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Alexandrine Achille

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Religion

L'Eucharistie des premiers chrétiens

D'une lecture aisée, ces dix études font le point des recherches actuelles sur les origines de l'eucharistie chrétienne. Notes et références témoignent de la rigueur des spécialistes mobilisés sur ce thème important ; le texte des articles est délibérément allégé d'érudition. Tout chrétien y trouvera de quoi alimenter sa propre réflexion sur l'eucharistie. Tour à tour on plonge dans l'intimité des communautés du premier siècle finissant, dans la crise gnostique du second siècle qui suscita les intuitions fulgurantes d'Ignace d'Antioche comme la synthèse grandiose d'Irénée. On aperçoit aussi le rôle tenu par l'eucharistie dans l'organisation de l'Eglise de Rome vers le milieu du second siècle. L'Afrique du Nord s'illustre par les silences sans doute voulus de Tertullien et par la Lettre 63 de Cyprien. L'aspect sacrificiel de l'eucharistie y répond l'ambiance héroïque de la persécution ; le symbole d'unité s'y oppose au schisme qui ravage la chrétienté de Carthage. Etonnante tradition enfin que celle d'Alexandrie. Au début du troisième siècle, Clément ne craint pas d'interpréter l'eucharistie en termes platoniciens, stoïciens, ou à la manière de Philon. Puis Origène pèse de tout son poids génial sur les rapports entre les rites et la célébration personnelle de la Parole vivante de Dieu. La série des articles se termine par une recherche neuve et inédite sur deux documents anonymes du troisième siècle, originaires de Syrie. Les passages les plus significatifs des anciens auteurs sont toujours cités en entier. Leur interprétation est garantie par la recherche scientifique la plus compétente. Ainsi ces études fourniront des idées intéressantes pour le renouvellement actuel de l'esprit aussi bien que du culte eucharistiques.

01/1976

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Critique littéraire

Correspondance. tome 6 : lettres 110-120

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

01/2003

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Critique littéraire

Correspondances. Tome 1 : lettres 1-22 St Jérôme

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

12/2002

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Critique littéraire

Correspondance. tome 7 : lettres 121-130

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

01/2003

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Critique littéraire

Correspondance. tome 3 : lettres 53-70

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

12/2002

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BD tout public

L'extraordinaire aventure d'Alcibiade Didascaux : Auguste et la fondation de l'Empire

Après la rupture totale entre Antoine et Octave, nous découvrons comment le "fils adoptif de César " devient " Octave le vengeur de la liberté " et comment se déroule une terrible guerre de propagande entre les deux hommes avec la polémique autour de Césarion, " le soi-disant fils de César " et " l'ensorceleuse Cléopâtre qui menace Rome ". Nous voyons ensuite comment Antoine est déclaré par le Sénat ennemi de Rome et "comment une guerre peut être juste", avant d'assister au choc final entre Antoine et Octave : 31 av. J.-C. Actium sera une bataille navale. Nous revivrons les tragiques évènements qui suivent la victoire d'Octave et la fuite d'Antoine et Cléopâtre. Puis ce sont les derniers combats à Alexandrie, les dernières tractations avec la séductrice Cléopâtre, avant qu'Antoine et Cléopâtre ne décident de quitter la vie. C'est la fin tragique de l'une des plus belles histoires d'amour et la mort mystérieuse de la femme la plus célèbre de l'Histoire ! La République romaine ne sera pas rétablie et Octave va imposer sa " royauté universelle sans le titre ". L'Egypte deviendra une province romaine et l'or de l'Egypte va permettre à Octave de laisser Rome de marbre comme il l'avait promis. Celui qui était né Octave, devenu Octavien, fonde l'Empire et devient l'empereur César Auguste. Le premier des empereurs va connaître un très long règne et avec Auguste, la Pax Romana succède aux dix-huit années de guerre civile qui ont ensanglanté Rome après l'assassinat de Jules César. C'est une nouvelle histoire de Rome qui commence. César Auguste sera adulé à Rome et glorifié en Egypte, en Pharaon Horus Auguste !

05/2009

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Pères de l'Eglise

Cpe 167 l'eveque

La différence entre les Pères et les Docteurs de l'Eglise n'apparaît pas toujours clairement, d'autant que certains Pères de l'Eglise en sont aussi les Docteurs, comme Athanase d'Alexandrie, Ambroise de Milan, Augustin, Basile de Césarée, Grégoire de Nazianze, Cyrille de Jérusalem, Ephrem de Nisibe, Jérôme, Léon le Grand, Grégoire le Grand, Isidore de Séville, Grégoire de Narek. Désormais, Irénée de Lyon vient les rejoindre. Si les Pères et les Docteurs de l'Eglise se caractérisent par la sainteté de leur vie et la solidité de leur théologie, les Pères de l'Eglise, qui ont été reconnus comme tels par leur communauté, se situent uniquement dans les premiers siècles, alors que les Docteurs sont choisis par le Magistère dans toute l'histoire du christianisme. Ce titre de Docteur est relativement récent, il remonte à Boniface VIII qui l'a attribué en 1295 à Grégoire le Grand. Un Docteur de l'Eglise se caractérise souvent par le progrès doctrinal qu'il a contribué à réaliser. Pour Irénée de Lyon, son apport est clairement identifié, c'est l'Unité. Aussi tous les auteurs de ce numéro de Connaissance des Pères de l'Eglise étudient-ils l'un ou l'autre aspect de l'unité dans l'oeuvre de l'évêque de Lyon. Après en avoir donné une vision d'ensemble, Agnès Bastit présente les aspects théologiques de l'unité chez Irénée, puis Sylvain Detoc montre comment les différents charismes contribuent à l'unité du corps qu'est l'Eglise, avant que Marie-Laure Chaieb envisage le sacrement de l'unité qu'est l'eucharistie et que Bruno Hayet précise la place de l'unité dans les textes d'Irénée choisis pour l'Office des lectures dans la Liturgie des heures.

