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cathédrale Canterbury

Extraits

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Esotérisme

ROSSLYN. Gardien des secrets du Saint-Graal

" Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ", disait Hermès Trismégiste. Cette célèbre maxime en tête, Tim Wallace-Murphy et Marilyn Hopkins sont partis sur les traces des plus grands mystiques de l'histoire spirituelle européenne, des néo-platoniciens aux templiers, des gnostiques aux francs-maçons, des cathares aux bâtisseurs de cathédrales, tous membres d'une informelle confrérie initiatique du Graal. Or, c'est en Egypte qu'ils trouvent la clé de l'une des plus formidables révélations de ce siècle : depuis la nuit des temps, des sanctuaires - des oracles - ont été construits et fréquentées en des lieux de pouvoirs fonctionnant comme d'authentiques centres d'énergie, des chakras terrestres. Après l'Egypte, les auteurs découvrent qu'il en était de même en Europe. L'un après l'autre, ils retrouvent ces chakras géographiques - logiquement au nombre de sept comme les chakras du corps humain - chacun sous l'égide d'une divinité planétaire. Chacun de ces points de force a fait l'objet d'un culte ancestral et son emplacement est encore marqué par la présence de certains des plus envoûtants sanctuaires : Saint-Jacques de Compostelle, Toulouse, Orléans, Chartres, Paris, Amiens et la moins connue mais non moins inspirante et puissante chapelle écossaise de Rosslyn. En somme, l'itinéraire médiéval du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Pour mieux appréhender le mystère de l'authentique pèlerinage initiatique, les deux auteurs empruntent à leur tour - avec le lecteur - cette route, revivant l'initiation ancienne en redécouvrant, étape après étape, la symbolique des lieux. Ils ressentent dans leur être la manifestation des chakras terrestres sur leurs propres chakras. " Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ". Ainsi est résolue l'énigme dissimulée dans la symbolique extraordinaire de la chapelle de Rosslyn et dans la configuration même de ces sept lieux de pèlerinage : la date de l'Apocalypse, la Révélation ultime.

11/1999

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Economie

Le gaspillage de l'aide publique

L'aide publique au développement représente en France des sommes considérables Celles-ci sont sans rapport avec les faibles moyens des organisations humanitaires : le premier bénéficiaire en est le continent africain. Cette aide revêt des formes diverses et variées : "zone franc", prêts ré-échelonnés, dons, aide à la construction de grands projets, envoi de coopérants. Pourtant, depuis des décennies, l'argent a été englouti sans enrayer la pauvreté, bien au contraire. La gestion de l'aide publique est aussi absurde qu'inefficace Au lieu d'arriver là où les besoins sont les plus criants, elle termine dans les poches des chefs d'Etats concussionnaires, sert à payer des cathédrales dans le désert ou entretient des armadas de fonctionnaires. La France contribue grandement aux perversions du système, par manque de volonté ou par cynisme diplomatique et commercial, et tente de se rattraper en prônant le droit d'assistance humanitaire. Pendant ce temps, l'Afrique sombre alors que d'autres continents en voie de développement relèvent la tête. Il semble que les dirigeants français soient, malgré leurs belles paroles, de plus en plus tentés de laisser tomber Pourtant, ce serait une erreur stratégique qui nous chasserait définitivement des rangs des grandes puissances mondiales. Nous avons tout à gagner à ce que l'Afrique, avec laquelle nous entretenons historiquement des liens privilégiés, prenne la voie d'un développement durable et sorte enfin du cercle vicieux dans lequel elle s'est progressivement enfermée. Aujourd'hui, la France peut et doit agir en réformant radicalement sa politique africaine : c'est une question de volonté et non de moyens financiers. -- Idées clés, par Business Digest. Sylvie Brunel est géographe et économiste. Spécialiste des questions de développement, elle a travaillé pendant plus de quinze années dans l'humanitaire (Médecins sans frontières, Action contre la faim) et a publié une trentaine d'ouvrages consacrés au développement, en particulier aux questions de famine.

02/1993

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Beaux arts

Marc Chagall

Un documentaire qui se lit comme un récit, les moments-clés de la vie de Marc Chagall illustrés par 13 oeuvres incontournables et représentatives de ses multiples talents : peintures, illustrations de livres, vitraux, céramiques, gravures, lithographies... Un univers proche de l'enfance et du rêve Chez Chagall, des amoureux flottent enlacés dans le ciel, des violonistes démesurément grands, qui ont parfois la tête à l'envers, jouent au-dessus d'isbas russes, des animaux de la ferme s'invitent partout et côtoient des artistes de cirque... le tout dans un univers coloré chatoyant. L'univers de Chagall ressemble à un rêve, et la fantaisie qui lui est propre parle aux enfants ! Un ouvrage didactique mêlant photos et illustrations "Moi et le village", "Autoportrait aux 7 doigts", "Le Violoniste vert", "L'Acrobate", "La Danse", la coupole du palais Garnier... Pour présenter ces oeuvres, une petite mascotte attachante guide le lecteur à travers les pages du livre, pointant du doigt les spécificités et détails de chacune, avec des mots simples qui rendent l'histoire de l'art accessible. Des oeuvres pour raconter sa vie Peintre russo-juif, empreint de spiritualité, Chagall a été naturalisé français en 1937 et a passé 58 ans de sa vie en France, offrant à notre pays certaines de ses plus belles oeuvres : coupole du palais Garnier, vitraux de cathédrales, peintures traduisant sa vision de la Bible (juive et chrétienne). A travers ses toiles, Marc Chagall raconte à sa façon son existence. Sur ses toiles figuratives, où le réel et l'irréel se mêlent et s'enrichissent, il égrène ses souvenirs et ses passions. Il nous présente ce qu'il aime (Vitebsk, le village de son enfance, la musique sous toutes ses formes, le cirque), le rend heureux (l'amour, le couple, la famille) ou lui fait mal ou peur (l'exil, la montée de l'antisémitisme en Europe). Chaque motif se retrouve d'une oeuvre à l'autre, formant comme un lien, un récit de vie à déchiffrer.

11/2022

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Beaux arts

Les couleurs de l'Occident. De la préhistoire au XXIe siècle

Nos couleurs d'aujourd'hui ne sont plus qu'une question de goût, dans un grand désordre que ne gouverne aucune règle. Pourtant, ce moment de leur longue histoire n'est qu'une exception. Toujours, les sociétés ont régi les significations de la couleur et ses usages magiques, religieux, politiques, sociaux selon des systèmes chromatiques qui ne se transgressaient pas sans risque et ne variaient qu'avec l'évolution des structures et des idéologies sociales. Hervé Fischer, en artiste et en sociologue, scrute l'oscillation permanente de la vision et de l'usage des couleurs en Occident entre deux pôles —rationalisation et irrationalité, contrainte et liberté —et dégage de leur tension les fondements d'une sociologie de la couleur, pour mieux en bâtir l'histoire. De la gamme rouge-jaune-noir-blanc des cavernes jusqu'aux fausses couleurs qui font voir l'univers invisible, des premières icônes jusqu'à la publicité et aux modes contemporaines en passant par le cercle de Chevreul, depuis les cathédrales colorées jusqu'au blanc des murs modernes, l'auteur dégage un chemin qui va du symbolisme des couleurs pures à l'invention du réalisme des couleurs, du clair-obscur de Rembrandt à la couleur lumière des impressionnistes et à l'anarchisme fauviste faisant écho aux crises sociales du temps. Vient alors l'idée du rôle moteur des grands artistes de l'Occident dans la trajectoire apparente des couleurs. On ne sait plus, au bout du compte, de la société ou de l'individu, qui agit sur l'autre pour bouleverser l'ordre établi —tout ce qui fait d'un Léonard, d'un Delacroix, d'un Van Gogh, d'un Matisse un révolutionnaire. Eux le savaient, et les citations de leurs écrits qui émaillent le texte de ce livre, en accord avec la pertinence des images, nous conduisent à mesurer, par leurs questionnements et leurs certitudes, la hauteur des débats et la puissance des enjeux qui se nouent autour de la couleur.

