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Policiers

L'espoir fait vivre

3e aventure de Jack Reacher. Entre James Bond et Indiana Jones, le héros de Lee Child réussit la prouesse d’être à la fois admirable, crédible et sympathique. Et ses aventures bondissantes ont l’énergie et l’éclat des histoires de super-héros que l’on dévore avec un plaisir instantané, toujours renouvelé. Reacher a 46 ans, 13 années de service à la police militaire, il en est sorti 10 ans plus tôt avec le grade de major. Depuis, il mène une vie de nomade, aux quatre coins des Etats-Unis, et ne loue ses chambres que pour une nuit, soucieux de préserver à tout moment « la liberté absolue de partir ». La seule chose qui puisse le retenir, c’est qu’on lui demande précisément de quitter les lieux… Dans ce petit bourg nommé Despair (littéralement : « désespoir »), au fin fond du Colorado, les habitants sont peu amènes : sitôt entré dans un café on lui demande de partir sous prétexte que « les étrangers sont interdits ». Intrigué, Reacher rebrousse chemin jusqu’au bourg voisin de Hope (« espoir »), où il sympathise avec une policière locale et s’intéresse à l’énorme usine de retraitement des métaux (déchets radioactifs) qui assure la quasi-totalité des emplois de Despair. L’usine est gérée par Thurman, véritable autocrate local. Au cours d’une exploration nocturne du désert avoisinant, Jack découvre le cadavre d’un jeune homme apparemment mort de soif. Lorsqu’il revient sur les lieux, le corps a disparu…

01/2011

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Philosophie

FRANCOIS DAGOGNET MEDECIN EPISTEMOLOGUE PHILOSOPHE. Une philosophie à l'oeuvre

François Dagognet, en son œuvre foisonnante, pose un problème au bibliothécaire/bibliographe avant d'en poser un, plus grave encore, au philosophe troublé et inquiet devant cette œuvre éclatée : où le classer, dans quelle rubrique du ficher le caser, comment le cataloguer ? En philosophie, en médecine, en géographie, en droit, en histoire des sciences, en histoire de l'art, etc. ? Partout, c'est-à-dire nulle part ou autant ici qu'ailleurs, l'hybride devient insaisissable. Lui qui exalte les classements semble échapper à toute classification et s'ingénie à prendre à contre-pied les attendus, à mettre hors-jeu les conformismes : l'hérétique n'est pas toujours celui qu'on croit. Le mixte ambivalent suscite alors la question quasi policière des gardiens du temple : est-ce bien encore de la philosophie ? Le risque de cette étrangeté migratoire qui traverse les frontières disciplinaires est d'entretenir la menace d'une disqualification ; l'accusation de bricolage alimente la honte d'une traîtrise ; D'autant qu'à cet éclectisme voyageur de bohémien, sinon de nomade, s'ajoutent des attractions sulfureuses pour Lavater, Bertillon, Reich, Duchamp, César ... et une passion compromettante pour des objets curieux et des inventions farfelues. Et comme si cela ne suffisait pas, Dagognet s'ingénie à prendre des positions iconoclastes sur les cimetières, les dons d'organes, les mariages, etc. , ce qui donne à la stature du philosophe une allure d'excentrique radical dans les débats contemporains.

07/1998

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Histoire des religions

Archives de sciences sociales des religions N° 199

Le présent volume s'interroge sur les interactions du fait tribal et du fait religieux dans les sociétés de frontière d'Asie occidentale depuis la fin de l'ère des Empires. Issu d'un projet collaboratif soutenu par le LabEx TEPSIS et par l'IRIS "Etudes globales" du CNRS, il questionne les représentations d'une riche littérature orientaliste. Or, celle-ci s'intéresse souvent à la place des référents tribal et religieux dans les interactions sociales d'un monde nomade demeuré dominant, en termes démographiques, jusqu'au milieu du XXe siècle, sur de nombreux limes des Empires ottoman et persique, britannique et russe. Centrées sur le monde kurde, les études réunies ici s'étendent jusqu'à la steppe eurasiatique, depuis les réorganisations impériales de la fin du XIXe siècle jusqu'à la crise qu'ont connue, au début du XXIe, nombre d'Etats-nations constitués dans l'aire Maghreb-Machreq après les deux conflits mondiaux. Elles sont aiguillonnées par un demi-siècle d'observation des articulations entre, d'une part, internationales jihadistes et, de l'autre, un fait tribal en pleine mutation dans toute la zone aride ouest asiatique. Elles se penchent sur un XXe siècle marqué par des réformes agraires et des sédentarisations autoritaires, accompagnées d'instrumentations étatiques de la chefferie et de la tribu comme modes d'organisation politique sur l'arrière-plan sociodémographique, depuis les années 1980, d'une urbanisation de masse.

12/2022

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Tibet

Le Tibet profané. Vivre, mourir et résister dans un pays occupé

Longtemps perçu comme le royaume inatteignable des moines bouddhistes, berceau d'une culture résolument pacifique, le Tibet demeure une terre interdite, occupée et gérée d'une main de fer par la Chine depuis les années 1950. Barbara Demick, ancienne correspondante du Los Angeles Times à Séoul puis à Pékin, a pu s'y rendre à plusieurs reprises, bravant l'interdiction faite aux journalistes. C'est à Ngaba, ville de la province du Sichuan, perché à plus de 3000 mètres d'altitude, qu'elle a rencontré des Tibétains : un jeune nomade qui se radicalise dans un monastère ; une lycéenne sommée de choisir entre sa famille et une bourse chinoise ; un poète et intellectuel prêt à tout pour faire entendre la voix de la résistance ; une princesse dont la famille a été décimée durant la Révolution culturelle, exilée à Dharamsala, comme le Dalaï Lama que Barbara Demick a également rencontré. Comment protéger sa culture, sa langue et sa spiritualité des ravages d'une superpuissance que rien ne semble pouvoir arrêter ? Après Rien à envier au reste du monde, sur la Corée du Nord, Barbara Demick livre un portrait saisissant et terriblement humain d'un peuple déchiré entre la résistance et la soumission, la non-violence et les armes. "Il est tout simplement impossible de comprendre la Chine sans lire Barbara Demick". Evan Osnos, auteur de Chine, l'âge des possibles "Une oeuvre nourrie par un extraordinaire travail de terrain, et qui nous ouvre les yeux". The New York Times .

