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Religion

Le livre de ma vie. Souvenirs et réflexions, matériaux pour l'histoire de mon temps

" Cherchant le calme pour mon âme torturée... je changeais de lieu. Hélas, il ne dépendait pas de moi de changer d'époque ", s'écrie l'auteur du Livre de ma vie, le grand historien du judaïsme Simon Doubnov, assassiné par les nazis en 1941. Cette phrase illustre le destin exemplaire de cet homme qui lutta sa vie durant pour ses idées tout en poursuivant la rédaction de sa grande œuvre historique, rédigée contre vents et marées. Les conditions faites aux Juifs dans l'Empire tsariste ont façonné en partie son destin : élevé en Biélorussie, dans la " zone de résidence " imposée aux Juifs, il acquit une culture encyclopédique en autodidacte. Contraint, dès l'âge de vingt ans, de gagner sa vie à Saint-Pétersbourg où il devait vivre en clandestin, il travailla comme journaliste dans diverses publications juives de langue russe. C'est alors qu'il découvrit sa vocation, l'histoire, à laquelle il consacra sa vie. Doubnov préconisait une solution originale qui se distinguait à la fois du sionisme, du bundisme et de l'assimilationnisme : l'autonomie culturelle du peuple juif qui devait donner sa place aux Juifs de l'Empire russe. Son autobiographie reflète le regard lucide de l'historien sur la société qui l'entourait et sur les événements, bien souvent tragiques, dont il fut témoin et acteur. Ressort de cet ouvrage le portrait d'un homme rigoureux mais passionné, soucieux avant tout de transmettre le savoir et de témoigner.

09/2001

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Critique littéraire

Pain et matza, Souvenirs, suivi de Poèmes au fil des ans

Fille de l'historien du judaïsme Simon Doubnov, Sofia Doubnova-Erlich (1885-1986) est née à Mstislval en Biélorussie. Epouse de Henryk Erlich, l'un des responsables du Bund, mouvement socialiste juif, elle milita elle-même activement pour le droit des femmes au sein de ce parti. Elle finit sa longue vit à New York où elle fut contrainte de s'exiler pour fuir la Pologne occupée. Dans son autobiographie, elle raconte son enfance à Odessa dont elle restitue l'ambiance cosmopolite, évoquant les soirée où se retrouvaient les grandes figures de l'intelligentsia judéo-russe comme Mendele, Shalom Aleikhem ou Bialik. Elle parle de sa jeunesse à Saint-Pétersbourg, ville tant aimée où débuta sa carrière littéraire et où elle fréquenta les poètes les plus illustres, puis de sa vie de femme et de mère marquée par les événement politiques de la première moitié du XXe siècle. La poésie, dont son père lui donna le goût, joua un rôle central dans son histoire personnelle. C'est ainsi que les vers, qu'elle ne cessera jamais d'écrire, ponctuent une prose nerveuse et vivante. Pain et matza, souvenirs d'une vie riche mais difficile, nous monter le combat d'une femme contre l'arbitraire et l'injustice. Malgré l'exil et les malheurs, Sofia Doubnova-Erlich resta toujours fidèle à la double culture dont elle a été nourrie : le pain russe et la matza juive.

04/2010

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Sciences politiques

La transition démocratique dans les pays de l'ex-URSS (1990-2020)

Trente ans ont passé depuis l'éclatement de l'URSS. Qu'en est-il de la transition démocratique engagée par les pays qui en sont issus ? Que peut-on en attendre dans l'avenir ? Les espoirs nés de l'effondrement de l'URSS et de son régime totalitaire doivent-ils être définitivement enterrés ? La polarisation des médias sur la Russie et son président, ou parfois sur la Biélorussie ou l'Ukraine lorsque l'actualité le commande, laisse le plus souvent dans l'ombre les autres pays issus de l'éclatement de l'Union soviétique. Pourtant, ayant longtemps partagé un destin commun et ayant recouvré leur indépendance au même moment, ces pays ont entrepris alors un processus commun : transition économique vers l'économie de marché, transition politique vers des institutions et des pratiques démocratiques. D'où l'intérêt de porter un regard d'ensemble au travers des mêmes interrogations. Le regard, en l'occurrence, d'un diplomate longtemps au contact du dialogue Est-Ouest et des réalités du terrain. Un regard doublé de l'expérience plus rare et pourtant si riche en enseignements de la conduite de missions internationales d'observation électorale dans les pays considérés. Combinant ces diverses expériences, le présent ouvrage offre au lecteur un document vivant et accessible sur un sujet rarement abordé dans la littérature académique - française et étrangère et jamais, en tout cas, sous cet angle. Un document vivant et stimulant pour l'esprit.

02/2021

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Histoire internationale

Les enfants de Staline. La guerre des partisans soviétiques, 1941-1944

Au moins 500 000 combattants, autant de morts, civils dans leur écrasante majorité, plus de 5 000 villages biélorusses incendiés, dont plus de 600 entièrement détruits avec toute leur population : derrière ces chiffres s'esquisse la tragédie du plus puissant mouvement de résistance armée à l'occupation nazie en Europe. Ce livre rend leur voix aux partisans soviétiques, combattants aguerris menant une guerre impitoyable, qui se levèrent dans les forêts et marécages de Biélorussie, d'Ukraine et de Russie pour défendre la liberté et la patrie de Staline. Grâce à un patient croisement des sources allemandes et soviétiques, l'auteur propose une plongée au coeur de cette apocalypse européenne méconnue. Dans leurs gestes, leurs mots, dans leurs violences, leurs souffrances, mais aussi leurs rêves, leurs fêtes, les partisans prennent corps. Ainsi s'esquisse le drame de Soviétiques ordinaires pris dans l'affrontement cataclysmique de deux totalitarismes. De l'utopie violente qu'ils portaient, il ne reste aujourd'hui que des deuils inachevés, cicatrices toujours ouvertes de guerres civiles dont on ne peut parler. Au-delà des mythes, le livre offre une réflexion sur les modalités de la radicalisation, de la brutalisation et de la spirale de violence qui ont déchiré ces " terres de sang " au milieu du XXe siècle. Masha Cerovic est maîtresse de conférences à l'Ecole des hautes études en sciences sociales. Elle travaille sur les violences de guerre et la guerre irrégulière en Russie et en URSS.