10/2022

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Histoire internationale

Paradis pour une reine. Le monastère de Qoma Fasilädäs, Ethiopie, XVIIe siècle

Durant la première moitié du XVIIe siècle, une reine, Wäld Sä'ala, bâtit l'oeuvre de sa vie en s'attribuant un vaste territoire au coeur des hauts plateaux éthiopiens. Un monastère - Qoma Fasilädäs - est fondé pour lui servir de lieu de vie, doter de biens fonciers sa famille et ses proches, conserver sa dépouille et pérenniser sa mémoire. Une formule métaphorique, transmise par la tradition orale, résume ce projet : Aux confins le feu, au centre le Paradis, faisant de cet espace un lieu à part disposant d'institutions dont l'autonomie est fièrement revendiquée. Cette reine fut l'épouse du roi Susneyos (r 1607-1632) qui se convertit au catholicisme et voulut en faire la religion du royaume en s'alliant avec les Jésuites avant que son fils, Fasilädäs (r 1632-1667), ne rétablisse la foi d'Alexandrie. Mais à ces deux hommes elle refusa son soutien pour bâtir son propre réseau d'influence en s'alliant avec ceux qui s'avérèrent être les perdants des grandes batailles politiques de l'époque. De la splendeur de cette petite société de cour, des complots, des meurtres et des exils qui la traversèrent, rien ne subsiste dans l'historiographie officielle de la royauté. L'histoire de Qoma Fasilädäs serait donc restée jusqu'à aujourd'hui inconnue si Anaïs Wion n'était pas allée la rechercher dans les manuscrits jalousement gardés au sein de ce monastère et n'avait questionné sans relâche les dépositaires de cette mémoire. Les "jeux d'échelle" de cette enquête dans une fondation royale éclairent des pans obscurs de ce premier XVIIe siècle éthiopien, aussi crucial qu'encore méconnu, tout autant qu'ils permettent de comprendre comment une tradition orale formalisée, ancrée dans le temps de la fondation, permet aujourd'hui encore de réguler l'accès à la terre et les structures institutionnelles.

03/2012

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Critique littéraire

Correspondance. tome 4 : lettres 71-95

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

12/2002

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Critique littéraire

Correspondance. tome 2 : lettres 23-52

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

12/2002

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Critique littéraire

Correspondance. tome 5 : lettres 96-109

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

01/2003

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Critique littéraire

Lettres. Tome 8

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

10/1963

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Romans historiques

Il faut tuer Chateaubriand ! suivi de Itinéraire de Paris à Jérusalem (voyage d'Egypte) par François-René de Chateaubriand

En quelques lignes, dans son Itinéraire de Paris a Jérusalem, Chateaubriand raconte un étrange épisode : il essuie une salve de coups de feu alors qu'il descend le Nil en felouque. A-t-on cherché à tuer Chateaubriand, et pourquoi ? A partir de cette mention fugace, Dominique Baudis échafaude un extraordinaire roman d'aventures autour des soldats perdus de l'Expédition d'Egypte. L'histoire épouse le destin chaotique de Déodat Durau, enfant trouvé, élevé par un cordonnier de Toulouse et persécuté par son faux frère jusqu'à ce que le citoyen colonel Dupuy, jeune héros de la Révolution, le prenne sous sa protection. Devenu officier d'ordonnance de Dupuy, il le suit aveuglément. Ce sera d'abord Toulon et l'embarquement avec le général Bonaparte qui seul connaît la destination de cette expédition ; la prise de Malte où Déodat perdra son pucelage... avec une nonne vierge ; Alexandrie où ils débarquent avec 35 000 hommes ; puis le triomphe de Bonaparte aux Pyramides, la révolte du Caire, la mort de Dupuy, la peste à Jaffa, les savants, les belles esclaves achetées par les officiers... Bonaparte part en abandonnant son armée en 1799. Déodat réduit en esclavage sera revendu d'une ville à l'autre : Damas, Alep, Bakou. On le traîne enchaîné à travers le Caucase entre mer Noire et mer Caspienne... jusqu'à ce que le Pacha Méhémet-Ali, qui vient de monter sur le trône d'Egypte, l'achète. Il le rebaptise " Abdallah de Toulouse " et le charge de trouver d'autres Français perdus pour les réunir sous son commandement. Ibrahim de Tarascon, Selim d'Avignon, Youssouf de Picardie, Gamal de Rodez, Anouar de Carcassonne, deviennent ainsi les " Français du Pacha ". Ce sont leurs aventures, leurs amours et leurs intrigues qui pèseront cinq ans plus tard sur le destin de François René de Chateaubriand...

