Recherche

Timothée Picard

Extraits

ActuaLitté

Art contemporain

Nathanaëlle Herbelin

Nathanaëlle Herbelin, née en 1989 en Israël, vit et travaille à Paris. Dans ses peintures, peuplées de ses êtres chers, des intérieurs et des paysages qu'elle traverse, elle construit des ponts entre l'intime et le politique. Diplômée de l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris (DNSAP, 2016), elle a notamment été invitée en 2015 à suivre la formation de la Cooper Union (New York, Etats-Unis). Son travail a été présenté, entre autres, à l'espace Bonnevalle (Noisy-le-Sec), à In-Box (Bruxelles), au musée des Beaux-Arts de Rennes, à la Collection Lambert (Avignon) et à la Fondation d'entreprise Ricard (Paris). Elle est actuellement représentée par la galerie Jousse Entreprise (Paris). Cette publication constitue la première monographie de l'artiste, retraçant son travail depuis ses débuts sur la scène française et internationale. Portraits de ses proches, scènes de genre remises au goût du jour, mises en scène du familier et de l'intime quasi anecdotique, intérieurs, natures mortes utilisant les objets les plus contemporains de nos quotidiens ou encore paysages font partie de son vocabulaire personnel. De sa touche délicate, de sa palette chromatique si caractéristique et rappelant certaines fresques, Nathanaëlle Herbelin raconte des histoires intimes et ouvre un univers dans lequel le temps semble suspendu, comme si elle voulait montrer des souvenirs ou des pans de sa mémoire. Cinq textes - quatre essais et un entretien avec l'artiste - ponctueront le livre afin de donner quelques clés de lecture de son oeuvre déjà prolifique ? : poétique de sa peinture, question du temps, de la mémoire, de l'espace, du paysage et de sa géographie, de la lumière, de l'intime et de l'ouverture et, bien sûr, de son rapport au dessin et à la photographie préalablement à la peinture.

03/2023

ActuaLitté

Actualité et médias

Larry et moi. Comment BlackRock nous aime, nous surveille et nous détruit

La Préface interdite Le livre d'Heike Buchter à paraître le 12 novembre chez Massot Editions, BlackRock - Ces financiers qui s'emparent de notre argent, raconte la montée en puissance du fonds d'investissement américain qui possède des parts dans des milliers de sociétés dans le monde. En France, BlackRock a des billes dans presque toutes les sociétés du CAC 40. Expliquer la finance est un exercice fastidieux qui demande d'abord de la comprendre. Le bouquin d'Heike Buchter nous fait approcher la mécanique interne de BlackRock et fait - en creux - le portrait de son boss : le mystérieux Larry Fink. Si on me demande aujourd'hui qui de Donald Trump, XiJingPing, Vladimir Poutine, Mark Zukerberg ou Larry Fink, est l'homme le plus puissant du monde ? Sans aucune hésitation je pointe Larry. Larry a plus d'influence sur nos vies que nos parents. Savez-vous que BlackRock possède 6, 3% de Total, 6, 5% de Sanofi, 6, 4% de Publicis, 5, 9% de Danone, 6% de Schneider, 5% de BNP Paribas, 2, 74% de Peugeot, 1, 9% de LVMH, 4, 97% de Pernod Ricard ? Que BlackRock conseille la BCE, Airbus, Exxon, JP Morgan, Apple, la Grèce, l'Etat allemand ou la Commission Européenne ? Savez-vous que des représentants de la firme dont le siège est à New York, vote aux assemblées générales de 17000 sociétés dans le monde ? Et qu'elle possède une intelligence artificielle appelée Aladdin, née de la paranoïa maladive de Larry Fink sur la gestion du risque ? Mais pour survivre, BlackRock a besoin d'argent et de nouveaux espaces. On a ainsi retrouvé Larry en début d'année 2020 à l'Elysée chez Emmanuel Macron pour pousser au vote de la réforme des retraites... Accrochez-vous.

10/2020

ActuaLitté

Cinéma

Peter Greenaway

Peter Greenaway est un cinéaste singulier. Il confie volontiers que seule la peinture lui semble digne du visible. Quant au langage, cette autre passion, il n'en connaît pas meilleur usage que littéraire. On demandera... le cinéma ? Entre le dire et le voir, un quelque chose hybride. D'où vient cependant qu'avec Meurtre dans un jardin anglais, Z.O.O. et le ventre d'un architecte, Greenaway nous offre un cinéma insolite, inactuel... et d'une grande séduction ? Cet artiste raffiné, hautement exigeant, fait songer à un prodigieux faussaire. Peintre ou écrivain, reporter ou naturaliste, logicien ou philosophe, il épouse et emporte toutes ces formes, sans jamais se réduire à aucune. En surgissent des visions déroutantes, finement ordonnées, qui invitent l'oeil et l'esprit à se porter ailleurs, hors des contrées du seul cinéma. En premier lieu vers la musique... celle de Michael Nyman. Le musicien nous dit les relations toutes particulières qui l'unissent aux images de Greenaway. Vers la peinture également, la plus classique... la plus moderne dont le cinéaste se sent le très jeune héritier. Vers la philosophie enfin, puisqu'en ses films se joue la plus sérieuse des pensées... proliférante, serpentine et joyeuse. Mais on ne pouvait se contenter d'une parole "sur" une oeuvre en devenir. Comme une bande-image, en entrelacs des textes, Peter Greenaway a monté les photos qui composent ce livre. Il nous raconte son histoire, une histoire, en images autonomes, énigmatiques et immobiles... en attente d'un regard qui viendrait les animer... Moteur donc...

03/1987

ActuaLitté

Cahiers de vacances

Hatier vacances de la 6e vers la 5e. Toutes les matières, Edition 2020

Des révisions 100 % stimulantes sur tous les points clés du programme de 6e. Idéal pour réussir sa rentrée en 5e ! Tous les points clés du programme - Le cahier est organisé en 8 épisodes, chacun permettant de réviser des points clés du programme de 6e : en français, en maths, en anglais, ainsi qu'en histoire-géographie EMC et en sciences et technologie. - Sur chaque point clé, un mini-cours et des exercices ciblés. - A la fin d'un épisode, un quiz-bilan pour vérifier qu'on est prêt pour la 5e. Un cahier de vacances stimulant - Au début de chaque épisode, un zoom sur un thème d'actualité qui interpelle l'élève. - En arrière-plan des révisions : une histoire dont les héros - Jules et Grannie -interviennent au fil des pages et dont le dénouement ne sera dévoilé qu'à la fin du cahier. - Difficile, dans ces conditions, de ne pas terminer son cahier de vacances !

05/2020

ActuaLitté

Autres

Philosophie N° 154

Ce numéro s'ouvre sur la traduction, par Timothée Moreau, d'un texte de Willard Van Orman Quine intitulé "L'usage et sa place dans la signification" ("Use and its place in meaning") dans la version parue dans le recueil Theories and Things de 1981, et présenté ici par Bruno Leclercq. Quine y explicite les relations entre sens et usage au moyen d'une théorisation de la notion de "signification cognitive". La présentation rédigée par Bruno Leclercq fait le point sur les convergences et les divergences entre les conceptions quinienne et wittgensteinienne du sens comme usage. Il se poursuit avec "L'autre de la justice : Habermas et le défi éthique du postmodernisme", rédigé par Axel Honneth en 1994, présenté es traduit par Emmanuel Levine. Honneth y montre que si les éthiques dites "postmodernes" de Jean-François Lyotard et Stephen White ne dépassent pas le cadre de l'éthique de la discussion, Jacques Derrida a élaboré, à partir de Levinas, un point de vue moral corrigeant et complétant l'idée kantienne d'égalité de traitement. En tension perpétuelle avec les principes habermassiens de justice et de solidarité, la sollicitude (care) prend en compte la singularité et la vulnérabilité des individus exclus de la discussion et révèle la nécessité morale de leur porter une aide unilatérale et illimitée. Dans "Foucault après la révolution. L'universel, le singulier et la légitimité", Daniel Liotta pose la question de savoir quel statut Foucault attribue à la valeur de l'intolérable, tout en soumettant à la critique l'idéal révolutionnaire ; l'analyse des subjectivations et les références au droit, qui constituent deux principes du combat politique et deux figures de l'universalité, semblent permettre de la préciser. Comment la généalogie peut-elle cependant penser la légitimité juridique, et comment celle-ci peut-elle s'articuler à une analyse des subjectivations ? Il s'agit, pour Foucault, de déterminer à la fois une politique indépendante de l'idéal révolutionnaire et une éthique philosophique. Dans "L'esthétique artistique transcende l'esthétique sensible. Sur la phénoménologie de l'art de Henri Maldiney", Charles Bobant tente de démontrer que la phénoménologie maldinéenne de l'art connaît une évolution théorique significative. Alors qu'il soutient dans ses premiers textes que l'art dévoile l'espace du paysage, c'est-à-dire l'étant dissimulé par l'objet, Henri Maldiney défend ensuite la thèse selon laquelle l'art révèle le lieu d'être, ou l'être entendu comme lieu. Après quoi il s'efforce de mettre en évidence le caractère problématique de la thèse de l'art comme ontophanie. D. P.