04/2018

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Militaire

L'épopée du Normandie-Niémen. Des français libres sur le front de l'est 1942-1945

La France au combat qui, dans les heures les plus sombres de l'Occupation, retrouve le chemin de la victoire, c'est aussi celle incarnée par une petite escadrille de chasse opérant sans relâche dans le ciel du front de l'Est. L'escadrille Normandie, devenue régiment Normandie-Niémen, est la plus titrée de tous les temps et reste pourtant méconnue en France. Qui se souvient des combats livrés par ce régiment contre les Allemands sur les territoires de Russie, de Biélorussie, de Lituanie et de Prusse-Orientale ? Qui se souvient des 99 pilotes qui ont formé ses rangs ? De leurs 869 combats aériens, de leurs 273 victoires confirmées et de leurs destinées ? Qui sait comment ils ont été formés ? Comment ils ont combattu dans des conditions climatiques souvent extrêmes ? L'histoire du Normandie-Niémen, avant d'être une épopée militaire, est une formidable aventure humaine : une poignée de volontaires français, pilotes et mécaniciens, premiers ralliés au général de Gaulle ou plus tard venus d'Afrique du Nord, luttant contre le nazisme. Ces hommes ont écrit ensemble une des plus belles pages de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la fin du conflit en mai 1945. Grâce à près d'une centaine de photos et de documents d'archives, Stéphane Simonnet revient sur l'histoire de ces combattants qui, faut-il le rappeler, constituèrent la seule force alliée venue se battre au côté de l'Armée rouge contre le nazisme et pour la libération de l'Europe.

10/2023

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Récits de voyage

Ienisseï. Suivi de Russie blanche

De Tarkovski aux Pussy Riot en passant par Boulgakov, Vassili Golovanov, ou encore Paul Virilio, ce livre, qui relate une descente du fleuve Ienisseï de Krasnoïarsk à son embouchure dans l'Arctique, dresse un état des lieux alarmant de la réalité sibérienne. Les gigantesques incendies qui ravagèrent la région en 2012, le souvenir des camps du Goulag, la réalité des centaines de camps de travail qui y subsistent, les villages abandonnés le long du fleuve, les ethnies qui survivent à peine, la démographie du pays tout entier en chute libre, la pollution colossale due aux mines de nickel de la ville-usine de Norilsk, tout cela forme un arrière-plan préoccupant à ce récit qui se veut avant tout une apologie de la lenteur, de l'humain, et de la musique qui apaise les âmes, entre un déchirant chant d'amour dolgane et une berceuse evenk à l'intérieur d'un tipi, un concert champêtre dans la petite ville d'Ienisseïsk, et un autre au milieu du fleuve, destiné aux habitants d'un village qui se pressent en canot à moteur autour du bateau pour l'écouter en famille. La deuxième partie du livre est une évocation de la Biélorussie d'aujourd'hui, pays méconnu et souvent caricaturé, tiraillé entre la nostalgie d'une identité que l'Histoire a rendue problématique et un désir de modernité contrarié aussi bien par un régime politique autoritaire que par la présence, toujours encombrante, du "grand frère" russe.

02/2014

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Contes et nouvelles

Contes populaires slaves

Publié en 1882, ce livre intitulé "Recueil de contes populaires slaves traduits sur les textes originaux" n'a jamais été réédité. Il est dû à Louis Léger, le père fondateur de la slavistique en France. Ce n'est pas simplement pour rendre hommage à ce grand érudit que nous avons pris la décision de rééditer cet ouvrage : c'est parce que la qualité de la traduction, la saveur de ces contes, leur richesse et leur variété nous semblent mériter qu'on érige ce recueil au rang de classique. Traduits de neuf langues différentes (russe, polonais, biélorusse, ukrainien, tchèque, slovaque, bulgare, serbo-croate et dalmate), même si le russe domine, ils montrent à la fois la diversité et l'unité des traditions slaves, et constituent aujourd'hui encore une excellente porte d'entrée dans la culture populaire des pays slaves. De la Baba-Iaga, archétype de la sorcière, à l'inquiétant Kostieï l'immortel, esprit souterrain maléfique, ce recueil rend familier au lecteur l'imaginaire qui caractérise cette culture, source à laquelle n'ont cessé de puiser poètes et musiciens. La réédition de ce recueil est accompagnée d'un choix de gravures dues à de grands artistes russes et polonais du XIXe siècle

11/2021

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Histoire de France

LES CAMPS SOVIETIQUES EN FRANCE. Les "Russes" livrés à Staline en 1945

En 1944, le reflux des troupes allemandes laissa dans la France libérée 120 000 hommes, femmes et enfants qui avaient été raflés dans les villages occupés d'Ukraine ou de Biélorussie, et à peu près autant de prisonniers russes en tenue vert-de-gris. Contrairement à une idée fausse, fruit d'une habile propagande, aucun de ces derniers n'avait servi l'armée du général Vlassov aux côtés de la Wehrmacht. Qu'ils fussents Casaques, Galiciens, Ukrainiens, Géorgiens, Arméniens ou Russes, tous avaient été enrôlés de force par les troupes hitlériennes. Parmi les soldats se trouvait un certain nombre de criminels de guerre, mais la majeure partie d'entre eux se mit au service des maquis et des forces de la Résistance française dès que l'occasion se présenta. Pourtant, l'administration française, obéissant à la raison d'Etat, refusa le droit d'asile à tous sans distinction. Pire : rassemblés sur le territoire français dans soixante-dix camps, livrés à des officiers soviétiques, ils furent expédiés vers l'Union Soviétique où Staline, en dépit de ses promesses, les déporta en Sibérie. Ancien maquisard en Franche-Comté, correspondant de guerre de la Première Armée et auteur de nombreuses publications historiques, Georges Coudry retrace cet épisode méconnu de la libération. Documents inédits à l'appui, il rétablit la vérité concernant la complicité entre les pouvoirs français et stalinien en échange de laquelle la France ne gagna même pas le droit de siéger avec les " Grands " à la table de Yalta.

02/1997

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Faits de société

Inna

"Inna Shevchenko, dite Inna, est un personnage qui semble sorti de l'imaginaire de l'un de ces auteurs russes doués pour offrir au monde des destins tourmentés. De son corps, elle a fait une arme. Cour et émotions en sourdine, son goût pour la lutte et la propagande ont fait d'elle une guerrière. Sa silhouette d'Amazone, cheveux au vent et seins à l'air, a déjà marqué l'iconographie de ce siècle. A 23 ans, Inna a vécu plusieurs vies, subi des centaines d'arrestations et de gardes à vue et a même été kidnappée en Biélorussie. Elle a dû fuir son pays, l'Ukraine, après avoir tronçonné une croix. Elle s'est battue pour sauver Amina des geôles tunisiennes et des foudres salafistes. C'est à Paris, en exil, que nos destins se sont croisés. Ensemble, nous nous sommes dressées face aux patriarches et aux néo-fascistes. Nous nous sommes aussi affrontées lorsque sa fureur marxiste et révolutionnaire heurtait mon aspiration aux lumières tamisées de la laïcité, et peut-être plus encore, à l'art de vivre. Pasionaria, nihiliste ou fanatique ? Qui est-elle vraiment ? Les journalistes du monde entier tentent de la déshabiller davantage et se heurtent à une porte de plomb. Inna peut enlever le haut mais jamais son armure. J'étais loin de me douter du chemin qu'il faudrait parcourir pour contourner sa méfiance. Avec obstination, j'ai glané le droit d'accéder à son histoire et à son intimité. Non sans avoir dû baisser la garde à maintes reprises".

