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georges simenon

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Policiers

Le déménagement

C 'était la seconde nuit. Il était resté éveillé aussi longtemps qu'il avait pu, gardant longtemps les yeux ouverts. Les volets métalliques laissaient passer entre leurs lattes un peu de la lumière crue des deux lampes électriques qui éclairaient la rue, au-delà de la pelouse. Blanche dormait. Elle avait la faculté de s'endormir dès qu'elle se mettait au lit. On aurait dit qu'elle faisait son trou, comme les animaux. Elle remuait pendant quelques instants, s'enfonçait dans le matelas, s'enfouissait la tête dans l'oreiller.

11/2012

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Policiers

Les quatre jours du pauvre homme

Désemparé à la mort de sa femme, sans emploi et à bout de ressources, François Lecoin va céder à la tentation du chantage. Un chantage qu'il a l'occasion d'exercer contre son propre frère, le brillant avocat en quête d'une carrière politique. Ainsi s'ouvre pour lui une nouvelle vie, quitte à exercer le pire des métiers : celui qui fait commerce du scandale, de la calomnie et de la diffamation. Jusqu'au moment où ses manoeuvres se retourneront contre lui... C'est l'histoire d'une déchéance morale que nous raconte Georges Simenon dans ce sombre roman, centré sur quatre journées décisives dans la vie de François Lecoin - personnage peu reluisant dont le titre nous rappelle néanmoins ce qu'il est d'abord, et peut-être avant tout : un pauvre homme.

02/2003

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Policiers

Pedigree

Le 13 février 1903 naît à Liège Roger Mamelin, fils de Désiré, employé d'assurances, et d'Elise Peeters, sans profession. Autour de l'enfant, des oncles et des tantes, des cousins, puis plus tard les pensionnaires auxquels sa mère loue des chambres : tout un monde de personnages avec ses bonheurs et ses malheurs, ses petitesses, ses folies, comme celle de l'oncle Léopold, protecteur de l'anarchiste Marette, coupable d'un attentat... Puis viennent la guerre, les premiers émois sexuels, la révolte aussi, lorsque le jeune garçon prend conscience de sa pauvreté, en même temps que de la médiocrité du monde qui l'environne. Il s'arrêtera in extremis sur le chemin de la délinquance et du vice, résolu à se construire, ailleurs, une autre existence. Roman autobiographique, inoubliable tableau d'un Liège de brouillard et de neige, Pedigree est assurément une des œuvres les plus fortes de Georges Simenon, où l'écrivain a livré, à travers un inventaire sans concession de son enfance, les clefs essentielles de son univers romanesque.

04/2003

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Policiers

Cécile est morte. Une enquête du commissaire Maigret

Maigret s'en veut. Il aurait dû savoir. Elle lui avait pourtant demandé de l'aide. Cécile venait chaque matin, les derniers temps, l'attendre dans l'antichambre de son bureau de la P. J., à tel point que ses collègues jasaient et se moquaient de lui. Elle attendait, espérait, racontait à nouveau que quelqu'un, chez sa tante, entrait sans laisser de traces. Visitait... Maigret était occupé. Un gang de Polonais. Les affaires courantes... Il aurait dû savoir.

06/2009

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Policiers

La Guinguette à deux sous

Une fin d'après-midi radieuse. Un soleil presque sirupeux dans les rues paisibles de la Rive Gauche. Et partout, sur les visages, dans les mille bruits familiers de la rue, de la joie de vivre. Il y a des jours ainsi, où l'existence est moins quotidienne et où les passants, sur les trottoirs, les tramways et les autos semblent jouer leur rôle dans une féerie. C'était le 27 juin. Quand Maigret arriva à la poterne de la Santé, le factionnaire attendri regardait un petit chat blanc qui jouait avec le chien de la crémière. Il doit y avoir des jours aussi où les pavés sont plus sonores. Les pas de Maigret résonnèrent dans la cour immense. Au bout d'un couloir, il interrogea un gardien. Il a appris ? Pas encore. Un tour de clef. Un verrou. Une cellule très haute, très propre, et un homme qui se levait tandis que son visage semblait chercher une expression. Ca va, Lenoir ? questionna le commissaire.