04/2003

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Littérature française

SOUS BENEFICE D'INVENTAIRE. Edition 1998

Sept essais critiques qui tentent d'évaluer ou de réévaluer un sujet, d'aller "les yeux ouverts", comme naguère l'Hadrien des Mémoires, aussi loin que cet examen nous mène. Une étude sur l'Histoire Auguste, ce recueil de chroniques violemment partiales, parfois scandaleuses, qui est néanmoins l'une de nos sources les plus importantes pour l'histoire de la Rome de la décadence. Deux essais écrits, dirait-on, en marge de L'œuvre au Noir, l'un consacré aux Tragiques d'Agrippa d'Aubigné, et, plus encore peut-être, par-delà ce sombre grand poète à l'intolérance et à la cruauté sous leurs aspects du XVIe siècle; l'autre évoquant la vie agitée et instable des habitants successifs de Chenonceaux, jouets, comme nous tous, des pouvoirs conjugués de la politique et de l'argent sans cesse présents dans ce poétique décor. Une étude sur Les Prisons imaginaires de Piranèse, "l'une des œuvres les plus secrètes que nous ait léguées le XVIIIe siècle", analyse les motivations formelles et psychologiques de ces extraordinaires architectures. Viennent ensuite trois grands noms de la littérature moderne: Selma Lagerlöf, conteuse épique de la Suède du XIXe siècle; l'énigmatique poète Constantin Cavafy, obsédé par son propre passé amoureux et par le passé alexandrin et byzantin de sa race; Thomas Mann et les rapports complexes de l'auteur de La Montagne magique et du Docteur Faustus avec la vieille et savante tradition des hermétistes et des alchimistes, qui préconisèrent la connaissance du monde "sous les espèces de l'intériorité". Le titre du livre indique le souci de n'aborder les grandes œuvres et les grands moments du passé que sans idée préconçue, aboutissant ainsi, qu'on le veuille ou non, à une méditation sur le présent et l'avenir immédiat, regardés, eux aussi, "les yeux ouverts".

05/1978

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 1, Chants I et II, Edition bilingue français-grec ancien

Dans la vaste pope nonnienne, qui compte 48 chants, les chants I et II occupent une place particulière : outre leur rôle d'introduction, ils ont une valeur programmatique tant pour la forme du poème que pour son contenu. Le poète y place son oeuvre sous la figure emblématique de Prote, prodigieux, multiforme et clairvoyant, comme le serait le poème, tandis que Zeus présente l'épisode mythologique dont il va être question : le père des dieux envoie son fils pour réconforter l'humanité souffrante. Ce Dionysos bienfaiteur et sauveur des hommes, est en bien des points proche d'un autre sauveur et rappelle que Nonnos fut aussi l'auteur de la Paraphrase de la Vie de Saint Jean. Les chants I et II, consacrés, après le prologue, à l'archéologie du dieu, contiennent l'histoire de Cadmos et notamment la grandiose, et parfois burlesque, typhonie. Notre édition des Dionysiaques propose dans le tome I une riche introduction générale, fruit des recherches érudites de Francis Vian. Elle fait le point des connaissances relatives à Nonnos et discute les différentes hypothèses, tant sur les questions de datation que sur le contexte de rédaction, l'Alexandrie cultive du Ve sicle. Une explication théologique aide à mieux comprendre le cycle des réincarnations des trois Dionysos, Zagreus, Bacchos et Iacchos. Le sommaire général est accompagné dune étude de la composition d'ensemble du poème ainsi que de la métrique. L'histoire de la tradition manuscrite ainsi que la postérité du texte sont relatées en détail. Chaque chant est précédé d'une notice qui lui est propre et assorti d'un sommaire permettant de circuler aisément dans le texte. Des notes, développées en fin d'ouvrage par des notes complémentaires, accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index ainsi que d'une Planisphère céleste.

01/1976

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Histoire antique

La tombe du grand prêtre de Ptah Chéchonq à Memphis et son mobilier funéraire

Cet ouvrage est consacré à la publication de la tombe et du matériel funéraire du fils royal et grand prêtre de Ptah Chéchonq de la XXIIe dynastie (vers 830 avant notre ère). Après leur découverte à Memphis en 1942, ils ont été déplacés au Musée égyptien du Caire. Cette sépulture est l'une des rares tombes décorées de la Troisième Période intermédiaire et, comme elle a été découverte intacte, son matériel funéraire constitue un témoignage remarquable des objets emportés par les défunts de l'élite à cette époque. Cet ouvrage est consacré à la publication de la tombe et du matériel funéraire du fils royal et grand prêtre de Ptah Chéchonq de la XXIIe dynastie (vers 830 avant notre ère). Trouvés à Memphis en 1942, ils ont été déplacés au Musée égyptien du Caire peu après leur découverte. La sépulture constitue l'une des rares tombes décorées de la Troisième Période intermédiaire. Les scènes et les textes funéraires gravés sur ses parois présentent des similarités avec ceux de la tombe du pharaon Osorkon II à Tanis (NRT I) ainsi qu'avec le papyrus thébain de Nestanebetichérou, fille du grand prêtre d'Amon Pinedjem II, conservé au British Museum (Papyrus Greenfield). La tombe ayant été découverte intacte, son matériel funéraire, constitué d'environ 400 objets conservés au Musée égyptien du Caire, au Musée de Suez et à la Faculté des Arts d'Alexandrie, est un témoignage remarquable des objets emportés dans leur tombe par les membres de l'élite à cette époque. Certains ont été spécifiquement préparés pour l'inhumation de Chéchonq, tandis que d'autres avaient probablement déjà été utilisés de son vivant. L'étude de cet ensemble est aussi l'occasion d'examiner ses autres monuments et ses titres, notamment celui de "prince héritier" .