01/2014

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Beaux arts

Frans Krajcberg. Un artiste en résistance

Des feux de la Seconde Guerre mondiale à ceux de la déforestation en Amazonie, la vie de Frans Krajcberg s'inscrit au croisement des grands combats du XXe siècle. Juif polonais, il doit fuir devant l'invasion de son pays par les nazis. C'est le début d'une longue errance qui le mène de Pologne en Biélorussie, puis l'URSS, le Kazakhstan, la libération des camps et l'horreur de la découverte des cadavres calcinés. La paix le pousse vers l'ouest, Stuttgart puis Paris où prend forme sa vocation artistique. Mais c'est son arrivée au Brésil à partir de 1947, et surtout sa découverte de la forêt amazonienne qui va définitivement asseoir sa vocation en le confrontant au "grand impact de la nature", selon ses propres termes. Celle-ci devient sa première source d'inspiration, et bientôt le sens même d'un art qui se fait combat pour la défendre avec acharnement. La prise de conscience de la déforestation par le feu sous la pression agricole, la dépossession des Indiens qui s'ensuit sont autant de moments fondateurs. Bientôt, il ne conçoit plus son art qu'en proximité directe avec la nature : que ce soient ses peintures qui prennent pour support des éléments végétaux, ses pigments tous naturellement issus de la terre brésilienne, ou ses sculptures réalisées à partir des bois brûlés récupérés dans les forêts calcinées, l'art pour Frans Krajcberg s'inscrit au coeur même de sa relation à la nature et des outrages qu'elle subit quotidiennement.

06/2017

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Religion

L'actualité de la vocation monastique ou religieuse. Actes du colloque international Taizé, 5-12 juillet 2015

L'année 2015 était le centième anniversaire de la naissance de frère Roger et le dixième de sa mort. Dans le cadre de cet anniversaire, un colloque international a réuni à Taizé 350 jeunes, femmes et hommes, engagés dans la vie monastique ou religieuse, catholiques, protestants et orthodoxes de 52 pays. Au cours d'une semaine de partage, ils ont mis en évidence ce que le fondateur de la communauté de Taizé a apporté de spécifique au "grand arbre de la vie monastique" dont Taizé est un "simple bourgeon greffé", comme il disait. Et ils ont réfléchi au sens de la vocation aujourd'hui et à son actualité pour le XXIe siècle. Les interventions qui ont soutenu leur recherche sont rassemblées dans ce livre. Elles permettent d'entendre toute une palette de témoignages : depuis la méditation d'un évêque copte d'Egypte, où le monachisme a commencé, jusqu'aux échos des créations du XXe siècle, telles que les communautés protestantes des soeurs de Grandchamp en Suisse ou de l'Emmanuel au Cameroun, orthodoxes de Kovilj en Serbie ou de Saint Nicholas de Gomel en Biélorussie, anglicane des soeurs de Bristol en Angleterre, ou catholiques des petites soeurs de Jésus de Charles de Foucauld. Les longues traditions monastiques ou religieuses s'expriment notamment par la voix de Mère Iakovi, abbesse d'un monastère athonite de Grèce, de Adolfo Nicolas, général des jésuites, Bruno Cadoré, maître général des dominicains, Marcellin Theeuwes, ancien prieur général des chartreux, Olivier Quenardel, abbé de Citeaux, Richard Baawobr, supérieur général des missionnaires d'Afrique, Michael Perry, ministre général des franciscains.

07/2016

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Actualité médiatique internati

Le magicien de Davos. Vérités et mensonges de la Grande Réinitialisation

Au moment de sa publication, à l'été 2020, le livre Covid-19 : la Grande Réinitialisation, signé à titre principal par le fondateur du Forum de Davos, Klaus Schwab, sans passer inaperçu, ne défraye pas vraiment la chronique. C'est que tout le monde – aussi bien les naïfs qui ont tout gobé que les semi-doctes qui ont cru à une "surréaction des gouvernements" – pense être "sorti du Covid" ... Tout le monde ou presque tout le monde : Modeste Schwartz, qui savait à quoi s'attendre, s'exile dès septembre en Biélorussie, puis passe en Suède en novembre. Or, à partir de l'automne 2020, le regard du public sur cet obscur opuscule de l'été change brusquement. Il s'avère que l'économiste assez peu lu – et absolument pas médecin – Schwab avait prédit la suite du (fort bien nommé) "drame covidien" avec plus de précision que l'épidémiologiste nobélisable Raoult. Ou du moins – les détails virologiques manquant un peu de clarté –, ce qu'il prédit, en tout cas, à la perfection, c'est la réaction desdits gouvernements – encore censés à l'été, pour beaucoup d'optimistes, avoir "surréagi" au printemps. Mais quel est son secret ? Ou peut-être que ses prédictions sont, en réalité, des ordres ? Ce qui donnerait au concept de "prophétie autoréalisatrice" un sens finalement très proche de celui de "conspiration" ... Et s'il n'y avait eu aucune "surréaction" ? Et si le but des "confinements", des "masques" et, plus généralement, de la "nouvelle normalité" n'avait en réalité rien à voir avec la santé publique ?

03/2021

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Europe

Europe de l'Est. 50 itinéraires de rêve

Laissez-vous inspirer par 50 circuits de rêve aux quatre coins de l'Europe de l'Est. Qu'il s'agisse d'un long périple dans plusieurs contrées, de l'exploration d'un pays en particulier ou d'une escapade dans une métropole ou une ville historique, Europe de l'Est, 50 itinéraires de rêve vous invite à vivre des moments de pur bonheur. Décrit au jour le jour, chaque itinéraire met en lumière les expériences inoubliables à vivre, les fabuleux paysages à contempler et les découvertes étonnantes i faire. Grand tour de la Russie par ses fleuves ou à bord du Transsibérien ; parcours en Pologne sur les traces de Chopin et de Copernic ; expédition au temps de la guerre froide dans l'ex-Allemagne de l'Est ; visite des châteaux de Bohême, de Transylvanie et de Biélorussie ; incursion au coeur de la civilisation thrace en Bulgarie ; tournée des forteresses et monastères médiévaux des Balkans ; excursions dans les bouches de Kotor au Monténégro et dans les décors enchanteurs des Carpates en Slovénie et en Roumanie ; excitantes virées urbaines à Berlin, Moscou, Prague, Budapest et Saint-Pétersbourg ; initiation aux chefs-d'oeuvre baroques et Art nouveau des pays baltes, à la discrète Albanie et aux vignobles méconnus de Moldavie ; équipée au pays des lacs finlandais et croisière sur le Danube : c'est tout cela et bien plus encore que vous propose ce magnifique album. Europe de l'Est, 50 itinéraires de rêve, un livre pour s'évader, une boîte à outils pour imaginer votre prochain voyage !

