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XXe siècle

Le soldat involontaire

Le livre raconte la vie improbable d'un noir américain qui connait une jeunesse difficile dans une Amérique racialement ségréguée et finit par faire des allers retours entre les Etats-Unis et l'Europe confrontant deux cultures. Alors qu'il enseigne à l'université de New York, Virgil devient un combattant involontaire pendant la 1ere guerre mondiale et rejoint le fameux régiment noir des "Harlem Hellfighters ". Il participe aux plus grands évènements du 20 -ème siècle sur le deux continents rencontrant des expatriés américains célèbres comme Joséphine Baker, Ernest Hemingway, Eugene Bullard et Sylvia Beach pendant l'entre- deux guerres. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, il est recruté par la Résistance française. Une documentation extrêmement riche sur les noirs américains dans l'armée, sur l'histoire du régiment dont faisait partie le personnage principal, les deux guerres mondiales, l'entre-deux guerres à Paris, l'introduction du jazz en France, les figures célèbres de l'époque, la vie des noirs américains à Paris, la résistance française et les années d'après-guerre. Il retrace de manière authentique et vivante les représentations du Sud, de New York, de Londres et de la France. La ségrégation raciale et le préjudice auxquels sont confrontés les noirs américains font partie intégrale de l'histoire américaine. Ce roman aborde cet héritage et historique difficile alors que les questions sur les réparations éventuelles liées à l'esclavage sont couramment d'actualité. Dans la problématique du mouvement " Black Lives Matter " il reflète il témoigne des difficultés des minorités noires à être acceptées et valorisées.

09/2022

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Sciences historiques

Les difficultés posées par les noms en généalogie. Mieux comprendre pour mieux les éviter

On croit connaître le nom et le prénom de son arrière grand-père, soldat tué en 1915, mais on ne le retrouve pourtant pas dans les listes de morts pour la France. On tient pour acquis le patronyme que l'on porte mais on ne le repère pas dans les tables décennales du XIXe siècle... En généalogie, lorsqu'on remonte le temps, les noms et les prénoms peuvent jouer des tours auxquels on ne s'attend pas et la recherche s'en trouve compliquée. Ceux qui débutent en généalogie ignorent souvent que, jusqu'à l'entre-deux-guerres, beaucoup de nos aïeux ne portaient pas comme prénom usuel celui de l'état civil. Ils ignorent aussi que, dans de nombreuses régions, par exemple la Normandie, c'était le dernier prénom de l'état civil (et pas le premier comme aujourd'hui) qui était utilisé au quotidien. Ainsi, votre arrière grand-père, enregistré à l'état civil sous les prénoms de Marie-Louis-Victor, n'a peut-être été connu dans la famille que comme Victor ou comme Ernest ! Quant aux noms de famille, leur orthographe s'est figée en 1877, avec l'apparition du livret de famille. Plus vous remonterez votre arbre généalogique, plus vous trouverez de variantes orthographiques. Phonétiquement, le nom restait le même... à quelques exceptions près. Car certaines époques avaient l'habitude de traduire les patronymes, certaines régions celles de prononcer différemment certaines syllabes, ce qui entrainait des transformations des noms lors des déplacements des familles. D'où l'utilité de ce guide pratique pour lever bien des blocages.

09/2014

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Histoire de France

Raphaël Alibert. Juriste engagé et homme d'influence à Vichy

Demeuré célèbre en raison de son passage au ministère de la Justice à Vichy dans le premier gouvernement de Pierre Laval, le nom de Raphaël reste attaché au premier statut des Juifs promulgué le 3 octobre 1940. Pour décisive au regard de la postérité que soit sa participation au régime de Vichy. le premier Garde des Sceaux du maréchal Pétain témoigne également d'un passé et d'une pensée. d'un parcours professionnel. politique et intellectuel antérieur qui expliquent largement son ralliement à l'Etat français. Maître des requêtes au Conseil d'Etat. il en démissionne en 1924 et lui préfère les voies de l'entreprise et de l'influence intellectuelle. Tout en demeurant professeur de droit administratif et constitutionnel à l'Ecole libre des Sciences politiques. il rejoint le groupe d'Ernest Mercier et participe à l'animation du Redressement français. La réforme institutionnelle se niche au coeur de ses réflexions : il intègre le Comité technique de la réforme d'Etat, créé par Jacques Bardoux. Soucieux de donner un écho à ses recherches, il s'enquiert de trouver une personnalité susceptible de les relayer dans l'opinion. Ce sera, à partir de 1937, le maréchal Pétain qu'il croise parfois aux Affinités, françaises auxquelles il appartenait également. L'objet de cet ouvrage, rassemblant les actes d'une journée d'études est de retracer la trajectoire de ce personnage atypique de l'entre-deux-guerres mais aussi d'en préciser la place et le rôle au sein de l'Etat français.

06/2009

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Beaux arts

La villa Pérochon, dans la maison d'un Goncourt

Pour beaucoup, Ernest Pérochon, c'est une rue, une école, un lycée, une médiathèque ... Mais que sait-on aujourd'hu à la postérité grâce au prix Goncourt ? Au mieux, peut-être, que son roman couronné en 1920 s'intitulait "Nêne". Le Centre d'art photographique contemporain de Niort s'est installé dans la maison que l'écrivain a habitée de 1927 jusqu'à sa mort en 1942, et s'est donné - juste retour des choses - le joli nom de "Villa Pérochon". Cette maison au destin romanesque, acquise par l'instituteur grâce à son succès littéraire, a été généreusement donnée par ses héritiers à la Ville de Niort, à la condition qu'elle devienne un lieu de culture. C'est ainsi que des expositions photographiques sont désormais régulièrement proposées dans cette belle demeure tiraillée entre hier et demain. Son histoire est riche, elle a reçu nombre d'intellectuels de son temps et vécu des heures graves au cours de la Seconde Guerre mondiale. Jane et Jean Debenest, les petits-enfants de l'écrivain, ont vécu une part essentielle de leur jeunesse dans la maison où leur cher grand-père, sous la menace d'une arrestation par la Gestapo, a été terrassé par une crise cardiaque. Grâce à leurs souvenirs intimes, nombreux et vivaces, Fabien Bonnet vous raconte l'histoire de ces lieux et de ceux qui les ont fréquentés au temps glorieux de Pérochon. Passerelle littéraire entre deux époques, ce livre illustré par des images d'archives inédites et les photos contemporaines d'Alexandre Giraud, relie les jours perdus à ceux du temps présent.