06/2022

ActuaLitté

Comédie romantique et humorist

Veux-tu passer tous tes Noël avec moi ?

Ancien séducteur cherche mode d'emploi pour comprendre l'amour. Maxime n'aime pas Noël. Pourquoi tout le monde s'enthousiasme autour d'un vieux barbu obèse qui distribue gratuitement des cadeaux aux gamins ? Ca sent l'embrouille. Heureusement, cette année, la tournée du groupe de rock à succès dans lequel il est batteur devrait lui changer les idées ! Enfin, c'est ce qu'il pensait jusqu'à ce qu'il apprenne le retour de Mathilde, leur photographe officielle. Cela fait deux ans qu'ils ne se sont pas parlé ni vus. Avec Mathilde, les conversations ont toujours été animées et les disputes, mémorables. Pourtant, Maxime pouvait compter sur ses muscles bien dessinés, son sourire craquant et son humour sarcastique pour se faire pardonner auprès de celle avec qui il a passé tant de nuits à refaire le monde et à défaire ses draps. Mais il semblerait que ses techniques ont perdu en efficacité : Mathilde n'a aucune intention de reprendre leur relation là où ils l'ont laissée. Pire, elle lui propose de devenir... amis. " Humour, amour et beaucoup de paillettes, c'est la recette (gagnante) d'Emily Blaine " LE COURRIER PICARD "Emily Blaine est la reine de la romance française moderne" LIRE "Emily Blaine est passée maître dans l'art d'observer les errements du coeur" AuFéminin A propos de l'autrice Traduite dans six pays dont le Royaume-Uni, l'Allemagne ou encore l'Espagne, Emily Blaine s'est imposée comme l'ambassadrice de la romance moderne à la française avec plus de 700 000 exemplaires vendus. Emouvantes, drôles et ancrées dans la vraie vie, ses romances abordent avec justesse et finesse les grandes thématiques d'aujourd'hui. Avis de lecteurs " J'ai adoré plonger dans cette ambiance rock n'roll ! J'ai totalement été transportée par cette histoire autour du thème de la musique, des tournées, des répétitions... " the. story. of. jo_bouquine " Sur fond de noël, Emily Blaine nous offre une jolie comédie romantique, fraîche, pleine de peps et de rebondissements " books_trip_cats_and_coffee " J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce nouveau roman d'Emily Blaine que j'ai dévoré en une soirée. J'ai adoré l'ambiance, le côté doudou qui fait du bien mais aussi le fait qu'on y aborde des thèmes poignants. Il y a une touche de nostalgie mais qui est admirablement bien amenée et la magie opère dès les premières pages. " The Lovely Teacher Addictions

10/2023

ActuaLitté

Montagne

Derrière la montagne. La face cachée du tableau

Rencontre au sommet entre la bande dessinée et la peinture de montagne : les cadavres exquis des dessinateurs d'aujourd'hui redonnent vie aux oeuvres alpines des grands peintres classiques. La montagne a largement inspiré les peintres des XIXe et XXe siècles, et si leurs oeuvres continuent de nous impressionner, elles ont également trouvé un écho chez des artistes majeurs d'aujourd'hui. Derrière la montagne - La face cachée du tableau propose une synthèse de deux univers passions de la maison Glénat : vingt-sept dessinateurs ont "interprété" vingt-huit tableaux appartenant au Fonds Glénat, à des collectionneurs privés ou aux grands musées alpins. Selon leur fantaisie, leurs références, leurs préoccupations, ils se sont approprié l'envers du décor et ont imaginé ce qui s'est passé avant, pendant, après la scène représentée. Que la montagne leur soit familière ou étrangère, ils ont retrouvé les thèmes traditionnels de son imagier : alpinistes en péril, avalanches, troupeaux et bestiaire fantastique, tempêtes et ciels radieux, refuges et chaumières pittoresques, torrents et glaciers et les ont abordés souvent avec humour, parfois avec pessimisme, toujours avec délectation. Les peintres d'hier à l'honneur sont Charles BERTIER, Eugène Victor BOURGEOIS, Edouard BRUN, Gustave DORE, Emile GODCHAUX, Laurent GUETAL, Jean Baptiste Louis GUY, Ernest Victor HAREUX, Paul HELBRONNER, Johan Barthold JONGKIND, Johann WILHELM, Julius KÖHNHOLZ, Karl-Joseph KUWASSEG, Peter Vilhelm Carl KYHN, Gabriel LOPPE, Mathias Gabriel LORY, Bénédict MASSON, Alexis Nicolas NOËL, Diodore RAHOULT, Hippolyte RAVANEL, François Edme RICOIS. Quant aux dessinateurs contemporains s'étant prêté au jeu : ALFRED, Olivier BALEZ, Fred BERNARD, BOUCQ, BUCHE, CHABOUTE, Glen CHAPRON, COSEY, Nicolas DEBON, Jean-Yves DELITTE, DROUIN, ESPE, David EVRARD, Amélie FLECHAIS, KERAMIDAS, Malo KERFRIDEN, Timothé LE BOUCHER, LOUSTAL, MISS PRICKLY, Mélissa MORIN, PHILAN, Jean-Marc ROCHETTE, Olivier SUPIOT, Didier TARQUIN, TEBO, Ronan TOULHOAT et Olivier VATINE. Il en résulte de ces dialogues artistiques vingt-huit diptyques, pour une soixantaine d'oeuvres au total, présentés au couvent Sainte-Cécile à Grenoble dans une exposition conçue par par le Fonds Glénat pour le patrimoine et la création, à découvrir du 6 décembre 2019 au 14 mars 2020.

12/2019

ActuaLitté

Art mural, graffitis, tags

Le mur (2019-2022). 74 performances d'artistes urbains

Voilà dix-neuf ans que le M. U. R. est apparu sur un panneau publicitaire du 11e arrondissement de Paris, dix-neuf ans que des street artists de France et du monde se relayent pour y proposer une nouvelle performance deux fois par mois, dix-neuf ans que l'association se développe dans les villes de France et de Belgique. Depuis 2019, malgré les confinements et couvre-feu successifs, le M. U. R. n'a jamais cessé son activité et à aucun moment n'a pensé à baisser les bras. Aux racines de cette ténacité, on retrouve la conviction qui guidait les deux fondateurs de l'association, Jean Faucheur et Thomas Schmitt : faire vivre le street art sur les seize mètres carrés de ce panneau publicitaire, entretenir un lieu où vit une contre-culture bigarrée, incontrolable, toujours recréée. Cette troisième collaboration du M. U. R. et des éditions Hermann livre les prestations des 74 artistes qui ont participé à cette aventure du street art entre 2019 et le premier trimestre de 2022. Autant d'oeuvres saisissantes, autant de tons de voix : couleurs enjouées, visages graves, scènes hallucinées ; toutes les sensibilités y trouveront leur compte. Ces créations font aussi office de porte-voix à des artistes inquiets des inégalités de genre, de la crise climatique, du sort des animaux et du bien-être des enfants. Un ouvrage kaléidoscopique qui inscrit sur papier des oeuvres éphémères à garder en mémoire et près du coeur. 100TAUR/2flui/Abys/Ador/Alessia et Betan/Alias Ipin/Ardif/Arnaud Liard/Asu/Blancbec/Bom. K/Brez/Cannibal Letters and Dante/Claire Courdavault/Danny Rumbl/Dawal/Delicious Brain/Der/Dino Vodoo/Does/Dyva/El Xupet Negre/Ender/Erell/Fafi/Fonki/Goddog/Halfstudio/Hayley Welsh/Homey et Timotée Li/Jean Jérôme/Jean Rooble/Jonone/Lek/Logan Hickes/L'Outsider/Kogaone/Kraken/Marko 93/Mat et Zekky/Matt_tieu/Mist/Mohamed L'Ghacham/Mono Gonzalez/Murmure/Nesta/Nubian/Onie Jackson/Parvati/Perrine Honoré/Petite Poissone/Piotr/Quentin DMR/Ratur/ReaOne/Reso/RNST/Romain Froquet/Rouge/Ruben Carrasco/Scaf/Sitou Matt/Softtwix/Soten/Steek/Swed Oner/Swiz/Tempo Nok/Théo Vallier/Toqué frères/Veks Van Hillik/War ! /Zdey