04/2005

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Policiers

Les Fiançailles de Monsieur Hire

La concierge toussota avant de frapper, articula en regardant le catalogue de la Belle-Jardinière qu'elle tenait à la main : " C'est une lettre pour vous, monsieur Hire. " Et elle serra son châle sur sa poitrine. On bougea derrière la porte brune. C'était tantôt à gauche, tantôt à droite, tantôt des pas, tantôt un froissement mou de tissu ou un heurt de faïences, et les yeux gris de la concierge semblaient, à travers le panneau, suivre à la piste le bruit invisible. Celui-ci se rapprocha enfin. La clef tourna. Un rectangle de lumière apparut, une tapisserie à fleurs jaunes, le marbre d'un lavabo. Un homme tendit la main, mais la concierge ne le vit pas, ou le vit mal, en tout cas n'y prit garde parce que son regard fureteur s'était accroché à un autre objet : une serviette imbibée de sang dont le rouge sombre tranchait sur le froid du marbre...

02/2003

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Policiers

Maigret : Les complices

Seule Edmonde, sa secrétaire, connaît le terrible secret qui ronge l'industriel Joseph Lambert. Elle était dans la voiture. Elle sait pourquoi Lambert, distrait, a laissé le véhicule rouler au milieu de la chaussée. Et quel drame atroce a résulté d'un moment d'égarement sensuel... Elle ne dira rien. Quant à Joseph, c'est en vain qu'il cherchera le réconfort auprès de Nicole, sa femme, avec qui il n'a jamais eu de contact réel, ou de la facile Léa, sa maîtresse occasionnelle. Pas plus qu'à son frère, qui dirige avec lui l'entreprise familiale, il ne peut leur dire la vérité. Ce huis clos d'un homme face à ses remords - et à ce qu'il persiste à ressentir comme une injustice du sort -, Georges Simenon nous le fait vivre de l'intérieur, avec une vérité psychologique et une intensité dramatique qui en font sans conteste un de ses plus inoubliables romans.

12/1999

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Policiers

Maigret chez le coroner

Comment est morte la jeune Bessy, dont le corps a été retrouvé, mutilé, sur une voie de chemin de fer proche de Tucson dans l'Arizona ? Cette fois-ci, Maigret ne mène pas l'enquête. En mission d'étude auprès de ses collègues du FBI, il n'est que le témoin, souvent surpris, quelquefois réprobateur, des méthodes américaines en matière d'investigation criminelle. Cinq suspects - de jeunes soldats de la base militaire voisine, avec lesquels la jeune fille a passé sa dernière soirée - vont témoigner devant le coroner, en présence d'un public nombreux et passionné. La vérité éclatera-t-elle avant que Maigret ne parte pour Los Angeles, prochaine étape de son voyage ? Observateur attentif de son époque, Georges Simenon brosse ici un tableau captivant et toujours actuel des mœurs judiciaires américaines.

06/2001

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Policiers

Les 13 coupables. Suivi de La Nuit du pont Marie

Les adversaires étaient de taille l'un et l'autre. Au point qu'au Parquet, l'opinion générale était que le juge d'instruction Froget allait enfin se casser le nez, ce qui n'était pas pour déplaire à tout le monde. Il était assis devant son bureau, dans une pose qui semblait inconfortable, une épaule plus haute que l'autre, la tête penchée. Comme toujours, il était noir et blanc : le blanc de sa chair, de ses cheveux taillés à la Bressant, et de son linge empesé ; le noir de son complet rigide. Tel quel, certes, il datait un peu. Maintes fois on s'était demandé s'il n'était pas encore atteint par la limite d'âge, car il y avait un lustre qu'il paraissait soixante ans. J'ai fréquenté dans sa maison du Champ-de-Mars et je voudrais me permettre une impression personnelle. Jamais homme ne m'a écrasé davantage, fait douter autant de mon opinion de moi-même que M. Froget. Je lui racontais une histoire. Il me regardait d'un air qui pouvait passer pour encourageant. Je terminais. J'attendais un avis, un commentaire, un sourire.