11/2019

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Histoire de Lyon

A la recherche d'un Lyon disparu. Vie et mort des édifices religieux du IVe au XXe siècle

Les églises médiévales lyonnaises ont connu une vie mouvementée. Nombre d'entre elles furent détruitent lors des confits armés, des guerres de Religion et à la Révolution, mais aussi du fait de l'évolution des pratiques religieuses ou architecturales, ou du développement d'espaces urbains nouveaux. Certaines ont totalement disparu : les anciennes basiliques funéraires Saint-Just et Saint-Laurent de Choulans, Saint-Etienne et Saite-Croix du groupe épiscopal, des chapelles et recluseries. D'autres ont été reconstruites comme Saint-Irénée, Saint-Martin d'Ainay, Saint-Nizier et les premières cathédrales sous Saint-Jean. Grâce à l'intérêt pour le patrimoine, surtout médiéval, qui se développe durant le XIXe siècle, les églises qui étaient encore debout ont été sauvées, mais souvent transformées. A partir de la seconde moité du XXe siècle, l'étude du patrimoine religieux lyonnais connaît un nouvel élan, avec l'essor de l'archéologie du sous-sol et de l'archéologie du bâti. L'auteur brosse ici un portrait de la ville au cours des siècles, en replaçant les données archéologiques dans leur cadre historique et topographique. Il s'appuie sur les recherches archéologiques qu'il a menées à partir des années 1970 et dont il avait publié une synthèse des édifices antérieurs à 750 dans Lugdunum christianum (1998). Le présent ouvrage a pour vocation de compléter ces analyses en fournissant les données plus récentes concernant les époques carolingienne, romane, gothique et moderne. Il traite également des églises construites par les ordres mendiants et qui ont presque toutes disparu, comme celle des Cordeliers de l'Observance, la seule à avoir été l'objet d'une étude avant sa destruction. Ce travail auquel, au fil de l'ouvrage, ont été associés d'autres chercheurs, était d'autant plus nécessaire que les vestiges des édifices de culte ont livré des renseignements de première main sur les périodes les plus anciennes, non seulement sur la vie religieuse mais également sur la topographie urbaine, l'acide économique et la société.

11/2021

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Critique littéraire

Les amitiés littéraires

Louis Aguettant, professeur de littérature aux Facultés catholiques de Lyon, est surtout connu aujourd'hui grâce à ses deux grands ouvrages sur La Musique de piano des origines à Ravel et Victor Hugo, poète de la nature, ainsi que par ses deux volumes d'analyse poétique consacrés à Verlaine et à Baudelaire. Ce nouveau livre recueille des études, publiées de son vivant, où se révèlent tout son charme, son génie critique et son style, qui le rendaient irrésistible auprès de ses étudiants, aussi bien que des auditeurs de ses conférences. On le voit ici tout proche de ses contemporains, de Valéry, de Claudel, de Gabriel Fauré, ravis de découvrir à Lyon (la Province paraissait bien loin, en ce temps-là, aux Parisiens !) l'amitié d'un esprit aussi souverain, dont les études sur Eupalinos, les Cinq Grandes Odes, La Bonne Chanson, faisaient leur admiration. Leurs lettres reproduites dans ce livre en portent un témoignage non équivoque. Louis Aguettant se serait sans doute réjoui que ce volume lui permette de rendre " vie " à son plus vieil ami, le poète Louis Mercier, dont une petite anthologie illustre la vertu franciscaine ou le vaste lyrisme. Les deux derniers articles de Louis Aguettant montrent deux aspects fondamentaux de sa personnalité : son classicisme, son attachement à la tradition française, son catholicisme fervent, à travers un éloge d'Emile Mâle, exégète des cathédrales de France, et, d'autre part, l'exquise sensibilité, la fantaisie, la prose flexible, de cet amoureux fou de la poésie, dans ce Monologue sur Marcel Ormoy, où c'est lui-même qu'il semble dessiner d'un pinceau si léger au moment de disparaître. Un an plus tôt, il avait payé sa dette à la poésie anglaise qui l'avait accompagné et enchanté toute sa vie, en traduisant un grand poème de Robert Browning, Abt Vogler, " une magnifique expression d'optimisme transcendant ", disait-il.

11/2001

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Sciences historiques

La compagnie des ombres

Ils ont été pharaons, empereurs romains, rois de France, croisés, missionnaires, conquérants, bâtisseurs de palais et de cathédrales, découvreurs de mondes nouveaux. Ils ont connu l'ivresse de la gloire, l'amertume de la défaite, ils ont peiné dans les travaux. Ils ont incarné l'aventure de l'Occident jusqu'aux extrémités de la terre, ils ont dû faire face à la barbarie, à la guerre, à la terreur et à la tyrannie totalitaires. De la profondeur de l'Egypte ancienne aux conflits qui ont ouvert le XXIe siècle, ils offrent la plus étonnante des galeries de portraits. Marc Aurèle y croise Christophe Colomb, Louis XVI, Honoré d'Estienne d'Orves ou Hélie de Saint Marc. Ils forment la compagnie des ombres, surgie du passé pour nous offrir un tête à tête. Un dialogue singulier avec les morts. L'histoire est trop souvent traitée comme un cadavre par des médecins légistes si attentifs aux organes qu'ils prélèvent sur le corps dont ils font l'autopsie que leur échappe son mystère, ce qui lui donnait sa vie même. Elle est, ailleurs, considérée comme le divertissement d'un jour, l'occasion d'une promenade sans enjeu. Les textes réunis ici comme en un recueil de nouvelles voudraient s'inscrire dans une autre tradition, celle d'une histoire méditative : une histoire tournée vers la recherche de ce qu'elle a à nous dire d'essentiel, de vital sur nous-même. Ils se proposent de convoquer les ombres du passé pour nous donner à contempler ce qui n'est pas mort avec elles. Nous doutons aujourd'hui que l'histoire puisse être maîtresse de vie : "magistra vitae", disait Cicéron. Nous voulons croire que nous n'avons plus rien à apprendre d'elle. Il nous manque d'avoir les yeux ouverts sur ce qui fait échapper ses protagonistes à leur condition mortelle; ce qui leur donne leur part d'éternité.

09/2016

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Phénomènes occultes

Inferno. L'art des ténèbres

L'enfer est une notion commune à la plupart des grandes croyances théologiques ou mythologiques de l'humanité qui a toujours été fascinée par son aspect terrifiant et qu'elle s'est empressée de peupler de monstres, de démons et autres incarnations du Mal. Le Diable, le Seigneur des Enfers, le Prince des Ténèbres, le maître du royaume des morts, ou Pluton, Hadès, Ahriman, Seth, Yama, Hela, Ninazu, Ah Puch, Iblis, Tezcatlipoca, Satan, Lucifer, Belzébuth, Méphistophélès, quel que soit le nom qui lui fut donné, a été représenté sous bien des apparences différentes depuis les débuts de l'Antiquité jusqu'à nos jours. Une multitude d'artistes ont laissé derrière eux, à travers l'Histoire, une très riche source iconographique par le biais d'innombrables et redoutables effigies et illustrations de cette personnification du mal absolu, à travers la sculpture, l'enluminure, la mosaïque, le vitrail, la gravure, la peinture et le dessin. Le septième art et la musique se sont également emparés de ces thématiques infernales et les ont grandement popularisées. Le portrait du Diable est présent de nos jours sur d'innombrables affiches de films fantastiques et pochettes de disques de nombreux groupes de rock. De tous temps pourtant, l'être humain a été terrorisé par le sentiment d'impuissance et d'inconnu devant la mort, et par la vision sombre et maléfique de ces Enfers grouillant de créatures abominables nées de l'imagination des sculpteurs de l'Antiquité et des peintres médiévaux. L'art pictural des enluminures des parchemins ou des frontons des cathédrales entre autres a alors cherché à enseigner une certaine conduite morale à suivre afin d'échapper à l'horreur de l'enfer tout en nous montrant tous les pires tourments de la damnation. Voici l'histoire du Diable et de l'enfer à travers une iconographie sélective. Mais comme nous prévient l'inscription qui accueille les damnés dans l'Inferno de Dante : "Toi qui entres ici, abandonne toute espérance".

04/2021

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Histoire de France

L'affaire Jean Zay. La République assassinée

Jean Zay ? Ce nom, pourtant familier, n’évoque rien de précis chez la plupart des gens, si ce n’est un collège ou un lycée, plus rarement une rue dans une commune de gauche. C’est pourtant le nom de celui qui créa le Festival de Cannes, le Musée de l’Homme, le Musée d’Art Moderne, le Musée de la Marine, le Musée de la Découverte. Qui organisa l’Exposition Universelle de 1937, soutint la création de la Cinémathèque Française, rénova la Bibliothèque Nationale et fit restaurer la cathédrale de Reims et le Palais de Versailles. Qui créa le CRNS, mit en place l’obligation scolaire à 14 ans, instaura l’éducation physique et la médecine préventive à l’école, et inventa l’ENA (n’en déplaise à Michel Debré) !... Jean Zay, qui fut le ministre de l’Éducation Nationale et des Beaux Arts du Front Populaire et dont Léon Blum disait que « tout en lui respirait la noblesse de la pensée, le désintéressement, la loyauté, le courage, l’amour du bien public » est pourtant aujourd’hui une figure oubliée. Il n’est pas tombé dans l’oubli, il y a été poussé par une extrême-droite qui haïssait en lui l’homme de gauche, le ministre réformateur, le républicain anti-pétainiste et, bien sûr, le Juif. Accusé de désertion en 1940 sous prétexte que, comme Mendès France et Georges Mandel, il avait gagné le Maroc à bord du Massilia pour continuer le combat outre-mer, arrêté, jugé dans un simulacre de procès, diffamé, spolié et emprisonné, Jean Zay fut assassiné par la milice le 20 juin 1944, quinze jours après le débarquement allié en Normandie. Il avait 40 ans. Ce destin est rendu plus tragique encore par le fait que Jean Zay « n’appartient pas à une mémoire politique dominante » et n’a donc pas été érigé à la Libération en martyr d’une cause quelconque, car il ne portait ni l’estampille gaulliste, ni la communiste ou même la socialiste, ni celle de « déporté », ni celle de « résistant », ni celle, même, de « Juif », ce qui est surprenant de prime abord. L’essai de Gérard Boulanger explore les causes profondes de cet oubli et de cette injustice, et ressuscite la mémoire du ministre étincelant à qui la France moderne doit tant, mais aussi de l’homme sensible, digne, aimant et courageux que fut Jean Zay.      