03/2021

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Droit fiscal

Conventions fiscales bilatérales non consolidées

Cet ouvrage rassemble les conventions fiscales bilatérales non couvertes par la Convention multilatérale Beps (CML). Ces conventions ne sont pas affectées par la CML soit parce que le partenaire n'est pas signataire de la CML, soit parce que la France ou le partenaire n'a pas notifié la convention bilatérale qui les lie comme étant couverte par la CML. Ce recueil réunit les conventions signées par la France avec les partenaires suivants : Algérie, Allemagne, Autriche, Azerbaïdjan, Bangladesh, Belgique, Bénin, Biélorussie, Bolivie, Botswana, Brésil, République centrafricaine, Congo, Equateur, Espagne, Etats-Unis, Ethiopie, Finlande, Ghana, Guinée, Italie, Iran, Kirghizistan, Kosovo, Liban, Libye, Luxembourg, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Monaco, Mongolie, Monténégro, Niger, Norvège, Nouvelle-Calédonie, Ouzbékistan, Philippines, Polynésie française, Québec, Royaume-Uni, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, Sri-Lanka, Suède, Suisse, Syrie, Taïwa n, Togo, Trinité-et-Tobago, Tu rkménistan, Vénézuela, Zambie etZimbabwé. Elles sont présentées en l'état des textes au ter janvier 2022, sans inclure de commentaires. Le présent ouvrage, qui inclut en annexe le dernier modèle de convention fiscale de l'OCDE en matière d'impôt sur le revenu et la fortune (2017) et de successions et donations (1982), est le complément indispensable du volume consacré aux conventions fiscales bilatérales consolidées et offre aux professionnels des problématiques de fiscalité internationale une vision globale du réseau conventionnel français. Les conventions bilatérales présentées dans le présent ouvrage sont également accessibles dans leur version numérique en annexe de chaque division Pays dans la série International (INT) de la documentation experte fiscale incluse dans l'espace abonnés Navis.

05/2022

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Beaux arts

Marc Chagall, 1887-1985. Le peintre-poète

Pour l'artiste biélorusse Marc Chagall (1887-1985), la peinture formait une trame complexe, tissée de rêves, de contes et de traditions. Son langage visuel, immédiatement reconnaissable, s'est forgé une place unique au début du XXe siècle et est souvent reconnu comme précurseur en matière d'expression de la vie psychique. Dans les toiles de Chagall, le pinceau se pose en touches libres, les couleurs, dont le bleu qu'il affectionne particulièrement, sont profondes et l'on remarque tout un répertoire de figures récurrentes tels que musiciens, coqs, toits, fleurs et amoureux en suspension dans le ciel. Ses compositions au charme éthéré sont souvent complexes, riches en références. Elles mêlent non seulement les couleurs et les formes, mais évoquent aussi ses racines juives et ses rencontres faites à Paris, de même que sa foi, révélée à travers des gestes d'amour et des symboles d'espoir, fait écho aux signes de traumatisme. Cette introduction de référence à l'artiste explore les multiples formes que prend le vocabulaire perfectionné de Chagall. Entre les scènes de naissance, d'amour, de mariage et de mort, depuis les représentations de la Tour Eiffel jusqu'à celles de Vitebsk, sa ville natale, cet ouvrage rend hommage à un style unique, aussi gracieux à l'oeil qu'enchanteur pour l'imagination.

08/2016

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Romans policiers

Les loups de Tchernobyl

Novembre 2010. Par une nuit d'hiver glaciale, on repêche au milieu du Rhin le corps d'un inconnu, affreusement mutilé. Le commandant Jovard, de la brigade de Sélestat, est envoyé sur les lieux. Il découvre très vite que le noyé est un citoyen d'origine russe. Quelques jours plus tard, un Biélorusse est trouvé mort empoisonné, dans le village du Hohwald. L'autopsie démontre qu'il a été intoxiqué au Polonium 210, une substance redoutable, utilisée par les services de l'ex-KGB. C'est alors qu'Annouchka, une jeune femme agent du SVR, les services secrets russes, est missionnée pour accompagner Jovard dans ses recherches. Quel rôle tiennent ces mystérieux espions russes censés prêter main forte aux policiers de la brigade de Sélestat ? Ne s'agit-il que d'un simple règlement de comptes entre transfuges de l'Union soviétique et anciens agents du KGB ? A quels jeux troubles se livrent l'Etat français, les services de la Justice, les plus hautes instances politiques de notre pays ? C'est le début d'une enquête qui mettra le commandant Jovard et ses équipiers sur la piste de dangereux trafiquants de métaux radioactifs trouvés dans la zone interdite, près de la centrale maudite de Tchernobyl. Mais " les loups ", dans la nuit de l'hiver, préparent leur vengeance... La réalité est peut-être bien plus effrayante...

05/2022

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Histoire internationale

La Shoah par balles

Hanté par le silence de son grand-père, prisonnier de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale au camp de Rawa-Ruska à la frontière entre la Pologne et l'Ukraine, le Père Patrick Desbois a choisi de consacrer sa vie aux recherches sur la Shoah. C'est en enquêtant sur la Shoah par balles en Europe de l'Est depuis 2004 qu'il découvre l'existence, dès 1941, d'une machinerie d'une incroyable précision : comment des milliers de juifs et de tsiganes ont-ils pu être assassinés, bien avant l'invention des camps ? Qui savait, qui a participé, contraint ou non, à l'organisation des massacres, et de quelle façon ? En Ukraine, en Biélorussie et dans tous les territoires soviétiques concernés, Patrick Desbois et l'équipe de Yahad-In Unum (l'association qu'il dirige, créée par les cardinaux Jean-Marie Lustiger, Philippe Barbarin et Jean-Pierre Ricard, le rabbin Israel Singer et Serge Cwajgenbauma) ont cherché et retrouvé des milliers de témoins qui, pour beaucoup, avaient choisi le silence. Depuis l'élévation des barricades entourant le ghetto, le creusement des fosses, la mise à mort des Juifs, le comblement de ces mêmes fosses, jusqu'à la préparation des repas des bourreaux et la revente des vêtements des victimes, toutes les étapes de ce crime savamment organisé sont ici révélées. Contrairement à ce qu'on a longtemps voulu croire, il eut lieu en plein jour. Ce puissant et bouleversant témoignage, narré par ceux qui en furent les témoins principaux, constitue une plongée dans la réalité la plus concrète, parfois difficilement soutenable, de la Shoah par balles en Europe de l'Est.

