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Littérature anglo-saxonne

Vers le paradis

Dans cette autre Amérique de 1893, New York fait partie des Etats-Libres où l'on peut vivre et aimer selon son coeur, au moins en apparence. Le jeune et fragile héritier d'une famille distinguée de Washington Square résiste ainsi à un mariage arrangé avec un prétendant de son milieu après être tombé sous le charme d'un professeur de musique désargenté. A New York en 1993, dans une ville marquée par le sida, un jeune Hawaïen partage sa vie avec un homme plus âgé et plus riche tout en lui cachant son enfance troublée et le destin de son père. En 2093, dans un monde déchiré par les épidémies et gouverné par des régimes totalitaires, la petite-fille d'un scientifique influent tente de vivre sans son grand-père - et de résoudre le mystère des absences régulières de son mari. Une maison de ville à Washington Square, trois siècles, trois destins. Les échos et résonances entre ces trois histoires enrichissent un roman qui devient une symphonie bouleversante. La maladie et le prix à payer pour s'en protéger, la droiture des puissants et celle des révolutionnaires, l'aspiration à trouver un paradis terrestre et la prise de conscience qu'il n'existe pas - voilà quelques-uns des thèmes qui traversent ce grand roman, d'une puissance émotionnelle rare. Vers le paradis est porté par l'empathie exceptionnelle de Hanya Yanagihara pour ses personnages, ces êtres frappés par la douleur et mus par le désir brûlant de protéger ceux qu'ils aiment.

03/2024

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Romans historiques

Femmes de Palud Bordelais. De 1793 à 1946

Les siècles passés, à quelques encablures de Bordeaux, la Garonne lascive et rêveuse se répandait en marécages jusqu'au pied du coteau qui longe sa rive droite. Au prix de bien des efforts, des hommes travaillaient, cette terre d'alluvions gagnée sur le marais, dans quelques fermes réparties autour du petit village imaginaire de Bazilac. Ils cultivaient la vigne en joualles, tirant avec peine quelques arpents de céréales et un vin de palud. Entre le XVIIIe et le début du XXe siècle, l'espérance de vie n'était pas longue. Beaucoup d'enfants mouraient en bas âge et les adultes ne dépassaient guère l'âge de quarante ans. Cependant, à Bazilac, certaines "forces" de la nature ont survécu longtemps et sont restées dans les mémoires. Sur fond de vengeance, dans une saga familiale de quatre générations de femmes, vous découvrirez le quotidien laborieux de ces paysannes de palud qui ont résisté à tous les aléas et sont parvenues à l'âge canonique de plus de 90 ans, non sans commettre d'horribles forfaits. Une vie dénuée d'amour leur a forgé un caractère dur, sans compassion et sans empathie. L'âpreté de leur existence en a fait des "mémés" souvent brutales, mauvaises et parfois féroces, allant même jusqu'à commettre, sans état d'âme, des atrocités pour survivre. Dans cette fiction, basée sur des personnages ayant existés, illustrée de faits réels, vous serez émus, vous frémirez de dégoût, vous serez choqués ou scandalisés par les évènements qui ont emporté ces femmes dans le tourbillon de leur vie.

08/2023

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Littérature française

Le naufrage de Venise

Venise la belle, Venise la superlative, ses accumulations de palais, de places, de canaux, d'églises et de raffinements divers, n'a pas résisté. Une vague, une seule, gigantesque et mortifère, a suffi à l'engloutir tout entière et à réduire sa magnificence à néant. Le système MOSE (Moïse), savante et impérieuse combinaison de soixante-dix-huit écluses installées à grands frais et supposées - comme le prophète - apprivoiser les eaux capricieuses de la lagune, a bel et bien failli. La ville est détruite, les victimes innombrables. Noyée la Sérénissime ! Submergée la Cité des masques ! Avant ce cataclysme tant redouté, la famille Malegatti se déchire depuis longtemps face à la menace. Guido, le père, entrepreneur sorti du rang et conseiller aux affaires économiques de la ville, ne jure que par le tourisme de masse et le MOSE tutélaire. Maria Alba, son épouse, descendante des Dandolo de Cantello, a contre elle, comme la Venise qu'elle vénère, de se satisfaire de ses habitudes de belle endormie. Léa, leur fille, a 17 ans seulement mais des dispositions de boutefeu et des inclinaisons de Lolita pas forcément innocentes mais résolument militantes. Au gré d'un roman haletant, Isabelle Autissier a choisi ces trois guides si particuliers pour rapporter les charmes et les outrances d'une Babel en sursis. Et fait siennes leurs convictions et leurs contradictions pour anticiper un désastre environnemental on ne peut plus réaliste. Conteuse hors pair doublée d'une conscience écologique éclairée, l'ex-navigatrice conduit cette fable à sa guise jusqu'à la transformer en un cauchemar entêtant.

05/2022

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Fantasy

Le Livre et l'Epée Tome 2 : Une lueur sous les cendres

Les idéaux n'auront pas résisté longtemps à l'appétit des puissants. La République est un nid de vipères, propice à toutes les machinations, et certains princes font déjà sédition. Laerte d'Uster, l'assassin de Massalia, est passé dans la légende. Recherché, promis à l'exécution, personne ne l'a vu depuis plus d'un an. Les cendres de l'Empire ont refroidi, mais sa soif de vengeance est toujours brûlante. Sur les traces d'Azdeki et du Liaber Dest, Laerte n'hésite pas à s'introduire dans Eole, la Cal Do Piar, la fameuse cité inexpugnable. Un symbole de la République pourtant assiégé depuis des mois par une armée d'Ombres, un peuple d'une sauvagerie sans pareille. Et l'armée de la République, mobilisée sur d'autres fronts par des attaques venues de l'intérieur, ne vient pas à leur secours. Sur les remparts, Corvert Dargon, vétéran de l'Empire ayant rejoint la République, veille. Rogant, le Naaga, ancien compagnon de Laerte, fourbit ses armes. Tous deux, et bientôt Laerte à son tour, chacun pour des raisons différentes, prendront sous leur aile la jeune Naeme. Une jeune fille au tempérament de feu, décidée à s'arracher au destin qu'on cherche à lui imposer et à combattre l'épée au clair. Qui, comme Laerte, trouve son chemin dans la souffrance, et lui rappelle que, garçon, il voulait être chevalier. "L'événement Fantasy". Livres Hebdo "Rouaud dose ses révélations avec justesse, nous promettant une saga de Fantasy intrigante". The Guardian