01/2013

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Religion

Un prêtre français assassiné au Brésil (1936-1989)

Né dans le Jura en 1936, prêtre du diocèse de Saint Claude en 1963, Gabriel Maire y a exercé son ministère dix-sept ans. D'abord en paroisse à Dole, en même temps qu'il était aumônier de lycée ; puis à Saint Claude comme vicaire à la cathédrale, avec un engagement dans la pastorale ouvrière et dans l'animation d'un quartier populaire. Pleinement inséré dans ces engagements en France, pourquoi Gabriel est-il parti en Amérique latine en 1963 ? Un départ qui ne doit rien au hasard mais se présente comme le fruit de deux enracinements. L'un dans sa foi vivante en la personne de Jésus ; l'autre dans son engagement politique à travers le "Mouvement populaire des citoyens du monde" qu'il avait lui-même créé. Cette double dimension de sa vie lui a fait très vite envisager d'aller là où il y avait moins de prêtres que dans sa région d'origine, le Jura. Sa destination - l'Amérique latine - est aussi le fruit de sa rencontre avec Dom Helder Camara, évêque de Recife au Brésil. Ces deux lignes de force et cette rencontre vont marquer sa présence au service des plus pauvres du Brésil, pour les aider à retrouver leur dignité et à devenir responsables de leur vie. Il s'y est investi pour la justice sociale au point de devenir insupportable - au sens le plus strict du terme - pour ceux qui écrasaient le peuple et qui finirent par le faire assassiner après neuf ans de présence dans les favelas. Pour l'essentiel, ce livre reprend les écrits de Gabriel. D'abord, ceux qui éclairent son action en France et ses raisons de partir au Brésil (1e partie). Puis l'ensemble des circulaires qu'il envoya régulièrement à sa famille et à ses nombreux amis du Jura (2e partie). Enfin, quelques documents qui retracent l'impact de sa vie et de sa mort dans le diocèse de Vitoria, et la lutte de ses amis au Brésil et en France pour faire reconnaître sa mort comme un assassinat, et non un crime crapuleux, comme les commanditaires et la justice locale ont voulu le présenter. Le dernier chapitre de ce livre est signé par Guy Aurenche, avocat français, ex-président de la Fédération internationale de l'ACAT et aujourd'hui président du CCFD-Terre Solidaire.

12/2013

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Sciences historiques

Histoire de Chartres. Tome 1, Des origines au XIVe siècle

L'ouvrage que je donne au public est le fruit de huit années d'études. A peine arrivé à Chartres, j'ai voulu connaître son histoire et j'ai feuilleté ses historiens. Je cherchais la cité, la commune je trouvais partout la cathédrale et le Chapitre. Je me suis demandé si les archives de ce pays se taisaient complètement sur son passé municipal ; je les ai consultées, et une mine inexplorée s'est ouverte à mes yeux. J'en ai conclu que l'histoire de Chartres restait à faire. J'ai pensé que je devais, autant que possible, circonscrire mon récit aux murs de la cité, et qu'en écrivant une monographie, il était de mon devoir de me défier de cette tendance de quelques-uns de mes devanciers à sortir des bornes de leur sujet pour aborder le champ des hypothèses de l'histoire générale ; en un mot, il m'a semblé que je ne devais pas faire une histoire de France à propos de Chartres. J'ai emprunté les divisions de mon travail aux faits principaux de l'histoire locale ; j'ai cherché à conduire de front les hommes et les choses, de manière à offrir à mes lecteurs un tableau animé et vrai de la vie de Chartres à chaque siècle ; lorsque j'ai jugé que certaines matières exigeaient quelque développement, je les ai traitées à fond dans des chapitres particuliers, après en avoir fait incidemment usage dans le corps du récit. Sans prétendre avoir fait mieux que mes devanciers, je puis affirmer que j'ai fait autrement. J'ai travaillé avec l'intime conviction que, pour être goûté, l'auteur d'une histoire locale doit être consciencieux, exact, exempt de froideur comme de pédantisme ; qu'il ne lui est pas permis de négliger les sources même les plus arides ; que son mérite gît presque tout entier dans le classement judicieux des documents dont il fait usage. Si je ne réussis pas, je ne devrai m'en prendre qu'à mon inhabileté, car les matériaux ne m'ont pas manqué ; sans parler de l'ample récolte que m'ont fournie les archives du département, de l'Hôtel-Dieu et de la Mairie. Que les Chartrains lisent mon livre, et s'ils y trouvent leur histoire nationale, mon labeur sera largement payé ! .. (extrait de l'Avant-propos, édition originale de 1854).

06/2019

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Thèmes photo

Gardiens

Dans une démarche à la fois anthropologique, documentaire et artistique, Rip Hopkins a réalisé cette série photographique inédite dédiée au(x) métier(s) de gardien. Le photographe joue avec le sujet et nous emmène dans un périple à travers le département des Alpes-Maritimes, de gardien en gardien. Les images créées portent chacune la force d'une individualité magnifiée et, réunies, nous offrent une vision d'ensemble sur le gardiennage, fonction quelque peu méconnue en dépit de son importance dans notre société. Rip Hopkins en explore les multiples déclinaisons de gardien, nous présentant successivement garde-forestiers, bergers, policiers, auxiliaires de puériculture, moines, ou encore agents d'accueil. Ce faisant, le photographe met en lumière autant la pluralité que ce qui fait sa singularité du gardiennage. Etre gardien, c'est protéger, définir les limites et réguler, comme le fait le berger avec ses animaux. C'est également observer à la marge, tout en étant un rouage essentiel de la mécanique sociale en exerçant une certaine autorité. Enfin, le rôle du gardien ne se limite pas à la contrainte autoritaire : il implique souvent une forme de soin, à l'instar du rôle des soigneurs d'animaux, ou encore de transmission, dans le cas des médiateurs culturels. Rip Hopkins nous présente également les différents espaces de gardiennage, nous rappelant qu'être gardien est toujours nécessairement être gardien de. Les personnes photographiées sont ici ancrées dans leurs lieux de travail, naturels ou culturels, de la région des Alpes-Maritimes : du littoral au Lac supérieur de la vallée des Merveilles, du musée Fragonard de Grasse à la villa Kérylos de Beaulieu-sur-Mer, en passant par la vallée de Roya, la Cathédrale de Sainte-Réparate de Nice et le musée des Merveilles de Tende. A travers les portraits des gardiens, c'est donc tout un tableau du territoire maralpin qui se dessine. Plein de surprises, ce parcours permet d'aborder toute la complexité de la figure du gardien qui oscille entre surveillance et préservation, dans des domaines aussi divers que la conservation du patrimoine, la transmission des traditions, la protection environnementale, le maintien de l'ordre, l'entretien et la surveillance de lieux. Au fil de ses rencontres, Rip Hopkins nous montre avec subtilité et humour qui sont ces gardiens que nous côtoyons quotidiennement sans toujours les voir.

04/2023

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Espagne

Un grand week-end. Grenade et Malaga

Un guide adapté aussi bien à un long week-end de 3 ou 4 jours qu'à une semaine de vacances. - Des visites pour découvrir deux villes andalouses très différentes mais qui offrent toutes deux un voyage à travers l'histoire et permettent de goûter à la douceur de vivre de l'Andalousie : - Sur les contreforts de la sierra Nevada enneigée, Grenade et son joyau arabo-hispanique, l'Alhambra, fabuleux ensemble de palais, patios et jardins, son lacis de ruelles mauresques, sa cathédrale Renaissance et ses palais aristocratiques/ - Au bord de la Méditerranée, Malaga, capitale provinciale moderne et dynamique devenue un pôle culturel et touristique de premier plan avec ses 320 jours de soleil par an, sa ville ancienne aux belles rues piétonnes, ses nombreux musées, l'animation de son port et de ses quais et, bien sûr, ses plages. - Plus de 120 adresses de restos, bars à tapas, boutiques tendance et lieux où sortir, toutes testées, pour s'immerger dans l'ambiance de Grenade et Malaga. - Des expériences uniques pour vivre à l'andalouse : vibrer au rythme du flamenco dans une cave troglodytique, s'offrir un massage dans des bains arabes, suivre les processions de la semaine Sainte, aller observer les flamants roses dans l'estuaire du Guadalhorce, skier de nuit sur les pentes de la Sierra Nevada... - Une sélection d'activités pour varier les plaisirs : créer son propre parfum, participer à un atelier de cuisine ou de pâtisseries arabes, s'initier à la rumba flamenca, prendre un cours de yoga sur la plage, faire de la plongée, du kayak ou du paddle, etc. - Des propositions de balades dans les environs de Grenade et de Malaga pour s'oxygéner parmi des paysages grandioses : balade ornithologique dans l'estuaire de Guadalhorce, randonnée du Caminito del Rey, sur une passerelle aménagée le long d'une paroi escarpée, sentiers de Los Cahorros de Monachil, dans la Serra Nevada, entre canyons, grottes et ponts suspendus... - Les coups de coeur et les "tops" de notre auteure, passionnée de longue date par l'Andalousie : les meilleurs bars à tapas, les panoramas les plus époustouflants, les plus beaux jardins, les meilleures boutiques gourmandes, le top des activités à faire avec des enfants... - Des plans des différents quartiers des deux villes avec toutes les adresses positionnées.