02/2005

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Policiers

Lettre à mon juge

La cause est entendue : crime passionnel. Charles Alavoine, respectable médecin de La Roche-dur-Yon, assassin de Martine Englebert, sa maîtresse, est en prison. Mais au-delà du verdict, il reste la vérité humaine... Dans cette longue lettre au juge, peu après sa condamnation, Alavoine retrace les étapes du chemin qui l'a conduit au meurtre : l'autorité possessive d'une mère qui a décidé de ses études et de son mariage, puis d'une seconde femme, qui à son tour, supplantant la mère, va régenter sa vie. L'apparition de Martine, venue occuper un emploi de secrétaire après avoir mené à Paris une existence des plus libres, a d'abord été comme une grand souffle de liberté et de passion... Mais certaines rencontres ne sont-elles pas trop fortes pour un caractère timide et soumis ? La crainte, la jalousie, le confinement de la vie provinciale et du rôle social, l'explosion des pulsions trop longtemps contenues... Ces thèmes obsédants de l'univers romanesque propre à Georges Simenon trouvent ici une expression lucide, dépouillée, quasi désespérée.

09/1997

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Policiers

Cour d'assises

Petit Louis, un jeune voyou, mène la belle vie sur la Côte d'Azur, entretenu par Constance, sa vieille maîtresse fortunée. Il va même jusqu'à installer chez elle une prostituée en la faisant passer pour sa soeur. Un jour Constance est assassinée ; paniqué, Petit Louis fait disparaître son corps avant d'essayer de s'accaparer sa fortune. Mais la police ne tarde pas à le rattraper, et le jeune imprudent se retrouve pris dans un terrible engrenage judiciaire...

11/2013

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Policiers

Voyages autour du monde. Le train de Venise ; Trois chambres à Manhattan ; Le relais d'Alsace

Voyager, c'est élargir sa vision du monde, partir à la rencontre de l'autre, son semblable si différent. Le Train de Venise (1965) Fatale tentation. Justin Calmar prend seul le train de Venise à Paris : sa femme et ses enfants rentreront quelques jours plus tard. Dans son compartiment, un étranger lui fait raconter sa vie. Calmar a honte de sa complaisance, mais accepte la mission que lui confie l'inconnu. Trois Chambres à Manhattan (1946) Rencontre avec l'amour. François Combe, acteur naguère célèbre en France, vit depuis six mois à New York, où il est venu chercher un second souffle et surtout étouffer le scandale provoqué par sa femme, qui l'a quitté pour un homme très jeune. Le Relais d'Alsace (1931) Sosie indélicat. M. Serge demeure au Relais d'Alsace. au col de la Schlucht, depuis plusieurs mois et semble avoir quelques difficultés à régler ses notes de séjour. Une forte somme d'argent est dérobée dans la chambre qu'occupent au Grand Hôtel (en face du Relais) deux riches Hollandais.

03/2016

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Policiers

Le testament Donadieu

Philippe Dargens, fils d'un élégant aventurier, directeur de cinéma, a réussi à s'introduire dans une famille d'armateurs de La Rochelle, les Donadieu. Pour faire fortune, il ne recule devant rien : il fait la conquête de sa belle-mère qu'un testament éloignait des affaires, il écarte ses beaux-frères... Il trahit peu à peu tous les idéaux de sa jeunesse et utilise son entourage pour satisfaire ses ambitions.

02/2003

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Policiers

Les romans durs. Volume 12, 1966-1972

"J'ai renoncé petit à petit au pittoresque. Au début, l'atmosphère avait une grande importance dans mes romans, mes personnages avaient toute une série de manies qui leur donnaient une personnalité bien déterminée. Maintenant, j'essaie presque que mes personnages soient neutres. Je prends n'importe qui. Je voudrais presque que ce soient des prototypes. Au fond, c'est très prétentieux ce que je vais dire, j'essaie de me rapprocher de la tragédie antique. Dans la tragédie antique, les personnages n'ont pas de petites manies, ce sont des prototypes, ce qu'on appelle des archétypes dans le langage freudien." "Simenon reçoit Henri Guillemin". Radio Télévision Culture, Liège, octobre 1970.