09/2018

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Histoire de France

La Plume et l'Acier. Les écrivains-combattants de la Grande Guerre tombés au champ d'honneur - 562 noms inscrits au Panthéon

Si parmi les écrivains-combattants de la Grande Guerre, Charles Péguy, Guillaume Apollinaire, Alain-Fournier, Victor Segalen, ou encore Ernest Psichari, sont entrés dans la postérité, combien d'autres en revanche sont demeurés injustement oubliés, méconnus, voire inconnus. Et pourtant ! Une vaste anthologie leur a été consacrée en 1924, et le marbre de la mémoire, fixé au Panthéon depuis 1927, représente le symbole même de la reconnaissance officielle. 130 ont reçu la Légion d'honneur, la Croix de guerre et la mention " Mort pour la France ". Mais depuis, malgré d'éminents travaux sur la Grande Guerre, pour ce qui les concerne, l'oubli a fait son oeuvre ! Si beaucoup d'entre eux sont nés à Paris, tous les autres départements français peuvent s'honorer d'avoir vu naître l'un des leurs. Beaucoup sont issus de prestigieuses institutions, civiles et militaires, et ont ouvré dans les domaines des Lettres, de l'Histoire, des Sciences, des Arts, du Journalisme... Ace titre, ils ont laissé des romans, des poèmes et diverses contributions de grande valeur. Afin que ne se constitue pas une " bibliothèque de l'oubli ", l'auteur, par un minutieux travail de recherche bibliographique, se propose de remettre en lumière ces 562 écrivains-combattants. Que l'on soit homme de lettres, historien, scientifique, juriste, universitaire, ou simple lecteur, désireux d'étendre le champ de ses connaissances, cet ouvrage est une somme indispensable, destinée à restituer un pan méconnu de l'histoire littéraire française, dans une perspective mémorielle et culturelle.

12/2018

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Beaux arts

Héros errants d'une histoire à contretemps. Le salon littéraire, artistique et musical de Madame de Rayssac

Sous la IIIe République, les salons se multiplient à Paris et s'imposent comme une pratique culturelle essentielle de l'aristocratie et de la bourgeoisie. Au milieu de cette floraison exceptionnelle, Madame de Rayssac tient salon. En véritable muse, elle réunit, de 1870 à 1880, un cénacle où se rencontrent intellectuels et artistes toutes générations confondues, dans un climat d'émulation. Elle compte alors, parmi les habitués du mercredi mir, des personnalités telles que les peintres Paul Chenavard, Louis Janmot, Odilon Redon, le compositeur Ernest Chausson, les poètes parnassiens Victor de Laprade, Saint-Cyr de Rayssac, Paul de Musset, les critiques d'art Hippolyte Prisse, Charles Blanc et Jules Boissé, et les musicographes Charles de Massougnes et Charles Grandmougin. Ne figurant dans aucun répertoire des principaux lieux de mondanité, ce petit cercle s'est imposé à la fois par sa discrétion et par un caractère marginal revendiqué à l'envi par ses membres. Ceux-ci prônent une esthétique dissidente fondée sur des goûts profondément originaux. L'attachement persistant au romantisme allemand, au lendemain de la guerre franco-prussienne, en est une expression marquante— tous comme la dénégation de la nature, de la science et des sensations, au profit de l'art, de la spiritualité et de la fantaisie. Occultant le naturalisme et l'impressionnisme contemporains, le salon de Madame de Rayssac permet, par ailleurs, d'envisager le glissement esthétique entre le romantisme et le symbolisme qui affecte les arcs, les lettres et la musique dans les années 1870.

11/2015

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Théâtre

L'Impromptu d'Arras. Suivi de Un dramaturge au travail

Le 8 juillet 1951, à Arras, au cours des fêtes données en hommage au trouvère médiéval Adam de la Halle, André Reybatz, responsable des festivités et directeur artistique du futur festival dramatique, fait représenter une pièce écrite pour l'occasion par Jean Vauthier : L'Impromptu d'Arras. Ce dramaturge encore inconnu, qui sera le père de Bada et l'un des meilleurs représentants du « Nouveau Théâtre », a choisi de réécrire à sa manière Le jeu d'Adam ou Jeu de la Feuillée du trouvère arrageois. Plus qu'une simple transposition de la pièce médiévale pour le divertissement d'une soirée, l'Impromptu entretient des liens essentiels avec l'œuvre en gestation du dramaturge moderne et, par un effet de retour, offre une interprétation subtile du jeu originel. Cet ouvrage poursuit ainsi deux enjeux. Faire connaître, en la publiant, la pièce de Vauthier inédite à ce jour ; en proposer une lecture qui ne soit pas seulement une comparaison terme à terme avec la pièce médiévale mais qui descelle, sous les transformations et les reprises, les linéaments des thématiques et de la dramaturgie de Vauthier. Deux annexes complètent l'ensemble : la reproduction du texte intégral de la pièce médiévale dans l'édition d'Ernest Langlois et l'analyse d'une mise en scène contemporaine du Jeu de la Feuillée en 2003. Celle-ci permet d'interroger, différemment que l'avait fait Vauthier, le rapport que les hommes du XXe et du XXIe siècle entretiennent avec ce qu'il est convenu d'appeler le « Moyen Age » et ses productions.