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Espagne

Un grand week-end à Grenade et Malaga. Avec 1 Plan détachable

Un guide adapté aussi bien à un long week-end de 3 ou 4 jours qu'à une semaine de vacances. - Des visites pour découvrir deux villes andalouses très différentes mais qui offrent toutes deux un voyage à travers l'histoire et permettent de goûter à la douceur de vivre de l'Andalousie : - Sur les contreforts de la sierra Nevada enneigée, Grenade et son joyau arabo-hispanique, l'Alhambra, fabuleux ensemble de palais, patios et jardins, son lacis de ruelles mauresques, sa cathédrale Renaissance et ses palais aristocratiques/ - Au bord de la Méditerranée, Malaga, capitale provinciale moderne et dynamique devenue un pôle culturel et touristique de premier plan avec ses 320 jours de soleil par an, sa ville ancienne aux belles rues piétonnes, ses nombreux musées, l'animation de son port et de ses quais et, bien sûr, ses plages. - Plus de 120 adresses de restos, bars à tapas, boutiques tendance et lieux où sortir, toutes testées, pour s'immerger dans l'ambiance de Grenade et Malaga. - Des expériences uniques pour vivre à l'andalouse : vibrer au rythme du flamenco dans une cave troglodytique, s'offrir un massage dans des bains arabes, suivre les processions de la semaine Sainte, aller observer les flamants roses dans l'estuaire du Guadalhorce, skier de nuit sur les pentes de la Sierra Nevada... - Une sélection d'activités pour varier les plaisirs : créer son propre parfum, participer à un atelier de cuisine ou de pâtisseries arabes, s'initier à la rumba flamenca, prendre un cours de yoga sur la plage, faire de la plongée, du kayak ou du paddle, etc. - Des propositions de balades dans les environs de Grenade et de Malaga pour s'oxygéner parmi des paysages grandioses : balade ornithologique dans l'estuaire de Guadalhorce, randonnée du Caminito del Rey, sur une passerelle aménagée le long d'une paroi escarpée, sentiers de Los Cahorros de Monachil, dans la Serra Nevada, entre canyons, grottes et ponts suspendus... - Les coups de coeur et les "tops" de notre auteure, passionnée de longue date par l'Andalousie : les meilleurs bars à tapas, les panoramas les plus époustouflants, les plus beaux jardins, les meilleures boutiques gourmandes, le top des activités à faire avec des enfants... - Des plans des différents quartiers des deux villes avec toutes les adresses positionnées.

05/2022

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Renaissance

Une colonne de feu

La saga des Piliers de la terre et du Monde sans fin, qui a captivé des millions de lecteurs, se poursuit aujourd'hui avec Une colonne de feu, la nouvelle épopée sensationnelle de Ken Follett. En 1558, les pierres patinées de la cathédrale de Kingsbridge dominent une ville déchirée par la haine religieuse. En Angleterre, le pouvoir passe de manière précaire des mains des catholiques à celles des protestants et Elisabeth Tudor devient reine. Toute l'Europe se dresse contre elle. La jeune souveraine, habile et déterminée, crée les premiers services secrets du pays, afin d'être avertie à temps des complots qui se trament contre sa vie, des projets de rébellion et des plans d'invasion. A Paris, Marie, reine d'Ecosse, proclamée souveraine légitime de l'Angleterre, attend son heure. Jeune femme séduisante et obstinée appartenant à une famille française d'une ambition sans scrupules, elle réunit autour d'elle de nombreux partisans qui intriguent pour se débarrasser d'Elisabeth. Ned Willard n'a qu'un désir : épouser Margery Fitzgerald. Mais lorsque les amoureux se retrouvent de part et d'autre de la fracture religieuse qui divise l'Angleterre, Ned se place au service de la princesse Elisabeth. En ce demi-siècle tourmenté où l'extrémisme attise la violence d'Edimbourg à Genève en passant par Paris, l'amour entre Ned et Margery paraît condamné. Ned traque l'énigmatique et insaisissable Jean Langlais, espion français à la solde des catholiques, ignorant que sous ce faux nom se dissimule un ancien camarade de classe qui ne le connaît que trop bien. Elisabeth s'accroche désespérément à son trône et à ses principes, protégée par son petit cercle dévoué d'espions ingénieux et d'agents secrets courageux. Alors comme aujourd'hui, les religions rivales ne sont pas le coeur du conflit. La véritable bataille oppose les adeptes de la tolérance et du compromis aux tyrans décidés à imposer leurs idées à tous les autres – à n'importe quel prix. Ayant pour cadre une des périodes les plus mouvementées et les plus révolutionnaires de l'histoire, Une colonne de feu est l'un des ouvrages les plus captivants et les plus ambitieux que Follett ait écrits à ce jour. Il saura séduire les admirateurs de longue date de la série de Kingsbridge aussi bien que les nouveaux venus dans son univers.

09/2017

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Esotérisme

Les Templiers, histoire des origines aux germes de 1307. L'esprit du Temple

L'ouvrage de l'auteur est à la fois inédit en son approche et original den sa présentation ; de nombreux ouvrages sur les Templiers examinent tel ou tel aspect de l'Ordre du Temple, presque tous à partir de 1118. Ce premier ouvrage part à la recherche des origines lointaines de l'esprit templier au coeur de l'Antiquité, de ses secrets et mystères, de la sagesse ancestrale. Il plonge dans l'action à travers l'Histoire, celle de l'époque de Jésus et de celui qui fut avant lui, Jean-le-Baptiste, de Marie-Madeleine, des persécutions des chrétiens par les Romains notamment dans le sud de la France au IIe siècle, des conséquences de ce contexte tendu. Il souligne le phénomène de la chevalerie, ses valeurs, les intérêts féodaux, le sens du secret et de sa transmission, la naissance progressive des Ordres structurés, leur raison d'être, leurs différences, leurs rituels secrets ou juste discrets, explique le Baphomet, les relations entre Templiers et peuples du Moyen-Orient ; il revient sur l'apport de ce contact fécond, l'art gothique, les cathédrales, le compagnonnage, l'esprit de créer et de construire en toute liberté, acte divin par excellence. L'ouvrage descend dans les profondeurs de l'Ordre du Temple et de ses "concurrents" pour en extraire l'essence et esquisser des réponses à de lourdes questions ; l'ouvrage se faufile au sein des croisades, va à la rencontre de Saladin et de ce qu'il apportera à l'Occident. On y comprendra ce qui ne fut que peu ou pas dévoilé, ne fut pas dit ou ne fut que murmuré à quelques initiés sous le blanc manteau. Ce premier tome prend fin à la naissance des germes amenant l'arrestation du 13 octobre 1307 ; le deuxième visitera, pour la comprendre, la période 1307-1314 teintée de douleurs, d'injustice, d'intrigues et de politique notamment jusqu'à la dispersion en d'autres contrées ; le dernier dévoilera et décortiquera la Franc-Maçonnerie "templière" du XVIIIe siècle et les mouvements néo-templiers du XXIe siècle.