09/2019

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Récits de voyage

Gravir la toundra

Que reste-t-il à découvrir sur cette planète exploitée, cartographiée jusqu'au dernier centimètre carré ? Géographiquement, à peu près rien. Poétiquement, à peu près tout. Finis les temps héroïques des grands explorateurs, l'âge mythique des courageux aviateurs. Il ne s'agit plus de partir à la recherche de terres vierges, mais de trouver de nouveaux cheminements ; il ne s'agit plus d'atteindre un but précis, mais d'inventer d'autres histoires. Comme celle de cet avion sans ailes et sans moteur, que je traîne en forçat à travers la toundra, la soute pleine à craquer de rêves improfanés et d'aventures à raconter. Des aventures qui commencent dès l'adolescence, quand je fuguais par-delà collines et forêts sur mon lit d'enfant, quand, perché sur mes échasses en bois, je traversais le Royaume du Luxembourg, ce paradis de la finance où je refusais littéralement de mettre les pieds ; avant de poursuivre l'épopée insolite de mon cheval de bois à roulettes, jusque dans les Balkans. Entre deux voyages, je retrouvais mes amis dans les marécages où nous vivions presque cachés, entre ciel et terre, à bord de mon étrange Vaisseau. Puis je repartais toujours plus loin vers l'Est, repoussant les limites de l'inconnu, et m'ouvrant toujours plus aux forces invisibles, comme lors de cette errance mystique à travers l'Ukraine et la Biélorussie, où j'inventais le Bison, ce totem mobile que je prétendais doté d'un pouvoir surnaturel : celui d'envoûter les tyrans, de renverser les dictatures. Personne n'y croyait jusqu'à ce que des révolutions n'éclatent aux confins de l'Europe, venant donner crédit à mes étranges prophéties.

09/2022

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Europe centrale et orientale

Liberté et démocratie pour les peuples d'Ukraine

Nous le savons, ce ne sont pas les livres qui arrêteront les blindés russes qui déferlent sur l'Ukraine. Nous le savons, ce ne sont pas les livres qui arrêteront la main de fer qui s'abat sur les Russes qui s'opposent à la guerre de Vladimir Poutine. Nous le savons, ce ne sont pas les livres qui mettront fin à la guerre contre la liberté de l'Ukraine, pas plus qu'ils ne mettront fin à la dictature des oligarques du Kremlin. C'est la résistance populaire ukrainienne multiforme, les grains de sable que les démocrates de Russie et de Biélorussie glisseront dans la machine de guerre russe et l'opinion publique mondiale qui arrêteront les chars de Vladimir Poutine. Mais dans cette bataille pour l'indépendance et la liberté ukrainiennes, rappelons-nous le pouvoir des samizdats et l'effet corrosif qu'ils avaient eu sur la dictature stalinienne. Les éditions Syllepse (Paris), Page 2 (Lausanne) et M. Editeur (Montréal), les revues New Politics (New York), Les Utopiques (Paris) et ContreTemps (Paris), les sites A l'encontre (Lausanne) et Europe solidaire sans frontières, le Réseau syndical international de solidarité et de luttes, le Centre tricontinental (Louvain-la-Neuve) qui publie la revue Alternatives Sud, ainsi que le blog Entre les lignes entre les mots (Paris) se sont associés pour donner la parole aux résistances populaires, aux oppositions russes et biélorusses à la guerre, au mouvement syndical et aux mouvements sociaux démocratiques, notamment russes. Ce faisant, cette brigade éditoriale de solidarité adresse un message aux envahisseurs : "Mettez crosse en l'air" et espère jeter quelques grains de sable dans la machine de guerre poutinienne.

03/2022

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Histoire de France

La Bérézina. Suisses et français dans la tourment de 1812

En 1812, la campagne de Russie marque un tournant dans l'épopée napoléonienne. Sur le trajet aller, les Russes semblent refuser le combat et pratiquent la politique de la terre brûlée. Néanmoins, après sa victoire à la Moskova (Borodino), Napoléon atteint Moscou. Le gouverneur russe ayant incendié la ville, la Grande Armée ne peut s'y maintenir. Une pénible retraite débute. Koutousov marche sur les pas de l'envahisseur et lui inflige de terribles pertes. Il espère encercler toute l'armée napoléonienne et l'anéantir totalement à la Bérézina. Mais, grâce à l'action valeureuse des pontonniers du général Eblé, des ponts de bois sont construits et permettent de franchir la rivière. Par ailleurs, les combats qui se déroulent du 26 au 29 novembre 1812 sur les deux rives de la Bérézina tournent à l'avantage de Napoléon. Les troupes suisses s'illustrent durant ces journées mémorables. L'ouvrage relate ces épisodes historiques et, tel un guide touristique, décrit les lieux que chacun désormais peut visiter en suivant les traces de la Grande Armée dans sa tragique destinée. L'objectif de ce livre est de mieux faire connaître un événement militaire essentiel dans l'histoire du continent européen. Plus que tout autre, les Suisses et les Français se sont illustrés au passage de la Bérézina. Deux siècles après, un large public, napoléonien ou non, s'intéresse à un événement qui a marqué des générations d'Européens. Illustré et très accessible, il offre une approche aisée de la campagne de Russie. Le guide du voyageur permettra à chaque lecteur de visiter mentalement les lieux qui virent s'affronter les armées de vingt nations. Des conseils pratiques et des itinéraires bien décrits se révéleront utiles pour éventuellement préparer dans de bonnes conditions son propre périple en Biélorussie.

04/2012

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Ouvrages généraux

Carnets de guerre

La "Grande Guerre patriotique" , celle qui débuta en 1941 par une déroute dans la confusion et l'incrédulité et se termina, après quatre ans de sacrifices inouïs, avec le drapeau rouge frappé de la faucille et du marteau flottant sur le toit du Reichstag, Vassili Grossman l'a vue de près. Correspondant de guerre pour Krasnaïa Zvezda, le quotidien officiel de l'Armée rouge, du début à la fin de ce conflit, il a été sur tous les fronts : la défense de Moscou, Stalingrad, bien sûr - expérience qui lui inspira son inoubliable roman Vie et Destin -, l'Ukraine, la Biélorussie, la libération des camps de la mort en Pologne, l'entrée dans Varsovie réduite au silence après l'insurrection, la chute de Berlin. Il a couché sur le papier ce qu'il appelle "la vérité impitoyable de la guerre" , constituée d'anecdotes, de détails révélateurs, de propos, de gestes ou de comportements saisis sur le vif avec un regard empreint d'une profonde humanité dans cette négation de l'humanité que fut la guerre sur le front russe. Ses carnets, par leur liberté de ton et leur préférence marquée pour la vérité profonde des hommes plutôt que pour les vérités officielles, différaient sensiblement de ses dépêches publiées dans L'Etoile rouge et auraient pu valoir de gros ennuis à Grossman s'ils avaient été découverts. Aujourd'hui, l'historien Antony Beevor les sauve de l'oubli en nous en proposant des morceaux choisis reliés entre eux par des indications précieuses sur le déroulement de la guerre, le contexte politique et le cheminement personnel de Grossman, ex-communiste désenchanté, juif athée, et avant tout écrivain, c'est-à-dire chroniqueur à la fois lucide et complice de la condition humaine à une époque qui ne voulait voir que des héros et des traîtres.