05/2023

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Collection Budé

Sur les états de cause d’Hermogène

Le présent ouvrage édite ce qui nous a été conservé du commentaire du ??? ? ??? ? ??? (De statibus ; Sur les états de cause) d'Hermogène composé par Marcellinus. Ce commentaire continue la tradition représentée pour nous par ceux de Sopatros, Eustathe, Georges d'Alexandrie, Syrianus et le Pseudo-Sopatros. Il ne nous a pas été transmis séparément, mais inclus dans une compilation dite compilation. Cette dernière emprunte principalement à trois auteurs généralement cités dans l'ordre suivant : Syrianus, Sopatros, Marcellinus. La réunion, à propos d'un extrait du traité d'Hermogène, de diverses exégèses qui en ont été faites, constitue un certain historique de la question et donc les exégèses sont généralement proposées dans un ordre chronologique. Le commentaire de Syrianus est datable du premier quart du Ve s. On en déduit que Marcellinus a probablement rédigé son commentaire dans la deuxième moitié du Ve s. La question se pose de la pertinence d'une édition séparée des exégèses empruntées par le compilateur à Marcellinus. D'une part, elle coupe ces extraits du contexte qui en éclaire certains côtés. Le compilateur choisit en effet chaque emprunt en fonction des autres, soit qu'il aborde autrement la doctrine, soit qu'il la complète. D'autre part, elle dépèce l'oeuvre réalisée par le compilateur, qui répond à un projet et a sa valeur en soi. En revanche, et cela suffit à la justifier, elle participe à l'effort de la philologie moderne pour nous restituer les oeuvres du passé. Le texte est celui d'un pédagogue soucieux de faire bien comprendre à ses auditeurs, ou lecteurs, une doctrine considérée à son époque comme essentielle à la formation rhétorique. On est dans le cadre de la rhétorique d'école et le but de cet enseignement est notamment de permettre la déclamation de discours appliqués aux divers cas répertoriés par la théorie des états de cause.

03/2023

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Critique littéraire

Les citations des poètes grecs chez les apologistes chrétiens du IIe siècle. Quatrième série-47

Les apologistes grecs du IIe siècle ne suscitent plus guère d'intérêt. Cela peut sembler paradoxal alors que, dans une perspective de retour aux sources, on étudie tant les premiers auteurs chrétiens. Cette nouvelle synthèse veut mettre en évidence la pensée des apologistes en étudiant de manière approfondie leur personnalité philosophique et littéraire. Les apologistes manifestent un point de rencontre et d'opposition unique entre deux formes de pensée profondément différentes : les cultures grecque et chrétienne, à une époque où le christianisme cherche à se présenter aux Gentils sous une forme hellénisée. Or, si le recours des penseurs chrétiens à Platon est bien connu, les apologistes ont aussi largement puisé aux poètes grecs, au premier rang desquels Homère. C'est aux citations de ces poètes que s'intéresse la présente étude. L'interaction entre la conception antique du destin et la vision chrétienne de l'homme se traduit aussi par une instauration positive de valeurs nouvelles. Frisant souvent le paradoxe, les apologistes entendent défendre une image de l'homme centrée sur la rédemption, tout en s'efforçant d'intégrer dans le message chrétien des éléments fondamentaux de la pensée païenne. Les apologies ne sont pas des traités de théologie. Elles sont souvent rédigées sur le vif, dans des périodes de troubles, pour défendre des coreligionnaires attaqués, dénoncés, menacés de mort. Il serait alors vain de vouloir y trouver le déploiement serein d'une réflexion féconde qu'accompagnent la paix, la stabilité, la liberté religieuse et d'expression. Ce volume étudie principalement quatre apologistes : Justin, Tatien, Athénagore et Théophile, auxquels s'ajoutent deux autres auteurs qui, s'ils ne sont pas eux-mêmes des apologistes, ont produit trois textes importants appartenant au genre : Clément d'Alexandrie et le Pseudo-Justin.

01/1972

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Critique littéraire

Fortune et infortune des Flaubert. Répertoire

On connait la vie et l'oeuvre de Gustave Flaubert. Sa Correspondance, les brouillons et scénarios que sa nièce avait conservés et que les études de génétique ont mieux fait connaître, la documentation qu'il avait accumulée pour rédiger Bouvard et Pécuchet, tous ces précieux documents ont permis de dessiner un portrait assez précis mais subjectif de l'écrivain. Il a toujours voulu n'être qu'un " homme-plume ", un artiste qui a consacré toute sa vie à la littérature. Mais n'était-il pas également un bourgeois malgré lui ? Etait-il vraiment riche ? Commanville l'a-t-il ruiné ? Jusqu'à présent, les réponses apportées à ces questions ne sont guère pertinentes car elles ne prennent pas en compte les documents d'archives qui permettent de lever le voile sur ces interrogations. Ce répertoire fera découvrir une masse documentaire insoupçonnée. Gustave Flaubert a signé un nombre considérable de procurations... Son nom figure dans les actes de notaires, dans les documents de l'enregistrement ou dans les procès-verbaux d'audiences des tribunaux. Il a été un fils de famille et, qu'il le veuille ou non, il a hérité, de la politique patrimoniale et fiscale du clan Flaubert. Ainsi, paradoxalement, l'indivision née de la succession de son père Achille Cléophas l'a fait paraître très riche alors qu'il n'a disposé personnellement, du vivant de sa mère, que des revenus de la part d'héritage qui lui a été attribuée à la mort de son père. Le courtisan qui fréquente la princesse Mathilde, qui est invité au château de Compiègne, a bien du mal à tenir son rang car sa mère contrôle la gestion de la fortune familiale. Une quête fastidieuse mais nécessaire dans les documents d'archives a permis de repérer des centaines de documents, des milliers de pages qui en disent long sur la famille Flaubert. Ce répertoire montre le chemin, offre aux chercheurs des pistes pour approfondir des questions négligées jusqu'à présent. Le tableau chronologique et les index vous invitent à rejoindre les auteurs : venez donc découvrir dans les fonds des Archives départementales tous les documents inédits qui viendront compléter et enrichir les connaissances déjà acquises grâce à la Correspondance, aux brouillons et scénarios.