11/2022

ActuaLitté

Critique littéraire

Laclos et le libertinage. Actes du colloque du bicentenaire des "Liaisons dangereuses" (1782-1982)

Le 16 mars 1782, un officier d'artillerie nommé de Laclos signe un contrat avec un libraire parisien pour un roman qui s'appelle encore Le danger des liaisons. Roman qui sous son vrai nom, Les liaisons dangereuses, devait selon le souhait de son auteur "faire du bruit". C'était, pour le comte de Tilly, "un de ces météores désastreux qui ont apparu sous un ciel enflammé". Quel est encore, à deux cents ans de distance, l'effet Laclos ? En 1982 l'Université d'Amiens a célébré le bicentenaire du roman d'un des plus célèbres Picards : car Laclos est né en 1741 à Amiens qui conserve sa correspondance et quelques souvenirs, dont le fameux portrait de l'officier-romancier et de sa femme. Ce sont les Actes de ce Colloque du bicentenaire que l'on retrouvera ici préfacés par René Pomeau, et conclus par Laurent Versini. Pour répondre à la question, qui est Laclos pour nous ?, il a fallu remonter avant lui, vers les origines du libertinage, vers les premières expressions de cet héroïsme inversé auquel il a donné son accentuation dernière et décisive ; ce sont d'abord ses précurseurs, poètes, romanciers, philosophes qui sont étudiés. S'enfermant ensuite dans l'oeuvre elle-même, les participants au Colloque ont analysé les conditions du récit libertin, ses modalités narratives, et ont questionné la féminité ou la virilité du libertinage. Mais les Liaisons, moment symphonique du thème libertin, conclusion d'un siècle, apparaissent aussi comme un roman d'avenir ou un avenir du roman : c'est donc leur postérité que des spécialistes du dix-neuvième et du vingtième siècle, français et étrangers, ont suivie pas à pas, de pays en pays, interprétant les interprétations révolutionnaires, romantiques, victoriennes, antivictoriennes, surréalistes, de Laclos. Est-il donc partout, avoué, enfoui, refusé, ou prôné ? Tel fut ce bicentenaire, bilan d'une continuelle interrogation sur l'écrivain qui s'était identifié au libertin, bilan d'une pérennité si étrange qu'elle conduisait à se demander, et demain, quel "bruit" feront encore ces Liaisons dangereuses ?

09/1998

ActuaLitté

Histoire de la mode

Rébé, broderies haute couture

René Bégué (1887-1987), est à l'origine de Rébé, dont les broderies vont alimenter les créateurs dans le domaine de la haute couture pendant plus d'un demi siècle. René Bégué est un dessinateur de grand talent et un coloriste génial, animé par le goût du faste qui a appris son métier auprès de Poiret et Paquin. Andrée Pichard, que René rencontre au début des années 1920 et qui deviendra son associée et sa femme, a commencé sa carrière comme modiste et possède une excellente connaissance des tissus et a un don particulier pour un agencement et désinhibé des matières. Ensemble ils forment un duo exceptionnel qui va irriguer les plus grandes maisons de haute couture de créations éblouissantes. Rébé est une véritable pépite de la haute couture et du patrimoine textile français, encore inconnu du grand public mais dont le nom résonne comme un mythe chez les couturiers, plus de cinquante ans après la fermeture de l'atelier. En étudiant les croquis, échantillons, les photographies, les modèles conservés dans les archives privées et publiques, l'auteur, Nadia Albertini, retrace pour nous cette histoire fascinante. Pour cela, elle a puisé ses sources dans les magazines de mode de l'époque (Vogue, L'Officiel de la Mode, Harpers' Bazaar, etc.), dans les archives laissées par Rébé au musée des Arts Décoratifs de Paris, au musée du Pays rabastinois, dans celles conservées par les maisons Balenciaga, Dior, Fath, Givenchy, Lanvin, Roger Vivier, Swarovski, Yves Saint Laurent... Nadia Albertini est historienne de la Mode. Elle-même brodeuse, elle collabore avec les plus grandes maisons de couture actuelles... Les recherches qu'elle a menées sur Rébé depuis presque vingt ans l'ont également conduite à rencontrer neuf des anciens collaborateurs du maître brodeur. Leurs témoignages nous plongent dans l'ambiance des ateliers des métiers d'art de l'époque et nous éclairent sur les méthodes et techniques uniques en usage alors.

10/2021

ActuaLitté

Thèmes photo

Semeuses de joie. Edition bilingue français-anglais

Dans la grande tradition des livres de photographes-voyageurs, les Semeuses de Joie est à la fois une ode à la Nature, un rendezvous unique avec l'altérité, une ouverture sur le monde, une quête de sens, un éclairage humanist e, un album de famille où amour, resp ect et bienveillance éclatent à chaque page. L'hist oire Alors qu'elle traverse, seule, l'Asie au fi l de l'eau, le chemin d'une jeune française de 30 ans croise par hasard celui d'une communauté religieuse singulière, minuscule et composée exclusivement de femmes. Ces femmes vivent à Puntsokling : l'une des dix nonneries bouddhist es totalement dépourvues de ressources du Zanskar, vallée aux confi ns de l'Himalaya, dans le nord-ouest de l'Inde, encore isolée du rest e du pays par sa géographie inhosp italière. Cett e rencontre du bout du monde va changer le cours de son exist ence et, sans aucun doute, celle des nonnes. Une révélation et un voyage au long cours, humain autant que sp irituel. A travers l'hist oire que Caroline Riegel nous raconte, nous découvrons à la fois le charme d'une "tribu" unique à l'étonnante sororité (un voyage dans l'intime) et la beauté magist rale de leur territoire (un voyage dans le paysage). La photographe livre à travers ce livre un hommage lumineux, en images et en mots, à ces femmes qui partagent, au coeur des montagnes du Zanskar, loin du monde moderne, leur équilibre de vie. Face au dénuement : la joie. Face à la solitude : la solidarité. Face à l'autarcie : l'authenticité. De la même manière que Matt hieu Ricard - le préfacier du livre - parle d'émerveillement au monde, les "Semeuses de joie" off rent un regard singulier sur ce qui les entoure, sur le sens de l'exist ence. Un récit de voyage rare où la photographie magnifi e autant les protagonistes d'une histoire