05/2022

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Littérature anglo-saxonne

Le Berceau du monde

Le captivant retour de l'auteure de La Reine des pluies avec un roman touché par la grâce des oeuvres de Doris Lessing et de Karen Blixen, pour aborder la féminité et la maternité, dans la Tanzanie des années 1970 à la culture complexe et à l'infinie beauté. Essie a quitté l'Angleterre pour suivre son mari Ian Lawrence, éminent archéologue, dans un campement au coeur de la brousse tanzanienne. Là, sur les bords du lac Natron, les Lawrence recherchent, depuis des générations, les traces d'une civilisation primaire. Un jour, à la suite d'une rencontre avec le chef de la discrète tribu nomade des Hadzas, la jeune chercheuse se voit confier une étonnante mission : veiller sur Mara, une petite orpheline de quelques semaines, pendant les trois mois de la saison sèche. Rentrée au camp, Essie s'affole : elle qui n'a jamais voulu être mère, pourra-t-elle subvenir aux besoins du nourrisson ? Sans parler des conséquences de l'arrivée de Mara sur son couple, sur sa carrière, sur ses liens avec les autres Tanzaniens, qui semblent mal accepter la présence d'une petite Hadza à leurs côtés. Trois mois. Rien à l'échelle d'une vie, d'une civilisation, mais bien assez de temps pour bousculer le monde d'Essie et la forcer à questionner son rapport à l'amour, à la vie. Qu'adviendra-t-il de la jeune femme et de la fillette lorsque reviendront les pluies ?

05/2021

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Littérature serbo-croate et sl

Le dictionnaire khazar. Roman-lexique en 100 000 mots. Exemplaire masculin

Personnages, auteurs, éditeurs du Dictionnaire Khazar ont accompli un long chemin avant d'arriver jusqu'à vous : échappés des enfers ou des montagnes, rescapés de langues rares ou de récits de rêves, tous concourent à vous guider ou à vous perdre, vous, lecteur du Dictionnaire Khazar, voire à changer le sens de sa lecture. Ce livre écrit comme un rêve, qui contient plus d'histoires que Les Mille et une Nuits, dont l'édition féminine éclaire l'édition masculine, vous pourrez en effet le lire dans l'ordre qu'il vous plaira... Clef des songes, roman d'aventures, encyclopédie, recueil de légendes, ouvrage de mystique, traité de philologie puisant aux sources hermétiques, cabalistiques, cathares et bogomiles, le Dictionnaire Khazar a paru en Yougoslavie en 1984 et a connu un succès mondial grâce à la France, où il s'est vendu à plus de 100 000 exemplaires. Il en est aujourd'hui à 36 traductions, et l'édition que vous tenez est la centième au monde. Mais que sont les Khazars, enfin, direz-vous ? Un peuple nomade et puissant, fameux pour ses chasseurs de rêves, disparu après que leur "Kaghan" eut promis d'épouser la religion du sage qui aurait le mieux interprété l'un de ses songes. Nul ne s'est jamais accordé sur l'issue de leur conversion. . , nul n'a retrouvé trace de leur culture et de leur religion... mais les Khazars ont bel et bien disparu.

10/2015

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Théâtre

L'Enfant qui meurt. Motif avec variations

A l'origine, une intuition : " l'enfant qui meurt " comme motif récurrent dans le théâtre du monde, d'Occident en Orient. Par-delà tout ce qu'un tel décès procure comme désarroi et deuils personnels, le motif cristallise un rapport au monde, révèle des stratégies de pouvoir, concentre les peurs d'une époque. Des Grecs aux Romains, de Shakespeare à Racine, " l'enfant qui meurt " renvoie à des comportements mythiques ou à des stratégies politiques. Au terme du XIXe siècle le motif gagne en fréquence et se retrouve constamment chez Tchekhov ou Ibsen, Maeterlinck ou Hauptmann. Les raisons de ces décès divergent mais elles semblent toujours échapper à la volonté des humains : maladies, accidents, noyades, chutes... La mort de l'enfant frappe les personnages comme un résidu du destin tragique, aveugle et immaîtrisable, symptôme d'une crainte d'avenir, d'une menace de stérilité et d'une impossibilité de régénération. A la fin du XXe siècle, le motif fait retour mais chez Edward Bond, Sarah Kane, Franz Xaver Kroetz, Joël Pommerat, Laurent Gaudé, Wajdi Mouawad, Hanok Lévine, ce n'est plus le destin qui frappe, mais bien souvent la mère elle-même qui tue, agression délibérée contre le principe de vie. Le cinéma et les arts plastiques ne restent pas à l'écart et le motif s'y retrouve avec une égale intensité, toujours en raison du désarroi qui se généralise : égarement sans secours, douleur sans réponse, vie sans perspective, no future. " L'enfant qui meurt ", excès qui défie la représentation.

06/2010

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Littérature française

Mille regrets

MILLE REGRETS. Foisonnant, picaresque, le romande Vincent Borel retrace, sur fond de lutte de pouvoirs entre Charles Quint et Soliman le Magnifique, le destin de trois personnages échappés des galères par la grâce d'un naufrage. Rachetés par le bey d'Alger en 1541, ils connaissent des fortunes diverses. Nicolas Gombert, chantre châtré élève du grand Josquin Desprez, se convertit, un temps, à l'Islam. Son compagnon d'infortune, Garatafas, le beau Turc, favorise la conception de l'héritier impérial à l'occasion d'une scène de séduction digne des Mille et Une Nuits et le pauvre Sodimo di Cosimo, graveur virtuose, devient prisonnier - et travesti - dans une tribu nomade. Mille Regrets, la chanson de Gombert tatouée sur la peau de Garatafas, est au cœur d'un véritable roman d'espionnage. Les trois compères rejoignent à Ratisbonne un Charles Quint déjà en fin de règne. Ils croisent Hernan Cortés, Barberousse, Benvenuto Cellini, Andrea Doria et quelques autres figures d'un XVIe siècle qui fait écho à notre XXIe siècle naissant, gros d'humanisme généreux comme de violences religieuses. Pour observer la vaine agitation des hommes, les dieux sont au balcon. Enchâssant les récits avec brio, Vincent Borel met en scène Allah, Yahvé et Dieu le Père qui, flanqués de divinités antiques, ripaillent et échangent des propos désabusés... Tout ne se termine pas exactement en chansons... mais c'est bien comme une magnifique tentative de déjouer les intégrismes qu'on peut lire Mille Regrets. A la manière d'un roman comique.