03/2015

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Romans graphiques

Oliphant

Antarctique 1916. Arkadi a vingt ans. Il a embarqué à bord d'un brise-glace conduisant une expédition d'exploration de vingt-sept hommes. Son père, le capitaine Emerson, est un explorateur de renom aux exploits célébrés. Celui-ci a pour but de traverser l'Antarctique à pied. Mais la plaque de glace autour du bateau fend la coque, condamnant le bateau à un lent naufrage. Emerson fait vider le bateau de tout le matériel indispensable : canots, traîneaux, appareils de mesure, etc. Isolés à des milliers de kilomètres du continent "civilisé", les hommes comprennent que leur vie est désormais en danger. La première base scientifique se situe sur une île, à 700 km de la côte. Emerson organise un périple sur la glace : regagner la côte en traîneaux tractés par les chiens, puis rejoindre en canots l'île la plus éloignée ; enfin, de là, traverser les 700 km de haute mer pour atteindre la base scientifique. Le voyage met très vite les hommes à rude épreuve... Une histoire de survie, aux confins du monde : inspiré de l'expédition en Antarctique d'Ernest Shackleton en 1916, ce récit haletant aborde la dimension mentale d'un voyage où l'homme doit sa survie à son endurance psychologique. Comment survivre, dans un territoire hostile, sans contour ni couleur, où toutes les limites s'effacent ? Deux grands auteurs réunis : le nouveau livre de Loo Hui Phang après Black out (Prix Goscinny 2021) marque l'arrivée de Benjamin Bachelier chez Futuropolis. Avec ses somptueuses pages en couleurs directes, Benjamin donne au récit un souffle graphique exceptionnel.

03/2023

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Littérature française

Le temps des livres est passé

Depuis sa création au mois de mars 2004, le blog Stalker sous-titré Dissection du cadavre de la littérature a acquis une réelle audience en raison de l'exigence des travaux qui y sont publiés, point tous de l'auteur d'ailleurs, mais aussi du ton polémique de certains des articles qui y paraissent. Cette zone où les belles découvertes et les grandes surprises abondent tout autant que les dangers est devenue au fil des ans et d'un travail acharné une espèce de bibliothèque de survie désormais labyrinthique, un espace de parole qui rappelle une évidence aujourd'hui cruellement moquée : nul ne devrait écrire pour rire. Nous pourrions même prétendre de façon ironique, bien évidemment contre la réalité qui s'étale de façon quotidienne sous nos yeux, que nul ne devrait écrire qui ne sait écrire. Le livre présent ne comporte cependant aucun de ces textes au ton virulent et qui osent ruiner les assurances si comiquement prétentieuses de tant de nos écrivants - bien davantage qu'écrivains - contemporains, relayés par des pseudo-critiques ne sachant plus rien faire d'autre que recopier de creuses fadaises journalistiques appelées "argumentaires" et autres "éléments de langage" qui mériteraient bien davantage d'être qualifiés de langages rudimentaires. C'est la raison pour laquelle cet ouvrage ne regroupe que les textes que nous pourrions dire de pure célébration, même si, bien sûr, l'exigence critique n'est jamais mise de côté, puisque s'y trouvent des analyses sur les oeuvres pour le moins aussi variées que profondes de Malcolm Lowry, Ernesto Sabato, Joseph Conrad, W. G. Sebald, William Faulkner, László Krasznahorkai et bien d'autres encore, oeuvres remarquables qui toutes tournent autour de ce que José Bergamín appela le monstre du romanesque, sans toutefois jamais devoir tomber dans sa gueule menaçante. En somme, Le temps des livres est passé se veut une illustration, sombre peut-être mais point complètement désespérée, de la mission que Sainte-Beuve assigna aux critiques littéraires consistant à faire l'office de la vigie, et notre cri de découverte sera lui aussi toujours mêlé d'émotion et de joie.

10/2018

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Littérature française

Nouvelles de Guadeloupe

Aux Antilles, " identité " est un terme souvent utilisé. Il en est souvent question dans les écrits ou les discours des Antillais, des Guadeloupéens en particulier, ce dont témoigne la riche littérature de l'île. D'identité, d'âme, de l'île et de son peuple, chacune des nouvelles ici réunies s'en fait l'écho. L'appel de l'île et ses sortilèges parcourent ces textes de l'un à l'autre, que tel personnage soit à Paris ou que tel autre revienne de Montréal. Une jeune Guadeloupéenne, devenue anorexique en métropole, entend les voix de son île lui rappeler constamment le mystère de ses origines... Croyances populaires et rites chrétiens se répondent sous l'oeil soi-disant maléfique du coq Jaffar... Koan, l'orphelin à la patte folle, constructeur de pirogues et " réserve de connaissances " à lui seul, aime en silence et initie Moimanman... Honoré, un peintre qui s'était exilé à Montréal, retourne en Guadeloupe et redécouvre, au travers du regard de sa bienveillante soeur, ce qui fait qu'il est ce qu'il est devenu... La littérature est un puissant catalyseur de quête de soi. Ce recueil en est l'illustration.

09/2015

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Architecture

Inauguration du monument élevé à la mémoire de Paul Baudry, discours, 20 février 1890

Discours prononcés à l'inauguration du monument élevé à la mémoire de Paul Baudry, le... 20 février 1890 / Institut de France, Académie des beaux-arts Date de l'édition originale : 1890 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Théâtre - Pièces

Théatre de campagne. Série 7. 3e édition. E. Legouvé, A. Cahen, Cordier, Charles Cros, E. Desbeaux, A. Ehrard, J. Guillemot, E. d'Hervilly

Théatre de campagne. Septième série, E. Legouvé, A. Cahen, Cordier, Charles Cros, E. Desbeaux, A. Ehrard, J. Guillemot, E. d'Hervilly, G. de Létorière, Mendel, J. Normand, A. des Roseaux, le comte Sollohub, G. Sujol, E. Verconsin (3e éd.) Date de l'édition originale : 1881 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2021

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Films Disney

Winnie l'ourson

A travers des illustrations de Disney rondes et colorées en pâte à modeler, l'enfant va retrouver tout l'univers de Winnie l'Ourson.