11/2023

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Littérature française

Sonia dans les bois. Une adoption dans l'Oural

Roman-graphique haletant, auto-fiction immersive dans la Russie de tous les possibles, celle de la pérestroïka. L'aventure d'une Française amoureuse de la Russie qui part adopter une petite fille au coeur de l'Oural. Un parcours plein d'embûches, devant le miroir d'une histoire d'amour tragique et l'image d'un couple à construire autour de cet enfant qui se fait attendre. Elsa et Ferdinand décident de braver le temps qui passe et les hasards malheureux : ils vont adopter. La Russie est un des pays les plus ouverts à l'adoption, les tempêtes de l'Histoire et l'aspiration débridée à la liberté ayant rempli les orphelinats de milliers de sans-famille. Lettres du bout du monde, traversée de l'Europe, le rêve bégaie, la rencontre se fait attendre, la bureaucratie ignorant les exigences du coeur. Hourra l'Oural ! Une petite fille est enfin annoncée. Elle porte le nom d'une héroïne de Tchekhov, est atteinte d'un mal étrange et aime les carottes... Pour Elsa, la Russie est le pays de la poétesse Marina Tsvétaïeva et la contrée où Elisabeth Vigée-Lebrun, portraitiste de Marie-Antoinette se réfugia. Ferdinand résiste à l'arbitraire en capturant les rues d'Ekaterinbourg puis les paysages de l'Oural profond avec sa caméra. Des rencontres avec les femmes et les hommes qui font l'âme de ce pays soutiendront leur quête. Mais le couple n'est pas épargné, la route est longue, et la rencontre à réinventer...

12/2017

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Religion

La chrétienté disparue du Caucase. L'histoire eurasiatique du christianisme

Lors de son discours à Ratisbonne le pape Benoit XVI défendait à juste titre l'hellénisme, vecteur de la première " inculturation " du christianisme où il a joué un rôle majeur dans l'histoire culturelle de l'Occident. Mais cette inculturation n'est pas la première. Parallèlement, l'Evangile a été annoncé à celles des nations dont la lingua franca était alors l'araméen, de l'autre côté de la frontière romaine, en Syrie, Palestine, en Perse mais aussi dans toute l'immense Eurasie. Ce qu'on appelle la " Tradition ", définie par un canon des Evangiles, a été élaboré dans un contexte araméen, dont le christianisme d'Orient et les syriaques ont maintenu le dépôt. Ce n'est donc pas le seul pourtour du bassin méditerranéen oriental qui constitue le cadre unique de l'expansion du christianisme mais toute l'immense Eurasie, selon un axe est/ouest que nous pensons (avec des myopies) en termes d'Orient et d'Occident. En 1940, Georges Dumézil signalait dans un bref article l'existence d'une " chrétienté disparue dans le Caucase. Des manuscrits trouvés sur le mont Sinaï, il y a une vingtaine d'années, ont contribué à exhumer cette civilisation chrétienne dont l'histoire est restée dans l'ombre de celle des deux chrétientés qui ont résisté à l'islam et à l'islamisation : l'Arménie et la Géorgie. Cette découverte constitue une pierre d'angle pour refonder un " atlas " géopolitique de la première évangélisation, et mieux comprendre le christianisme d'orient, conservatoire de la Tradition en langue et en culture araméenne, précédant de quelques années l'inculturation hellénistique.

11/2019

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Littérature française

Galicien

Galicien aborde une question centrale dans toute l'oeuvre de Miguel barnet : celle de l'identité cubaine. Dans ce roman de l'exil, qui a pour toile de fond l'émigration des paysans espagnols de la côte Cantabrique vers les Tropiques dans les premières décennies du xxe siècle, Manuel Ruiz, "témoin" et personnage central du livre, ne résiste pas à l'attraction que représente la ville de La Havane à cette époque pour nombre de Galiciens en quête d'une vie meilleure. Le soleil, la vie facile, les fortunes a cumulées par les Indianos, autant de clichés renvoyant l'image d'une réussite sociale fantasmée, éloignée des réalités auxquelles ils seront confrontés. Dans une Cuba en proie à la domination étatsunienne dans bien des domaines, Manuel Ruiz est tour à tour docker, vendeur de rue, marchand de charbon, conducteur de tramway et menuisier... Il finit par revenir dans son village natal d'Arnosa, en Galice, où la vie n'a guère évolué. Il y retrouve sa famille puis s'engage dans les troupes républicaines durant la Guerre civile espagnole (1936-1939), avant d'être à nouveau contraint de quitter l'Espagne à la fin des combats, comme bon nombre de ses compatriotes, pour se retrouver au camp d'Argelès-sur-Mer, où les réfugiés vivent dans des conditions très précaires. Manuel Ruiz incarne l'immigrant galicien qui a traversé l'Atlantique "en voyageant léger" , comme l'écri-vait Antonio Machado, pour se construire une nouvelle vie en Amérique. "Dans cette histoire, explique l'auteur en préambule, Manuel Ruiz pourrait s'appeler Antonio, Fabián, José, mais il est surtout Manuel Ruiz le Galicien".

10/2020

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Comics

Menotte & Quenotte

Menotte s'est enfui de son foyer, il vit depuis avec son chien Quenotte dans un bâtiment désaffecté à l'orée de la forêt. Orphelin, il survit de menus larcins et de cambriolages. Grâce à son doigt qui peut s'allonger à l'infini et aux dents aiguisées de son petit compagnon, aucune serrure ne leur résiste ? ! Dans les parages, il y a aussi Max et son crapaud. Malgré leur différence d'âge, Menotte finit par se lier d'amitié avec lui. Ensemble, ils occupent leur journée à arpenter les terrains vagues lugubres et les friches industrielles de la ville déserte. Pour tromper l'ennui, ils balancent des pierres aux passants et ça les fait bien marrer. Au fil de leurs errances, ils finissent par tomber sur le campement des trois de la bande du Chêne et s'empressent de le saccager. C'est le début des hostilités entre les deux clans ? ! Dans cette Guerre des boutons désenchantés, il y a surtout un combat pour l'émancipation. Adolescents dans la marge, livrés à eux-mêmes dans le monde des adultes invisibles, ils s'inventent leurs propres identités et construisent leur mythologie. Au coeur de cette utopie ingénue, la maturité surgit parfois là où on ne l'attend pas, à travers la rébellion, la fraternité, l'amour ou encore les prémices d'une organisation de vie autonome. Menotte & Quenotte est le premier long récit de Michel Esselbrügge, jeune auteur allemand que l'on avait pu lire en français pour la première fois, il y a quelques années, à L'employé du moi avec L'usine à tête de gras dans la collection Vingt-Quatre.