10/2019

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Tourisme étranger

Voyages spirituels. 50 itinéraires de rêve autour du monde

Voyage spirituel autour du monde, un beau livre pour inspirer les voyageurs intéressés par la spiritualité et le patrimoine religieux, à la découverte des trésors des grandes religions dans le monde. Voyages spirituels - 50 itinéraires de rêve autour du monde vous fera voyager dès la première page. Ce magnifique album est une splendide source d'inspiration pour imaginer votre prochain voyage à la découverte de chefs-d'oeuvre d'architecture religieuse, en pèlerinage dans des lieux saints ou en recueillement intérieur. Abondamment illustré de spectaculaires photographies, Voyages spirituels - 50 itinéraires de rêve autour du monde vous invite à vivre des moments de pur bonheur : marches contemplatives au coeur du Sahara, sur les chemins de pèlerinage médiévaux d'Ecosse, le long du sentier d'Abraham en Palestine et vers Saint-Jacques-de-Compostelle par le Camino del Norte ; expériences de communion avec la nature au Kenya et en Islande ; découvertes des églises, cathédrales et monastères d'Europe au cours de voyages qui allient spiritualité, art et histoire ; explorations de la Terre sainte en Israël et du mont Kailash au Tibet ; périples sur les traces du pape François en Argentine, de Jean-Paul II en Pologne et de Mère Teresa en Inde ; visites des grands sanctuaires religieux du Québec et de l'abbaye du mont Saint-Michel ; retraites à la recherche de sérénité à Bali, l'île bénie des dieux, et dans les forêts mystiques de Chypre ; pèlerinages à la basilique Notre-Dame de Guadalupe à Mexico, à la grotte de Notre-Dame de Lourdes en France et à Fátima au Portugal ; pérégrinations à la rencontre d'ancestrales traditions spirituelles autochtones à Hawaii, au Pérou et en Arizona ; initiations aux sites mythiques du Vietnam, aux lieux sacrés du Japon et aux fabuleux temples bouddhiques de Thaïlande. Voyages spirituels - 50 itinéraires de rêve autour du monde décrit au jour le jour chaque itinéraire, les lieux à explorer et les sanctuaires à visiter. Des capsules donnent les clés pour comprendre les bases et les principes du christianisme, du bouddhisme, de l'hindouisme, de l'islam, du judaïsme et de la méditation. Voilà un splendide cadeau à offrir... ou à s'offrir !

10/2019

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Histoire des arts décoratifs

Regards sur le métal. Mise en valeur des savoirs et des savoir-faire

Etirer, laminer, rétreindre, ciseler, planer, couler, ce ne sont que quelques exemples de la richesse de notre langue pour désigner le travail du métal que l'artisan travaille à froid et/ou à chaud. Depuis la nuit des temps, l'homme et le métal sont intimement liés. L'âge du bronze, l'âge du fer et l'aspiration à l'âge d'or sont là pour en témoigner. Les expositions sur l'orfèvrerie, et les catalogues qui y sont corrélés, tel celui sur Les Trésors des cathédrales, aussi prestigieux et remarquables soient-ils, n'abordent qu'une facette de ce vaste domaine qui en compone tant et que cet ouvrage souhaite appréhender. Si l'orfèvrerie y a sa place, elle reste modeste en comparaison des autres sujets qui y sont explorés. Ainsi, les métaux tels le cuivre, le fer, la fonte de fer, le bronze ou encore le zinc gagnent-ils leurs lettres de noblesse au regard des techniques étudiées, des moyens mis en oeuvre afin de répondre au mieux aux besoins des commanditaires et aux aspirations d'une époque. Et que dire de ce XIXe siècle malmené car trop vite embrassé au travers du filtre déprécié de l'industrialisation ? On y décèle des productions de qualité qui, si elles puisent dans le creuset de l'Histoire, n'en sont pas moins particulièrement inventives tant sur le plan technique qu'esthétique. Il y est aussi question de ces statues rescapées de la flèche de Notre-Dame de Paris qui, sous le coup de projecteur de l'actualité, prennent un sens nouveau où l'émotion a sa part. Du Moyen Age au XXe siècle, ces regards croisés entre des conservateurs des antiquités et objets d'art, des conservateurs des monuments historiques, des chercheurs à l'Inventaire général et des historiens de l'art nous livrent un champ d'exploration qui fournira une base de réflexion sur l'évolution des protections au titre des monuments historiques. Actes du colloque de l'Association des conservateurs des antiquités et objets d'art de France, tenu à Granville (Manche), du 30 septembre au 2 octobre 2021.

09/2021

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Sciences historiques

La véritable histoire des bateaux sous-marins. De 1945 à nos jours

Passion, un des mots qui résume au mieux le présent ouvrage et la personnalité de son auteur. Il faut une patience rare, une rigueur d'orfèvre et une ferveur certaine pour collecter, assembler, recouper, toutes les informations, toutes les histoires, toutes les indiscrétions, qui peuvent mener à une encyclopédie aussi exhaustive et personnelle. Il a fallu à son auteur décrypter, fouiller, remuer les petits mystères et les grands secrets et parvenir à les retranscrire tels qu'il les perçoit de sorte que sa passion nous parvienne intacte. Armé de son envie de transmettre ce qu'il aime et ce qu'il sait, il a fait de cette passion qui l'anime une encyclopédie brillante et touchante. L'impératif de science des compilations encyclopédiques est complété d'un regard personnel affectueux et si différenciant. C'est ce qui rend ce beau livre si attachant. Cette encyclopédie n'est pas seulement une mine d'informations minutieusement collectées et compilées pour le plaisir du lecteur assoiffé par sa curiosité, c'est aussi un témoignage d'affection pour l'objet industriel et son histoire, une marque de respect pour les femmes et les hommes engagés dans cette aventure plus que centenaire. Cet ouvrage est à la hauteur de l'exigence qui dicte la construction des sous-marins qu'il dépeint, à l'image de l'engagement qui leur donne corps. Feuilleter cette encyclopédie, c'est retrouver un peu de ces cathédrales d'acier de nos chantiers, un peu de cette majesté de la tôle formée, un peu de cette humilité face à l'immensité de l'ouvrage achevé. En parcourir les pages, c'est un peu retrouver le bruit des outillages, l'effort sur les visages, les gestes experts des compagnons, la soif de rupture des architectes navals, l'amour de chacun pour sa profession. S'abreuver de ces lignes, c'est ne pas oublier, ni les hommes, ni la prouesse, ni l'union. Car une encyclopédie est une double promesse : celle de la connaissance, mais celle aussi du défi. Cette promesse est la nôtre, au nom de l'héritage qui nous honore, nous la tiendrons.

09/2020

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Littérature française

La dixième symphonie

Un jeune homme, orphelin de mère et rejeté par un père enseignant d'école primaire, frustré d'avoir été éconduit par sa belle famille quand il vivait encore ave sa jeune compagne défunte, vivant avec sa tante à la briqueterie, quartier populeux et peuplé majoritairement des musulmans dans la ville de Yaoundé, refuse de poursuivre ses études pour apprendre à jouer le piano. Malgré le coût élevé de la formation en musique classique, sa tante qui tient à la réussite de son neveu, accepte son choix de ne plus poursuivre ses études pour se livrer à sa passion musicale. Par ses contacts, il va rejoindre l'un des clubs les plus prestigieux de Yaoundé où ne viennent que les enfants des hauts commis de l'Etat et des corps diplomatiques. Hué au début, c'est son génie va le distinguer et créer autour de lui des jalousies. Il va se lier d'amitié avec le fils d'un haut commis de l'Etat qui est impressionné par sa virtuosité et le fait connaître à son père. Ce dernier amoureux de l'art et de la musique classique tombe sous le charme du jeune apprenti de la musique classique. Plus tard, c'est la fille du monsieur qui tombe aussi amoureuse du jeune apprenti de la musique. Cette relation d'amour va jeter un froid dans les relations entre les deux familles. Bien plus, la mort de la jeune fille du promoteur du club de musique classique, assassinée sans que son meurtre ne soit élucidé va compliquer le destin du jeune apprenti de la musique. Sans preuve de culpabilité d'un éventuel meurtrier, le jeune apprenti de la musique est jeté en prison ; ce qui va plonger sa tante dans le trouble. Il faudra attendre l'intervention de la fille du personnage important de Yaoundé, amoureuse du jeune apprenti de la musique pour pousser son père à faire ramener son fils assassin des Etats-Unis afin qu'il vienne purger sa peine, en lieu et place du jeune apprenti de la musique. Ce dernier, maintenant libéré peut reprendre son aventure et surtout son amour avec la jeune fille du personnage important. Mais ladite jeune fille est maladive ; après des interventions chirurgicales, elle décide de célébrer son mariage malgré son état de santé critique. Après l'union du mariage à la Cathédrale-Notre-Dame-Des-Victoires de Yaoundé, la jeune épouse doit rejoindre la Fondation Chantal Biya où elle est internée ; alors que le jeune époux, lors de la cérémonie au Hilton hôtel peut encore égayer les convives en espérant jouer la dixième symphonie.

