangers accusés de tous les maux ? Les responsables de deux des plus importantes associations de solidarité en France, Guy Aurenche, président du CCFD-Terre Solidaire et François Soulage, président du Secours Catholique affrontent ces questions à bras le corps. Loin de se contenter de démasquer les causes des insoutenables inégalités qui lézardent les sociétés du Nord et du Sud, ils prennent appui sur l’expérience de leurs associations pour proposer une autre démarche : au lieu de dire aux plus pauvres ce qu’ils doivent faire, il s’agit de faire route avec eux pour inventer ensemble des manières d’être et d’agir qui redonnent le goût de construire un monde solidaire. Inspiré par l’Evangile, le regard de ces deux chrétiens incite l’Eglise à sortir des ornières du conservatisme identitaire dans laquelle elle risque à nouveau de s’embourber cinquante ans après le Concile Vatican II. « Tu n’es pas condamné à être seul », tel est le coeur de l’espérance qui traverse ce livre. Comme un écho aux multiples initiatives des femmes et des hommes qui, chrétiens ou non, témoignent qu’il est possible de vivre dignes et debout.

10/2012

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Littérature française

Stabat Pater

C'était au temps où il y avait encore des oignons dans les hamburgers de la gare Centrale et où le nom de "Yougoslavie" commençait à n'être plus qu'un vain mot. C'était au temps de Bush le père et du retour de la guerre en Europe C'était le temps où les rescapés de la dernière celle d'après la "der' des der'" entraient irrémédiablement en sénescence et se mettaient à rouler sous terre, de plus en plus nombreux : leur parler, les écouter devenait une nécessité, dont tous, hélas ! ne se rendaient pas compte. C'étaient les années quatre-vingt-dix. Un roman sur ces années-là ? Non, pas vraiment. Ces années-là offrent juste un cadre très général à un récit plutôt intimiste : le récit d'un amour entre deux jeunes universitaires, Vasco et Grisélidis, un fils d'immigré et une Gauloise Ce récit se double d'une sorte d'inventaire, disséminé de chapitre en chapitre, des relations entre Vasco et son père. Ce dernier, qui a fait la Deuxième Guerre mondiale dans les rangs de l'armée italienne, ne vit plus qu'allongé dans son rocking-chair, une Gazzetta dello sport bien rose sur la panse, face à une grosse télévision où s'enchaînent des séries d'un autre âge. Le vieil homme ne pipe mot et Vasco semble tout ignorer de son passé, du temps où cet homme était un homme debout, arpentant la Dalmatie, la Toscane et les charbonnages belges, bien campé alors sur ses deux jambes. Quant à Grisélidis, cela ressemble à de l'amour, à du grand amour. Mais les histoires d'amour ne se résument pas toujours à une droite tirée entre deux points ; leur dessin s'apparente parfois à un triangle.

02/2012

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Littérature française

Le cavalier de coeur

"Le cavalier de coeur" roman de Danièle Jankowski dans lequel avec le sien elle raconte comment une histoire d'amour est devenue possible entre deux personnes que tout opposait, Emilie la jeune prof de Lettres, fraîche, naïve, romantique et Lionel, Responsable d'un centre équestre qu'il doit gérer seul à la mort tragique des ses parents, cavalier émérite, un brin farouche et déjà aguerri par la vie et les femmes qu'il a tendance à fuir. Pourtant, grâce à Thomas son petit frère en classe de sixième, il rencontrera Emilie, professeur de Français, soucieuse des absences répétées de son jeune élève. Lionel Berthoux ne tardera pas à devenir l'homme de sa vie. En filigrane "les renardières" , propriété des deux frères, un monde inconnu auquel Emilie est d'abord confrontée. Puis très vite fascinée, éprise, séduite, elle ne reculera devant rien pour son bien-aimé, décidée à se battre pour l'aider à sauver son domaine. Cet engagement la conduira à se heurter à la jalousie de Cathy, l'ex-maîtresse de Lionel. La vengeance de cette dernière réussira-t-elle à briser leur amour ? Danièle, alias Emilie, Emilie, alias Danièle met son âme à nu et son coeur en pages. Un auteur dont la plume sensible émeut et court sur le papier, déterminée. "Monsieur Berthoux s'interrompit soudain. Debout près de son bureau, il me signifiait qu'il était temps de partir. Mais troublée par cette phrase en suspens, je n'arrivais pas à m'en aller. Je m'étais pourtant levée du fauteuil. Seulement le grand chien ne me quittait plus, se plaquait contre mes jambes, me léchait les mains... "Il a l'air de vous aimer notre Tino" , lança son maître plutôt ironique".