01/2021

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Actualité et médias

La France une et multiculturelle. Lettres aux citoyens de France

"La France, notre France, est une nation une et multiculturelle. Le président Sarkozy l'a consacrée symboliquement en installant à des responsabilités ministérielles des personnes issues de l'immigration nord-africaine et africaine. Mais, dans le même temps, il l'a niée politiquement par la multiplication des discriminations, offenses, rejets à l'égard des populations immigrées. La Ille République, suivie par la IVe, ont eu le légitime souci d'affirmer l'unité indivisible de la France. Mais bien que, dans les faits, cette unité ait été riche de la diversité des cultures provincialisées et de celles des territoires d'outre- mer, elle l'a occultée et a même voulu linguistiquement la détruire en prohibant l'usage public des langues régionales. Cette diversité a cependant résisté, notamment au travers de la revitalisation des langues, des arts et des cultures de ces provinces. La francisation multiséculaire de celles-ci s'est poursuivie au XXe siècle par la francisation des immigrés venus d'Italie, d'Espagne, de Pologne, du Maghreb, d'Afrique, d'Extrême-Orient, etc. Ainsi, la France, notre France, est pleinement elle-même non seulement par sa diversité culturelle historique, mais aussi par les nouvelles richesses culturelles qu'elle a intégrées. Il lui reste à inscrire dans sa Constitution, comme l'ont fait le Maroc et le Brésil, sa multiculturalité, car il est évident que l'unité et la diversité françaises doivent être fondamentalement liées. La diversité sans unité serait dispersion, l'unité sans la diversité serait homogénéisation artificielle et destructrice de richesses. Les témoignages publiés ici permettront au lecteur de mieux comprendre le seuil historique que la France a franchi désormais."

03/2012

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Critique littéraire

La bonne aventure. Essai sur la vraie vie, le romanesque et le roman

La " vraie vie" est un mythe tenace qui résiste à tous les démentis rationnels et peut prendre les formes les plus contradictoires. Pour Rimbaud, elle est "absente". Pour Proust, c'est la "littérature", donc elle n'existe que dans les livres. Certains croient possible de l'atteindre à la faveur d'une expérience exceptionnelle : il n'y aurait pas de vraie vie, mais des moments de vraie vie. D'autres, à l'inverse, dénoncent ce qu'ils considèrent comme une pure illusion et tiennent qu'il faut trouver la vraie vie dans la vie tout court : loin d'être l'exceptionnel, elle serait le plus banal, le plus ordinaire. A vingt ans, je cherchais déjà une réponse. Tout en me répétant avec une ferveur morose le mot de Rimbaud, je ne désespérais pas d'avoir un jour ma "vraie vie" à moi, dont je me faisais une idée extrême. Si elle n'avait pas été extrême, elle n'aurait pas été à la hauteur de l'exigence qui était la mienne à l'époque. Soixante ans plus tard, fouillant les livres et la presse pour y retrouver les traces du mythe, je m'aperçois que ce problème resté en suspens touche de près une autre réflexion que je mène depuis longtemps sur le " romanesque ", catégorie tout aussi insaisissable et ambiguë. L'objet des pages qui suivent est de proposer, à partir de l'examen de ces deux notions, une hypothèse générale sur le roman. Je la confronterai ensuite avec ma propre expérience d'écrivain et avec une brève histoire du genre, tel que le voient les romanciers eux-mêmes

03/2007

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Critique littéraire

Embrasser la vie

Elle a vingt ans quand elle rencontre l'homme de sa vie. Lui en a quarante-cinq. Pour elle, c'est l'éblouissement de l'amour qui commence par un coup de foudre ; pour lui, une ultime envie d'embrasser la vie. Il n'est pas libre. Elle non plus. Elle voudrait fuir ce qu'elle craint être une dépendance affective. Il la retient. Leur parcours est une sorte de guerre, une succession d'interminables persécutions juridiques. Dix ans de compromis - dont elle ne se serait jamais crue capable acceptés pour l'homme qu'elle aime. Dix ans d'amour, de divorces des deux côtés, de chantages à travers les enfants. Dix ans de tempêtes, de livres écrits au petit matin, à l'heure où les huissiers surgissent pour dresser des constats d'adultère. Tout est bon pour les anéantir. Grâce à l'écriture et à l'amour, elle résiste. Mais, durant ces dix ans de passion, de tourments, de bonheur sublimé parce que arraché, elle sait plus que jamais que chaque minute heureuse se paie, parfois très cher. Christine Arnothy a choisi de parler d'elle et d'ouvrir une porte secrète : ce sont dix années de son existence qu'elle raconte dans Embrasser la vie. Aujourd'hui elle s'interroge : et si c'était à refaire ? La réponse est dans ce livre où, au gré des événements, se mêlent autant de cruauté que de tendresse, autant de dureté que d'émotion. Les situations les plus absurdes sont éclairées par un humour parfois noir, mais c'est l'amour de la vie qui l'emporte toujours.

03/2001

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Religion

Résistances chrétiennes dans l'Allemagne nazie. Fernand Morin, compagnon de cellule de Marcel Callo

Pendant la Seconde Guerre mondiale, de jeunes catholiques français ont résisté à la propagande nazie qui voulait les réduire à des esclaves en les soumettant au travail forcé sur le territoire de l'Allemagne nazie. Le plus connu d'entre eux est Marcel Callo. Ouvrier typographe, il fut envoyé le 19 mars 1943 comme travailleur déporté en Allemagne. Il y mourut deux ans plus tard, le 19 mars 1945, au camp de concentration de Mauthausen. L'Eglise catholique l'a béatifié en 1987. Sur douze compagnons, arrêtés également en 1944 pour cause d'action catholique et emprisonnés ensuite dans la même cellule à Gotha en Thuringe, huit moururent en camp de concentration et quatre revinrent en 1945 en France. L'un d'entre eux, Fernand Morin, nous livre ici ses mémoires grâce à l'entremise de sa fille, Dominique Morin. Elle a rassemblé ses paroles et ses différents écrits, les accompagnant du témoignage des survivants ou des proches des disparus de ce groupe de Gotha qu'elle a connus elle-même. Ci-dessus une photo de Fernand Morin prise en Allemagne à l'âge de 23 ans au cours de l'année 1943. " La loi sur le STO (Service du travail obligatoire) a posé un problème inédit au catholicisme français, selon qu'on s'y soumettait ou qu'on lui désobéissait, écrit dans la préface Emile Poulat. Dans le premier cas, c'était la porte ouverte à l'Action catholique sous une forme inédite : comment devait se comporter un jeune catholique exilé loin des siens, dans des conditions de vie auxquelles rien ne le préparait ? Marcel Callo y mourut. Fernand Morin en est revenu. Tous deux portent également témoignage ".