02/2023

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Poésie

Oeuvres poétiques complètes. Tome 1

Né le 16 juin 1947, Kiril Kadiiski, poète, essayiste, traducteur de poésie, s'est toujours situé en marge des critères officiels de la littérature sous le régime communiste. Un des fondateurs du samizdat bulgare et premier éditeur privé de Bulgarie, il a traduit maints poètes français et russes, parmi lesquels Villon, Molière, Hugo, Baudelaire, Verlaine, Mallarmé, Rimbaud, Apollinaire, Cendrars, Tiouttchev, Bounine, Blok, Volochine, Pasternak. Avec plus de quinze recueils publiés, Kiril Kadiiski est le poète bulgare le plus traduit en France. Ses livres ont paru en Espagne, Italie, Grèce, Serbie, Roumanie, Macédoine et ses poèmes sont traduits en anglais, allemand, suédois, polonais, hongrois, russe, biélorusse, ukrainien, slovaque, turc et finnois. Récompensé par des prix bulgares et étrangers prestigieux : Ivan Franko (Ukraine, 1989), Grand Prix européen de poésie (Roumanie, 2001), Max Jacob étranger pour l'ensemble de son oeuvre (France, 2002), Prix national de traduction du ministère italien des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale (2011), Prix littéraire international Artur Lundkvist pour sa contribution aux relations culturelles bulgaro-suédoises (2011), Grand Prix international de traduction "? umaû Pocculo/Read Russia" (2018), il est Chevalier des Arts et des Lettres pour mérite envers la culture française, membre du P. E. N. club bulgare, membre cofondateur de Cap à l'Est (mouvement des poètes francophones) et enfin membre correspondant de l'Académie Mallarmé. Il a été directeur de l'institut culturel bulgare à Paris de 2004 à 2009.

03/2022

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Poésie

Oeuvres poétiques complètes. Tome 2

Né le 16 juin 1947, Kiril Kadiiski, poète, essayiste, traducteur de poésie, s'est toujours situé en marge des critères officiels de la littérature sous le régime communiste. Un des fondateurs du samizdat bulgare et premier éditeur privé de Bulgarie, il a traduit maints poètes français et russes, parmi lesquels Villon, Molière, Hugo, Baudelaire, Verlaine, Mallarmé, Rimbaud, Apollinaire, Cendrars, Tiouttchev, Bounine, Blok, Volochine, Pasternak. Avec plus de quinze recueils publiés, Kiril Kadiiski est le poète bulgare le plus traduit en France. Ses livres ont paru en Espagne, Italie, Grèce, Serbie, Roumanie, Macédoine et ses poèmes sont traduits en anglais, allemand, suédois, polonais, hongrois, russe, biélorusse, ukrainien, slovaque, turc et finnois. Récompensé par des prix bulgares et étrangers prestigieux : Ivan Franko (Ukraine, 1989), Grand Prix européen de poésie (Roumanie, 2001), Max Jacob étranger pour l'ensemble de son oeuvre (France, 2002), Prix national de traduction du ministère italien des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale (2011), Prix littéraire international Artur Lundkvist pour sa contribution aux relations culturelles bulgaro-suédoises (2011), Grand Prix international de traduction "? umaû Pocculo/Read Russia" (2018), il est Chevalier des Arts et des Lettres pour mérite envers la culture française, membre du P. E. N. club bulgare, membre cofondateur de Cap à l'Est (mouvement des poètes francophones) et enfin membre correspondant de l'Académie Mallarmé. Il a été directeur de l'institut culturel bulgare à Paris de 2004 à 2009.

03/2022

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Généralités

Samizdat. Publications clandestines et autoédition en Europe centrale et orientale (années 1950-1990)

Acronyme russe signifiant "autoédition" , le mot samizdat désigne les livres et publications édités clandestinement dans les pays du bloc communiste, essentiellement des années 1950 à la fin des années 1980. Ces samizdats furent diffusés grâce à des réseaux d'auteurs, de dactylographes, de relieurs et de lecteurs. Cet ouvrage propose pour la première fois en langue française une histoire synthétique de ce qui fut à la fois une pratique de l'écrit et un phénomène de société majeur dépassant les frontières. Après avoir défini le samizdat, son émergence et son développement, ses dénominations (autoédition, édition clandestine, souterraine, alternative), les auteurs abordent à la fois : la diversité thématique du samizdat (samizdat religieux, politique, écologique, artistique, homosexuel, féministe...) ; sa chronologie (le "proto-samizdat" avant 1945, son émergence dans les années 1950, son âge d'or dans les années 1970 et 1980, le samizdat tardif), sa matérialité (impression, papier, reproduction, prix, diffusion...) ; sa diversité étatique et linguistique (URSS, Ukraine, Biélorussie, Azerbaïdjan, Arménie, Géorgie, Républiques baltes, Pologne, Tchécoslovaquie, RDA, Hongrie, Yougoslavie, Bulgarie) ; et sa parenté avec d'autres phénomènes de l'édition ou de l'autoédition (le tamizdat, édité à l'extérieur des frontières et réintroduit clandestinement, la presse de l'émigration, le magnitizdat - autoédition sur bandes magnétiques ou cassettes audio, etc.). A l'heure où la liberté d'expression subit de nouvelles attaques, en Russie comme dans d'autres régimes autoritaires, cette réflexion sur le samizdat comble non seulement un vide historiographique, mais nous alerte également sur l'impérieuse nécessité de maintenir le livre libre. Sous la direction de Hélène Camarade, Xavier Galmiche et Luba Jurgenson : Cécile Vaissié, Galia Ackerman, Dzianis Kandakou, Yalchin Mammadov, Claire Mouradian, Atinati Mamatsashvili, Antoine Chalvin, Eric Le Bourhis, Agnieszka Grudzinska, Jan Rubes, Sylvie Le Grand, András Kányádi, Daniel Baric, Jakub Mikulecký, Yasha Klots, Maria Delaperrière, Mateusz Chmurski, Marco Biasioli, Boris Czerny, Jaromír Typlt, Carola Hähnel-Mesnard, Andrea Bátorová, Kathy Rousselet, Petr Ku el, Jan Olaszek, Miroslav Michela, Mathieu Lericq, Susanne Schattenberg, Manuela Putz, Claudia Pieralli, Ann Komaromi.