01/2022

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Histoire internationale

Qu'est-ce qu'une nation ? Une histoire mondiale

"Oui, "qu'est-ce qu'une nation ? " On reprend ici la question posée au XIX ? siècle par Ernest Renan en se plaçant dans une perspective résolument planétaire ; une autre manière de faire de l'histoire globale. Car rien n'y fait : de la Révolution d'Octobre à la Pandémie de 2020 la nation, qu'on disait moribonde ou -pire- dépassée, est plus vivante que jamais. On ne compte plus, à la surface de la terre, les mouvements de "libération nationale", de l'Ecosse à la Catalogne, de la Palestine au Kurdistan. Sans la nation comme clé d'interprétation l'histoire du monde depuis trois siècles serait incompréhensible. Sans elle l'irréductibilité de la Norvège ou de la Suisse, du Brésil ou de l'Afrique du sud resterait opaque. Sans elle le destin des puissances d'aujourd'hui, des Etats-Unis à la Chine, de l'Inde au Japon, devient illisible. Il n'y a rien de plus mondial que le national. On la disait imaginée, voire imaginaire : elle est construite, assurément, mais ni plus ni moins que l'international, le monde ou l'humanité, toutes ces fictions utiles grâce auxquelles -et à cause desquelles- les individus et les sociétés vivent et meurent. Quant à son imaginaire, il touche à l'essentiel, puisqu'il est celui d'une rencontre entre l'identité et la souveraineté : un peuple y devient le Peuple. Voilà pourquoi on a beau "déconstruire" la nation tous les matins, elle se reconstruit tous les soirs. Cette résistibilité aux vieilles prophéties religieuses ou laïques, libérales ou marxistes, méritait l'attention. Méritait un livre". Pascal Ory

11/2020

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Histoire internationale

Des bâtisseurs du Togo. Biographies de quelques ancêtres, héros et précurseurs de l'histoire nationale

Ainsi que définie par Ernest Renan (1882) et reprise par la grande majorité des politologues, des philosophes, des historiens et des juristes, l’idée de nation se concrétise par l’assemblage de deux éléments fondamentaux. L’un appartient au passé et l’autre au présent : d’un côté, un héritage historique commun et, de l’autre, la volonté de vivre ensemble aujourd’hui. A cette double condition, il est possible de parler de nation. L’objectif du présent ouvrage est de contribuer à la construction d’une conscience nationale togolaise à travers une meilleure connaissance de l’histoire des héros qui ont contribué à l’édification de certains des peuples du Togo actuel. La genèse de ce livre part en effet d’un étonnant constat : à ce jour, aucune artère des grandes villes du Togo, aucune rue, aucune ruelle, aucune piste des campagnes togolaises, aucune institution, aucun immeuble, aucun monument ne porte le nom de l’un quelconque des héros qui ont forgé l’histoire des peuples occupant le territoire de l’actuel Togo au cours des siècles qui ont précédé la période coloniale. Une situation pour le moins paradoxale quand on sait l’usage que les voisins limitrophes du Togo – le Bénin, le Ghana et le Burkina Faso – ont fait et font quotidiennement de ce véritable trésor collectif. Promouvoir la découverte et la connaissance de certains de ces héros fondateurs par les populations togolaises, afin que s’estompe la défiance des Togolais les uns envers les autres, et les amener ainsi à surmonter leurs différends pour, ensemble, «bâtir la Cité togolaise», telle est, modestement, l’ambition du présent ouvrage.

01/2015

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Critique littéraire

Renan et la Grèce

Il est curieux que l'on ne trouve, au sein de l'oeuvre immense laissée par Ernest Renan, aucun ouvrage spécifiquement consacré à la Grèce. Car, ainsi qu'Henri Peyre le démontre à merveille, la référence passionnée à l'art, à la philosophie, à la mythologie grec, parcourt (comme en fil rouge) l'ensemble des travaux du savant, depuis ses premiers textes. Plus précisément, la Grèce, chez Renan, s'exprime simultanément par fragments concrets et par ligne mélodique continue, "flottante", d'un dithyrambe sans variations. Si Renan a pu contribuer à la connaissance savante du monde grec (par des études linguistiques ou philologiques très précises), il a développé par ailleurs une vision plus vaste, plus libre et sans doute plus poétique d'une civilisation idéalisée (le fameux - ou fumeux ? - "miracle grec"), proclamant l'universalité et l'unicité de sa pensée : "Tout ce que l'Orient sémitique, tout ce que le Moyen Age ont eu de philosophie proprement dite, ils le doivent à la Grèce"... Dans son rapport avec celle-ci, Renan fleurte avec le romantisme. Conscient de ses zones sombres d'irrationalité, de son "tragique" ou de son hubris, il ne cessera pourtant d'admirer la "fraîcheur exquise" de l'esprit grec, plein de fantaisie et d'originalité inventive. Dans son Histoire du Peuple d'Israël, la grande oeuvre crépusculaire, Renan écrit : "Notre science, notre art, notre littérature, notre philosophie, notre morale, notre politique, notre stratégie, notre diplomatie, notre droit maritime et international, sont grecs d'origine (...) Le progrès consistera éternellement à développer ce que la Grèce a conçu, à remplir les desseins qu'elle a, si l'on peut s'exprimer ainsi, excellemment échantillonnés".

04/1973

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Entre deux guerres

Le Paris des écrivains américains. 1919-1939

Paris dans les années 1930 : " le nombril du monde ", tout comme " la toile de fond naturelle pour l'art et la littérature du XXe siècle ". Pourquoi tant d'écrivains américains, parmi les meilleurs de leur génération, affluèrent-ils à Paris dans l'entre-deux-guerres ? Quelle fut leur vie matérielle, sociale et intellectuelle dans la Ville Lumière ? Que découvrirent-ils ? Telles sont quelques-unes des questions que soulève le présent ouvrage. L'auteur raconte les expériences vécues dans la capitale française par de grands écrivains, dont trois prix Nobel (Ernest Hemingway, Sinclair Lewis et T. S. Eliot) et par des dizaines d'autres auteurs célèbres déjà en leur temps, comme Scott Fitzgerald, Henry Miller, John Dos Passos, Ezra Pound, Anaïs Nin. Ces intellectuels voulaient fuir une Amérique ressentie par eux comme matérialiste, intolérante, conformiste, puritaine, en somme étouffante et fermée aux choses de l'esprit. Une place particulière est accordée aux Noirs, qui cherchaient à s'épanouir loin des terribles contraintes de la ségrégation raciale. A Paris, les Américains trouvaient d'abord la liberté, celle des moeurs (alcool, drogue, sexe) et celle de l'esprit. La découverte d'une ville pétrie d'histoire, les promenades dans les beaux quartiers et les arrondissements populaires, la visite des musées, les spectacles, les lectures, les rencontres offraient d'innombrables sources d'inspiration et de réflexion. Tous furent marqués par l'éclosion de nouveaux courants, comme le dadaïsme, le surréalisme ou le cubisme. Henry Miller disait que Paris était " le nombril du monde ", Gertrude Stein observait que cette ville constituait " la toile de fond naturelle pour l'art et la littérature du XXe siècle ".