10/2018

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Littérature étrangère

Le Moghol blanc

James Achilles Kirkpatrick débarque sur la côte orientale de l'Inde en 1779, habité par une dévorante ambition d'officier dans l'armée de Madras de la Compagnie anglaise des Indes orientales ; il est fort désireux de se faire un grand nom dans la conquête et l'assujettissement du sous-continent indien. Mais, ironie de l'Histoire, le destin en décide autrement, et c'est lui qui est conquis, non par une armée, mais par une princesse indienne et musulmane. En effet, Kirkpatrick vient d'être nommé, à l'âge de 34 ans, pendant l'insupportable été caniculaire de 1797, Lord Résident britannique de la Compagnie anglaise des Indes orientales à la cour du nizam d'Hyderabad, où il aperçoit Khair un-Nissa, " La Plus Admirable d'Entre Toutes ", une sublime beauté âgée de seulement 14 ans, petite-nièce du premier ministre du nizam et descendante du Prophète. Tombé fou amoureux de Khair, au point d'en oublier toute ambition, il relève de nombreux défis afin de l'épouser. Khair, déjà fiancée à un noble d'Hyderabad, vit enfermée derrière le purdah, ce lourd rideau qui soustrait les femmes résidant dans le zenana, le harem, au regard des hommes. Kirkpatrick se convertit à l'islam et épouse enfin la bégum Khair un-Nissa en 1800. Selon certaines sources indiennes, il devint même agent double au service d'Hyderabad contre les intérêts de la couronne. Il n'existe personne d'autre que William Dalrymple pour transformer l'histoire vraie d'un grand amour entre un diplomate anglais et une princesse indienne en une envoûtante et brûlante saga mêlant passion, séduction et trahison sur fond d'intrigues de harem et d'espionnage. Le Moghol Blanc déroule, en une grandiose fresque épicée, l'histoire colorée et souvent turbulente de l'Inde au XVIIIe siècle.

05/2005

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Phytothérapie

Plantes et fleurs pour soigner âme et corps

Un guide pratique joliment illustré pour apprendre à connaître les plantes médicinales et commencer à s'en servir pour améliorer sa santé physique et psychique. Dès l'âge de 4 ans, Najva Esfahani voit les plantes respirer. A 12 ans, elle commence à discerner les os et les organes des gens qu'elle côtoie, et perçoit leurs émotions sous forme de couleurs et de sons. Quelques années plus tard, elle a la vision d'une fleur aux pétales roses sur son corps. Déstabilisée par ces perceptions, elle cherche d'abord à les étouffer. Lors d'un voyage en Tunisie, elle fait la connaissance de sa famille maternelle et découvre que ces facultés sont héréditaires. Elle apprend l'existence d'un grimoire familial du XVIe siècle, aujourd'hui perdu, qui répertoriait, entre autres, des plantes médicinales. Elle comprend alors d'où provient sa connaissance intuitive des plantes et commence à utiliser son don. Celui-ci permet à l'auteure, lorsqu'elle reçoit une personne malade, de savoir instinctivement quelle plante est efficace et de quelle manière l'utiliser. Grâce à la littérature et à ses rencontres avec des experts, elle associe à son intuition de solides connaissances scientifiques. Dans cet ouvrage, elle présente d'une manière accessible les plantes qu'elle a appris à connaître, ainsi que des exemples de cas concrets dans lesquels elles ont été utilisées sur des patients. Ce sont ainsi 52 espèces végétales et leurs propriétés qui sont répertoriées, de l'achillée millefeuille à la valériane, en passant par le coquelicot, la menthe poivrée ou encore le noisetier. Une posologie propose pour chaque plante plusieurs remèdes à réaliser soimême pour soigner de nombreux troubles physiques ou psychiques. Tous les dessins illustrant l'ouvrage ont été réalisés par l'auteure.

04/2022

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Rêves

Pour bien vivre les temps à venir. Aspire le Souffle de l’Archange

En ces légers instants sacrés de la vie où l'esprit est ouvert à plus d'intuition et moins de raison, Clair Ether a reçu en claire audience 72 textes, de son Guide Céleste, l'Energie de Thot, également connue en celle de l'Archange Mickaël. La plupart sont transmis en alexandrins. Les visions qu'elle a peintes en claire vision lui sont pareillement transmises. Eclairés l'un par l'autre, textes et peintures offrent des guidances pour l'âme afin d'apaiser des blessures de notre Enfant intérieur, garder sereine la traversée du chemin qui est propre à chacun en cette vie, reprendre force et confiance en soi, clarifier et acter les choix qui se présentent, se relier à notre pouvoir créateur, tisser des liens de sympathie avec la Source afin de devenir le co-créateur de sa vie. Que cet ouvrage vous aide à ouvrir la voie de votre Intuition et à lui demeurer attentif et fidèle ! Elle seule est la véritable gardienne de votre Vie et de son intégrité en ces temps de chaos. Le but étant d'autoriser à laisser grandir en son Coeur le reflet de celui du Ciel pour, en conscience, intégrité et discernement, vivre sa vie dans le respect de son cheminement en tant qu'expérience incarnée de l'âme, souffle intime de l'Ame du Monde. En cette posture d'alignement où séjourne la paix, l'accordance avec la Source, notre Maître intérieur se met peu à peu en place et le Vrai Travail peut commencer : la mission de vie pour laquelle notre âme s'est densifiée. Aussi, en ces Temps difficiles est-il d'autant plus crucial de sans tarder Lever le Voile, c'est-dire accéder au niveau de Connaissance qui permet à l'Harmonie de nous traverser comme la juste Epée de Lumière, comme un fort réveil un matin de brume, comme l'exacte partition de la Loi des Cieux.