04/2014

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Philosophie

Homme et femme, l'altérité fondatrice

L'irréductible dissymétrie entre le génie féminin et le génie masculin, source inépuisable de signification, constitue sans doute l'une des énigmes humaines les plus difficiles à déchiffrer. La sexualité serait dès lors réinventable, au gré des caprices et des hésitations d'un sexe devenu incertain. Paradoxalement, la différence entre l'homme et la femme s'impose dans son évidence simple, immédiate, charnelle. Elle est ce qui de la personne se voit en premier, mais sa signification ultime échappe à toute emprise totalisante. Énigme insaisissable, elle ne se réduit ni à son inscription charnelle (sexe anatomique) ni à sa construction sociale et culturelle (genre). Le naturalisme et le constructivisme s'avèrent impuissants à rendre compte du sens du sexe qui concerne le tout de la personne. Insaisissable par concept, la différence se donne pourtant à vivre dans le vif de la chair. Elle se donne à entendre, s'offrant à un déchiffrement. Indice de transcendance, cette irréductible dissymétrie révèle au cœur de l'humain une structure relationnelle fondamentale d'altérité. Brèche dans la toute-puissance de la représentation, elle résiste à la personne qui risque de s'enfermer dans l'image qu'elle se fait d'elle-même. Ultimement, elle s'ordonne à la communion des personnes, qui s'origine - d'après une vision chrétienne - dans le mystère d'une insondable communion trinitaire. La tradition personnaliste judéo-chrétienne, parfois encore accusée de cultiver une mentalité naturaliste, un patriarcat machiste et misogyne, un mépris du corps et de la sexualité, fournit en réalité, au prix d'un exposé ajusté et d'un accueil renouvelé, des clés fondamentales qui éclairent puissamment l'énigme de l'altérité des sexes.

05/2008

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Histoire ancienne

Théodora. Prostituée et impératrice de Byzance

Sensuelle, déterminée, intransigeante. Rien ne résista à son incroyable ascension. Fille d'un montreur d'ours, née dans les bas-fonds de Byzance, prostituée dès l'adolescence, Théodora devint la plus grande impératrice de son temps. A l'aube du vie siècle, alors que l'Antiquité se mourrait et que le christianisme triomphant permettait toutes les rédemptions, elle gravit les marches sociales une à une jusqu'au sommet de l'Etat. Courtisane assumant pleinement sa sexualité vénale, Théodora s'affranchit des règles que lui fixait une société qui tolérait à peine son existence. Sa vie changea lorsqu'elle rencontra Justinien, l'héritier du trône. Lui non plus n'appartenait pas à l'aristocratie. Leur amour se mua rapidement en un véritable partenariat. Abrogeant des lois séculaires qui empêchaient leur mariage, Justinien fit de Théodora son épouse et l'impératrice de l'Empire romain d'Orient. L'ancienne putain, désormais parée de pourpre et de perles, fut le véritable " premier ministre " de l'empereur. Eprise du pouvoir, elle l'empêcha de fuir la ville lors de la grande révolte de 532 surnommée la sédition Nika. Vaincre ou mourir. Telle aurait pu être sa devise. Une fois assurée de sa puissance, elle fit et défit les carrières des hauts fonctionnaires, créa des réseaux d'espionnage, protégea les moines persécutés et, surtout, elle bouleversa les rituels de Cour : on la saluait, face contre terre, avec la même déférence que l'empereur, elle, une femme, une ancienne prostituée. Aimer le sexe et le pouvoir, se comporter avec la même liberté qu'un homme, voilà ce qui a fait entrer Théodora dans l'histoire et même dans la légende.

03/2018

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 5, Critique littéraire, II

"Une oeuvre n'est jamais complète. Elle peut l'être plus, elle peut l'être moins. Depuis la mort de l'auteur, en 1968, on n'a pas cessé de découvrir des textes nouveaux de Jean Paulhan. Manuscrits, dactylogrammes, lettres en forme de traité, réponses à des enquêtes, publications devenues inaccessibles, les références se sont accumulées au point de modifier les contours de l'oeuvre entier. Il arrive même que l'on hésite sur une attribution, et ce n'est pas sans un certain plaisir. Paulhan commence sa carrière à vingt ans, en 1904, en signant un compte rendu sur la fatigue. Dès 1907, c'est-à-dire avant tout le monde, il publie un article sur Freud. De 1908 à 1910, il s'emploie à "sauver" la poésie malgache. Qu'en sera-t-il de la poésie française ? Paulhan cavale en amazone sur le mouvement Dada, prêt à sauter, et d'une attention confondante à l'adresse de tous les poètes. Prendre langue avec Paulhan ne revient pas seulement à prendre acte de la littérature. Dans ce premier volume, consacré aux récits, un corps rêve en pleine guerre. Un esprit résiste. Un homme voyage. Il n'est pourtant question que de langage ; et voilà pourquoi les récits de Paulhan tiennent devant l'Histoire. Critique, peinture, politique trouveront leur place dans les sept volumes prévus, d'où le visage de Jean Paulhan pourrait bien sortir changé, et plus vrai, comme celui d'une bonne part de la littérature de son siècle. Le lecteur sera donc bien inspiré de prendre garde à son esprit. Car le langage est chose, et chose utile, et mieux encore". Bernard Baillaud.