10/2015

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Impressionnisme

Achille Laugé. Le néo-impressionnisme dans la lumière du Sud

Du 24 juin au 30 octobre 2022, pour la première fois en Suisse, la Fondation de l'Hermitage consacre une grande rétrospective au peintre français Achille Laugé (1861-1944). Artiste rayonnant essentiellement dans la région de Carcassonne, Laugé fascine par son parcours solitaire au sein du mouvement néo- impressionniste. L'exposition, qui réunira près d'une centaine d'oeuvres et couvrira toute la carrière de Laugé, met en lumière l'originalité profonde de ce peintre du quotidien, mû par une sensibilité exceptionnelle. Eclosion du néo-impressionnisme Issu d'une famille paysanne, Laugé abandonne ses études de pharmacie et s'inscrit à l'Ecole des beaux-arts de Toulouse où il se lie avec Antoine Bourdelle, avant de poursuivre son apprentissage à Paris et de partager l'atelier d'Aristide Maillol. Au Salon des Indépendants de 1886, Laugé découvre le tableau manifeste de Georges Seurat, Un dimanche après-midi à l'Ile de la Grande-Jatte, véritable révélation. En 1890, de retour à Carcassonne, Laugé se convertit à la couleur pure divisée. Un artiste d'une rare sensibilité Seul devant l'éblouissante lumière méridionale, Laugé s'approprie, au gré de nombreuses expérimentations, la théorie des couleurs de Seurat et de Signac. Combinant les teintes de manière très personnelle, il réalise de somptueuses natures mortes où les bouquets de coquelicots et de marguerites voisinent avec les fruits mûrs et les branches d'amandiers en fleurs. Achille Laugé exprime cet " art de sensibilité émue " que relève son ami Bourdelle. Géométrie, perspective et lumière Tel Monet devant la cathédrale de Rouen, Laugé travaille sur des séries, représentant inlassablement la route qui mène à Cailhau, le village dans lequel il s'installe en 1895. Dans ces paysages rigoureusement construits, il s'attache à rendre les nuances de la lumière, le passage des saisons dans leurs plus infimes variations. Arpentant les chemins avec la " roulotte-atelier " qu'il a conçue pour travailler sur le motif, l'artiste crée des compositions au style épuré desquelles se dégagent un doux sentiment de tranquillité, un sens de la composition très géométrique et un goût prononcé pour le vide. La technique stricte qui caractérise ses portraits des années 1896 à 1899 va de pair avec la délicatesse qui imprègne l'oeuvre de Laugé. Vers 1905-1910, il assouplit sa touche, tout en continuant à utiliser une palette réduite aux couleurs pures. Les années 1920 et 1930 le voient passer les étés à Collioure, haut-lieu des coloristes du tournant de siècle. Laugé mourra en 1944, sans avoir jamais cessé de travailler, cultivant la singularité de sa palette et la liberté de sa touche résolument vibrante.

06/2022

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Littérature française

L'HORTUS DELICIARUM le manuscrit retrouvé tome 1 Herrade de Landsberg

Le célèbre manuscrit alsacien du XIIème siècle, rédigé au Mont Sainte-Odile, l'Hortus Deliciarum, contrairement à la déclaration officielle, n'a pas brûlé dans l'incendie du Temple-Neuf à Strasbourg en 1870. Un libraire régional, Lionel de Sandner, prépare un catalogue de livres destinés à une vente aux enchères à Entzheim, dont l'incunable constitue la pièce majeure. Pourquoi une secte, les Herratiques, veut-elle s'emparer de cet ouvrage mystique ? Quel crédit peut-on accorder à une prédiction vieille de près de mille ans ? Les investigations du CERN vont-elles corroborer la menace annoncée par un message issu de la nuit des temps ? Que se passe-t-il au château de Pourtalès ? Qui est réellement Charles de Maîstre, le mentor de Lionel ? Comment Lionel arrivera-t-il à mener à bien sa mission ? Avec l'aide de qui ? De Christine son amie ? De la jeune Iranienne Samira ? De l'abbesse Herrade de Landsberg au sommet de l'Otan de Strasbourg, de la Mère supérieure Hildegarde von Bingen à Tomi Ungerer, du tournage de "Sherlock Holmes II" aux souterrains du château de Pourtalès en passant par les crêtes vosgiennes, la vedette de ce livre est avant tout : l'Alsace.
Sectes, francs-maçons, ésotérisme, érotisme, raisons d'Etat, service de police parallèle, gastronomie, actualité locale, amitié, amour et sensibilité sont les ingrédients de ce roman policier historique régional. Au fil des pages, nous rencontrerons Tomi Ungerer, Germain Muller, le rayon vert de la cathédrale de Strasbourg et assisterons à la naissance du drapeau européen ; la première mise sur le marché du foie gras de Strasbourg aux environs de 1784 ; un repas vigneron typique des années d'après-guerre, mais aussi quelques richesses de la table alsacienne ; le sommet de l'OTAN et ses tracas au quotidien, les élans amoureux d'une adolescente Iranienne, la complicité amicale d'une jeune Espagnole, l'aide d'un ami gitan (l'Alsace n'a-t-elle pas été de tout temps une terre d'accueil ? ) et bien entendu Michèle et Charles, véritables parents adoptifs de mon héros.
Et puis, nous découvrirons des personnages éminents du XIIème siècle, tel Théophilus Presbyter, auteur d'une encyclopédie du savoir technique du Moyen Age dans le domaine de l'art et de l'artisanat, l'archevêque Malachie d'Armagh, proche de Saint Bernard de Clairvaux et une correspondance épistolaire entre Hildegarde von Bingen et Herrade de Landsberg. Enfin, il s'agit de ne pas oublier qu'une prédiction...
mais chut, n'en dévoilons pas de trop !

08/2010

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Religion

Genève - Annecy

Le diocèse d'Annecy n'existe dans ses limites actuelles que depuis 1822 (Bulle du 15 février 1822). Auparavant son territoire était englobé dans le diocèse, beaucoup plus étendu, de Genève qui en fut le siège épiscopal, jusqu'à l'établissement dans cette ville de la Réforme qui en chassa l'évêque et le chapitre. Installés à Annecy, les évêques continuèrent à s'intituler « évêques et princes de Genève », et le diocèse « diocèse de Genève ». Ils considéraient en effet leur exil comme provisoire, ne désespérant pas, tout comme les souverains de Savoie, de reconquérir leur premier siège qui avait vu s'implanter et s'organiser le christianisme depuis plus de mille ans (IIIe et IVe siècles) L'histoire religieuse est ainsi profondément mêlée à l'histoire politique de la Savoie. La politique de la Maison de Savoie, dans ses rapports avec Genève, mais aussi avec les autres pays européens, notamment France et Espagne, ne peut être pleinement comprise si l'on dissocie ces deux aspects. L'adhésion du Chablais à la Réforme en 1536, puis sa reconversion par saint François de Sales à la fin du siècle, en donnent une excellente illustration. A ce caractère général s'ajoute le fait que l'ouvrage que nous publions vient à son heure. Ces toutes dernières années, en effet, l'histoire du diocèse s'est très notablement enrichie et précisée. Nos connaissances sur les origines chrétiennes ont été renouvelées par les importantes découvertes dues aux fouilles archéologiques faites à l'occasion de la restauration de la cathédrale Saint-Pierre à Genève, tout comme à celles effectuées sur divers points du département où furent mises à jour trois basiliques paléochrétiennes (VIe-VIIIe siècles). De même, plusieurs thèses universitaires ont apporté un éclairage nouveau dans bien des domaines, et notablement modifié et précisé notre conception de la vie religieuse au Moyen Âge et au XVIIe siècle (formation et moralité du clergé, vie monastique, mœurs et coutumes du peuple chrétien…). Même pour la période moderne, des documents inédits (correspondance d'un curé chablaisien avec Marc Sangnier) ont permis de jeter une lumière crue sur les courants, notamment le Sillon, qui ont alors agité le clergé diocésain. C'est dire tout l'intérêt que présente ce volume, tant pour l'histoire générale de la Savoie du Nord, que pour la connaissance des aspects auxquels s'attachent plus précisément les historiens actuels : vie quotidienne et mentalité d'une population façonnée par un christianisme qui, dans son évolution au cours des âges, a beaucoup contribué, par les réactions mêmes qu'il suscita, à donner à notre pays son visage d'aujourd'hui.