02/2022

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Histoire de France

Les Ardennes dans la guerre 1939-1945

Pauvres Ardennes, point faible d'un dispositif défensif censé protéger le boulevard des invasions ! Elles ont longtemps misérablement subi, comme un affront, le fulgurant assaut du Blitzkrieg qui précipita la France sous le joug de l'occupation nazie. Bien que profondément traumatisés par les terribles cinquante-deux mois d'occupation de la Première Guerre mondiale, les Ardennais, en grande majorité, ont servi sincèrement, comme ils le pouvaient, l'honneur de la France en s'opposant aux multiples aspects de l'oppression nazie. Il fallait le dire. Passionné par la Seconde Guerre mondiale, l'auteur s'est investi totalement dans sa recherche. Le dépouillement de multiples archives publiques ou privées, la collecte de témoignages de survivants, la compilation de documents inédits : photographies, carnets de guerre, relevés épigraphiques, conduisent à des publications. En retour, les lecteurs lui offrent un flux permanent de dossiers, protégés jusque-là jalousement ; les mairies lui procurent la contribution inconditionnelle de leurs archives. Cousus bout à bout, ces récits restituent la trame de destins exceptionnels, souvent douloureux, qui reconstituent la vraie histoire des Ardennes dans la guerre. L'auteur : Gérald Dardart, docteur en Sorbonne, est l'historien référent des Ardennes. Il collabore à divers périodiques à l'instar de Sedan magazine, de Charleville-Mézières magazine, du Patriote Résistant... Il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages parus à ce jour : parmi eux citons La presse ardennaise, un combat pour une identité (Ministère de la Culture, 1995), Ardennes 1940 : Tenir ! (préface du Ministre des Anciens combattants Jean-Pierre Masseret, Éditions Ardennes 1940, 2000, rééditions en 2001 et 2003), Mourir un 11 novembre (préface de l'historien Pierre Miquel, Les Cerises aux Loups, 1998), Autrefois Sedan (préface du Prince Léopold d'Arenberg, SOPAIC, 1998) et Charleville-Mézières histoire de rues (GDP, 2001). Il a enfin contribué à la rédaction d'ouvrages collectifs : Mémoire du Cinéma dans les Ardennes (Terres Ardennaises, 1996), Le Guide bleu Champagne-Ardenne (Éditions Hachette Tourisme, 2004), Balade dans les Ardennes (un texte sur l'historien Jules Michelet) aux éditions Alexandrines, 2004.

04/2015

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Biographies

Amadis Jamyn. Un poète et savant champenois au temps des guerres de Religion. Suivi de 8 poèmes inédits de Ronsard

Amadis Jamyn a longtemps vécu aux côtés de Ronsard. Secrétaire de Charles IX puis d'Henri III, il fut une figure éminente de la littérature du XVIe siècle. De son vivant. Amadis Jamyn a connu la gloire. Ses poèmes d'amour distillent le carpe diem en "vers doux-coulants" à l'atmosphère très ronsardienne. Il a été le premier à donner une traduction de l'Iliade et du début de l'Odyssée en alexandrins, à partir du texte grec, un travail titanesque qui lui a valu l'admiration de ses contemporains. Il était écouté pour sa culture littéraire et scientifique, sollicité pour ses connaissances philosophiques qu'il exposait à l'Académie royale d'Henri III. Ecrivain officiel de la cour lettrée et raffinée des derniers Valois et de Catherine de Médicis, il a produit de nombreux poèmes de circonstance pour les fêtes et les réceptions royales, pour les mariages et les décès. Ses écrits contiennent de précieux témoignages sur la vie de la cour pendant les guerres de Religion avec son mélange dramatique d'inquiétude et de recherche du plaisir. Jamyn fait partie de cette génération qui n'a jamais connu de paix durable. Il clame sa souffrance des enfants massacrés, de son roi contesté et calomnié, de sa religion écartelée. Cette présentation d'Amadis Jamyn est émaillée de nombreux poèmes et textes qui illustrent ses qualités littéraires et qui révèlent un homme profondément humaniste, "considérant que nous ne sommes pas nés pour nous seulement mais aussi pour la patrye parents et amys". Amadis Jamyn a été l'objet de recherches, au XXe siècle, d'érudits étrangers. Le présent ouvrage se veut un jalon pour une re- connaissance prochaine d'Amadis Jamyn dans son pays. Pour l'entrée de Charles IX à Troyes en 1564, Ronsard aide son ami Passerat à rédiger des textes de bienvenue. Ces textes, restés anonymes, doivent être redonnés à leur auteur. Ils sont reproduits dans cet ouvrage.

06/2021

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Autres philosophes

La naissance des choses. Edition bilingue français-latin

Un des textes majeurs de la littérature antique , restitué dans sa version originelle . Il est présenté par Michel Onfray qui publie en parallèle un essai sur Lucrèce : Vivre selon Lucrèce. Sauf deux ou trois choses mineures, on ne sait rien de Lucrèce. On ne connait de lui que son immense poème philosophique, et encore. Car ces 7415 vers n'ont jamais été traduits en français autrement qu'en prose ou en alexandrins. C'est dire si l'on perd leur saveur et leur génie. Cette édition établie par Bernard Combeaud propose la première traduction respectueuse de la métrique latine choisie par le poète-philosophe. Lucrèce ne s'est pas contenté de formuler en vers la pensée d'Epicure comme il est souvent prétendu. Les Romains n'étaient pas des balourds incapables d'accéder aux concepts grecs : il se moquaient des élucubrations hellénistiques et n'ont jamais cru que la philosophie fut un art de compliquer le monde pour mieux le fuir au profit des idées. Les philosophes romains préféraient une sagesse pratique, praticable, édifiante, existentielle. Chez eux, on entretient concrètement de la vie et de la mort, de l'amour et de l'amitié, des femmes et du plaisir, de la souffrance et de la vieillesse, de la richesse et de la frugalité pour vivre sa vie et non se contenter de la penser. Lucrèce construit un monde de matière avec des atomes qui tombent dans le vide, il n'y a rien d'autre et tout en découle : les dieux existent, mais ils n'ont que faire des hommes. Dès lors, la vie est faite pour le bonheur. La mort n'est pas à craindre, elle n'est que désorganisation puis réorganisation de la matière. Il n'y a pas d'arrière-monde, la religion est une superstition. Le plaisir est le souverain bien à viser. Ce poème contient une infinité de propositions éthiques et morales qui permettent de mener une vie philosophique en général et une vie épicurienne en particulier.