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Policiers

Le Port des brumes

Quand on avait quitté Paris, vers trois heures, la foule s’agitait encore dans un frileux soleil d’arrière-saison. Puis, vers Mantes, les lampes du compartiment s’étaient allumées. Dès Evreux, tout était noir dehors. Et maintenant, à travers les vitres où ruisselaient des gouttes de buée, on voyait un épais brouillard qui feutrait d’un halo les lumières de la voie. Bien calé dans son coin, la nuque sur le rebord de la banquette, Maigret, les yeux mi-clos, observait toujours, machinalement, les deux personnages, si différents l’un de l’autre, qu’il avait devant lui. Le capitaine Joris dormait, la perruque de travers sur son fameux crâne, le complet fripé. Et Julie, les deux mains sur son sac en imitation de crocodile, fixait un point quelconque de l’espace, en essayant de garder, malgré sa fatigue, une attitude réfléchie. Joris ! Julie !

04/2005

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Policiers

Oncle Charles s'est enfermé

Charles est bouleversé lorsqu'il apprend le monstrueux secret de la fortune d'Henri, son beau-frère. Il se barricade dans le grenier pour y réfléchir et ni les appels de sa femme ni les suppliques de ses filles ne le feront le quitter. Seule la certitude de tenir son beau-frère à sa merci pourra le convaincre de sortir...

02/2003

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Policiers

Le veuf

Il n'avait pas plus de prémonition que les voyageurs qui, dans un train, mangent au wagon-restaurant, lisent, bavardent, sommeillent ou regardent défiler la campagne quelques instants avant la catastrophe. Il marchait, sans s'étonner de l'aspect de vacances que Paris venait de prendre presque du jour au lendemain. N'en est-il pas ainsi tous les ans, à la même époque, avec les mêmes journées de chaleur pénible et le désagrément des vêtements qui collent à la peau ?

06/2013

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Policiers

Maigret en Normandie. Le Port des brumes ; Maigret et la vieille dame

Le Port des brumes (1932) : Le capitaine Joris, chef du port de Ouistreham, disparaît. On le retrouve six semaines plus tard à Paris, amnésique. De retour chez lui, il meurt, empoisonné. Dans la brume qui noie les quais et l’écluse et malgré le silence obstiné des hommes de la mer et des notables, Maigret réussit peu à peu à relier les fils de l’histoire. Maigret et la vieille dame (1949) : Étretat en ce début de septembre a des airs de station balnéaire. Valentine Besson, la veuve d’un riche pharmacien, invite Maigret à y passer quelques jours. Sa bonne, Rose, a été empoisonnée, et Valentine est certaine que l’arsenic lui était destiné. Entre calva et nostalgie, le commissaire assemble patiemment les pièces du puzzle. Deux enquêtes, réunies dans un même volume, où le lecteur découvre avec Jules Maigret que, sur les côtes normandes, on semble faire un usage excessif du poison.

04/2012

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Policiers

Le Coup de lune

Avait-il une seule raison grave de s'inquiéter ? Non. Il ne s'était rien passé d'anormal. Aucune menace ne pesait sur lui. C'était ridicule de perdre son, sang-froid et il le savait si bien qu'ici encore, au milieu de la fête, il essayait de réagir. D'ailleurs, ce n'était pas de l'inquiétude à proprement parler et il aurait été incapable de dire à quel moment l'avait pris cette angoisse, ce malaise faits d'un déséquilibre imperceptible. Pas au moment de quitter l'Europe, en tout cas. Au contraire, Joseph Timar était parti bravement, rouge d'enthousiasme. Lors du débarquement à Libreville, du premier contact avec le Gabon ? Le navire s'était arrêté en rade, si loin qu'on ne voyait de la terre qu'une ligne blanche, le sable, surmontée de la ligne sombre de la forêt. Il y avait de grandes houles grises qui soulevaient la vedette et l'envoyaient heurter la coque du paquebot.