01/1985

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Romans de terroir

Bons baisers de mon Limousin

Né au coeur du Limousin, au milieu du XXe siècle, Pierre Louty a fait ses premiers pas dans la maison de sa mère, à la ferme de son père. Suivons-le dans le Grand-pré bordé par un joli ruisseau à écrevisses... Empruntons le chemin si pittoresque de l'école des Rouchilloux, découvrons le grand menhir du Métayer et la civilisation des hommes de la Pierre levée... Invitons-nous aux veillées d'antan, écoutons Marguerite et Antoine évoquer leurs rencontres avec les derniers loups et les légendes ensevelies sous la cendre... A l'heure où Pierre Louty entre au collège de la rue de Châteauroux, Elise sa mère lui montre les rues de Limoges, l'Hôtel de Ville de la place Léon Betoulle, la cathédrale Saint-Etienne, la gare des Bénédictins avec son campanile qui veille sur la cité de la Porcelaine. Ensemble, main dans la main, ils remontent la rue Haute-Vienne, s'attardent sur la place des Bancs, marchandent aux Halles centrales et entrent dans l'église Saint-Michel-des-Lions... Ils descendent la rue du Clocher et arrivent sur la place de la République à deux pas des Nouvelles Galeries. A cet instant, Pierre Louty ignore qu'un jour il enseignera à ses élèves de l'école Léon Blum l'histoire de cette ville, berceau de l'Imprimerie et de la C.G.T. De la boutique " A la Botte Rouge " jusqu'aux tours démantelées de Châlucet, il n'y a qu'un pas que Pierre Louty franchit allégrement. Poussons les portes mystérieuses de l'abbaye de Solignac, retrouvons-nous sous les arches gigantesques du viaduc de Pierre-Buffière sur lequel le Capitole, ce train mythique le plus rapide de France, franchissait la Briance. De Saint-Léonard-de-Noblat par les gorges sauvages de la Maulde, gagnons les rives du lac de Vassivière, émerveillons-nous devant la beauté de l'immense étendue d'eau bleue dans son écrin de verdure... Maintenant gravissons les pentes du Mont-Gargan entre deux rangées de hêtres centenaires, promenons-nous autour de la modeste chapelle en ruine, embrassons le vaste panorama qui s'étend des monts de Guéret aux cimes enneigées du Puy de Sancy pour revenir aux Monédières et leurs bruyères corréziennes... Pierre Louty nous ouvre son coeur et nous raconte les villages qu'il aime : de Saint-Paul à Parthenay, de La Porcherie à Oradour-sur-Glane, de Châteauneuf-la-Forêt à Saint-Martin-Château et la cascade des Jarrauds... Enfin, il nous révèle sa préférence sur la route d'Eymoutiers : le village de La Veytizou qu'il a adopté pour toujours. Alors n'hésitez pas : finissez d'entrer et laissez-vous emporter par le vent des souvenirs.

05/2020

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Critique littéraire

Notre-Dame de Paris, le manuscrit

Pour la première fois en France, le manuscrit intégral de Notre-Dame de Paris, conservé à la BNF, est publié dans un luxueux coffret. Un roman que Victor Hugo voulait "à la fois drame et épopée, pittoresque mais poétique, réel mais idéal, vrai mais grand, qui enchâssera Walter Scott dans Homère" . A L'ORIGINE DE NOTRE-DAME DE PARIS... Dès l'âge de 14 ans, Hugo veut être "Chateaubriand ou rien". Avec ses frères, il crée une revue (Le Conservateur littéraire). Il côtoie les esprits de son époque, Alfred de Vigny, Lamartine, Charles Nodier. L'influence gothique anglaise et l'engouement de son siècle pour le roman historique et le Moyen Age influenceront la rédaction de son premier chef d'oeuvre : Notre-Dame de Paris. UN ROMAN CULTE Notre-Dame de Paris paraît en mars 1831 : il était promis à son éditeur Charles Gosselin de longue date, mais Hugo met 3 ans à rendre ce roman inspiré par l'inscription ANÁIKH (fatalité, en grec) débusquée dans la mythique cathédrale de l'île de la Cité. Un carnet de notes perdu et les événements politiques auraient été à l'origine du retard... Sur le manuscrit, Hugo précise : "J'ai écrit les trois ou quatre premières pages de Notre-Dame de Paris le 25 juillet 1830. La révolution de juillet m'interrompit [... ]. Je me remis à écrire Notre-Dame de Paris le 1er septembre et l'ouvrage fut terminé le 15 janvier 1831". Le succès est immédiat. En un mois, 4 rééditions se succèdent. Le texte est traduit en de nombreuses langues, Hugo en tire un livret d'opéra en 1836. Les aventures de Quasimodo, Esmeralda, Phébus et Frollo, se déclinent en ballets, comédies musicales, pièces, films... LES MANUSCRITS DE VICTOR HUGO : DES TRESORS Victor Hugo est extrêmement soigneux avec ses manuscrits. Il choisit ses plumes et papiers, et après l'exil, il privilégie de grandes pages bleutées qu'il plie en deux. Il compose en laissant des marges à gauche pour les rajouts et ratures - voire, les dessins. Ses manuscrits sont conservés - quelques uns furent offerts à ses amis - dans une malle sur laquelle veillent ses proches et qui l'a suivi à Bruxelles, Jersey, Guernesey. LE COFFRET Présenté en deux volumes, le manuscrit est ponctué d'une sélection de gravures et de dessins réalisés pour des éditions illustrées de Notre-Dame de Paris publiées au XIXème siècle. Nous avons choisi d'inclure à cette édition des notes préparatoires, des dessins et un plan. Une édition limitée - 1000 exemplaires numérotés Cette édition prévoit deux tirages : le premier, dans un coffret bleu marine et or, numéroté de 1 à 1000, et un deuxième, de couleur ivoire (non numéroté).

05/2016

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Beaux arts

Geneviève Asse

Figure majeure de la peinture française après la Seconde Guerre mondiale, Geneviève Asse a bâti son oeuvre à l'écart des modes. Peintre de la lumière et de l'espace révélés par sa Bretagne natale, elle adopte le bleu, couleur emblématique de sa palette. Elle décline depuis plus de soixante ans le "bleu Asse" qui "prend tout ce qui passe", et joue d'une infinité de valeurs dans ses vues maritimes inspirées par la presqu'île familière de Rhuys et l'Ile aux Moines où elle achète une maison en 1987. L'auteur, qui connaît bien l'artiste née à Vannes en 1923, nous fait pénétrer dans son univers et nous la fait suivre tout au long d'un parcours de vie très riche. Geneviève Asse passe son enfance dans le golfe du Morbihan avec la mer pour ligne d'horizon, ancrage de sa peinture. A Paris, en pleine Occupation, elle suit les cours à l'école nationale des arts décoratifs et s'engage fin 1944 dans la 1re DB comme conductrice ambulancière. De Belfort à Berlin elle participe à la campagne d'Alsace et d'Allemagne et prend part à l'évacuation du camp de Terezin. Après la guerre, elle dessine pour les maisons de tissus Bianchini Ferrier, Paquin. Liée d'amitié avec l'industriel et collectionneur Jean Bouret, elle rencontre par son intermédiaire Nicolas de Staël et Beckett, qui deviendra un ami fidèle, tout comme Bram Van Velde. Elle côtoie Poliakoff, Lanskoy, Charchoune, Geer Van Velde. Aux peintures blanches inspirées par la lumière du midi à la suite d'un séjour en Catalogne, succèdent dans les années 1970 des compositions en hauteur structurées par des lignes verticales ou horizontales suggérant des portes ou des fenêtres, "un fil tendu en équilibre", qu'elle reprend dans ses gravures. A partir des années 1980, le bleu envahit la toile et absorbe le vide. Une ligne de démarcation, blanche, rouge à la fin des années 1990, divise la surface pour des symétries décalées. La série "Stèles" (hommage à Victor Ségalen) est donnée en 2012 par l'artiste au musée national d'art moderne venant compléter les achats de l'Etat commencés dès 1955 et enrichir les donations de l'artiste au Centre Pompidou. Geneviève Asse a réalisé plusieurs commandes de vitraux à la cathédrale de Saint-Dié (1988) et à la Collégiale de Lamballe (1996). Plusieurs rétrospectives lui ont été consacrées : au musée de Reims, au musée d'art moderne de la Ville de Paris et récemment au musée de Rouen en 2009-2010. De nombreuses expositions dans les galeries Claude Bernard, Jan Krugier, Ditesheim et Maffei, Marwan Hoss, contribuent à sa reconnaissance internationale. A l'occasion de son 90e anniversaire, les musées de Montpellier, Vannes et le Centre Pompidou lui ont rendu hommage.

05/2015

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Régionalisme

Guide à Vienne. Histoire, biographie, musée

Sous Auguste, Vienne, qui s'appelait Colonia Julia Viennensis, était l'une des cités les plus florissantes de la Gaule. Pendant cent ans, de l'avènement d'Auguste à Vitellius, elle vécut l'époque de sa plus grande prospérité. Elle vit s'élever des palais somptueux, des portiques superbes, des temples à l'élégante et noble architecture, dont les débris, après tant de siècles, attestent encore la force et la grandeur de leurs bâtisseurs. Elle envoyait jusqu'à Rome le vin de ses coteaux et en recevait les oeuvres des artistes et des poètes. Vienne subit les ravages des guerres civiles qui suivirent la mort de Néron, puis se releva vers le IVe siècle pour devenir la capitale de la province viennoise qui englobait Avignon, Marseille et Genève sous Dioclétien. La cité devint impériale : Constantin y séjourna, Julien voulut y avoir un palais et Valentinien Il y trouva la mort. Le christianisme conféra ensuite à Vienne, dans l'ordre religieux, la prépondérance qu'elle avait exercée dans l'ordre politique. A la fin du IXe siècle, la malheureuse cité subit les horreurs du siège mené pendant deux ans par Louis III et Carloman, aidés de leur cousin Charles le Gros, roi de Germanie. Le fer et le feu eurent raison de ces monuments fameux et de ces merveilleux palais qui faisaient son orgueil. Les rois successifs réparèrent de leur mieux les malheurs subis mais le titre de capitale du royaume de Provence était pour Vienne une faible compensation de tout ce qu'elle avait perdu. Le temple d'Auguste et de Livie illustre par ses transformations successives l'histoire de la ville. Construit sous le règne de Claude, vers l'an 41 ou 43 de notre ère, il fut converti en église en l'an 1050 et conserva cette destination durant plusieurs siècles. Sous la Révolution, il devint salle publique et l'inscription Société populaire fut placée sur son fronton. Sous le Consulat, le tribunal de commerce et les deux justices de paix en prirent possession et en 1822, on y installa la bibliothèque dans sa partie supérieure et le musée dans sa partie inférieure. Tout fut enlevé quand, classé parmi les monuments historiques de France, il fut restauré : ses colonnes furent dégagées, la cella fut rétablie et l'escalier de la façade fut reconstruit. Une première cathédrale fut bâtie. Elle fut successivement réédifiée sous Charlemagne, dans la seconde moitié du Xe siècle et au XIe siècle, mais comme elle ne répondait pas à l'idée qu'on se faisait de la dignité d'un siège épiscopal, une transformation complète fut entreprise à partir du XIIe siècle. Cinq siècles firent de l'église actuelle Saint-Maurice une des plus belles basiliques gothiques de France.