06/2018

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Littérature étrangère

Anthologie de nouvelles chinoises contemporaines

"Un tour de Chine en dix-sept récits, ces nouvelles nous apportent une bonne nouvelle : littérature chinoise pas morte. Malgré des années d'un traitement de cheval à base de pensée Mao Zedong, de trique et de décervelage, les pousses de riz se redressent après le passage des buffles. Les auteurs qu'Annie Curien a réunis ici ont, comme leur peuple, résisté au laminage d'Etat. La plupart n'ont pas eu la vie facile. Ils ont acquis dans les tourmentes le sentiment du tragique et ils ont gardé le sens de l'humour. La Chine, les Chines, ils ont payé pour les connaître. A fond. Dans le bas-fond du désespoir, souvent. Leurs voix ici nous viennent de Pékin ou des îles du Sud, des grandes plaines ou des contreforts de l'Himalaya, de Shanghaï ou du Tibet. Ils explorent les rues des petites villes ou les versants des montagnes, les domaines du fantastique ou les déserts de l'Est. Ils ont rencontré des jeunes gens "planqués" dans la morgue d'un cimetière, un mouton dans lequel s'est réincarné le frère d'un saint lama, des bateleurs avec leur dromadaire, le grand bureaucrate qui a décidé que tous les Chinois auraient désormais dix ans de moins, deux conteurs aveugles et inspirés, une foule de personnages inoubliables. Ils ont rencontré un peuple immense, exploré les multiples mondes que contient ce monde, la Chine. Comme certains yeux à facettes embrassent un horizon de trois cent soixante degrés, l'oeil collectif de ces dix-sept écrivains embrasse ici l'horizon de la Chine d'aujourd'hui." Claude Roy.

04/1994

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Histoire internationale

Constantinople. La ville que désirait le monde, 1453-1924

Forteresse naturelle, port ouvert sur la Méditerranée et la mer Noire, carrefour des routes terrestres entre l'Europe et l'Asie, Constantinople était déjà capitale impériale depuis plus de mille ans lorsque les Ottomans la prirent en 1453. Le récit de Philip Mansel commence à cette date, avec l'entrée triomphale du sultan Mehmed le Conquérant sur son cheval blanc. Il s'achève en 1924 par le départ précipité de son ultime successeur, Abdülmedjid, à bord de l'Orient-Express. Mehmed il a fondé un " compromis ottoman " qui a longtemps résisté à tous les assauts : il a parlé sur la coexistence et la tolérance mutuelle, en faisant le choix risqué de donner à son empire une capitale multiculturelle et multinationale. Dans ses rues, on parlait grec, arménien, italien, lingua franca, albanais, bulgare et serbe aussi bien que turc, persan et arabe. Constantinople, avec ses palais et ses maisons de bois, ses quartiers et ses bazars, la splendeur des jardins et le flux ininterrompu des bateaux, était une ville sainte pour l'islam et le christianisme orthodoxe, un refuge pour les juifs persécutés en Europe, la plaque tournante du grand commerce " levantin " - et d'abord un mode de vie, auquel tous étaient attachés. Cette ville raffinée, tolérante, qu'un poète a nommé " le diamant sorti entre deux émeraudes ", vécut aussi des heures tragiques. Les implacables luttes pour le pouvoir entre sultans, sultanes, vizirs, janissaires, puis le jeu trouble des puissances européennes et les intrigues de leurs ambassadeurs mirent bien des fois à rude épreuve le " compromis ottoman ". Il tint bon plus de quatre siècles. Avant d'être emporté par les lames de fond du nationalisme moderne et de l'industrialisation.

07/1998

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Littérature française

Vies croisées

J’ai dans un premier temps préféré me faire discret. J’ai observé les allées et venues des passants et constaté avec un certain soulagement que la plupart d’entre eux ne faisaient pas attention à moi. Cela m’a même valu quelques bousculades maladroites. Il faut avouer qu’être pressé n’est pas chose facile. Je les plains, ils ont tant à faire, les pauvres. J’ai aménagé mon chez-moi au fil du temps et je n’en suis pas peu fier. Bien sûr, ce n’est pas luxueux ni coquet, mais j’ose le dire, c’est fonctionnel. Pas de superflu, dans un esprit somme toute assez minimaliste. Un retour à l’essentiel, loin de la frénésie de ce monde de consommation outrancière. Une vie calme et rangée, une routine innocente. C’était sans compter sur la mesquinerie de certains d’entre nous. Le bonheur fait peur. Comment en effet ne pas envier mon petit coin de paradis ? Et me voilà contraint de défendre ce territoire si durement acquis. De haute lutte. Je ne céderai pas, j’y suis, j’y reste, en dépit de menaces à peine voilées. Quelques empoignades plus tard, je résiste encore. Avec, je l’avoue, un peu moins d’énergie. Je dois couver quelque chose, à moins que ce ne soit ces petites blessures qui m’affaiblissent. Un peu plus de repos et il n’y paraîtra plus, je suis d’un naturel robuste. Il faut dire que j’ai quelque peu négligé mon équilibre alimentaire ces derniers temps. Des grignotages sur le pouce, ce n’est pas malin.

09/2019

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Théâtre

Femme mais forte

" Je l'écoutais attentivement, car ma mère n'avait certes pas le brevet des collèges mais qu'est-ce qu'elle était sage ! Je la trouvais beaucoup plus sage que mes professeurs. Elle parlait souvent par paraboles et me prodiguait des conseils que je comprenais beaucoup plus tard, souvent des mois, voire des années après, quand j'étais en face de la situation. Ma mère avait ce pouvoir-là, elle était en avance sur son temps. Une sorte de visionnaire qui sentait les choses venir. Elle me disait elle-même avoir très tôt développé cet instinct, une sorte d'intuition qu'elle nommait sixième sens. Ce qu'elle annonçait était comme des bombes à retardement : elle le disait, et ça s'accomplissait plus tard. " La mère de Samia a fait preuve de courage et de sacrifice, sa vie durant, afin d'apporter à sa fille tout ce qu'elle pouvait. Elle lui a enseigné l'optimisme en l'avenir, et la force de penser que le meilleur reste à venir. " Il faut que l'arbre résiste au vent d'hiver, pour qu'éclosent des fleurs, au printemps ", l'encourageait-elle. Au décès de sa maman, suite à une maladie foudroyante, Samia lui fera honneur : elle s'acharnera avec succès à bâtir sa vie professionnelle et à défendre la cause des femmes. Mais la réussite attise des jalousies qui pourraient, hélas, détruire tout ce que Samia a construit... Ce livre, qui est d'abord une touchante déclaration d'affection à une mère, souligne aussi les pouvoirs de l'amour, capables de recolorer joyeusement un ciel gris.