11/2021

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12 ans et +

Les Haut-Conteurs Tome 4 : Treize damnés

Les Haut-Conteurs Tome IV - Treize damnés ? Le tome charnière d'une série qui rencontre tous les suffrages ! ? " Une saga magistrale ! " Fantasy jeunesse ? " Un magnifique ouvrage dont on entend déjà beaucoup parler ! " Les 1001 bouquins ? " Une édition très agréable à lire et à regarder ! " les lectures de Mina Prix Elbakin du Meilleur roman fantasy français jeunesse Finaliste pour la 23e édition du prix des Incorruptibles Sélection pour le Prix Garin des Collèges 2012 Finaliste pour le Prix Chimère 2012 Résumé Perdu dans une grotte glacée, Roland est amnésique et prisonnier de sorcières qui l'empêchent de recouvrer la mémoire. Il tente de percer le mystère de ses bourreaux sans perdre l'esprit mais la folie est inlassable. Elle le dévore peu à peu et même un Cour de Lion ne saurait lui résister. Pourtant les réponses aux questions qu'il s'est toujours posées sont à portée de voix... Car ses geôlières semblent tout savoir du Livre des Peurs. A Rome, Alexandrie ou dans les Alpes, les Haut-Conteurs cherchent Roland et Mathilde la Patiente. La jeune Eléna, le truculent Bouche-Goulue, Salim l'Insondable et Corwyn le Flamboyant collectent des indices partout et progressent vers le nord de l'Europe, sur la piste des 13 damnés et des origines du Livre des Peurs. Sont-ils prêts à découvrir ce que nul Conteur avant eux n'avait seulement osé imaginer ? Voici venue l'histoire mère de toutes les histoires, voici venu le temps des révélations... Les auteurs Patrick Mc Spare est un scénariste-dessinateur BD et illustrateur pour diverses publications jeunesse (Strange Captain Swing, Pif Gadget, Spécial Zembla, Mustang, Rodéo, Kiwi , Power Mania). Oliver Peru, est auteur et dessinateur de BD depuis l'âge de 23 ans. Il est l'auteur de nombreux albums comme Shaman, Kookaburra Universe, Guerres Parallèles, Zombies, Lancelot, La Guerre des Orcs, Nosferatu, (Soleil) mais aussi des romans Druide, Excalibur(éditions Arkhanes, et Eclipse).

11/2011

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Développement durable-Ecologie

Dernières nouvelles du monde

Navigateur et grand voyageur, mais aussi économiste, Erik Orsenna voulait mieux comprendre les mécanismes concrets de la mondialisation. C'est ainsi que, admirateur intimidé depuis toujours d'Albert Londres et de Joseph Kessel, il s'est mué en grand reporter. Dans Portrait du Gulf Stream. Eloge des courants, le marin breton qu'il est s'interroge sur les changements climatiques. Prenant très tôt conscience de cette nouvelle réalité du monde, il est allé, pour mieux l'appréhender, à la rencontre des savants et s'est rendu sur les lieux les plus exposés. Cette même démarche l'a entraîné dans un Voyage aux pays du coton, du Mali à la Chine et du Texas à Alexandrie. Une aventure "faite de fils et de liens" qui commence de manière artisanale dans la nuit des temps et se poursuit aujourd'hui à travers l'agriculture et l'industrie. Dans L'Avenir de l'eau, il alerte : un très grand nombre d'habitants de cette planète n'ont toujours pas accès ni à l'eau ni à l'assainissement. Cette pénurie dramatique ne fait qu'aggraver les inégalités tandis que se multiplient les conflits. Là encore, Erik Orsenna est parti enquêter au plus près des populations, en Inde, en Ethiopie, en Chine et au Bangladesh. L'écrivain ne pouvait manquer de se lancer tôt ou tard sur une autre route, qui le concerne encore plus intimement parce qu'elle se confond avec celle de sa vie : la Route du papier. Après un long périple, des forêts canadiennes à celles de la Russie et du Brésil, il retrace une histoire millénaire, de ses origines à l'avènement des technologies les plus modernes. A cet ensemble s'ajoute un des textes les moins connus de l'auteur : son Histoire du monde en neuf guitares, coécrite avec son frère Thierry Amoult. Une oeuvre de passion et d'érudition qui nous plonge elle aussi, à sa manière, au coeur des siècles et des civilisations. Qu'y a-t-il de plus mondialisé que la musique ?