10/2021

ActuaLitté

Sciences historiques

Le Castellet. Mémoires d'un village perché

Dès l'âge du néandertal, les hommes avaient compris que pour survivre en un milieu hostile, le moyen le plus sûr était d'occuper les sommets, là, où les aigles font leur nid. Ils y pouvaient monter la garde, voir le danger s'approcher et bientôt donner l'alarme à l'aide d'un nuage de fumée. Les sites qu'ils avaient choisi furent successivement occupés par les Celtes, les Ligures, les Grecs, les Romains et par tous ceux qui vinrent, à leur suite s'établir sur nos côtes. Quand au IXe siècle de notre ère, les menaces devinrent permanentes, ils durent construire des remparts afin de se mettre à l'abri. C'était le temps où les Sarrasins multipliaient leurs incursions sur le littoral de Provence pour y faire du butin et s'emparer des malheureux habitants isolés dont ils allaient tirer rançon. Le Castellet, ancien castrum, ancré sur son piton, à quelques lieues du rivage, occupait alors une position stratégique de choix, entre Marseille et Toulon, face à la Cadière d'Azur. De nos, jours, il ne domine plus que le paisible terroir du vin de Bandol que goûtait fort le roi Louis XV. Mais, si depuis trente ans, il a regagné en notoriété, c'est peut être aussi grâce au fameux circuit automobile, crée sur son sol, par Paul Ricard. Cette histoire de leur village est dédiée à tous ceux qui au cours des siècles, ont habité le Castellet. S'ils ont connu bien des épreuves, St Clair, leur saint patron, les a aidé à les supporter et s'ils ont dansé la farandole au son des tambourins, c'est qu'ils avaient déjà beaucoup travaillé à l'ombre de leur campanile. Au seuil d'un nouveau millénaire, le village perché, restauré avec soin par ses amoureux, a retrouvé son cachet d'antan et c'est pourquoi, en toutes saisons les visiteurs, chaque année plus nombreux, montent pacifiquement à l'assaut de ses remparts.

03/2004

ActuaLitté

Littérature française

Le myope

Le Myope c'est Jean Dartois. Jean Dartois achève son adolescence au moment de la guerre d'Algérie. Il a rencontré dans un bistrot de banlieue Maurice Permanent qui, comme lui, aime bien le vin blanc sec. C'est un maçon communiste qui vend les journaux de son parti avec ses camarades Surfé et Cavignot. Toute une partie du roman traite donc de l'engagement politique de ce jeune bourgeois, de ses réactions devant ce qui lui plaît et le repousse dans le Parti. Apprenant que la torture se pratique en Algérie, il est scandalisé que les communistes ne s'insurgent pas plus violemment contre cette pratique qu'il considère comme le déshonneur suprême de son pays. Il s'exile. Quand il reviendra il rencontrera Dominique et le roman s'achève par la vie commençante du couple. Un tel résumé ne donne pas une idée du ton du livre. Ton, tour à tour réaliste, lyrique et plein d'une naïve tendresse. Réaliste quand il nous décrit la vie de ces militants de base qui s'expriment dans une langue populaire très savoureuse. Réaliste quand nous assistons au déjeuner dominical chez le papa Cavignot ou à la vente des journaux devant la bouche de métro, poétique comme une chanson des rues quand il nous peint l'idylle entre Brigitte, la fille des Cavignot, et Jean, idylle qui ne se transformera pas chez ce dernier en véritable amour et qui laissera la jeune fille blessée. Lyrique quand nous voyons s'éveiller dans un coeur pur et honnête comme celui de Jean la souffrance devant la guerre, la torture, les malheurs de l'homme, ou quand, dans un long retour aux sources à travers la plaine picarde, Jean va assister à l'enterrement de son oncle et médite sur le destin des siens. D'une profonde et touchante humanité enfin, quand, au terme du roman, Jean et Dominique s'essayent à constituer un couple, à se comprendre et à tenter l'aventureuse épreuve de l'amour. Bernard Privat

09/1975

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

La transparence de l'information sociale et environnementale dans les rapports annuels des entreprises. Etude 2018

Depuis 16 ans, CFIE-conseil analyse - sur les bases d'un référentiel rôdé et reconnu par le milieu des affaires - le niveau de transparence des informations sociales et environnementales contenues dans les documents de référence et les rapports de développement durable de grandes entreprises françaises issues de différents secteurs d'activité. La grille d'analyse utilisée s'appuie sur les meilleurs référentiels en matière de reporting social et environnemental mais aussi, bien entendu, sur la législation française. Cet outil est ainsi devenu incontournable pour comprendre les enjeux du développement durable appliqués aux entreprises, pour identifier les attentes des parties prenantes, analyser les évolutions, déceler les axes d'amélioration possibles, détecter les problématiques sociétales émergentes... Il offre aux professionnels de la RSE un point de vue extérieur et indépendant sur les "profils sociétaux" des entreprises et leur permet ainsi d'enrichir leur analyse et leur offre. L'étude de CFIE-conseil est un document de 165 pages en format A4. Il propose, pour chacune des 22 entreprises analysées, une fiche d'analyse détaillée de 6 pages (notes, classements, indicateurs chiffrés, commentaires sur l'emploi, les rémunérations, la formation, l'hygiène, la santé, la sécurité, les relations professionnelles, le développement local, la chaîne de valeur, la consommation de ressources et d'énergie, la gestion des déchets et des rejets, les émissions de gaz à effet de serre, la biodiversité, etc.). L'étude compare les niveaux de transparence des entreprises, fait ressortir ce qui est dit, les bonnes pratiques en matière de reporting, les imprécisions et ce qui est passé sous silence, met en évidence les stratégies dominantes en matière de responsabilité d'entreprise. Elle offre également une synthèse générale mettant en perspective les tendances observées ainsi que des préconisations. Rapports d'entreprises examinés dans l'étude : Accor, Air Liquide, Bonduelle, Bouygues, EDF, Eiffage, Engie, Lagardère, Legrand, Michelin, Orange, Penrod Ricard, Rémy Cointreau, Saint-Gobain, Schneider Electric, Seb, Suez, TF1, Vallourec, Veolia, Vinci, Vivendi.

01/2019

ActuaLitté

Archéologie

Gallia N° 78-2, 2021

Une cave à amphores, une statue en pierre et une tête coupée de la fin de l'âge du Fer à Châteaumeillant (Cher) Sous la direction de Sophie Krausz, Caroline Millereux, Marion Bouchet et Fabienne Olmer avec Florent Comte, Olivier Buchsenschutz, Mathieu Gaultier, Benjamin Girard, Guillaume Gouzon, Hitomi Fujii et Dominique Jagu 1 De l'agglomération antique de Cassinomagus au village de Chassenon (Charente) : un bilan des connaissances Sous la direction de Lucie Carpentier et Sandra Sicard avec la collaboration de Christelle Belingard, Isabelle Bertrand, Sophie Bujard, Arnaud Coutelas, Cécile Doulan, Chloé Genies, Morgan Grall, Stéphanie Guédon, Jean-François Guéguen, David Hourcade, Joachim Le Bomin, Christophe Loiseau, Gabriel Rocque, Florian Sarreste, Sylvie Soulas, Graziella Tendron et Carole Vissac 57 Les broyeurs en pierre en forme de doigt dans le sud-est de la Gaule romaine Yves Manniez et Vincent Lauras 95 Dépôts et pratiques symboliques dans l'établissement aristocratique gaulois de Varennes-sur-Seine, la Justice (Seine-et-Marne) Jean-Marc Séguier, Ginette Auxiette et Fabien Pilon 123 A propos des foyers protohistoriques à pierres chauffantes en Provence-Alpes-Côte d'Azur Denis Dubesset 153 Nécropoles multipolaires et élaboration d'un nouveau modèle socio-politique au premier âge du Fer : réflexions à partir des sites du Camp de l'Eglise Sud à Flaujac-Poujols (Lot) et du Camp d'Alba à Réalville (Tarn-et-Garonne) Antoine Dumas 175 Une inscription méconnue de Cos/Cosa dans la cité des Cadurques Sabine Armani 205 Un plomb inscrit de Saint-Couat-d'Aude (Aude) : des pérégrins sur le territoire de Narbonne Julien Aliquot et Michel Feugère 219 Les fours " à pain " dans les Gaules et les Germanies (ve s. av. J. -C. -ve s. apr. J. -C.), un regard technique Nicolas Monteix et Camille Noûs 227 Contribution à l'histoire de la boulangerie romaine : étude de " pains/galettes " découverts en Gaule Andreas G. Heiss, Véronique Matterne, Nicolas Monteix, Margaux Tillier et Camille Noûs 261

03/2022

ActuaLitté

Société et citoyenneté

Les questions des petits sur les religions

"Pourquoi y a-t-il des religions ? " "Y en a-t-il une meilleure que les autres ? " "Est-ce qu'il y a des gens qui n'en ont pas ? " ... Au détour des conversations, les petits s'interrogent sur l'existence de Dieu et des différentes religions... Croyants ou non, les adultes ont parfois du mal à trouver des réponses justes à des questions aussi existentielles. A travers six contes provenant de différentes cultures du monde, ce livre invite petits et grands à réfléchir et discuter ensemble.