04/2012

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Littérature étrangère

Rose (L'aubépine)

" Elle sent l'aneth, la citronnelle, la lavande et la menthe, auxquels s'ajoutent la poussière et des odeurs moins plaisantes, et elle reconnaît l'odeur de son enfance : les ajoncs mêlés d'herbes aromatiques qui jonchaient le sol du grand hall, où elle était souvent restée à jouer sous les tables à tréteaux pendant que les adultes mangeaient. Qu'elle entend à présent au-dessus d'elle, riant à gorge déployée. Elle ouvre les yeux et voit le singe debout sur sa poitrine, entre ses seins, il lui fait une grimace de sous la couronne miniature retenue sous le menton par un lien. Il pince un mamelon rose avec ses doigts minces et osseux, le soulève et le secoue comme une cloche, tandis que ses lèvres s'écartent en une grimace sardonique, et elle en ressent les ondes jusqu'au plus profond de son ventre, où réside une douleur sourde et lancinante. Sa mère et son père et tous leurs amis et leurs chevaliers et les domestiques du château sont rassemblés autour d'elle, ils dominent le spectacle, le plaisir se lit sur leurs visages graisseux, ils s'esclaffent et rient et se tapent les cuisses. " Sur le thème éternel de la princesse endormie, la Belle au Bois dormant, Robert Coover brode de subtiles variations langagières, selon un principe qui présidait déjà à l'élaboration de La Bonne et son maître (1984) : tout manquement au rituel (ou à la rhapsodie) appelle une punition répétée, le désir est un champ d'aubépines, les caresses de l'élue impliquent toiles d'araignée et ossements cliquetants - et le rêve, peuplé de singes, de sorcières et de pères incestueux, est peut-être un viol.

05/1998

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Littérature française

La nuque raide

Incarcéré à l'âge de vingt-deux ans, comment Gabriel Mouesca a-t-il survécu à dix-sept années d'emprisonnement ?? Comment a-t-il pu préserver sa dignité et son humanité sans être broyé par la machine pénitentiaire ?? Quelle place a-t-il pu retrouver dans la société hors des murs ?? La force de résistance de celui qu'un directeur de prison qualifia un jour de "? ? nuque raide ?? " remonte à son enfance au Pays Basque nord (français) où il naît dans les années soixante. Lorsqu'il entre à l'école de la République à 6 ans, Gabriel "? ? Gabi ?? " Mouesca doit abandonner le basque, sa langue maternelle. Adolescent, il comprend que sa langue et sa culture sont menacées de disparition à court terme et s'engage dans le mouvement culturel. Jeune adulte, il devient militant d'Iparretarrak, une organisation armée qui refuse cette mort lente et décide de prendre son destin en main. Son engagement, Gabi sait qu'il va le payer très cher ? : la prison ou la mort l'attendent inévitablement. Pour lui, ce sera la prison ? et pour longtemps. Depuis sa remise en liberté, Gabriel Mouesca continue la lutte entamée derrière les barreaux contre l'anéantissement programmé des personnes détenues. En 2004, il a été élu président de la section française de l'Observatoire International des Prisons (OIP) qui milite pour la défense des droits fondamentaux de tous les prisonniers. Il intègre ensuite la Croix Rouge Française puis le mouvement Emmaüs. Aujourd'hui, Gabriel s'investit pleinement dans le processus de paix en cours au Pays Basque. Au travers d'une conversation, il revient ici sur son parcours et partage son cheminement personnel. Cet échange simple et direct dévoile la richesse de l'existence militante d'un homme révolté par les injustices de notre société. Un homme résolument debout, qui ne renoncera jamais ? !