08/2004

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Histoire de France

Pèlerins du Moyen Age. Les hommes, les chemins, les sanctuaires

L'homme du Moyen Age a été un véritable nomade et les pèlerinages représentent la plus haute expression du perpétuel mouvement, tout auréolé de légendes dorées, qui explique pour une large part l'histoire médiévale. En 1903, Raymond Oursel publiait la première étude de synthèse, accessible au grand public, sur ces "pèlerins du Moyen Age", qui s'en allaient par monts et par vaux, de Jérusalem à Rome et à Compostelle surtout, anxieux de voir et de connaitre. Depuis lors, la faveur du public pour un tel sujet n'a fait que croitre, avec la curiosité de comprendre, non seulement les témoignages inscrits dans le sol et les sanctuaires objets de tant de voeux et de souffrances, mais les motivations profondes et les méditations, les peurs et les joies qui inspiraient les "routiers de Dieu" dans leurs marches quotidiennes. La réédition mise à jour et augmentée que Raymond Oursel livre aujourd'hui de ces grands mouvements de foules s'enrichit de l'expérience directe accumulée par quelque dix mille kilomètres parcourus à pied, depuis vingt ans, sur les chemins eux-mêmes : ceux des anciens pèlerinages, ceux de la transhumance et ceux des besogneux de village, en France, en Espagne, en Italie. Examinant tour à tour le sens et l'objet des pèlerinages, leurs conditions et leur organisation, l'existence et les gestes du pèlerin, l'auteur montre combien notre terre est encore marquée par ces itinéraires religieux qui unissaient les hommes et forgeaient leur unité tout en respectant leur diversité.

10/1978

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Psychologie, psychanalyse

Drogues : représentations et réalités. Le Quai 9, une expérience genevoise

La question des drogues est une question sociétale avant tout, pour laquelle toute personne a un avis et porte un regard, qu'elle soit concernée, ou non, par cette thématique. Les "dealers" et les "consommateurs" font partie des "personnages publics" des sociétés industrielles mais, bien souvent, ils sont uniquement perçus parle prisme du sordide. A travers des essais, des témoignages, l'exemple d'un lieu de consommation et une ouvre artistique, ce livre propose d'ouvrir sa vision à la connaissance et au rõle de la drogue dans notre société alors que les consommations de produits psychotropes existent depuis des siècles et sont encore présentes dans certains pays sous forme de rituels et d'initiation. Les courts essais de Frédéric Orobon, Jean-Félix Savary, Martine Baudin, Anna Iatsenko et Khalid Tinasti ainsi que Boris Jeanmaire, proposent des regards différenciés de professionnels, de chercheurs et d'un usager quand les témoignages relèvent de consommateurs, de proches et de professionnels. Contrepoints vifs et délicats, les cahiers photographiques, issus d'une commande de l'association Première ligne, sont signés par Max Jacot, auteur activiste par l'image et par le texte, nomade du Rhône jusqu'à Bruxelles. Ce livre donne aussi à lire et à voir l'expérience particulière du Quai 9 à Genève, espace d'accueil et de consommation, ouvert depuis 2001. Axé sur la réduction des risques liés aux drogues, celui-ci s'organise autour de l'écoute, du dialogue, de conseils et de soins de santé primaire et met à disposition du matériel et une salle de consommation à moindre risque.

06/2019

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Géopolitique

Le conflit du Sahara. histoire, memoire, diplomatie et revelations inedites

Le conflit du Sahara se présente comme une guerre d'influence de faible intensité entre deux puissances régionales en Afrique, le Maroc et l'Algérie. Chacun tient à étendre son influence et à redessiner de nouvelles alliances et déconstruire celles qui se sont élaborées lors de la guerre froide. Entre les deux Etats se glisse un territoire hybride et un peuple nomade transfrontalier que le Front Polisario tente d'enfermer dans une enclave, vestige d'un temps révolu, appelé le Sahara Occidental. Toutes les tentatives de réconciliation et toutes les résolutions du Conseil de sécurité n'ont pu aboutir à un règlement politique, réaliste et acceptable par l'ensemble des protagonistes. Le Maroc y exerce une souveraineté de fait et non de droit. Le Front Polisario est pour l'Algérie ce qu'est le Hezbollah pour l'Iran. Quant à l'Algérie, il a fait du conflit du Sahara un caillou dans les babouches de son rival éternel. Au milieu de ces tensions, un homme exceptionnel, descendant du Sultan bleu et de lignée prophétique, le cheikh Maae El Aynine, n'a cessé de plaider la cause de l'intégrité nationale du Maroc, avec sagesse et humanisme. Il fut très écouté par feu Hassan II, respecté par les dirigeants algériens et adulé par les Sahraouis. Il a côtoyé de grands chefs d'Etat du monde pour la recherche de la "paix des braves" , celle du ni vainqueur, ni vaincu. Il est le dernier des Mohicans de ce conflit. Ce livre rend hommage au Sultan bleu et à son petit-fils, devenu patrimoine national vivant.