10/2018

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Littérature française

Je suis comme une autruche qui regarde entre ses jambes. Chroniques incohérentes

Moi j'ai toujours été révolté, je n'ai jamais été désespéré. Peut-être parce que chez nous, jusqu'à moi en tous cas, on est pauvres de père en fils ! ... Un pauvre qui n'est pas révolté est encore plus pauvre que les autres pauvres. Un pauvre désespéré n'a plus qu'à mourir de faim. Les pauvres n'ont pas les moyens de s'offrir le désespoir. Le désespoir, c'est un luxe de riches. Heureusement, nous les pauvres, on résiste aux intempéries et on se contente de peu. On n'a pas le choix si on veut vivre. Et la vie n'est pas un choix, c'est un droit. Un jour j'ai demandé à un copain, rescapé d'Auschwitz, comment il arrivait à tenir debout pendant les interminables appels du matin. Il m'a répondu "Qui veut vivre un peu plus est condamné à l'espoir". Maude Daubercies est un vieil universitaire lillois de 86 ans retiré depuis 1996 dans son ashram bassement vivarais au milieu de ses amis les sangliers ardéchois. Il a longtemps enseigné les techniques de communication dans des écoles du Nord de la France : IUT informatique de Lille1, IPA, Centrale Lille, ESC Lille, MIAGE, MSG...) et dans des grandes entreprises de cette région. Il a écrit un essai "Le jeu des mots chez Raymond Queneau" et une thèse "André Frédérique, l'humour et le suicide". Aujourd'hui il emploie sa retraite à cultiver son potager et à écrire des choses : une bonne dizaine de romans et d'almanachs délirants au Seuil, au Cherche-Midi entr'autres ainsi que deux BD chez Glénat.

02/2021

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Romans historiques

Richard en Palestine ou Le talisman

L'action du roman se déroule durant la troisième croisade (1189-1192), à laquelle participent Richard Coeur de Lion, Philippe-Auguste et Léopold d'Autriche qui vont devoir affronter le sultan Saladin pour reconquérir Jérusalem. Profitant de ce que Richard est terrassé par une fièvre, les autres princes chrétiens intriguent, voulant renoncer à la conquête de Jérusalem. Ils chargent Kenneth, un chevalier écossais de contacter un ermite qui vit dans l'effrayant désert où Jésus résista au Prince du Mal. Près d'une oasis, sur les bords de la mer Morte, Kenneth est attaqué par Shirkouh un redoutable sarrasin. Ne pouvant se départager, les deux hommes finissent par déci-der d'une trêve. Le Sarrasin propose à Kenneth de le guider jusqu'à la grotte où vit l'ermite. Kenneth revient au camp des croisés en compagnie du médecin personnel de Saladin, qui guérit la fièvre de Richard. Le roi aussitôt donne libre cours à son arrogance, ce qui lui attire la haine de l'archiduc Léopold d'Autriche et le ressentiment de Philippe Auguste. Une plaisanterie puérile de la reine d'Angleterre vaut à Kenneth d'être condamné à mort par Richard. Edith, la cousine du roi, tente de pousser la reine à dire la vérité à son mari. C'est finalement le médecin sarrasin qui obtient la grâce de Kenneth, lequel part avec lui comme esclave. Revenu au camp sous un déguisement, Kenneth permet au roi de démasquer le coupable d'un crime. Comme le coupable nie, Richard propose un duel judiciaire qui aura lieu en terrain neutre. Il sera organisé par Saladin, en qui Richard a toute confiance...

05/2019

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Anglais apprentissage

Le bouquin de l'humour. Suivi de Sky my husband ! Ciel mon mari !

"Ne nous prenons pas au sérieux, il n'y aura aucun survivant", disait Alphonse Allais. Cette formule pourrait résumer l'esprit de ce livre, foisonnant de mots d'esprit et autres joyeusetés, comme la philosophie de son auteur qui a fait de l'humour un art de vivre. Conçu de manière thématique, ce volume démontre qu'aucun sujet ne résiste au plaisir d'en rire, aussi bien l'âge, les moeurs, la famille, l'amour, la gastronomie que la maladie et même la mort. "Marx est mort. Dieu est mort. Et moi-même je ne me sens pas très bien", ironisa ainsi, en parodiant Mark Twain, Woody Allen, qui occupe une place de choix dans cette anthologie. Un florilège qui offre au lecteur une grande variété de styles et de formes, du roman au théâtre, du poème à la saillie et au simple calembour. Autant de domaines où se sont exprimés la verve satirique, le goût et le sens de l'absurde de Tristan Bernard, Sacha Guitry, Jules Renard, Roland Dubillard ou Raymond Devos. Mais c'est dans le monde anglo-saxon, avec George Bernard Shaw, Jerome K. Jerome, les Marx Brothers ou Winston Churchill que l'humour s'est imposé, de façon naturelle et éclatante, comme un mode de pensée à part entière. "Si les Anglais peuvent survivre à leur cuisine, ils peuvent survivre à tout", écrivait l'Irlandais Bernard Shaw. Jean-Loup Chiflet rend hommage au nonsense anglo-saxon à travers Sky My Husband, l'un de ses plus grands succès, ici réédité après avoir été salué comme un modèle du genre.

11/2015

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Roman d'amour, roman sentiment

Les mariés de l'été. Une indomptable fiancée ; Celle qui lui était interdite ; Unis dans la vengeance ; Le courage d'une séductrice

Jamais ils n'auraient imaginé se marier. Ils vont découvrir que l'amour se joue de leurs certitudes. . . Une indomptable fiancée, Jennifer Hayward Rocco n'a qu'une idée en tête : honorer la mémoire de son grand-père en reprenant les rênes de la maison de couture familiale. Hélas ! sa réputation de play-boy le dessert. Pour y remédier, il lui faut une fiancée ! Et justement, la ravissante Olivia Fitzgerald, ex-mannequin, est dans le besoin. . . Celle qui lui était interdite, Michelle Smart Alessandra est. . . enceinte ? Christian est désemparé. Car Alessandra n'est autre que la petite soeur de son meilleur ami. Christian sait qu'il n'y a qu'une solution : l'épouser. Mais il devra d'abord faire taire la petite voix qui lui susurre que la belle italienne mérite mieux que lui, et la convaincre. . . Unis dans la vengeance, Tara Pammi En apprenant que son pire ennemi est le petit ami infidèle de Clio, auprès de laquelle il a passé ses années d'université, la rage de Stefan devient incontrôlable. Clio propose alors de faire croire que Stefan et elle se sont fiancés, et humilier le traître. Une idée fabuleuse, même si elle contraint Stefan à côtoyer jour et nuit la seule femme qui lui a jamais résisté. . . Le courage d'une séductrice, Andie Brock Une jeune femme à demi nue dans son lit. Pour quelle raison cette inconnue commettrait-elle un acte si effronté ? Mais le cheikh Zayed al-Afzal ne perd pas de temps à se questionner. Il a justement besoin d'une épouse ! Quant au désir qu'il éprouve pour Nadia, il ne fera que rendre cet arrangement plus alléchant. . . Romans réédités