01/2023

ActuaLitté

BD religieuses

Les Chercheurs de Dieu Tome 4 : Combattants de la pauvreté en BD

Ce tome des Chercheurs de Dieu présente les vies de : - mère Teresa, qui a vécu auprès des plus démunis, dans les bidonvilles de Calcutta ; - saint Vincent de Paul, qui a agi auprès des plus pauvres et des reclus, en fondant les Dames de la charité et les lazaristes ; - et soeur Rosalie, qui, au XIXe siècle, a risqué sa vie dans les barricades de Paris, pour soigner les blessés, quelque soit leur camp. Des pages documentaires écrites par Sabine Nicoud viennent développer et compléter les BD reprises des magazines Grain de Soleil, Filoteo et Astrapi soleil.

02/2021

ActuaLitté

Synthèse, révision

Diabétologie-Endocrinologie

Alliant la théorie de l'enseignement à la pratique centrée sur la prise en charge globale des patients les cahiers infirmiers sont pensés pour faciliter l'acquisition des connaissances indispensables à l'exercice du métier au quotidien. Cet ouvrage est composé de 4 parties : ¿ Partie I Les bases en anatomie et physiologie ¿ Partie II Les explorations examens cliniques et principaux examens complémentaires ¿ Partie III Les principaux syndromes ¿ Partie IV Les pathologies La compréhension et l'acquisition des connaissances sont facilitées par une présentation tout en couleurs de nombreux tableaux illustrations photographies et une série d'encadrés : - Protocole de soin - Protocole d'examen - Démarche clinique infirmière - Raisonnement clinique partagé - Pour la pratique on retiendra - La pharmacologie avec les modalités d'administration des médicaments et de surveillance. Des exemples de cibles prévalentes en lien avec chaque pathologie sont proposés afin d'initier le futur professionnel aux transmissions ciblées et des situations cliniques mettent en valeur l'aspect pratique de la collection.

09/2022

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Le Novelliste #07. Après la fin

Imaginer, anticiper, se représenter ce qu'il peut bien y avoir après est un des ressorts fondamentaux de l'être humain, dont l'appétit de découverte se nourrit autant de curiosité que d'imagination. Mais comment envisager l'après de ce qui, a priori, est une fin ? Les réponses n'ont jamais manqué en littérature, qu'il s'agisse d'explorer l'au-delà de la vie, des sociétés, ou des relations humaines. C'est autour de quelques-unes de ces représentations, sans prétendre épuiser le sujet, que s'est élaboré ce septième numéro du Novelliste. Au sommaire : Après la fin, blabla liminaire de Leo Dhayer Horizon, nouvelle de Didier Lesaffre, illustrée par Jacek Malczewski J'étais là avant le soleil, nouvelle de Philippe Cousin, illustrée par l'auteur L'Oil, nouvelle d'Yves Letort, illustrée par Céline Brun-Picard L'Ile, nouvelle de Nina Allan, traduite par Bernard Sigaud, illustrée par TheHardLab Inventaire après déménagement, Portfolio, texte de Fay Ballard traduit par Bernard Sigaud, illustré par une série de dessins de l'autrice Historiettes de Philippe Cousin, Claude Ecken, Thomas Geha, Frédéric Holic, Yves Letort Les salauds ont toujours tort, nouvelle de C. M. Deiana, illustrée par Charles Frederick William Mielatz Portrait d'un inconnu, nouvelle d'Anne Richter, illustrée par Albrecht Dürer Jeremiah, nouvelle de Jessica Amanda Salmonson, traduite par Leo Dhayer, illustrée par une toile d'un artiste anonyme La Madone aux sept glaives, nouvelle de Vernon Lee, traduite par Eugene Lee-Hamilton, illustrée par Alejandro Carnicero Un ex-voto dans le goût espagnol, article de Sophie Geoffroy Mes exuvies, Parenthèse, nouvelle de Louise Pleth Funérailles secondaires, nouvelle de Didier Pemerle, illustrée par Andrea Mantegna A corps et à cris, nouvelle de Joel Lane, traduite par Jean-Daniel Brèque, illustrée par Léo Kennel Le mausolée de tous les arts, nouvelle de Pascal Malosse, illustrée par Fritz von Uhde L'au-delà, nouvelle d'E. F. Benson, traduite par H. Frichet, illustrée par Howard Giles L'au-delà, y croire... ou pas, article d'H. G. Wells, traduit par Pierre-Paul Durastanti, illustré par Georges Roux Faut-il réveiller les endormis ? nouvelle de Jean-Baptiste Cabaud, illustrée par Jacques Gautier d'Agoty Stairway 2, nouvelle d'Alex Nikolavitch, illustrée par Léo Kennel Les passagers, nouvelle de Laurent Pheulpin, illustrée par une photo d'époque Morituri, nouvelle de Philippe Caza, illustrée par l'auteur Coloniser le cosmos, article d'Iwan Rhys Morus, traduit par Clément Martin, illustré par des documents d'époque Voyage en d'autres mondes (4/4), roman à suivre de John Jacob Astor, traduit par Marie Dronsart, illustré par Dan Beard Comme une image : Légende fugace du roi des rats, trois nouvelles courtes de Léo Kennel, Noé Gaillard te Sandrine Scardigli, sur un dessin ancien Clap de fin : Interiors (Skull) (1944), dessin de Pavel Tchelitchew

11/2023

ActuaLitté

Revues de droit

Revue des contrats N° 2/2021

CHRONIQUES DROIT COMMUN DES CONTRATS Théorie générale ? L'appréciation du bien-fondé de la résolution unilatérale - par Frédéric Dournaux (P. 8) Responsabilité ? Pacte de préférence et preuve de la mauvaise foi du tiers : désormais, tout sera comme avant ! - par Sophie Pellet P. 18) Régime des obligations contractuelles ? Rôle effectif et concevable de la mise en demeure - par Rémy Libchaber (P. 36) ? De différents éclaircissements relatifs au point de départ de la prescription - par Julie Klein (P. 40) ? La transmission de l'action directe par l'effet de la subrogation - par Antoine Hontebeyrie (P. 43) CONTRATS SPECIAUX Contrats et nouvelles technologies ? Un divorce électronique par consentement mutuel est-il valable ? - par Jérôme Huet (P. 53) Contrats de jouissance ? L'obligation de délivrance du bailleur face au Covid - par Jean-Baptiste Seube (P. 59) Contrats de garantie ? Le dol du créancier est une exception purement personnelle au débiteur que la caution ne peut invoquer - par Dimitri Houtcieff (P. 62) Contrats aléatoires ? La couverture assurantielle d'un sinistre non aléatoire - par Fabrice Leduc (P. 66) Contrats et droit des sociétés ? Cession de droits sociaux non régularisée : 7 ans de réflexion avant exécution - par Julia Heinich (P. 3) ? Nullité des contrats conclus par une société en cours d'immatriculation : toujours plus de rigueur de la Cour de cassation - par Laura Sautonie-Laguionie (P. 77) CONTRAT ET AUTRES DROITS Droit processuel ? Clause de conciliation et contrat d'architecte - par Caroline Pelletier (P. 81) Droit pénal ? Le préjudice constitutif d'abus de faiblesse doit être apprécié objectivement, sans égard à la consistance du patrimoine de la victime - par Romain Ollard (P. 83) Droit de la consommation ? La clause prévoyant la déchéance du terme sans préavis pour fausses déclarations de l'emprunteur n'est pas nécessairement une clause abusive - par Garance Cattalano (P. 86) Droit du travail ? La clause de non-concurrence éteinte par la clause de renonciation générale insérée dans l'acte transactionnel - par Julien Icard (P. 109)