06/2021

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Critique littéraire

Hemingway et les U-Boote. De la littérature à l'héroïsme

De l'été 1942 jusqu'à la fin de l'année 1943, Ernest Hemingway patrouilla de façon intensive avec le Pilar - sa vedette de pêche au gros, en bois - sur le Gulf Stream ainsi qu'au large du rivage septentrional de Cuba, à la recherche de sous-marins allemands. Ces investigations, supervisées par l'US Navy, contribuaient au programme de lutte antisous-marine au moment même où les attaques des U-Boote décimaient les convois marchands alliés dans cette zone. Les énormes sous-marins de haute mer du Reich réussirent à couler des centaines de bâtiments sur le théâtre "Atlantique", tuant des milliers de marins. C'étaient de redoutables engins de mort ; se confronter à eux sur une simple embarcation de pêche en bois, c'était s'exposer à un risque de disparition instantanée. Mais Hemingway et ses amis composant l'équipage s 'étaient préparés à cette éventualité. Armés seulement de quelques grenades à main et de mitraillettes, ils prévoyaient d'attaquer tout submersible qu'ils rencontreraient. Bien qu'on se soit très peu intéressé à ces patrouilles, sauf dans quelques biographies classiques, elles ont constitué le socle de certaines des futures oeuvres d'Hemingway, notamment Le vieil homme et la mer et Iles à la dérive. Hemingway était internationalement reconnu comme romancier, possédait une belle aisance financière et avait produit une oeuvre conséquente. Pourquoi donc se lança-t-il dans cette aventure maritime et côtoya-t-il la mort alors qu'il était au zénith d'une vie particulièrement remarquable ? C'est ce que révèle Terry Mort avec ce portrait provocateur de l'un des plus grands écrivains américains.

06/2012

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Récits de voyage

L'Armagnac des Laberdolive. La source des sables fauves

La larme d'eau-de-vie glissant sur le verre rejoint le fond pour qu'aucune goutte ne se perde. Des lèvres à regret viennent encore s'y tremper dans l'espoir d'une seconde tournée. Cela arrive souvent au domaine de Jaurrey : "Après ce 72, goûtez ce 83 !". Et les millésimes défilent en rangs serrés portant étiquette seulement galonnée de l'éternel patronyme Laberdolive, sans décorations de campagnes guerrière de la commercialisation. Point de "premier prix de ceci, ou médaille d'or de cela". Il suffit. L'explorateur gourmand le sait et se promet au travers des transparences aux couleurs de pelages de lions, que les sables fauves entre Gers et Landes le feront rugir d'aise. Baco d'abord, colombard, ugni-blanc et folle-blanche (picpoult) griffent le tanin des chênes du domaine pour en porter l'empreinte jusqu'au nez puis derrière la barbe. Depuis le siècle dernier jusqu'à maintenant, aucune autre intention ne vient se mêler de ce qui ne regarde que la famille ; ainsi ne dit-on pas au salon : "Je vous sers du Laberdolive?". Mais "Lequel ?". Millésimes d'avant-guerre ou d'avant les quinze dernière années, nées de l'énergie d'Ernest, du courage de Valery, de l'imagination de Joseph, du flaire de Gérard, de la constance de Pierre, de l'énergie de Fabien décuplée par le souvenir de Nicolas, ne constituent pas un "stock". Mot trop administratif et certainement trop ordinaire pour prendre le statut de "patrimoine". Les "Sables Fauves" appartiennent encore mieux au présent et à l'avenir puisqu'ils sont déjà le fruit d'un travail de mémoire.

06/2013

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Musique, danse

Marc Herrand. Un inoubliable grand monsieur de la chanson française

On a dit de Marc Herrand qu'il avait le génie de l'arrangement vocal et que cet artiste né, musicien dans l'âme, savait peindre avec les voix. Ce qu'il démontrera avec des compositions qui n'ont pas pris une ride plus d'un demi siècle plus tard. Les trois cloches qu'il contribuera à créer avec le Suisse Gilles Jean Vilar reste encore aujourd'hui, avec quelques autres réussites, le morceau de référence d'une Chanson française qui a écrit à l'aube des années cinquante l'une de ses plus belles pages. Sous sa direction musicale, les Compagnons de la Chanson se hisseront même au premier rang de l'histoire de la chanson mondiale. Après avoir été l'un des personnages les plus importants d'un ensemble voué à devenir l'un des tout premiers groupes d'après-guerre, Marc Herrand a souhaité en mars 1952 devenir l'arrangeur accompagnateur de son épouse Yvette Giraud. Au risque que son histoire de coeur ne soit pas comprise comme elle aurait dû l'être. Ce portrait que l'ancien humoriste et père du cancre Ernest Jacques Bodoin appuie d'une postface très émouvante et ô combien parlante, se devait de revenir sur le parcours d'un homme dont on a également dit qu'il était l'un des génies de l'arrangement vocal. Après avoir consacré avec Christian Fouinat une biographie aux Compagnons de la Chanson, Louis Pétriac a cette fois-ci voulu brosser le portrait d'un autre de leurs créateurs, dont le départ, en mars 1952, avait été mal perçu.