05/2023

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Géopolitique

Tchernobyl par la preuve. Vivre avec le désastre et après

En 2011, "quand la centrale de Fukushima a été frappée de plein fouet par un tsunami, les dirigeants japonais ont réagi de manière étrangement similaire à celle des leaders soviétiques en 1986. Ils ont massivement sous-estimé l'ampleur de la catastrophe - la fusion de trois réacteurs -, ils ont envoyé des pompiers sans équipement de protection dans des champs de radioactivité très élevés et n'ont intentionnellement pas informé la population des niveaux de radiation". Puis ils ont dissimulé l'ampleur de la catastrophe, comme les dirigeants soviétiques l'ont fait pendant quelques années. Kate Brown est la première historienne occidentale à avoir travaillé dans les archives du ministère ukrainien de la Santé. Après dix ans de fouilles - elle a obtenu la déclassification de nombreux dossiers -, d'entretiens et d'enquête de terrain en Russie, en Ukraine (jusque dans la Zone d'exclusion) et en Biélorussie, elle nous donne à voir l'étendue du désastre, mais aussi les actions entreprises pour dissimuler la vérité et convaincre la communauté internationale et l'opinion publique de l'innocuité des retombées radioactives. Car les efforts déployés pour dénaturer l'histoire ne s'arrêtent pas aux frontières de l'URSS : plusieurs Etats occidentaux, des agences de l'ONU, des diplomates internationaux et des scientifiques associés à l'industrie nucléaire ont éludé, voire nié l'existence d'une catastrophe sanitaire de grande échelle. Cette enquête révèle ou confirme les mensonges et les collusions, mais relate aussi le quotidien des survivants. Elle met en lumière les conséquences irréversibles de la radioactivité artificielle sur l'ensemble du vivant, la spécificité des faibles doses accumulées, et nous confronte, jusqu'à la sidération, à ce que nous ont légué des décennies d'accidents et d'essais nucléaires en tout genre. Quoi que l'avenir nous réserve, nous ne pouvons plus continuer à faire l'économie d'un honnête et véritable guide de survie - en cas de nouveau désastre.

03/2021

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Ouvrages généraux

Terres de sang. L'Europe entre Hitler et Staline, Edition revue et augmentée

"Voici l'histoire d'un meurtre politique de masse". C'est par ses mots que Timothy Snyder entame le récit de la catastrophe au cours de laquelle, entre 1933 et 1945, 14 millions de civils, principalement des femmes, des enfants et des vieillards, ont été tués par l'Allemagne nazie et l'Union soviétique stalinienne. Tous l'ont été dans un même territoire, que l'auteur appelle les "terres de sang" et qui s'étend de la Pologne centrale à la Russie occidentale en passant par l'Ukraine, la Biélorussie et les pays Baltes. Plus de la moitié d'entre eux sont morts de faim. Deux des plus grands massacres de l'histoire - les famines préméditées par Staline, principalement en Ukraine, au début des années 1930, qui ont fait plus de 4 millions de morts, et l'affamement par Hitler de quelque 3 millions et demi de prisonniers de guerre soviétiques, au début des années 1940 - ont été perpétrés ainsi. Tous deux ont précédé l'Holocauste et, selon Timothy Snyder, aident à le comprendre. Les victimes des deux régimes ont laissé de nombreuses traces. Tombées après la guerre de l'autre côté du rideau de fer, elles sont restées dans l'oubli pendant plus de soixante ans et ne sont revenues au jour qu'à la faveur de la chute du communisme. Timothy Snyder en offre pour la première fois une synthèse si puissante qu'un nouveau chapitre de l'histoire de l'Europe paraît s'ouvrir avec lui. Ce faisant, il redonne humanité et dignité à ces millions de morts privés de sépultures et comme effacés du souvenir des vivants. Par sa démarche novatrice, centrée sur le territoire, son approche globale, la masse de langues mobilisées, de sources dépouillées, l'idée même que les morts ne s'additionnent pas, Timothy Snyder offre ici un grand livre d'histoire en même temps qu'une méditation sur l'écriture de l'histoire.

05/2022

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Littérature étrangère

L'étrange mémoire de Rosa Masur

Pour son sept cent cinquantième anniversaire, la petite ville de Gigricht en Allemagne décide de favoriser l'intégration des étrangers : 5 000 marks sont offerts à ceux d'entre eux qui auraient quelque chose d'intéressant à raconter. Rosa Masur, quatre-vingt-douze ans, vieille Juive russe à qui on ne la fait pas et dotée d'un sens de l'humour à toute épreuve, se porte candidate. Elle a une anecdote. L'anecdote du siècle. Ce siècle, justement, elle l'a vécu de bout en bout, avec tous ses coups bas, ses tressaillements, ses révolutions, ses guerres mondiales, ses drames, ses tragédies. Petite Juive dans un village biélorusse où les pogroms ne sont jamais loin, jeune fille émancipée dans la Leningrad des années 1920, ouvrière dans une usine textile par moins 20 degrés (à moins 25 le travail en extérieur est interdit), puis employée comme traductrice de l'allemand, directrice de "colonie de vacances" sous les bombes allemandes de l'été 1941... Pendant l'interminable siège de la ville, mère de deux enfants, elle en est réduite à faire du bouillon avec la colle du papier peint, alors que ses voisins dévorent leur canari, ou pire ; après la guerre elle doit batailler avec les pires bureaucrates pour que son fils puisse étudier, l'antisémitisme étant entre-temps revenu à la mode. Sorcières, apparatchiks, soldats, cannibales, passeurs, commères, tous les personnages du XXe siècle défilent dans une épopée terriblement vivante, menée tambour battant par une femme extraordinaire, drôle, intelligente, et qui n'a pas froid aux yeux. Même face à Staline. Vladimir Vertlib écrit là un grand roman russe, énergique, fascinant, qui vous entraîne à sa suite aussi sûrement que le cours de l'Histoire.

