Recherche

lemony snicket

Extraits

ActuaLitté

Cyclisme, VTT

Cyclistes de légende

Chacun, un jour, a vu passer le peloton du Tour et s'est enflammé pour ces forçats de la route qui montent à l'assaut de cols terribles ou luttent pour gagner l'étape dans des sprints stupéfiants. Le Tour, c'est le Tour de France bien sûr, le père de toutes les courses, mais aussi le Giro italien, la Vuelta espagnole, sans oublier les "classiques" : Paris-Roubaix, Milan-San Remo... autant de compétitions extrêmes où triomphent les plus doués, les plus durs, les plus obstinés. Leurs exploits unissent les générations : les Anciens évoquaient Petit-Breton, Pélissier, Magne, Leducq, Vietto, les suivants Bobet, Robic, Bartali, Coppi, Anquetil, Poulidor, Bahamontes... Puis Merckx, Hinault, Fignon, LeMond, Indurain... Alaphilippe aujourd'hui. Une passion française qui rassemble jeunes et vieux, hommes et femmes, classes sociales... Enthousiastes, ils saluent l'effort et le courage, et exultent aux victoires de leurs champions. Champions français, italiens, espagnols, belges, luxembourgeois, néerlandais, suisses, et, depuis peu, colombiens, allemands, britanniques, américains, ils constituent une internationale de le "petite reine" qui, serpentant au fil des routes de France, subliment un corps, un pays, un esprit. Pierre Lagrue recrée ici le destin de 30 cyclistes parmi les plus grands, en retraçant leur vie et leurs succès, que Philippe Lorin incarne grâce à ses pastels originaux et inédits, plus évocateurs qu'une photo prise sur le vif. Un hommage â ces sportifs de légende qui continuent de nous faire rêver.

05/2021

ActuaLitté

Sports

Le Tour de France et la France du Tour

Le 19 juillet 2019, le Tour de France célèbre les 100 ans du maillot jaune, imaginé par Henri Desgrange pour permettre aux spectateurs de reconnaître le premier de la course. Jaune, comme le soleil de juillet. Jaune, comme le quotidien sportif L'Auto, créateur et organisateur du Tour. Les plus grands champions (Coppi, Bobet, Anquetil, Merckx, Hinault, LeMond, Indurain, et Armstrong, le banni) ont ramené plusieurs fois le maillot jaune à Paris. D'autres l'ont porté une journée, couronnant ainsi de jaune leur palmarès. Et Raymond Poulidor a conquis sa gloire en courant après tout au long de sa carrière. Mais, pendant la course, la vie continue. Les événements n'ont pas manqué au cours des mois de juillet des cent dernières années : signature du Traité de Versailles, accords de Genève, fin de la guerre d'Indochine, victoire de Charly Gaul faisant écho au retour du général de Gaulle en 1958, suites des remous des émeutes de mai 68, premier pas sur la lune quelques heures après la première victoire d'Eddy Merckx. Mille histoires lient le Tour et la politique, les champions et les présidents. Aucun Français ne l'a gagné depuis Bernard Hinault en 1985, mais le Tour de France, ce mythe national, reste un monument sportif en même temps qu'une immense fête, avec le maillot jaune pour drapeau. Devenue journaliste pour pouvoir suivre le Tour de France, Béatrice Houchard a couvert six campagnes présidentielles pour La Nouvelle République du Centre-Ouest, La Vie, Le Parisien, Le Figaro et L'Opinion. Elle est notamment l'auteure de Faut-il arrêter le Tour de France ? (Larousse, 2009) et Le Fait du Prince (Calmann-Lévy, 2017).