07/2015

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Divers

Marne. Une terre d'histoire

Frédérique, une étudiante marnaise, est à Châlons, chef-lieu de la Marne, pour y travailler sur l'histoire du département depuis le début des âges. Elle rencontre Georges, un spécialiste, qui va tout lui raconter, avec fougue et passion. Frédérique n'aura de cesse d'apprendre sur un des départements français les plus riches en passé historique. Après les premiers hommes, Jules César arrive à Durocortorum, ancien nom de Reims. Reims qui voit arriver le christianisme et les hordes Barbares, et qui voit s'installer Clovis. Reims, qui débute sa prestigieuse carrière de cité des sacres, laquelle durera mille ans ! Georges nous narre tout. Savions-nous que la Marne vit naître un futur pape avec Urbain II ? Savions-nous que ce département fut, au Mont-Aimé, un haut-lieu du catharisme ? Avions-nous encore en tête que Jeanne d'Arc se fit remarquer en allant secouer Charles VII et l'emmener dans la cathédrale rémoise pour s'y faire sacrer ? Georges est intarissable : Vitry qui brûle et que François 1er reconstruit, les guerres de religion, le châlonnais Jean Talon, premier intendant de la Nouvelle-France, c'est à dire le Québec. Il raconte les plaines en permanence pénétrées pour tenter de conquérir Paris. Il raconte Colbert qui voulait accroître la richesse nationale, Dom Pérignon qui a donné ses lettres de noblesse au plus prestigieux de tous les vins, le champagne ! Il raconte l'histoire de l'enfant sauvage capturé à Songy après dix ans d'errance du sud au nord de la France, un cas unique de résurrection intellectuelle. Georges insiste sur les grands faits historiques où la Marne a joué un rôle d'intérêt national : Louis XVI arrêté dans sa fuite, la République proclamée après la bataille de Valmy, la défaite de Napoléon à Fère-Champenoise, dernière bataille de la campagne de France avant son abdication puis son exil. Et puis Georges s'étend longuement sur trois guerres horribles dont la Marne a souffert comme peu à partir de 1870. Il n'oublie pas que le champagne a vécu lui aussi des révoltes, que la Marne a été un berceau de l'aviation, que c'est à Chalons où fut choisi le soldat inconnu américain de la première guerre mondiale, qu'avec le lac duder et ces villages engloutis, Paris n'est plus inondé. Et avant de laisser Frédérique méditer sur ses notes, il laisse le message plein d'espoir d'un département, terre de Appert et d'Oehmichen, inventeurs de la boîte de conserve et de l'hélicoptère, terre de Cabu et d'Uderzo, génies du dessin : celui de faire confiance à la jeunesse marnaise en passe de reprendre le flambeau...

09/2023

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Sculpture

Le Facteur Cheval et son Palais idéal

A la lecture de l'ouvrage d'Alain Borne, paru pour la première fois à titre posthume en 1969 aux éditions Robert Morel, on peine à se garder d'une curieuse émotion rétrospective, la même peut-être qui mena l'auteur à consacrer cette très mince étude à la personne et l'oeuvre de Ferdinand Cheval, à une époque où la première n'était encore qu'une ombre et la seconde, pas encore une pièce de patrimoine. Il suffit presque d'ouvrir le livre au hasard pour entendre cette époque et comprendre cette émotion : Si d'autres déjà avaient livré au grand public la figure du facteur Cheval, il me serait permis de montrer ici son monument comme on fait en une monographie d'un château médiéval ou d'une cathédrale gothique. Mais puisque Ferdinand Cheval est encore un inconnu pour le plus grand nombre, je préfère accepter que le présent livre ne soit que l'esquisse d'un ouvrage plus important et ne pas négliger les liens bouleversants qui unissent le monument compliqué et inquiétant à l'homme simple traversé par un rêve qui le dépasse et lui permet, grâce à une surhumaine et presque incompréhensible opiniâtreté, d'accéder à l'art. Le livre est tout entier conforme à ce ton et à ce dessein. Les parties monographiques ne manquent certes pas, Cheval étant l'homme d'une seule oeuvre et le Palais idéal, l'oeuvre d'un seul homme ? ; et au lecteur qui ne connaîtrait encore ni l'un ni l'autre, le livre, en plus des aperçus photographiques, fournira donc l'ensemble des écrits de Ferdinand Cheval (son fameux "? testament ? " et ses lettres). Mais dans la mesure où ces approches sont susceptibles d'avoir été depuis rendues désuètes par la recherche, l'autre et véritable intérêt de ce livre réside dans le regard d'Alain Borne lui-même, qui, sans jamais se détourner de son sujet, ne fait aucunement mystère de ce qu'il se livre en grande partie à une spéculation sur les liens qui unissent l'homme et son oeuvre. "? Nous savons si peu de choses sur Cheval qu'il nous faut le réduire presqu'à une entité? ", avoue-t-il, profitant de ce vide de savoir pour se laisser guider par son émotion. Dans une langue d'une somptuosité d'époque, il laisse ainsi des pages de réflexions concentrées et sensibles sur "? la bataille de l'oeuvre ? " ou le rapport de l'art à la mort et à la sexualité, pages dans lesquelles, derrière la marque de son temps, on ne serait pas étonné de découvrir un autoportrait. Un livre précieux, à verser à la littérature consacrée à Cheval et à l'art naïf, mais surtout à garder pour son supplément d'âme.

05/2021

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Histoire de France

L'âge d'or capétien (1180-1328)

Le long XIIIe siècle marque l'âge d'or de la dynastie capétienne qui compte alors de fortes personnalités : Philippe II Auguste, saint Louis, Philippe IV le Bel. Elle bénéficie également, jusque vers 1270, d'une forte dynamique agricole, ainsi que d'une révolution technique, qui s'exprime en premier lieu dans l'érection des cathédrales. La prospérité — relative — des campagnes fonde cet extraordinaire programme monumental, financé par les dîmes. Elle permet aussi l'essor des échanges et des villes. Le commerce "international" a ses centres principaux en Flandre et en Champagne et le réseau urbain se fixe tel qu'il persiste jusqu'à la révolution industrielle. L'époque connaît un certain bonheur de vivre, qui s'exprime dans la littérature courtoise et dans le naturalisme de la sculpture gothique. En parallèle, la monarchie construit progressivement un territoire et un Etat. Philippe II exploite à cette fin les structures féodales, mais au fil du temps s'élabore une doctrine qui s'appuie sur la souveraineté et non plus sur la suzeraineté. Trois lieux illustrent la royauté : Reims où le roi est sacré ; Paris, sa capitale fixe, où siège l'administration, où se développe l'Université et où est érigée la Sainte Chapelle ; Saint-Denis, où sont abrités les insignes royaux et où la nécropole atteste de la continuité de la lignée royale des Mérovingiens aux Carolingiens et aux Capétiens. En un siècle qui voit la religion informer toute la vie et toute la société, le caractère sacral de la monarchie, renforcé par la canonisation de Louis IX et celle de son petit-neveu, Louis d'Anjou, constitue un des fondements primordiaux du pouvoir capétien. Un autre réside dans l'alliance étroite du trône et de l'autel, même si cela ne va pas sans tensions avec les papes les plus attachés à la théocratie pontificale, Innocent III et Boniface VIII. Après 1270, la crise du système féodal provoque difficultés, famines, chômage et troubles sociaux, préliminaires de la grande crise du XIVe siècle. Le pouvoir monarchique, cependant, ne cesse de se renforcer. Se met alors en place un binôme caractéristique du futur Etat moderne : guerre et fiscalité. Le contexte des temps, positif ou négatif, réinterprété à la lumière des recherches récentes, est éclairé avec pertinence par des cartes et des textes et une iconographie, abondante et magnifique, qui concourt à mettre le lecteur de plain-pied avec un des "grands siècles" de l'histoire de France.

12/2011