01/2023

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Actualité politique

De la nécessité de la séparation de l'église et de l'état pour le retour du roi louis xx. Tome 1

" Si, arrachant son masque, vous lui demandez : qui es-tu ? Elle vous dira : "Je ne suis pas ce que l'on croit. Beaucoup parlent de moi et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme... ni l'émeute... ni le changement de la monarchie en république, ni la substitution d'une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l'ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins, ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades, ni le pillage, ni l'incendie, ni la loi agraire, ni la guillotine, ni les noyades. Je ne suis ni Marat, ni Robespierre, ni Babeuf, ni Mazzini, ni Kossuth. Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes oeuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers et moi je suis un Etat permanent. Je suis la haine de tout ordre que l'homme n'a pas établi et dans lequel il n'est pas roi et Dieu tout ensemble. Je suis la proclamation des droits de l'homme sans souci des droits de Dieu. Je suis la fondation de l'Etat religieux et social sur la volonté de l'homme au lieu de la volonté de Dieu. Je suis Dieu détrôné et l'homme à sa place (l'homme devenant à lui-même sa fin). Voilà pourquoi je m'appelle Révolution, c'est-à-dire renversement. . ". " Mgr Gaume, La Révolution, Recherches historiques

11/2022

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Littérature française

Les hommes qui marchent

Derrière la dune, au-delà du Grand Erg occidental, c'est le désert, sa lumière aveuglante, sa chaleur et ses vents de sable, son ciel immense qu'ont oublié les citadins, les sédentaires. Mais aussi ceux qui ne marchent plus. Zohra, hier nomade, a dû arrêter cette marche éternelle qui était sa raison de vivre, le contraire d'une errance. Avec une partie de son clan, elle s'est installée là, au pied de la dune, à la frontière des deux mondes, où elle est devenue l'inoubliable conteuse des temps anciens, le pilier de la sagesse et des traditions bédouines. Les nombreux enfants qui l'entourent l'écoutent, fascinés, entretenir la magie de la route du sel et des longues caravanes qui sillonnent le Sahara - tandis que l'Algérie bascule dans la guerre contre les roumis. Sa petite-fille Leïla, l'une des premières jeunes filles de la tribune à maîtriser l'écriture, est aussi la plus rebelle à la condition de recluse qu'on veut lui réserver. Elle puisera dans ses racines nomades la force de s'opposer à son destin, au poids des coutumes d'un autre âge. A travers ce roman, véritable chant d'amour à la gloire des femmes du désert et des sables, c'est toute l'histoire récente d'une jeune nation qui se dessine. Entre guerre d'indépendance et terreur d'aujourd'hui, entre libération et intégrisme, l'Algérie apparaît sous son jour le plus vrai et le plus romanesque : féminin et pluriel.

04/1997

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Romans graphiques

Alfred Nobel. Le prix de la Paix

Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui s'interrogent sur ce paradoxe : comment un homme, un industriel qui a fait commerce de son invention, la dynamite, a-t-il pu parallèlement créer un prix pour la Paix et lui donner son nom ? Tout le monde connaît les prix Nobel. A la fin de sa vie, après avoir fait fortune, Alfred Nobel a créé un prix décerné chaque année et pour la première fois en 1901 aux personnes les plus méritantes dans cinq disciplines : physique, chimie, littérature, médecine et action pour la paix. Ce roman graphique nous raconte le parcours étrange de cet industriel globe-trotter, inventeur de la dynamite, écartelé entre sa curiosité du monde, sa soif de sciences et ses lectures poétiques ; entre ses inventions dévastatrices et ses désirs de paix ; sa misanthropie et son aisance en public ; son immense fortune et sa vie de nomade ; ses amours déchues et ses rêves d'amour, et l'omniprésence de la mort. N'ayant pas d'héritiers directs, il a souhaité laisser une trace (et peut-être se racheter des souffrances involontaires, des morts civiles et militaires qui jonchent sa route). Une femme, Bertha von Suttner, va orienter ses réflexions et ses actions pour l'humanité, vers l'espoir d'un avenir pacifié. Les convictions d'Alfred Nobel seront confortées, et parfois bousculées, par cette influence féminine. Il en résultera un testament universel et la création des prix Nobel. Des images fortes et des textes parfois décalés engagent le lecteur à la réflexion.

10/2021

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Littérature française

Casa Bianca

Ce sont deux universitaires myopes. Elle est italienne, Michela. Lui, français, est le narrateur. Ils pourraient jouer dans un film de Nanni Moretti : ils sont les personnages du nouveau récit de Jacques de St Victor. A la cinquantaine, ils s'aperçoivent qu'ils ne supportent plus de vivre les vacances en touristes. Chaque séjour dans un hôtel menace de se terminer par une catastrophe conjugale. La solution : s'enraciner. Trouver le jardin d'Eden, un petit coin de paradis... En Italie bien sûr. Une maison à restaurer, quelle bonne idée ! Jacques de St Victor, professeur de droit, historien se rêvait dans sa jeunesse agent immobilier. Mais avec l'âge, il s'est détaché des maisons, choisissant une vie de nomade, vouée aux livres. Mais où en Italie ? Les Pouilles bien sûr, l'Apulie contemporaine, la région préférée des intellectuels bohèmes ! Ils sillonnent la région du Salento, les agences immobilières quand soudain Michela a une idée lumineuse. Elle se souvient que son père lui a légué un morceau de couvent près de Lecce : " Qui sait ? On pourrait peut-être décider de le restaurer ? " Mais le narrateur n'est pas au bout de ses surprises. Lui, le spécialiste de la mafia, découvre que le couvent est un cercle de jeu aux mains des gangsters locaux. Mais ce couple excentrique ne recule devant rien et se lance dans la rénovation du couvent. L'amour rend aveugle mais l'amour des vieilles pierres aussi. Qu'importe, après l'enfer, le purgatoire, il y aura peut-être au bout du chemin de croix le Paradis.