07/2021

ActuaLitté

Bouddhisme tibétain

Le vol du Garouda

"Le Garouda désigne la réalisation sublime : l'expérience directe de la nature de l'esprit. (...) Si vous êtes curieux de découvrir ce qui se cache derrière le masque de votre persona, la "personne" que vous essayez si désespérément de comprendre, et si vous voulez savoir qui vous êtes vraiment, mon conseil est d'étudier ce texte et d'intégrer la profonde sagesse qu'il contient ! " Jigmé Khyentsé Rinpoché, dans sa préface au Vol du Garouda "La nature de l'esprit est semblable à un cristal, Translucide, immaculé. Sa nature est vacuité, Son expression est luminosité, Sa compassion est illimitée. Cette nature demeure inaltérée. Nulle souillure du sa ? sara ne l'entache. Depuis toujours, la nature de l'esprit est pur Eveil". Extrait du chant IV, Le Vol du Garouda A l'âge de vingt-six ans, Shabkar Tsogdrouk Rangdreul (1771-1851) composa Le Vol du Garouda alors qu'il était en retraite sur l'île de Tsonying, le "Coeur du Lac" , au milieu du lac Kokonor. Ce recueil, constitué de vingt-trois chants rédigés dans un style à la fois limpide et poétique, fut écrit à l'attention de ses disciples et des pratiquants de son pays natal, la région de Rékong, dans l'Amdo. Au fil du temps, ces chants qui exposent la vue, la méditation et l'action selon la Grande Perfection sont devenus, à l'égal de sa biographie, son oeuvre la plus célèbre et l'un des textes les plus admirés de la littérature tibétaine. En 1985, au Bhoutan, Dilgo Khyentsé Rinpoché (1910-1991), maître parmi les plus éminents du bouddhisme tibétain, enseigna Le Vol du Garouda et en donna un commentaire lumineux, reproduit dans le présent ouvrage, qui en éclaire la quintessence. Ces deux grands maîtres présentent ainsi les étapes cruciales de la compréhension, par l'expérience, de la nature de l'esprit. Il s'agit de la première traduction en français de ces chants et de leur commentaire à partir du tibétain. Le Comité de traduction Padmakara réunissait à cette occasion Matthieu Ricard, Carisse Busquet et Anne Tardy.

07/2022

ActuaLitté

Beaux arts

La revue "L'art sacré". Le débat en France sur l'art et la religion (1945-1954)

Cet ouvrage fait écho aux débats très vigoureux qui ont habité le XXe siècle, sur les rapports entre la foi et la pratique religieuse et leur expression artistique. Née dans le catholicisme du XIXe siècle, relayée par quelques cénacles au début du XXe siècle, cette question a suscité dans la France de l'entre-deux-guerres une floraison de vocations - soutenues par les théories de Jacques Maritain ou de Maurice Denis - d'artistes " chrétiens " qui ambitionnaient de réaliser pour l'Eglise des oeuvres inscrites dans l'art de leur temps. Le surgissement, en 1950, très médiatisé, des églises d'Assy, de Vence et d'Audincourt, conçues ou ornées par de très grands artistes, donna une considérable audience à la question d'un art " sacré " contemporain. La revue L'Art sacré se situe au coeur de cette histoire. Fondée en 1935 par Joseph Pichard, passée aux Editions du Cerf en 1937, son orientation principale fut le fruit du travail de deux dominicains d'exception, Marie-Alain Couturier et Pie-Raymond Régamey. Durant les années décisives qui suivirent la Seconde Guerre mondiale et qui précédèrent le concile Vatican II, ils défendirent l'idée de la nécessité d'accueillir dans l'Eglise des oeuvres de haute spiritualité issues de l'art des grands créateurs. Cela heurtait aussi bien les tenants de l'art dit de " Saint-Sulpice ", que ceux qui prônaient un art " moyennement " moderne. La " Querelle " qui en résulta enflamma une large part de la société. L'ouvrage retrace l'histoire de la revue, et la complète de dossiers monographiques sur les pères Couturier et Régamey, sur la Commission d'art sacré de Besançon (ses membres, son action), et sur les lieux qui nourrirent la dispute : la Sainte-Baume, Assy, Vence, les Bréseux, Audincourt, Ronchamp. La présentation et l'analyse des débats et des réponses de l'institution mettent en évidence leurs enjeux profonds et soulignent leur actualité. Un index permet de repérer les auteurs et les articles de la revue ; il est complété par la présentation des principales personnes citées. Une partie documentaire illustre quelques-unes des dimensions - didactiques et esthétiques - de cette riche revue et donne aussi l'occasion de voir les visages des acteurs majeurs de l'histoire.

06/2010

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

T'embrasser sous la neige

" Cherche volontaire pour concours de baisers " Pour cette fin d'année, Juliette avait prévu beaucoup de choses. Des vacances romantiques à la Barbade, un immense sapin à décorer avec Simon, son amoureux, et peut-être même une demande en mariage. Elle n'avait pas prévu en revanche de soudain redevenir célibataire, d'annuler ses congés pour organiser un gala de charité avec le célèbre rocker Evan MacNeil et d'être inscrite par ses amis à un concours de baisers. Alors, quand le musicien lui propose d'être son partenaire, elle se laisse convaincre. Car, même s'il est l'un des célibataires les plus convoités, même s'il se débat encore avec le deuil de son frère et sa nièce de moins d'un an qui n'a plus que lui, Evan parvient à la mettre en confiance. A tel point qu'elle en viendrait presque à abaisser le mur de glace qu'elle a érigé autour de son coeur... "Ce savoureux mélange de romantisme, de réalisme, de suspense et d'érotisme a tout pour vous faire passer un doux et joyeux moment en cette fin d'année. Et mettre un peu de légèreté, de tubes de Noël et de boissons chaudes (a consommer avec modération si elles sont alcoolisées) dans un quotidien morose ! " Le Journal Des Femmes " Et la magie opère. Impossible de ne pas tomber sous le charme de ces deux personnages attachants et complexes qui vont apprendre au contact l'un de l'autre à ouvrir leur coeur et à donner une chance à la vie... Et à l'amour. " AuFeminin "Une lecture de Noël à déguster comme une friandise bien sucrée. " CNews "Le roman est une jolie parenthèse qui nous transporte dans un monde un peu plus doux loin du chaos actuel. (...) C'est comme être enveloppés dans un plaid un soir d'hiver au coin d'une cheminée : réconfortant". Serieously "Les fans de New Romance vont fondre pour T'embrasser sous la neige. Toujours aussi prenant, Emily Blaine prouve - une fois de plus - que la reine du genre, c'est elle ! " Melty "l'histoire est parfaite pour se pelotonner sous un plaid " Le Courier Picard "Un roman qui sent bon Noël, avec des héros attachants, Evan le musicien loin des clichés habituels, sans oublier Juliette bien évidemment. Vous y trouverez donc tous les ingrédients d'un roman à lire sous la couette avec une cup of tea. Amour, amitié, humour et Noël... " Cpourlesfemmes "C'est beau, c'est doux avec de l'émotion aussi. Un bon roman qui fait du bien" Coup de coeur libraire A propos de l'autrice Traduite dans six pays dont le Royaume-Uni, l'Allemagne ou encore l'Espagne, Emily Blaine s'est imposée comme l'ambassadrice de la romance moderne à la française avec plus de 600 000 exemplaires vendus. Emouvantes, drôles et ancrées dans la vraie vie, ses romances abordent avec justesse et finesse les grandes thématiques d'aujourd'hui.