03/2018

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BD tout public

O nuit ô mes yeux. Le Caire / Beyrouth / Damas / Jérusalem

Dans ce livre il y a les cabarets du Caire, les studios, villas, casinos du Caire, les maris, les amants, l'alcool, les somnifères, l'argent, les suicides, les brownings, les scandales, les palaces. Il y a le chant, la musique, la voix, les ovations, les triomphes, la gloire. Il y a l'audace, le génie, l'aventure, la tragédie. Il y a des poètes et des émirs, des danseuses, des banquiers, des officiers, des imams, des cheikhs, des actrices, des khawagates, des musiciens, des vamps, des noctambules, des révoltés, des sultans, des pachas, des beys, des espionnes, des prodiges, des rois d'Egypte et la cour. D'éminents journalistes, de célèbres compositeurs, des patronnes de clubs, des grands chambellans, des joueurs de oud. Il y a la petite paysanne du delta et la princesse druze, le fils du muezzin et le chanteur solitaire, la star juive et le colonel héroïque. Il y a Asmahan, Oum Kalthoum, Abdelwahab, Farid el Atrache, Samia Gamal, Leïla Mourad, Nour el Hoda, Sabah, Fayrouz, il y a les astres de l'Orient. Il y a la classe, le glamour, la touche, le style. Il y a l'amour, la passion, la haine, la vengeance. Il y a des verres et des cigarettes, des cartes à jouer, des jetons, des dés, des bijoux, des drapeaux, des corans. Il y a les cinémas de Beyrouth, les palais de Damas, les quais d'Alexandrie, les rues de Jérusalem, la cour de Bagdad. Il y a la radio, les disques, les micros, les caméras, les génériques, les néons, le rideau, l'orchestre, le concert, le public, la transe. Il y a la voix des Arabes. Il y a les grands hôtels, le Saint-Georges, le King David, l'Orient Palace, le Mena House. Il y a la chute de l'Empire ottoman et il y a la guerre en Palestine, il y a la prise du canal de Suez et la défaite de 1967, il y a un siècle au Proche-Orient.

10/2015

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Histoire antique

Marseille égyptienne. Une histoire d'Echelle, de Coptes et de Mamelouks

D'août à octobre 1801, plusieurs navires en provenance d'Alexandrie vont se succéder dans les ports de Marseille et de Toulon. A bord sont rapatriés des militaires de l'armée d'Orient qui, après une occupation de l'Egypte commencée en juillet 1798, vient de subir une défaite écrasante face aux Anglais et aux Turcs. A la mi-septembre, une frégate anglaise, La Pallas, débarque au Lazaret de Marseille 310 passagers, dont 80 Français. Les autres sont des Egyptiens. Il y a des hommes, des femmes, des enfants, tous vêtus à l'orientale et parlant arabe. Parmi eux, nombre de Coptes et de Mamelouks. On extrait aussi de la cale un grand tonneau d'eau de vie où est conservé le corps d'un personnage important nommé Jacob Hanna... C'est à lui et à ceux et celles que l'on nommera bientôt "les réfugiés égyptiens" que ce livre est consacré. Il évoque à la fois leur vie à l'époque où l'Echelle du Caire, avec sa petite communauté française et son consul, faisait prospérer le commerce au profit de Marseille, puis, sous l'occupation de l'Egypte, leur collaboration avec Bonaparte et l'armée d'Orient. Après leur débarquement, il décrit comment ils se sont établis et ont vécu dans la cité phocéenne, qu'ils soient riches et prospères ou pauvres et démunis. Il s'étend enfin sur un épisode dramatique, quasi-absent aujourd'hui de la mémoire collective marseillaise, et dont ils furent les principales victimes. A Marseille, après la défaite de Bonaparte à Waterloo, qui sonna l'écroulement définitif de l'Empire, les journées des 25, 26 et 27 juin 1815 donnèrent lieu à une violente insurrection populaire qui entraîna un massacre politico-racial, dont le bilan sera évalué à 250 morts et blessés. Nombre de réfugiés égyptiens, femmes et hommes, souvent les plus noirs de peau, et demeurant dans la Ville vieille ou dans le camp du cours Gouffé, seront alors les martyrs de cette Terreur blanche et de la répression politique sous la seconde Restauration.

05/2023

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Archéologie

Atlas des sites archéologiques menacés. Patrimoine à protéger

De toutes les époques et tous les continents, quarante sites archéologiques en danger racontés par des scientifiques : leur intérêt historique, ce qui les menace, et les action mises en oeuvre pour les protéger. Sous la forme très visuelle et grand public de l'atlas, et magnifiquement illustré. Qui y a-t-il de commun entre les grottes de Lascaux et les bouddhas de la vallée de Bâmiyân, entre le site de Tombouctou et Notre-Dame de Paris ? Toutes ces merveilles du patrimoine mondial de l'humanité sont menacées par des phénomènes naturels ou par les actions humaines. Des scientifiques ont choisi une quarantaine de sites archéologiques représentatifs de toutes les époques et situées sur tous les continents, et nous racontent leur intérêt historique, analysent les principales causes qui menacent leur conservation, et dévoilent quelques-unes des moyens mis en oeuvre pour les protéger. Cet Atlas illustré nous invite au coeur des plus emblématiques vestiges mondiaux et dévoile les acquis récents de la recherche en matière de patrimoine ancien en danger. Par la redécouverte de ces sites porteurs de la mémoire de l'humanité, les auteurs nous alertent sur ces risques pour préserver le patrimoine et le transmettre aux générations futures. Parmi les principaux sites traités : La grotte Cosquer, de Lascaux, la grotte du Mas d'Azil, les mégalithes de Carnac, le patrimoine maya environnementaux), la culture de Samsara, les sites minoens en Crète, les mines d'or de Rosia Montana, la vieille ville de Jérusalem, la métropole d'Alexandrie, le site d'Herculanum, le site de Teotihuacan, les temples de Palmyre, les fortifications de Malte et de Chypre, les vestiges de Tombouctou, les temples d'Angkor, les églises rupestres de Lalibela (Ethiopie) la cathédrale Notre-Dame de Paris, le royaume de Chimu, les vestiges de la bataille de Verdun, les villes et patrimoines détruits lors de la Seconde Guerre mondiale, les camps d'internement et de concentration en France, les patrimoines du Yémen et d'Ukraine, les bouddhas dans la vallée de Bâmiyân, les sites d'art rupestre aborigènes, etc...

09/2023