07/2022

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Littérature française

Le candidat idéal

Jeudi 29 octobre 2015, 9h15, tribunal de Melun. L'avocat Joseph Scipilliti tire à bout portant trois balles sur son collègue le bâtonnier Henrique Vannier. Voyant arriver la balle qui doit l'achever, celui-ci demande : "Epargne mon visage, pour mes enfants, pour qu'ils puissent me dire au revoir". Joseph Scipilliti suspend son geste, et retourne l'arme contre lui. Les médias annoncent immédiatement que les deux hommes sont morts. Anne, la femme d'Henrique Vannier, s'est précipitée sur place, elle accompagne l'ambulance. Pour que leurs proches la croient, elle en vient à jurer que son mari est vivant. Hasard - ou pas ? -, Ondine Millot, alors journaliste à Libération, se trouve dans ce même tribunal. Elle résiste aux injonctions du commentaire en direct, pour comprendre les raisons du crime. Comprendre surtout la rencontre de destins étrangement symétriques : deux hommes, nés de familles franco-italiennes modestes, grandissant dans une forme d'adversité, qui à force de volonté, deviennent avocats. Pour tous deux, le monde était une conquête. Pour Joseph Scipilliti, il est devenu une guerre à mener seul contre tous. Pourquoi a-t-il basculé de l'univers de la justice au sentiment d'injustice universel ? Pourquoi a-t-il vu en Henrique Vannier, selon ses mots, "le candidat idéal" ? Ondine Millot nous plonge dans une France pleine d'espoirs et de malentendus, où la famille croise la route de la liberté individuelle, où le courage se heurte à l'obsession, où ce qui semble un fait divers prend l'ampleur symbolique d'une tragédie. Un hymne à la survie. Une enquête menée d'une écriture virtuose. Une révélation littéraire.

09/2021

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Russie

Novgorod. Histoire et archéologie d'une république russe médiévale (970-1478)

Ouvrir les portes de la cité la plus fameuse de l'histoire médiévale russe, Novgorod, c'est entrer dans un monde fabuleux et méconnu, aux origines mêmes d'une puissance millénaire. Pour en saisir l'esprit, il faut naviguer entre les textes et les vestiges, tenter de faire la part du mystère et de la vérité historique. Riourik, héros mythique, y a-t-il fondé la Russie, ou la "? Ville Neuve ? " est-elle apparue lorsqu'une libre association d'aventuriers vikings, commerçant les armes à la main, s'est installée aux bords du fleuve Volkhov ? Novgorod invite à l'aventure et au rêve. L'historien Pierre Gonneau nous guide à travers l'écheveau des rues et des monuments de la ville la plus peuplée de Russie au début du XIIIe ? siècle, avec près de 30 000 habitants. Comme les marchands allemands de la Hanse venus acquérir de précieuses fourrures, l'auteur s'arrête devant la blanche cathédrale Sainte-Sophie, symbole du lieu. Il parcourt le territoire sur lequel cette cité exerçait son pouvoir, envoyant ses jeunes gaillards batailler sur les rives de la mer Blanche comme aux confins de la Volga. Les aspects politiques, économiques et artistiques y sont présentés avec précision, rappelant la puissance et le rayonnement de cette cité libre, presque "? république ? ", qui résiste à Alexandre Nevski. Si ce modèle politique disparaît sous les coups d'Ivan III en 1478, il subsiste encore un peu de cet esprit si singulier dans les icônes et les manuscrits de prestige, comme dans les étonnants billets sur écorce de bouleau qui racontent les travaux et les jours.

09/2021

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Rêves

Rêve et créativité... même combat. Tome 1, La subréalité ou ce que cachent les apparences

Que reflètent les rêves, l'imaginaire et les créations ? Nos idées fixes ? Le monde ? L'univers ? Les plurivers ? Dieu ? Sont-ils compensatoires ? Sont-ils "nous" , le reflet de notre âme... ? Une pensée étrangère ? D'autres qui seraient en moi ? Le jumeau que j'ai évincé de la matrice afin de me réserver les énergies maternelles ? La clameur de mes ancêtres couchés sous la terre dans tous les cimetières du monde et voulant revoir le jour par mes yeux ? Ont-ils une relation avec nos transits astrologiques ? Le divin ? Les images du rêve et de la créativité sont peut-être le réel... ou peut-être pas. Pour la science, le réel est ce qui résiste quand, en vie éveillée, on veut ignorer les règles qui semblent régir le monde... par exemple, essayer de voler en se jetant par la fenêtre du dixième étage. Par contre, dans le rêve, comme dans la créativité, vous pouvez impunément transgresser les lois, traverser les murs, vous transformer en poisson, vous promener nu sur Mars sans craindre ni le froid ni les gendarmes. Rêves, imaginaire et créativité, apparences prises par l'inconnu pour se manifester à nous, sont des réalités dont nous méconnaissons la nature suBréelle, ce qui les génère. La notion de suBréalité, ou ce qu'il y a sous les apparences, nous accompagnera tout au long de ce travail sur les origines possibles de la créativité et du rêve. Le mouvement suBréaliste est né de la volonté d'explorer et de découvrir ce que voilent les apparences, le sens de toute chose, toute vie, toute création, y compris des images du rêve. Visuel de couverture : François Pohu-Lefèvre