02/2003

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Policiers

Les Mémoires de Maigret. 4e édition

C'était en 1927 ou 1928. Je n'ai pas la mémoire des dates et je ne suis pas de ceux qui gardent soigneusement des traces écrites de leurs faits et gestes, chose fréquente dans notre métier, qui s'est avérée fort utile à quelques-uns et même parfois profitable. Et ce n'est que tout récemment que je me suis souvenu des cahiers où ma femme, longtemps à mon insu, voire en cachette, a collé les articles de journaux qui me concernaient.

09/1997

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Policiers

Le Passager du Polarlys

C'est une maladie qui s'attaque aux bateaux, dans toutes les mers du globe, et dont les causes appartiennent au grand domaine inconnu qu'on appelle le Hasard. Si ses débuts sont parfois bénins, ils ne peuvent échapper à 1'œil d'un marin. Tout à coup, sans raison, un hauban éclate comme une corde de violon et arrache le bras d'un gabier. Ou bien le mousse s'ouvre le pouce en épluchant les pommes de terre et, le lendemain, le " mal blanc " le fait hurler. A moins qu'il ne s'agisse d'une manœuvre loupée, d'un canot qui vienne se jeter étourdiment sur l'étrave. Ce n'est pas encore le mauvais œil. Le mauvais œil exige la série. Mais il est rare qu'elle ne suive pas, que la nuit, ou le lendemain, on ne constate pas un nouvel avatar. Dès lors, tout va de mal en pis et les hommes, mâchoires serrées, n'ont qu'à compter les coups. C'est le moment que la machine, après avoir tourné trente ans sans une panne, choisira pour s'enrayer comme un vieux moulin à café.

06/2004

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Policiers

L'outlaw

Stan est coincé. Il a froid, faim, n'a plus un sou et ne sait pas où dormir. La porte de ses amis reste close. Sa compagne le quitte et retourne vers d'autres hommes en mesure de la protéger. Lui est trop mou, trop indécis pour s'en sortir dans un monde qui, si vous êtes hors du coup, ne fera rien pour vous aider. La police surveille et verrouille tout. Stan, d'origine polonaise, sous le coup d'un arrêté d'expulsion, erre dans Paris jusqu'à ce qu'un inspecteur lui propose d'infiltrer contre argent une bande de criminels endurcis. Des hommes et une femme qui n'hésitent pas à torturer et tuer pour récupérer des bas de laine. Maladroit, mauvais menteur, fragile et pris dans la nasse d'un quotidien sordide, Stan va participer à son tour à des agressions planifiées d'une rare violence. Ses complices, très vite, impitoyables, lui demanderont de faire ses preuves...

12/2010

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Policiers

45° à l'ombre

Le docteur Donadieu, médecin de bord, observe les passagers de l'Aquitaine qui s'agitent sous le soleil africain : Lachaux, qui prédit toujours les pires catastrophes, Bassot, le fou enfermé dans sa cabine, la coquette madame Dassonville, Huret, injustement accusé de vol... Les drames se nouent, les passions s'exacerbent et le mercure continue à monter.

02/2003

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Policiers

Signé Picpus

" Demain, à cinq heures de relevée, je tuerai la voyante. Signé : Picpus ". Qui est ce Picpus ? Quelle voyante ? Pourquoi ce crime invraisemblable et sans mobile annoncé ? Maigret, qui a fait établir une surveillance très large au risque d'être ridicule, en arrive, pour la première fois de sa carrière, à souhaiter que le meurtre ait bien lieu. Ce qui arrive en effet. Une Mlle Jeanne est poignardée chez elle dans son boudoir. Dans la cuisine mitoyenne est enfermé à clef un vieil homme en pardessus, calmement assis sur une chaise. Il attend. Il semble n'avoir rien vu et pleure doucement à la nouvelle du drame. " Jamais devant un homme [Maigret] n'a eu une telle impression de mystère ", écrit Simenon.

06/2010

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Le fils Cardinaud

Enfant déjà il savait qu'il ne serait ni ouvrier, ni artisan, ni commerçant, qu'il vivrait comme le premier clerc vu chaque dimanche à la messe, toujours correct, avec un rien de lenteur majestueuse. Le fils Cardinaud a tenu ses promesses. M. Mandine, l'assureur des Sables-d'Olonne, parle de lui comme son successeur. On le salue en ville. Jusqu'à ce que sa femme le quitte avec l'argent du ménage. Lui qui croyait être devenu quelqu'un est rappelé à sa condition de roturier. Le voile se déchire. Cardinaud découvre un monde de laideur où seule son intuition, comme son amour, pourra désormais le soutenir. Une seule certitude : il retrouvera sa femme.