06/2014

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Religion

Ritualisme et vie intérieure. Religion et culture

La Société Ernest Renan, branche française de 1' "Association internationale pour l'étude de l'histoire des religions" , n'est pas un groupe de recherches sur les origines du christianisme, encore moins une société de pensée mue par quelque idéologie. Fidèle à une vieille tradition académique, elle écoute et discute chaque mois au Collège de France des communications originales présentées par de jeunes chercheurs et des maîtres confirmés auxquels sont familières les démarches rigoureuses de la philologie, de l'histoire ou de l'observation du vécu. L'histoire des religions n'éveille plus la suspicion dont l'entourait des systèmes de pensée prétendant s'ériger en systèmes de pensée totale. Elle souffrirait plutôt d'un scientisme réducteur, contestant dans la religion, vue comme fait social ou fait psychologique, la part du contingent, de l'aléa avec lequel toute l'histoire est tenue de composer. Mais ce qu'elle doit surtout redouter, c'est l'inculture grandissante. L'effondrement intellectuel des religions encore majoritaires, qui risque d'entraîner l'insistance mêlée de sentiment sur les valeurs de l'action, ouvrirait la porte à de nouvelles crédulités, à de nouveaux fanatismes, si un surplus de connaissances religieuses ne venait à la relève. De plus, en un temps où l'on préconise l'ouverture à des cultures étrangères, peut-on laisser ignorer que ces traditions et ces sagesses venues d'ailleurs ont presque toujours un fondement religieux ? C'est pourquoi la Société se propose de débattre périodiquement devant un plus large public d'un thème dom l'actualité souvent passionnelle réclame une analyse scientifique approfondie. Tout ceci justifie pleinement l'importance de ces colloques.

01/1989

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Sciences historiques

Domaine Chavat, un siècle d'histoire

Au coeur du patrimoine girondin, le Domaine Chavat, surplombant la Garonne dans la commune de Podensac, est considéré par les Monuments Historiques comme l'un des plus beaux parcs d'Aquitaine. Cet ancien domaine viticole doit sa renaissance, au début du XXe siècle, à un industriel bordelais, François Thévenot. Le jardin, aux lignes harmonieuses, aux proportions équilibrées, a été conçu en 1916 par le célèbre paysagiste parisien Charles Bouhana. Reprenant la tradition des jardins italiens, François Thévenot ponctue les différentes scènes paysagères de sculptures antiques, chacune exprimant les traits de sa personnalité. De composition à l'anglaise, mais aussi à la française, doté d'un miroir d'eau coloré par la grâce d'une magnifique roseraie, ce jardin nous raconte ainsi une histoire plus intime. Celle d'un entrepreneur, créateur de génie surmené, qui a cherché, au coeur de cet écrin de verdure, un refuge, un havre de paix. Ernesto Gazzeri a donné aux parterres, pelouses et allées du parc paysager et du jardin à la française, l'ensemble du décor statuaire commandé par le propriétaire. Il a crée surtout une composition originale qui est l'une des oeuvres majeures de l'artiste : "Le Mystère de la vie". Tout jeune centenaire, Chavat a une histoire passionnante : ses allées ont vu déambuler Colette, Léontine Zanta, ou encore l'aviateur Charles Nungesser. A la vente du domaine, en 1934, la ville offre ce lieu de quiétude, jusqu'à l'aube du XXIe siècle, aux pensionnaires de la maison de retraite. Tourné vers l'avenir, le Domaine Chavat est aujourd'hui animé par un ambitieux projet de restauration destiné à lui rendre son lustre d'antan et en faire un haut-lieu du patrimoine régional, unique en son genre : oeuvre d'art totale, Chavat, au-delà de son jardin remarquable, a en effet préservé intact son château, ses exceptionnels décors de verrière et une partie de son mobilier des années 1920-1930. Cette édition est l'occasion pour Jean-Marc Depuydt, historien du Domaine, de dresser un inventaire des connaissances actuelles et de partager dix années de recherches historiques et de restauration du site. Cette découverte du château Chavat et de son parc, illustrée de nombreux clichés inédits, témoigne du riche passé du lieu, de la singularité de sa composition et de l'originalité de son commanditaire dans l'immédiat après-guerre. Ce livre est à la fois un ouvrage de référence et une magnifique invitation à la découverte.

12/2018

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Romans de terroir

Libellule, le roi du tour

A l'ombre du château de Portes Libellule c'est la narration du parcours d'un anonyme des Cévennes, né entre les deux grandes guerres en 1930. Un homme comme il y en avait tant, avec son prénom Ernest ou Gérard, et son surnom Libellule. Et surtout le Père, comme l'on disait en ce temps-là. C'est sa vie partagée entre la mine et la montagne cévenole son domaine, avec la chasse, les champignons, la pêche. C'est aussi ces cinq mioches ou ses gosses, qui ont parfois mal vécu son éducation sévère évoquée par son fils qui tente de comprendre cinquante ans plus tard. C'est du patois de Portes, sous le château, avec ses individus et leurs surnoms, la façon de vivre à l'ancienne, le parler de la campagne. La Libellule aurait aimé être "reconnu", alors qu'il multipliait les petits exploits campagnards au milieu des cèpes, des sangliers, des truites, restant malgré tout cet anonyme effacé que sa personnalité ne mettait jamais en avant. Libellule, c'est finalement cette reconnaissance à titre posthume. Celle de ce qu'il était, qu'il voulait être, ou qu'il aurait pu ou dû être, racontée par son fils, qui pense avoir enfin compris. Un livre qui rend hommage à une vie plus simple que celle d'aujourd'hui, qui nous fait comprendre bien des choses, en nous replongeant dans un univers à la fois proche et tellement lointain, qui ravive des madeleines de Proust chez les séniors, et permettra à leurs enfants et petits-enfants de peut-être mieux apprécier leur confort et leur liberté actuels. Un bon roman du terroir, sans intrigue, seulement la narration de la vie !