10/2021

ActuaLitté

Histoire de France

L'affaire Chapelant, l'autre vérité

Qui n'a pas été marqué par le film de Stanley Kubrick "Les sentiers de la gloire" ou meurtri par la vision de ces poilus fusillés pour l'exemple. Le martyr dans cet ouvrage, c'est Jean-Julien Chapelant, originaire d'Ampuis (69), exécuté le 11 octobre 1914 au hameau des Loges à Beuvraignes près de Roye (80). L'auteur vous fait revivre les derniers moments de ce jeune lieutenant, le chaos de la France en septembre 1914, la retraite de milliers de fantassins humiliés par l'artillerie allemande dans l'Aisne et l'Oise... Après l'éphémère succès des français sur la Marne, les fleurons des régiments d'infanterie ont connu la déroute dans la Somme. L'Etat-Major dépassé cherchera des boucs émissaires comme Chapelant. A l'aube de son conseil de guerre spécial, les paroles du lieutenant-colonel Didier, réitérant ses menaces aux juges, sont claires : "Vous entendez Gaube, il faut me le fusiller". Les mitrailleuses de Chapelant ont enrayé l'offensive des Poméraniens sur Paris et de clouer au sol 450 Allemands, pourquoi le cacher ? Les pièces de ce dossier ont été falsifiées, les témoins à décharge écartés, les faits de gloire attribués à d'autres. Pour quelle raison a-t-il été exécuté en dépit d'aucun code de justice militaire ? Pourquoi l'avoir inhumé dans une fosse commune aux Loges puis exhumé, transféré en catimini dans un autre lieu connu ? Comment l'affaire Chapelant alimentera ce parjure et la camarilla anti-Joffre durant toute la Grande guerre ? Pourquoi Henri Guernut représentant la Ligue de Défense des Droits de l'Homme dut lutter dès 1919, contre les réseaux résurgents de l'Affaire Dreyfus ? Comment le Général de division Demange attéré, exigera de surseoir à l'exécution du blessé ligoté sur un brancard ? Un imbroglio auquel le chef de corps du 98e R.I répondit : trop tard ? Chapelant a été reconnu "mort pour la France" le 9 novembre 2012. Il est le seul Poilu à l'être ainsi depuis 1934, pourquoi ? Christian Rollat répond à toutes ces interrogations. La stèle légitimement élevée pour Chapelant en 2014, sur le lieu de son exécution en présence des autorités nationales de l'Etat et de la région Picarde ne soulève aucune contestation. Nul ne s'oppose désormais à lever sa condamnation. Puisse ce livre y contribuer et engendrer d'autres reconnaissances.

10/2015

ActuaLitté

Poésie

Oeuvre. Tomes 1 et 2

"La seule chose que je désirais [...] profondément, avidement, c'était un regard lucide et désabusé. Je l'ai trouvé enfin dans l'art du roman. C'est pourquoi être romancier fut pour moi plus que pratiquer un "genre littéraire" parmi d'autres ; ce fut une attitude, une sagesse, une position ; une position excluant toute identification à une politique, à une religion, à une idéologie, à une morale, à une collectivité ; une non-identification consciente, opiniâtre, enragée, conçue non pas comme évasion ou passivité, mais comme résistance, défi, révolte. J'ai fini par avoir ces dialogues étranges : "Vous êtes communiste, monsieur Kundera ? Non, je suis romancier". "Vous êtes dissident ? Non, je suis romancier". "Vous êtes de gauche ou de droite ? Ni l'un ni l'autre. Je suis romancier". "Milan Kundera, Les Testaments trahis. Dans Le Rideau, Milan Kundera oppose à la "morale de l'archive" , qui justifie la publication de tout ce qu'un auteur a pu écrire, la "morale de l'essentiel" : seuls appartiennent à l'oeuvre les textes que l'auteur juge dignes d'être retenus. Le reste relève de la biographie, peut-être des marges de l'oeuvre, non de l'oeuvre elle-même. La présente édition ne propose donc pas des Oeuvres complètes, mais une Oeuvre, complète dans la mesure où l'auteur en a lui-même dessiné les contours, fixé le titre et arrêté la présentation. Au sommaire de ces deux volumes figurent un recueil de nouvelles, neuf romans, une pièce de théâtre dont le point de départ est un roman et quatre essais consacrés pour l'essentiel à l'art du roman : quinze livres où se réalise pleinement la volonté esthétique de Milan Kundera, mûre, consciente, assumée. Le texte de ces livres, souvent retouché par l'auteur à l'occasion de rééditions ou de simples réimpressions, se veut aussi définitif que possible. On chercherait en vain, dans cette édition, une biographie de Kundera. On y trouvera en revanche la biographie de son oeuvre. En quinze chapitres, un par livre, François Ricard retrace le destin de ces livres et évoque les circonstances de leur publication, de leur diffusion, de leur réception. Ces chapitres sont enrichis d'extraits de déclarations, de notes ou de préfaces dues à Milan Kundera : autant d'écrits jusqu'alors difficilement accessibles, voire inédits en français.

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvre. Tome 2

"La seule chose que je désirais [...] profondément, avidement, c'était un regard lucide et désabusé. Je l'ai trouvé enfin dans l'art du roman. C'est pourquoi être romancier fut pour moi plus que pratiquer un "genre littéraire" parmi d'autres ; ce fut une attitude, une sagesse, une position ; une position excluant toute identification à une politique, à une religion, à une idéologie, à une morale, à une collectivité ; une non-identification consciente, opiniâtre, enragée, conçue non pas comme évasion ou passivité, mais comme résistance, défi, révolte. J'ai fini par avoir ces dialogues étranges : "Vous êtes communiste, monsieur Kundera ? - Non, je suis romancier". "Vous êtes dissident ? - Non, je suis romancier". "Vous êtes de gauche ou de droite ? - Ni l'un ni l'autre. Je suis romancier". Milan Kundera, Les Testaments trahis. Dans Le Rideau, Milan Kundera oppose à la "morale de l'archive", qui justifie la publication de tout ce qu'un auteur a pu écrire, la "morale de l'essentiel" : seuls appartiennent à l'oeuvre les textes que l'auteur juge dignes d'être retenus. Le reste relève de la biographie, peut-être des marges de l'oeuvre, non de l'oeuvre elle-même. La présente édition ne propose donc pas des Oeuvres complètes, mais une Oeuvre, complète dans la mesure où l'auteur en a lui-même dessiné les contours, fixé le titre et arrêté la présentation. Au sommaire de ces deux volumes figurent un recueil de nouvelles, neuf romans, une pièce de théâtre dont le point de départ est un roman et quatre essais consacrés pour l'essentiel à l'art du roman : quinze livres où se réalise pleinement la volonté esthétique de Milan Kundera, mûre, consciente, assumée. Le texte de ces livres, souvent retouché par l'auteur à l'occasion de rééditions ou de simples réimpressions, se veut aussi définitif que possible. On chercherait en vain, dans cette édition, une biographie de Kundera. On y trouvera en revanche la biographie de son oeuvre. En quinze chapitres, un par livre, François Ricard retrace le destin de ces livres et évoque les circonstances de leur publication, de leur diffusion, de leur réception. Ces chapitres sont enrichis d'extraits de déclarations, de notes ou de préfaces dues à Milan Kundera : autant d'écrits jusqu'alors difficilement accessibles, voire inédits en français.

ActuaLitté

Littérature tchèque

Oeuvres. Tome 1

"La seule chose que je désirais [... ] profondément, avidement, c'était un regard lucide et désabusé. Je l'ai trouvé enfin dans l'art du roman. C'est pourquoi être romancier fut pour moi plus que pratiquer un "genre littéraire" parmi d'autres ; ce fut une attitude, une sagesse, une position ; une position excluant toute identification à une politique, à une religion, à une idéologie, à une morale, à une collectivité ; une non-identification consciente, opiniâtre, enragée, conçue non pas comme évasion ou passivité, mais comme résistance, défi, révolte. J'ai fini par avoir ces dialogues étranges : "Vous êtes communiste, monsieur Kundera ? - Non, je suis romancier". "Vous êtes dissident ? - Non, je suis romancier". "Vous êtes de gauche ou de droite ? - Ni l'un ni l'autre. Je suis romancier". " Milan Kundera, Les Testaments trahis. Dans Le Rideau, Milan Kundera oppose à la "morale de l'archive", qui justifie la publication de tout ce qu'un auteur a pu écrire, la "morale de l'essentiel" : seuls appartiennent à l'oeuvre les textes que l'auteur juge dignes d'être retenus. Le reste relève de la biographie, peut-être des marges de l'oeuvre, non de l'oeuvre elle-même. La présente édition ne propose donc pas des Ouvres complètes, mais une Ouvre, complète dans la mesure où l'auteur en a lui-même dessiné les contours, fixé le titre et arrêté la présentation. Au sommaire de ces deux volumes figurent un recueil de nouvelles, neuf romans, une pièce de théâtre dont le point de départ est un roman et quatre essais consacrés pour l'essentiel à l'art du roman : quinze livres où se réalise pleinement la volonté esthétique de Milan Kundera, mûre, consciente, assumée. Le texte de ces livres, souvent retouché par l'auteur à l'occasion de rééditions ou de simples réimpressions, se veut aussi définitif que possible. On chercherait en vain, dans cette édition, une biographie de Kundera. On y trouvera en revanche la biographie de son oeuvre. En quinze chapitres, un par livre, François Ricard retrace le destin de ces livres et évoque les circonstances de leur publication, de leur diffusion, de leur réception. Ces chapitres sont enrichis d'extraits de déclarations, de notes ou de préfaces dues à Milan Kundera : autant d'écrits jusqu'alors difficilement accessibles, voire inédits en français.