02/2016

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Littérature française

Victor Dojlida, une vie dans l'ombre

« Victor, le 26 septembre 1989, à sept heures du matin, les portes de la prison de Poissy s’ouvraient pour toi, et la rue te rendait une liberté tardive… Quelques semaines après, le mur de Berlin tombait… Ah, les beaux jours de cet automne-là ! Car il faut bien que les portes s’ouvrent, que les murs s’écroulent, quand ils empêchent les hommes de vivre… » Michèle Lesbre a rencontré Victor Dojlida à sa sortie de prison et l’a côtoyé jusqu’à sa mort en 1997. Bouleversée par le destin de cet éternel rebelle dont la vie a été brisée par la guerre et les désillusions, elle est partie sur ses traces, a exploré les archives et s’est surtout souvenue de leurs conversations, pour lui rendre cet hommage personnel. Victor Dojlida est né en Biélorussie en 1926. Il a trois ans quand sa famille émigre en Lorraine, où son père est d’abord employé à la mine, puis aux aciéries. Quand, le 10 mai 1940, la première bombe s’écrase sur Homécourt, l’école ferme. Victor a quatorze ans, il ne passera pas le certificat d’études, mais il entre aux FTP-MOI, les Francs-tireurs et partisans de la main-d’œuvre immigrée. En février 1944, son réseau est dénoncé. C’est la déportation et les camps, où il voit mourir son copain Stanis. Il a presque vingt ans quand il revient. Le juge qui l’a livré à la Gestapo et le policier qui l’a dénoncé sont encore en place. Pour lui qui est rescapé de l’enfer, ce n’est pas supportable. C’est alors que commence l’enchaînement des faits qui le conduiront en prison pendant quarante ans. Victor Dojlida, une vie dans l’ombre a été publié pour la première fois en 2001, par les éditions Noésis. Sabine Wespieser éditeur le réédite aujourd’hui, en même temps que paraît le douzième roman de Michèle Lesbre, Écoute la pluie, hommage à un autre disparu, anonyme celui-ci. L’essentiel de l’œuvre de Michèle Lesbre, qui vit à Paris, est réuni dans le catalogue de Sabine Wespieser éditeur.

02/2013

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Littérature étrangère

Meïr Ezofowicz

Avec le roman d'Eliza Orzeszkowa nous pénétrons dans Szybow, une bourgade juive de Biélorussie, telle que cette grande dame des lettres polonaises a pu la voir à la fin du XIXe siècle : univers clos, fermé sur lui-même, éloigné de tout centre urbain important, où souffle pourtant le grand vent de l'Histoire et où les passions se déchaînent. Deux familles rivales dominent et animent depuis des siècles la vie de la communauté : celle des Ezofowicz, riches négociants, et celle des Todros, rabbins originaires d'Espagne ; la première représentant l'ouverture au monde et à la modernité, la seconde le rigorisme religieux et la clôture. Meïr, le plus jeune des Ezofowicz - dont le prénom signifie en hébreu " celui qui illumine " -, est celui que le destin choisit pour être le prophète de la sagesse nouvelle. Il sera amené à lire à la face du peuple, et à ses risques et périls, le fameux " écrit de Michel ", texte inspiré par des enseignements de Maïmonide et rédigé au XVIe siècle par son ancêtre Michel Ezofowicz, figure historique célèbre pour avoir reçu du roi Sigismond Ier le titre de " chevalier d'or ". Son action provoque un scandale. Excommunié par Todros, Meïr entraîne dans son malheur Golda, la jeune fille caraïte qui l'aime d'un amour pur et désintéressé. Solitaire, il s'en ira de par le monde proclamer les idées de Michel. De la trame romanesque surgit, dans toute sa richesse et son authenticité, la vie d'un " shtetel " avec ses institutions minutieusement décrites, ses textes liturgiques, son rituel religieux, jusqu'aux moindres faits et gestes de la vie de tous les jours - costumes, repas, moeurs... Cette oeuvre, qui occupe une place exceptionnelle dans la littérature polonaise, connut un rayonnement extraordinaire dès sa parution en 1878. Traduite en yiddish, français, lituanien, russe, tchèque et allemand, elle fit l'objet de plusieurs rééditions dans chacune de ces langues entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle. La jeunesse juive, qui s'est enflammée à l'époque pour le roman d'Orzeszkowa, devait exprimer l'idéal d'un nouveau type de juif libéré de la fatalité de l'Exil, dans ces deux mouvements de sécularisation que sont le sionisme et le bundisme.

11/1983

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Histoire des idées politiques

La Nuit finit à Tours. Naissance du Parti communiste français. Suivi de l'ensemble des interventions du Congrès de Tours (1920)

La nuit de l'humanité, la boucherie de 14-18, adoubée par la IIe Internationale et la collaboration de classes de beaucoup de socialistes, "finit à Tours". En effet, le formidable espoir surgi de la Révolution d'octobre 1917 permit, à Tours, de nettoyer les écuries d'Augias de la SFIO qui s'était vautrée dans le collaborationnisme (Union sacrée, participation aux ministères bourgeois, vote des crédits de guerre), et de créer le Parti communiste français. Comme le montre admirablement ici en 1950 pour le trentième anniversaire du PCF, l'historien communiste Jean Fréville (1895-1971), tout retour sur le Congrès de Tours ne peut faire l'économie de cette question de l'opportunisme, notamment dans la mesure où les 21 conditions imposées par Lénine pour l'adhésion à la IIIe Internationale naissante, raison même de la convocation de ce congrès, étaient profondément chevillées au rejet radical de tout réformisme. Pour autant, cette fracture entre collaborationnisme "de gauche" et communisme conséquent continuera au niveau mondial de travailler le XXe siècle de part en part jusqu'aux figures liquidatrices de Gorbatchev en URSS, d'Occhetto en Italie, etc. (cornaquées par les Etats-Unis). Et plus près de nous, qu'aurait pu écrire Jean Fréville sur l'évolution du PCF depuis essentiellement 1994 ? N'est-ce pas encore cet arc collaborationniste qui a miné ce parti, se faisant le fourrier de toutes les contre-révolutions "colorées" de l'OTAN (Yougoslavie, Libye, Biélorussie, Tibet, Ukraine, Syrie, etc.), de la soumission de la souveraineté nationale à la junte oligarchique non élue de Bruxelles (adhésion servile au PGE), de l'escroquerie d'une supposée "Europe sociale" par définition impossible du fait des oukazes sur la "concurrence libre et non faussée" verrouillés par la règle de l'unanimité des 27, de la promotion des thématiques sociétales libérales libertaires (voir Clouscard) au détriment des problématiques sociales (nationalisations, planification sociale, sortie impérative de l'UE), sans oublier la création ex nihilo de Mélenchon par M.-G. Buffet et consorts (2008-2009) en mettant de fait le parti historique, de Tours, des 75 000 fusillés, du CNR et de la lutte des classes au service de l'ascension d'un groupuscule purement gesticulatoire tout juste détaché du PS pour la circonstance, afin de finir le travail de Mitterrand : liquider le PCF. Comme hier à Tours, aujourd'hui, au tournant du centenaire de ce parti, c'est indubitablement de la prise de conscience et de l'éradication ou non de ce fléau qu'est la collaboration de classes, que dépendra son avenir, notamment dans les vastes pans des classes laborieuses devenues abstentionnistes.

02/2021