12/2019

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Littérature française

La mesure des vents

Convoquant la "majesté élémentaire" des Açores, La Mesure des vents entraîne le lecteur dans une initiation aux mystères de l'ouïe et des sons, inspirée du "théâtre de la nature" . Orchestrant la chorégraphie météorologique des phénomènes atmosphériques et des caprices climatiques, elle transpose en un somptueux dispositif polyphonique se répercutant en une féerie polychrome la clameur des vents dans le ballet des nuages, le frémissement de l'air, le mugissement des eaux, le battement de la pluie, le roulement des flots, la rage de l'écume, le fracas des tempêtes, le tumulte des séismes, le grondement des volcans, le craquement de la lave en fusion. Partition de mots autant qu'invitation, dans un tourbillon vertigineux de sons, de résonances, d'échos, de modulations, de vibrations, à un voyage initiatique jusqu' "au creux de l'oreille" , où l'onirique le dispute à la noblesse des paysages, pour conjurer l'expérience du vide sur fond de méditation sur la trouée, tout en mettant les sens en éveil, à l'écoute de la vie et des bruissements du monde. L'auteur nous invite à suivre Quentin, le personnage de ce récit musical, mandé en songe par le chef d'orchestre vaudois Ernest Ansermet, sur les traces de Francisco de Lacerda, son ami le compositeur et chef açorien qui le forma et le précéda à l'orchestre du Kursaal de Montreux, devenu en 1918 l'Orchestre de la Suisse Romande. Né dans le Jura vaudois, Jean-Luc Bourgeois s'est tôt intéressé aux réalités du son et de la musique (pratique du piano, de l'orgue et des gongs), sans en faire pourtant profession. Happé par l'histoire, la philosophie et les lettres durant sa scolarité et ses études, il a enseigné, avant de se vouer à la recherche en ces matières, puis à l'écriture (essais, voyages et scénarios). Il vit à Lausanne.

01/2021

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Histoire internationale

Dépêches du Vietnam

Dépêches du Vietnam rassemble la dernière série de reportages de guerre de John Steinbeck. Inédit en France, cet ouvrage reprend les chroniques écrites à partir de 1966 pour le magazine Newsday par celui qui reçut le Prix Pulitzer en 1940 pour les Raisins de la Colère et le prix Nobel de littérature en 1962. John Steinbeck, à 64 ans, est déjà un homme malade et fatigué il mourra deux ans plus tard quand il part pour couvrir le conflit qui mine l'Amérique. Mais il a beau bien connaître la guerre il a suivi les boys en Europe en 1943 pour le New York Herald Tribune et a été blessé en Afrique du Nord il est dérouté par ce qu'il découvre : une guerre qui ne comporte "ni front, ni arrières", écrit-il. Embarquant sur les vedettes qui sillonnent les deltas, volant à bord des hélicoptères Huey, il retrouve également son fils, futur écrivain lui-aussi, qui a choisi de s'engager. Est-ce l'une des raisons pour lesquelles Steinbeck, dans ses dépêches, soutient la guerre menée par l'Amérique ? S'il émettait des réserves en privé sur cette dangereuse aventure, il serre les rangs derrière la politique suivie par le président Lyndon Johnson, ce que lui reprocheront beaucoup d'intellectuels. Lui le défenseur des faibles et des opprimés, "l'écrivain social" qui en son temps fut soupçonné d'être communiste est devenu belliciste mais est surtout "désespéré que ces merveilleuses troupes n'apportent pas une victoire rapide". Le Traducteur prolifique des grands noms de la littérature anglo-saxonne (Bret Easton Ellis, Ernest Hemingway, Jack Kerouac, Francis Scott Fitzgerald.), Pierre Guglielmina a récemment traduit aux Belles Lettres, de Francis Scott Fitzgerald, Une vie à soi (Goût des idées, 2011).

01/2014

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Histoire de France

Sylvestre-Farmer Résistants W.O. De l'ombre à la lumière

Poursuivant son travail de Mémoire de la Résistance, Danièle Lheureux présente les parcours de ces Hommes de l'Ombre qui ont participé activement aux événements de la Seconde Guerre Mondiale dans la région Nord-Pas-de-Calais. Paul Breynaert intègre la résistance dans la Section Duguesclin de Louis Huyghe et rejoint ensuite le réseau "W. O" . Au printemps 1944, il participe aux missions de renseignements sur les bases de V1-V2. A partir du débarquement, les actions se multiplient. Après un séjour au "maquis" de Bouvines, il rejoint le PC de Lille. De retour dans la vie civile, Paul Breynaert achève ses études de médecine. Il est interne à Seclin, à Mazingarbe, puis s'installe à Béthune. Il est conseiller municipal à Mazingarbe, à Béthune où il est maire pendant six ans. Georges Renaud intègre le mouvement "Voix du Nord" , puis le réseau Sylvestre. Adjoint du chef des groupes Action, il réalise de nombreuses opérations diverses, en particulier sur les zones de V1-V2, le bureau du S. T. O de Lille... Il co-dirige les combats sur le secteur lillois. Camille Campion, cheminot à Arras, et Ernest Vicogne, ouvrier agricole à Berlancourt-le-Cauroy, sont recrutés par Henri Dewispelaere, boulanger à Arras. Camille Campion intègre les équipes de réception des parachutages. Il est désigné instructeur. Les deux hommes sont chargés du renseignement. Ils font partie de ceux appréhendés le 14 décembre 1943. Ils sont déportés et ne revoient plus la France. Michel Mollet, employé agricole à Mérignies, est recruté comme agent de renseignements. Il a participé à la Libération de son secteur. Un hommage particulier est rendu à Georges Bayart, tué à Pont-à-Marcq le 10 juillet 1944.

05/2013

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Beaux arts

Gauguin et l'école de Pont-Aven

"J'aime la Bretagne, écrit Paul Gauguin, j'y trouve le sauvage, le primitif." En tout, le peintre de La Vision après le sermon aura passé trente-quatre mois dans le village de Pont-Aven et au hameau du Pouldu, à raison de cinq séjours entre 1886 et 1894. Sur place, il s'est lié avec une vingtaine d'artistes qu'il a plus ou moins influencés durablement, tels Emile Bernard, Paul Sérusier, Charles Laval, Emile Jourdan, Ernest de Chamai1lard, Henry Moret, Maxime Maufra, Charles Filiger, Meijer De Haan, Roderic O'Conor, Jens Ferdinand Willumsen, Mogens Ballin, Jan Verkade, ou Wladyslaw Slewinski. A distance de l'impressionnisme, Gauguin a inventé en Bretagne un style de peinture s'affirmant par des aplats colorés superposés et séparés par des cernes, selon de nouveaux principes de composition et de formulation de l'espace qui établissent une relation inédite entre un thème perçu d'une manière symbolique et son expression plastique. Cette technique, qui sera appelée "synthèse" ou "synthétisme", marque l'une des premières ruptures avec la peinture traditionnelle, étape déterminante dans la genèse de l'art moderne du XXe siècle. Pour définir cette période, ces relations et cette esthétique, le vocable d'"école de Pont-Aven" s'est progressivement imposé. Désormais inscrit dans l'histoire, il regroupe des peintres de diverses origines - polonais, anglais, danois, irlandais - qui formèrent une incroyable colonie artistique dans ce village de Basse-Bretagne peuplé de 1500 habitants seulement. Directeur honoraire du musée des Beaux-Arts de Quimper, André Cariou signe une nouvelle synthèse sur l'histoire du mouvement. Une iconographie riche et des informations inédites nourrissent un texte vivant, tandis qu'une chronologie rigoureuse précise les différents séjours de Gauguin et les relations qui lièrent les peintres entre eux.