06/2023

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Littérature étrangère

La mer encore. Passages de la mémoire

L'aiguille de ma boussole intérieure indique l'Est. Mais d'où me vient cette excitation quand je vois une allée d'acacias, une bande de basses terres, une place comme un foulard, bordée de maisons à un étage. Quelque chose me crie: ici. Et aucun nom ne parvient à s'approcher de cette image. L'image est ancrée derrière toute expérience consciente. Elle provient d'un réservoir de la mémoire que je ne contrôle, ni ne connais vraiment. Et elle exerce un pouvoir sur moi. [...] Aux images provenant d4on ne sait où se joignent des sons et des odeurs. Du pentatonique (aux demi-tons tranchants), chanté, soufflé. Une odeur de fumée. D'épices, d'encens. Du thé fume dans les tasses. Le pays de l'autre mémoire est un territoire de thé. Entre ses clôtures et ses frontières, je suis touchée. Je suis ses appels comme s'ils étaient les cris de bergers fiables. Eastward ho ! Dans La mer encore, Ilma Rakusa raconte, tout en poésie, son enfance nomade entre Budapest, Ljubljana, Trieste et Zurich, où elle s'établit avec sa famille à l'âge de six ans. En soixante-neuf strophes, lima Rakusa revient sur sa traversée de l'Europe de l'Est pour rejoindre l'Europe de l'Ouest, au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Elle évoque les images et sensations qui lui restent du voyage continuel de son enfance, des séparations, des langues étrangères et du déracinement. Très vite, la musique, le piano et l'oeuvre de Dostoïevski deviennent ses refuges, comblant l'impossible sentiment d'appartenance.

11/2012

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Littérature française

Ainsi parlait André Gide. Dits et maximes de vie

En 2019 le plus grand journal luxembougeois titrait : " Relecture d'un classique à l'ère du #metoo : faut-il bannir l'oeuvre d'André Gide ? " Les Nourritures terrestres, parues en en 1897, ont été dans une époque encore étroitement conformiste un évangile de libération : " Une existence pathétique, Nathanaël, plutôt que la tranquillité. " En plein symbolisme, Gide invitait avec une force inouïe, à revenir au naturel et à la vie authentique. Qui est André Gide ? Le Journal le montre tout à la fois sincère, esthète, immoraliste, nomade, engagé, pervertisseur. Gide préfère l'inquiétude à toute forme de tranquillité morale ou intellectuelle : " Je ne suis qu'un petit garçon qui s'amuse, écrit-il, – doublé d'un pasteur protestant qui l'ennuie. " Comme Montaigne, il n'est que mouvement : " Tour à tour je ressemble et diffère. " Gide place la sincérité au sommet de toutes les vertus. Elle est à la racine de toute morale authentique : " Ne pas se soucier de paraître. Etre seul est important. " Gide vit jusqu'au bout cette exigence comme un drame, dont le noeud se situe en lui-même. La matière de la création littéraire gidienne est constamment faite de problèmes moraux. Ceux-ci en sont " l'étoffe ", mais ils sont subordonnés à l'art : " Ne prendre chacun de mes livres que pour ce qu'il est : une oeuvre d'art. " Cinq ans avant sa mort, il écrit dans son Thésée : " Il m'est doux de penser qu'après moi, grâce à moi, les hommes se reconnaîtront plus heureux, meilleurs

05/2022

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Théâtre - Essais

Un Vieux-Colombier bourguignon. Une expérience de décentralisation théâtrale (1925-1929)

Jacques Copeau quitte Paris en 1924 pour fonder une éphémère école, avec de jeunes comédiens et en lien avec le Vieux-Colombier, en Bourgogne. L'échec de ce projet initial débouche sur la naissance d'une troupe par les comédiens afin de vivre, et de bénéficier de l'enseignement de Copeau. Tôt baptisée Les Copiaus, la troupe rayonne en Bourgogne, puis en Belgique, Suisse notamment, de 1925 à 1929. L'histoire du théâtre voit dans cet épisode un antécédent de la décentralisation théâtrale, une expérience qui acquiert valeur de mythe après 1945. Pour autant, l'activité des copiaus, leur inscription dans le territoire bourguignon à partir de Pernand-Vergelesses, les conditions mêmes d'existence et de création théâtrales ont peu été étudiées. Les Copiaus sont une troupe nomade. La décentralisation en acte qu'ils pratiquent est l'invention d'un public qu'a posteriori Jacques Copeau théorisera comme celui d'un théâtre populaire. Les Copiaus sont au village, s'inscrivent dans les sociabilités des côtes beaunoise et nuitonne, participent de l'équilibre socio-politique de Pernand-Vergelesses. Cette inscription vaut événement dans le monde du théâtre et, dans les réseaux régionalistes et viticoles qui concourent au succès de la troupe, s'inventent des traditions au vif de la modernité théâtrale copélienne, ainsi des fêtes du vin. Dans ce jeu, ce nouveau public que cherchent les Copiaus, le vigneron s'impose comme l'un des ressorts de l'art scénique de la troupe. C'est un art de faire inédit du théâtre en milieu rural qui se révèle.

10/2021

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Sciences politiques

Jean Monnet, citoyen du monde. La pensée d'un précurseur

"On ne peut progresser sans un certain désordre". "Je n'ai jamais pu séparer la réflexion de l'action". "Il fallait associer toutes les forces du pays à la recherche de cet intérêt général dont personne n'avait la recette en propre mais dont chacun détenait une partie", intuition précoce du principe hologrammatique. Au coeur de la pensée de Jean Monnet, neuf thèmes entrelacés construisent un véritable manuel d'écologie de l'action qui mérite de figurer en bonne place dans les formations à la gouvernance des organisations, les écoles de management et les écoles d'ingénieurs, tant son pragmatisme est fécond et soucieux de la relation entre les hommes dans l'action, pour l'Europe trop peu politique à ses yeux. Inventeur pragmatique et réflexif d'un agir-penser en complexité avant l'heure, sensible au rôle de l'espace, aux conditions de la coopération, aux trois dimensions du temps, à la dialogique hommes-institutions, porteur infatigable d'une utopie réalisable, ce citoyen du monde n'avait qu'un seul but, la paix. "Nous unissons des hommes, nous ne coalisons pas des Etats". On oublie trop vite que Léon Blum était son ami, qu'il vota longtemps SFIO, qu'il craignait tous les dictateurs en puissance : "La légitimité ne peut venir que de la libre expression du peuple et non d'une auto-investiture". De "action" à "vue d'ensemble", le texte visite la pensée audacieuse et reliante d'une figure immense du XXe siècle, un nomade aux neuf vies, l'inclassable Mister Jean Monnet of Cognac.