07/2004

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Policiers

Maigret et la jeune morte

CommissaireMaigret – Maigret bâilla, poussa les papiers vers le bout du bureau. - Signez ça, les enfants, et vous pourrez aller vous coucher. Les " enfants " étaient probablement les trois gaillards les plus durs à cuire qui fussent passés par la P J. depuis un an. L'un d'eux, celui qu'on appelait Dédé, avait l'aspect d'un gorille, et le plus fluet, qui avait un œil au beurre noir, aurait pu gagner sa vie comme lutteur forain. Janvier leur passait les papiers, une plume, et, maintenant qu'ils venaient enfin de lâcher le morceau, ils ne se donnaient plus la peine de discuter, ne lisaient même pas le procès-verbal de leur interrogatoire, et signaient d'un air dégoûté. L'horloge de marbre marquait trois heures et quelques minutes et la plupart des bureaux du Quai des Orfèvres étaient plongés dans l'obscurité. Depuis longtemps, on n'entendait plus d'autre bruit qu'un lointain klaxon ou les freins d'un taxi qui dérapait sur le pavé mouillé. Au moment de leur arrivée, la veille, lés bureaux étaient déserts aussi, parce qu'il n'était pas neuf heures du matin et que le personnel n'était pas encore là. Il pleuvait déjà, de cette pluie fine et mélancolique qui tombait toujours.

10/2003

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Policiers

Maigret s'amuse

Le petit vieux à barbichette sortait à nouveau de l'ombre de l'entrepôt, à reculons, regardait à gauche et à droite, avec un geste des deux mains comme pour attirer vers lui le lourd camion dont il dirigeait la manœuvre. Ses mains disaient : -Un peu à droite... Là... Tout droit... Doucement... A gauche... maintenant... Braquez... Et le camion, en marche arrière aussi, traversait maladroitement le trottoir, s'engageait dans la rue où le petit vieux, maintenant, faisait signe aux voitures de s'arrêter un instant.

04/2007

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Policiers

Feux rouges

Il appelait ça entrer dans le tunnel, une expression à lui, pour son usage personnel, qu’il n’employait avec personne, à plus forte raison pas avec sa femme. Il savait exactement ce que cela voulait dire, en quoi consistait d’être dans le tunnel, mais, chose curieuse, quand il y était, il se refusait à le reconnaître, sauf par intermittence, pendant quelques secondes, et toujours trop tard. Quant à déterminer le moment précis où il y entrait, il avait essayé, souvent, après coup, sans y parvenir.Aujourd’hui, par exemple, il avait commencé le week-end du Labor Day dans des dispositions d’esprit excellentes. C’était arrivé, d’autres fois. C’était arrivé aussi que le week-end n’en finît pas moins assez mal. Mais il n’y avait aucune raison pour que ce soit inévitable.

12/2005

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Policiers

Tout Maigret Tome 2 : Au Rendez-Vous des Terre-Neuvas ; La danseuse du Gai-Moulin ; La guinguette à deux sous ; L'ombre chinoise ; L'affaire Saint-Fiacre ; Chez les Flamands ; Le port des brumes ; Le fou de Bergerac

Soixante-quinze romans, vingt-huit nouvelles pour (re)découvrir le plus célèbre héros de la littérature du XXe siècle, un héros différent, humain et universel.

02/2007

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Policiers

6 enquêtes de Maigret

On ne tue pas les pauvres types - Le client le plus obstiné du monde - Menaces de mort - Ceux du grand café - Maigret et l'inspecteur malgracieux - Le témoignage de l'enfant de choeur. Grand admirateur de Simenon, Loustal a cherché à saisir, par l'illustration, la fameuse "atmosphère Simenon" au travers de ces six nouvelles mettant en scène le commissaire Maigret. Le présent volume regroupe les six nouvelles préalablement parues séparément et désormais épuisées.

08/2014