05/2019

ActuaLitté

Musique, danse

Dans la lumière qui se retire

Hudson "Huddie" Ledbetter dit "Lead Belly" ou "Leadbelly" – Ventre de plomb : Chanteur, guitariste, éventuellement pianiste et accordéoniste, mais aussi compositeur et parolier. Légende vivante du folk. Lemmon Jefferson, dit "Blind Lemon" – L'Aveugle-à-la-peau-de-citron : Guitariste et chanteur ambulant, compositeur de toutes ses mélodies, auteur de tous ses textes. McKinley Morganfield, dit "Muddy Waters" – Le Mangeur de boue : apparaît comme le bluesman qui, mieux que tout autre, incarne à la fois l'unité et la diversité du blues de l'après-guerre. Sam Hopkins, dit "Lightnin" (Eclair) – L'Eclair : Son jeu de guitare remarquablement articulé est d'une souplesse et d'une éloquence exceptionnelles. John Lee Hooker – Mr Boom Boom : Harmoniciste occasionnel, mais surtout guitariste et chanteur, créateur d'innombrables thèmes, Aucun autre bluesman, jusqu'ici, ne s'est montré supérieur à lui. La provocante impureté de son jeu, de son chant, c'est l'essence même du blues en ce qu'elle a de plus pur, c'est-à-dire, en l'espèce, de plus trouble. Robert Leroy Johnson – Le Fils préféré du Diable : Eternel don juan, galvaudeux impénitent, héros tragique et créateur de génie. Il fut le principal ouvrier d'une transition entre le style acoustique et rural dont il était nourri et le blues électrique destiné à triompher, à partir de 1948, dans les grands centres urbains. Chester Arthur Burnett, dit "Howlin Wolf" – Le Loup hurlant : Il possédait une voix sombre et puissante, propre à glacer les sangs. Il jouait de l'harmonica, tâtait de la guitare, mais son principal instrument c'était son corps. Marion Walter Jacobs, dit "Little Walter" – Petit Walter : a réinventé l'harmonica au tournant des années 40 et 50, en explorant sans relâche et en exploitant sans contrainte les possibilités de l'amplification électrique. Il n'en demeurera pas moins l'un des visionnaires les plus et les mieux inspirés du blues de l'après-guerre.

07/2017

ActuaLitté

Sports

Rouler plus vite que la mort

Une nuit du mois de décembre 2010, Le journaliste Philippe Brunel est réveillé à son domicile par le téléphone. Au bout du fil, un mystérieux correspondant a "des informations à vendre". Il les détient d'un physicien hongrois, Itsvan Varjas, génial inventeur d'un vélo à moteur, miniaturisé mais puissant, dissimulé dans le pédalier. Un homme secret dont personne ne connaît le visage. "Je suis sûr que cela vous intéressera, ça concerne un très, très grand coureur, vous verrez, ça fera scandale" lui assure l'homme, un certain Laslo. Philippe Brunel n'ignore pas qui est Varjas. Il a fait sa connaissance quelques mois plus tôt, à Bâle, en Suisse, dans un hôtel proche de l'aéroport. Poursuivi par le fisc de son pays, le physicien y vivait en transit dans une semi clandestinité, loin de sa famille. L'inventeur venait de révéler à la télévision italienne, pour en conserver la paternité, l'existence du vélo à moteur, ultime parade au dopage biologique - d'où son usage dans les pelotons. Devant le journaliste, Varjas prétend l'avoir conçu pour permettre à des gens âgés ou amoindris par un handicap de poursuivre une activité physique. Mais disait-il la vérité ? N'avait-on pas détourné son invention dans un but moins noble, inavouable ? Et dans ce cas, qui se l'était approprié ? Brunel renoue une relation avec Varjas dans le secret de son atelier de Budapest. C'est là qu'il avait conçu son premier prototype, en 1998, il y a dix-huit ans, quelques mois avant que Lance Armstrong, rescapé d'un cancer, ne remporte son premier Tour de France, à la surprise générale. Simple coïncidence ? Varjas avait-il vendu son prototype au champion texan, auteur d'exploits surnaturels en montagne et protégé en permanence, comme son vélo, par des gardes du corps ? Au fil des mois, des confidences, le physicien dévoile au journaliste un arrière-monde féroce et fascinant où gravitent des personnages un peu louches, des intermédiaires à l'abri des secrets bancaires, des icônes du cyclisme mondial hantées par l'argent, la réussite, fût-elle factice, tous aimantés par cette génération de moteurs connue de quelques analystes aguerris mais invisibles aux caméras de l'Union Cycliste Internationale. Avec l'aide de Varjas, Brunel replonge dans les annales et s'en va à la rencontre de quelques témoins, parmi lesquels un Greg Lemond, idéaliste, déboussolé, fabriquant de cycles, que des parisiens apercevront à vélo, roulant à plus de 60 km-heure, un matin, au milieu du trafic sur l'esplanade des Invalides. Brunel poursuit ici son obsession : réinstaller de la clarté là ou tout n'est que silence, imposture, volonté d'enlisement pour saisir s'il se peut, ce qui pousse certains êtres à vivre dans le mensonge.

01/2018