06/2011

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Littérature française

Happée par la présence

"La joie me donne le désir de me dissoudre complètement avec cet autre dans l'infini, devenir définitivement UN ! " Mon corps a été imprégné de chocs émotionnels intenses, qui ont marqué ma mémoire et permis à la Présence de se manifester. Je peux aujourd'hui restituer fidèlement ce vécu. La Présence agit de façon modérée et précise, à des moments clés de ma vie afin que je ne puisse pas tomber dans l'illusion ou la dépendance. Je peux ainsi mener une vie normale, avec comme fil rouge la Présence. Ce livre a pour but d'éveiller ce qui existe déjà dans toute personne : la conscience, qui dort enfouie en chacun et qui demande à être mise en lumière. Christiane Perquis a vécu une vie de nomade, sans racine, mais riche de plusieurs civilisations. Elle s'est toujours sentie sans frontière, enfant de la terre. Après avoir connu l'occupation des alliés en Allemagne, partagé les jeux des Africains à Dakar, rencontré les Touaregs en Mauritanie, elle a commencé ses études au lycée d'Agadir. A l'école des Beaux-Arts, elle a appris la sculpture sur pierre et la peinture de style symbolique. Elle a ensuite exposé ses tableaux et sculptures à Rouen, Paris, mais également en Angleterre, avant de recevoir le deuxième prix du musée de Rouen pour un tableau du Christ, et le deuxième prix du Salon des Indépendants de Rouen, pour une sculpture intitulée L'enfant aux oiseaux. En Bretagne et en Normandie, elle a également créé et restauré des vitraux d'église, notamment celle de Rouxmesnil-Bouteilles.

12/2021

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Loisirs

Cuboquiz fake news. 200 questions & défis

Distinguez le vrai du faux, testez votre culture et amusez-vous de l'actualité ! Le cuboquiz Fake News vous promet de l'inouï, des infos ou des intox, et la bonne humeur, le tout dans un format nomade. Qu'elles soient réellement fausses ou plutôt truquées, les fake news ont envahi nos écrans, mais saurez-vous les identifier à coup sûr ? C'est ce qu'il vous faudra tenter de faire dans ce jeu qui vous propose 200 questions mêlant fake news, idées reçues, légendes urbaines, vrais faits surprenants mais aussi des pièges inventés de toutes pièces. Jouez seul ou en équipe à Fake News, en distinguant les infos des intox des 5 rubriques du jeu : Science et environnement, Politique et international, Actualité et people, Histoire et géographie, Arts et culture. Exemples : Science et environnement : Les blonds et les roux sont condamnés à disparaître de l'humanité. Info ou intox ? Politique et international : Donald Trump a écrit sur Twitter : " Mon compte Twitter est devenu tellement puissant que je peux forcer mes ennemis à dire la vérité. ". Info ou intox ? People et actualité : Ryan Gosling et Justin Timberlake ont vécu sous le même toit pendant 6 mois durant leur adolescence. Info ou intox ? Histoire et géographie : Adhérent du parti nazi, le couturier Hugo Boss a dessiné les uniformes de la SS et d'autres organes officiels nazis. Info ou Intox ? Arts et culture : C'est pendant la première du film J'irai cracher sur vos tombes, adapté de son propre roman, que Boris Vian est mort. Info ou Intox ?

10/2020

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Critique littéraire

L'imprimé et ses pouvoirs dans les langues romanes

Fruit d'un travail collectif, le colloque international qui s'est tenu à Rennes les 5, 6 et 7 octobre 2006, portant sur l'imprimé et ses pouvoirs dans les langues romanes, s'est efforcé de penser, d'une part, les relations entre l'imprimerie et d'autres formes de diffusion, en particulier la copie et de situer, d'autre part, les pouvoirs du Livre, cet objet nomade reproduit en série, par rapport à d'autres objets écrits tels les pamphlets, pétitions, affiches, formulaires, billets, certificats et bien d'autres " ephemera " ou " travaux de ville " qui ont constitué le plus clair des revenus des éditeurs. Posées sur temps et espace, les communications ici retenues tracent la courbe chronologique et thématique du colloque. Celle-ci se déploie dans son épaisseur temporelle et dans sa diversité géographique allant de l'Italie du Moyen Age à l'Espagne du début du XXIe siècle en passant par le Portugal avant d'accoster en Amérique. Ont participé à ce colloque des chercheurs venus de plusieurs horizons : historiens du livre, historiens de l'art, spécialistes de la culture écrite et de l'histoire culturelle, des littéraires rompus à l'exégèse des textes et au conflit des interprétations, des hispanistes, des italianistes, des lusistes mais également des américanistes travaillant sur la période médiévale, tes Temps modernes et l'époque contemporaine. Pour mener à bien un tel projet, il était de bonne méthode de croiser langues et cultures, histoires et pays, méthodes et pratiques convoquant ainsi la variété des supports et la pluralité des voix des domaines ici interrogés.