09/2014

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Littérature française

Vita Nova solo, carnet dune traversée

Ca commence par une dégringolade. A la fin d'un repas, 25 ans de vie de couple tombent soudain de la table et se brisent en morceaux qui ne s'ajusteront plus. Vita Nova solo est le carnet d'une reconstruction. Faisant avec ce qu'elle a - avec ce qu'elle est -, la narratrice ajuste 567 fragments dépareillés : bribes de pensées, expériences quotidiennes, lectures, images, mais aussi aphorismes décapants et éclats de rires. Tout est bon pour tenir debout dans la Vita nova. "La forme du carnet est souple. Elle permet la mise en mouvement de ce qui pourrait se figer en histoire mortifère. Entre le carnet du conjoint qu'il n'aurait pas fallu lire et celui qu'il faut ouvrir pour survivre, une fois "disjointe" , un chemin peut s'inventer, une issue se préparer. Ce sera à coups de verbes à l'infinitif, enfoncés comme des clous. Verbes passifs, pour constater, avouer, s'autoriser les larmes, verbes actifs pour se donner du courage, pour s'exhorter à réfléchir, à décider. Les notes s'accumulent au jour le jour. Tenter de comprendre. Ne pas se soumettre. Faire front au cataclysme de la séparation. Le ton n'est pas dénué de férocité, façon Virginia Woolf. La lucidité s'exerce et le "je" n'est pas à l'abri de l'autodérision. La solitude s'apprend. Il arrive même qu'elle se savoure. L'expérience est universelle. Qu'importe que l'on soit homme ou femme. Ce trajet vers une réappropriation de soi, vers une acceptation des tempêtes et métamorphoses liées au vivant, Marcelline Roux en rend compte avec énergie. Parfois même, en dépit de la douleur, avec une pointe d'allégresse réjouissante ! " Françoise Ascal (extraits de la préface)

09/2018

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Poésie

Comme une promesse d'éternité. Oeuvres poétiques complètes

Bernard Mazo s'en est allé pour des vacances sans retour le 7 juillet 2012, sur une plage de la Méditerranée. Cette mer qu'il avait franchie une première fois, à l'âge de vingt ans, avec tant d'autres de sa génération, pour un séjour forcé dans les Aurès. A cet exil en une contrée qui n'était pas la sienne, il survécut grâce à la poésie et à la lecture des poètes, mais il en revint à jamais marqué par la dimension tragique et absurde de l'existence. Dès lors, il éleva sa désespérance à la hauteur d'une morale. La poésie avait sauvé Mazo. Elle ne pouvait donc être que fraternelle. Et il se fit passeur de poètes, collaborant à nombre de revues dans lesquelles il rédigea des centaines de chroniques sur ses grands aînés comme sur ses contemporains. Le tout couronné par une magistrale biographie de Jean Sénac - l'Algérie encore - parue au lendemain de son départ. Ce qui n'empêcha pas Mazo de construire une oeuvre poétique personnelle profonde et d'une grande cohérence dans laquelle, usant d'une langue toujours plus dépouillée, il ne cessa de questionner l'énigme essentielle. S'il n'approcha que tangentiellement - car elle demeure à jamais inatteignable - de l'obscure vérité, du moins fit-il la démonstration que l'homme, par essence foudroyé, par l'écriture se maintient debout. Avec l'amicale collaboration des poètes Jean Orizet, Max Alhau, Jean Poncet et Hamid Tibouchi, c'est toute l'oeuvre poétique de Mazo, dont la rédaction s'étala sur près d'un demi-siècle, qui est rassemblée et présentée ici. Afin qu'elle poursuive sa vie féconde, comme une promesse d'éternité.

06/2018