10/2021

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Histoire de la population

Propriété défendue. La société française à l’épreuve du vol. XIXe-XXe siècles

"Gare aux voleurs", "Ne tentez pas les pickpockets", "Protégez votre foyer", "Ne soyez pas cambriolable"... Ces slogans alarmistes qui saturent notre paysage sonore et visuel depuis plusieurs décennies témoignent d'une sensibilité aiguë au vol dont ce livre veut comprendre les fondements et les recompositions du XIXe siècle à nos jours. Il s'ouvre au lendemain de la révolution de 1830, dans une France qui célèbre la propriété, quand s'impose une morale dure aux voleurs, appuyée par une justice impitoyable. La protection des biens inspire des politiques de sécurité publique et des pratiques de surveillance privée (les serrures se renforcent, les chiens aboient, les voisins épient). Solidement enraciné, ce consensus propriétaire résiste au défi des contestations politiques, des crises et des guerres du XXe siècle, mais il cède sous la pression des mutations sociales et culturelles qui s'accélèrent avec les années 1960-1970. Au temps des assurances et de la consommation de masse, le vol n'est plus la menace prioritaire ; plus banal, il n'en reste pas moins le principal facteur de l'insécurité moderne. Fondé sur de foisonnantes sources originales, ce livre explore deux siècles d'histoire de France dans ses aspects les plus méconnus ; sous les auspices d'Arsène Lupin et de Jean Valjean, il s'intéresse autant aux exploits criminels des bandes organisées qu'aux menus larcins des voleurs de poules (ou même de livres) ; il questionne aussi bien le statut disputé des objets trouvés que le drame des pillages par temps de guerre. Essai érudit et enlevé, il éclaire notre rapport complexe à la propriété et au vol pour expliquer les enjeux contemporains de la sécurité.

01/2021

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Comédie romantique et humorist

Attention Spoiler

Et si vous viviez une histoire d'amour... avec votre idole ? Acteur d'une série à succès, Marcus n'est pas une star comme les autres. Sous son image de playboy, il a plus d'un secret à cacher. Il se moque des ratés scénaristiques de la série dans laquelle il joue à travers des fanfics qu'il publie sous pseudonyme. Si quelqu'un découvrait son identité, c'en serait fini de sa carrière à Hollywood. Amatrice de fanfic et de cosplay, April est bien décidée à assumer ses rondeurs. Quand elle publie en ligne une photo d'elle costumée, sa beauté XXL lui vaut une pluie de commentaires haineux. Marcus joue les chevaliers blancs et l'invite à dîner, sans savoir qu'il a affaire à la jeune femme avec laquelle il échange des messages sur le forum depuis bien longtemps. Leur rencontre fait des étincelles, et la réalité dépasse la fanfiction... " Apprêtez-vous à tomber amoureux de cette histoire d'amour qui ne manque ni d'humour ni d'esprit. " Publishers Weekly " Le chemin vers l'acceptation de soi n'est jamais facile, mais Olivia Dade le rend aussi doux et sublime que l'amour qui naît entre Marcus et April... Cet hommage romantique au monde de la fanfiction est un régal ! " Kirkus " Olivia Dade nous entraîne dans les coulisses de la fanfic avec une bonne dose de dérision et d'émotion. Même ceux qui sont étrangers à cet univers tomberont sous le charme de ce délicieux roman " Booklist " Personne ne résiste au charme de cette comédie romantique où il est question d'amour, de secrets et de célébrité. " CNN

08/2021

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Histoire de France

Ces excellents français. Une famille juive sous l'Occupation

A l'origine, une boîte. Retrouvée dans un tiroir familial, elle contient une centaine de cartes postales enfantines datées de la Seconde Guerre mondiale, d'apparence guillerettes, mais qui laissent entrevoir les déménagements, les séparations, la nourriture qui fait défaut, la peur, le bruit des armes. Puis une envie, un besoin irrépressible de remonter le temps pour recomposer la vie du petit Jean-Paul, de ses parents Lise et Poldi, de cette famille juive d'origine étrangère qui s'imaginait faire partie de ces "excellents Français" que chantait Maurice Chevalier en 1939. Avocate comme son père et son grand-père, héros de cette histoire, Anne Wachsmann mène durant plusieurs années une enquête minutieuse pour comprendre comment sa famille a réussi à survivre, comme tant d'autres familles juives françaises, aux persécutions du régime de Vichy et des nazis. Cette recherche, semée d'embûches et de fausses pistes, la porte de Strasbourg à Agen, de la Suisse à l'Allier, en passant par Auschwitz, Marseille ou Grenoble. Elle convoque les écrits de nombreux historiens et les témoignages d'écrivains sur la vie des Juifs sous l'Occupation (Georges Perec, Patrick Modiano, Anne Sinclair...), compulse les archives, enquête dans sa famille élargie. Avec une écriture précise, fluide et documentée, elle fait revivre le quotidien de cette famille qui a résisté aux lois antisémites avec l'aide de héros anonymes, grâce à une capacité d'adaptation insoupçonnée, à des choix de chaque instant, à une grande part de chance et, surtout, grâce a l'amour sans faille qui transparaît dans des cartes postales toujours légères et colorées échangées entre un père et son petit garçon durant ces années noires.

10/2020

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Autres collections (6 à 9 ans)

Mégalo 1er

Un texte hilarant du début jusqu'à la fin. Une suite de rebondissements plus drôles les uns que les autres. L'histoire commence dans une école de Fontainebleau où un prof prépare une pièce de théâtre extraite de l'Odyssée avec ses élèves. Soudain, un grondement effroyable retentit. Les murs vacillent. Quand les tremblements de terre cessent et que l'air devient de nouveau respirable, les enfants quittent leur abri. Certains retrouvent leur famille, d'autres pas. Les murs de l'école se sont écroulés. Vingt mille ans plus tard, la race humaine s'est éteinte sur Terre. En revanche, une civilisation d'extraterrestres s'est développée sur une lointaine planète de la galaxie. Ces êtres ont à peu près la même silhouette que celle des humains mais avec des différences significatives... dont "un nombril aussi large qu'une tranche de saucisson" Mégalo Ier est le nom de leur roi. Ses sujets l'appellent Grand Roi ! Il a conquis le pouvoir grâce aux armes et aux vaisseaux de guerre que ses savants ont inventés. Rien ne lui résiste. Il a la faiblesse de croire que le monde a été créé pour lui et il a l'arrogance de penser que c'est la vérité. C'est un tyran. Et comme souvent chez les tyrans, il a deux visages : bienveillant envers ceux qui le flattent et sans pitié envers ceux qui refusent de lui obéir. Mais Mégalo Ier ayant éliminé tous ses ennemis, commence à s'ennuyer. Il a alors une idée : "Je veux qu'on reconnaisse que je suis le plus grand chef de tous les temps. ". . Mais comment ses sujets vont-ils faire pour satisfaire leur Grand Roi ?

09/2023