01/2010

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Ethnologie

Le Pilier de la tente. Rituels et représentations de l'honneur chez les Aïts Khebbach (Tafilalt)

Au sud-est du Maroc, les Aït Khebbach, groupe berbère naguère nomade, sont aujourd'hui en majorité sédentarisés dans une enclave saharienne. En contraste avec cette situation actuelle étriquée, on retrouve dans leurs représentations le souvenir qu'ils conservent d'avoir appartenu à un groupe de guerriers libres et puissants. Cherchant à comprendre les fondements de leur cohésion, Marie-Luce Gélard a entrepris une observation patiente et minutieuse des activités quotidiennes de la tribu, apprenant à distinguer les domaines propres à l'activité masculine - l'irrigation et la culture des champs, l'attribution des terres - de ceux du monde féminin, comme le transport de l'eau ou la confection du pain. Elle a porté son regard sur la vie familiale, les cérémonies de mariage et les rituels d'alliance. Elle a prêté enfin une importance toute particulière aux mots (prononcés ou évités) et à tous les récits qui soutiennent la mémoire collective (récits de fondation et mythe d'origine). Au gré de son enquête, un élément diffus, implicite et complexe prend forme peu à peu jusqu'à apparaître comme un système de valeurs extrêmement cohérent centré sur l'honneur. Les discours et les pratiques qu'il investit engendrent une multiplicité de références et de représentations dont l'auteur reconstruit patiemment la logique interne. Son entreprise est singulièrement captivante. Car, au-delà des pratiques et des interactions sociales observables, elle permet de révéler un niveau latent de la culture, référence inconsciente et subie qui agit comme un fait de structure.

03/2003

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Actualité et médias

Hors système. Onze ans sous l'étoile de la liberté

2009. Xavier Fortin est arrêté après une cavale de onze ans avec ses deux enfants, enlevés, dit-on, à leur mère. On s'attend à voir débarquer deux Mowglis, on découvre deux adolescents intelligents qui clament que leur père les a sauvés d'une vie étriquée. Dès l'âge de six et sept ans, Shahi Yena et Okwari savaient ce qu'ils voulaient : une existence semi-nomade, en caravane, dans la nature, avec leurs chiens, leurs chevaux et les animaux de leur petit cirque d'animation... Quelles expériences ont-ils acquises au cours de ces onze années, entre l'école du matin que leur faisait scrupuleusement leur père et l'agriculture, l'élevage, la construction de maisons, l'informatique, la musique l'après-midi... ? Brillants, combatifs dès lors qu'il s'agissait de défendre le droit d'être éduqué à la maison et celui, pour les enfants, d'être écoutés par la Justice en cas de séparation des parents. Quel prix durent-ils payer pour vivre ainsi hors système ? Hors système raconte l'aventure des Fortin, père et fils, à travers leurs trois voix. Portés par la sincérité et l'émotion, on partage les joies, les révoltes de ces trois êtres hors du commun soutenus par les amitiés, les fidélités les plus diverses. On y touche du doigt, par-dessus tout, l'amour fou qu'ont ces " fils du Vent " pour la nature, la liberté et cette Providence qui, selon eux, n'a cessé de porter leurs pas...

03/2010

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Récits de voyage

UNE BRETAGNE INTERIEURE

Marcheur, il a sillonné la France et l'Espagne, usé ses semelles sur les chemins de Compostelle - est-ce là-bas, parvenu au Cabo Fisterra, face à la mer, que lui est venue cette envie de parcourir de même sa Bretagne natale ? De découvrir ce qui le lie à cette terre, à ce ciel, à ces gens, lui, marcheur - autrement dit, étranger de passage ? Moment de trouble, Breton, certes, mais encore ? Le voici, intimidé, qui lit, consulte des cartes, accumule les notes, se prépare comme un explorateur du XVIIIè siècle. Que peut signifier une " identité " pour un nomade dans l'âme, si l'expérience du voyage est d'abord celle d'une dépossession ? Et pourtant l'obsède ce qui le lie aux siens, à ces Bourlès dont il n'a retrouvé la trace qu'en 1830 à Landivisiau. Mais foin des notes, et des hésitations ! Vers la mi-mai, il se met en marche, vers l'Ouest, par des chemins de traverse. Mont-Saint-Michel, Pontorson, Redon : la Bretagne de Bourlès est d'abord intérieure - des landes et des canaux. Chemin faisant, il note ce qu'il voit, entend, muse, rêvasse. Des souvenirs lui reviennent, qu'il croyait oubliés. Flaubert et Suarès l'accompagnent, qui firent le même voyage. Une Bretagne intérieure, dans tous les sens du mot : là-bas, il le sait bien, au bout de la route, l'attend le mur liquide de l'Océan. Et la question du premier jour : comment peut-on être breton ?

05/1998

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Histoire de France

Les Tsiganes au camp de Rivesaltes (1941-1942)

Quoique bien moins nombreux que les Juifs et les Espagnols internés au camp de Rivesaltes, les Tsiganes ont été près de 1500 à "passer" par le camp. Ce chiffre fait de Rivesaltes le camp le plus important dans l'histoire de la persécution des Tsiganes en zone sud. C'est la principale nouveauté de cette étude qui repose essentiellement sur les registres des camps du Languedoc (Agde, Argelès, le Barcarès et Rivesaltes) et sur les archives de diverses préfectures, les témoignages des victimes étant excessivement rares. Autre découverte de ce livre, la grande majorité de ces Tsiganes sont des nomades d'Alsace-Moselle, qu'ils soient évacués en 1939 vers le sud-ouest, partis vers le sud durant l'exode en mai 1940, ou encore expulsés par les Allemands vers la zone libre au deuxième semestre 1940. Dans un premier temps c'est en tant que réfugiés qu'ils sont internés ; ensuite en 1941-1942, l'arrivée des Tsiganes de plusieurs départements résultent cette fois d'une véritable politique d'exclusion physique de la société. L'auteur s'interroge alors, pourquoi certains préfets n'ont envoyé aucun "nomade "de leur département derrière les barbelés, quand d'autres convoyaient vers Rivesaltes des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants. Enfin l'auteur démonte les mécanismes administratifs qui ont permis l'internement de centaines de Français dans un camp créé pour les indésirables étrangers. Une riche iconographie montrera au lecteur l'étendue de la surveillance policière qui entoure les Tsiganes davantage que tout autre groupe de proscrits durant la guerre.