03/2011

ActuaLitté

Littérature tchèque

Oeuvres. Tome 2

« La seule chose que je désirais [.] profondément, avidement, c'était un regard lucide et désabusé. Je l'ai trouvé enfin dans l'art du roman. C'est pourquoi être romancier fut pour moi plus que pratiquer un "genre littéraire" parmi d'autres ; ce fut une attitude, une sagesse, une position ; une position excluant toute identification à une politique, à une religion, à une idéologie, à une morale, à une collectivité ; une non-identification consciente, opiniâtre, enragée, conçue non pas comme évasion ou passivité, mais comme résistance, défi, révolte. J'ai fini par avoir ces dialogues étranges : "Vous êtes communiste, monsieur Kundera ? - Non, je suis romancier." "Vous êtes dissident ? - Non, je suis romancier." "Vous êtes de gauche ou de droite ? - Ni l'un ni l'autre. Je suis romancier"». Milan Kundera, Les Testaments trahis. Dans Le Rideau, Milan Kundera oppose à la « morale de l'archive », qui justifie la publication de tout ce qu'un auteur a pu écrire, la «morale de l'essentiel» : seuls appartiennent à l'oeuvre les textes que l'auteur juge dignes d'être retenus. Le reste relève de la biographie, peut-être des marges de l'oeuvre, non de l'oeuvre elle-même. La présente édition ne propose donc pas des Oeuvres complètes, mais une Oeuvre, complète dans la mesure où l'auteur en a lui-même dessiné les contours, fixé le titre et arrêté la présentation. Au sommaire de ces deux volumes figurent un recueil de nouvelles, neuf romans, une pièce de théâtre dont le point de départ est un roman et quatre essais consacrés pour l'essentiel à l'art du roman : quinze livres où se réalise pleinement la volonté esthétique de Milan Kundera, mûre, consciente, assumée. Le texte de ces livres, souvent retouché par l'auteur à l'occasion de rééditions ou de simples réimpressions, se veut aussi définitif que possible. On chercherait en vain, dans cette édition, une biographie de Kundera. On y trouvera en revanche la biographie de son oeuvre. En quinze chapitres, un par livre, François Ricard retrace le destin de ces livres et évoque les circonstances de leur publication, de leur diffusion, de leur réception. Ces chapitres sont enrichis d'extraits de déclarations, de notes ou de préfaces dues à Milan Kundera : autant d'écrits jusqu'alors difficilement accessibles, voire inédits en français.

03/2011

ActuaLitté

Littérature tchèque

Kundera, oeuvre, coffret en 2 volumes. Tome 1 et tome 2

"La seule chose que je désirais [...] profondément, avidement, c'était un regard lucide et désabusé. Je l'ai trouvé enfin dans l'art du roman. C'est pourquoi être romancier fut pour moi plus que pratiquer un "genre littéraire" parmi d'autres ; ce fut une attitude, une sagesse, une position ; une position excluant toute identification à une politique, à une religion, à une idéologie, à une morale, à une collectivité ; une non-identification consciente, opiniâtre, enragée, conçue non pas comme évasion ou passivité, mais comme résistance, défi, révolte. J'ai fini par avoir ces dialogues étranges : "Vous êtes communiste, monsieur Kundera ? Non, je suis romancier". "Vous êtes dissident ? Non, je suis romancier". "Vous êtes de gauche ou de droite ? Ni l'un ni l'autre. Je suis romancier". "Milan Kundera, Les Testaments trahis. Dans Le Rideau, Milan Kundera oppose à la "morale de l'archive" , qui justifie la publication de tout ce qu'un auteur a pu écrire, la "morale de l'essentiel" : seuls appartiennent à l'oeuvre les textes que l'auteur juge dignes d'être retenus. Le reste relève de la biographie, peut-être des marges de l'oeuvre, non de l'oeuvre elle-même. La présente édition ne propose donc pas des Oeuvres complètes, mais une Oeuvre, complète dans la mesure où l'auteur en a lui-même dessiné les contours, fixé le titre et arrêté la présentation. Au sommaire de ces deux volumes figurent un recueil de nouvelles, neuf romans, une pièce de théâtre dont le point de départ est un roman et quatre essais consacrés pour l'essentiel à l'art du roman : quinze livres où se réalise pleinement la volonté esthétique de Milan Kundera, mûre, consciente, assumée. Le texte de ces livres, souvent retouché par l'auteur à l'occasion de rééditions ou de simples réimpressions, se veut aussi définitif que possible. On chercherait en vain, dans cette édition, une biographie de Kundera. On y trouvera en revanche la biographie de son oeuvre. En quinze chapitres, un par livre, François Ricard retrace le destin de ces livres et évoque les circonstances de leur publication, de leur diffusion, de leur réception. Ces chapitres sont enrichis d'extraits de déclarations, de notes ou de préfaces dues à Milan Kundera : autant d'écrits jusqu'alors difficilement accessibles, voire inédits en français.

03/2011

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Dommages de guerre. La ligne Maginot, etc

Après la guerre, il faut reconstruire, panser les cicatrices, tirer des bilans, réfléchir. On a enfin le temps. C'est à cet exercice que se livre Jean-Marie de Busscher à sa manière érudite, libertaire, insolente. 14-18 revisité par ce style unique, quoique daté de ces années 70 si libres, parce que, ne mâchons pas les mots, de Busscher est un styliste. Véritable OVNI littéraire, que ces Dommage de guerre. Accompagnons-le avec un bouquet de roses dans les méandres de la ligne Maginot, écoutons Frédéric de Prusse dicter une lettre à un de ses capitaines, ou suivons Miss Joy dans les souterrains obscurs, cette américaine se pâmant devant une pièce de 75. Et, dirait l'historien, en plus, c'est renseigné ! Et il y a les notes qui font concurrence au corps du texte, le déborde de toutes parts, j'en connais qui les préfère. Tout va bien, façon de parler. Qui est Jean-Marie de Busscher, un marin, un architecte, un acteur, un histrion, pardon un historien, disons un histrion historien libertaire. Laissons parler Andréa de Lorris qui avait préfacé L'Art patriotico tumulaire, un autre de ses délectables opus : " Et puis il y a plus préoccupant encore... D'où parle-t-il cet homme-là ? De quelle université, ministère, association d'historiens, d'anciens combattants ? Quel sérail l'a nourri ? Au nom de quelle idéologie, de quel parti ? De gauche, de droite ? Rappelons les faits. Il existait à la fin des années 70 – 1975 à 1980, grosso modo – une revue mythique de bandes dessinées du nom de Charlie Mensuel, où l'on croisait Valentina de Crepax, les hommes loups de Barbier, on y lisait les recettes de Cucullus, Andy Capp s'accoudait au zinc, Pichard écoutait Wolinski d'une oreille distraite, Willem peaufinait le trait, Jeanne Folly débordait de talent. Anarchistes, dandies, barbus, élégants se mêlaient curieusement et dans cette France pompido-giscardienne, le blizzard soufflait. Jean-Marie de Busscher était ce chroniqueur qui chaque mois traitait de ces statues que la République avait élevées sur nos places villageoises en hommage à nos soldats de 14-18. Est-ce le ton du journal qui a donné ce toupet à notre aède ? Ou ce toupet qui l'a jeté dans ces pages ? Vieille question de l'oeuf et de la poule " Et que les tièdes meurent !

04/2019