09/2015

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Histoire ancienne

Commode

Commode (161-192) est l'un des empereurs romains à la réputation la plus détestable. Dès l'Antiquité, il figure en bonne place dans la liste des mauvais empereurs, fixée par des historiens tous issus de l'ordre sénatorial qui fut persécuté sous son règne. Cette tradition fut relayée à l'époque moderne par des auteurs comme Edward Gibbon ou Ernest Renan, qui firent commencer le processus de la chute de Rome à l'avènement de Commode. Sa destinée fut d'autant plus étonnante que tout aurait dû en faire un empereur modèle : fils de Marc Aurèle, idéal du prince sous l'Antiquité, premier empereur à être "né dans la pourpre", il fut associé dès l'âge de seize ans à l'exercice de la fonction impériale. Mais les difficultés multiples rencontrées au cours de son règne, annonciatrices de la crise traversée par l'Empire au siècle suivant (menaces barbares aux frontières, pandémies, changement climatique), l'obligèrent à affirmer de manière spectaculaire le caractère providentiel du pouvoir impérial. Cette manière très novatrice d'incarner la fonction, qui sera amplifiée par ses successeurs, suscita contre l'empereur de nombreux complots qui aggravèrent le déséquilibre mental du prince. Fondamentalement transgressif, Commode s'identifia à Hercule et, à la toute fin de son règne, s'exhiba en gladiateur. C'est ce dernier aspect que le cinéma a retenu en priorité : l'énorme succès du film Gladiator (1999) de Ridley Scott a contribué à assurer une renommée planétaire à Commode et à façonner l'image, en grande partie mythique, d'un empereur décadent assassiné en pleine jeunesse. Ni réhabilitation ni portrait à charge, cette biographie cherche à replacer Commode dans son contexte. Empereur de temps de crise, par son instabilité et ses excès, il est une figure pleinement en phase avec notre modernité.

11/2019

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Poésie

Noces

En 1915, grâce au chef d'orchestre Ernest Ansermet, Ramuz fait la connaissance d'Igor Stravinsky alors installé en Suisse romande. Les deux hommes, dont les préoccupations artistiques sont convergentes, se lient d'amitié. Deux chefs d'oeuvre naissent de leur collaboration : "l'Histoire du Soldat", dont la genèse remonte au printemps de 1917, et "Noces", commencée dès 1914, qui ne sera achevée qu'en 1923. Comme "Le Sacre du Printemps", "Noces", qui est pour le texte un montage de propos rituels liés au mariage, prend la dimension d'un acte sacrificiel : il ne s'agit pas du "récit" d'une noce villageoise russe mais dans un langage musical et poétique dépouillé, "aride et dur comme la pierre" selon l'expression d'André Boucourechliev, c'est la mythologie universelle du mariage qui est abordée, dans ses dimensions sociales et érotiques. Il n'est pas étonnant alors que l'écrivain vaudois et le musicien russe aient lié leurs talents autour d'un tel propos. La version française de "Noces" n'est pas à proprement parler une traduction : Ramuz travaillait à partir des indications de Stravinsky, sur le sens, la scansion, le rythme ; il fallait que le texte, chanté ordinairement en russe, pût l'être aussi en français, étant entendu que les parties vocales de la partition sont entièrement intégrées au dispositif instrumental. Les "Noces" de Ramuz remplissent cette exigence tout en offrant au lecteur francophone un grand moment de poésie. Cahier (16 x 22 cm) de 40 pages sur Rivoli blanc 120 grammes, avec trois pleines pages en quadrichromie sur couché mat 90 grammes (marouflé) et sous couverture portefeuille à trois volets imprimée sur carte countryside minéral schiste de 220 grammes.

01/1997

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Beaux arts

Louis Suire ou la passion de peindre

Biographie romancée du peintre Louis Suire, qui sut si bien traduire la lumière de l'île de Ré et fut l'un des témoins privilégiés de la révolution artistique de l'avant-garde de Montparnasse. Cet ouvrage paraît à l'occasion du 120e anniversaire de la naissance du peintre et accompagne une rétrospective au Musée Ernest Cognac de Saint Martin en Ré, à partir du 15 juillet 2019. Commissaire d'exposition : Olivier Suire Verley. Un cahier hors texte en quadrichromie présente une sélection des oeuvres du peintre. A l'âge de treize ans, Louis Suire est happé par la lumière. A 17, il entre chez Julian, l'Académie de peinture de Paris. A 18, il est l'intime de Matisse, Marquet, Signac et Satie. Il découvre Montparnasse, Modigliani, Picasso, Foujita, Soutine, Cocteau. C'est la guerre, le jeune homme gagne sa vie dans les salles des Grands Boulevards en accompagnant au piano les films de Charlot, sans avoir appris à en jouer. Mobilisé en mars 1918, Louis Suire entre au camouflage sous les ordres du peintre D. de Segonzac. Il peint de faux peupliers face aux tranchées pour abriter des observateurs et de fausses meules de foin pour cacher des mitrailleurs. A la section de camouflage, il peint un faux Paris destiné à la plaine de Roissy afin de tromper les aviateurs allemands. Louis fut le témoin de la plus belle des révolutions artistiques que le monde ait connue. Avec les artistes de Montparnasse, il était comme sur un strapontin au théâtre de l'art, et à la guerre, il avait la sensation d'être au premier rang d'un terrible concert. Le jeune rochelais fut surtout bouleversé par ce qu'il avait vécu.

06/2019