01/2015

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Récits de voyage

Nos âmes nomades. Sur la route de la soie, de la Turquie à la Chine

Fascinée par la mythique route de la soie, Yanna entreprend de cheminer sur les traces des nomades d'antan, à travers l'Asie centrale, de la Turquie à la Chine. Inspirée par ces destinations improbables, que les marchands et les pèlerins des siècles passés décidèrent d'atteindre contre vents et marées, la voyageuse empruntera cette même route, vieille de plusieurs millénaires. En nomade, elle traverse les monts et les vallées d'Anatolie, les montagnes du Caucase de Géorgie, les plaines tourmentées d'Arménie, les déserts et les royaumes d'Iran, les steppes et les cités ouzbèkes, les immensités kazakhes, les reliefs vertigineux kirghizes, les plateaux inaccessibles du Pamir tadjik, pour rejoindre à travers les oasis de la Chine la fameuse cité de Xi'an, là où jadis la route s'achevait. Mais bien au-delà du désir de cheminer sur cette route empruntée à l'infini, l'écrivaine se plaît à entrevoir, à travers la beauté des cultures rencontrées, un brin de sacré, des bribes d'éternité. Cette route de la soie devient alors son chemin intérieur, sa quête de soi ! Pour rendre grâce à la richesse des ethnies des contrées traversées, et en hommage aux innombrables voyageurs qui sillonnèrent cette route onirique, la poétesse du monde donne la parole aux artistes rencontrés en chemin. Nos âmes nomades est le fruit de ces rencontres, mais aussi le récit d'extraordinaires tribulations dans des régions isolées aux confins de la planète, où aventures de voyage, rites, légendes et partages de coeur se mêlent en un foisonnent sensible et poétique.

01/2019

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Littérature étrangère

Ma mémoire est un couteau

Cela fait cinq ans que Hayley Kincain vit en nomade, ne pouvant poser nulle part son bagage très longtemps, parce que son père, Andy, fuit les démons qui l'assaillent depuis qu'il est revenu de la guerre d'Irak. Les voilà de retour dans la ville natale de ce père torturé, qui souhaite tout de même que sa fille puisse reprendre une vie scolaire normale. Et voici que s'offre à Hayley les plus intoxicants des espoirs : vivre comme les autres adolescents de son âge, mettre enfin derrière elle ses propres souvenirs douloureux et, pourquoi pas, laisser une chance à son histoire avec Finn, le garçon canon qui lui tourne autour et semble partager avec elle le fardeau des secrets de famille.   Ce fragile équilibre va reposer sur la capacité du père à guérir de son syndrome post-traumatique. Mais les monstres tapis dans la mémoire d'Andy sont assez puissants pour l'entraîner en enfer au moindre faux pas. Entraînera-t-il sa fille dans sa chute ? Quelle place doit-elle tenir dans ce combat ?   Ma mémoire est un couteau est le roman le plus captivant de Laurie Halse Anderson, un suspense psychologique haletant se dégage de ce livre gorgé d'humanité, qui a connu un énorme succès aux Etats-Unis. En 2014, ce roman a été nominé pour le plus prestigieux prix littéraire américain, le National Book Award.   "Les romans d'Anderson savent trouver des mots pour tous les non-dits qui nous éloignent les uns des autres." The New York Times

03/2017

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Littérature française

La prophétie de Dali

Balla voit son monde s'effondrer lorsque son père abandonne subitement la concession familiale. Jusqu'alors, lui et ses amis jouaient, insouciants, dans la brousse de l'Ouest malien. Souhaitant garantir un avenir à ses enfants, sa mère quitte le village et emmène sa progéniture de Kayes à Bamako et de Bamako à Paris. Arrivé dans une France froide et inhospitalière, Balla ne connaît rien des codes de ce nouveau pays et devient, à six ans, la risée de son école et bientôt de toute sa famille. Squattant chez les uns chez les autres, l'enfant nomade se plonge dans le mutisme et rêve secrètement de revoir son père. Dali, une griotte qui pratique l'art de la divination, prédit un avenir radieux à l'élève parqué dans une classe destinée "aux enfants arriérés". Depuis, le petit garçon est obsédé par l'intelligence et l'acquisition de la connaissance. Mettra-t-il fin au désespoir de sa mère qui l'emmène de force dans ses cours d'alphabétisation pour essayer de le sortir d'affaire ? Parviendra-t-il à se faire une place dans sa fratrie qui ne croit pas en lui ? La prophétie de Dali se révélera bien plus qu'une simple chimère... Dans une langue aussi imagée qu'enjouée, Balla Fofana nous livre un très beau premier roman, largement inspiré de sa propre histoire. Il y raconte l'exil à hauteur d'enfant, la violence sourde qu'il engendre, mais surtout la force d'une femme, sa mère, à laquelle il rend un magnifique hommage.

05/2023

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Chanson française

Florent Pagny. La liberté de chanter

Depuis plus de 30 ans, Florent Pagny collectionne les succès, les disques d'or et diamant, et les concerts à guichets fermés. Un exceptionnel parcours dans la chanson française d'aujourd'hui. Mais il faut dire que la chanson est le rêve de Florent depuis qu'il est gamin. A 15 ans, il quitte ses parents et la Bourgogne, direction Paris pour " faire carrière ". Persuadé que le monde lui appartient, le jeune Florent ne doute pas un instant qu'il réussira dans le métier. Ce sera d'abord le cinéma avant un premier et énorme succès dans les années 1980 avec la chanson N'importe quoi. Dès lors, plus rien n'arrêtera Florent Pagny qui enchaîne les succès et se retrouve en Une des magazine people pour son idylle avec Vanessa Paradis. Mais cette biographie raconte également les passages à vide et les moments difficiles : la traversée du désert, les démons du jeu et de l'alcool... Puis la renaissance grâce à une rencontre avec sa femme qui lui fait découvrir la Patagonie et qui le sauvera de ses démons. C'est aussi avec elle qu'il traverse l'épreuve du cancer annoncé en 2022. Chanteur, acteur, compositeur, homme d'affaires, amoureux des grands espaces, sédentaire et nomade... On découvre un homme plein de contradictions et de sagesse, un homme libre qui n'hésite pas à dire ce qu'il pense et qui s'est imposé, au fil des années, comme l'un des artistes préférés des Français.

09/2022